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So good to see you [Pv Kwamie]

@ Invité

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Dim 21 Mar - 22:49

Lenny avait méticuleusement compté les jours qui le séparaient de ses retrouvailles avec @Kwamie Franklin. C'était une étrange expérience pour lui que d'être aussi impatient de retrouver quelqu'un, mais c'était pourtant le cas.

Il y avait quelque chose de rassurant dans le fait de savoir quand, comment, et pour quelles raisons il allait revoir l'homme, retrouvé par hasard après leur première "rencontre" désastreuse.

Kwamie devait venir le samedi après-midi pour récupérer son livre, que Lenny avait restauré avec soin. Pour préparer cet instant, Lenny avait pris le soin d'acheter des boissons et des pâtisseries à déguster, si Kwamie ressentait l'envie de rester une fois le livre récupéré. Il avait également pris la peine de déposer sa télécommande sur un coussin, proprement disposé sur le canapé, comme une manière pour lui de signaler qu'il se rappelait parfaitement de leur conversation et respectait les habitudes (pourtant incompréhensibles) de l'homme.

Le livre restauré était placé sur le meuble de l'entrée, prêt à être récupéré, et Lenny avait disposé boissons et victuailles sur la table basse, pour éviter d'avoir à laisser Mr. Franklin seul trop longtemps. A cet instant précis, il était en train de passer en revue tout ce qu'il avait fait et pouvait avoir manqué d'effectuer, mais il fut interrompu dans ce processus par la sonnette d'entrée.

Lenny grimaça et porta ses mains à ses oreilles dans un réflexe, avant de se diriger vers la porte. Il prit une profonde inspiration avant d'ouvrir, s'effaçant pour laisser entrer Kwamie :

"Bonjour, Mr. Franklin. J'espère que vous allez bien. Le livre est prêt pour vous, juste ici. Si vous le souhaitez, nous pouvons boire et manger quelque chose."

Lenny récitait un petit discours appris et répété, une manière pour lui de ne pas oublier les politesses exigées dans ce genre de situation et de ne pas perdre ses moyens. Son ton se fit plus naturel lorsqu'il admit d'une petite voix, un sourire aux lèvres :

"Je n'ai pas encore adopté de chat. J'ai songé que ce serait un peu impulsif de ma part, de prendre un animal aussi vite, simplement parce que vous veniez. Mais ma décision est prise, et j'adopterai un animal très prochainement !"

Il allait probablement en parler à son frère avant, qui serait de bon conseil pour ce genre de choses. Lenny savait qu'il pouvait compter sur Roman, tout comme Madison. Ils étaient sa famille. Ce qu'il avait de plus précieux au monde.

"Et votre fille, comment va-t-elle ?"

Lenny espérait que tout allait pour le mieux, pour elle et son père. Il n'était pas encore certain de la relation qu'il entretenait avec Mr. Franklin, mais il était sûr d'une chose : il voulait le savoir heureux.

@ Invité

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Sam 27 Mar - 10:24
Kwamie avait eu une matinée bien plus mouvementée que prévu. Callie avait insisté pour aller à son cours de danse bien que cela fasse plusieurs semaines qu’elle refusait d’y mettre les pieds. Son père l’incitait à s’y rendre mais sans jamais la forcer, étant lui-même content de ne pas avoir à parcourir le tout New-York en plein samedi matin. Et comme si cela ne suffisait pas, une foi sur place, la petite avait fait une sorte de crise de panique, commençant à pleurer et se sentir mal. Le métis a toujours eu du mal à comprendre sa fille, et d’autant plus depuis que sa maman n’est plus dans leur vie. Elever seul un enfant est bien plus compliqué que ce qu’on pourrait imaginer. Après quelques instants de discussion et surtout, une proposition du professeur de danse, Kwamie s’était retrouvé contraint de faire les mouvements de danse classique aux côtés de la petite. Vous imaginez bien que cela l’a réjoui… mais que ne ferait-il pas pour sa protégée.

Ils avaient fini par prendre des hot dog à emporter, avant de rentrer à l’appartement familial, une des activités qu’ils partageaient depuis six mois, à la fois simple mais qui faisait toujours plaisir à Callie. Par-dessus tout, Kwamie adorait voir la grimace que faisait la brunette à chaque fois qu’elle tombait sur un gout de moutarde. Il lui disait, pourtant, de ne prendre que de la sauce ketchup, mais non, elle continuait de vouloir de la moutarde, même si elle n’aimait pas trop ça. Sans doute qu’elle avait envie de voir le rire de son père à sa grimace, comme si c’était devenu un jeu au fil du temps.

Ce n’est qu’en début d’après-midi, après avoir laissé la petite aux soins de sa mère, que Kwamie se rend chez Lenny. Le trajet se fait plutôt bien et une fois sur place, il sonne. A peine la porte ouverte, il se met à rire doucement. « Appelez-moi Kwamie. J’ai l’impression d’être au boulot ou qu’on s’adresse à mon père avec ces formules de politesse. » propose-t-il d’entrée de jeu. « C’est pas de refus ! » Il n’avait pas pris de dessert avec tout ça et clairement, son ventre gargouille quelque peu, alors la proposition de son hôte est la bienvenue. Qui plus est, il avait bien envie qu’ils continuent de discuter.

Il rit encore une fois lorsque Lenny aborde son futur chat. Le brun est direct et ne semble pas avoir oublié un seul mot de leur précédente entrevue. « Il ne faut pas l’adopter pour moi mais pour vous ! Mais je suis ravi de l’apprendre. » Il n’y a pas à dire, le père de famille aime beaucoup la spontanéité de Lenny et sa logique implacable qui lui rappelle beaucoup les raisonnements de sa propre fille. « Vous savez déjà quel type de chat vous aimeriez avoir ? Ou vous préférez y aller au feeling ? Si vous avez besoin de quelqu’un pour vous accompagner, je me ferais une joie de venir avec vous, Callie sera aux anges. »

D’ailleurs, en parlant de sa fille, Lenny lui demande comment elle va. « Elle était censée venir, mais la matinée a été compliquée. Elle m’a demandée à voir sa maman et comme elle avait l’air d’en avoir bien besoin… J’ai préféré dire oui. » Il faut dire qu’elle ne voit pas souvent Kore, la petite. Plus qu’avant, certes, mais si les choses se sont améliorées entre les deux ex-amants, ce n’est pas pour autant que tout peut être oublié et pardonné en un coup de baguette magique. « Même si ça m’inquiète toujours de les laisser ensemble. » se confie-t-il.

@ Invité

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Dim 30 Mai - 12:43
Lenny hocha la tête à la demande de Kwamie, une légère rougeur aux joues. Le bibliothécaire savait qu'il était beaucoup trop formel pour la plupart des gens, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. C'était plus simple pour lui d'avoir cette distance, et de laisser les autres décider de la briser ou non.

Et puis, il y avait des cas particuliers, comme Levi, qu'il respectait et admirait beaucoup trop pour arriver à se montrer informel. Son affection à son égard n'en demeurait pas moins importante, toutefois.

"Kwamie, d'accord. Je ferai attention. Vous pouvez m'appeler Lenny aussi, dans ce cas-là."

Bien qu'il ne se rappelait pas que Kwamie l'ait déjà appelé "M. Cooper", il préférait le préciser, au cas où l'homme soit incertain à ce sujet. Lenny cherchait toujours à être profondément explicite, ce qui pouvait parfois causer des moments de flottement ou de gêne dans ses conversations, mais il préférait cela à l'autre alternative. Il ne savait que trop bien ce que c'était, être ignorant de la manière de se comporter dans une discussion...

Lenny eut un rire gêné aux propos suivants de Kwamie. Bien sûr qu'il n'allait pas adopter un animal juste pour quelqu'un d'autre ! C'était une responsabilité trop grande pour qu'une décision soit prise aussi impulsivement et de manière irréfléchie. Kwamie pensait-il qu'il était le genre de personnes à agir de la sorte ?

"J'y réfléchis depuis un moment, je n'aurais pas adopté simplement pour quelqu'un d'autre. Pour ce qui est d'adopter, mon frère va m'aider, il s'y connaît beaucoup mieux que moi."

Les pensées de Lenny le conduisirent vers Roman, se réjouissant déjà de pouvoir passer ce moment avec son frère d'adoption. Il se doutait toutefois qu'il n'apprécierait probablement pas la présence d'inconnus durant un moment qu'il passait avec lui, ce pourquoi il ajouta avec franchise :

"Vous ne pourrez pas venir, même si c'est gentil de votre part de le proposer. Je ne voudrais pas imposer cela à mon frère, il ne vous connaît pas."

Et c'était probablement un moment qu'il souhaitait partager avec lui, sans interférence. Lenny lui-même préférerait qu'il en soit ainsi. Il savait qu'il allait être très émotif, et s'il devait se préoccuper d'autres personnes en plus de son frère, il ne saurait plus où donner de la tête.

"Toutefois, si Cassie et vous voulez venir après coup pour le chat, ce sera avec plaisir. Il faudra probablement quelques jours supplémentaires pour qu'il s'habitue à son environnement et soit suffisamment à l'aise pour rencontrer d'autres personnes..."

Lenny pointa distraitement du doigt un livre sur son étagère.

"J'ai déjà commencé à m'instruire à ce sujet. Les chats sont des créatures fascinantes. Je pense que nous allons bien nous entendre."

Cassie devint leur prochain sujet de conversation. Lenny hocha doucement la tête lorsque Kwamie lui fit savoir qu'elle était allée chez sa mère, et qu'il l'avait accepté tant bien que mal. Lenny ne connaissait pas Mme Franklin (si tel était encore son nom de famille actuellement), mais il se doutait que s'ils en étaient venus à lancer des livres par la fenêtre en présence l'un de l'autre, leur relation ne devait pas être au beau fixe...

"Vous en parlez avec Cassie ? De sa maman, de ce qui s'est passé ? C'est important pour elle d'avoir un espace pour exprimer ses sentiments."

Non pas que Lenny ait bénéficié de la même chance. Mais ce n'était pas parce que sa propre enfance était une catastrophe qu'il souhaitait la même chose pour ses pairs. Au contraire.

"Elle doit pouvoir en parler sainement, avec sa maman, avec son papa. Si sa mère est la seule personne avec qui elle sente qu'elle peut parler de ces choses-là, elle va instinctivement lui accorder plus de confiance. C'est important d'avoir ces moments avec votre fille."

Lenny se mordit l'intérieur de la joue, se demandant s'il s'était montré trop bavard ou indiscret. Il s'excusa brièvement, avant d'ajouter avec un sourire, se balançant nerveusement sur ses pieds :

"Vous voulez boire quelque chose ? Personnellement, je suis accro au café. C'est généralement ce qui me permet de tenir le reste de la journée, j'ai un très mauvais cycle de sommeil."

Insomniaque, il l'était, depuis son plus jeune âge. Lenny avait appris à s'en accommoder, tant bien que mal. Comme bien d'autres choses...

@ Invité

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Ven 11 Juin - 11:55
Ils s’appelleraient donc désormais par leur prénom respectif, ce qui mettrait plus à l’aise Kwamie dans un cadre qui se veut amical. Si ce n’est peut-être pas le cas de Lenny, l’afro-américain, lui, a ce besoin de familiarité, tout en respectant bien sûr les distances que les autres souhaitent lui imposer, pour le respect de chacun. Il hoche alors la tête en guise de réponse, ravi.

Lenny lui annonce bientôt qu’il irait avec son frère, chercher le futur chat et Kwamie se souvient tout à coup de ce sentiment qu’il a eu à leur première rencontre face à la logique de Lenny. Ça lui avait fait du bien, de voir qu’il existe encore des gens vrais qui n’ont aucune peur de blesser les autres en disant les choses telles qu’elles sont. Enfin, le brun a peut-être peur de blesser les autres, il n’en sait rien, l’agent immobilier, mais il ne se pose pas non plus la question. Son sourire s’élargit alors.

« On viendra après dans ce cas, lorsque le chat et vous serez acclimatés à cette nouvelle cohabitation. » lance-t-il simplement afin de montrer à Lenny que ça n’a aucune importance, et que ça lui fera plaisir de partager cela avec lui peu importe le moment. « Loin de moi l’idée de m’imposer à des moments qui ne sont pas opportuns ou de m’imposer tout court d’ailleurs. » Son rire s’élève, cristallin, léger. Il est ravi d’apprendre que Lenny a un frère et clairement, il peut comprendre qu’il ait envie de partager un petit moment de bonheur avec sa famille plutôt qu’avec lui, qui reste un inconnu en soi.

Lorsque la discussion tourne vers Callie, Lenny semble faire preuve d’une belle expertise, comme ça avait été le cas à leur première rencontre. Il se demande où il a bien pu développer ces pensées, lui qui n’a pourtant pas d’enfants, mais la question n’est pas là. Peut-être dans un livre, après tout, puisque c’est ainsi que se documente le bibliothécaire sur les chats. Ca ferait sens, bien qu’il semble y avoir quelque chose de plus profond, de plus personnel dans cette histoire.

« Oui… Et non… » avoue-t-il bientôt. En fait, il le fait mais il ne sait pas s’il s’y prend correctement ou si c’est suffisant. « J’ai commencé à lui lire des livres le soir, suite à votre conseil. Souvent, j’essaye d’engager la conversation avant ou après ça, de profiter de ces moments rien qu’à nous. Parfois, elle parle. Parfois, non. » Mais ça les a déjà aidé un petit peu. « Quant à moi, il faut que je fasse la part des choses entre le rôle de père et celui d’homme, afin de ne pas déverser sur elle des rancœurs qui n’ont pas lieu d’être. Et clairement, c’est pas un de mes points forts… Mais je bosse dessus ! » Apprendre à pardonner. Plus facile à dire qu’à faire.

« Vous savez que… vous avez quelque chose de spécial, Lenny ! C’est rare que je dise des choses aussi personnelles aux inconnus. Enfin, plus précisément à qui que ce soit en fait. Je ne saurais pas expliquer pourquoi. » Il se met à rire. Lui aussi peut être sincère, parfois. « Sans doute l’effet miroir, comme vous êtes quelqu’un qui dit les choses simplement. » Il lui sourit. Il s’agit là d’un compliment et non d’un jugement.

« Oui, un café, avec plaisir. » Un hochement de tête. Il fronce les sourcils quant au cycle de sommeil. « Ce doit être fatiguant ! » Ouais, au sens littéral. Mauvais choix de mot. « Enfin… j’veux dire… » Il roule des yeux, se sentant un brin idiot car n’ayant pas voulu faire de blague vaseuse. « Les seules fois où je n’arrive pas à dormir, c’est quand je cogite trop perso, alors… » Ce qui lui arrive presque toutes les nuits depuis des mois, pour le coup…

@ Invité

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Dim 11 Juil - 13:53
Lenny étira un sourire reconnaissant lorsque Kwamie accepta ses conditions, sans rechigner ou s'en montrer vexé. D'autres que lui auraient probablement insisté ou seraient montés sur leurs grands chevaux, car Lenny ne souhaitait pas partager ces moments avec eux. Mais Kwamie, lui, comprenait. Et c'était vraiment rafraîchissant de ne pas avoir à s'expliquer davantage, voire à supplier...

"J'apprécie votre présence, Kwamie. J'apprécie que vous compreniez. C'est un moment que j'aimerais partager avec mon frère, je lui fais toute confiance pour m'aider à trouver le chat qui me correspond."

Le visage de Lenny s'illuminait dès lors qu'il venait à évoquer sa famille, son tuteur, son frère et sa sœur d'adoption. Même s'il les trouvait parfois surprotecteurs, surtout son tuteur, Lenny les aimait profondément, et mesurait pleinement la chance qu'il avait eu d'avoir cette famille attentionnée et dévouée, après tout ce qu'il avait traversé. Peut-être leur présenterait-il Kwamie, un jour... Ils étaient toujours ravis de savoir qu'il s'était fait des amis.

La discussion tourna rapidement autour de Callie, la fille de Kwamie, et Lenny l'écouta attentivement, hochant la tête ici et là pour montrer qu'il était concentré sur ce qu'on lui disait. Il lui était difficile de se mettre à la place de la petite fille, ses propres parents s'aimaient d'une façon particulièrement violente, et ils restaient ensemble en dépit de tout cela. Il n'avait jamais vécu cette situation que Callie traversait, et que Kwamie s'efforçait de gérer du mieux qu'il le pouvait.

Il pouvait néanmoins essayer de faire preuve d'empathie. Maladroitement, il entreprit de tapoter rapidement l'épaule de Kwamie, de cette façon qu'avaient les personnages dans les films pour réconforter leurs amis et proches, avant de déclarer d'une voix songeuse :

"Elle voit probablement que vous essayez, votre fille. Je pense que c'est déjà beaucoup pour elle. Profitez des moments où elle s'ouvre à vous, et n'insistez pas trop autrement. Je pense qu'elle a besoin de savoir qu'elle est en sécurité avec vous, qu'elle peut parler de ce qu'elle souhaite quand elle le veut."

Se grattant la nuque, il ajouta d'une voix douce :

"Je ne sais pas vraiment comment les choses se sont passées avec votre femme, mais vous avez le droit de lui en vouloir. Tant que vous restez civils en présence de Callie et que vous continuez à séparer les choses raisonnablement, le reste importe peu. Peut-être que vous pourriez voir quelqu'un, pour parler de ces choses-là... Je suis moi-même suivi, et ça fait beaucoup de bien."

Lenny eut un rire gêné quand Kwamie lui fit savoir qu'il était aisé de se confier à lui. Oh, ça, il le savait bien... C'était même parfois gênant. Lenny ne pouvait pas compter le nombre de fois où des gens dont il ne connaissait même pas le nom avaient commencé à déverser leur histoire de vie sur lui, sans crier gare. C'était parfois épuisant, Lenny n'avait pas l'énergie de socialiser à outrance, en particulier sur des sujets compliqués...

"Les gens me confient beaucoup de choses, il est vrai. Si je ne mets pas mon casque dans les transports en commun, je vais inévitablement croiser une personne, souvent âgée, qui va vouloir me parler de sa famille, de sa maison, ou que sais-je encore. Une fois qu'on commence à me parler, j'ai du mal à dire aux gens que j'ai besoin de silence ou de paix. Peut-être que ça les inspire à continuer de me parler..."

Lenny décida de préciser pour Kwamie, un sourire aux lèvres :

"Mais j'aime vous entendre parler de votre fille, et de ce que vous ressentez. Je promets que, si cela est trop pour moi, je ferai de mon mieux pour vous le faire savoir."

Lenny eût tôt fait de s'affairer pour préparer un café et le servir, dès lors que Kwamie lui fit savoir qu'il souhaitait en boire un. Il prit place dans son canapé, invitant Kwamie à en faire de même, sirotant l'amer breuvage qui revigorait son corps et ses sens. Non, décidément, il ne tiendrait pas sans café...

Lenny ne releva pas le caractère ô combien évident de la première remarque de Kwamie, n'étant lui-même pas toujours à l'aise pour poursuivre les conversations de la meilleure des manières. Et puis, il avait raison, c'était fatiguant... La plupart du temps, Lenny comptait ses heures de sommeil sur les doigts d'une seule main.

"J'ai beaucoup de pensées en tête. Et j'ai aussi besoin de temps pour me consacrer à ce que j'aime, étant donné les heures entières que je passe au travail. Si je me couchais en temps et en heure, je ne pourrais quasiment jamais profiter de mon temps libre. J'aime mon travail, mais j'ai besoin de ces moments à moi, quitte à rogner sur mon temps de sommeil."

Lenny sirota son café, songeur. Il se tourna ensuite vers Kwamie, une expression attentionnée et légèrement inquiète sur son visage :

"Vous... Vous cogitez beaucoup, en ce moment ? C'est important que vous ayez vos heures de sommeil. Surtout que vous avez votre fille, donc vous ne pouvez pas organiser votre temps en toute liberté. Si je m'effondre de sommeil pendant un week-end entier, cela ne posera de problème à personne. Enfin, avec mon futur chat, il faudra tout de même que je me lève pour le nourrir..."

Se balançant légèrement sur lui-même, Lenny était reparti dans ses divagations, délivrant le fond de sa pensée sans organisation ni réflexion particulière. Il parvint toutefois à s'arrêter avant de monopoliser la parole des heures entières, buvant son café pour se forcer à se taire. Il avait posé une question à Kwamie, après tout, la moindre des choses qu'il pouvait faire, c'était de lui laisser répondre...

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