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An intelligent person can rationalize anything, a wise person doesn't try (simon)

@ Invité

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Mer 18 Mar - 18:47


An intelligent person
can rationalize anything,
a wise person doesn't try

@Simon Chatwood & @Darcy Blackburn

Tu commençais à perdre la notion du temps. A un point où il te faut jeter un coup d’œil par la fenêtre pour te rendre compte que la nuit est bien installée. Tu pensais qu’il était littéralement le temps de se réveiller, mais tu t’étais planté dans les grandes largeurs. T’es dans une soirée, une fête qui commence à prendre de l’ampleur. Tu n’arrives même plus à gérer les bruits environnants. Les gens trouvaient le moyen de s’amuser alors que toi, tu étais sur le canapé, sans émotions en regardant dans le vide. On avait beau prononcer ton nom, mais ton cerveau semblait l’avoir oublié. Tu te sentais triste, comme si tu étais plus bas que terre. Tu prends appuie sur tes mains pour te lever du sofa. Ton sac à main se trouve dans la chambre à coucher principale. Ces symptômes, tu les connaissais bien. Tu étais clairement en pleine crise de manque. Avoir ta dose était devenu vital pour ta personne. Malheureusement, le flacon que tu réussis à trouver dans ton sac est vide, t’aurais dû le voir venir. T’aurais pu prévoir et être moins conne pour une fois. Par la suite, tu as cette idée folle, les autres ont laissé également leur affaire dans la pièce. Qui sait ? Peut être qu’ils ont l’objet de ton désir. Tu prends un sac que tu vides sur le sol. Un tas d’affaire tombe, mais rien qui ne peut t’intéresser, un rouge à lèvre, un portefeuille, des clefs, des médicaments, mais juste un peu de paracétamol. Avec ça, tu ne risques pas d’aller loin. « Et merde, c’est pas possible… » dis-tu en te laissant tomber au sol. Tu n’as même plus la force de chercher plus loin. Enfin si. Tu prends ton téléphone dans ta poche de ton jean. T’as les larmes qui commencent à couler alors que tu parcoures ton répertoire. Tu fais le tour, la famille, les colocs, puis, miraculeusement, celui de Simon te saute aux yeux. Tu lances l’appel. Au moment où la sonnerie ne se fait plus retentir et que le silence te permet de t’en placer, tu prends la parole. « J’en peux plus, je vais pas réussir à tenir longtemps. J’ai mal partout. Je suis à Bedford Street, au numéro 5 et j’arrive même pas à trouver la force de sortir de la chambre pour rentrer chez moi ». Tu te voulais alarmiste mais ta dysphorie avait bien gagné du terrain.

(c) Vesna.

@ Invité

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Dim 29 Mar - 21:45


C’est le soir. Ça, y a pas à en douter. S’il est réveillé, c’est nécessairement la nuit. Enfin, oui, bon, parfois, c’est après seize heure, mais pour lui, c’est son matin quoi. Il se demande si à force de ne pas voir le soleil, on devient allergique. Du moins l’hiver… l’été, c’est bon, à vingt heures, il fait encore soleil. Dans son appart du Bronx, il a ses écouteurs sur les oreilles et il tape le rythme sur sa batterie électronique. Ce qui est bien avec ce jouet, c’est qu’on peut mettre tous les sons qu’on veut. Il s’amuse avec des sons totalement aléatoire. Ça casse la monotonie. Et parfois ça le fait rigoler tout seul. En fait, il s’amuse avec pas mal de trucs, le Tony. Ou est-ce que c’est Simon ? Simon… parce que Tony, ne serais pas si sobre. Voilà, il a envie d’une bière… ou peut-être plus fort, maintenant. Mais pourquoi il y a pensé, hein ? Et pourquoi il en a toujours… c’est quoi l’idée, hein ? S’il n’en avait pas toujours en réserve, il serait moins porté à les utiliser ces réserves. Tant pis.

Il quitte donc son petit jouet électronique et se dirige vers sa planque. Il y a toute sorte de trucs dans sa planque. Du légal comme de l’illégal et aussi des trucs qu’il ferait mieux d’ignorer. Et il le fait avec conviction. Il se sert un verre de scotch et s’allume une cigarette. Il se dirige dans le salon lorsque pour profiter pleinement de l'alcool lorsque son téléphone vibre. Il ne regarde même pas qui c’est, trop content d’avoir une distraction. Il prend une bouffée de cigarette avant de répondre.

- Hello ? demande-t-il avant d’entendre la voix au bout du fil.

Il ne la reconnaît pas tout de suite, cette voix, mais il sait que c’est pas normal. Il éloigne le téléphone de son oreille et le met sur haut parleur. Il lit le nom affiché. Eh merde. Darcy, et ça n’a pas l’air de très bien aller.

- Attend, Darcy, c’est où, ça Bedford Street ?

Il pianote rapidement pour trouver l’itinéraire. Parce que même s'il comptait vraiment rester chez lui à ne rien faire du tout, outre chiller et boire un peu, jamais il ne refuserait d’aller récupérer quelqu’un quelque part. Surtout s’il n’a rien de plus important à faire. Quoique pas grand chose ne serait plus important que d’aller récupérer Darcy. Juste au ton de sa voix, c’est pas pour rien. À moins que ce soit une excellente comédienne.

- Shit, sérieusement, dans Brooklyn ? Je suis chez-moi ! Il se lève pourtant et récupère ses clés et son manteau. C’est la nuit et c’est loin d’être les grosses chaleurs. Bien sûr que j’arrive. Ça va être long, mais j’arrive.

Au moins vingt minutes, pas de doutes. Et tout dépend du trafic, alors en soirée comme ça, ce sera probablement un peu plus. Après tout, il doit passer du Bronx à Brooklyn. Est-ce qu'il se risque à faire de la vitesse ? Non, éviter d’attirer les contraventions. Sauf si c’est Ariadne, elle serait du genre à l’escorter si elle sait pourquoi. Juste assez vite pour éviter le radar. Il ignore l’ascenseur et dévale l’escalier. C’est plus rapide, ça aussi. Il évite de se péter la gueule, dans ledit escalier. Ça ne l’avancerait pas à grand chose quoi. Il rejoint le stationnement et grimpe dans son véhicule. Un SUV tout ce qu’il y a de plus banal. Surtout pour laisser dans un stationnement d’une immeuble du Bronx.

- Écoute, je vais raccrocher le temps de me mettre en route, et mettre le gps surtout, si ça va pas, tu rappelles dans cinq minutes, ok ?


Ft. @DARCY BLACKBURN

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Sam 4 Avr - 18:01


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@Simon Chatwood & @Darcy Blackburn

Tu te laisses tomber au pied du lit, l'air complètement désespéré. Tu ne savais plus quoi faire et les minutes commençaient à te sembler allongées. Interminables. Une éternité. Encore si tu étais dans ton état normal, cela ne t'aurait pas dérangée. D'autant plus, que tu appréciais les soirées, mais là, tu n'en pouvais plus. Dans ta chambre, juste dans le fond d'un tiroir, un sachet avait pris place. À chaque fois que tu rentrais, tu avais ce besoin malsain de vérifier que tout était à sa place, rien que pour te rassurer et dormir correctement. « Oui, à Brooklyn. Je n’aurais pas dû y sortir, désolé. J’aurais pu me contenter de trainer dans le Queens, pour pouvoir rentrer chez moi sans problème si j’en avais besoin. Surtout ne pas t’embêter pour des conneries » . Tes conneries en question, il avait l’habitude de les voir maintenant. Peut-être qu’un jour il finira par se laisser de devoir t’aider. Malgré ces pensées et rien qu’à attendre sa voix, tu le croyais quand il te disait qu’il allait venir. Tu ne pouvais pas dire ça de tout le monde. « Merci… » dis-tu après avoir stoppé momentanément tes sanglots, qui avaient repris une fois que tu avais fini de parler.

« Je vais essayer de résister alors ». Oui, juste essayer. En vingt cinq ans d’existence, tu avais appris à te connaître, le contraire aurait été étonnant. Tu savais très bien que tu n’aimais pas patienter, encore plus quand tu n’étais pas au meilleur de ta forme. Tu avais espéré qu’aucune personne de la fête ne vienne à ta recherche, mais une fille avait décidé de passer outre des recommandations. Tu ne la connaissais pas tant que ça, donc tu n’as eu tant de remords quand tu l’as envoyé promener en bonne et due forme. « Allez dépêche toi. » dis-tu en fixant le plafond. Tu avais fermé les yeux, rien que pour essayer de te concentrer et oublier les symptômes qui te bouffaient de l’intérieur. Tu essayais de caler ta respiration sur le rythme de la musique, mais elle devenait bien trop rapide pour que tu puisses suivre. Cela faisait a peu près dix minutes que tu avais raccroché, tu soupirais de ne pas le voir arriver. Tu recomposes son numéro et tu dis « Tu.. tu arrives bientôt ? », histoire de te rassurer.  

(c) Vesna.

@ Invité

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Ven 10 Avr - 22:12


Des conneries. L’embêter ? Nan, elle ne l’embête pas. Si elle avait prit la peine de l’appeler dans cet état, c’est que vraiment, c’était pas pour des conneries. C’était pas la première fois, ni la dernière, sans doute, mais jamais il ne lui reprochera quoique ce soit. Sauf peut-être d’aller fêter à l’autre bout de la ville sans prendre de backup. Malheureusement, il ne pourra pas l’aider là-dessus avant de la ramener chez elle. Elle aurait peut-être dû l’appeler avant de se mettre dans cet état quand même.

- Dis pas de bêtises, tu ne m’embêtes pas du tout. Je m’ennuyais. Je m'emmerde vraiment, même.

Dix minutes. Elle rappelle au bout de dix minutes. Il s’est un peu inquiété que ce soit si long, mais il avait pu se concentrer sur la route pour avancer plus rapidement. Accélérer de manière prudente au maximum qu’il le pouvait pour ne pas attirer l’attention des flics et pour être certain d’arriver sain et sauf. Ouais, parce que bon, s'il n’est pas sain et sauf, il ne pourra rien pour Darcy. Il a fait presque la moitié du chemin. Mais il y a quand même du traffic, il ne peut pas filer en ligne droite sans obstacle. Oui, bon, après, l’artère principale n’est pas droite en soi, mais… c'est l’artère principale qui s’y rend le plus directement. Enfin, au moins dans Brooklyn. Après, pour se rendre à l’adresse, il ne sait pas du tout, il devra suivre le GPS. Il attend la dernière seconde avant de prendre l’appel, question d’étirer un peu le temps. Sa voix n’est pas mieux que précédemment. Pire même.

- Je suis presque arrivé, ment-il un peu, parce qu'il n’est pas si près. Tu es si impatiente de me voir ? C’est flatteur. Je ne savais pas que tu me kiffais autant, dit-il, pour alléger la conversation.

Il n va pas non plus en rajouter en lamentations sur son état. Pas que ça ne soit pas alarmant, mais il essaie de la distraire un peu, de lui occuper l’esprit à une autre conversation que sa douleur.

- Alors, c’était bien cette fête ? La musique est bonne ?

Toujours important de se renseigner sur la musique. Une fête n’est pas réussie si la musique est mauvaise. Il atteint finalement les limites du Queens pour entrer dans Brooklyn. Là, les choses vont se corser pour savoir exactement où il doit aller.

- Et les femmes sont bonnes aussi ? À part toi je veux dire, dit-il pour la provoquer un peu. Tu crois que je peux en choper une ou deux au passage ?

Il gagne du temps. Il essaie de la faire parler, de la concentrer sur quelque chose d’autre que la douleur.

Ft. @DARCY BLACKBURN

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Mar 14 Avr - 17:17


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@Simon Chatwood & @Darcy Blackburn

Tu baisses la tête, et tu prends une inspiration profonde avant de te mettre à parler. Pour être efficace, tu avais besoin de te faire comprendre. «  Tu me le dirais ou sinon? », parce que oui, des fois, en te connaissant bien, tu pouvais te montrer un peu trop pressante. Surtout quand tu étais stressée et en état de dépendance absolue. Tu ne te servais pas de Simon, loin de là. Vous vous soutenez mutuellement. « Si je vais trop loin un jour, je veux que tu me le dises  ». Tu es soulagée quand il t’apprend qu’il arrive bientôt. Tu te surprends même à sourire, et tu lâches un léger gloussement à la suite de cette remarque. « Ça oui! Cela faisait des mois que je cherchais à comment te le dire et là, je crois enfin avoir trouvé une manière de te le prouver. C’était long et compliqué, mais j’y suis finalement arrivé ». Ta respiration se fait de plus en plus saccader, ton cœur commençait également à te jouer des tours. Tu t’allonges quelques instants et tu poses le téléphone à côté de toi en prenant soin de te mettre en haut-parleur. « Ça va, mais j’ai connu mieux comme fête. Pour ce qui est de la musique, au moins il ne passe pas la tienne, c’est déjà ça. ». Là, momentanément, tu reviens la Darcy qui sait renvoyer des pics, peut être que cela était bon signe en fin de compte. Après tout, il t’avait cherché. Puis, viens le sujet de la gente féminine. «Putain, ça j’en sais rien. Je ne regarde pas vraiment les filles. Je préfère les gars, hein  ». Par cette remarque, tu étais loin de te montrer homophobe, tu as fais ton choix il y a bien longtemps, tu en étais fière et tu assumais. « Si tu veux en choper une, tu n’auras qu’à prendre son numéro de téléphone pour plus tard, parce que moi, je reste pas de cet appartement, le temps que tu… tu fasses ton affaire là. » Oui oui, il voyait très bien de quoi elle parlait. Tu regardes par la fenêtre mais tu ne vois rien. Tu prends ton portable et tu le porte à ton oreille tout en désactivant le hautparleur. « Tu penses arriver un jour ? »

(c) Vesna.

@ Invité

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Ven 24 Avr - 2:21


Difficile de répondre à cette question sans avoir l’air de le dire juste pour lui faire plaisir. Elle a raison, en fait, il ne lui dirait jamais. Et il ne lui dira jamais. S’il le peut, il sera là. Ce sera compliqué quand il reprendra les tournées, mais ce sera pas demain, ça c’est certain. Mais bon, même si ça l’emmerde, il viendrait quand même la chercher. Sauf si un jour il découvrait qu’elle abuse… Mais il ne croit pas qu’elle puisse abuser… pas ce soir en tout cas. Il a reconnu la détresse. Et puis, dans le futur, ça ne pourra qu’aller mieux, non ?

- Ne va pas trop loin et je n’aurai pas à te le dire.

C’était plus simple comme ça. Il n’est pas certain d’avoir fait la moitié du chemin lorsqu’elle appelle une dizaine de minute plus tard. Le GPS estime à encore beaucoup trop de minutes, alors il doit gagner du temps. Alors il réplique sur un tas de trucs débiles, à savoir lui-même.

- C’est normal, je suis une rockstar, toute les femmes me kiffent. Je suis flatté, vraiment, mais c’est pas bien de refouler autant, tu sais. Mais tu sais, je suis ravie que tu te sois libérée de ce poids.

Il l’entend se déplacer et il attend de voir ce que ça signifie. Ça fait un de ces boucans sur le bluetooth. alors, bon, la fête à l’air pas si désagréable, c’est dommage qu’elle ne puisse pas en profiter pleinement. Et pourtant, elle trouve le moyen de le provoquer. Il ricane.

- T’es à une fête d’enfant ? Alors t’as de la chance, je vais te sauver de l’ennuie en plus !

Le distraire, passer d’un sujet à l’autre avec rapidité et aisance, pour ne pas lui laisser le temps de réfléchir. Il est doué, il adore parler pour ne rien dire.

- Je suis capable de dire si les mecs sont baisables ou non, alors tu devrais être en mesure de faire pareil. Mais bon, après, les mecs, ils sont baisables ? J’ai rien contre.

Et c’est vrai. Il aurait bien du mal à noter sa préférence. Et puis, ça la ferait parler, certainement.

- Pour plus tard ? Tu rigoles ? Nan, je vais la ramener chez toi et je ferai mon affaire pendant que tu récupères. Faut bien que je m’occupe, dit-il, pour la contrarier.

Est-ce qu’il est bientôt là ? Un autre mensonge ? Oh oui, excellente idée, elle le sait bien de toute manière. Hmmmm. Non, il va garder ça pour un peu plus tard. Il en aura besoin bien assez rapidement. Optons pour l’absurdité, plutôt.

- Un jour ? Mais on est la nuit ! Je peux rentrer chez moi et arriver demain matin si tu préfères !

Le GPS choisit ce moment de silence pour noter de tourner à gauche sur une rue qui n’est pas vraiment dans le coin.

- Au fait, comme tu t’es plainte de ne pas entendre de mes chansons à cette fête, je vais te les chanter en berceuse toute la nuit. Tu vas voir, ce sera génial.


Ft. @DARCY BLACKBURN

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Dim 26 Avr - 17:22


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@Simon Chatwood & @Darcy Blackburn

— Okay, okay, j’arrête, dis-tu en baissant progressivement le volume de ta voix.

Tu venais littéralement d’abandonner. Enfin, pour cette fois-ci. Il y a des moments où ta force de persuasion et ta motivation foutent le camp. Si tu avais été dans ton état normal, c’est-à-dire avec les idées parfaitement claires, tu aurais pû argumenter jusqu’au bout de la nuit.

— Tes chevilles ne souffrent pas trop avec ce poids sur les épaules ? Ça ne doit pas être facile de porter le fantasme de quelques femmes, c’est tout.

Tu avais fait exprès de minimiser sa renommée au près de la gente féminine. A force de les fréquenter de temps en temps, tu avais appris à connaître les hommes et tu savais quoi dire pour taquiner leur orgueil.

— Je ne savais pas qu’une fête pour enfants pouvait se dérouler à une heure pareille… mais non, je suis une amie d’un ami qui connait une collègue. Enfin, tu vois le genre.

En réalité, c’était un peu plus compliqué que cela. Dans ce genre de fêtes, c’était dur de trouver un visage familier. Souvent l’ami ou la personne qu’on connait, n’est pas vraiment disponible, et on se retrouve facilement livré à nous même.

— Mais je n’en sais rien, cries-tu au téléphone. Bien sûr, tu as vu la vierge ou quoi, toi ? Mes colocataires ne seront pas forcément d’accord et moi non plus. Donc tu vas la garder dans le pantalon pour cette fois-ci.

Tu avais été plus calme sur la deuxième partie. Et puis, soudainement, tu t’arrêtes net. Tu as ces deux neurones qui se connectent et te donne une idée de réponse. Peut-être que ça pourrait te permettre de lui clouer le bec sur ce sujet, parce que tu n’avais pas envie qu’il fasse demi-tour maintenant.

— Au fait… t’as pas quelqu’un toi? Les bruits disent que t’es même marié. Elle dirait quoi si elle entendait notre conversation ?

Tu n’as plus qu’à attendre sa réponse, mais tu étais amplement satisfaite de toi.

— T’as pas intérêt à me faire ça, toi. Prouve-moi que tu ne conduis pas une poubelle, s’il te plait.

Puisqu’il n’est pas capable de te dire s’il était susceptible d’arriver, tu portes ton attention sur les paroles du GPS. C’est un peu brouillé, et presqu’un échec.

— Ah bon? Heureusement que les boules quies existent. Je dis ça mais je ne dis rien.


(c) Vesna.

@ Invité

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Lun 27 Avr - 4:22
C‘est bien, ça marche, elle est distraite, elle raconte n’importe quoi. Quelques femmes ? Quelques milliers, ouais, mais c’est nécessairement ce qu’elle a pensé. De toute manière, lui, il sait de quoi il en retourne, il est une rockstar. Pas elle. Enfin, actuellement, c’est dur à dire. Il ne se sent pas grand chose pour le moment.

- Ça va, j’ai jamais connu le contraire. Je suis une force de la nature, dit-il, comme s’il était sérieux.

À moitié. De toute manière, il connaît tout ça par coeur. Il ne ment pas vraiment, il est une star depuis si longtemps. Depuis toujours en fait. Alors l’ami d’un ami du cousin d’un collègue. Bah ouais, c’est fiable comme fête. Pas étonnant qu’elle se soit retrouvée toute seule. Mais bon, elle a de la chance, il est là.

- T’en sais rien ? Mais t’es à cette fête pourquoi ? Boire toute seule parmi plein de gens que tu connais pas ? Et t’as pas regardé pour voir si y’en avait un qui te plaisait ? Il a un petit rire amusé. La vierge ? Mais de quoi tu parles ? Ouais, bon, ok, t’es pas super accueillante, toi. Il s’amuse, ça passe le temps, en effet. J’verrai avec tes colocs, tiens. Ils seront peut-être plus sympa que toi.

Et elle lui balance qu'il est marié. Eh oui, il l’est. Et ? Il ne voit pas du tout ce que ça vient faire dans la conversation. elle essaie quoi, de le faire taire ? Mais non, ça ne fonctionnera pas. Il est en mission ; lui changer les idées pour éviter qu’elle pense à la douleur.

- Oh oui, mon mariage a fait du bruit. Surtout les pleurs de toutes ces filles qui auraient tant voulu être à sa place. Je sais très bien ce qu’elle dirait. Elle dirait « mais tu vas les signer ces papiers de divorce, Tony ? » et moi je lui répliquerai « Dans tes rêves » dit-il avec une certaine mauvaise humeur.

Ouais, ça le met un peu de mauvaise humeur. En fait, c’est sans doute ce qu’il lui dira la prochaine fois qu’ils se verront… ouais, parce que depuis deux ans, c’est pas la proximité qui les a étouffé. Il en est totalement responsable, il le sait.

- J’ai rien à te prouver, princesse. Si je conduis une poubelle, t’auras pas le choix de monter dedans, tu verras par toi-même. Mais ouais, je me cherche justement un stationnement. Je suis juste devant la maison, ment-il, parce qu’il n’est même pas certain que ce soit un appartement ou une maison. Ah ouais, bonne idée, je les prendrai pour ne pas entendre tes ronflements, ça risque de me déconcentrer.Il laisse planer un bref silence. C’est plein partout, y a vraiment une fête. Allez, je me stationne ou je peux et je cours jusqu’à l’adresse, ensuite, je viens te chercher et on fait un jogging jusqu’à la voiture, ça te va ?

Mais en même temps, le GPS fait flasher le petit drapeau. Ah ouais ? Ah ben, il est arrivé. Effectivement, y a pas beaucoup de stationnement.

- Du coup, tes colocs sont chez toi ? Parce que ça aurait été plus rapide.

Juste devant l’adresse, il se stationne en triple file. Peu importe. De toute manière, il ne restera pas. Juste le temps de venir cueillir la princesse.

- Bon, tu rassemble tes trucs et tu sors ? T’es où ? Parce que si tu m’aides pas un peu, je demande à tous ceux que je croise s'ils ont vu une brunette bien roulée avec de jolis yeux, mais un humour de merde.

Parce que ouais, y a du monde.



@ Invité

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Dim 17 Mai - 12:33


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@Simon Chatwood & @Darcy Blackburn

— Donc, tu n’as aucun point faible à déclarer? Même pas un seul?

Tu connaissais presque la réponse à cette question. Bien sûr que tout le monde avait son petit point faible, mais il était parfois difficile de l’avouer. Tu en avais, mais t’essayais de ne pas le crier sur tous les toits. Tu préférais largement te confier à une personne de confiance, plutôt que des esprits mal intentionnés ne soit au courant.

— J’ai juste envie de me changer les esprits. Tu sais, je vois pleins de trucs à l’hôpital, des choses que j’aimerais bien oublier par moment. Je fais comme je peux.

Le service des urgences du Richmond est souvent le premier lieu où les gens se rendent, avant d’être rediriger vers d’autres services plus adéquats à leur état. Pendant tes journées de travail, tu peux tout voir. Un jour, tu peux tomber sur le gamin qui s’est ouvert la main pour avoir tenté de faire comme les grands. Le suivant peut être pas mal différent, un homme peut se présenter avec l’intention d’en finir avec la vie. Psychologiquement parlant, c’est assez dur à gérer quand on est soit même perturbé. Toi, t’as besoin de t’occuper l’esprit pour oublier momentanément ces choses-là.

— Je n’ai pas la tête à trouver l’amour depuis mon ex. Enfin, les coups d’un soir, pourquoi pas, mais je suis devenue pas mal exigeante.

Tu avais bien changé depuis cette histoire d’amour bien bancale. Maintenant, tu avais comme verrouillé ton cœur en attendant la bonne personne. Avoir une liaison avec un homme marié, cela t’avais fait tomber pas mal de plumes, même un peu trop. En plus de toi, tu avais fait souffrir d’autres personnes : sa famille. Tu ne sais pas ce qu’il est devenu depuis le temps, mais aux dernières nouvelles, il aurait déménagé. Te voilà, bien soulagée.

— Tu ne connais pas cette expression? Même pas en rêve, je te laisserais faire ça, c’est gênant. Pas sûr qu’ils acceptent non plus. Faut pas te faire de film. Si tu trouves quelqu’un, va falloir la ramener chez toi.

Jusqu’à présent, tu n’avais jamais ramené tes histoires à la maison. Si tu avais envie de le faire, c’était soit chez la personne concernée ou bien, la vieille manière, à l’hôtel. Mais jamais chez toi. Tu n’avais pas envie que tes colocataires tombent nez à nez avec le service trois pièces d’un jeune homme avec qui tu aurais passé la nuit.

— J’avais presque finit par oublier ce fameux fan club. Mais c’est si compliqué entre vous deux?

Les affaires de couple, en soit, c’était toujours compliqué. Malgré les apparences, il y avait toujours une part de secret. Une part d’ombre qu’on ne soupçonne pas, un peu comme on voit dans les banlieues de série télévisé.

— Je suppose que tant qu’elle roule, ça fera l’affaire? dis-tu en haussant les épaules et tout en calant ton téléphone entre l’une d’entre elles et ta joue histoire d’avoir les mains libre pour rassembler tes affaires. Ton sac est prêt, tu le tiens à la main pour pouvoir récupérer ton téléphone et prononcer ta prochaine réplique.

— Alors, on va mettre les points sur les i et les barres sur les t : je ne ronfle pas, je ronronne. C’est quand même différent et plus esthétique. Mais… t’es vraiment garé à trois kilomètres c’est ça?

Voilà, le petit défaut que tu essayes de cacher. Pour le moment, tes colocataires n’ont pas déposé de plainte donc ce n’est rien du tout. Tu n’y peux rien, le destin a voulu que tu ronfles, et bah, tu ronronnes. Tu sais bien qu’il existe des solutions pour pallier ce problème, mais tant que ça ne gêne personne, tu n’as pas envie de les utiliser.

— Peut-être, mais ils ne sont pas au courant de mes problèmes. Ils sont au courant pour l’accident, mais pas pour les conséquences que ça a eu. Pour eux, je vais bien.

Alors que non, tu étais une vraie épave qui avait du mal à se trainer d’un point à un autre sans médication. Aux soirées organisées, tu passais le plus claire de ton temps assises pour ménager ta cheville maltraitée pendant ta journée de travail.

— J’arrive, arrête de faire ton grincheux. soupires-tu avant de claquer la porte de la chambre où elle s’était réfugiée puis celle de l’appartement. Elle avait eu du mal à trouver Simon, ta vision n’est pas parfaite quand t’es fatiguée.  

— Tu vas déverrouiller la portière de ton carrosse? Je ne sais pas comment la crocheter ! dis-tu en toquant sur la vitre. La brunette bien roulée avec un humour de merdre et enfin sortie.



(c) Vesna.

@ Invité

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Dim 14 Juin - 20:13
Il essaie surtout de se concentrer sur la route. Ce serait bête de rater une rue ou tourner et devoir se taper le recalcul du GPS avec tous ces fichus sens unique. Des plans pour arriver deux heures plus tard. Il n’aime pas conduire à New-York. Étonnamment, il prend le métro s’il le peut. Ou alors il conduit que très tard durant la nuit, ou très tôt le matin. Là, c’est pas l’heure idéale. Et pourtant, il suit assez bien la conversation, du moins assez pour ne pas saisir où se trouve son absence de faiblesse.

- Quoi ? Ou est-ce que j’ai parlé de ne pas avoir de faiblesse ? Mais ouais, c’est vrai, ma seule faiblesse, c’est l’artificiel, dit-il en roulant des yeux.

Comme s’il allait déclarer ou avouer quoique ce soit d’autre. Y a que deux personnes qui savent tout. Son père et Jane. Quoique Jane aurait besoin d’un bon update des deux dernières années. Faudrait qu’il lui reparle, d’ailleurs… ouais, voir des choses, il suppose que dans un hôpital, ça doit pas être facile… en effet…

- C’est pas une raison pour aller faire la fête toute seule avec que des gens que tu ne connais pas. C’est plus marrant avec des amis, non ?

Dixit celui qui n’a pas vu ses amis depuis deux ans. Sauf son père. Ok. il s’est fait d’autres amis, quand même, depuis le temps, ou du moins d’autre personnes avec qui il aime bien être. Mais bon, très peu à New York, il n’est là que depuis quelques mois après tout, mais quand même, il avait croisé des gens super agréable jusqu’à maintenant. Surtout des gens qui au premier abord n’avaient aucun préjugés.

- Rien à voir avec l’amour, dit-il en sachant très bien la différence entre sexe et amour. Ouais, lui, il connaît bien la différence. Ouais, c’est pourquoi c’est moi que t’a appelés, je satisfais tes exigences, déclare-t-il sans la moindre gêne, un sourire dans la voix. Ouais, en attendant, je te rappelle que c’est toi qui me ramène chez toi, alors sois gentille, dit-il pour le provoquer encore un peu plus.

Ça le fait bien rigoler de lui balancer quelques énormités. Il perd un peu son sourire quand elle lui rappelle qu'il est marié. Il essaie de jouer les durs en raillant les papiers de divorces, mais ça le rend malade chaque fois qu'il y pense. Mais comme il lui dit, il ne va jamais les signer. Si c’est compliqué ? Ouais, bon, il ne se sont pas vu depuis deux ans… enfin, il s’est isolé, ces deux dernières années, mais c’était pas une raison pour demander le divorce… si ? Non… surement pas.

- Ouais… pas mal… surtout des doutes qu’il n’a pas encore eu le courage me demander. Parce que franchement, c’est pas rien… si c’est vrai… mais non, ce n’est surement pas vrai… mais en même temps… tu sais, les artistes, dit-il d’un ton joyeux.

Pour minimiser l'impact sur sa vie. Pour faire semblant que ça ne le touche pas tellement. Pour faire semblant qu’il s’en fiche. Il est plutôt satisfait de prétendre s’être garé trois kilomètres plus loin. C’est tellement gros qu’il pouffe de rire lorsqu’elle lui demande si vraiment il est garé si loin.

- Je suis vraiment tenté par l’idée, mais je vais finir par devoir te porter sur 2,9 kilomètres, alors du coup, nan, je me gare le plus près possible…

Ah ouais, alors ok, ils savent pas qu’elle souffre autant de la douleur physique que des médicaments sensés la soulager. Est-ce que c’est parce qu’il satisfait ses exigences qu'il est dans le secret ? Ou parce que bon, il lui faut bien quelqu’un pour la couvrir ? Peu importe, en fait.

- Ouais, tu caches bien ton jeu, t’es chiante, même pour ceux qui viennent t’aider, dit-il en sachant très bien qu'il fait exprès de la provoquer. Moi ? Grincheux ? Je te rappelle que je viens de me taper trois arrondissement pour venir te chercher. J’ai tout laisser tomber pour venir, tu sais. J’avais des projets, ment-il, moqueur.

Il n’attend pas très longtemps, il klaxonne brièvement pour attirer son attention lorsqu'il la voit. Tout sourire, il la regarde s’approcher en boitillant, se demandant s’il n’aurait pas dû aller la chercher pour l’aider, mais il venait tout juste de se stationner, lorsqu'il l’a vu. Son sourire s’efface dans un bref instant d’urgence lorsqu'elle essaie de déverrouiller et qu’elle n’y arrive pas. Il tapote rapidement et la portière se déverrouille.

- Désolé… ça se verrouille tout seul ce machin… dit-il, sincèrement désolé. Ça l’air à faire mal pour vrai, t’as mauvaise mine, confirme-t-il en se remettant en route. T’aurais du le dire, je serai allé te cherche et je t’aurais transporté comme une demoiselle en détresse. J'aurais été un héro, y’aurait eu plein de vidéo sur facebook et tout ça.

Il la charrie évidemment, il se fiche pas mal des vidéos et de devenir un héro. Il est déjà une rockstar, c’est suffisant.

- Tu veux mettre ton adresse dans le GPS pendant que je sors de Brooklyn ?

Parce que bon, le faire lui-même prendrait quand même de précieuses minutes que Darcy n’a pas. Enfin, si, elle les a, mais c’est quand même mieux s’il prend le moins de temps possible pour la ramener chez elle.



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Dim 13 Sep - 15:42


An intelligent person
can rationalize anything,
a wise person doesn't try

@Simon Chatwood & @Darcy Blackburn

— Pense ce que tu veux alors, écoute, dis-tu en haussant les épaules.

Tu te surprends même à soupirer. Vous ne vous connaissiez pas encore assez bien pour vous faire des confidences sur autre chose d’autre que la difficulté à rester sobre. Tu n’es pas dupe, tu sais qu’il y a bien plus que l’artificiel qui constitue son point de faiblesse. Par exemple pour toi, tu as deux points faibles : le premier était les hommes et le second, pour finir en beauté, l’oxycodone, chose qui te permettait de te sentir à peu près bien. Depuis la rupture avec ton ex compagnon, malgré que de l’eau ait coulé sous les points, tu n’avais rien connu de sérieux. Juste des petites aventures, sans pour autant abuser. Tu n’as pas envie que les autres aient une mauvaise image de toi. Peut être que tu te comportes de la sorte, car tu espères secrètement qu’il revienne vers toi. Jamais de la vie, il acceptera. Tu vas devoir te faire à l’idée que ce n’est que de l’histoire ancienne. Une histoire qui t’a permis d’apprendre une leçon : ne jamais donner ton cœur aussi facilement.

— C'est vrai qu’on n’est peut-être pas forcément assez intime pour en parler, mais bon c'est des choses qui arrivent.

Le fait que ta vue commençait à s’embrouiller, tu t’étais permis à te frotter les paupières, en espérant que cela améliore la situation. Même ça. Cela n’a rien fait du tout. A la place, tes paupières s’étaient teintées d’un rouge clair et tu voyais toujours un peu flou. Tu étais au même point. Tu as affreusement besoin de dormir, ton cerveau te le signale.

— C'est sûr ! Mais est-ce que tu crois que des inconnus ont le même point de vue que tes amis? Ma colocataire est contre ce genre de médication. L'autre fois, je me suis énervée contre elle pour rien du tout. Donc je ne pense pas qu'elle accepte que je prenne un comprimé en pleine partie de jeux de société. Des inconnus? Et bah, ils n’en ont rien à faire, tu vois. Il y a peu de risque que je les recroise de toute manière. Donc d’un côté, je suis quand même gagnante.

Tu baisses le regard. Apparemment, tes pieds sont plus intéressants que de croiser le regard de Simon.

— Qu’est-ce que tu veux que je te dise? Sois satisfaite que j’ai pensé à toi ? dis-tu en lui lançant une moue légèrement déçue.

Tu lances un petit grognement afin de lui signaler de ne pas continuer sur cette lancée. Cela te gênait déjà assez qu’on te voit dans cet état, alors pas besoin de remuer le couteau dans la plaie. Elle, chiante? Oui, elle n’avait pas honte, même elle l’assumait. Cela faisait parti de sa personnalité.

— Tu as laissé tomber quoi pour moi ? Donne moi envie, tiens. Tu lui lances un regard légèrement lubrique. Puisqu’il cherchait à te provoquer, tu allais en faire de même. Comment elle s’appelle ? Plus direct que toi, tu meurs.

Tu fermes les yeux tout en le laissant débiter d’autres conneries. Une vidéo sur facebook? Et puis quoi encore? Ne veux-t-il pas non plus un article dans la presse?


— Alors là, je t’arrête tout de suite. Pas de vidéos de toi et moi sur facebook. Je n’ai pas envie qu’on se moque de moi à cause de la situation. Pas forcément que ça soit avec toi, mais bon tu vois.

Tu ranges ton téléphone dans ton sac afin d’avoir les mains libres pour taper l’adresse.

— Voilà, c’est là. Evite de trop trainer, j’ai envie de faire pipi aussi.


(c) Vesna.

@ Invité

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Jeu 24 Sep - 23:46
C’est facile de prétendre de n’avoir qu’une seule faiblesse quand on les avait toutes. C’est facile de mentir. Tellement facile. Surtout à lui-même. C’est encore plus facile. Il accepte très bien qu’on lui mente. Et il se ment tout aussi bien à lui-même, alors bon.

- Ouais… t’as peut-être raison. Il hoche la tête. Les inconnus se fichent de toi, tant que tu les satisfait…

Tout à fait. Et ça fait plus de deux ans qu'il traîne avec des inconnus. Et puis bon, les fans, c’est un peu la même chose. Ce sont techniquement des inconnus. Enfin, pour lui. Évidemment, les fans pensent tous le connaître, mais lui, il ne les connait pas du tout. Ce sera difficile de revenir, en étant différent… ça donne quoi, en show, un Tony à jeun ? Et en after ?

- Ouais, ouais, je suis satisfait. Je suis toujours satisfait quand une femme m’appelle au secours. Ça gonfle mon égo de mâle hyper viril de venir sauver une demoiselle en détresse, dit-il, tout sourire.

Il exagère toujours. L’humour par la dérision, mais bon, si elle ne le connaît pas tant que ça, concrètement, elle se doute bien que c’est surtout de l’auto dérision et même s'il parle beaucoup, il n’est pas aussi macho qu'il le laisse entendre. Superficiel est le star system et l’image compte pour beaucoup. Et concrètement, il a le beau rôle. Heureusement que les chansons se terminent plus mal que les membres du groupe. Ah ouais ? Carrément, lui donner envie ?

- [color:67fe=669900]Oh, ouais, j’avais tout un programme à trois. Deux merveilleuses créatures. J’avais préparé le repas, tu sais. Tu peux venir te joindre à nous si tu veux. Elles seront d’accord, dit-il sans préciser la natures de son programme.

Il a un sourire. Se moquer d’elle ? Et quoi encore ?

- Personne ne se moquerait de toi. Elles seraient toutes jalouses, ça c’est certain. Et pis tu serais pas la première à te trouver mal en ma présence, dit-il en réalisant après coup ce qu’il vient de dire. Ouais, mais bon, c’est pas ma faute.

Et elle ose lui dire de pas traîner ? Il quitte la route du regard une seconde.

- Je peux accélérer, aller plus vite, si tu veux, mais si on se fait arrêter par la police ou si on a un accident, on sera pas plus avancé. Je suis déjà à la limite permise. Je déconne mais je fais pas exprès pour te laisser dans cet état, tsé. L’air de rien, il est un peu vexé. T’avais qu’à y aller avant de partir au lieu de te plaindre. J’ai mis plus de vingt minutes à venir te chercher, t’avais le temps, quoi. Et si tu fais pipi sur mon banc, j’vais te refiler la facture du nettoyage.

Quoique théoriquement, ses voitures, enfin, pas celle-là, mais les autres avant, en ont connu d’autres…

- Et pis bon, ta coloc, elle doit avoir des raisons de pas vouloir que tu prennes tes cachets en pleine partie de monopoly. Mais ce que je sais, c’est que là, t’en a besoin, t’as mal, ça se voit. Mais je sais que le manque est douloureux. Je… je connais pas trop les effets de ta médication sur toi. Mais je sais comment s’installe une dépendance et à quel point on pense en avoir besoin. Tu devrais peut-être consulter...

Évidemment, y a le risque de la froisser, de la contrarier. Mais bon, c’est lui qui conduit, elle ne peut pas faire grand chose. Mais il faut parfois secouer un peu pour faire entendre raison. On a dû le menacer de mort pour qu'il renonce à la coke. Ça ne veut pas dire qu’il a renoncé totalement. Il est impossible de renoncer totalement à ce qu'on adore. Depuis deux ans et actuellement, il se convainc qu'il repousse seulement le moment à plus tard. Oui, c’est  facile de se mentir à soi-même quand on est Tony Chatwood. Tellement facile.



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