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learn to be lonely (wyatt)

@ Invité

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Dim 9 Aoû - 6:42

Les ténèbres l’encerclaient. Le jeune homme pressa le pas ainsi que son livre contre sa poitrine. La nuit était bien avancée; pourtant, il se mouvait avec aisance dans les rues qu’il connaissait comme le fond de sa poche, dans l’espoir de semer son poursuivant. Jusqu’ici, nul succès. Le souffle court, il osa un énième regard derrière lui. La silhouette le traquait encore. Brahms ignorait les intentions de cet inquiétant personnage et ne tenait pas tellement à les connaître. Tout à l’heure, il était sorti de chez lui afin de prêter son exemplaire du Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux à son ami Howard qui vivait non loin de là. Les deux jeunes hommes entretenaient une correspondance régulière depuis le mystérieux accident de l’étudiant en littérature. Outre des lettres manuscrites, ils se plaisaient à s’échanger des livres et des bandes dessinées, une façon originale de garder leur amitié intacte. Seulement voilà, Brahms insistait pour remettre ses lettres et autres découvertes littéraires dans la boîte aux lettres de son ami et comme il préférait sortir en pleine nuit qu’en plein jour… Eh bien, oui, cela impliquait certains risques, lui-même devait l’admettre. Mais avec les années, il avait appris à se montrer discret et presque invisible parmi les ombres du Bronx, ses alliées les plus précieuses. Malheureusement, il lui arrivait d’être traqué par les jeunes et les moins jeunes à des fins plus que douteuses. Comme maintenant. La vie n’était clémente envers personne, Brahms l’avait appris à ses dépens, encore moins envers le rejeton de la sorcière du quartier. Il encaissait plus qu’il ne ripostait en règle générale, mais préférait encore prendre la fuite. Du moins, quand il pouvait prendre la fuite. Soudain, son pied se coinça contre une fissure du trottoir abîmé. Un cri de surprise s’échappa de sa bouche. Par une chance inouïe, il parvint à retrouver son équilibre, non sans agiter les bras dans tous les sens comme un personnage des dessins animés de son enfance. Ce qui devait arriver arriva : il échappa son précieux livre par terre. Le temps de le ramasser de ses mains tremblantes, la silhouette menaçante le rejoignit, un sourire carnassier pendu aux lèvres.

@Wyatt Gunn

@ Invité

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Ven 28 Aoû - 6:23
learn to be lonelyBrahms & Wyatt
Je ne changerais pas…

Je regardais l’heure et je constatais encore que je faisais des heures supplémentaires. Que je travaillais encore très tard. Cette manie de vouloir tout terminer, accomplir la tâche minutieusement et en être satisfait. Résultat: je me retrouvais seul, dans ce grand studio à ajuster un éclairage pour une séance qui dura, sans doute, que deux heures.

C’était stupide, en vérité, de m’attarder autant…pour si peu, mais c’était plus fort que moi.

Je me connais. Je…Je sais que j’ai peu de connaissances et de compétences. Non pas que je me diminue, mais j’en suis conscient. Donc, je m’accroche à ce que je connais, ce que je sais. Mes talents…dont celui de l’éclairage.

Tout ce que je savais plus que les autres, pouvant me distinguer. De l’orgueil, une réputation à refaire, je m’appuyais sur mes acquis, prenant le temps tout en étant aussi passionné.

Passionné, mais pas fou…

Je rangeais mes effets rapidement voulant mettre un terme à mon rôle d’employé. Moi qui avait pensé à aller m’entraîner, je devais me résigner à regagner mon appartement. Cela dit, je profitais de la distance entre le studio et mon logement pour courir un peu. Pour mon bien physique, mais aussi mentale. Je ne paraît pas très intello, mais c’est souvent dans l’entraînement que je réfléchissais. Que je me posais des questions, de comprendre et trouver des solutions. Du mieux que je pouvais.

Malgré la nuit et l’ambiance peu accueillante, je commençais ma course, portant mon sac sur le dos.

Il ne fallait pas plus d’un coin de rue que je rentrais dans ma bulle. Que je songeais à ma situation…

Mon avenir…

Aussitôt, mes pensées se portaient sur ma petite soeur…

Une culpabilité me prenait d’assaut.

Moi ici, libre, en train de courir…et elle à l’orphelinat…

Malgré ma volonté et mes tentatives d’avoir gain de cause, je ne voyais pas d’issu rapide. La justice semble être un domaine où la patience et les nerds sont mises à l’épreuve.

Tout pourrait être moins rude si j’avais les moyens et les contacts. Triste de comprendre que même la justice était aussi sous l’influence du billet vert…

J’avais ni un, ni l’autre…

Tout cela me faisait bouillir, expulsant cette mauvaise énergie tout en cognant dans le vide…

J’arrivais enfin dans le Bronx, mon quartier, un coin qui me ressemblait d’avantage.

À quelques exceptions…

Ici, c’était une jungle.

Ici, contrairement à la justice, ce n’est pas l’argent qui mène, mais la force et l’autorité. Faire pression sur l’autre pour obtenir gain de cause, voir une influence, une place, un territoire…

Mais malheureusement, souvent gratuitement, que pour le plaisir de frapper un faible…se sentir plus important.

Pour moi, ils ne sont rien. C’est complètement ridicule. Le seul temps où je sors mes poings est pour me défendre moi, mes proches et mes convictions.

Il y a rien de gratifiant de s’en prendre à un plus faible…rien.

Alors, quand je vois Brahms en difficulté. Qu’un de ces dingues tentent de lui faire du mal, gratuitement, cela me rendait furieux.

Ce gamin n’avait rien demandé. Il ne faisait que marcher pour obtenir ces livres. Son moyen d’évasion. Ce qui lui faisait tant plaisir. Pourquoi irons-nous lui en empêcher ? Pour rire ? Qu’est-ce qu’il y a de drôle de voir un garçon tombant au sol, avoir mal ?

Rien…rien du tout.

Je ne laissais pas passer cela…

J’arrêtais tout coupant mon chemin vers cette altercation qui me rendait furax.

Sans attendre, sans avertir, je surprenais cette silhouette par derrière en l’empoignant par les épaules. Je tirais violemment vers l’arrière afin qu’il tombe à son tour au sol. Je me plaçais, aussitôt devant Brahms afin de le protéger.

“ C’est quoi ton problème, merde ?! Qu’est-ce qu’il t’a fait?! “

Je m'avançais vers ce ringard, les bras tendus:

" Tu veux cogner ?! Essaies de me cogner...Allez !

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@ Invité

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Lun 7 Sep - 2:12

Cette nuit, Brahms jouait de malchance. D’une seconde à l’autre, la personne qui hantait ses pas allait le rejoindre et ne faire qu’une bouchée de lui. Car il n’était rien, absolument rien, face aux gros bras du quartier, qui préféraient fermer les poings plutôt qu’ouvrir la bouche. Cogner, cogner, cogner… Le langage du Bronx, dont le jeune homme ne maîtrisait même pas l’alphabet, malgré ses trente ans et quelques poussières. Il n’était qu’une proie face à cette armée de prédateurs qui rôdaient dans le coin, tous prêts à le rudoyer de coups à la moindre occasion. Peut-être pour évacuer le stress de la journée, peut-être pour qu’un autre être que soi partage sa souffrance. Il fallait être très malheureux pour faire du mal à autrui, raisonnait Brahms. Mais toutes sages que furent ses pensées à cet instant précis, elles ne le sauveraient pas de la pluie de horions qui s’amoncelait à l’horizon. La gorge sèche, il plaqua son précieux livre contre sa poitrine derrière laquelle s’affolait son cœur. Il voulut plaider sa cause, implorer la pitié de son bourreau, mais n’en eut ni le courage ni le temps. Car soudain, des bras puissants, sortis de nulle part, renversèrent le type au sol. Comme si les dieux avaient entendu ses prières et décidé de lui envoyer un ange gardien. Les yeux écarquillés, Brahms recula jusqu’à ce que son dos touche le mur de briques non loin de lui. À quelques mètres de lui, les deux hommes s’apprêtaient à se bagarrer. Lorsque l’un d’eux prit la parole, Brahms le reconnut enfin. Wyatt. Son sauveur. À la lumière d’un réverbère, il découvrit le visage empourpré de l’inconnu, qui se releva tant bien que mal. « De quoi tu te mêles, connard? » cracha-t-il à l’adresse de Wyatt sans toutefois oser s’avancer vers lui. Blanc comme un linge, le jardinier balbutia : « Je… Je peux te donner mon livre si tu promets de t’en aller ensuite. » Ça lui ferait mal au cœur de se séparer de son livre et il n’était pas certain que ça suffise pour que cette brute les laisse tranquille, mais ça valait le coup d’essayer.

@Wyatt Gunn

@ Invité

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Sam 12 Sep - 4:06
learn to be lonelyBrahms & Wyatt
Brahms…

Ce gamin dont plusieurs ne semblent pas comprendre l’étendue de ces qualités ne s’arrêtant qu’à sa difficulté d’interaction. Son handicap social.

Oui, il est différent. Il n’a peut-être pas la fluidité de bien des gens, mais pourrait facilement remettre bien des gens à leur place, à commencer par sa mémoire, son talent pour la littérature. Je compte sur mes doigts ceux qui ont cette intelligence dans le coin et…je n’en faisais pas partie. Pas du tout...

J’ai d’autres talents comme intervenir dans une situation tendue et protéger ceux qui me tiennent à coeur et qui ne méritent pas le sort que certains veulent leur donner.

Je n’ai peut-être pas l’habileté de Molière avec ma langue, mais j’arrive à me défendre avec le même langage qu’Ali. Plus brutal et direct qu’un texte ou des paroles riches en vocabulaire. Donc, je me permets de l’utilser comme bon me semble, pour de bonnes causes.

Comme ici, devant ce fouteur de troubles; celui qui osait s’attaquer à mon Brahms…

Pourquoi osait-il s’en prendre à lui ? Non, je l’ignorais. C’était pas ma préoccupation, car je savais très bien que ce n’était rien de grave, car avec Brahms, les erreurs ne sont pas intentionnels. Ils sont juste accidentels…

Alors, il y avait aucune, aucune bonne raison de s’en approcher de la sorte, d’où pourquoi je m’étais incrusté, entre les deux, prenant pour mon ami, sans aucun doute…

« De quoi tu te mêles, connard? » 

Je ne pouvais pas m’empêcher de rire aimant bien la manière dont il s’adressait à moi. Je n’aurais donc aucun mal à contre-attaquer, venant tout juste de m’insulter.

Je retirais mon sac à dos afin de me débarrasser d’un poids dérangeant, montrant bien que je rigolais pas devant lui…tenant à protéger Brahms.

Alors, de l’entendre vouloir se départir de son livre…

Son Fantôme de l’Opéra…

Pas question !

Sans quitter ce merdeux des yeux, je tendais mon sac à Brahms derrière moi.

“ Non, Brahms, c’est ton livre et tu vas le garder. Il est à toi, tu le sais bien. Et de toute façon, ce gars doit certainement pas savoir lire…Pas intelligent pour s’en prendre à toi, comme cela. Tu veux bien prendre mon sac, Brahms, s’il te plaît ? J’ai un gros livre de lois dedans. Tu peux le lire si tu veux en attendant que je m’occupe de lui…T’en fais pas, d’accord ?”


À peine déposer mon sac, le sourire aux lèvres, je regardais mon adversaire avec assurance.

“ Tu viens de t’en prendre à un ami et probablement pour rien…Faut pas réfléchir loin pour trouver cela amusant…Tu vas trouver cela moins drôle avec moi, je te le jures…” disais-je en m’avançant tranquillement vers lui, en position de combat.

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@ Invité

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Ven 30 Oct - 20:22

Brahms commençait sérieusement et amèrement à regretter d’être sorti cette nuit, seul qui plus est. Mais ça avait été plus fort que lui, il voulait prêter son bouquin à son ami pour qu’ils puissent en discuter ensuite et comme il n’aimait pas sortir de chez lui en plein jour… Ce n’était pas qu’il était allergique au soleil, tel un vampire des temps modernes, seulement cet astre bien trop lumineux à son goût éclairait tout ce qu’il effleurait et mettait ainsi en lumière toutes les imperfections de Brahms : ses cheveux épais et indomptés, ses dents croches, ses pas maladroits… La lune, elle, se montrait plus indulgente à son égard. Sous sa lumière blafarde, il n’était qu’une ombre parmi tant d’autres. Du moins, jusqu’à ce que les loups de la ville le repèrent. Comme cette brute, là, qui le menaçait de ses poings. Sans l’intervention quasi divine de Wyatt, Brahms ne donnerait pas cher de sa peau. Pourtant, la situation n’était pas aussi désespérée qu’il le craignait. Wyatt semblait dominer son adversaire de sa haute taille et de son air méprisant. Sans un mot, le jardinier accepta le sac que son ami lui tendait. Il lui mentionna un livre de lois qui se trouvait à l’intérieur, lui en suggéra la lecture pendant qu’il réglait le compte de Monsieur. « D’accord, je peux bien essayer de le lire si tu me le demandes, Wyatt, mais c’est un drôle de livre à lire pour se détendre, tu dois bien l'admettre. » Si Wyatt voulait lire dans son temps libre, Brahms se ferait un plaisir de lui recommander des livres autrement plus intéressants et plus, avouons-le, légers que ce pavé indigeste. Tandis que Wyatt s’avançait vers le type, Brahms sortit du sac le texte législatif et se mit à le lire sous la lumière d’un réverbère. C’était extrêmement compliqué à comprendre, comme il s’y attendait. Il fit la moue. « Wyatt, est-ce que tu m’en veux si j’abandonne? Je ne comprends rien. » Il leva la tête du bouquin : son ami venait de terrasser le type, qui gisait à présent sur le béton froid. Le combat, si on pouvait appeler cela un combat, n’avait pas duré dix secondes, c’en était ridicule. Brahms cligna des yeux plusieurs fois. « Tu… tu ne l’as pas tué, j’espère? » Pas qu’il se souciait outre mesure de son assaillant, oh non. Mais il ne voulait pas que son protecteur se retrouve derrière les barreaux par sa faute.

@Wyatt Gunn je me suis permis de faire avancer un peu le "combat" cute

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