La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

is it too late now to say sorry | ofelia

@ Invité

avatar
   
#
Lun 16 Nov - 20:00
Marchant tranquillement vers le sud, Sutton profite de l'anonymat que lui offre la ville. D'abord, elle n'a pas encore publiquement annoncé son déménagement. Et puis, tout est très différent d'une côte à l'autre. Déjà, il fait un froid de canard auquel la brune n'est pas habituée. Elle a certes beaucoup été au Canada, lieu de prédilection des studios voulant filmer une grande ville et économiser, mais elle ne se fera jamais au froid. C'est une californienne de cœur et de corps et on ne la changera jamais. Mais la voilà tout de même dehors, emmitouflée dans son écharpe, cherchant désespérément à marcher sur le trottoir ensoleillé. Prendre l'air est toujours une bonne idée, mais elle essaie surtout de se distraire pour ne pas penser au fait que Joan n'a pas encore répondu à son sms et qu'il est sans doute trop tôt pour la relancer. Elle vient de mettre au monde un bébé après tout. Leur petite fille. Sutton ne réalise absolument pas. Et plutôt que de tourner en rond dans son grand appartement, elle arpente les rues de New-York comme un personnage de films d'auteur.

Arrivant à un coin de rue, elle s'arrête un instant devant une supérette, hésite. Elle pourrait demander à son assistante de leur apporter ce dont elle a besoin, mais elle est devant, après tout. Autre avantage, ici, elle n'a pas besoin de faire des kilomètres en voiture pour acheter quoi que ce soit. Quelques bricoles pour faire un smoothie, une tablette de chocolat. Une. Noir, sel fin. Mais du chocolat tout de même. Sutton se dirige vers la caisse et se trouve à hauteur d'une jeune femme brune, qui se pourrait être dans la file d'attente. « Excusez-moi, vous faites la queue? » Lorsqu'elle se retourne, l'actrice ne peut retenir une expression de surprise « Oh, c'est vous! »

Oui, en quelques jours à peine, Sutton a réussi l'exploit de se mettre dans l'embarras. Le décalage horaire, le stress, l'heure matinale, la culpabilité d'avoir oublié son éco cup. Elle a plusieurs excuses mais aucune n'est vraiment valable. Il n'empêche qu'elle a agit comme la starlette gâtée qu'elle s'est toujours évertuée à ne pas devenir, faisant un caprice à la belle inconnue pour une histoire de café "volé." Et du coffee shop à la bodega, la revoilà. Elle aussi doit vivre ou travailler par ici. La brune tente l'humour, tâte le terrain « Promis, je ne ferais pas d'histoires cette fois. » Elle sourit doucement, hésitante « Je suis vraiment désolée pour l'autre jour, j'étais à cran. Mais je n'aurais pas dû faire ma diva dans tous les cas! » Prise d'une illumination, Sutton ajoute « Je peux vous payer vos courses pour me faire pardonner? » Too much? Peut-être, mais elle tient réellement à se faire pardonner. Et, de nos jours, on ne sait jamais qui va aller raconter son interaction avec une ex-star de Disney sur les réseaux sociaux. Mieux vaut prévenir que guérir.

@ Invité

avatar
   
#
Sam 21 Nov - 2:39
is it too late now
to say sorry
@sutton young & ofelia bernal
Tu regardes le coin de ton ordinateur avec une pointe d’hésitation. Est-ce que tu descends pour aller manger dans un des cafés du building ? Est-ce que tu sors pour te changer les idées ? T’as le temps pour les deux. L’avantage de rester à l’intérieur du building, c’est que tu pourras continuer de travailler en même temps. Le désavantage… c’est que tu pourras continuer de travailler en même temps. Autant dire que c’est un dilemme de taille (ou pas), t’es sans doute un peu trop bourreau de travail pour ton propre bien. C’est toutefois l’envie de prendre l’air qui prends le dessus et tu fermes ton bureau pour sortir rapidement. Tu ne comptes pas aller bien loin, juste histoire de te changer les idées et acheter deux trois trucs à la bodega du coin. Peut-être que tu devrais commencer à t’amener une boite à lunch, tu gaspillerais moins d’argent ainsi, mais ça demande un niveau d’organisation que tu n’as tout simplement pas pour ta vie privée.

Tu passes rapidement aux travers des allées de la supérette pour remplir un petit panier. Tu ne prends rien de spécial, juste de quoi te boucher un coin et satisfaire la petite dent sucrée qui fera sans doute son apparition lorsque tu aurais passé des heures sur un dossier. Une fois les quelques petites choses saisies dans les allées, tu entreprends d’aller de te mettre dans la file d’attente. Peut-être devrais-tu te prendre un café ? C’est la question qui te trottes en tête jusqu’à ce que quelqu’un t’adresse la parole. Tu te retournes un sourire aux lèvres pour indiquer que oui, t’es bien dans la file, avant de découvrir une figure presque familière. « Ah, vous. » Ton enthousiasme se tarit un peu face à cette inconnue qui n’en est pas vraiment une. On peut te comprendre, votre dernière interaction n’a pas été des plus agréables.

T’es presque tentée de faire preuve d’un peu de mauvaise fois, de t’écarter pour lui laisser la place qu’elle réclamerait peut-être (surement ?). Tu restes pourtant silencieuse, un peu surprise d’entendre de l’humour et des excuses traverser ses lèvres. Tu ne saurais même pas dire lequel est deux te surprend le plus. Peut-être ce qu’elle ajoute ensuite. Tu grimaces, un peu vexée par ses paroles malgré toi. « Je n’ai pas assez de chose à acheter pour que ça vaille la peine. » Est-ce que tu lui en veux vraiment ? Non, c’est plutôt une pointe d’humour, ça se voit au sourire amusé qui se dessine sur tes lèvres. « Mais j’en comprends que vous ne faites des scènes que dans les cafés ? » Tu rigoles un peu, comme pour montrer que tu n’étais pas bien sérieuse. Ce n’est pas comme si son comportement de diva t’avait troublé plus que ça. T’as été énervée sur le coup, mais ça t’a passé depuis. « Sutton c’est ça ? Ofelia. » Tu lui tends la main. Oui bon, ça t’a passé, mais t’as quand même pris la peine de la googler entre temps. La curiosité ça ne te se contrôle pas toujours (ou jamais dans ton cas).
(c) DΛNDELION

@ Invité

avatar
   
#
Sam 21 Nov - 22:12
Sutton hausse les sourcils devant la réponse de la jeune femme, non parce qu'elle décline son offre, mais parce qu'apparemment, son panier n'est pas assez rempli. Doit-elle y voir un message subliminal, une invitation à lui proposer plus? Certes, l'actrice n'a pas été des plus polies et le regrette, mais elle ne pense pas non plus que cela mérite une parure de diamants en offrande pour se faire pardonner. Elle se contente donc de répondre au sourire de l'inconnue, tâchant d'y voir un signe positif.

Et, finalement, elle rit plus franchement à sa question suivante. Heureusement, la brune ne semble pas lui en tenir rigueur. Par contre, elle a l'air de la connaître. Or, Sutton n'a pas le souvenir de s'être présentée lors de sa petite crise de nerfs au coffee shop. Et, force de l'habitude, elle n'utilise pas son vrai nom dans ce genre d'endroits. Leighton Yang. Toujours. Proche de son prénom et son vrai nom de famille, même si elle a cessé de l'utiliser depuis tellement longtemps qu'elle tend à l'oublier. Gardant le sourire malgré la surprise, elle sert chaleureusement la main d'Ofelia, donc.

« En vérité je ne fais pas de scène du tout, en temps normal. » Elle se sent obligée de se justifier, sans doute à raison. Toutefois, il faut savoir passer outre. « Et enchantée! Mais je n'ai pas le souvenir de m'être présentée la dernière fois… Vous… Hum, on s'était déjà croisées, avant? » Il est toujours très gênant d'être ce genre de starlette. Le genre à proclamer "mais enfin, vous ne savez pas qui je suis?" en faisant virevolter sa longue chevelure et baissant ses lunettes de soleil. Une scène qu'elle a d'ailleurs joué dans un téléfilm Disney Channel, dans un étrange délire meta d'un producteur pas très sobre, sans doute. Mais, elle a été honnête, ce n'est pas son genre. Surtout quand elle a déjà fait mauvaise impression. Avoir l'air fatigué et ne pas être charmante, les erreurs fatales pour une actrice.

Ne souhaitant pas s'embourber sur ce terrain humiliant, Sutton adopte son sourire le plus doux, sa mine la plus attentive, son aspect le plus charmant et innocent. Des années d'expérience font que cette façade d'ingénue - et son très sincère besoin d'être appréciée et validée par le monde entier - fonctionnent en général à merveille. « Mais, vous habitez dans le coin vous aussi? » Admirant d'un coup d'œil sa tenue très professionnelle, elle ajoute « Ou travaillez, peut-être? Vous avez l'air de quelqu'un qui a un agenda bien rempli! » Sous-entendu, je ne voudrais pas vous retenir, si vous pouviez oublier tout échange, surtout celui de la dernière fois, ce serait parfait. Mais quelque chose lui souffle que cette jeune femme ne mordra pas à l'hameçon si facilement.

@ Invité

avatar
   
#
Lun 30 Nov - 0:23
is it too late now
to say sorry
@sutton young & ofelia bernal
Visiblement, ta blague n’est pas totalement appréciée, c’est du moins ce que tu conclus en la voyant hausser les sourcils. T’insistes pas, ne cherches même pas à préciser le fond de ta pensée. Après tout, une blague est bien moins marrante quand elle doit être expliquée et tu te targues d’être plutôt amusante. C’est pour ça que tu passes rapidement à autre chose, tu te permets même de sourire un peu plus à sa justification. T’espères bien, plus pour elle que pour toi. Ça doit être épuisant de faire des scènes pour si peu. « Je crois pas qu’on fréquente vraiment les mêmes cercles non. » En réponse à sa question. C’est à ton tour d’hausser un sourcil. Est-ce qu’elle pense vraiment que vous auriez pu vous croiser avant de vous rencontrer dans le café ? Probablement pas, tu décides tout de même d’éclairer sa chandelle, au cas où elle arborerait un quelconque doute : « Vous me disiez quelque chose la dernière fois. Au début je pensais que vous étiez une cliente de la boite, mais google m’a indiqué autre chose. » Tu vas pas faire un cas du fait que c’est une célébrité. Sans que toi tu en représentes, t’as eu l’occasion d’en croiser dans le cadre de ton travail.

Travail sur lequel arrive finalement la discussion - quelque chose que tu n’avais pas vraiment prévu. Tu hausses les épaules. « Travail oui. Je bosse dans un cabinet d’avocat dans la Park Avenue Plaza. » Tu fais un vague geste de tête dans la direction du building, comme si ça donnerait vraiment une idée à Sutton de ce que tu veux dire. « Mais en ce moment je suis en pause, j’ai quelques heures avant mes prochains rendez-vous. » Comprendre ici que tu n’es absolument pas pressée de partir. Est-ce que tu comptes t’attarder pour autant ? Pas forcément, même si t’as bien l’intention de profiter de l’occasion qui se présente à toi. À voir si tu comptes juste faire connaissance avec une célébrité ou si tu te laisserais avoir par l’envie de la railler un peu. Ce n’est pas parce que tu ne lui en veux pas que tu ne peux pas t’amuser un peu à ses dépends. « Et vous alors ? Vous êtes plutôt loin d’Hollywood non ? » Enfin, question rhétorique, t’es bien consciente qu’Hollywood c’est de l’autre côté du pays complètement, sur la côte ouest. T’es juste surprise de voir une actrice dans le coin et bon… faut admettre que t’es curieuse. Tu peux pas t’empêcher d’essayer de satisfaire cette curoristé. « Enfin j’imagine qu’il n’y a rien de tel qu’un vieux café de bodega. » Et tu te dis que tu devrais aller peut-être t’en prendre un plutôt que faire la file et embêter (plus ou moins) gratuitement Sutton.
(c) DΛNDELION

@ Invité

avatar
   
#
Dim 6 Déc - 16:40
Evidemment, la charmante jeune femme n'est pas sa nouvelle voisine ou la vendeuse du stand de café de sa rue. Elle est trop bien habillée et sûre d'elle pour ça, d'une part. Et d'autre part, ce serait avoir un coup de chance, ce qui ne semble pas être la tendance depuis son arrivée à New-York. Ofelia prononce alors les mots tant redoutés et confesse avoir googlée Sutton après leur interaction. Evidemment. Toutefois, elle semble ne pas trop en faire cas, ne précisant même pas ce qu'elle a découvert au fil de ses recherches. Peut-être est-ce une manière de lui signifier qu'elle s'en moque? Et donc qu'elle ne se déchaînera pas sur Twitter ou ne publiera pas un #StoryTime des plus mal venus sur YouTube? Ou alors, c'est plutôt l'inverse et elle cherche à pousser l'actrice à s'humilier d'avantage pour avoir plus de matière? D'ailleurs n'est-ce pas bizarre qu'elle la "recroise," dans cette ville de plusieurs millions d'habitants? Il lui faudra surveiller les pages Instagram de rumeurs et autres lieux de vils commérages.

L'anxiété fait tourner les pensées de Sutton à mille à l'heure et la pousse très certainement à surinterpréter ce qui n'est qu'une interaction hasardeuse. Elle inspire doucement, tentant de réaliser les exercices de relaxation que divers psychologues ont pu lui apprendre. Respirer, s'ancrer dans le présent. La brune sourit donc légèrement et se contente de répondre d'un air penaud « Ah, je vois. Et bien, j'espère ne pas vous avoir déçue ou donner une mauvaise image de la profession. Nous ne sommes pas tous aussi tendus! » L'actrice tente un bref rire, essayant d'y mettre autant de conviction et de légèreté que possible.

La conversation en vient alors à Ofelia, fort heureusement, qui travaille en effet non loin d'ici, dans un cabinet d'avocats. Cela lui semble tout à fait cohérent. La jeune femme lui pose alors une nouvelle question, après lui avoir fait clairement comprendre qu'elle avait tout son temps. Est-ce une déformation professionnelle, qui fait que cela l'amuse de la questionner ainsi? Mais Sutton ne peut guère se défiler sans paraître grossière, surtout après l'esclandre de la dernière fois. Elle décide donc de jouer le jeu et répond, un rien malicieuse « Oui, j'ai un goût prononcé pour le café rance sorti d'une machine qui n'a pas été lavée depuis les années 90. » La brune sourit et ajoute, un rien plus sérieusement. « Mais, pour vous répondre, je suis à New-York pour des raisons professionnelles. Je vous avoue que le soleil me manque déjà, mais c'est un chouette projet. »

C'est la stricte vérité, même si elle se garde d'entrer dans les détails plus personnels, du genre j'aimerais que ma future ex femme m'adresse la parole pour que je puisse avoir une place dans la vie du bébé qu'elle vient de mettre au monde. Cherchant désespérément à ne pas s'aventurer sur un terrain dangereux, Sutton relance la discussion et prend une mine intéressée des plus sincères pour demander « Mais vous êtes avocate vous dites? C'est un beau métier, quelle est votre spécialité? » Au vu de la situation, l'actrice est prête à feindre le plus vif intérêt pour les transactions immobilières ou le droit du travail s'il le faut.

@ Invité

avatar
   
#
Lun 14 Déc - 18:16
is it too late now
to say sorry
@sutton young & ofelia bernal
Tu retiens le premier commentaire qui te passe par l’esprit lorsque Sutton te parle de l’image de la profession, celle qu’elle espère ne pas avoir entaché. T’aurais envie de lui dire que t’avais pas une très bonne image à la base pour avoir croisé des célébrités dans certains dossiers. Sauf que ça sonne un peu trop agressif et même si tu t’amuses bien à l’embêter, tu veux pas non plus être désagréable à outrance. Alors tu te contentes de quelque chose d’un peu plus doux, d’un peu plus banal. « J’imagine que tout le monde a des mauvaises journées. » Même les acteurs, même les célébrités. « C’est juste que vous êtes plus dans l’oeil du public. » Après tout, toi, t’es pas certaine qu’on peut te trouver sans connaitre ton nom juste avec quelques recherches google. Tu peux donc vivre ta pire journée et personne ne l’apprendrait jamais. Enfin, sauf si t’enfreins la loi, mais ça, c’est plutôt un problème pour faire partie du barreau.

Mais ton travail ne t’intéresse pas vraiment pour le coup, pas quand il y a un mystère devant tes yeux. T’as pas l’impression que la majorité des films et séries soient filmés à New York, ne serait-ce que parce que ça doit couter un bras. Tu rigoles à sa réponse, la plaisanterie fait mouche. Tu rebondis nécessairement, toujours pas très sérieuse. « Y’a rien de mieux en même temps. » Le pire, c’est que t’as une meilleure cafetière dans ton bureau, c’est juste l’habitude de la bodega semblerait-il. « Oh je vois, c’est cool. » T’es tentée d’essayer de gratter pour en apprendre plus sur le projet, par curiosité plus qu’autre chose, mais tu te retiens. Tu te doutes que dans l’histoire il doit y avoir des obligations de silence, des contrats en ce sens. « Faudra vous habituer à la température de New York, ce n’est que le début. » T’es pas très fan de la fraicheur de New York, même si c’est pratiquement tout ce que tu as connu, alors tu peux comprendre que le soleil de Los Angeles peut lui manquer.

La conversation revient vers toi, un peu à la manière d’un balancier. Tu ne saurais dire si avocat est vraiment un beau métier, tu sais que tu l’as choisi pour bien gagner ta vie. C’est un peu trop formel pour toi sinon. « Droit de la famille. » Que tu réponds au tac-o-tac, plus par habitude qu’autre chose. Tu t’efforces donc de préciser les choses. « Je fais surtout dans les divorces en fait. » Et tu gardes pour toi l’explication derrière ton choix de spécialité. T’es quand même consciente que c’est pas terrible de se faire de l’argent dans le malheur des autres - même si c’est une grande partie du métier d’avocat. « Je poursuis pas des gens pour des histoires de café, si c’était l’objectif de la question. » Tu rigoles un peu, histoire de montrer à nouveau que tu n’es pas sérieuse. Tu ne l’as pas beaucoup été depuis le début de la conversation de toute façon. Tu ne l’es pas souvent non plus. «  Surtout que c’était plutôt drôle, en fait. » Oh ça t’a pas fait plaisir sur le coup, mais en y repensant, il faut admettre que ça doit bien être la première fois que t’as le droit à une crise d’une inconnue. Il y a quand même un petit côté humoristique à ça.
(c) DΛNDELION

@ Invité

avatar
   
#
Ven 25 Déc - 23:46
La réponse compatissante de la jeune femme rassure quelque peu Sutton, qui se dit qu'une personne capable de comprendre que même une célébrité a des mauvais jours n'est pas le même genre de personne qui publie des rumeurs malveillantes sur les réseaux. Mais, évidemment, cela ne l'empêche pas de rester vigilante, tout en offrant un sourire radieux et un hochement de tête à son interlocutrice. « Exactement, c'est pourquoi je m'efforce de ne pas avoir trop de mauvais jours. » Et, en toute objectivité, l'actrice sait bien qu'elle est dans une position trop privilégiée pour vraiment se plaindre de son sort. Mais, sa situation actuelle a entaché un peu cette perspective. Il lui faudra néanmoins passer ses nerfs ailleurs que dans les cafés locaux.

L'atmosphère s'allège, Sutton montrant qu'elle sait faire preuve d'humour et l'autre jeune femme en rajoutant volontiers. Visiblement, elle a oublié leur dernière rencontre et elles peuvent mettre tout cela derrière elle. Malheureusement, l'actrice ne peut pas trop faire la conversation en parlant de son dernier projet, les détails étant encore sous clé et Netflix ne plaisantant absolument pas avec leur clause de confidentialité. Et la conversation sur la pluie et le pas si beau temps ne peut pas les occuper indéfiniment. Elle répond toutefois « Malheureusement, j'ai déjà eu le plaisir très mitigé de passer quelques hivers à New-York. » Il y avait eu la promotion de son premier gros film - de Noël, ironiquement pour elle qui ne le fête pas - son passage en demi-teinte sur les planches de Broadway. Historiquement, cette ville ne lui a pas franchement réussie. Il faut espérer que cela change, même si ça a mal démarré.

Ofelia lui annonce alors qu'elle est spécialisée dans le divorce, ce à quoi la brune ne parvient à répondre que par un sourire crispé. « Ah c'est intéressant. » Elle essaie de continuer sur le ton léger qui a été instauré et répond. « Et non, je ne suis pas encore parano au point de penser que tout le monde veut me poursuivre en justice au moindre mot de travers. Même si on ne sait jamais. » Sutton tente de plaisanter un peu plus, lançant un regard faussement suspect à l'avocate, avant de rire légèrement. « Et je suis contente que vous le preniez avec humour, vraiment. J'imagine que vous devez voir pas mal de gens sur les nerfs dans votre cabinet, il faut relativiser tout ça. » Présentement, la starlette serait bien incapable de relativiser sa situation avec Gaby ou trouver le cœur à en rire. Elle n'a d'ailleurs même pas totalement admis que la prochaine étape serait sans doute un rendez-vous des plus professionnels avec Ofelia. « C'est pas trop dur d'ailleurs? » La brune ne devrait pas s'aventurer sur ce terrain, mais avoir la perspective de quelqu'un qui voit des couples se déchirer toute la journée l'intrigue. Veut-elle l'entendre lui dire que ce n'est pas si terrible, que la plupart le vit bien? Sans doute, mais il semble impossible que la réponse lui fasse plaisir.

@ Invité

avatar
   
#
Lun 4 Jan - 19:27
is it too late now
to say sorry
@sutton young & ofelia bernal
T'es vraiment tentée de lui faire remarquer que c'est pas une excellente façon de penser que de vouloir limiter ses mauvaises journées parce que ça doit juste s'accumuler jusqu'à l'explosion. C'est peut-être ce qui s'est passé la dernière fois alors qu'elle s'est énervée contre toi pour une histoire de café. À la place de t'engager dans cette direction, t'hausses les épaules et te contentes d'un « Je peux dire que ce n'est pas très bien réussi ? » un peu moqueur. T'es toujours pas sérieuse, mais pour ta défense, elle a été de mauvaises humeurs pour 50% de vos rencontres, tu dois bien pouvoir te le permettre.
Mais tu n'insistes pas plus que ça, préférant laisser l'atmosphère s'alléger et la conversation dévier vers des sujets un peu moins sensibles. La température de New York est le sujet neutre par excellence, mais aussi un sujet qui ne peut pas tenir bien longtemps. Au moins elle connait déjà, au moins elle ne serait pas complètement prise de court. « Ça va alors, bon courage. » T'as beau avoir principalement connu la grande Pomme, on peut pas dire que les fraicheurs te conviennent. Peut-être que tu devrais faire l'inverse de Sutton ici présente et t'envoler vers la chaleur de la côte Ouest. Ouais, ça pourrait être pas mal.

Ça pourrait même être très bien si ce n'était de ton travail qui est exclusivement basé à New York. Si tu voulais pratiquer le droit ailleurs, il faudrait que tu repasses des examens afin de te faire accréditer dans un autre état. C'est beaucoup trop cher pour que tu tentes vraiment de le faire, donc, tu continueras de travailler à Manhattan. Son sourire crispé te surprend un peu, parce que tu ne vois pas ce que tu aurais dit de si gênant. « Enfin, même si je voulais le faire, j'ai pas vraiment d'argument à mettre de l'avant. » Forcément toi tu penses à ça, toi tu penses aux arguments que tu pourrais présenter en cour si jamais ça venait à ça. Pas que ça risque d'arriver vu que tu préfères prendre le tout avec un minimum d'humour. Sutton vise juste dans son appréciation de ton travail : ça te donne une capacité à relativiser, en plus de ce que tu fais naturellement. « Dur ? Pas toujours, pas pour moi en tout cas. » Ah oui forcément, c'est de toi qu'elle voulait parler en posant la question.
Tu fais mine de réfléchir quelques instants, cherchant surtout les bons mots pour lui répondre. « Ça dépend toujours des couples, certains le font très amicalement, mais en général ce n'est pas eux qui ont recours à une avocate. » Logique, pourquoi payer quelqu'un des milliers de dollars pour faire un travail qu'on peut presque faire soit-même. « Dans mes dossiers, c'est beaucoup de débats sur qui mérite la troisième maison ou ce genre de chose. » Troisième maison qu'ils ne veulent jamais te donner, mais ça c'est une histoire complètement différente. Un jour t'auras peut-être une maison en cadeau (non ce serait illégal). « Pourquoi vous connaissez quelqu'un qui va se divorcer ? » Travailler avec des stars, ce serait quand même pas mal pour ton portefeuille. Tu t'imagines pas que c'est Sutton elle-même qui aurait peut-être besoin de tes services, ta recherche google n'est pas allée jusqu'à t'intéresser à sa vie privée.
(c) DΛNDELION

@ Invité

avatar
   
#
Dim 17 Jan - 14:41
La jeune femme est visiblement ce genre de personne qui utile le sarcasme et l'humour comme mode de communication et n'hésite donc pas à en rajouter une couche, arrachant un rire léger mais sincère à Sutton. Oui, elle n'a clairement pas tenu parole, mais la répartie de la brune la met un peu plus à l'aise. « Ah, on ne peut pas y arriver à tous les coups! » se contente-t-elle d'ajouter, dans un haussement d'épaules et un sourire.

Heureusement, elles finissent par parler d'autre chose, même si le sujet de la météo s'épuise naturellement vite. Elle sourit donc à nouveau et remercie doucement Ofelia, ne voyant pas comment rester sur ce terrain très safe de la neige et des hivers new-yorkais. Elle aimerait bien pourtant, mais finalement, elles s'aventurent sur la pente bien plus savonneuse des aléas de la profession d'avocate spécialisée en divorce. Un élément rassurant, c'est qu'apparemment, elle n'a pas de quoi la traîner en justice. « Ah, c'est toujours bon à savoir! » Sutton tente de continuer dans l'humour, même si elle se sent glisser. Et c'est elle qui a pris l'élan pour sauter, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même.

Ofelia lui explique que, naturellement, les gens qui font appel à ses services sont rarement ceux qui donnent dans le divorce à l'amiable. La jeune avocate a l'air de traiter avec des gros clients, si plusieurs propriétés sont en jeu lors des négociations. Son tarif horaire doit être plutôt astronomique ou, du moins, elle doit travailler pour un gros cabinet. L'actrice n'a pas spécialement envie de penser à ça, mais sa situation personnelle lui fait prendre cette rencontre fortuite avec la spécialiste de manière très différente. Et même si elle aurait dû la voir venir, elle se trouve un peu prise au dépourvu par la question et essaie de camoufler sa nervosité par un petit rire. Maintenant qu'elle en est là, devrait-elle essayer de glaner quelques infos? Est-il plus prudent de brutalement dévier le sujet une nouvelle fois? Non, cela serait bien plus suspect.

Et puis, l'avocate lui tend une petite perche, autant en jouer. Regardant autour d'elle rapidement, Sutton se penche un peu vers la brune et lui glisse, sur un ton de confidence. « Je ne peux pas dire qui évidemment, mais c'est une possibilité oui. Et je ne dis pas non plus que vous serez la bonne personne, mais si vous avez une carte ou un nom de cabinet à me donner, je pourrais transmettre. » Elle se sent presque sale de jouer les commères sur son propre couple, de mentir, de déjà préparer le pire, d'anticiper un conflit qui nécessiterait l'intervention de quelqu'un comme Ofelia. Mais sa culpabilité est écrasée par son pragmatisme. Car il n'y qu'en pensant au pire, en se parant à toute éventualité qu'elle en est là où elle est aujourd'hui. Elle sourit donc et se permet même un clin d'œil chaleureux, essayant de ne pas trop se détester pour ce qu'elle est en train de faire. « Ca reste entre nous bien entendu, même si je ne doute pas de votre professionnalisme. »

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum