La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

(fin août 2001) don't want to leave / Alej

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

@ Invité

avatar
   
#
Mer 13 Nov - 21:23
Le souvenir des baisers et caresses du soir est bien vite enterré par le bruit strident du réveil. Yeux clos, mal de tête, l'enfer commence déjà a seulement 6h du matin. Un rapide coup d’œil à celui qui deviendra son mari et Alejandro est ainsi ramené à la réalité qui est la leur : La rentrée à Yale. Cette fichue université s'est sentie forcée à former l'élite du pays à des kilomètres de New York et c'est ainsi qu'il signent pour une nouvelle année de galère.

Si le brun se lève docilement, il a néanmoins le cœur au bord des lèvres. Faire face à ses émotions n'est pas ce qu'il préfère, aussi il se ferme rapidement à toutes celles qu'il se sent bien incapable de gérer dans l'immédiat. Il doit déposer Nate à la gare, enchaîner avec le travail, rien de très compatible avec des larmes ou l'esprit qui s'égare. Alejandro est fort, du moins il s'en convainc à chaque nouvelle séparation. Il a vu bien pire, et c'est ce qui l'empêche de craquer. Quand Nate embrasse sa joue et lui annonce qu'il va prendre sa douche cela dit, Alejandro hausse une épaule, se fait plus distant. Sa façon à lui de se préparer à l'idée.

- 0k. Je vais faire du café.

Il s'exécute, perdu dans ses pensées. Et il rumine, fais les cents pas, avant de se contraindre à s'asseoir, les yeux plongé dans le journal dont il lit la même ligne depuis maintenant dix minutes.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 15 Nov - 22:07
Alej se ferme comme une huitre ; c'est ce qu'il fait quand il est contrarié. Nate le sait, et ça ne le surprend pas. Il laisse de l'espace au Mexicain, il sait que c'est comme s'il était déjà un peu parti. Il gagne la salle de bain, fait couler de l'eau brulante sous laquelle il se glisse sans ménagement. Il est déjà las de la journée qui l'attend ; mais pire encore, las de la reprise. Nate passe auprès des gens pour un garçon qui aime travailler et faire des études. Ce n'est pas vraiment la réalité. Il est sérieux, et il aime la perspective de faire ce métier qui le fascine depuis toujours. En revanche, les années passées à Yale lui pèsent, parce qu'il se sent parfois fébrile, trop angoissé, trop sous pression, qu'il a l'impression qu'il pourrait exploser à chaque instant. Et il ne sait malheureusement pas quoi faire pour combattre ça. La perspective d'avoir Alej près de lui l'aiderait sans doute, mais c'est tout bêtement impossible à envisager.

Une fois la douche terminée, il se sèche et s'habille rapidement d'un jean et d'une chemise bleue, puis gagne la cuisine où il retrouve son amant seul avec ses sombres pensées. Il embrasse sa nuque et attrape une tasse, se laissant tomber face à lui dans un soupir lourd. Il ne sait pas quoi dire qui pourrait soulager l'atmosphère qui règne dans la cuisine.

- Je peux prendre un taxi, tu sais ? Partir avant qu'Esteban se réveille. Ca t'éviterait les adieux déchirants à la gare.

Il glisse sa main sur la table pour attraper celle d'Alej, le coeur au bord des lèvres, l'esprit en ébullition.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 17 Nov - 21:10
Lorsque Nate revient de la douche, il embrasse son futur mari avec une tendresse qui n'appartient qu'à lui. Alejandro quant à lui se laisse faire, même si quelque part, il a déjà l'impression que Nate est à Yale et plus assis en face de lui à boire son café avec cette tranquillité qui le définit si bien. Ces quelques instants volés ne changent rien aux semaines qui s'annoncent, et si on pourrait croire que le mexicain s'est habitué à la distance avec le temps, ce n'est pas exactement le cas. En réalité, Alejandro est plus las que jamais. Sans doute s'habituera t-il à ne le voir qu'une fois tous les deux mois d'ici quelques semaines, mais pour l'instant il a bien du mal à positiver ce nouveau départ. Este qui dort encore ne risque pas non plus de leur simplifier la vie, détail mis en exergue par Nate qui précise qu'il pourrait tout à fait prendre un taxi.

Alejandro secoue la tête cela dit. Il a toujours mis un point d'honneur à conduire Nate. Ce n'est peut-être pas grand chose, mais ces quelques minutes de plus, le brun en a besoin. C'est probablement psychologique, mais au point ou ils en sont, tout est bon à prendre.

- Je le déposerai chez ma mère en passant. Je vais t'emmener. Je t’emmène toujours.

Aucune raison de changer les bonnes habitudes donc. Alejandro tourne sa cuiller dans son café. Il a l'esprit ailleurs. Et si Nate lui offre l'espace nécessaire, il se rend bien compte qu'il n'est pas d'excellente compagnie. Alors il prend sa main dans la sienne, pour la caresser doucement.

- Vraiment, j'y tiens.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 17 Nov - 21:33
Alej tient à l'emmener, cela dit, et Nate n'a pas à coeur de le contredire à nouveau. Il préfère le laisser respirer, prendre les décisions pour la perspective de la matinée qui s'annonce. Il a gardé ses lunettes de soleil à proximité, dans sa valise, pour pouvoir les enfiler dès qu'il aura mis un pied dans le train, pour cacher les larmes qui brouilleront sa vue jusqu'à ce qu'il arrive à Yale. Il lui faudra plusieurs jours pour arrêter de pleurer, comme toujours ; rien qu'à l'idée, d'ailleurs, sa gorge se serre. Il anticipe sans mal la difficulté des prochaines journées, la douleur du manque, son coeur qui l'irritera sans discontinuer. Il n'arrive pas à s'habituer aux séparations ; et si le quotidien est difficile tout au long de l'année, les séparations, elles, sont amères, plus encore que le reste.

- D'accord.

Il embrasse la main d'Alej, qui s'est glissée dans la sienne, et prends une inspiration douloureuse. Dans quelques instants, il faudra qu'ils passent la porte tous les deux. Nate se redresse un peu pour terminer son café, sans lâcher Alej des yeux. Il n'ose plus rien dire, de peur que le mexicain n'explose - ou ne craque.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 17 Nov - 22:16
- Je vais aller réveiller Este. Tu prépares son petit déj ?

Alejandro embrasse la joue de Nate à son tour et le fuit de nouveau pour aller réveiller l'enfant qui dort encore paisiblement un étage plus haut. Lorsqu'il reviennent, le silence est rapidement rompu par le gamin qui réclame l'attention de Nate qu'il sent sur le départ. A la vue des valises, les larmes sont rapidement de mise. Ils ont beau avoir l'habitude le désespoir du gamin broie toujours le cœur de ses parents. La crise maîtrisée, ils prennent la route. Maria prend les choses en main, et c'est Nate qu'il faut désormais consoler. Tout ça l'affecte toujours énormément et quelque part Alejandro se sent coupable de lui imposer ça. Alors il caresse doucement son bras, embrasse son épaule.

- Il va se calmer.

Dans un silence qu'il impose sans vraiment le réaliser, Alejandro conduit Nate à la gare. Il insulte quelques automobilistes en espagnol au passage, sa haine de la conduite est légendaire. S'il doit faire passer sa frustration quelque part, les connards sur la route sont un bon défouloir. Une fois sur le quai, le brun prends une inspiration avant de se hisser à la hauteur de Nate pour l'embrasser.

- Écris moi.

Il sort une liasse de feuilles pliée de sa veste qu'il tend à Nate. Ce n'est pas toujours évident pour Alejandro de lui dire à quel point il l'aime. Alors il le lui écrit, chaque semaine avec l'espoir qu'il ne l'oubliera pas.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 17 Nov - 22:40
Bientôt, les pleurs d'Esteban viennent briser les barrières de son coeur. Il n'a pas la force d'Alej, et devant le petit garçon, qui sent l'heure de son départ, il n'est plus capable d'aucune tenue. Il se laisse aller à la douleur qui emplit son coeur et aux larmes qui bordent ses yeux tout le long du trajet jusqu'à la gare, qui se réalise de toute façon dans un silence de plomb. Ses yeux scannent le paysage New-yorkais qui défile, et il se retient de sangloter, à peine conscient de la présence d'Alej à ses côtés. Son coeur se brise encore un peu plus quand Alej se gare. Il récupère sa valise, qu'il traîne non sans mal jusqu'au quai où il repère rapidement la voie correspondant à son fichu train.

Il se sent bien peu de choses, là sur le quai, sa valise à la main, à quelques secondes de monter, attrapant les feuilles que lui tend Alej en échange d'une promesse qu'il formule à voix basse. Il voudrait pouvoir résister, ne pas monter, rester là. Mais il sait que c'est impossible. Alors il s'approche de son futur mari, il l'embrasse sans mesure, pour lui communiquer son amour et sa détresse, et puis s'écarte, à regrets.

- Je t'écrirai, c'est promis. Je t'aime. Et Este, aussi. Dis-lui.

Les larmes dévalent ses joues fatiguées, et il a presque honte d'être aussi vulnérable alors qu'Alej semble si fort. Il s'éloigne sans hâte, grimpant dans le train qui, bientôt, sonne et l'arrache aux bras de celui qu'il aime déjà tellement fort.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum