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wilabel ('Cause I miss the shape of your lips)

@ Invité

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Sam 6 Aoû - 10:37
La vie qui se casse la gueule, doucement. Plus de boulot, Gaby qui est plus là, c'est vide dans sa vie, c'est vide dans son coeur. Alors elle a réuni ses amies et elles ont décidé d'aller faire un tour dans Greenwich Village et puis, finalement d'aller dans un bar. Pour se détendre, décompresser. Parce qu'elle n'aime pas quand ça va trop vite Jezabel, elle a l'impression de ne pas pouvoir suivre le cours de sa vie, la nette impression que les pans de sa vie sont en train de se casser la gueule, qu'elle n'arrivera pas à rattraper la corniche et qu'elle finira certainement par s'écraser. C'est déterminé qu'elle se dirige vers le bar pour commander leurs boissons, et elles vont danser sur la piste, danser, oublier, les bras en l'air, les yeux fermés. Laisser la musique venir à elle et tout oublier. Le chômage, le mal de coeur quand elle pense à sa mère, William, elle fait tout partir dans ses mouvements, un, deux, trois, elle oublie. Un, deux, trois, elle danse contre un type qui pose ses mains contre ses hanches. Une cigarette, deux danses, trois verres. Et voilà qu'elle est émechée, si bien qu'elle attrape son téléphone pour envoyer un message à William, parce que même si elle a fait semblant, il n'a jamais quitté son esprit de la soirée, elle aurait voulu danser avec lui, elle aurait voulu se coller à lui et lui dire de ne jamais la laisser partir. Comme il l'a fait à Londres, sans le vouloir. La laisser partir, ne pas pouvoir l'empêcher de fuir. Sa faute à elle. Elle s'échappe de son groupe de copines prétextant qu'elle part avec le type dont elle lui a inventé un nom digne d'un meuble ikea. Et elle marche dans la nuit noire, répondant aux textos alarmant de William. Puis elle s'arrête quand il lui dit de ne pas bouger. Presque plus trop enivrée. L'air frais qui a fait effet. Elle s'arrête à un café et prend deux cafés à emporter, un pour lui, un pour elle. Et elle se rend compte qu'elle connaît encore ses goûts, ce qu'il aime comme café. Ce qui lui provoque un pincement au coeur dont elle ne s'attendait pas. Lorsqu'elle sort du café, il est là, devant elle et elle s'approche, lui tend son gobelet avec un sourire en coin « Pour m'excuser de t'avoir fait dérangé. » explique t-elle avant de s'approcher « Je suis désolée. Je- Je n'aurais pas dû t'envoyer des sms, il est tard mais je ne contrôlais plus mes pensées. »

@ Invité

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Jeu 18 Aoû - 16:50

( Cause I miss the shape of your lips )

@Jezabel Wellington ☾ gif tumblr.



Il avait guetté son téléphone avec perplexité, avant que la perplexité ne se meuve en inquiétude. Les messages de Jezabel avaient alerté le mari inquiet qui sommeillait dans ses tripes. Elle ne lui avait plus vraiment écrit, depuis ce jour où elle avait décidé de disparaître de sa vie. Ce n’était pas les quelques mots qu’ils avaient échangé dans ce café, qui avaient fait toute la différence. Toujours au point mort, toujours sans savoir ce qu’il ressentait, ni ce qu’il voulait faire, par rapport à la situation qu’ils traversaient. C’était aussi déstabilisant que douloureux. William était bien forcé de le reconnaître, il aimait toujours sa femme. Quand bien même elle lui avait donné l’impression d’avoir enfoncé une larme acérée dans son myocarde, il l’aimait toujours. Se retrouver dans la même ville qu’elle lui faisait mal, parce que ça ne signifiait pas pour autant qu’ils allaient se retrouver. La demande de divorce planait toujours entre eux. Papiers qu’il avait refusé de signer, le brun, refusant de mettre un terme à cette union sans la moindre explication. Mais pour l’heure, il n’y pensait pas William, pour l’heure, ça n’avait pas la moindre forme d’importance. Jezabel semblait dans une mauvaise situation et c’était plus fort que lui, William s’inquiétait. Utilisant les instructions qu’elle lui avait laissé, le flic s’enfonça dans la ville, sans traîner, prenant la direction qu’elle lui avait indiqué. Palpitations élançaient son muscle cardiaque, qui tambourinait dans sa cage thoracique. Planté devant un café, il s’apprêtait à lui téléphoner, ne la voyant pas dans les parages. Lorsqu’elle ressortit du café, sourire aux lèvres, gobelets en main, il poussa un soupire de soulagement. Visiblement, la brune n’était pas en danger, contrairement à ce qu’il avait craint. « Tu m’as foutu la trouille », grogna-t-il, l’inquiétude faisant trembler sa voix. Le rythme effréné et douloureux commençait à décroitre, maintenant qu’il la savait en sécurité. Il commençait même à apprécier l’idée de la retrouver, sous les étoiles de New-York. Sourire aux lèvres, il haussa les épaules. « Tu n’as pas à t’excuser, je suis content que tu n’aies rien », fit-il, le ton considérablement radouci. Il s’empara du gobelet de café qu’elle lui tendait, sans se défaire du sourire sincère qui ornait ses lèvres. « Merci, pour le café. Je te raccompagne ? A moins que quelqu’un ne t’attende quelque part ? », ajouta-t-il, façon subtile de lui demander en compagnie de qui elle avait passé sa soirée, façon subtile de savoir si quelqu’un allait s’inquiéter de sa disparition. Et dans le fond, avait-il vraiment envie de savoir ? Pas vraiment. Car s’il apprenait que la brune avait un autre homme dans sa vie, pas certain qu’il le prenne bien.

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