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L’idée avait fait surface plus tôt qu’il ne le pensait, ça lui plaisait bien. Il rit intérieurement en remarquant comment elle cessa de parler lorsque ses lèvres toucha sa cuisse. Il adorait l’effet qu’il pouvait avoir sur elle. Il la regarda un moment en écoutant la fin de sa phrase. On pouvait pas s’y attendre, en effet. Mais j’adore ton idée.! Il la laissa prendre possession de ses lèvres, se laissant aller contre elle. Il était bien dans ses bras. Il avait envie de rester là éternellement. Mais il se tassait pour être couché à côté d’elle, posant la tête contre sa poitrine. Il ferma les yeux en écoutant son coeur battre. C’était relaxant, ça faisait naitre un sourire paisible sur ses lèvres. Il donnerait n’importe quoi juste pour continuer de profiter de ce moment, avec elle, indéfiniment. Il soupira de contentement en passant le bras autour d’elle. Dis, y’a moyen d’arrêter le temps d’une quelconque façon ? Ça serait tellement… Agréable, non ? Il redressa le bras et effleura le ventre dénudé de la femme du bout de ses doigts, il faisant des motifs sans sens. Pour une des rares fois dans sa vie, il se sentait serein. Le stresse du début de soirée avait disparu, il avait l’impression que ses problèmes s’étaient volatilisés. Il prit une bonne inspiration et laissa l’air s’échapper d’entre ses lèvre. Et moi dont… En tout cas, en frais de cadeau de fête, je crois pas que quelqu’un va réussir à te surpasser. Il lâcha un rire presque silencieux. Pour quelqu’un qui était dans un état aussi sombre, il avait maintenant l’impression qu’aujourd’hui serait sa journée, ou plutôt nuit, préférée pour… Bah jusqu’à ce que quelque chose fasse en sorte qu’Il puisse changer d’opinion. Après un moment de silence et de réflexion, Karl redressa la tête pour la regarder droit dans les yeux. Dis, verrais-tu un inconvénient à ce que je vienne te tenir compagnie pour le nouvel an ? Il avait cette soudaine envie de passer ce moment avec elle et elle seule. Au lieux de toujours aller à ces party comme il le fait toujours, il pourrait en profiter pour être seul avec cette femme qui prenait toute la place dans ses pensées.

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Savoir que Karl appréciait son idée de tatouage la rassurait, elle savait qu'elle avait agit sur un coup de tête et qu'il aurait pu trouver ça totalement idiot mais plus elle y pensait, plus elle se disait qu'inconsciemment ce n'était pas un coup de tête mais un véritable coup de cœur qui lui avait dit de prendre cette décision. Lorsqu'il s'installa à ses côtés, posant sa tête sur sa poitrine, elle ne pu s'empêcher de sourire, lorsque les gens pensaient à Karl c'était pour le côté que le grand public voyait, ce caractère agressif, cette rockstar à la réputation sulfureuse, ses coups de gueules, ses coups de sang. Mais là, dans ses bras, c'est une autre facette de lui qui se dévoilait et elle aimait être l'une des seules personnes, voire peut-être même la seule à le connaître comme ça. Elle l'aimait pour ça, mais elle savait qu'elle l'aimait avec toutes ces différentes facettes, ça elle en était convaincue. "J'voudrais en connaître un moi aussi !" Savoir qu'il voulait arrêter le temps, ça la confortait dans l'idée que lui aussi était bien ici rien qu'avec elle. Elle sentait sa peau frissonner sous les doigts de Karl, et ferma les yeux quelques instants alors que sa main caressait ses cheveux. Elle l'entendit prendre une profonde respiration avant de lui dire que son cadeau serait difficile à surpasser, elle appréciait et sourit mais ne répondit rien.

Elle était bien là, tranquillement installée avec lui, ils restèrent silencieux quelques minutes juste à apprécier le fait d'être l'un avec l'autre, d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle n'avait pas passé un aussi bon soir ou nuit en période de fêtes de fin d'année depuis bien longtemps. Le sentant bouger, elle rouvrit les yeux et sourit en voyant Karl la regarder dans les yeux, elle continuait de caresser ses cheveux alors qu'il lui demandait si elle voulait bien qu'il passe le nouvel an ensemble. "Si ça tenait qu'à moi, j'te laisserais plus quitter cette maison !" Elle rit car là, tout de suite, elle le pensait, si elle pouvait le garder ici avec elle et le ferait, même si bien sûr elle savait qu'elle ne serait pas capable de le séquestrer. "Le soir du 31 décembre j'vais à l'opéra avec ma mère. Mais ça m'plairait que tu m'retrouves ici le 1er janvier, pour qu'on commence bien l'année rien que tous les deux." Elle n'avait pas envie de penser si loin pour le moment, même si ce n'était que dans une semaine, tout ce qu'elle voulait c'était profiter de chaque moment avec lui, sa main posée sur l'épaule de Karl, elle la laisse glisser le long de son bras jusqu'à attraper sa main et entremêler ses doigts aux siens.

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PIVETTE

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Elle partageait son envie de stopper le temps. Ils seraient si bien, mais c’était impossible. Si le temps pouvait s’arrêter, il ne reprendrait jamais son cour normal. C’est pour ça qu’ils devaient profiter des moments qu’ils avaient ensemble pendant qu’ils le pouvaient. Sans vouloir être nécessairement pessimiste, Karl se surprenait à penser au fait qu’il ne pouvait pas savoir ce que l’avenir leur réservait et combien de temps ils auraient pour eux avant que quelque chose vienne changer le tout. Un frisson vint secouer légèrement sa tête alors qu’il était en train de profiter paisiblement du confort. Même dans le silence il était bien à simplement profiter de sa présence. Du moins, jusqu’à ce que Karl ne brise le silence pour lui demander s’il pouvait lui faire le plaisir de sa compagnie pour le nouvel an. Il laissa entendre un rire à sa réponse. Si ce n’était de Teddy, il la laisserait le kidnapper. Quoi que même avec Teddy dans l’équation, il ne dirait probablement pas non. Il hocha lentement la tête en signe de compréhension. C’est sur que tu aurais plus de fun à l’opéra qu’avec moi. Il ponctua sa phrase d’un clin d’oeil. Il serra sa main, l’attirant vers lui pour embrasser le dessus de celle-ci. Je crois que je vais pouvoir me contenter du 1er, ça va bien commencer l’année, j’en suis sur.! Il se défit de sa prise pour se relever et se défaire des ses vêtements. Il revint ensuite s’installer à ses côtés, reprenant sa position initial et il reprit sa main, entrelaçant de nouveau leurs doigts. Il ne pourrait jamais en avoir assez de ce confort, bien au contraire. Dgee.. Ça te va si on annonce ça au groupe ensemble en temps venu ? Il avait l'impression que ça serait mieux ainsi, que tous soient au courant en même temps pour éviter qu'une personne soit mise au courant et que l'info se promène plus vite qu'eux.

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Entendant sa réponse par rapport au soir du 31 décembre, lui disant qu'elle s'amuserait davantage à l'opéra qu'avec lui, cela lui arracha un éclat de rire. C'était presque devenue une tradition avec sa mère, depuis son entrée à Juilliard elles allaient toutes les deux à l'opéra et la première fois qu'elles y avaient été le soir du nouvel an, c'était l'année où elle avait perdu sa sœur, juste quelques mois plus tôt, la famille n'avait pas le cœur aux grandes célébrations auxquelles elle pouvait être invité et ils avaient décidé d'aller tous les trois ensembles à l'opéra. Ce moment leur avait fait du bien et depuis, à part si elle était en tournée à cette date, c'était devenu leur rituel, elle allait manger ensemble, puis à l'opéra et généralement Dgee passait ensuite la nuit chez sa mère avant de rentrer chez elle le matin. Mais la perspective de passer cette soirée avec Karl à la place, elle savait qu'elle s'amuserait autant si ce n'est plus, d'une autre manière bien entendu. "Ma soirée à l'opéra n'est peut-être pas le summum du fun, mais j'aime passer cette soirée avec elle, c'est notre petite habitude, elle est rentrée à L.A. avec mon père ce soir, mais elle revient le 30 dans la journée … d'ici là … mon emploi du temps est totalement libre pour toi !"

Elle savait bien qu'il plaisantait et si elle ne l'avait pas compris, son clin d'œil venait le confirmer. Suivant des yeux sa main qu'il serrait dans la sienne avant de l'attirer vers son visage pour y déposer un baiser, elle savait que désormais ce genre de gestes seraient sans doute bien plus fréquents entre eux et elle savait qu'elle ne pourrait s'en passer. Dgee avait toujours été une personne tactile avec les gens qu'elle appréciait, bien qu'elle respecte ceux qui n'aimait pas cela, mais savoir qu'avec Karl tout ça, c'était naturel et qu'elle n'aurait pas à s'en priver lui plaisait beaucoup. Après lui avoir dit qu'il viendrait chez elle pour qu'ils puissent débuter l'année ensemble elle se redressa, prenant appuis sur ses coudes alors qu'elle l'observait se défaire de ses vêtements avant de venir s'installer à nouveau à ses côtés. Attrapant la couette qu'elle rabattait sur leurs corps presque nus. Se tournant un peu, lui faisant face elle vient se coller contre son torse, venant nicher son visage au creux de son cou sur lequel elle déposa de légers baisers alors qu'il la questionnait, lui demandant si elle était ok qu'ils avertissent ensemble le groupe de l'évolution de leur situation. Se reculant un peu, pour plonger son regard dans le sien, alors qu'elle se lovait sans ses bras, elle ne pouvait réprimer son sourire. "J'te cache pas que ça va être difficile de pas en parler à Angie … mais je préfère aussi qu'on le leur dise ensemble." Cacher ça à Angie allait être difficile parce qu'elle lui disait tout en général, mais là cette fois c'était différent, cette nouvelle relation avec Karl, elle avait envie que ça marche et elle pensait comme lui qu'annoncer la nouvelle à tout le monde en même temps, et le faire tous les deux, serait la meilleure manière. L'embrassant furtivement, elle passa ses bras autours de son cou avant de le regarder, elle savait qu'il devait voir dans ses yeux à quel point elle était sincèrement heureuse. "Alors c'est désormais officiel, toi et moi !"

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