La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le deal à ne pas rater :
TCL C74 Series 55C743 – TV 55” 4K QLED 144 Hz Google TV (Via ODR ...
499 €
Voir le deal

moira (accidents let the evening in the back door)

@ Invité

avatar
   
#
Dim 16 Mai - 18:28
Le coeur cogne encore trop fort de l'entrevue qu'elle a eu avec le critique acerbe qui a cru bon de dire à tout le monde l'orientation sexuelle de la rousse. Le coeur cogne encore trop fort du message qu'elle a écrit dans son téléphone après cette entrevue mais qui reste là, dans un coin de la tête, dans un coin du coeur et dans l'esprit surtout. Noé avance dans la rue et regarde l'heure, ses écouteurs sur les oreilles, aujourd'hui est une journée off et elle avait besoin de voir Moira pour une raison qu'elle ne connaît pas. Peut-être parce que c'est avec elle qu'on l'a vu, parce qu'elle n'a pas été mentionné mais elle sait que c'est d'elle dont le torchon parle. Elle souffle Noé et passe une main dans ses cheveux, les griffures dans sa nuque qui montre que l'état anxieux est à son paroxysme, les habitudes tenaces de se gratter la nuque quand rien ne va. Quand tout ne va pas dans son sens. Le monde se casse la gueule et Noé n'arrive pas à se raccrocher à quoi que ce soit. Tout se casse la gueule et Noé n'avait rien vu venir. Quand elle arrive devant le restaurant, elle inhale, exhale et retire ses lunettes de soleil, avant d'entrer et de s'installer en attendant son amie. Une fois qu'elle arrive, le sourire de Noé s'agrandit et elle se lève pour lui offrir une accolade avant de se rassoir Ça me fait plaisir de te voir ! Comment tu vas ?

@ Invité

avatar
   
#
Lun 14 Juin - 15:24
Un sms fébrile a sorti Moira de la torpeur de son jour de congé. Aussi vautrée ait-elle pu être dans le canapé trois minutes plus tôt, elle sautille à présent sur place – dans ses chaussettes, son pantalon, ses chaussures. Noé veut la voir assez rapidement, lui donne rendez-vous dans un restaurant et il est hors de question pour la blonde de refuser. Tout d’abord parce qu’elle apprécie tout particulièrement la comédienne et ne raterait pas la moindre occasion de passer du temps entre amies. Mais surtout, elle a eu vent du torchon. Dans son métier, ils ont toujours vent de tous les torchons, personne ne résiste à l’appel de la presse à scandales quand bien même ils passent leurs journées à répéter qu’ils n’ont ni le temps, ni l’envie de se frotter à ce qu’on raconte sur eux. Aussi, Moira a lu – et Moira sait. Dans de telles conditions, on ne laisse pas une amie seule. Surtout lorsqu’on est, bien que pas citée dans l’article, la fautive sans qui tout cela ne serait probablement pas arrivé. Une question de bon endroit au bon moment, toutes ces choses-là.

Elle arrive un peu en retard mais définitivement à la bonne adresse, repère Noé qui l’attend déjà et lui adresse un signe discret de la main tout en s’approchant de la table. Elle ne compte pas mentionner l’incident sans que son amie n’aborde le sujet en premier, aussi, elle lui rend son accolade et répond cordialement : « Un plaisir partagé, babe ! Ecoute, je vais mieux depuis que tu m’as bougé les fesses du canapé, ça devenait critique. Et toi, alors ? »

@ Invité

avatar
   
#
Dim 27 Juin - 23:07
Elle a encore les mots gravés dans l'esprit. Les mots perfides et salés qui avaient été mis en ligne par un critique visiblement en manque de reconnaissance. Noé dort mal, Noé a du mal à réfléchir. Et elle se dit que peut-être la rencontre avec Moira lui fera du bien, elle n'en est, cependant, pas si sûre. Elle a l'impression que tout va se casser la gueule si elle énonce tout cela à voix haute mais elle a besoin d'en parler. Elle a besoin de s'exprimer sur ce torchon, qu'elle pourrait appeler calomnie si seulement ce n'était pas la vérité. Mais rien n'est calomnieux, elle n'avait juste pas envie de le crier au monde entier, Noé veut être capable d'aimer qui elle veut sans qu'on la force à dire quoi que ce soit. Sans qu'on se permette de dire à qui veut l'entendre qu'elle n'aime pas les hommes mais les femmes. Et quand Moira apparaît devant elle, elle se sent un peu plus légère même si le coeur est toujours aussi gros d'agacement, de tristesse et d'irritation. « ravie de t'aider alors ! » répond Noé avec légereté alors qu'elle se réinstalle et elle regarde la carte pour savoir ce qu'elle va pouvoir manger sans avoir réellement envie d'avaler quelque chose tant l'estomac est noué. « Je ne sais pas comment je vais. » avoue t-elle, ses doigts qui pianotent en rythme sur la table, synonyme de l'agacement qui a prit place dans son esprit. « Je le déteste. Je le hais d'une force qui me dépasse. Qu'est-ce que ça peut bien lui foutre que j'aime les filles ? » demande t-elle, à voix basse pour ne pas que les clients du restaurant pensent qu'elle est en train de faire une esclandre. « Je suis désolée que tu sois plus ou moins impliquée la dedans. » s'excuse t-elle en passant une main dans ses cheveux, avant de déposer son regard sur Moira « Tu ne méritais pas ça. Même si ton nom n'est pas cité. Je sais que ça peut t'avoir touché et j'en suis désolée. »

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 8 Juil - 12:40
Moira fait la moue. Ce qui arrive à son amie est indescriptible. Et honnêtement, elle ne sait pas quoi dire. Dans ces cas-là, il n’y a pas grand-chose à faire, sinon écouter, probablement. Elle n’ose même pas la prendre dans ses bras en public, peur de remuer encore les esprits tordus, on ne sait jamais. Ceux qui écrivent ce genre de choses sont des vautours et la blonde a bien peur de ne pas pouvoir être libre de proximité amicale avec Noé en public après ce qui s’est passé.

Elle s’installe face à cette dernière dont le visage se ferme, tendu par l’anxiété. Moira secoue doucement la tête de désapprobation face à la situation, geste ponctué d’une moue ennuyée. Elle a grandi en sécurité, loin d’avoir à se cacher ni d’en avoir envie, aussi elle ne sait pas ce que vit Noé en ce moment. Il est compliqué de se mettre à sa place. Aussi, elle ne peut qu’imaginer et compatir. « Ne t’excuse jamais de ce genre de choses, d’accord ? » Par réflexe, les doigts de la blonde s’avancent vers ceux de son amie, qui pianotent fébrilement, dans un geste réconfortant qu’elle finit par réprimer. Ce n’est pas le moment d’en rajouter, quand bien même il y ait peu de chances qu’on les ait suivies jusqu’ici. « C’est de toi qu’il est question, Noé. They had no right to do that. » Elle pose les yeux sur la rousse, cherche son regard pour mieux faire passer le message. « Ca ne regarde personne d’autre que toi et tu as toujours le droit de ne pas répondre à ce torchon. Les gens qui t’en tiendront rigueur n’en valent pas la peine. »

C’est facile, évidemment, mais il n’y aura rien qu’elle puisse dire qui changera quoi que ce soit à la situation et Moira le sait. Aussi, elle s’assure d’être au moins une oreille attentive. « Je sais que rien de ce que je dirai ne suffira à t’apaiser, mais je suis là et je t’écouterai toujours. » Puis, l’air malicieux, elle ajoute : « Et si tu veux bitcher sur ce connard, je suis tout ouïe et prête à en rajouter une couche ! »

@ Invité

avatar
   
#
Mer 14 Juil - 17:47

Pour la première fois depuis longtemps, Noé a l’impression que le contrôle lui échappe. Elle aurait voulu qu’on la laisse tranquille, qu’on ne se mêle pas de ce qu’elle pouvait être une fois la porte fermée. Elle n’avait jamais jugé bon de parler de sa vie intime parce qu’elle n’en voyait pas l’utilité, mais visiblement, cracher sur sa vie sentimentale était quelque chose d’intéressant à faire, ce frustré de critique qui n’avait rien trouvé de mieux que de cracher son venin, muni de sa plume assassine pour descendre la popularité de la rouquine en flèche, il n’avait pas manqué son but. Il n’avait pas loupé sa cible, le coeur était retourné, l’esprit était malmené par une force invisible. Quand Moira lui prend la main, Noé ne peut s’empêcher de sourire en coin, un sourire presque tendre et elle a froid quand Moira éloigne sa main, elle a silencieusement raison, ce n’est pas une bonne idée. Quand le regard de la blonde qui lui fait face, Noé plonge son regard dans celui de Moira, les sourcils un peu froncés. Et un sourire en coin, à peine perceptible se dessine sur les lèvres maquillées de la rousse, parce que son amie a trouvé les mots justes, les mots qu’il faut pour apaiser un peu les battements irréguliers de son coeur. Quand le serveur vient les interrompre, Noé passe commande après Moira avant de détourner son regard pour reporter son attention sur la blonde « C’est bien de savoir qu’on a une oreille attentive sur qui on peut compter. » rétorque Noé d’une voix fébrile avant de se mordiller la lèvre supérieure « Je voudrais bien bicher mais je t’avoue que j’espère juste pouvoir oublier. » avoue Noé en soupirant un peu, les doigts qui se remettent à pianoter « Puis honnêtement je lui ai dit tout ce que je pensais quand je l’ai vu… Ce n’est qu’un imbécile raté, frustré de s’être fait envoyer bouler par Broadway. Pas étonnant quand on voit l’acerbité de ses propos, quand on voit à quel point il est aigri. » Elle ne peut s’empêcher de secouer la tête négativement avant de reprendre une contenance « Mais je ne le laisserais plus m’atteindre. » Elle prononçait cela comme si elle voulait se convaincre elle-même, mais la comédienne a beau être douée sur les planches, les trémolos de la voix trahissent un manque latent de confiance en elle. Malheureusement.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 21 Juil - 18:43
Moira profite de l’arrivée du serveur pour souffler un peu, prendre quelques secondes de réflexion. Un recul nécessaire au vu de la situation. Elle commande après Noé, après un bref regard jeté à la carte, le premier plat qui lui tombe sous les yeux sans même y penser, puis reporte son attention sur la rousse qui semble – au mieux qu’elle puisse l’être mais tout de même un peu plus qu’il y a deux minutes – apaisée. Ses doigts pianotent inlassablement sur la table, et qui pourrait lui en vouloir, après tout ? « De toute façon, » Moira commence avec un petit sourire satisfait au coin des lèvres, « Ce con n’est pas prêt pour le scandale que je m’apprête à lui jouer. » En bonne dramaqueen, elle est capable de bien des choses, un mélodrame dans le bureau d’un pseudo critique ne serait qu’une frasque de plus à son palmarès. Et après tout, elle aussi aurait tous les droits de le faire. Si l’article ne la visait pas particulièrement, elle aussi a été citée, une raison suffisante pour justifier le savon qu’elle voudrait lui passer. Et si elle se doute que Noé n’a pas dû se laisser abattre devant lui, elle est bien plus douce et mignonne qu’une Moira déchaînée menaçant d’appeler ses avocats – qui, soit dit en passant, n’existent pas, mais ne manqueront pas d’être mentionnés malgré tout pour le bien d’une comédie crédible. « T’en fais pas trop babe, he’s a piece of shit and you’re a queen. » Tant bien que mal, la blonde tente d’accrocher le regard de son amie. Sa voix brisée et son menton qui tremblent l’attristent. « Tu vaux bien mieux que ce raté. Parfois, les gens se font recaler pour des raisons valables… je ne serais pas surprise que personne ne le prenne au sérieux pour être honnête. »

@ Invité

avatar
   
#
Dim 25 Juil - 18:12
C'est un melting pot de sentiments qui la prend petit à petit, au creux du coeur et au fond de l'âme. Elle a du mal à se relever, comme si, on lui avait mit le poids du monde sur ses épaules et qu'elle devait marcher pieds nus en plein milieu du désert. Mais elle se relèvera Noé, au fond, elle est bien entourée, elle le sait. Comme Moira, Moira qui est indirectement impliqué dans l'affaire, Moira avec qui elle a été vu et les conclusions hâtives -bien que vraie, qu'on se le dise- qui ont été tirés l'implique particulièrement. « Ah oui ? » demande Noé d'un ton amusé. Elle sait qu'elle peut aller très loin la comédienne et rien que pour ça Noé aimerait être une petite sourire pour le voir mordre la poussière avec impétuosité. Noé aimerait avoir la force de son amie, rien que pour continuer à l'envoyer bouler du mieux qu'elle ne le peut. Mais elle a eu du mal ce soir, tout s'est mélangé dans son esprit et elle a eu du mal à coordonner ses pensées pour lui faire le mal qu'il méritait. Un sourire mal habile se dresse sur les lèvres alors que ses doigts s'activent pour traumatiser la paille dans le verre. Elle préfère garder ses mains occupées pour ne pas finir par -encore- se gratter jusqu'à n'en plus pouvoir. Foutu tic de stress. « Je ne sais même pas ce qui lui a prit pour être honnête, il avait sûrement envie de trouver une victime à blâmer pour ses refus et c'est tombé sur moi. La gloire l'exècre et il pense mieux savoir que tout le monde. » Un rire nerveux et jaune traverse ses lèvres alors qu'elle lève les yeux au ciel, avant de s'appuyer contre le dossier de sa chaise « Je te jure que l'autre jour, je lui aurais fait bouffer son sourire narquois s'il n'y avait pas du monde à la stage door. Je me suis contenue mais je lui en aurait collé une si fort qu'il aurait fait trois fois le tour de son slip sans toucher l'élastique. » Et l'image la fait rire, si fort, qu'on pourrait croire qu'elle est possédée par quelque chose qui la dépasse. Elle reprend une contenance en se pinçant les lèvres avant de passer une main dans ses cheveux « Pardon, c'est ma grand-mère qui disait ça quand elle était énervée et il faut dire que ça me fait toujours rire cette expression à la noix. » Puis, mieux vaut en rire qu'en pleurer qu'il disait.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 4 Aoû - 9:49
Moira aimerait vraiment prendre son amie dans ses bras dans une tentative de réconfort bien mérité. Elle n’ose pas vraiment, cependant, peur d’être observées ainsi en public et d’accentuer encore un peu les – pourtant si banaux – gestes qui ont mené un crétin à écrire le torchon qui a mis Noé dans cet état. Alors, pour compenser, la blonde fait de l’humour. Enfin, elle tente, et elle se satisfait de voir un petit air amusé sur le visage de la rousse. C’est tout ce qu’elle souhaite, car il n’y a plus grand-chose d’autre à faire sinon attendre que la situation se tasse et que le public se trouve un sujet de conversation plus intéressant. « Bien sûr, tu me connais, il va regretter d’être né avec deux oreilles fonctionnelles ! » Et elle ne rit qu’à moitié. Une Moira en mode Karenzilla est capable de faire bien du boucan. « Ce sera la beuglante de Molly Weasley en direct. Un régal, je l’imagine d’ici. » Elle hausse les épaules, secouée par un rire mi-nerveux, mi-amusé. Quiconque l’a déjà vue en action sait de quoi elle est capable et Moira ne compte pas y aller de main morte avec ce soi-disant critique. Il ne l’aura pas vue venir, celle-là, elle en est persuadée.

Elle écoute Noé, la laisse parler en ponctuant de temps à autres d’un « mmh » ou d’un hochement de tête indiquant son approbation… et puis, soudain, l’éclat de rire. Si elle s’attendait à ce genre d’expression de la part de la rousse ! D’ailleurs, la voir partager son hilarité fait plaisir à Moira. « Ta grand-mère avait de la répartie, ça c’est sûr ! » Dans une tentative de se calmer un peu, la blonde porte son verre à ses lèvres, puis reprend : « Je vais garder cette expression dans un coin de ma tête, j’en connais quelques-uns qui mériteraient de l’entendre… Ou de le subir. » Elle rit encore, doucement, puis repousse une mèche blonde vers l’arrière et soupire doucement : « Pour en revenir à l’autre con, il lui fallait une raison de faire parler de lui, c’est tout. Puis si la vie intime des gens lui importe tant, c’est que la sienne ne doit pas être bien joyeuse. » Moira hausse les épaules puis se penche un peu, baisse le volume sur le ton de la confidence, un rictus au coin des lèvres. « Ayons une pensée narquoise pour la misère sexuelle dans laquelle notre cher camarade se trouve, Noé. » Mais pas trop longtemps, ce serait se moquer gratuitement, et ça, la blonde n’aime pas. « Non mais voilà, » elle reprend, plus sérieuse, « à force d’être un gros rageux, il va forcément perdre en crédibilité. Et il n’en a déjà pas beaucoup. » Les choses vont forcément se tasser. Du moins, c’est ce qu’il faut espérer. Moira n’est pas aussi sûre d’elle qu’elle ne le laisse paraître : combien de temps avant qu’une histoire plus croustillante invisibilise celle-ci et ne prenne sa place ? Et surtout : ne vaut-il pas mieux faire taire ce crétin maintenant plutôt que d’attendre qu’il s’attaque à quelqu’un d’autre ?

@ Invité

avatar
   
#
Mer 8 Sep - 18:49

mention d'homophobie
Au moins, voir Moira lui permettait de relativiser et elle était au moins certaine d'une chose, elle allait mieux dormir ce soir que les nuits précèdentes, même si ça restait encore frais dans son esprit, elle n'aurait pas à se prendre la tête plus que de raison. Un rire filtre les lèvres de Noé et contamine le regard quand elle entend son amie qui parle d'Harry Potter et d'une scène qui est certainement de loin sa préférée « J'imagine et qu'est-ce que ça peut me faire rire... » avoue Noé avec les yeux rieurs.

Noé est plutôt heureuse de détendre aussi son amie parce qu'après tout, elle l'avait emmené dans sa galère sans aucune pression et sans le vouloir alors si elle pouvait lui remonter le moral, ou bien lui changer les idées un instant, elle le ferait avec grand plaisir. « Ah ça... La première fois qu'elle l'a dit, je suis restée sans voix mais c'est resté dans un coin de ma tête. » explique Noé avec un petit sourire. Noé passa une main dans ses cheveux en soupirant, elle aurait bine voulu cesser de parler de cet imbécile mais elle n'en avait pas la possibilité parce qu'il était trop présent dans son esprit « Ah ça... Sa vie sexuelle doit être tellement misérable qu'il ne sait pas à qui s'en prendre ce gros con pardon my french. » Noé n'avait jamais détesté quelqu'un aussi fort qu'elle ne le détestait lui. « Mais les gens le lisent, les gens le croient. » soupire Noé, en proie à une angoisse qui commence à monter et qu'elle tente de calmer avec sa tasse de thé « J'espère que ça n'impactera en rien le spectacle... il y a bien deux ou trois parents homophobes dans l'assemblée qui auront peur que je contamine leurs enfants, j'en suis persuadée. » Une nouvelle main tremblante dans ses cheveux, Noé baisse un peu la tête avant de la relever « J'ai pas envie de me faire virer à cause de lui... »

@ Invité

avatar
   
#
Sam 6 Nov - 17:58
Le sourire sur le visage de Noé représente une petite victoire pour Moira qui se sent bien impuissante. Elle d’habitude si tactile, si proche, elle qui a sans arrêt besoin de montrer son affection et son soutien par des gestes – au point même parfois de donner l’impression d’en faire trop – est bien démunie. Que son humour suffise à éclairer le joli minois de son amie l’enchante. Que tout cela lui inspire les meilleures réparties de sa grand-mère est aussi rassurant que plaisant également, et la blonde ne réprime pas son hilarité.

Pourtant, on y revient encore. Son article plane au-dessus de leur tête comme un esprit malfaisant et c’est normal, bien sûr, on ne peut rien y faire sinon laisser le temps au temps. Attendre que l’affaire se tasse. Oh, ce que Moira donnerait pour faire taire cet imbécile ! Qu’il ait un tel pouvoir la dégoûte. Elle ouvre la bouche pour répondre, déterminée à ôter l’idée qu’elle puisse se faire virer pour cette histoire à Noé, mais le serveur les interrompt à nouveau pour poser les plats devant elle. La blonde se tient à carreaux le temps qu’il faut, donc, bras croisés sous la poitrine et sourire presque hypocrite sur les lèvres. Son regard le suit jusqu’à ce qu’il soit suffisamment éloigné pour ne plus les entendre, et Moira reprend où elle en était : « Ca n’arrivera pas. » En 2021, il est impensable de virer qui que ce soit pour ce genre de raisons sans risquer de gros problèmes judiciaires. Du moins en théorie. En pratique, c’est Broadway, et on trouve toujours une raison valable de terminer un contrat… ou de ne pas le renouveler. « Et si ça arrivait, mais j’en doute, tu pourrais compter sur moi pour faire beaucoup de bruit. Je ne veux pas représenter une institution homophobe, Noé, si on te vire pour ça, je rends mon tablier et je peux te promettre que je ferai un boucan d’enfer pour leur mettre la honte. Et quelque chose me dit que je ne serai pas seule. » Sa fourchette plante violemment dans un légume qu’elle fourre avec détermination dans sa bouche. On peut faire confiance à Moira pour mettre ses menaces à exécution : elle a une réputation de reine du drame à maintenir, et surtout, surtout, tout un tas de principes auxquels elle tient.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum