La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

simon -- i'm too sober for this shit.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 2 Fév - 11:51
Comme chaque année depuis le décès de sa mère, Adrian a dû mal à faire face, même si c'est moins virulent que les années précédentes parce qu'au fond le temps atténue la peine mais ne la supprime pas totalement, il a dû mal à voir les prochains jours avec un bon oeil. Il a dû mal à se dire qu'il ne replongera pas. Même si l'an dernier il était en cure, qu'il avait envie de se prendre une cuite pour oublier que sa mère est partie, que son père est parti aussi et que tout ce qu'il lui reste c'est un beau-père qui n'en a rien à secouer de lui parce qu'au fond, il n'y a que sa fille qui l'intéresse, fille qui lui parle que quand ça lui chante, quand il ne cherche pas à la contrôler. Elle est incontrôlable Olive, il devrait le savoir depuis le temps. L'an dernier, les tentations étaient moindres, tout ce qu'il devait faire, c'était boire de l'eau, voir son psychologue et parler, parler des heures et des heures à des anonymes qui étaient là pour les mêmes raisons que lui, ne plus boire. Ne plus finir dans un caniveau complètement saoul, et ne plus se souvenir de ce qu'il s'est passé le lendemain, ne plus finir endormi sur le comptoir du bar de sorte que le barman appelle encore sa soeur pour qu'elle vienne le chercher. Ne plus se battre parce qu'il a l'alcool mauvais. Mais ce soir, Adrian est là, devant ce pub et il a envie de boire. L'une des mains dans la poche, il attend, il ne sait pas ce qu'il attend mais il attend. Se mord la lèvre inférieur parce qu'il sait qu'il risque de décevoir, mais l'envie de boire est plus forte au fond. Sa cigarette consumée au bout de l'autre main, il l'écrase et il pousse la porte. L'odeur de la bière qui lui prend aux narines, il s'installe au bar, salue le barman d'un geste de la tête et attend. Une minute, deux. « une bière s'il vous plaît. » Voilà, c'est fait, il a commandé son verre d'alcool. Il pourrait envoyer un message à Jill pour lui dire de venir, mais est-ce qu'il a envie de voir à quel point il la déçoit ? Sûrement. Il tend le billet, récupère le verre et son doigt fait le contour du verre, la fraîcheur de la condensation du verre qui le subjuge, ça fait bien trop longtemps. Une grande inspiration et puis, il réfléchit encore, frappé par l'échec. tu es faible lui dit la conscience. Il secoue alors la tête, se tourne vers la personne qui se tient à côté de lui « Ça vous dit une bière gratuite ? » Ce n'est pas ce soir qu'il craquera. Il ne brisera pas son abstinence « Je... J'avais envie d'un verre. Mais je suis sobre depuis bientôt un an. »

recherche d'un partenaire de rp: ce rp peut-être un début de lien comme une suite, quelqu'un qui connaît Adrian, qui connaît son passé et qui veut lui faire la morale, quelqu'un qui ne le connaît pas et qui le prend pour le gars bizarre. N'hésitez pas à me MP si vous voulez qu'on en discute d'avantage  keur

@ Invité

avatar
   
#
Mar 4 Fév - 4:32


L’ennuie. C’est tout à fait ça, ce soir. Rien d’autre. Il n’a pas l’habitude de l’ennuie. Pourtant, on raconte que c’est très bon pour l’imagination et la création. Il a pourtant été prolifique à une époque et il ne s’est pas autant ennuyé que maintenant. D’où ils ont dit que l‘ennuie favorise la création ? Il ne s’est jamais ennuyé quand il créait. Un vague coup d’oeil à son voisin de tabouret, il n’a pas l’air plus festif que lui. Pourtant la musique n’est pas mauvaise. Bon, d’accord, en même temps, c’est une playlist tout à fait acceptable, ils ne peuvent pas vraiment se tromper. Ils se trompent. C’est les enfants, pour les stimuler à créer qui doivent s’ennuyer. Pas lui. Non, lui, l’ennuie est insupportable. Il se laisse lentement engourdir par l’alcool.

- Ça vous dit une bière gratuite ?

C’est cette proposition qui le tire de l’immobilisme. Il met tout de même deux ou trois longues secondes à comprendre que c’est à lui qu’on parle. Il tourne la tête vers son voisin qui lui a glissé une bière de son côté. Une bière gratuite ? Simon lève un regard brumeux vers son interlocuteur. C’est quoi ça ? Pourquoi un verre gratuit ? Qu’est-ce que ça cache ? Qu’est-ce qu’il a manqué quelques minutes plus tôt ? Ou quelques secondes avant ? Il lui avait parlé ? Ils s’étaient adressé la parole ? Il est certaine que non.

- Je... J'avais envie d'un verre. Mais je suis sobre depuis bientôt un an.

Et encore quelques secondes, à le dévisager. Deux secondes, mais de longues secondes. Encore de longues secondes. Il se redresse et fronce les sourcils. Quelques idées lui passent par la tête. Il ouvre la bouche et inspire. Puis capte la situation.  

- Oh… Il se redresse au complet et a soudainement l’air moins engourdi. Oh, je croyais que c’était une technique de drague, dit-il en souriant pour la première fois, je trouvais ça plutôt nul, à vrai dire. Mais c’était bien tenté, j’aurais pu me laissé convaincre avec un peu de motivation. Enfin ! Il se passe quelque chose. Une interaction. C’est évident, il aurait dû se souvenir. Il déteste être tout seul ! Il rigole. Allez, quand on m’offre un verre, je n’aime pas boire seul. Il fait signe au barman. Une eau pétillante au citron pour mon ami.

Le temps de servir l’eau pétillante, Simon paie et laisse un généreux pourboire. C’est toujours pratique pour avoir quelques fantaisies plus tard. Les gens se souviennent bien des ceux qui paient le plus. Dès que le verre est servi, il frappe le sien contre l’autre.

- À ta sobriété. C’est important. Il hoche la tête. Merci de me l’avoir rappelé, dit-il en prenant une longue gorgée de la bière.

De toute évidence, il ne parle surement pas de l’alcool. Enfin, s’il parle de l’alcool, c’est raté pour lui.


@ Invité

avatar
   
#
Mer 19 Fév - 17:07
    Il a l'habitude de décevoir Adrian et pourtant, ce soir il n'en a pas vraiment envie, il n'a pas envie de décevoir Jill, pas envie de décevoir sa soeur, les deux seules personnes les plus importantes de sa vie, toutes les autres sont sans importances. Après tout, il part du principe qu'il faut vraiment tenir à quelque chose pour ne pas sombrer, alors tenir à deux personnes c'est peut-être mieux, ou pas. La chute risque d'être plus compliquée s'il craque. alors il tente de ne pas le faire. Parce qu'il n'a pas envie que tout lui explose à la gueule. Quand il propose la bière à cet inconnu, il espère qu'il accepte. Et s'il ne le fait, qu'est-ce qu'il en fera de sa bière ? Est-ce qu'il la videra d'une traite ? Est-ce qu'il la rendra au barman, alors qu'il vient de l'acheter ? Il n'en sait rien. La non-réponse de l'inconnu le fait un peu flipper, c'est peut-être même pour ça qu'il se justifie sur cette proposition. Adrian se met un peu à rire quand son interlocuteur lui répond -enfin-. « Ah non je ne suis pas de ce bord là ! » se défend t-il « mais je ne draguerais pas de la sorte alors. » répond t-il avant de finalement se mettre à rire une nouvelle fois. Est-ce qu'il pensait vraiment qu'on pouvait draguer de la sorte ? Adrian regarde le barman qui le regarde, il a l'impression d'être jugé, comme si qu'on allait le mettre dans le panier des gens bizarres, il l'est, c'est évident mais quand même. Il regarde le barman s'affairait et il trinque quand l'inconnu tend le verre qu'il tenait dans les mains quelques minutes auparavant. « A ma sobriété... » murmure t-il en soufflant, alors comme ça, il a vraiment failli craquer. Il a vraiment failli boire. Et il a réussi à ne pas le faire. Il serait presque fier de lui. Presque, parce qu'il a voulu boire. Puis la phrase de l'inconnu le percute finalement « De vous l'avoir rappelé ? » Est-ce que lui aussi, il essaye de vaincre ses démons ? « Vous étiez alcoolique ? » Mettre des mots sous le mal-être. « au fait, je m'appelle Adrian. » Il préfère savoir a qu'il s'indique « J'étais alcoolique et maintenant... j'essaye de vaincre mes démons quand il revienne, plus virulents que jamais. » Il boit une gorgée de sa boisson avant de poser son regard sur l'inconnu « Et toi ? Tu t'appelles ? »

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 27 Fév - 3:48


De ce bord là ? Il rigole, le nouvel ami, mais Il y a quelque chose de défensif dans sa réplique. Le batteur hausse les épaules. Il ne l'a pas attaqué, de toute manière, c'était tout à fait innocent de sa part. Simon considère qu'il n'a pas de bord. Il aurait bien voulu l'enquiquiner là-dessus, mais ce n'était pas une très bonne idée vue la situation. De toute évidence, ce type vit un moment charnière et il ne le laissera pas prendre une mauvaise décision, bien que lui-même soit du genre à prendre la mauvaise décision. Il l'a fait tellement souvent, mais pas depuis deux ans… il tient bon… étonnamment.

- Oh, moi j’ai pas de bord. Et bon, parfois le un peu nul peut s'avérer intéressant au final. Moi, je dis, ne rien laisser passer à regrets !

Il offre un verre non alcoolisé à son nouvel ami, parce qu’il n’aime pas boire seul. Et puis, il faut bien retourner l’ascenseur de temps en temps. Non seulement il lui offre une bière, mais en plus il lui offre quelque chose de plus précieux. De la compagnie. Parfois, il l’oublie, mais Simon déteste la solitude. Il le supporte très mal. Et pourtant, il est presque tout seul, ici, à New-York. Thérapeutique, mais d’un tel ennui. Ils trinquent à la sobriété du nouvel ami. Ami qui lui demande s’il était alcoolique, puisque Simon vient quand même de dire que c’est un bon rappel. Simon hoche la tête, l’air pensif. Ouais, bon, s’il « était » alcoolique, eh bien c’est pas un bon jour.

- Heum… enfin… je suis probablement alcoolique… mais je pense que pour le moment, ça va… enfin, faudrait que j’y réfléchisse, à vrai dire… mais chaque choses en son temps. J’ai… hum… disons qu’avant d’être potentiellement alcoolique, je suis surtout toxicomane, affirme-t-il, avec peut-être un peu de gêne. Je suppose que je bois pour oublier ce dont j’ai vraiment envie.

Oh bon sang, ce qu,il donnerait pour refaire un tour. Mais bon, c’est pas sur que son petit coeur tiendrait le coup. En fait, y a de très bonne chance qu’il ne tienne pas le coup. C’est justement parce qu’il n’avait pas tenu le coup qu’il avait arrêté. Mais bordel que c’était difficile. Tout comme éviter de mater le groupe de filles pas très loin, qui riaient fort et semblaient bien s’amuser. Elle se dissimulaient l’unes et l’autre, pour êtres discrètes, mais il connaissait trop bien pour ne pas les voir. D’ailleurs, il s’étonnait que personne d’autre que lui ne se rende compte. D’un autre côté, ils devaient s’en ficher pas mal, tant qu’elles payaient leur alcool et ne faisaient pas de grabuge…

- Simon, mais tu peux m’appeler Tony, dit-il. Bien que Simon et Tony n’aient aucun rapport, il fallait connaître le second prénom, Anthony, pour faire le lien. Et il fallait aussi connaître le nom de famille, pour vraiment faire le lien, mais peu importe. Oh, moi je lutte encore trop contre l’envie de me faire un rail de coke pour pouvoir prétendre que je ne suis plus un toxicomane… je suis pas sûr d’arriver à ce qu’un jour, je n’en ai plus envie. Ça fait deux ans, et pourtant… Il jette un coup d’oeil au groupe de filles, puis secoue la tête. N’essaie jamais le chimique, c’est trop bon. J’aurais aimé qu’on me prévienne avant... dit-il, avant d’hocher la tête et de grimacer, mais je ne les aurais pas écouté de toute manière…

Au moins, il est assez lucide pour le savoir. Il prend une gorgée et se dit que c’est pas très gentil, lui qui évite de regarder le groupe de filles parce que c’est presque insupportable, il boit une bière en pleine face d’un ex-alcoolique. Du coup, il essaie de dissimuler le verre le plus possible, ou du moins de ne pas le mettre dans le champs de vision d’Adrian. Tony a un moment de silence.

- Et qu’est-ce qui t’as presque fait craquer ce soir ? Enfin, si c’est pas indiscret… oui, bon, ouais, c’est indiscret… j’avoue.

Mais il ne lui dit pas de laisser tomber. S’il ne veut rien dire, Adrian ne dira rien, c’est tout. Il ne lui en voudra pas, puisqu’il a clairement indiqué que c’était indiscret. Mais bon, des confidences de bar, ça arrive, de purs étrangers, bien que d’habitudes, ce soit au barman qu’on fait ce genre de confidences. Tiens, ça donnera un break au barman, quoi.


@ Invité

avatar
   
#
Dim 8 Mar - 14:38
« Ce n’est pas faux, mais je n’ai jamais été attiré par le genre masculin. Après, il ne faut jamais dire jamais ! » Est-ce que ça voudrait dire qu’un jour, peut-être, Adrian finirait par coucher avec un garçon ? Il ne veut jamais dire jamais, mais pourtant ça lui paraîtrait un peu bizarre, quoiqu’il n’en sait rien. Mais il ne veut pas se poser la question à l’instant T parce que ce serait beaucoup trop bizarre. Puis, il n’est pas ivre pour avoir de tel propos, c’est ce qui le choque le plus. Il ne se souvient plus mais il est persuadé qu’il a déjà eu des propos de la sorte en étant complètement bourré. Mais jamais quand il était sobre. Adrian remercie son interlocuteur d’un signe de tête quand il lui offre un verre non alcoolisé avant d’en prendre une gorgée. Ce n’est pas le goût de la bière mais au moins, ce soir, il ne décevra personne. Adrian lui sourit quand il lui explique qu’il est toxicomane, loin d’être un sourire mesquin, c’est surtout un sourire compatissant. « Je sais ce que c’est, je compense l’alcool par des cigarettes. Parfois j’en fume tellement que je me demande si je ne ferais pas mieux de reprendre la bière. » prononce t-il en haussant les épaules « mais votre entourage sera fier de vous si vous ne craquez pas. » C’est ce qu’il pense Adrian, que son entourage sera fier de lui et que quand il en parlera, sa soeur sera heureuse et peut-être que Jill aussi. Quand il se rendait finalement compte qu’il n’avait pas le nom de l’inconnu à la boisson non alcoolisée Adrian se présentait et il écoutait son ami se présentait à son tour. « Enchanté Tony. » Après tout, il pouvait bien lui faire plaisir et l’appeler par son surnom. « On en aura toujours envie je pense. C’est ça, l’addiction avoir toujours envie d’une chose et pourtant, ne plus avoir envie qu’elle nous contrôle, qu’elle nous définisse. » C’est comme ça qu’il voit les choses Adrian. « Alors on arrête, on se persuade qu’on va y arriver, qu’on va lutter, puis l’envie devient plus forte et on est à deux doigts de craquer. Si je ne t’avais pas trouvé ce soir, je pense que j’en serais déjà à ma deuxième. Mais parfois, on se sent bien dans ses baskets, parfois on est bien entourés et ça part aussi vite que c’est arrivé. » Comme quand il a envie de boire et qu’il se retrouve sur le canapé de Jill pour faire l’imbécile. Ou quand il joue à un jeu de société avec Maxime ou qu’il refait le monde avec sa soeur. Ces petits moments de bonheur comme il aime les appeler. Il prend une gorgée de sa boisson alcoolisé en s’humidifiant les lèvres par la suite, son regard se baladant sur les courbes de la barmaid. Quand il lui demande ce qu’il l’a presque fait craquer, Adrian pense à son psy. Son psy qui a eu vent de toute l’histoire et qui semblait n’en avoir rien à carrer. « Ma mère est décédée il y a bientôt huit ans. » Et c’est long huit ans, encore plus quand on a l’impression que rien ne pourra nous sauver. « Elle est partie d’un cancer. J’ai tout arrêté pour m’occuper d’elle. Mes études, et puis après, je me suis occupé de ma soeur parce qu’elle avait besoin de moi, que son père était plus occupé à se trouver une minette, plutôt que de supporter psychologiquement sa gamine. Alors j’ai commencé à boire, un verre, puis deux, jusqu’à finir saoul dans un caniveau, et ne plus savoir rentrer chez moi. » Il déglutit et se rend compte qu’il a déballé ça comme on déballe un cadeau à Noël, qu’il a raconter ça à un parfait inconnu. « et puis un jour, elle a eu besoin de moi plus qu’à l’accoutumée et j’étais en train de pourrir au fond d’une benne à ordure alors j’ai décidé de me faire soigner. » L’histoire termine presque bien. « Et toi, qu’est-ce qui t’a donné envie d’arrêter ? »

@ Invité

avatar
   
#
Dim 15 Mar - 16:30


Non, ne jamais dire jamais. C’est beaucoup trop incertain. Il y a beaucoup trop de trucs qui se passent sans prévenir pour pouvoir dire jamais. Ou toujours. Ou promis. Dans son cas, les certitudes sont généralement assez dangereuse. Il aime bien transgresser les limites. Généralement juste pour voir ce que ça fait. Jusqu’à maintenant, il n’a que rarement été déçu, il faut bien l’avouer. C’est peut-être ce qui le pousse à déconner comme ça, sur un peu tout… est-ce qu'il a nécessairement besoin de vraiment tout pousser à bout. Raisonnablement, non. Il pourrait être tempéré. Il sait quand il atteint les bornes. Il le sait très bien, même. Mais il les franchit quand même. C’est irrésistible.

Son entourage… ouais, certains seront fiers, comme son père. D’autres seront mitigés. Est-ce que Tony sera aussi efficace et génial une fois clean ? La vie de tournée, de shows incessants, de se pousser à bout tous les soirs pour être les meilleurs, c’est épuisant. Est-ce qu’il tiendra le coup pour offrir au public ce qu’il y a de mieux ? Tony a un sourire un peu amer. Est-ce que clean il tiendra le coup ? Mais il comprend tout à fait ce que son vis à vis lui raconte. Oui, en effet. Il hoche la tête, approuvant ses paroles. Presque toutes. Ce n’est pas exactement la même situation, mais il feel totalement l’irrésistible de ce qui leur manque.

-  Oui. Tout à fait. Il a un sourire. Je suis content d’avoir servi à quelque chose de bien, pour changer. Son sourire s’efface un peu. Le plus difficile, c’est de me défaire des habitudes. Et résister aux moments où j'avais l'habitude d’être complètement high…

Et sincèrement, il adorait ça. Il se sentait si bien. Il était certain que tout allait bien. Il se sentait fort, en contrôle, efficace, doué et surtout, inépuisable. Évidemment, il tombait comme une masse d’épuisement au petit matin, mais c’était si merveilleux que c’était normal, pour lui. C’est surtout cette impression d’énergie infinie qui lui manque.

- Je suis navré.

Lui, il a eu la chance d’avoir un entourage présent. Karl, Dgee, Edge, son père, sa femme… en fait, c’est plutôt lui qui les avait laissé tomber malgré qu’ils auraient tout fait pour l’aider. Il les avait laissé tomber parce que justement, affronter toutes ses habitudes clean c’était difficile… côtoyer tous ses proches qui comptaient sur lui pour être génial et avoir l’impression de ne pas y arriver sans un rail de coke, c’était décevant et il avait eu besoin de tout balancer. Simon émet un rire sarcastique. Ce qui lui a donné envie d’arrêter ?

- J’ai jamais eu envie d’arrêter. J’ai toujours pas envie d’arrêter. Mais je devais arrêter. Il se tapote la poitrine. J’ai hypothéqué mon petit coeur. J’ai trop abusé. Il a eu peur. Peur de mourir. J’ai fait une overdose y a un peu plus de deux ans… dans une chambre d’un Waldorf Astoria, raconte-t-il, pouffant de rire à ce souvenir. Pas que l’overdose a été super agréable, au contraire, mais dans cet hôtel de luxe, c'est ça qui est marrant. Puis son sourire s’efface. J’ai eu peur, je crois. J’ai toujours été du genre yolo, même quand ce mot n’existait pas encore… mais ça le dit… you only live once… juste une fois. Je n’aurai pas de deuxième chance si je déconne trop... Il hoche la tête. Sauf si évidemment on croit à la réincarnation et la vie après le mort. Pour ma part… disons que je préfères maintenant penser que ici bas, c’est ma seule chance, dit-il, donnant une intonation dramatique à sa phrase.

Et il pouffe de rire. Il jette ensuite un malencontreux coup d’oeil vers le groupe de filles qui vient d’éclater de rire aussi. Mais sûrement pas pour le même sujet.

- Tu vois, les filles, là ? Elle sont toute high et elles en ont en rab. Usage récréatif. Ça commence toujours par un usage récréatif.

Et puis la récréation devient presque permanente.


@Adrian Dawkins

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 26 Mar - 16:19
« Des fois, ça vient tout seul. Mais ça risque de revenir, comme pour moi et ils sont virulents ces moments là, ils sont tellement virulents que j’ai l’impression qu’ils sont insurmontables. Mais y’a des gens qui sont la pour te sauver, et ça va mieux. » dit-il en faisant écho à ce qu’il vient de dire, quand il a dit qu’il avait enfin servi à quelque chose de bien, et Adrian est persuadé qu’il ne mesure pas tout le bien qu’il a pu lui faire ce soir, a accepté sa bière et a l’empêcher de boire, il a fait le bien autour de lui, il a fait en sorte qu’il ne replonge pas. Parce que l’addiction c’est facile d’en sortir quand on en a envie, mais c’est surtout beaucoup plus facile de replonger. Adrian écoute l’histoire de cet inconnu de comptoir et il fronce les sourcils de temps à autre, son visage expressif passe de l’étonnement, à l’inquiétude, puis au soulagement quand il termine son récit. Oui, ici bas c’est sa seule chance, on en a pas deux, ces histoires de sept vies c’est des conneries, on ne se réincarne pas plus en poisson rouge qu’en meuble, toutes ces inepties qu’il avait pu entendre, quand il faisait son deuil elle est là, quelque part. Non, sa mère n’a jamais été là, elle n’est jamais revenue mis à part dans ses rêves quand il court pour la rattraper mais qu’elle s’éloigne, toujours. Elle n’est pas revenue à part dans ses rêves quand il se voit lui présenter sa femme, parfois. Mais jamais en réel, jamais il ne pourra la resserrer dans ses bras. Jamais, il ne pourra lui dire qu’il l’aime mis à part en face de la pierre tombale dans le cimetière qui l’a vu pleurer pour la dernière fois. Il rit à l’intonation avant de rétorquer : « Je ne pense pas que la réincarnation existe, c’est que du bullshit ça. » Adrian n’y croyait pas et quand bien même les gens argumentaient, il préférait ne pas les écouter. Il s’humidifie les lèvres et regarde les demoiselles qui viennent d’éclater de rire en haussant un sourcil interrogateur «  Faut pas que tu t’en occupes. Tu fumes ? Je peux t’offrir une cigarette si ça peut te changer les idées, faut que tu prennes l’air pour ne pas penser à ces nénéttes qui se rendent pas compte que plus tard, ce sera la merde. » Il sort son paquet de cigarette de la poche de son jean et lui en tend une. « J’te jure, c’est moins fort que cette merde avec quoi elle se défonce. » C’est même sûrement grâce à ça qu’Adrian a pas sombré, parce qu’une dépendance en a remplacé une autre. Peut-être encore plus merdique, mais au fond, il s’en fout.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 1 Avr - 3:54


Oh, ça oui. Ils sont généralement virulent. Il en sait quelque chose. Il sait aussi que ce serait mieux qu’il change ses habitudes. Qu’il fasse de toutes nouvelles choses. C’est ce qu’il a fait, au début, quand c’était supposé çetre le plus difficile. Il a d’environnement. Il a changé de loisirs. Mais bon, maintenant, il est revenu… enfin, presque… il essaie de revenir, parce qu’il sait très bien qu’il ne pourra pas éviter The Rip toute sa vie, ni les concerts, ni les after shows. C’est ce qui est le plus difficile… les afters show… et il sait qu’avec the Rip, les afters sont intenses. Est-ce qu’il aura assez de volonté pour résister aux propositions ? Est-ce qu’il aura l’énergie de passer à travers un show et un after show sans sa dose de coke ?

- T’as parfaitement raison. Je sais exactement de quoi tu parles, dit-il en hochant la tête assez mollement.

Si Adrian en est à l’eau pétillante citronnée, Tony, lui, en est pas à sa première bière. Il n’est peut-être pas saoul mort, mais il est passablement imbibé. Mais ça va encore. Enfin, il sait qu’il parle déjà trop, mais en même temps, çca fait du buen de bavarder. Il en connait quelques uns qui seraient contrariés de l’entendre parler ainsi à un pur inconnu, quand il n’en a jamais raconté autant à son père et encore moins à sa femme, ni à ses amis. Mais c’était plus facile de le raconter à un parfait étranger que de devoir avouer à ses amis que leur présence lui donne une folle envie d’être high… parce que c’est ce qu’ils attendent de lui. Qu’il soit performant. Et franchement, c’est plus facile de se défoncer sur une batterie quand t’es high.

- Ah ouais, carrément, la réincarnation ou la vie après la mort, je pense que c’est surtout pour rassurer les gens qui ont des remords à espérer mieux. Ou peu-être à empêcher les gens de faire vraiment n’importe quoi… certanes personnes ont vraiment besoin de se faire dire quoi faire…

Ah ouais, non, mieux vaut mieux pas qu’il insiste là-dessus. Ça reste une question de choix et surtout de croyance. Il est plutôt du genre à rester en équilibre précaire entre ce qui est considéré par le plus grand nombre comme étant le bien ou le mal. Quoique pour lui, ça se résume à pas trop nuire aux gens. Mais bon, rendu là, ça reste aussi une question de choix et de croyance. Oh oui, il a raison. Faut pas qu’il s’en occupe. Il serait du genre à aller les voir et décider ensuite s’il se fait un rail avec elles, voir sur elles, ou s’il les réprimandes comme un gros lourd. Mais il est asusi le premier à aller s’assurer que tout va bien et, durant les afters, de faire une mini patrouilles des salles de bains régulièrement. Son overdose à lui n’était pas la première à laquelle il assistait. Enfin, cette fois là plus que les autres, on s’entend.

- Heureusement que je fais les comptes dans ma tête, parce que je vais te devoir une fortune, dit-il en acceptant la cigarette. Eh oui, j’ai aussi ce défaut. Je les ai tous, je crois, ajoute-t-il en hochant la tête. Normalement, je devrais avoir mon paquet quelque part… ouais, c’est nettement moins fort… et moins bon, faut l’avouer... il touche tapote son manteau, mais ne semble pas les trouver, mais comme il en a une entre les doigts, il oublie de les retrouver. Je finirai bien par mettre la main dessus… il tourne le tube entre ses doigts, mais ne semble pas impatient de l’allumer. J’en ai toujours sur moi, mais je peux être des jours sans en allumer une seule… et parfois, j’en manque au bout d’une soirée… je suis pas très régulier… Ouais, prendre l’air, c’est pas une mauvaise idée. Déjà, toi, ça va te sortir de cet antre de la tentation.

Pas très sympa, quand même, mais il n’y pense même pas en vidant le reste de la bière d’une traite. Il repose le verre sur le comptoir et glisse un plus que trop gros pourboire au barman pour son silence. Parce que c’est toujours utile. Et parce qu’on ne laisse jamais son verre pas encore vide si on compte revenir.


@Adrian Dawkins

@ Invité

avatar
   
#
Dim 26 Avr - 18:22
« Je comprend ouais, mais quand tu fais des conneries, t’as qu’à assumer. Je n’attend pas la rédemption pour me dire qu’il y aura mieux ailleurs, j’ai fait des conneries, je les assume. » Adrian hausse les épaules, nonchalant. Adrian ne croyait pas en dieu, bien que sa mère le faisait, sa mère était croyante et pensait dur comme fer, qu’elle irait au paradis et que le père l’attendrait les bras ouverts. Alors Adrian avait fait en sorte qu’une cérémonie ait lieu à l’église bien qu’il n’y est jamais mit les pieds, a part pour la messe de Noël quand il était gamin. Mais Adrian ne croyait pas en dieu, s’il existait vraiment, pour lui, il ne lui aurait pas retiré sa mère alors qu’elle n’avait que cinquante ans. Il ne lui aurait pas retiré son père alors que ce n’était qu’un gamin. Non, Adrian n’y croyait pas et selon son état d’esprit il pouvait utiliser des propos Assez virulents qui lui faisait avoir quelques ennemis, mais il mesurait ses mots désormais. Et Adrian pour ne pas dire de conneries, il préfère aller fumer une cigarette, alors il en propose une à son compère de la soirée, histoire de ne pas passer pour un égoïste. « T’inquiète, tu ne me dois rien du tout. » Parce qu’il fait ça gratuitement Adrian et pas en recherche d’un quelconque autre service par la suite. « J’ai des défauts aussi. » confirme Adrian, mais l’alcoolisme n’en est plus un, par contre, la cigarette c’est une autre histoire. Il tente de compenser son manque d’alcool avec le sport et ça devient un peu moins récurrent l’envie de boire, sauf ce soir. « j’y crois. » Puis s’il ne met pas la main dessus ce n’est pas grave, Adrian s’en est acheté un paquet avant de venir au bar, avant de manquer de craquer. Il finit son eau citronnée et dépose un billet pour le barman avant d’enfiler son cuir et de sortir suivi de Simon, il n’a pas prit soin de regarder ce qu’il faisait. Une fois dehors, il souffle et il allume sa cigarette avant d’en tirer une longue bouffée. « Merci au fait. » Il ne se souvient plus l’avoir remercié « T’aurais bien pu m’envoyer balader. » Il hausse les épaules le brun « C’est cool de savoir qu’on peut compter sur les gens. »

@ Invité

avatar
   
#
Mar 28 Avr - 4:35


- C’est bien. Je suis pas encore sûr d’assumer les miennes… enfin, pas toutes… mais j’en paie le prix, ça c’est sur…

Un petit coeur plus rigide que la normale, voilà le prix à payer pour toutes ses conneries. Y a eu aussi l’overdose et tout ça. Plein de signes quand même assez clair de la vie qui lui disent carrément de se calmer ou il ne s’en sortira pas vivant. Enfin, personne ne s’en sort vivant, mais ça ne fait pas longtemps qu'il réalise qu’au fond, il voudrait mourir très vieux. Ça ne lui avait jamais effleuré l’esprit avant son overdose. En même temps, avant les événements, il ne pensait pas qu’il pouvait mourir. Du moins aussi… pas vieux, quoi.

- Oh, non, pas tant comme une dette que d’habitude, c’est moi qui paie les verres, voir les tournées de tout le monde... l’inverse me rend mal à l’aise, même si je me doute que la situation actuelle n’est pas du tout comme d’habitude. C’était un euphémisme. Qui n’en a pas, des défauts, comment-t-il. Certains, comme lui, plus que d’autres. Ouais, t’auras pas le choix, parce que je ne met pas la main dessus… si ça se trouve, je les ai perdu en chemin, parce que je suis pa mal certain d’en avoir grillé une en venant ici…

Le temps de payer il sort du bar, suivant Adrian et prend une grande bouffée d’air frais. Ça le requinque un peu, la chaleur du bar l’avait pas mal engourdi. Tout comme les quelques bières, mais la bière a ça de bien que tu peux en prendre pas mal avant de les sentir. Machinalement, il sort ses allumettes. Il préfères les allumettes… ah, tiens, ses allumettes.

- Ah, de toute évidence, j’ai une partie de ce qui faut, dit-il avant de s’allumer. Gardant la cigarette entre ses lèvres, il range ses allumettes et se tâte pour trouver ses clopes fugueuses. De toute évidence, je les ai paumé en venant ici… ou dans le bar, marmonne-t-il en jetant un coup d’oeil vers l’intérieur, mais il laisse tomber. Il s’en fiche un peu à vrai dire. Tant pis…

il lève la tête et a un sourir plutôt éthyliquement content.

- C’est rien. Rien du tout. Je croyais que tu me draguais, au départ. Il a un sourire sans équivoque. Je ne t’aurais pas envoyé baladé, dit-il, pas du tout gêné par son affirmation.

L’alcool lui fait perdre ses inhibition ? Non, pas du tout, même parfaitement à jeun, il aurait affirmé la même chose. Évidemment, Adrian ne peut pas le savoir, mais Tony a l’air assez naturellement assez convaincant et convaincu pour que ça passe crème. Ouais, compter sur les gens. On peut parfois compter sur les gens. Il sait qu'il aurait pu compter sur quelques personnes. Mais étant donné que ces personnes faisaient parti intégrante de sa routine, s’en éloigner ne pouvait que l’aider, n’est ce pas ?

- Ouais, de temps en temps, on tombe par hasard sur sur des gens sur qui on peut compter… des gens qui comprennent, je suppose. Il hoche la tête et sourit à nouveau. Et je comprend, dit-il. Il y a un bref silence qu'il comble rapidement. Il n’aime pas les silences dans une conversation. Alors, qu’est-ce que tu fais dans la vie… Adrian ?



@Adrian Dawkins

@ Invité

avatar
   
#
Mar 28 Avr - 17:23
« Ou alors tu t’es fait tiré ton paquet, ce qui pourrait être possible aussi, c’est pour ça que j’en met toujours deux trois hors d’un paquet dans ma poche de veste pour éviter de me retrouver sans nicotine » Explique Adrian, parce qu’il a déjà passé une soirée sans fumer et il était d’une humeur exécrable. Alors plus jamais, surtout que ce soir là, il était avec sa soeur et elle lui avait fait la gueule pendant longtemps après. Adrian tire une bouffée de sa cigarette en rangeant son briquet quand il voit que son interlocuteur sort des … allumettes ? Il trouve ça étrange mais il ne s’en préoccupe pas, il n’en a pas vraiment envie, il ne juge pas Adrian, il ne juge jamais. Il hausse les épaules. « Je suis persuadée que tu te l’ai fait voler moi, mais tant pis, tu as une âme charitable pour te dépanner en nicotine si jamais tu en as besoin. » Bon, il ne lui en dépannerait pas trente mille mais au moins quelques unes. Parce qu’il ne gagne pas de quoi pouvoir se payer quinze mille paquets par mois et il refuse de toucher à l’argent que lui donne son beau-père. Après l’avoir remercié, Adrian se sent un peux mieux et il se sent surtout satisfait. Adrian hausse un sourcil à l’affirmation du blond et il se sent flatté, si bien qu’il bombe automatiquement le torse de façon discrète avant de rire. « Oh c’est sympa… Mais désolé je ne suis pas de ce bord là. » Il n’a jamais essayé et ça ne le dérange pas d’avoir des amis homosexuel.le.s parce que chacun est libre d’aimer qui il veut pour le brun. « Oui, on devait sûrement se rencontrer » prononce Adrian en haussant les épaules, tirant une nouvelle fois sur sa cigarette, son regard se baladant sur le corps d’une demoiselle qui vient de sortir fumer et qui avait besoin d’un feu, il lui tend son briquet avant de reporter son attention sur Simon quand la demoiselle s’en va avec un large sourire. « Dans la vie ? Je suis barista au Think Coffee, je ne sais pas si tu vois. » répond t-il en tirant une nouvelle fois sur sa cigarette, s’appuyant contre le mur, les jambes croisés. « Et toi qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » Après tout, il pouvait bien faire la conversation, même si la demoiselle qui lui avait taxé son feu ne cessait de lui faire des oeillades appuyées, mais il ne pouvait pas décemment planter son interlocuteur, il avait peut-être comme objectif de ne pas rentrer seul, mais il n’en restait pas moins poli.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 8 Mai - 5:08


Possible qu'il se soit fait voler son paquet, effectivement. Tout le monde ne se fiche pas d’un paquet de cigarette laissé sans surveillance. Oui, parce qu’il y a de fortes chance qu’il l’ait seulement posé quelque part et qu’il l’ait oublié. Il serait étonné qu’on ait tenté de le lui piquer directement dans les poches. Il n’y a qu’Adrian qui s’est approché autant. Et le barman. D’autant plus que son portefeuille y est toujours. L’hypothèse du pickpocket n’est pas très crédible. Mais bon, Adrian semble un gros fumeur. Tony, lui, n’est pas assez stable pour être un gros fumeur. Il n’est stable dans rien, et pourtant, il est toxicomane, alors nécessairement, il devait avoir certaines habitudes stables… mais il a raison, ce soir, il y a une âme charitable pour pallier à cette envie là.

- Ouais, j’ai de la chance, ce soir, dit-il avec la sourire.

Encore et toujours cette provocation candide. Il a toujours été un provocateur. Rien à son épreuve, il fonce toujours. Surtout quand ça n’a rien de sentimental. Évidemment, avec les sentiments et les émotions, c’est une autre histoire. Il encaisse très mal dans ce temps-là. Il sait bien qu’il a visé juste en flattant Adrian. Une tentative qui fait mouche, même si au final, Adrian répète qu’il n’est pas de ce bord là. Tony se contente d’hausser une épaule, mais n’abandonne pourtant pas l’idée. Qu’il ne soit « pas de ce bord là » ne satisfait pas Tony. Évidemment, pour lui, il n’est pas question de bord ou même de genre. Pour lui, ce n’est qu'une question d’envie. Il trouve son compte des deux « bords » comme répète Adrian.

- Oh, ne le sois pas. Ça reste une question de préférences, comme dans tout.

Devait se rencontrer ? Devait comme dans destin ? Tony ricane. Ouais, non, le destin, c’est pas sa tasse de thé non plus, du moins pas plus que la vie après le mort.

- Je sais pas si on devait se croiser, mais c’est une bonne chose.

Évidemment, c’est toujours difficile de savoir les bonnes choses ou non, mais bon, pour le moment, ça ne heurte personne, donc tout va bien. Enfin, sauf peut-être l’aspect financier du bar parce qu’il est maintenant dehors avec un abstinent à l’alcool quand il était bien parti pour flamber une mini fortune dans ce bar. Il change de sujet et demande à Adrian ce qu'il fait dans la vie. Surtout pour poursuivre la conversation. Maintenant qu’il est dehors, Tony n’a pas vraiment envie de juste rentrer chez lui. Il est assez ivre, quand même, mais pas assez pour déterminer qu’il est l’heure de rentrer. Il est tôt, quand même. Trop tôt pour aller dormir en tout cas. Il ne dort qu’après quatre heure du matin au plus tôt. L’été, souvent, il se couche lorsqu’il fait déjà clair. À l’énonciation du mot barista, le regard de Tony s’éclair.

- Oooh, du café. Il y a deux choses que je ne refuse jamais. Et le café est le deuxième. Je pense même que c’est pire que la c… mon poison, se reprend-il en voyant que quelqu'un les regarde et les écoute potentiellement.

Mais la question retournée est un peu délicate. Il s'acharne à la jouer incognito, faire profile bas depuis l'automne, il ne va quand même pas dire qui il est exactement. D'autant plus qu'il a été vu, voir qu'il s'est ouvertement montré, avec son père et les Morgenstern y a peu de temps. Ouais, non, allons y pour une vérité trouble.

- Je suis technicien de son pour les concerts, mais actuellement sur le Horror Picture Show, dit-il en surprenant les oeillades entre Adrian et la fille qui vient de lui demander du feu.

Son nom apparaît, dans les crédits du Horror Picture Show. Simon Chatwood. Rien à cacher, Simon Chatwood est un sound tech très doué. Après tout, il fait lui même les settings pour The Rip… entre autre…

- Je suis pas mal dans tout ce qui a trait aux son et la musique. Ça c’est la première chose que je ne refuse jamais.

Ouais, ça devient un peu gênant d'être le trouble fête qui empêche deux corps de se garder au chaud pendant quelques heures. Il n'a pas trop l'habitude. En même temps, il ne laisse rien de trop gênant l'empêcher de quoi que ce soit, en temps normal. Il est rarement la troisième roue du vélo... mais bon, le tricycle, c'est bien aussi, de temps en temps.


@Adrian Dawkins

@ Invité

avatar
   
#
Ven 22 Mai - 16:54
Ça lui a fait du bien à Adrian, de se sentir soutenu et épaulé dans cette quête contre l’alcoolisme, dans cette quête contre l’alcoolémie bien trop élevé le temps d’une soirée. Ça lui a fait du bien de se sentir soutenu alors qu’il allait replongé, et il sait qu’une bière aurait mené à une autre, puis peut-être à du plus fort, du whisky sans doute, et puis, il aurait fini dans un état lamentable, éliminant les quelques trois dernières années de sa vie à être sobre et à ne pas toucher un verre d’alcool. Mais il est forcé de constater que l’homme en face de lui espère plus, et Adrian préfère prévenir de suite que rien ne se passera rien. « Oui, mais je préfère te prévenir, c’est tout. » Adrian lui offre un sourire aimable avant de répondre « Oui c’est une bonne chose c’est sûr, tu m’as permis de ne pas foutre en l’air trois ans d’abstinence, et ça c’est sympa. » Puis l’ambiance du bar devient un peu trop lourde pour le barista alors il se décide à sortir pour payer une cigarette à Simon, histoire de le remercier une fois de plus avec cette fois-ci une autre type d’addiction dont il ne peut pas se défaire le brun. Et leur conversation va une nouvelle fois bon train « Je préfère encore l’addiction au café, même si ça m’empêche de dormir correctement, je ne peux pas cesser d’en boire et c’est peut-être une autre addiction pour le coup, mais je me souviens de ce que j’ai fait la veille même si j’en bois à outrance. » Ce qu’il ne faisait pas quand il buvait autre chose que de l’eau ou du jus de tomate évidemment. Mais le cerveau d’Adrian dévie et il ne peut s’empêcher de lancer des eye contacts à la rousse qui vient de lui demander du feu, il la voit glousser avec ses copines et il ne peut s’empêcher de sourire en reportant son attention sur Simon « Oh, le horror Picture show… Ma soeur m’en a parlé, il me semble qu’elle est venue à une ou deux représentations, mais je ne suis pas bien sûr. » Peut-être qu’il pourrait lui demander, ou pas. Parce qu’au fond, elle ne l’aura sûrement pas croisé. Surtout s’il s’occupe du son, sa soeur a plus eu un coup de coeur pour le type en slip doré qu’autre chose, alors bon. « Oh, ça doit être cool d’être passionné de son et de musique, moi, j’en écoute mais je ne sais pas jouer d’un instrument, ça viendra peut-être plus tard. » Puis quand il voit que la rousse commence à partir, il prend la mouche Adrian alors il regarde son interlocuteur et prononce « Ça te dérange si j’y vais ? Enfin genre, si tu veux qu’on se capte pour boire un café n’hésite pas ! » Adrian voit qu’elle s’éloigne et il soupire, faut qu’il se dépêche. Il attrape alors un morceau de papier sur lequel il griffonne son numéro avant de le saluer après avoir balancé sa cigarette « Je dois y aller, on se capte plus tard ! » Et il court auprès de la rousse pour lui proposer un verre dans un autre bar, lui sera au jus de tomate et elle a ce qu’elle veut, mais il sait bien que ce verre mènera à une nuit endiablée et Adrian, est plus que satisfait.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum