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Marley & Avery

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Mar 27 Oct - 10:41
Avery, un homme que certains connaissent froid et autoritaire ; que d’autres décrivent comme un joyeux luron qui ne se laisse pas abattre par le passé et ses conséquences. Et puis, il y a la face sous-jacente, celle qui ne ressort qu’en de très rares occasions, lorsque l’homme se laisse aller aux confessions, au fait d’ouvrir son cœur. Le plus souvent, cela se passe lorsqu’il parle de l’accident, qu’il l’aborde avec un peu trop de détails, cherchant au fond de lui ces souvenirs douloureux.

C’est exactement ce qui s’est passé au drive safe. Avery y est bénévole ; c’est loin d’être la première fois. Une dizaine d’ados devant lui, entre 12 et 17 ans, et le voilà qu’il leur conte son histoire. Il fait toujours cela d’une manière poignante, Avery, parce que dans ces lieux, il ne joue pas, jamais. Il ne sait que trop bien les conséquences d’un accident. Même si on roule prudemment. Même si on ne boit pas. Il suffit d’une seconde d’inattention. Et tout cela, il l’explique aux ados. Il en vient à ses 5 années passées en centre de rééducation aussi, à la fois pour ses jambes, mais aussi pour son esprit. Tout était à reconstruire chez cet homme alors détruit par quelque chose qui n’avait duré que quelques minutes. Une vie fichue, comme dirait certains ; bien que vingt ans après, il ait réussi à refaire sa vie et être heureux, d’une certaine manière. Malheureusement, c’est la culpabilité qui ne s’en va pas. Et s’il arrive à vivre avec, à l’oublier même la plupart du temps, dès qu’il vient ici et qu’il pioche dans ses souvenirs, elle revient comme une claque en pleine figure, le hanter pendant plusieurs jours, voir plusieurs semaines, parfois. Il arrive même qu’il ne puisse plus fermer l’œil tellement les images de l’accident reviennent en boucle dès qu’il ose fermer les yeux. Peut-être deux fois par an, seulement, mais déjà deux fois de trop pour son bien-être mental.

Les souvenirs contés, les questions fusent, comme à chaque fois. Il y a les petits curieux, heureusement les moins nombreux, et il y a les questions qui ont plus de sens. C’est là qu’Avery se rend compte qu’il a réussi son pari en témoignant, qu’il aura aidé à sensibiliser ces enfants. Et s’il en ressort qu’au moins l’un deux se souviendra de lui, le jour où il prendra le volant, alors c’est gagné. Il répond à chaque interrogation avec un sérieux incomparable, avec des détails que quiconque ne pourrait inventer. Il n’est pas toujours sincère dans sa vie, loin de là d’ailleurs, comme une manière de se protéger ; mais là, il l’est. Le temps passe et bientôt, il est temps de se séparer. Alors, les ados rentrent chez eux et Avery reste un moment seul, dans la salle, pour se remettre de ses émotions. Il en a besoin avant d’affronter à nouveau le monde extérieur.

Les minutes passent, et il ne se sent pas spécialement mieux. Ça lui arrive, parfois, d’être un peu trop chamboulé. Il préférerait qu’il n’en soit pas ainsi, mais il ne contrôle pas ses sentiments. Il décide donc de rejoindre Marley. Lui, plus que quiconque, pourra le comprendre. Pas dit qu’il ait envie de s’épandre sur ses émotions avec un autre homme, mais ils pourraient aborder n’importe quel sujet de toute façon.

« Marley ?! » Il l’aperçoit un peu plus loin et le hèle, un faible sourire aux lèvres pour sauver les apparences. « Tu as fini ce que tu devais faire ? » Il lui demande, ne voulant pas le déranger. « Sinon, j’allais te proposer d’aller chercher un truc au distributeur ? » Le sourire se fait un peu plus présent, afin de soudoyer son ami, pour un bon café, un soda ou n’importe quoi d’autre. Une bonne bière n’aurait pas été de refus, mais ce n’est pas le lieu pour cela, Avery le sait.

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Dim 1 Nov - 11:47
Chaque témoignage ici était différent. Pourtant, ils avaient tous un point commun : la voiture, avec laquelle le chemin ne se terminait, dans ceux-cis, que très rarement bien. Marley savait combien il était difficile de se retrouver devant tous ces gens qui vous regardaient là, pendu à vos lèvres et à vos souffrances qui bien que passées depuis longtemps, pouvaient revenir, lancinantes, insidieuses et fourbes vous faire un croque en jambe sans règles, vous mettant à terre sans crier gare.

Marley se souvenait encore de certaines interventions, difficiles, où il avait du s’arrêter, la gorge nouée, les larmes montant malgré lui. Loin de l’image de boxeur à la vie devant lui, fonceur. La première fois, ça l’avait déstabilisé. Lui qui avait pour habitude de ne faire qu’une bouchée de ses adversaires, voilà qu’il était à leur place, là, fragile. A attendre que l’on vienne annoncer la fin du combat. D’abord trop fier pour accepter ces moments d’émotion, aujourd’hui, il acceptait l’idée de baisser sa garde devant ses spectateurs. Après tout, pourquoi cacher ce qu’il était ? Enfouir ce qu’il avait vécu ? Pour que ça touche, il fallait être sincère. Et si deux larmes pouvaient sauver les vies de ces lycéens, alors il n’hésiterait pas.

Aujourd’hui, ce n’était pas Marley qui racontait son histoire, son vécu et ses difficultés présentes, mais Avery. Amis depuis l’hopital et sa rééducation, ils avaient su rendre leur séjour un peu plus vivable, en se serrant les coudes. Et à la sortie de ces murs un peu trop blancs et aseptisés du moins au goût de Marley, ils s’étaient faits la promesse de ne pas se laisser sans nouvelles. Promesse tenue : depuis, ils se retrouvaient fréquemment au Drive Safe, entre autres. Et une fois de plus, Marley ferait partie de l’auditoire de son ami. Bien évidemment, son histoire, il l’avait entendue des centaines de fois, ici ou ailleurs. Mais soutenir ceux qu’il aimait valait bien tous les rabâchages.

Là, debout dans un coin de la salle, à regarder son ami, jetant un œil sur les gosses trop dissipés qu’il pourrait rappeler à l’ordre, il restait bouche bée comme à chaque fois devant la sincérité de son ami. Et lorsque l’intervention fut terminée et que les gamins furent sortis, Marley est parti à son tour. Pas pour abandonner lâchement Avery, mais pour le laisser digérer. Il savait mieux que personne qu’on ne ressortait pas indemne de ces interventions. Attendant patiemment dans son bureau, il alla passer quelques appels, puis déposer quelques cartons dans sa voiture, pour une prochaine intervention prévue dans la semaine, quelques jours plus tard. A son retour, il aperçu Avery qui justement, lui faisait signe de venir.
Tape amicale sur l’épaule, sourire réconfortant : « Merci de ce que t’as fait aujourd’hui. C’était vraiment poignant. Est-ce que tout va bien ? »
Il ferma la porte de son bureau à clé : « ouep. J’ai terminé. J’allais justement venir voir ce que tu faisais. » il fronça les sourcils et lui adressa un sourire « hm… j’aurais plutôt opté pour une bière qu’un tropicana. Ca te dit d’aller au bar à côté ? Ça nous changera les idées, j’crois qu’on en a besoin, t’en dis quoi ? » et par « Nous », Marley voulait bien évidemment dire « lui », il avait beau essayer de cacher ses états d’âme, il ne parvenait pas à duper le blond : lui aussi était passé par là.

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Sam 14 Nov - 10:03
Le remercier ? Celui lui semble tellement normal de venir ici, un peu comme un devoir pour se faire pardonner de la mort de ses amis. Même après toutes ces années, une part de lui se sent encore coupable de l’accident. Les conséquences étaient si terribles… Perdre sa jambe n’était que simple justice, en réalité. C’est ce qu’il s’était dit dès le départ, bien qu’il n’acceptât pas pour autant une vie à fauteuil roulant, sans être capable de tenir debout un seul jour de sa vie. A force de thérapie, il avait fini par s’y faire, n’ayant de toute façon pas d’autres choix. « Ouais, ouais, t’inquiète… Enfin, comme après un témoignage quoi… Tu sais à quel point ça peut faire ressurgir les souvenirs. » Il se montre sincère, sans forcément trop entrer dans les détails. Ce qu’il y a de bien avec Marley, c’est qu’ils n’ont généralement pas besoin de tout se dire pour se comprendre. C’est l’avantage, quand on a traversé des épreuves similaires.

Avery ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit rire, alors que son ami lui propose de plutôt aller au bar, comme s’il avait lu dans ses pensées. Cet aspect de leur amitié continuera toujours de le surprendre. Il faut dire que s’il était plutôt un garçon populaire dans son enfance, et même au lycée, il s’est renfermé sur lui-même après l’accident. Des années de réclusion. Il s’était de nouveau ouvert, petit à petit à l’amitié, et surtout depuis une dizaine d’années ; mais il n’en reste pas moins un homme plutôt solitaire, entouré lorsqu’il est dans un bar, mais seul dès qu’il est chez lui. « Bonne idée ! » Il est sans doute le seul à avoir besoin de se changer les idées, mais il apprécie le fait que Marley s’inclue dans le processus.

Il se recule, afin de se mettre dans le bon sens pour circuler, poussant avec ses deux mains les roues de son fauteuil. « C’est dingue comme d’un groupe à l’autre, les gamins peuvent être complétement différents. » laisse-t-il échapper, persuadé que ses émotions varient en fonction des questions que son public lui pose ; ce qui est plus ou moins le cas, il est vrai. « Certains sont plus intrusifs que d’autres, ou arrivent à prendre plus de recul… » Il ne trouve pas que ce soit une mauvaise chose, loin de là. Lui qui n’a jamais eu d’enfant, et qui n’en aura jamais, il le sait pertinemment, parce qu’il se juge trop vieux pour réussir à fonder une famille, en particulier avec son handicap. « Ca m’arrive parfois de me demander si ça aurait changé quelque chose, si moi-même j’avais entendu un tel témoignage ado… » Sans doute que non, parce qu’il n’avait pas bu, qu’il ne roulait pas trop vite, et que ça avait juste été un tragique accident qui n’avait pas été causé par une trop grande négligence, si ce n’est un fâcheux moment d’innatention.

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Mar 8 Déc - 14:15
Silencieux, Marley écoutait attentivement son ami. Il savait combien cela pouvait être difficile. Pas seulement le témoignage, mais l’après coup. Les souvenirs et les états d’âme qui venaient vous assassiner à petit feu. La douleur. Les flashbacks. Marley, lui, avait mis longtemps avant de les accepter. Vivre avec. Après tout, cet accident, faisait maintenant partie de son histoire, de ce qu’il était, condamné à abandonner la boxe. Comme beaucoup d’entre ceux qui prenaient part à ces réunions, il avait d’abord eu du mal à accepter d’en parler. Remuer ces choses là pouvait faire réfléchir d’autres, leur donner conscience d’un fait : la vie ne tenait qu’à un fil, mais on ne sortait pas indemne de ces interventions. Ou plus exactement : ça prenait du temps. Paradoxalement, Marley avait prit goût à ces rendez-vous, avec le temps.Et si parler pouvait s’avérer douloureux, cela n’en était pas moins libérateur : l’une des conditions ciné qua non qui le mêneraient à une vie plus sereine… Aussi Marley avait-il prit le parti d’accepter. De plus en plus, il témoignait. De plus en plus, cela devenait facile et confortable pour lui.

Il hocha la tête. Inutile de lui en dire plus, il comprenait Avery, tous deux dans le même bateau. Sa main se glissa sur son épaule, lui offrant quelques tapotements amicaux qui se voulaient réconfortants tandis qu’il se perdait dans ses pensées : à sa place, Marley n’était pas certain qu’il aurait su tenir le choc, aujourd’hui, la fatigue influençant les émotions qui elles même prenaient le dessus sur la raison, dans ce genre de moments, lorsque le corps cédait à l’épuisement. Une pause. Voilà, ce qui leur fallait.

- Je sais… Mais… y’a des interventions plus faciles que d’autres, hm ? Il lui adressa un clin d’oeil avant de reprendre : oui ! Tu as eu la chance de ne pas tomber sur un groupe de petites terreurs. Comment tu les as sentis ?

Récupérant quelques affaires, avant d’ouvrir la porte qu’il tint à son ami. Là, il se dirigea vers sa voiture, continuant de l’écouter attentivement :

- Je crois que c’est une question de maturité de ces gamins, entre autre…

Une fois ses affaires dans le coffre de sa voiture, il referma sa voiture, profitant de tourner le dos à Avery pour grimacer, lui offrant pourtant un sourire lorsqu’il lui fit face.

- T’étais un gamin Av’. Et puis… ce n’est pas qu’une question de sensibilisation. Tu n’avais pas bu. Tu n’avais rien fait qui puisse justifier ce qui t’est arrivé. L’inattention… C’est quelque chose d’humain. Ca aurait pu arriver à n’importe qui. Même au type le plus consciencieux du monde.

Sourire bienveillant. Marley traversa la rue, et poussa la porte du bar du coin :

- Tu sais déjà ce que tu as envie de boire ? Il s’accouda au zinc : perso… je vais me laisser tenter par… une guiness !

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Dim 3 Jan - 15:45
Il est rare de trouver des personnes pour partager son fardeau. Pourtant, avec Marley, Avery a l’impression d’avoir trouver son homme. Leurs histoires et leurs vécus différent et pourtant, dans les similitudes de ceux-ci, la souffrance et les épreuves qu’ils ont pu endurer au cours de leur vie, les deux hommes se retrouvent. Un léger rictus souriant vient se greffer sur les lèvres du bibliothécaire, les mots de son ami venant apaiser son esprit hanté par les souvenirs.

« Vraiment attentifs. Intéressés aussi. Curieux. » Que d’adjectifs qui mis les uns à la suite des autres caractérise plutôt bien le groupe d’intervention du jour. « Je crois aussi. Et pour le peu qu’il y en ait un qui a dans son entourage quelqu’un qui a eu un accident, ou n’importe quoi d’autre… » ça joue aussi. A vrai dire, il y a bien plus de facteurs que cela et le blond en a bien conscience.

« Je sais. » lâche-t-il bientôt, ces mots ne voulant pas pour autant dire qu’il admet que c’est la vérité. Enfin, si, sur le principe, il le sait que c’est la vérité, mais ce n’est pas pour autant que ça lui enlève le poids de la culpabilité, même vingt ans après. Ils entrent dans le bar, et Avery positionne son fauteuil à côté de Marley. Il enlève ensuite ses gants, qu’il cale sur le côté de sa cuisse, comme à son habitude. « Deux guiness, soyons fous. » Il s’en fiche un peu, du moment que ça le désaltère et que ça lui change les idées.

« Des fois, je me dis que je devrais arrêter de venir faire ces sessions ; parce que je suis souvent mal après coup. Puis, je me réveille, et je me rends compte à quel point ça me fait du bien, dans le fond ; un peu comme si je participais à un de ces groupes pour les anonymes. » Il soupire. « M’enfin, tu as sans doute envie qu’on parle de quelque chose de plus gai. » Il se met à rire, un peu plus léger qu’auparavant. Avery n’est pas le genre de type qui s’apitoie sur lui-même. Au contraire, il aime rire et profiter de la vie à pleine dent. « J’ai été au Lost Planet, avant-hier, un bar, en ville. Ils organisaient une soirée Mario Kart. Je pensais pas que ça m’éclaterait autant ; mais franchement, c’était bon enfant et tout ! » Il a l’habitude des bars, c’est le moins qu’on puisse dire. Avery n’y va pas pour l’alcool car il lui arrive de tourner au soda pendant toute une soirée, mais pour l’ambiance qui y règne, pour les rencontres qu’il peut y faire.

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Mar 9 Fév - 17:54

Bien évidemment, Marley n’était pas dans la tête de son ami. Pourtant, il pouvait imaginer ce qui pouvait se passer, là, sous cette tignasse blonde. Les doutes, les peurs, les souvenirs douloureux qui pouvaient court-circuiter ses pensées, parfois même le sommeil. Ca, il l’avait vécu. Et encore, il s’estimait heureux. Après tout, seule sa jambe avait été amochée dans cet accident dont il avait été l’objet. Pas de victime collatérale ; Marley n’avait jamais eu à faire avec cette impression de culpabilité, justifiée ou pas.

En entrant dans le bar, il écouta attentivement son ami. Il avait raison. Ces gamins, ils avaient été plus intéressés que jamais. Respectueux. En réalité, Marley en avait été légèrement surpris. Un peu comme à chaque fois : il avait beau avoir eu à faire à cette situation souvent, il était toujours aussi interloqué de ce respect et de cet intérêt qu’ils pouvaient porter à leurs récits, aussi longs pouvaient ils être. Il hocha la tête « oui. Ils avaient l’air vraiment intéressés. J’en ai vus certains ne pas perdre une miette de ton histoire. C’était… touchant. » il lui adressa un sourire sincère, et commanda leurs boissons.

Il grimaça, à l’entendre dire que c’était douloureux. Et en même temps, il ne pouvait que le comprendre. Il n’était pas rare que lui aussi se sente remué, peut-être un peu perdu, après avoir raconté son histoire durant ces sessions. Il hocha la tête, se contentant d’une tape amicale sur son épaule. Il comprenait : après tout, pour lui, c’était ainsi que ça avait fonctionné : une sorte de thérapie. Adressant un sourire à Avery, il conclut, comme pour dédramatiser : « hm. Et c’est moins cher qu’un psy, hm ? » lui adressant un clin d’oeil, il haussa les épaules : « on peut parler de c’que tu veux. C’est toujours un plaisir. » Pas du genre à s’épancher, il pouvait pourtant écouter ses proches durant des heures, sans y voir aucun souci. Il n’était peut-être pas le meilleur des orateurs lorsqu’il s’agissait de ressenti, pourtant, il était une oreille précieuse.

Changeant de sujet, il se mit à rire alors qu’Avery lui raconta la soirée Mario Kart : « oh ! Top ! Ça fait une éternité que je n’y ai pas joué. Mais… j’y pense : tu pourrais passer un de ces quatre, ça serait marrant, qu’on s’y affronte ! » il lui adressa un clin d’oeil, avant d’ajouter « quoi de neuf au Lost Planet ? Ça fait des lustres, aussi, que j’y ai pas foutu les pieds ! En revanche, j’ai été à l’Overkill l’autre soir. Eryn avait préparé une soirée hardrock. C’était fun ! » il se mit à sourire : il ne perdait pas une occasion, de parler d’Eryn ou de son bar : c’en était presque ridicule, d’ailleurs.

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Mer 17 Mar - 15:03
Oui, c’est toujours touchant, lorsqu’on y songe avec le recul. Avery hoche la tête, signe de remerciement mêlé à de la politesse, avant de rire lorsque Marley aborde le coup financier. « Ça c’est sûr. » Ils se retrouvent régulièrement dans leur humour et la manière de voir la vie. Bien entendu, Marley est loin de connaitre la double vie d’Avery qui ne souhaite rien laisser transparaitre, au risque de se compromettre ; mais avec son ami, il est lui-même, capable d’être heureux et transparent sur ses émotions, sans aucune peur du jugement. Et ça, c’est précieux. « C’est tout mon salaire de bibliothécaire qui y passerait si j’devais aller chez le psy ! » renchérit-il alors, se préservant bien d’aborder les sommes coquettes, gagnées illégalement qui comblent plus qu’amplement ses fins de mois.

« Carrément ! » L’enthousiasme monte à cette idée. Quand il n’est pas en sortie, Avery a tendance à passer ses soirées seul chez lui. Il a toujours de quoi s’occuper, bien entendu, mais la solitude peut parfois peser lourd, à force d’années entières à la supporter. L’idée d’une escapade chez un de ses amis n’est donc pas malvenue. « Quand tu voudras ! C’est pas comme si j’étais très occupé. » Il se met à rire. « Mais attends-toi à ce que je te batte à plate couture ! Ce n’est pas parce que j’ai moins d’entrainement que toi que je n’ai pas d’armes secrètes dans ma manche. » Il prend un de ces airs à la fois malin et mystérieux. Tout ceci n’est que du bluff. Il n’est pas mauvais perdant, pas mauvais joueur, mais il aime bien gagner quand même, malgré tout. Disons qu’il ne laissera jamais gagner un adversaire volontairement aux jeux vidéo.

« Pas grand-chose. J’ai l’impression qu’il y a un peu moins de monde ces temps-ci. Peut-être à cause de l’hiver… Mais j’ai vu les habitués et quelques nouvelles têtes. » Il hausse les épaules. Pas grand-chose d’intéressant à raconter en soi, ou tout du moins rien de neuf. « Eryn… » Il roule des yeux avec un large sourire. Il ne se souvient pas avoir entendu Marley parler autant d’une autre femme que d’Eryn, non pas qu’Avery soit certain qu’il y ait quelque chose entre ces deux-là. Il n’en sait fichtrement rien, plus exactement, mais en petit curieux, prononcer le prénom de la jeune femme est une manière comme une autre de chercher à obtenir plus d’informations. « C’est pas top pour danser en duo, ça, le hardrock. » taquine-t-il son ami.

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Mar 6 Avr - 9:49
Marley arqua un sourcil, amusé par la remarque d’Avery. Après tout, mieux valait en rire qu’en pleurer non ? Enfin ça, c’était ce que le blond s’était toujours dit. Et accompagnant Avery, il avait ri de bon coeur, hochant la tête : « j’te le fais pas dire ! c’est d’ailleurs scandaleux, que vous gagnez aussi peu. Hé, vous êtes quand même les gardiens de la culture ! Grâce à vous, le peuple américain n’est pas aussi teubé qu’il pourrait l’être ! » il lui adressa un clin d’oeil et observa la télévision ; qui vomissait un stupide programme de téléréalité entre les dents des clients du bar « ok. Ou du moins… vous limitez la casse. Seigneur ! Ce bar devrait fermer rien que pour une insulte pareille a l’intelligence humaine ! »
Marley se mit à rire, avalant une gorgée de sa bière, avant de reposer le verre sur la table. Riant, il hocha la tête, amusé « t’as l’air si confiant… dois-je craindre un entrainement un peu trop intensif ? » il lui adressa un clin d’oeil moqueur « Mais… pour l’amour de la compet ; j’te prends quand tu veux, challenge accepté ! »
Plus sérieux, il écoutait Avery lui donner ses impressions sur la fréquentation actuelle des bars. Et franchement… Marley n’avait pas l’impression qu’il avait tort. Au contraire ! Il lui adressa un sourire et hocha la tête avant d’ajouter : « oui, je pense qu’avec les beaux jours, ça va changer. En ce moment, je ne croise que les habitués, à l’Overkill. Il fait encore trop froid, pour les gens de passage, j’imagine ! » avait-il conclu dans un sourire qu’il perdit bien vite, lorsqu’il remarqua qu’il s’était encore trahi. Eh merde. Quel con. Il avait beau faire attention à ne pas trop évoquer la barmaid, elle revenait sans cesse, telle un refrain d’une chanson un peu trop entêtante. Et pour cause : rares étaient les moments où Marley ne pensait pas à elle. Soupirant, il haussa les épaules, l’air de rien : « non mais. Cherche pas, y’a absolument rien avec elle. C’est juste une… très bonne amie ? » avait il lancé, peu convaincu lui même « on s’est séparés en bons termes. On se fait des soirées tous les deux, à chiller quand elle ne travaille pas au bar. Rien de bizarre, j’t’assure ! » et il se mit à rire, haussant les épaules « meh. Un pogo, ça rapproche, tu crois pas ? Ça pète peut-être des nez, mais ça scelle des amitiés ! » avait il lancé moqueur, un rire s’échappant d’entre ses lèvres

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Dim 23 Mai - 21:44
Un sourire se glisse sur les lèvres d’Avery. L’avis de son ami est si sincère, et son vocabulaire a toujours le don d’être très terre à terre, ce qui ne manque pas de plaire au blond. « On leur laisse le droit d’emprunter des livres, tu imagines ? » se met-il à rire. Au cours de ses études, Avery n’était pas très assidu. Ni bon élève, ni mauvais, il faisait le strict nécessaire pour passer en classe supérieure, sans forcément se soucier de l’importance de son livret scolaire. Ce n’est qu’après son accident qu’il a remis pas mal de choses en question. Il a trouvé son poste de bibliothécaire avec un gros coup de « chance » – besoin d’embaucher un handicapé pour ne pas payer certaines taxes et remplir les quotas et il était le plus à même de remplir ses futures fonctions parmi les candidats – sans diplôme, sans expérience ; et ce n’est qu’au fil du temps qu’il a commencé à lire et à apprécier cela. Il était passionné d’histoire plus jeune, rêvait de devenir archéologue et le voilà qui se met à dévorer tous les livres qui abordent le passé. « Eux auraient bien besoin qu’on leur en offre quelques-uns, à commencer par un dictionnaire et un Bescherelle… » Quelque peu mesquin, le blond, mais en même temps, il y a de quoi lorsqu’on vous met devant les yeux des personnes incapables de faire une phrase en anglais correct. « Vous pouvez pas changer de chaine svp ? » balance Avery à travers le comptoir pour que le serveur puisse répondre à sa requête mais celui-ci hausse simplement les épaules et retourne à ses occupations sans se soucier le moins du monde des deux compères. Tant pis, ce n’est pas comme s’ils regardaient vraiment ces âneries.

Pour toute réponse à la question concernant l’entrainement intempestif, Avery se contente de faire le mystérieux dans un jeu de regard et de sourire que lui seul connait. Ils se feraient ça rapidement, et peut-être que oui, le bibliothécaire prendra quelque jour pour se remettre en selle. Il ne faudrait pas que la victoire soit trop facile pour Marley !

« Et c’est pas qu’on aime pas les habitués, mais ça manque quand même un peu de chair fraiche. » Il se met à rire. Ne pas voir en ces propos familiers une quelconque dégradation du genre féminin – ou masculin d’ailleurs. Le tout est qu’Avery adore faire des rencontres, souvent (voir toujours) qui ne mènent à rien d’autre qu’un verre offert au bar et une discussion fort sympathique ; alors oui, les nouvelles têtes lui manquent. « T’as l’air tellement convaincu quand tu le dis… » Il soupire tout en riant. Comment espère-t-il convaincre les autres quand il n’est pas capable de se convaincre lui-même ? « T’sais, c’est pas moi qui irait te juger. C’est pas comme si j’étais un expert des relations amoureuses, ou des relations tout court d’ailleurs… Mais la vie est courte, t’es bien placé pour le savoir ; alors s’il doit se passer un truc, perds pas ton temps, fonce ! » Le conseil sans doute un peu lambda mais qu’il est toujours bon de rappeler dans ce type de situations. « Tu parles à un mec en fauteuil qui ne peut pas sauter, j’te rappelle… » Il éclate de rire. « Encore, la techtonik, je pouvais faire les mouvements de bras quand c’était à la mode… » Il se moque de lui-même, de la société, parce que l’auto-dérision est ce qui permet de tenir quand on est dans sa situation. En tout cas, c’est sa technique à lui. « Ou un bon slow, la nana peut toujours s’asseoir sur mes genoux pendant que je tourne. » Ni testé, ni approuvé, mais il en avait rêvé, parfois.

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Dim 4 Juil - 19:35
Sirotant sa bière, Marley écoutait attentivement son ami. Dans le fond, il n’avait pas tort. Et riant à la pointe de sarcasme dans sa voix, il fit un geste de la main « ouuh ! Grands fous que vous êtes ! t’es sûr qu’ils vont te les rendre, les bouquins ? » et haussant les épaules, il lança l’air moqueur : « j’ai toujours su que ton crédo, c’était… Hm… comment ils disent, les ados déjà ? Thug life ? Personnellement, j’préfère le bon vieux ‘yolo’ qu’on connaît tous. » avait-il reconnu amusé, avant de réaliser qu’il venait de plaquer un petit « c’était mieux avant », dans les règles de l’art réactionnaire. Ew. Frisson de dégout et d’inquiétude. Non, c’était impossible. Il ne pouvait pas être devenu si vieux en si peu de temps, il s’y refusait purement et simplement ! Et acquiesçant avec ferveur à la remarque d’Avery, il se mit à rire, avant de souffler de soulagement  « l’Amérique toute entière vous remercie pour votre acte citoyen. Grâce à vous, Avery, l’assistance présente dans ce pub ne finira pas totalement lobotomisée par la télé... » il reposa sa pinte, taquin, avant de poursuivre, sourire aux lèvres « mais par la bière ! Ce qui est beaucoup plus respectable ! » Ou pas. Car sous leurs yeux médusés, le barmaid se montra aussi peu compréhensif qu’un membre de l’administration face à une erreur dans ta fiche d’impots. Frustré, Marley lança moqueur, baissant la voix « s’il faut… il adore ça et il suit l’émission tous les soirs ! Après tout, peut-être que Brendon et Stéphanie ont un intérêt qui nous a échappé : qui sommes nous pour juger ? » avait il lancé taquin, avant de continuer la discussion dans un tout autre registre : la compétition de Mario Kart. Il n’avait jamais pensé à ce genre de soirée. Mais clairement, ça pouvait être drôle… et puis, passer du temps avec son ami n’était pas pour lui déplaire, loin de là : car en réalité, cela arrivait moins que ce qu’il aurait aimé, leurs emplois du temps n’étant pas toujours compatibles, à son plus grand damn.
Mort de rire face à son regard mystérieux, il arqua un sourcil : « oh, fais pas ton mystérieux ! c’est forcément ça. Ou… Tu triches ? » et fronçant les sourcils, il posa son index et son pouce de part et d’autre de son menton « attends une seconde. C’est possible, au moins, de tricher à Mario Kart ? » Lui adressant un clin d’oeil, il hocha la tête, cette fois-ci plus sérieux : « je vois. Dans ce cas… j’te promets de faire mon possible pour être là, la prochaine fois. Tu me rappelleras la date un peu avant pour pas que j’oublie, si tu veux bien ? » avait il demandé, un léger sourire se dessinant sur son visage. Sourire qu’il perdit mystérieusement lorsque le sujet Eryn arriva sur la table. Oh, pas qu’il n’aime pas en parler mais en fait… Si. C’était exactement ça. Très probablement parce que lui même ne parvenait pas à se voiler la face. C’aurait été si facile, pourtant.Être capable d’enfouir ce qu’il ressentait pour elle, pouvoir mieux faire semblant de bien vivre leur séparation, voilà, ce qu’il aurait aimé. Enfin, dans l’absolu, il aurait d’ailleurs préféré que cette séparation n’ait jamais existé, cela allait sans dire.
Et quand il y repensait, il se disait parfois qu’il était une cause perdue. Après tout, il lui avait fallu finir en rééducation pour comprendre ses erreurs avec Eryn. Et si c’était à refaire, il aurait lâché un peu de leste. Pensé un peu moins à son travail, bien plus à sa vie avec elle. Qui sait, peut-être que s’il n’avait pas forcé ainsi, sa vie aurait été différente ? Ou peut-être pas. Inutile de se torturer, c’était trop tard, de toutes façons. Mordillant sa lèvre inférieure, il hocha la tête « je sais. Mais parfois… c’est bon de se le faire rappeler. Merci mec. » lui adressant un léger sourire, il avait ensuite haussé les épaules. Si ses pensées tournaient en boucle sur Eryn et le conseil précieux de son ami, il s’efforçait, comme toujours de sortir les blagues qui, si elle ne faisaient pas rire son ami, le ferait sourire, à minima : « bah, ça n’empêche rien ! Pas besoin de sauter pour danser ! Personnellement… mes meilleurs scores à just dance ont été produits mon derrière vissé à mon sofa ! Alors... » et lui adressant un sourire malicieux, il se mit à rire « maintenant que tu le dis, j’t’imagine particulièrement bien, avec un p’tit style emo. Tu veux pas me faire une démo de tecktonik ? Steuplé, steuplé steupléééé » avait il répondu, suppliant Avery comme un enfant de cinq ans… qui espérait secrètement que son nouveau rêve se réalise : sans le savoir, Avery avait, en parlant, créé le besoin chez son ami, qui s’imaginait déjà danser avec lui, juste parce que c’était marrant. Et arquant un sourcil, Marley se mit à sourire « t’es un génie. T’as déjà testé cette méthode ?? j’suis certain qu’elle peut fonctionner ! » avait il lancé en terminant sa bière.

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