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send me an angel (jezabel)

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Sam 14 Nov - 12:50
Les yeux grands ouverts, couché sur ton lit, tu observes le plafond avec intensité. Tu t’ennuies ce soir. C’est toujours dans ce genre de moment que tes idées les plus mauvaises naissent dans ton esprit. Disons aussi que tu es perturbé depuis le retour de Nana. C’est sûrement en partie pour cette raison que tu décides de te lever, fermant ton ordinateur qui laissait apparaître une page internet présentant le fameux Scarlet Casino, un lieu connu pour une clientèle plutôt aisée. Loin d’être ton cas, donc. Pourtant, tu sais très bien que tu pourras y mettre un pied. Faire semblant, c’est quelque chose qui t’a toujours réussi… jusqu’à ce que tu passes huit années de ta vie derrière les barreaux. Un détail que tu as tendance à oublier depuis que tu es de nouveau en liberté. Peu importe. Tu attrapes le seul costard se trouvant dans ta minuscule penderie, fait un effort sur ta coiffure et c’est parti. Ce soir, tu as envie de jouer chez les grands. De jouer avec l’argent aussi. Quoi de mieux qu’un casino de luxe pour cela ?  Une heure plus tard, te voilà dans le quartier de Brooklyn et plus précisément devant le fameux casino. Il est clair que tu ferais tâche si tu n’avais pas fait un effort vestimentaire pour l’occasion. Un coup d’œil à gauche, puis à droite, avant de te décider à rentrer. Tu sais qu’à tout moment, tu peux être refuser. Tu n’es pas une tête connue de la haute new-yorkaise mais ta qualité, c’est de savoir mentir et d’être un caméléon capable de t’adapter à chaque situation. Pourtant, il est toujours possible de tomber sur plus fort que soit. « Bonsoir. » dis-tu avant de t’avancer vers ce qui te semble être la réceptionniste. « Je viens rejoindre Monsieur... » commences-tu avant de te  figer sur place lorsque ton regard rencontre celui de la personne qui te fait face. Jezabel. Tu pourrais la reconnaître entre mille. Après tout, c’est elle qui t’a permis de voyager à travers les photos qu’elle t’envoyait. Revoir le temps d’un instant le monde extérieur à travers ses clichés qu’elle t’envoyait, où elle apparaissait parfois. Tu lui as aussi confié toute ta vie, tout comme elle t’a confié la sienne. Car vous n’étiez jamais censés vous retrouver dans cette situation, l’un en face de l’autre dans la vie. La vraie vie, celle où il n’y a pas besoin de foutues lettres pour communiquer. « Bonsoir. » répètes-tu machinalement, totalement surpris. Cela se voit d'ailleurs sur ton visage. Impossible de faire semblant cette fois-ci. Tu ne sais même pas quoi dire alors tu restes planté là, face à elle, comme un crétin.

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Dim 15 Nov - 18:19

Elle envoyait un dernier message à Joan savoir s’il lui fallait quelque chose avant de retourner travailler pour ce qui serait sa dernière heure de la journée. Heureusement pour elle, aujourd’hui, elle rentre tôt, donc elle va pouvoir se coucher de bonne heure et regarder un épisode sur Netflix. Parce que ça lui manque de chiller comme ça et il faut dire qu’elle avait accumulé les heures supplémentaires depuis une semaine alors elle était plutôt heureuse de pouvoir -enfin- se poser (et pouvoir se faire ce masque de chez Lush qu’elle a acheté depuis tant de temps qu’elle n’espérait plus pouvoir le faire sans avoir à courir partout). Alors qu’elle quitte la salle de pause, elle tire sur sa robe qui ne cesse de remonter et guide des clients jusqu’aux salles de jeux avant de revenir derrière son comptoir, ses doigts manucurés qui tapent contre le bois tandis qu’elle attend les prochains joueurs avec une impatience certaine. Plus il y a de clients, plus elle peut faire passer le temps plus vite. Et plus vite elle rentrera chez elle. Quand quelqu’un s’annonce pour les Sciarra, elle ne pose pas de questions et dirige vers l’endroit où on dirige tout ceux qui viennent "pour les Sciarra" et elle retourne derrière son comptoir en levant les yeux au ciel quand elle voit le regard du gorille qui travaille personnellement pour la famille Sciarra, elle a bien envie de lui faire un doigt d’honneur mais elle se retient. Parce que ce serait mal vu et puis, surtout, elle ne sait pas où elle finirait. Quand elle voit l’heure, elle soupire et s’apprête à partir quand elle voit un homme qui entre et sa collègue qui est occupée. Elle pense alors qu’elle va s’occuper de lui et quand elle voit sa tête étonnée, elle fronce les sourcils. Elle ne voit pas qui il peut être et puis ça lui revient en mémoire. Celui a qui elle écrivait quand elle se sentait seule. Elle sourit fébrilement, juste en coin avant de le saluer "Bonsoir ! Vous avez de la chance j’allais finir ma journée." Le prévient-elle avec un joli sourire en passant une main dans ses cheveux. Elle le regarde alors et ne sait pas vraiment quoi dire. C’est étrange cette situation. Mais après tout, c’est normal, il a le droit de venir au casino quand bon lui semble même s’il y a pleins de casinos à New York, le monde voulait qu’il vienne dans celui-là "Vous rejoignez réellement quelqu’un ? Ou vous ne saviez pas vraiment ce que vous faisiez ici et je peux vous sauver d’une soirée d’ennui ?" Elle pourrait abandonner son idée de face masks and Bath pour lui s’il le voulait, après tout, ça n’allait sûrement pas lui prendre toute sa soirée.

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Dim 22 Nov - 17:16
Heureusement, contrairement à toi, Jezabel a l’air de gérer un peu mieux la situation. Ou alors, elle réussit à faire mieux semblant que toi. Dans tous les cas, c’est toi qui l’observe depuis tout à l’heure avec un regard surpris et tu te décides enfin à sortir de ta stupeur lorsqu’elle te demande si tu rejoins réellement quelqu’un ici. Pas besoin de faire semblant avec elle, elle sait que tu n’as strictement rien à faire dans un endroit pareil. Tu ne connais plus personne dans cette ville, encore moins des vieux friqués qui peuvent se permettre de dépenser tout leur fric dans un casino. « Je voulais juste me changer les idées en claquant mon salaire en une soirée. C’est ce que font les gens normaux en venant ici, non ? » réponds-tu à sa question avec une honnêteté déconcertante. Depuis ta sortie de prison, tu as bien du mal à te remettre dans le bain de ce qu’est la vie, surtout socialement. Tu as l’impression d’être constamment à la ramasse et pour être tout à fait franc, cela t’emmerde un peu de paraître de cette manière face à celle qui connaît toute ta vie. Toute cette situation est si étrange à tes yeux. « Vous m’avez déjà sauvé de nombreuses heures d’ennui, vous savez ? Mais je ne suis pas contre être sauvé pour une soirée en plus. ». Peut-être qu’elle ne s’en rend pas vraiment compte, mais Jezabel a été l’une des rares personnes te permettant de rester plus ou moins en phase avec l’extérieur. Lui écrire te changeait les idées, la lire était ton échappatoire. C’était même devenue une habitude, une habitude qui a fini par prendre fin. « Qu’est-ce que vous aviez prévu ? » lui demandes-tu par curiosité, ne voulant certainement pas qu’elle gâche sa soirée pour toi. Bordel, tu n’arrives pas à agir normalement, à être totalement toi-même. Tu n’es pas quelqu’un de timide ou qui cherche à se cacher. Mais là, face à elle, tu as envie de te faire tout petit. T’as l’impression d’être un gamin qui vient de voler un bonbon derrière le dos de ses parents et qui vient d’être pris sur le fait. Même ta voix n’est pas habituelle. Elle est un peu plus douce – plus calme même – sans que tu ne puisses le contrôler. Comme si tu avais peur de l’effrayer. Elle sait ce que tu as fait, elle le sait mieux que personne. Elle sait aussi tous tes regrets, les remords avec lesquels tu vis depuis des années. Et elle est surtout la dernière personne que tu pensais croiser dans cette ville.

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Mer 23 Déc - 21:56
A croire qu'il ne faisait que la sauver d'une soirée ennuyeuse. Quand elle était à Londres et qu'elle se sentait seule, c'était autour d'un sandwich acheté chez Prêt à manger, et d'une tasse de thé qu'elle lui écrivait. Parfois, c'était dans le métro, quand elle devait aller travailler à des stations de la central line, parfois c'était au travail. Mais Ash avait eu le mérite de la sauver d'un ennui qui aurait pu lui être fatal. Et le voilà maintenant, en face d'elle. Jezabel a l'impression d'halluciner et pourtant, il est bien là. « Les gens normaux... non, les riches oui. » prononce t-elle, avec une voix pleine de vérité. Après tout c'était la vérité, il n'y avait pas beaucoup de gens modeste qui venaient ici. alors elle ne voulait pas lui mentir. Elle regarde autour d'elle, se penche un peu au dessus de son comptoir pour voir qu'il n'y a plus personne à s'occuper. Alors elle peut partir après un oeil jeté sur l'imposante horloge. « Je vais vous sauver alors. Et je n'avais rien prévu à part une soirée bain et masques. Mais je peux reporter ça à demain, ça ne coûte rien. » sourit-elle avant de lui faire signe de l'attendre deux petites minutes. Elle sort de son comptoir, passe par la salle des employées, dépose son badge dans son casier, récupère sa veste qu'elle enfile avant de décoincer les cheveux qui ont décidé de venir se loger dans sa nuque, et elle rejoint Ash « Je ne sais pas ce que tu veux faire, mais allons marcher ? » propose t-elle en avançant vers la sortie du casino. Elle fait un signe au gorille de l'entrée, lui dt à demain discrètement avant de s'avancer dans la nuit noire « Je ne m'attendais pas ç te voir ici. » prononce t-elle alors qu'elle continue d'avancer, ses bras croisés le long de sa poitrine. « Est-ce que... est-ce que tu as continué à écrire à Londres ? » Sûrement pas, pourquoi aurait-il fait ça ? Mais elle avait besoin de savoir. Parce qu'elle ne voulait pas que William tombe dessus. Ça aurait été le comble. Sa femme qui parle à un détenu, sa femme qui se plaint de sa solitude à un type qu'il aurait pu mettre sous les barreaux. Mais en aurait-il eu quelque chose à faire?

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Sam 20 Fév - 13:51
Si ta dégaine actuel ne permet pas de juger si tu es riche ou non, Jezabel sait pourtant très bien que tu es loin de l’être. Inutile de faire semblant. Machinalement, tu touches le nœud de la cravate que tu portes lorsque la jeune femme t’annonce qu’elle n’a rien de trop important de prévu ce soir et qu’elle quitte son comptoir. C’est le moment donc ? Ce moment où tu rencontres une personne qui connaît des pans de ta vie dont tu n’oserais jamais parler en vrai, une personne qui t’a confié des choses personnelles et que tu as essayé d’écouter du mieux que tu pouvais à travers des lettres. « Ça me va très bien de marcher. C’est ce que je fais depuis mon retour ici. » que tu lui confies avec un sourire quelque peu crispé sur les lèvres. Redécouvrir la ville où tu es né, refaire tes marques… C’est compliqué mais tu y arrives petit à petit. « Moi non plus. » réponds-tu en t’avançant à ses côtés. New-York est bien trop grand pour un hasard comme celui-ci, n’est-ce pas ? Il faut croire que non. Tu la zieutes légèrement du regard, comme pour essayer de déceler quelque chose. Il y a une différence entre écrire à quelqu’un derrière les barreaux et se retrouver face à lui. Tu n’as pas envie qu’elle ait peur de toi, ou qu’elle marche avec toi par simple politesse – même si tu penses qu’elle aurait pu aisément t’envoyer chier avec le gorille qui garde le casino. Mais tu n’es pas le plus doué qui soit dans les relations sociales alors tu ne peux pas t’empêcher de te poser des questions à cet instant. « Non, pas après ma dernière lettre avant ma sortie. J’ai hésité mais… Je n’avais pas envie de te donner l’air intrusif ou de te mettre mal à l’aise. ». Tu hausses légèrement les épaules tout en avouant cela. Ce serait tout de même mentir que de dire que cela ne t’a rien fait du jour au lendemain de ne plus du tout avoir de nouvelles de Jezabel. Pour toi, votre relation allait au delà de la simple correspondance. Tu la considérais comme une amie, aussi étrange que cela puisse paraître. « Depuis quand tu es revenue à New-York ? ». C'est la question qui te brûle les lèvres depuis qu'elle est apparue là, face à toi.

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Mer 3 Mar - 19:09

C’est bizarre de se retrouver face à ce qu’elle pourrait appeler son passé. Ash, en face d’elle, était l’une des seules personnes de sa vie londonienne qu’elle regrettait presque. Elle regrettait leurs correspondances, elle regrettait le fait de ne pas parvenir à dormir et lui écrire depuis la table du salon, une tasse de thé fumante à ses côtés. Elle aurait voulu continuer à lui écrire à son retour mais elle n’avait pas gardé l’adresse, puis même, c’était elle qui n’avait pas répondu à la dernière lettre parce qu’elle était dans une phase de sa vie où elle avait l’impression que tout se cassait la gueule. Alors écrire à un inconnu, à quoi bon, rien ne soulageait les plaies, la tristesse et les idées noires qui traînaient dans l’esprit. A quoi bon se rajouter quelque chose qui ni ferait ni de bien, ni de mal ? Et elle ne peut s’empêcher de sourire quand il lui dit qu’il accepte de marcher, ça lui fait du bien de marcher, ça lui évite d’avoir à avoir à faire à ce moment gênant ou tu regardes l’autre dans le blanc des yeux sans savoir quoi dire. Et un sourire gêné se feint sur son visage, est-ce que ça devait se passer comme ça ? Après tout on ne pense jamais qu’on pourrait se retrouver face à la personne qui connaît tout de notre vie intime non ? C’est sûrement pour cela qu’elle lui avait envoyé une photo, parce qu’elle était persuadée qu’elle ne le reverrait jamais. Elle a encore la scène sous les yeux, quand elle a essayé de se prendre en photos sous tout les angles, non maquillée avant de remarquer qu’elle avait l’air si fatiguée et si triste qu’elle avait fait un effort, un petit effort, rien de bien méchant, du mascara et elle avait dompté ses cheveux. Et elle hausse les épaules face à ses mots, consciente de la gêne que ça pouvait créer « Tu ne m’as jamais mise mal à l’aise, ni importuner » explique t-elle en continuant d’avancer sans vrai but, les mains dans les poches. Et elle écoute sa question avant de sentir son coeur qui se serre un peu « Je suis revenue depuis Août. » raconte t-elle, la voix un peu faiblarde alors qu’elle souffle, inspire et expire sans vraiment se rendre compte qu’elle peut passer pour quelqu’un de bizarre avant de continuer « Je suis partie de Londres en laissant les papiers du divorce à l’intention de mon mari… Mon ex-mari, se corrige t-elle, et j’attend qu’il les signe maintenant. Je suis revenue au Casino et j’ai eu de la chance qu’ils me reprennent. J’essaye à peu près de remettre ma vie à l’endroit et j’ai du mal. Mais je sais que je vais y arriver. Et toi, alors, comment se passe la vie dehors ? »

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Lun 17 Mai - 15:55
Dans un sens, c’est rassurant d’entendre les mots de Jezabel à ton égard. Tu as bien conscience que la situation doit être d’autant plus étrange pour elle que pour toi. Après tout, personne n’écrit à un prisonnier en croyant le croiser à un moment ou un autre dans sa vie quotidienne. Est-ce qu’elle te voit comme un criminel maintenant que tu es là, à ses côtés ? Ou comme un type qui a fait la connerie de sa vie et qui tente tant bien que mal de se trouver de nouveau une place au sein de la société ? Contrairement à elle, tu n’as pas à te poser de questions sur elle. C’est quelqu’un de bien, après tout. « Aucun doute que tu finiras par y arriver. Tu es de nouveau chez toi à présent. Je me souviens à quel point New-York te manquait alors j’suis plutôt content pour toi de voir ce que tu as fini par revenir... ». Un sourire quelque peu nostalgique apparaît sur ton visage lorsque tu te souviens de vos échanges, parlant tous les deux de New-York, d’à quel point cette ville vous a affecté d’une manière ou d’une autre. « … Même si ça t’a demandé un sacrifice. Il ne t’a pas donné de nouvelles depuis ? » lui demandes-tu. Tu n’as aucune expérience en matière de divorce, ni même de relation stable et sérieuse. Mais tu te doutes bien que cela doit être compliqué pour Jezabel. Et tu connais son histoire avec William, c’est pour cela que tu te permets de lui poser la question. « J’ai aussi du mal à me refaire à… tout ça, de devoir prendre mes propres décisions. J’ai participé à un programme de réinsertion et j’ai décroché un job dans une troupe de théâtre en tant que technicien lumière. Mais c’est provisoire, le temps du spectacle. ». Tu es incapable de savoir de quoi demain sera fait mais pour l’instant, tu t’en sors plutôt bien pour un ancien criminel même si cette étiquette n’est pas prête de te quitter de ci-tôt. Tu dois faire tes preuves, prouver que tu veux t’en sortir et ce, tous les jours. Tu n’as plus le droit à l’erreur et c’est bien cela qui te déboussole totalement. Tu as bien trop merdé dans la vie pour avoir une troisième chance. Mais tes doutes, tu les gardes pour toi pour l’instant. Ils n’ont pas leur place ici, dans cette conversation. De toute façon, Jezabel sait bien à quel point tu avais peur du retour à la réalité lors de ton séjour en prison. La vérité, c’est que tu es seul et complètement perdu dans cette ville qui a pourtant été tienne durant des années et que tu connais comme ta poche. Alors les moments comme celui que tu vis en ce moment avec la jeune femme, tu les bénies.

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Mar 25 Mai - 21:09
Être chez soi est un concept qui dépasse un peu la brune pour le moment, parce qu'elle ne se sent pas chez soi nul part. Son appartement n'est pas encore bien décoré pour qu'elle se sente chez soi, Londres, elle ne se sentait pas chez elle parce qu'elle ne sait pas vraiment. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle veut, ce qu'elle ressent au plus profond d'elle même. Elle est perdue Jezabel, et revoir une personne de son passé n'arrange pas vraiment les choses, mais elle espère que ça fasse quelque chose. Un espèce de déclic qui prendrait le coeur et l'esprit pour qu'elle cesse de gamberger. « Oh oui New York me manquait... Mais je me dis que je ne sais pas si je suis vraiment chez moi... » avoue t-elle en grimaçant un peu avant de souffler discrètement et le coeur manque un raté quand il parle de son ex-mari, de son divorce « Non, aucunes nouvelles. Et c'est tant mieux, je ne suis pas sûre que j'aurais garder cette idée dans ma tête, de rester à New York. Peut-être que j'aurais fini par repartir. » Parce qu'elle avait l'impression qu'elle marchait sur un fil. Elle était à deux doigts de craquer et de partir ailleurs. Elle continue à avancer en croisant ses bras contre son corps pour cacher qu'elle commence à avoir froid. « Moi je pense que tu y arriveras et que tu auras un job même après le spectacle ! » prononce t-elle avec un enthousiasme certain, ses talons qui claquent sur l'asphalte alors qu'elle continue d'avancer en réfléchissant à ce qu'elle peut lui dire pour lui changer les idées « Tu sais, je suis contente de te recroiser. » avoue t-elle d'une petite voix en s'humidifiant les lèvres avant de s'arrêter pour lui faire face, la tête qu'elle lève vers le visage du brun « Ça fait du bien de voir que tout ne se casse pas la gueule et que j'ai encore quelqu'un sur qui compter. » explique t-elle en haussant les épaules « Et tu sais que c'est pareil pour moi ! »

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Sam 19 Juin - 20:54
« Il faut du temps pour retrouver sa place et ses habitudes après tout ce temps. ». Tes mots envers la jeune femme peuvent tout aussi bien s’appliquer à elle qu’à toi-même – même si vous n’avez pas du tout la même situation. Tu peux comprendre le ressenti de revenir dans sa ville après l’avoir quitté durant un certain temps, d’avoir du mal à se refaire à ce nouveau rythme. New-York ne s’arrête jamais, c’est un fait. Et surtout, la ville change constamment. « Tu dois penser à toi, Jezabel, tu sais ? » lui rappelles-tu tout en lui jetant un bref coup d’œil. Peut-être qu’elle a l’impression d’agir égoïstement mais après tout ce qu’elle t’a confié, toi, tu souhaites qu’elle s’écoute elle et non les autres. Même si un jour elle décide de retourner à Londres, tu ne te permettrais pas de la juger. « Mais bon, on sait tous les deux que l’amour rend con. ». Tu lui lances un sourire en coin. Ce n’est pas un jugement, loin de là. Juste une réalité. Elle sait ce que tu as vécu avec Nana aussi, des conneries que tu as fait après son départ parce que tu ne voyais plus d’issue pour t’en sortir. Conneries qui t’ont mené à ce braquage qui a mal tourné pour toi. « On verra bien ce que ça donne, mais merci. » réponds-tu lorsque la discussion se focalise sur ton travail. Tu ne te fais pas d’illusions pour autant. Tu n’as pas envie de te prendre la tête avec cela de toute façon. Quand Jezabel s’arrête, tu fais de même et l’observe avec un regard interrogateur. Ses mots envers toi font du bien à entendre et même si tu ne lui dis pas, tu en avais grandement besoin. « Je suis content aussi de pouvoir enfin te rencontrer. ». Même si les circonstances sont étranges et que la situation n’a rien de banale pour vous deux. « Est-ce que ça te dérange si… si je te passe mon numéro ? ». C’est une question que tu poses un peu mal à l’aise sur le moment. Peut-être qu’elle n’a pas envie de te revoir, qu’une seule fois lui suffit. « Comme ça, si jamais tu as l’envie de revisiter New-York et d’être accompagné… Ben écoute, je serais dispo. ». Tu hausses brièvement les épaules tout en attendant sa réponse avec une certaine appréhension. Vous avez beau connaître New-York parfaitement tous les deux, vous êtes pourtant dans le même bateau. Redécouvrir une ville n’est pas simple alors si Jezabel peut être à tes côtés de temps en temps, tu en serais ravi. Après tout, elle est une amie à tes yeux. Une véritable amie.

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Dim 8 Aoû - 21:15
Revoir des têtes presque connues ici, lui faisait le plus grand bien. Parce qu’elle se sentait seule, la mélancolie la prenait souvent de même que les cauchemars et elle se demandait si un jour, tout cela cesserait, si un jour, elle arrêterait de rêver de lui. Parce qu’il lui a retourné le coeur, mais aussi le cerveau. Parce qu’il a marqué son coeur au fer rouge et elle ne sait pas comment elle va faire si un jour il revient, est-ce qu’elle sera capable de l’envoyer paître ? Sûrement. Elle a son caractère Jezabel et elle essaie de garder cette flamme qui l’anime, l’animosité qui prend part dans son esprit quand elle pense à William et au fait qu’il lui a brisé le coeur, pas de manière directe mais à sa manière. « Je sais » répond t-elle, avec un soupçon de tristesse dans la voix. Elle doit penser à elle, penser à ce qui lui fait du bien et pour la première fois depuis longtemps, elle ne sait pas ce qui lui fait du bien. Et un rire ironique franchit ses lèvres alors qu’elle secoue la tête « Oui, l’amour rend con et fait faire des choses qu’on n’aurait jamais soupçonné. » explique t-elle, mélancolique. Elle n’aurait jamais pensé tout quitter pour aller à Londres et tourner le dos à sa mère, elle n’aurait jamais pensé ne pas être là quand sa mère est partie. Elle se hait pour ça Jeza. La réceptionniste lui sourit quand il dit être heureux de la rencontrer et son sourire s’agrandit, parce qu’elle aussi. Quand il lui parle de son numéro, Jezabel secoue vivement la tête « non bien sûr que non ! Attend ! » Elle rit un peu et lui tend son téléphone qu’elle vient de sortir de sa poche pour qu’il entre son numéro à l’intérieur avant de le prendre en photos pour le mettre en photos de contact, une habitude qui n’a eu de cesse d’augmenter et qu’elle aime bien parce que quand elle n’est pas réveillée, la photo lui sert à quelque chose. « Et, je serais ravie de redécouvrir New York avec toi. » sourit-elle pour conclure en posant une main délicate le long de son bras. « Il faudrait que tu me dises ce que tu aimes -et que je ne sais pas !- je pourrais essayer de te faire un tour spécial. Le Ash tour ! » elle ne peut s’empêcher de rire avant de secouer la tête « Pardon, tu dois me prendre pour une idiote, mais ça me fait vraiment plaisir et ça me donne matière à penser à demain et après-demain, en dehors de mon travail, je veux dire ! » Parce que ses journées sont rythmées par le travail, et elle a dû mal à penser à autre chose, donc peut-être que ça lui fera du bien de penser à autre chose.

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Mer 25 Aoû - 19:09
Tu tapes ton numéro sur le portable de Jezabel et lorsque tu lui rends, tu ne t’attends pas vraiment à être pris en photo. Tu dois avoir une sacrée tête de con dessus mais bon, c’est Jezabel alors ce n’est pas si grave… et entre nous, cela ne pourrait jamais être pire que les photos des soirées de la troupe où tu trouves toujours le moyen de te cacher derrière ton verre. Sa réaction te rassure, soulagé qu’elle ne pense pas que tu peux avoir de mauvaises intentions envers elle ou quoi que ce soit. C’est difficile pour toi-même de ne pas te voir comme quelqu’un de profondément mauvais alors tu pourrais comprendre si c’était son cas à elle. Mais c’est bien le contraire qui se passe et savoir que tu as une tête familière dans les horizons, cela rend ta soirée un peu plus joyeuse que prévue. « Ce que j’aime et que tu ne sais pas… Bon, tu dois te douter que la première fois que j’ai faîte en revenant ici, c’est aller dans ma pizzeria préférée... » commences-tu avec une pointe d’humour – enfin, tu essayes de mieux que tu peux. Au début de tes échanges avec la brune, tu avais tellement peur de dire quelque chose de mal que tu te contentais de lui dire tes coins préférés de la ville. Puis tu lui as demandé les siens, aussi. « Je crois que tu sais déjà tout sur moi. Mais j’aimerais bien aller à des expositions, peut-être. D’ailleurs, je n’oublie pas que tu dois juger mes peintures. ». Jezabel est l’une des rares personnes à savoir que tu t’es trouvé une passion pour la peinture en prison, et tu lui as demandé dans une de tes lettres si elle acceptait de te dire ce qu’elle en pensait. Seulement voilà, à ce moment-là, tu ne pensais pas une seule seconde que tu aurais pu réellement avoir l’occasion de lui montrer. « On est deux idiots alors dans ce cas-là. » réponds-tu en haussant les épaules. Son enthousiasme est plutôt communicatif même si tu le montres moins car après toutes ces années loin de tout, tu as l’impression d’avoir perdu cette capacité à montrer la moindre émotion. « Tu ne fais pas grand-chose en dehors du travail ? Tu as retrouvé des amis à toi, ici ? ». Elle a eu une vie ici avant de partir à Londres. Alors même si cela fait longtemps et qu’il y a eu la distance, tu te dis qu’il doit bien rester quelques personnes de son entourage.

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Ven 27 Aoû - 12:58
Elle ne pouvait pas avoir peur de lui, elle ne pouvait pas se dire qu’il pouvait faire quelque chose de mal parce qu’au fond, elle avait communiqué avec lui lors de son séjour en prison et ça lui avait fait du bien. Du bien d’être écouté par quelqu’un qu’elle n ‘aurait jamais dû voir mais le destin en avait décidé autrement. Alors elle profiterait de cette main tendu, elle profiterait du fait qu’il ne la juge en rien parce qu’il connaissait sa situation, le fait qu’elle s’était sentie seule à Londres, le fait que William l’avait abandonné, l’avait délaissé au profit de son travail. Et qu’elle l’avait réellement mal vécu. Mais il ne le dirait pas, elle lui avait demandé de garder cela pour lui, et puis, après tout, a qui pouvait-il transmettre cette information ? Il ne connaissait pas William, ne savait pas à quoi il ressemblait, son secret était donc bien gardé. « Ah oui, ta fameuse pizzeria préférée. Et non, je n’ai pas oublié, ça nous donnera une occasion de nous revoir. » Parce qu’elle en avait envie, parce qu’elle ne voulait pas que cette entrevue reste unique, elle voulait le revoir encore et encore jusqu’à le connaître par coeur. Elle ne voulait pas qu’il la juge, elle ne voulait pas qu’il la prenne pour quelqu’un qu’elle n’était pas, à savoir une personne écervelée, elle ne l’était pas le moins du monde. Elle ne voulait pas passer pour une idiote, ce n’était pas son but et elle ne voulait pas perdre le lien qu’il y avait entre eux. Ce n’était pas le but de l’opération, sinon elle serait déjà rentrée chez elle. A sa question, Jezabel opina du chef avec un sourire, le genre de sourire qui illumine son visage parce qu’elle est ravie de parler de cela, ravie de parler de ce qu’elle a retrouvé, plutôt que de ce qu’elle a perdu en revenant à New York, bien évidemment que des gens ont prit le large, bien évidemment que des gens lui ont tourné le dos, mais les meilleurs sont restés. « Oui, j’ai retrouvé ma meilleure amie, je l’ai sauvé d’une colocation avec ses parents en lui proposant d’habiter avec moi. » explique t-elle, avec un voix teintée d’enthousiasme. « Bientôt, une troisième personne va venir se greffer dans notre bulle appelée colocation, la fille de ma meilleure amie et j’ai hâte d’être là pour la petite autant que pour ma colocataire. » expliqua Jeza tout en continuant d’avancer « Mais sinon, je n’ai pas retrouvé grand monde, visiblement les gens ont décidé que partir à Londres m’avait filé la peste ou le choléra et je n’ai plus de nouvelles. Mais ce n’est pas plus mal, ça m’a permis de faire le tri. » conclut t-elle avant de le regarder du coin de l’oeil « Et toi ? Tu as retrouvé des gens de ta vie d’avant ? »

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