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Shawn & Bloom

@ Invité

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Ven 30 Oct - 23:43
Les jours passent et l’ambiance à la maison est loin de s’améliorer, faisant perdre peu à peu à Bloom de sa superbe. Si elle maintient les apparences en public, et même auprès de ses amis, ne laissant rien paraitre de ce qui se trame réellement au sein du manoir Walton, il n’en est pas de même lorsqu’elle est seule dans sa chambre. Elle peut alors laisser libre cours à ses pleurs et aux crises d’angoisse qui la submergent presque tous les deux jours désormais. La seule joie au tableau : Dexter, celui qu’elle a enfin réussi à approcher de manière plus intime. Néanmoins, ceci est loin d’être solide et elle ne sait pas où cette idylle la mène, pas de quoi vraiment se raccrocher aux branches donc, bien qu’il ait été d’un soutien sans faille, le jour où elle a découvert la vérité sur son père, quelques semaines plus tôt.

« Bloom ! Ne nous oblige pas à être en retard. »  

La voix de son père raisonne dans la maison. C’est la première fois de la journée qu’il lui adresse la parole, uniquement lorsque c’est utile et surtout qu’il n’a pas le choix. Cela devient une coutume, ces derniers temps. La jeune femme se regarde une dernière fois dans le miroir de son dressing. Elle est prête depuis au moins 20 minutes, ayant fait ce qu’on lui a demandé, à contre cœur. Elle n’a aucune envie d’aller chez les Wallace, de voir Peyton. Si elles ont été les meilleures amies du monde pendant un temps, aujourd’hui, ce n’est plus que querelles entre elles-deux et hors de question que la jeune Wallace se doute de la mauvaise passe que traverse l’étudiante en journalisme en ce moment. Faire bonne figure, donc. Ne pas donner à son père une nouvelle excuse pour l’envoyer à l’autre bout du monde pour ses études. Bloom tient trop à sa vie à New-York pour ça.

« Je suis vraiment obligée de venir ? »

Elle tente une dernière fois. Ce n’est pas comme si sa présence était nécessaire, après tout. Pourquoi est-ce qu’on tient à la trainer partout ? Sans doute pour l’avoir sous contrôle. Si elle montre à son père qu’elle est une petite fille sage, qu’elle ne fera pas de vague et qu’elle ne divulguera rien de ce qu’elle a découvert, peut-être acceptera-t-il enfin qu’elle reste à New-York ? La réponse ne tarde pas à s’abattre sur elle, dans un regard noir et froid de son paternel.

« Peyton sera là. Vous étiez tellement proches autrefois. Tu vas voir, ça va être l’occasion de passer une bonne soirée. »

Sa mère semble convaincue de ses paroles, mais pas Bloom. Pas du tout. A partir de là, elle ne pipe donc plus un mot. De toute façon, c’est sans doute ce qu’on attend d’elle, bien que sa mère tente de lancer quelques sujets de discussion dans la berline qui les conduit chez les Wallace. Ni le père, ni la fille ne répondent ; mais la mère continue de conter sa dernière œuvre caritative, et les projets qu’elle met en place, comme si de rien n’était. On gare bientôt la voiture, et Bloom se sent soulagée lorsqu’elle peut enfin mettre le pied à terre. Soulagement de courte durée étant donné la pique lancée par Peyton à peine la porte franchie.

« Te force pas, on sait toutes les deux ce qu’il en est ! »

Bloom lui répond sans prendre gare aux spectateurs autour d’eux. La réaction de ses parents ne tarde pas à se faire entendre. Sa mère hurle un « Bloom, un peu de tenue voyons ! Ce n’est pas ainsi que nous t’avons élevée ! » Et à son père, de rajouter en lui chuchotant à l’oreille d’un ton menaçant : « Attention à ce que tu fais où je te jure que c’est le pensionnat qui t’attend, que ta mère soit d’accord ou non ! » Des frissons parcourent le corps tout entier de Bloom, qui blêmit sur le coup. Il n’en est pas encore au point de vouloir envoyer un de ses hommes s’occuper de son cas, mais ça ne saurait sans doute tarder, ce qui l’inquiète lourdement.

Le diner se passe ensuite dans un ennui mortel, qui donne juste envie à Bloom de s'enfuir très rapidement d'ici. La jeune femme se retient de ne pas exploser devant Peyton Wallace qui ne cesse de l'asticoter. Aucune conscience des enjeux, celle-ci... Mais heureusement, la fin de la soirée finit par arriver, et avec elle, l'occasion de pouvoir poursuivre la soirée autrement.

"Je peux aller rejoindre des amis en ville ?" demande-t-elle comme si elle avait vraiment besoin d'une autorisation. Un hochement de tête vient en guise de réponse et elle ne perd pas de temps pour appeler un taxi qui la dépose au Scarlet un peu plus tard. Voir Dexter, même 5 minutes, c'est tout ce qu'elle veut pour se remonter le moral. Mais finalement, ce n'est pas lui qu'elle bouscule mais un certain Shawn, beau gosse sous toutes les coutures, mais qui sans savoir pourquoi a une tête dont elle se méfierait. "Désolée... J'avais la tête ailleurs !" Et son instinct lui recommande de ne pas s'arrêter là, comme s'il y avait quelque chose à élucider. "Vous partiez ?"

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Dim 29 Nov - 15:29
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Shawn & Bloom


Pris la main dans le sac comme un débutant, c’est avec une épée de Damoclès se balançant au-dessus de ma tête que je me sens obligé de travailler pour ce Dexter Sciarra qui ne m’inspire pas du tout confiance. C’est sans doute une preuve de plus qui vise à me faire prendre conscience que je n’aurais jamais dû baigner à nouveau dans les sales affaires, mais il semblerait que je n’apprendrais jamais de mes erreurs passées. L’arroseur arrosé, contraint de travailler pour quelqu’un d’autre, alors que j’ai toujours agi en solitaire. Contraint de recevoir les ordres d’une autorité supérieure, comme si j’étais un vulgaire sbire.

Froissé à cette idée, je me rends à contre-coeur au casino de Dexter pour recevoir les instructions de mes premières missions. Des instructions que j’écoute d’une oreille attentive, mais en devant réprimer l’envie de lever les yeux au ciel toutes les dix secondes. Je n’ai absolument aucune envie d’être là, de suivre les ordres, de devoir travailler pour quelqu’un d’autre que moi-même mais je n’ai pas le choix. Alors je ravale mon orgueil, ma contrariété passagère, prends mon mal en patience et pousse un soupir silencieux dès que sonne l’heure de ma libération.

J’échappe à la minuscule pièce dans laquelle j’étais maintenu jusque là et rejoins la foule qui grouille dans le casino, bondé à cette heure. Je pourrais chercher à m’enfuir le plus rapidement possible de cet endroit mais je décide finalement de serpenter entre les silhouettes pour rejoindre le bar et m’y accouder, afin de commander une boisson. Quitte à avoir fait le déplacement jusqu’ici, pourquoi repartir aussi vite ? Mais je n’ai pas le temps de me percher sur l’un des tabourets qu’un corps vient percuter le mien. Une jeune femme dont le minois, des plus plaisants à regarder, m’est inconnu. Une jeune femme qui a la délicatesse de présenter ses excuses aussitôt.

- Ce n’est rien, aucun problème !

L’échange aurait pu s’arrêter là, lui permettant de reprendre sa route et moi, la mienne mais sa voix s’élève à nouveau, m’interpelle une fois de plus afin de retenir mon attention.

- Non, justement, j’allais prendre un verre au bar.

Je me demande pourquoi elle me pose cette question, pourquoi elle tient tant à savoir si je vais m’en aller ou non. Est-ce que je la connais ? Si c’était le cas, il me semble peu probable que j’ai pu oublier un regard comme le sien.

- Pourquoi ? Vous êtes sûre que tout va bien ? Vous semblez perturbée.

A-t-elle besoin de mon aide ? A-t-elle des problèmes ? Des questions qui se nichent déjà dans mon esprit sans que rien ne le justifie.
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Sam 12 Déc - 23:38
Son regard ne se détache pas du jeune homme, ce qui peut paraitre déplacé si on y réfléchit. Ce n’est que lorsqu’il lui demande si tout va bien qu’elle réagit enfin et tente d’avoir un comportement plus approprié. « J’ai juste… eu une impression de déjà-vu, ce qui est totalement idiot puisqu’on ne se connait pas, non ? » se met-elle à rire avec légèreté, son intuition lui dictant pourtant qu’il y a quelque chose, sans savoir quoi. « Oubliez-ça ! Je croise tellement de monde à longueur de journée que j’en perds la tête. » Elle tente de se rassurer elle-même, dans le fond.

Elle fait signe au serveur, qu’elle commence à bien connaitre à force de fréquenter le lieu, et qui se presse pour venir vers elle. Il faut dire qu’il n’est plus un secret qu’elle a des liens avec Dexter, même si la plupart des gens ignorent quelle est la nature de ces dits-liens ; alors ça a quelques avantages dont le fait de ne pas attendre des heures au bar pour se faire servir. « Un aperol spritz et… » Elle se tourne vers l’homme qu’elle a bousculé pour connaitre sa commande. « Vous mettrez ça sur ma note. » annonce-t-elle au serveur. « C’est le moins que je puisse faire. » De toute façon, quelques euros de plus ou de moins dépensés, ça n’a aucune incidence. Au mieux, ça pourra faire rager un peu plus son père, qu’elle dépense l’argent ‘si durement gagné’ dans le club d’un concurrent. Et cette idée séduit la blonde.

« Vous êtes venu tout seul ? » demande-t-elle pour faire la conversation. Son regard ne manque pas de roder dans tout le lieu, mais aucun signe de Dexter. Ce n’est pas comme si elle pouvait demander ouvertement qu’il monte la voir, alors comme d’habitude, elle va devoir se contenter d’attendre. En attendant, autant profiter un peu de la compagnie de cet homme, si tant est que ça le tente… ça pourra faire d’une pierre deux coups. « Je pensais que mes amis seraient là, mais visiblement ce n’est pas le cas… » Elle n’était pas venue pour ça, mais ils sont régulièrement dans les lieux, alors la probabilité de les retrouver était assez forte, en théorie.

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Mar 16 Fév - 13:30
Spoiler:

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Shawn & Bloom


Cette jeune femme semble figée, pendant un court instant, me fixant comme si elle était en train de me reconnaître, d'associer mon visage à un prénom conservé dans sa mémoire. Dans le fond, cette idée me tétanise. Est-ce que je la connais ? Est-ce qu'elle sait qui je suis ? Non, c'est impossible. Il doit forcément y avoir une explication. Mon sourire se crispe au fur et à mesure que son silence se prolonge, jusqu'à ce que ses lèvres s'entrouvrent enfin pour m'apporter le réconfort que j'attendais.

- Mh... Je n'ai pas l'impression, mais je peux me tromper.

J'ai beau me creuser la tête, je ne vois pas qui est cette fille. Pourtant, j'ai bien du mal à croire qu'il m'ait été possible d'oublier un visage tel que le sien si nous nous étions déjà croisés par le passé.

- Pas de problème, c'est la fin de semaine pour tout le monde, soufflé-je dans un sourire qui se veut rassurant, pensant que la discussion va se clôturer sur cette confusion qui s'est dissipée aussitôt.

Néanmoins, l'inconnue ne s'éloigne pas comme je m'y serais attendu. Elle reste à proximité, fait même un signe au serveur, qui s'empresse de s'approcher pour prendre sa commande. Elle fait part de son choix avant de se tourner vers moi, m'invitant à poursuivre sa phrase, comme si elle m'invitait à prendre un verre avec elle. Il me faut quelques secondes pour réaliser que j'ai bien compris, et pour répondre au serveur qui attend toujours désespérément que je lui fasse part de ma commande.

- Un martini, répondis-je furtivement en adressant un sourire au serveur, qui tourne déjà les talons pour accomplir la mission qui vient de lui être confiée.

Dès qu'il a disparu derrière le comptoir, je me sens obligé de tourner à nouveau la tête vers cette jeune femme qui se montre spontanément si généreuse sans que je ne lui ai rien demandé. Elle n'a jamais fait que me bousculer un peu, rien qui mérite en soi un tel dédommagement.

- Merci beaucoup, mais vous savez, vous n'étiez pas obligée. Je pense que je devrais survivre à cette bousculade.

Un bref sourire s'immisce sur mes lèvres alors que je suis encore en train de me questionner sur le bien-fondé de cette démarche. J'en arrive presque à me demander s'il ne s'agit pas d'un piège tendu par Dexter en personne, surtout quand je remarque la manière avec laquelle l'inconnue sonde l'immensité de la salle du regard. Mais peut-être que ce flirt incessant que j'entretiens avec la criminalité est en train de me rendre parano ?

- Oui, je ne comptais pas rester longtemps. J'avais juste besoin de décompresser.

Mensonge éhonté mais après tout, elle n'a pas besoin de connaître les détails exacts de la raison de ma venue ici. Dans les ténèbres, il vaut mieux en dévoiler le moins possible à son propre sujet.

- Vous comptez attendre un peu dans l'espoir de les voir apparaître j'imagine ?

Après tout, à l'heure où l'on est tous connectés en permanence à tout le monde, il suffirait d'un simple SMS pour qu'elle puisse s'entourer de ses fréquentations habituelles, plutôt que de passer le reste de sa soirée avec un homme qu'elle vient tout juste de rencontrer.

- Au fait, vous vous appelez..? demandé-je du bout des lèvres, afin de pouvoir enfin connaître le prénom de celle qui a tant tenu à m'offrir un verre pour se faire pardonner de la plus inoffensive des bousculades.
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@ Invité

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Sam 13 Mar - 19:43
La commande passée, l’homme se veut sans doute poli en lui indiquant qu’elle n’avait pas à en faire tant. « Je sais. » répond-t-elle alors simplement, attrapant au passage son verre que le serveur vient de déposer devant elle. Une gorgée plus tard, la voici requinquée. La liqueur d’orange et le prosecco crépitant au sein de son œsophage, elle savoure pleinement, se rappelant que c’est Dexter qui lui avait suggéré cette boisson lors d’un de leurs têtes à têtes. « Je ne suis pas sure qu’un casino soit le meilleur endroit pour décompresser mais bon… Je suis pas la bonne personne pour dire ça, vu le nombre de fois où je viens là. » Elle pourrait donner l’impression qu’elle noie ses problèmes dans l’alcool ou dans le jeu, mais il n’en est rien. Si elle vient, c’est pour une unique raison… Un homme. C’est comme ça que ça avait commencé tout du moins, car désormais, elle a pris goût à l’ambiance du lieu et à quelques parties de machines à jouer de temps à autres. Tout est bon pour dépenser la fortune de papa Walton.

« Ouais. Ils ne vont sans doute pas tarder. Et au pire, je ferais sans. A moins que vous ne comptiez m’abandonner. » Son sourire s’allonge. Elle a l’habitude de flirter, sans forcément penser à plus. Bloom est belle et séduisante et elle a toute la jeunesse pour elle, de quoi plaire à tout homme, non ? Tout du moins, c’est ce qu’elle pense. Alors, une fois n’est pas coutume, elle sort son petit jeu en toute innocence, sans penser à mal. Dans le fond, elle voudrait surtout en apprendre un peu plus sur le blond. Sa petite voix continue de lui indiquer qu’il y a quelque chose à découvrir sur lui, quelque chose dont elle doit se souvenir peut-être. Mais quoi ?

« Bloom. Et vous ? » Mentionner son nom de famille pourrait s’avérer dangereux, d’où le fait qu’elle n’en fasse rien. Elle n’est pas sans savoir que dans cette partie de la vie, et notamment dans ce bâtiment, les Walton ne sont pas forcément bien vus. Heureusement, tout le monde la croit douce et inoffensive, loin des affaires de son père, ce qui en soi est le cas. « Je suis étudiante en journalisme. Certains diront que c’est par vocation et d’autres que je ne savais tout simplement pas quoi faire d’autre de ma vie. J’aime les intrigues, les gens, les soirées et de manière plus générale, tout ce qui peut faire palpiter la vie. » se présente-t-elle plus en profondeur, tout en prenant soin de ne rien révéler de trop personnel. Juste pour donner envie à son interlocuteur de lui en dire un peu plus sur lui. « Et vous, qu’avez-vous de passionnant à m’avouer sur vous ? »

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Jeu 8 Avr - 14:52
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Shawn & Bloom


Étrange rencontre au milieu d’un endroit où je n’aurais jamais pensé entamer une conversation avec une parfaite inconnue. Cette jeune femme semble être purement et simplement tombée du ciel, d’après les accords d’un hasard presque trop bien goupillé, à tel point que j’en viens presque à devenir méfiant. Alors qu’elle récupère son verre, j’en profite pour jeter un coup d'œil à travers la salle, cherchant du regard un visage tourné vers le mien, m’observant avec une insistance trop évidente pour être fortuite. Mais pas de personnage suspect dans la foule, aucun sbire qui aurait pu être envoyé par Dexter pour me surveiller. À moins qu’il ne s’agisse d’elle ? Sans doute que mon imagination fonctionne bien trop vite. J’attrape mon verre de martini, gracieusement offert par l’étrangère.

- Vous êtes une habituée, si je comprends bien ?

J’ignore volontairement sa remarque concernant le choix de ce lieu pour décompresser. Que pourrais-je bien répondre à ça, de toute façon ? Après tout, y a-t-il un lieu plus adéquat qu’un autre quand on cherche simplement à se vider la tête, surtout lorsqu’on a été contraint de se retrouver à nouveau au service de quelqu’un, alors qu’on avait enfin tout le loisir d’être à nouveau libre et indépendant jusque là ?

- On peut toujours se tenir compagnie mutuellement. J’imagine que ça fera passer le temps bien plus vite.

Il ne me serait pas venu à l’esprit de me volatiliser froidement, surtout après avoir eu droit à une boisson gratuite, sans qu’il n’y ait véritablement de raisons à cela. Pourtant, peut-être que je devrais en profiter pour m’évaporer. Après tout, je ne sais toujours pas ce que cette femme recherche et si nos chemins se sont croisés par le plus grand des hasards, ou si elle a été envoyée par quelqu’un. Sans doute qu’un jour, mon sens des bonnes manières me perdra.

- Et qu’est-ce que vous faites ici, toute seule, lorsque vos amis vous posent des lapins ?

La question peut sembler intéressée, moins innocente que les autres, mais j’ai comme le sentiment que l’inconnue a établi une sorte de jeu de séduction dans lequel je me permets de jeter ma première carte en toute insouciance. Après tout, je ne fais rien de mal. Ce sourire enjôleur qu’elle me renvoie, je l’ai bien vu mais il en faudrait un peu plus pour déclencher quelques palpitations au fond de ma poitrine. Et tant que je dresse un mur invisible entre elle et moi, je n’ai absolument rien à me reprocher.

- Shawn.

Un court instant, j’hésite à mentir. Mais si Bloom - puisque c’est ainsi qu’elle s’appelle ou, du moins, c’est ainsi qu’elle a décidé de se nommer face à moi - est envoyée par Dexter, elle sera déjà informée de la vérité et un mensonge ne pourrait que me faire paraître d’autant plus suspect.

La présentation qu’elle donne ensuite d’elle s’apparente davantage à un échange qu’elle aurait pu avoir au cours d’un entretien d’embauche, présentant son parcours en prenant soin de placer la passion au centre de ses choix.

- Et vous, vous diriez que vous avez choisi cette voie par vocation ou par dépit ? me plais-je à lui demander avec un sourire malicieux, avant de tremper mes lèvres dans le martini.

Sa question suivante, elle, me met un peu plus la puce à l’oreille. Je la trouve étrange, étonnante… Bref, suspecte. Je la toise d’un regard empli d’interrogations, me demandant où elle veut en venir exactement. Qu’attend-t-elle de moi ? Que suis-je bien censé devoir lui avouer ?

- C’est le début d’une interview ? lui demandé-je sur le même ton intrigué.

- Je ne sais pas trop ce qu’un simple infirmier en pédiatrie pourrait avoir de croustillant à raconter à une étudiante en journalisme. J’ai une vie plus que banale et… Lisse. Vous devez préférer les potins et les drames, j’imagine ?

Si j’avais choisi de jouer la carte de l’honnêteté avec Bloom, elle aurait pourtant eu matière à rédiger tout un livre, de plus de cinq cent pages, dans lequel elle aurait eu tout le loisir de tenir le lecteur en haleine afin de construire le best-seller de l’année, basé sur l’histoire vraie d’un fugitif encore en cavale. Mais je ne suis pas venu ici pour réduire à néant mes perspectives d’avenir à New York, alors qu’elles ont failli s’évaporer lorsque Dexter a découvert la supercherie que j’avais tenté de lui imposer.
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Dim 23 Mai - 20:05
« On peut dire ça. »

N’est-ce pas ainsi que l’on nomme les personnes qui se rendent dans un lieu plusieurs fois par semaine ? Si, bien sûr. La jeune femme se trouve ensuite satisfaite lorsque l’homme accepte de rester un petit moment en sa compagnie.

« Je joue, souvent aux cartes, parfois aux machines à sous. Je bois quelques verres. J’observe les gens. Je discute avec les autres habitués ou avec les nouveaux venus. »

Le résumé n’est pas des plus passionnants mais révèle ce que toute personne vient faire dans un casino. Elle oublie volontairement de mentionner qu’elle passe son temps à observer les caméras et la porte qui va à l’étage inférieur, celui où est le bureau de Dexter, dans l’attente que ce dernier apparaisse.

« Je pourrais tout aussi bien rentrer chez moi, ou aller dans un autre lieu, mais on prend ses habitudes à force. »

Elle se met à rire assez naturellement. Elle ne s’imaginait pas prendre autant de plaisir à fréquenter ce type de lieu, au début, puis, elle y avait pris goût contre toute attente. L’homme se présente ensuite, et son prénom ne lui dit rien. Elle espérait, pourtant, que ça lui ferait tilt, car elle garde en tête qu’ils ont dû se voir quelque part. Elle cache du mieux qu’elle peut sa déception, se concentrant sur la discussion en espérant obtenir quelques détails qui pourront l’aiguiller.

« Oh… Peut-être un peu des deux. »

Elle hausse les épaules. Cette voie lui convenait parfaitement, mais avec le temps, elle se demande si c’est vraiment fait pour elle. La blonde avait décidé de ce cursus alors que l’envie de s’éloigner de sa famille s’était fait ressentir. Elle s’était dit qu’elle aurait l’occasion de voyager grâce à des interviews internationales ; mais a vite déchanté quand, en première année, on leur a expliqué les tenants et les aboutissants du métier. Sa fortune ne l’aiderait pas à se faire un nom dans le milieu, quand bien même elle tente d’acheter une bonne place dans un grand journal. De toute façon, ce n’est pas sa manière de procéder et donc pas dans ses projets. Réussir par elle-même, sans avoir à se servir du nom de son père, c’est tout ce qu’elle espère.

« Ça semblait être une bonne idée à l’époque. J’étais pleine de rêves et de fantasmes, mais au fil des études, on se rend compte de la réalité du marché et du métier. Ça me plait toujours, mais je doute de pouvoir réaliser mes rêves de gamine un jour. »

Avoir sa propre émission à la Oprah Winfrey ? Non, ça fait bien longtemps qu’elle ne rêve plus de telle chose. La voilà qui se met à rire quand il lui demande si c’est le début d’une interview et qu’il poursuit sur sa vie.

« Non ! J’essaye juste de sympathiser, rien de plus. Pour tout vous dire, j’ai comme l’impression qu’on s’est déjà vus quelque part, sans que je ne parvienne à resituer. C’est sans doute idiot… »


Autant y aller avec la vérité car celle-ci n’est pas honteuse. Enfin, tout dépend. Ça pourrait le devenir.

« Des potins et des drames, j’en ai partout autour de moi à longueur de journées, alors croyez-moi, ça n’est que pur plaisir que de rencontrer enfin quelqu’un de banal. »

Elle se met à rire volontiers. Le terme banal n’a aucune connotation péjorative dans sa bouche, loin de là. Néanmoins, il y a toujours sa petite voix qui semble lui dire que ce n’est pas le cas, que cet homme n’est ni banale, ni lisse et qu’il se cache quelque chose derrière tout ça ; mais quoi ?

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Sam 5 Juin - 16:36
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Shawn & Bloom


Je l’écoute me raconter ses occupations entre les murs de ce casino, quand elle n’a personne pour lui tenir compagnie, comme si c’était le scoop de l’année. Je hoche la tête en haussant un sourcil, surpris par son tempérament sociable, dont tout le monde ne doit pas être doté. Des femmes qui ont le cran d’interpeller des inconnus, je n’en ai pas souvent croisées.

- Un peu comme vous êtes en train de le faire à l’instant avec moi ? demandé-je avec un petit sourire malicieux. Car, finalement, c’est exactement ce qu’il s’est passé, entre elle et moi. Un choc a été à l’origine des prémisses de la conversation, mais c’est elle qui l’a tout de même initiée, entretenue, alors que, personnellement, je me serais contenté de passer mon chemin pour aller m’attabler, seul, au comptoir.

- Même seule, vous ne vous ennuyez jamais si je comprends bien ?

Bloom semble être dans son élément ici, comme si ce casino était, en quelque sorte, sa seconde résidence. C’est sans doute pour cette raison qu’elle se sent aussi à l’aise, capable d’aborder des inconnus sans craindre de se prendre le vent de l’année. Personnellement, tous les lieux publics m’ont toujours rendu un peu nerveux. Je vis perpétuellement avec la crainte d’être un jour abordé par un inconnu, sans raison valable. Un inconnu qui finirait par dévoiler sa véritable identité. Un flic, peut-être, ou une personne de mon passé, qui chercherait à se venger pour le mal que j’ai pu causer. Ma nouvelle vie s’arrêterait alors aussitôt, sans que je ne puisse rien y faire. Et si Bloom était, en réalité, une menace ? Cette idée me traverse l’esprit et crée un tourbillon au fond de mon être. Et si je devenais simplement complètement paranoïaque ?

- Vous avez des regrets ? C’était quoi, vos rêves de gamine ?

D’ailleurs, qu’elle soit étudiante en journalisme n’est peut-être pas un hasard. Et si je devais me méfier ? Et si je devais me tenir sur mes gardes ? Comment savoir tant qu’elle ne me posera pas de questions suffisamment suspectes ? Soudainement, je me sens sur la défensive, mais je tente de ne rien laisser paraître. Mon sourire se fane un peu, rien de plus. Jusqu’à ce qu’elle évoque cette impression de déjà-vu. Là, ma mâchoire se crispe, mes yeux se plissent, ma respiration devient plus profonde. Un court instant, je la regarde de biais, observant son visage avec plus d’attention. Est-ce possible que j’aie pu la croiser par le passé, depuis que je vis à New York ? Ou est-ce le premier signal d’alarme qui devrait me convaincre de prendre la fuite ?

- Si on s’était déjà rencontrés, je pense que je m’en serais souvenu… soufflé-je avec un regard suspicieux. À moins que vous ayez déjà accompagné un enfant de votre entourage à l’hôpital ? Je croise des dizaines de patients par jour.

Sans doute que cette hypothèse me rassurerait mais Bloom pourrait parfaitement mentir et me manipuler. La paranoïa grignote encore davantage mon cerveau surchargé de nervosité.

- J’imagine que c’est un compliment ? demandé-je en tentant de reprendre mes esprits et le fil de cette conversation, sans laisser mon esprit façonner des hypothèses dignes des plus mauvais films d’espionnage.
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Sam 12 Juin - 12:23
Elle hausse les épaules dans un sourire, signe qui confirme que oui, c’est ce qu’elle est en train de faire avec lui. On passe le temps comme on peut, et en bonne compagnie c’est toujours mieux, voir en compagnie tout court car elle ne peut pas vraiment encore dire si la compagnie de cet homme est bonne ou non.

« Pas exactement. Disons que j’essaye de ne pas m’ennuyer, mais comme tout le monde, il m’arrive de trouver le temps particulièrement long. »

Elle est honnête sur ce point. Ce qu’elle ne mentionne pas, c’est le fait que d’attendre que Dexter sorte de sa tanière pendant des heures a parfois tendance à la rendre totalement folle. Elle aimerait tellement qu’il lui accorde plus d’importance, qu’il comprenne enfin que oui, elle est une femme pour lui. Mais ses déboires amoureux ne concernent absolument pas Shawn, et si elle donne l’impression d’être un livre ouvert à bien des égards, elle n’effleure en réalité que la surface ; tactique qu’elle utilise depuis si longtemps.

Elle hausse de nouveau les épaules, mais c’est cette fois pour signifier qu’elle ne sait pas réellement. Bloom, c’est l’indécision incarnée en même temps ; mais qui pourrait lui en vouloir ? Qui sait ce qu’il veut faire des 40 prochaines années à l’aube de la vingtaine ? Si déjà elle savait où elle se voit dans cinq ans, ce serait fabuleux.

« J’avais cette idée idiote de vouloir présenter un talk-show, de devenir célèbre, de me faire un nom. Comme je vous ai dit, c’était un rêve de gamine. Les aspirations changent et je crois que je suis à un âge où je ne sais juste plus ce que je veux. On nous demande de choisir, d’être certain de notre futur, comme si c’était facile. C’était peut-être votre cas, vous me direz, de savoir dès petit que vous vouliez soigner les gens ? »

La discussion devient un peu plus intime et pour une fois, elle se confie avec sincérité sur des choses un brin personnel qu’elle n’aborde pas d’habitude. Les regrets qu’elle a, sont ceux liés à la vie d’aujourd’hui, à sa relation avec son père, à sa famille. Des fois, elle voudrait juste être né ailleurs, dans d’autres circonstances. Le reste du temps, elle est quand même bien heureuse de pouvoir revêtir le nom des Walton et d’avoir tous les avantages qui en découlent.

L’homme semble avoir perdu une partie de son sourire, mais Bloom, plus portée par ses propres réactions que par celles des autres n’y fait pas vraiment attention.

« C’est vrai qu’on ne m’oublie pas facilement. » Elle se met à rire de bon cœur. « Ça me semble peu probable. Je suis pas une grande fan des enfants et j’en ai pas vraiment dans mon entourage. »

Fille unique depuis toujours, elle a grandi avec des amis, des cousins, des enfants d’amis de ses parents, mais autant dire qu’aujourd’hui, elle fait tout pour ne côtoyer que des personnes majeures. Ça changera sans doute en vieillissant quand peut-être elle aura des envies de devenir mère, mais c’est mal parti.

« Vous pouvez le prendre ainsi, oui. »

@ Invité

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Sam 19 Juin - 19:37
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Shawn & Bloom


La réponse de la jeune femme me rassure quelque peu. Est-ce que je fais preuve de naïveté, ou ai-je raison de me débarrasser de cette paranoïa qui alourdit grandement mes épaules ? J’imagine que je n’en saurais rien ce soir, mais j’ai la nette impression que Bloom est un peu insouciante, un peu centrée sur elle-même et qu’elle n’a daigné m’adresser la parole que dans le but de ne pas sombrer dans l’ennui, et non parce qu’elle aurait une raison particulière de le faire.

- Je ne trouve pas cette idée idiote personnellement, surtout si le concept est novateur. Mais je peux comprendre que vous ayez préféré changer de voie. La vie est parfois rude quand on a envie de mener à bien certains projets…

Mon regard se perd un court instant dans le fond de mon verre pour s’y noyer. Je repense à ma vie d’avant, à mon passé, que j’ai dû abandonner à Montréal afin d’échapper à la police. Je repense à cette existence idéale que j’avais construite de toutes pièces : le métier de médecin, la vie de couple idéale, l’admiration de mes proches,... Tout s’était envolé lorsque mon imprudence avait fini par me rattraper, me contraignant à fuir, disparaître, définitivement, pour rejoindre New York et y construire une nouvelle vie, sous une autre identité.

- J’ai toujours su que je voulais aider les autres d’une manière ou d’une autre mais j’ai traversé, moi aussi, de nombreux moments de doute si ça peut vous rassurer. Je me suis souvent dit que ce boulot n’était pas fait pour moi.

Un boulot d’infirmier pour lequel je ne suis absolument pas formé, pour lequel j’ai dû dégoter un faux diplôme, qui est passé comme une lettre à la poste au moment de l’entretien d’embauche. Un boulot d’infirmier pour lequel j’ai dû construire des connaissances imparfaites en un temps record. Heureusement, jusqu’à aujourd’hui, mes erreurs sont toujours passées inaperçues.

Un sourire se dessine sur mes lèvres face à la réponse très peu humble de Bloom. La modestie n’est visiblement pas sa première qualité, mais ça la rend tout de même attachante, même si je suis incapable de m’expliquer ce paradoxe.

- Alors je donne ma langue au chat. Peut-être que c’est juste une impression ?

Une simple impression de déjà vu. Ça doit arriver tout le temps, à plein de gens. Et je préfère cette option, personnellement.  Je me dis même qu’il vaudrait mieux convaincre Bloom de cette idée.

- Merci, réponds-je simplement quand elle me confirme qu’il s’agit bien d’un compliment.
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Dim 11 Juil - 12:45
Elle hausse les épaules, comme si le fait d’avoir à affronter la rudesse du monde ne lui faisait pas peur, alors qu’au fond, c’est tout l’inverse qui se passe. Fille insouciante, innocente qui préfère se croire forte mais qui est bien heureuse de trouver la sécurité du foyer familial. « Là est tout le problème : trouver le concept novateur. Il existe tellement de choses différentes qu’on a juste l’impression que tout a déjà été fait ; et avec la mode de crier au plagiat pour le moindre détail… » Elle lève les yeux au ciel. Ce n’est pas vraiment ce qui l’arrête, mais tout de même, elle a été témoin d’une de ses amies de lycée, à fond dans sa pseudo carrière d’écrivain, qui a vite été arrêté quand elle a reçu des messages haineux par centaines pour pseudo plagiat, alors que dans le fond, il n’en était rien. Ça avait un peu brisé les rêves de Bloom, à l’époque, bien qu’elle s’en était remis facilement puisque ça ne l’avait pas touché personnellement. Ce qui lui avait moins plu, c’était le fait qu’on l’associe à tout ça du fait qu’elle était « l’amie de »… « Ouais, la vie est parfois rude. » répète-t-elle bêtement, soudainement songeuse dans cet aveu qui lui rappelle cette sombre histoire.

Oui, beaucoup trop intime à son goût, cette conversation, finalement. Ce n’était pas prévu ainsi, à la base, mais est-ce que c’est une si mauvaise chose ? « Comment vous avez fait pour les surmonter ? Pour savoir que finalement, c’était bien fait pour vous ? » S’il y a une méthode, elle est preneuse, clairement.

Nouveau haussement d’épaules alors qu’il confirme que c’est peut-être juste une impression. Elle n’en est pas persuadée, loin de là mais n’a pour l’instant aucune meilleure hypothèse ou piste alors il faudra s’en contenter. Elle y réfléchira à posteriori, sans doute que ça lui reviendra. En attendant, l’idée ne la met pas très à l’aise et elle se dit qu’il est peut-être temps de faire d’autres connaissances. Elle s’est trop confiée, à un inconnu. Non, pas une bonne chose, miss Walton.

« J’vais aller faire quelques parties de poker. » lance-t-elle finalement. Dépenser un peu la fortune de papa, en espérant voir enfin Dexter arriver. D’instinct, son œil se tourne vers la caméra avant de revenir vers Shawn. « Si ça vous dit ? »

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Dim 25 Juil - 14:35
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Shawn & Bloom


Le monde de la télévision peut être parfois cruel. Du moins, c’est ce que j’ai supposé assez vite, à force de parcourir les différentes chaînes disponibles et diffusées directement sur l’écran de mon téléviseur. J’avais d’ailleurs renoncé à l’idée d’orner le mur de mon précédent salon d’une télévision, mais j’avais finalement cédé en venant m’installer à New York, afin de ne pas louper la moindre information concernant le fugitif recherché que j’étais autrefois, qui pourrait soudainement être au centre de toutes les préoccupations de la police et des médias.

- J’comprends vos craintes mais si vous vous lancez jamais, vous aurez sûrement des regrets.

Je suis pourtant bien placé pour savoir que toutes les décisions un peu insensées ne sont pas forcément bonnes à prendre, dans la simple mesure où elles pourraient impliquer des regrets par la suite. Après tout, si je n’avais pas choisi de faire croire à tout mon entourage que j’étais médecin, je n’en serais pas là aujourd’hui. Mais ma vie n’aurait-elle pas été absolument minable si je n’y avais pas ajouté une dose d’adrénaline ?

- Ouai, j’confirme… soupiré-je en roulant des yeux, avalant une gorgée de ma boisson, face au triste constat de Bloom au sujet de la rudesse de la vie.

- Ma réponse va sans doute vous paraître un peu bateau mais j’ai arrêté de me poser des questions et j’ai foncé. C’est sur le terrain que j’ai eu le déclic et que je me suis rendu compte que ce boulot était vraiment fait pour moi. Malheureusement, je n’ai pas vraiment de réponse plus… Mystique à fournir.

À part lâcher prise, ne plus avoir peur de se lancer, il n’y a parfois pas de secret. C’est souvent l’étape la plus difficile, car peu de personnes aiment le changement et l’instabilité, même temporaires, mais une fois cet obstacle franchi, la suite ne peut permettre que des révélations utiles à la construction de son propre futur.

- Bien sûr… J’vous suis. soupiré-je en hochant la tête pour suivre Bloom au milieu du casino afin de rejoindre une table de poker, abandonnant mon verre désormais vide sur le comptoir du bar.
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