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love at first sight [Ahmed]

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Mar 7 Avr - 16:53
« Vous allez mourir » Pardoooon ? Non ce n’était pas possible, j’étais bien trop jeune et surtout beau et indispensable à mon entourage pour pouvoir mourir maintenant. Et puis elle était mignonne à me dire que j’allais mourir, mais sans me donner de date précise comment j’allais pouvoir me préparer ? Non, non, non je ne pouvais pas vivre avec cette épée de Damoclès sur le tête. NOOOOOOOOOON. « Je refuse cette prédiction, je suis sûre qu’il y a une erreur quelque part, tirez une nouvelle fois vos cartes, où faite de la fumée avec votre boule et encore mieux prenez ma main pour lire les lignes » J’étais prêt à tout pour qu’elle revienne sur sa décision de voir ma mort. « Vous allez mourir, mais rencontrer le grand amour » Super, je suis ravi, c’est vrai que rencontrer l’amour quand je vais mourir ça va m’aider à survivre. « Vous pouvez pas me renvoyer dans ma vie avec cette information, comme je vais faire ? Je ne suis pas prêt à mourir. Vous avez pensez à mes enfants, comment ils vont faire sans moi ? » Je n’osais même pas imaginer que les garçons puissent être abandonné à leur triste sort sans moi. Surtout que j’étais sûr qu’ils allaient se suicider de tristesse tant la vie sans moi serait insupportable pour les tortues. « Regardez encore et essayé de trouver la date de ma mort, où comment ça va arriver. Parce que si c’est renversé par une voiture, je ne sors plus d’ici et vous allez devoir me nourrir et vivre avec moi. Si c’est autre chose, vous allez quand même devoir vivre avec moi » Il était hors de question que je sortes d’ici maintenant. Je téléphonerais à mes pères pour qu’ils viennent me ramener des vêtements et les tortues, et mon frère ferait toutes les démarches pour mon changement d’adresse. « Mais vous ne pouvez pas vivre ici » Elle voulait vraiment que je me mette à pleurer ? C’était ça son but. A la base j’étais pas venu ici pour souffrir et voilà que je me retrouvais avec la mort au bout du couloir. « D’ailleurs vous allez sortir d’ici tout de suite, je ne supporterais pas vos pleurnicheries une minute de plus » Je la regardais la bouche grand ouverte, les larmes aux yeux tant j’étais choqué par tant de cruauté, de méchanceté et ce manque d’humanité. J’allais mourir quand même. « maiiiis » J’aurai voulu en dire plus, mais elle s’était levé trop rapidement à mon goût et maintenant j’avais peur. Peut-être que c’était elle qui allait me tuer. OH MON DIEU J’ETAIS EN FACE D’UNE PSYCHOPATHE. Il fallait que je me sauve rapidement. « Vous pensiez pouvoir me tuer, mais ça n’arrivera pas et puis d’abord vous n’êtes qu’une méchante pas belle » Et avant qu’elle puisse faire un geste, je courrais le plus vite possible en essayant d’éviter tous les pièges qu’elle avait placé sur ma route. Elle pensait que je serais une cible facile, mais non et au cas où elle souhaitait me tirer dessus, je faisais des choses bizarres avec mon corps tout en courant.

Maintenant que j’étais sorti de chez elle, je ne lâchais pas mes efforts, on ne savait jamais si elle me poursuivait. Je ne préférais même pas regarder derrière moi pour voir ce qu’il se passait. A l’heure actuelle je savais juste que j’allais mourir, mais que j’allais rencontrer l’amour de ma vie. Okay, il était temps de faire le point sur ma vie. J’étais assez loin pour pouvoir m’arrêter et reprendre mon souffle. Mais je n’avais même pas le temps de faire ça, que je percuter quelqu’un de plein fouet et avec mon centre de gravité très développé, je me retrouvais les fesses à terre et le soleil dans les yeux, trop éblouis pour savoir qu’est ce que je venais de percuter et soudain la lumière divine. « Ooooh vous êtes un ange venu me sauver de ma future mort ? » Je ne voyais pas d’autre solution, je voyais que c’était une personne de type humain et cette personne était auréolé de lumière, alors que ce soit mon ange gardien c’était la seule explication logique. « Ma voyante a annoncé ma mort et maintenant vous êtes là. Dieu c’est que je suis une personne bien pour ce monde et qu’on a besoin de moi » Enfin après tout était relatif, je n’étais pas en communication constante et régulière avec Dieu. Je n’étais pas sûre d’y croire, mais ce n’était pas grave. « Ou alors vous êtes l’amour de ma vie » Parce que je n’oubliais pas non plus que je devais trouver l’amour. « Vous pouvez être mon âme soeur et mon ange gardien ? » Est ce que les deux boulots étaient compatible. Dans tous les films les anges ne pouvaient pas tomber amoureux, sous peine de perdre leur pouvoir ou d’être banni du paradis.

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Sam 11 Avr - 1:26
Si on lui avait dit qu’un jour il devrait se cacher pour manger un kebab, Ahmed n’aurait jamais pu y croire. Et le pire dans toute cette histoire, c’est qu’il culpabilise autant qu’il savoure. Manger de la viande lui donne l’impression d’être un homme malhonnête, un sale traitre et un menteur qui ne vaut pas mieux que Cristiano Ronaldo. Ahmed, ce grand passionné de football, n’aime pas cet homme. L’attaque est donc purement gratuite, voilà tout. Ahmed, il se sent mal. Il se demande ce que ses colocataires diraient, s’ils le voyaient en train de dévorer son kebab avec envie. Sans doute finirait-il à la rue, sous un pont à proximité d’un parc aux fréquentations douteuses. Il se sent mal, mais pas assez pour arrêter de manger des kebabs en scred. « Je sens le kebab d’après toi ? » Il se renifle et demande à son ami Mehdi, le propriétaire du kebab, d’en faire autant. L’homme recule d’un pas, surpris par la question. « Si je sens le kebab, je suis mort. T’as pas du parfum sur toi ? » Il y a des jours où Ahmed se sent incompris. Il faut dire qu’il n’est pas toujours compréhensible. Pourquoi avoir rejoint une colocation vegan, en ayant en plus de cela prétendu être vegan, alors qu’il adore la viande ? C’est un choix qui soulève un bon nombre d’interrogations, y compris pour Ahmed. Mais au final, il les aimes bien ses colocataires. Plus le temps passe et plus il regrette de leur mentir. Le marocain lâche un soupir et demande à Mehdi un paquet de cacahuètes, à défaut de masquer l’odeur de kebab avec un peu de parfum. Ahmed règle sa note, salue Mehdi, et quitte les lieux sans plus traîner.

Ahmed dégaine son téléphone et son casque sans fil, prêt à s’enfermer dans sa bulle à lui le temps du trajet jusqu’à chez lui. Quoiqu’il ne soit pas bien sûr de vouloir rentrer tout de suite. Il a peur de sentir le kebab, Ahmed. D’attirer les narines de ses colocataires sur lui. Le marocain lance tout de même sa playlist du moment sur spotify et s’arme de son fameux paquet de cacahuètes. Ahmed est un homme simple. Il se contente généralement de peu, capable de profiter de n’importe quel moment que la vie lui offre. Hamdoullah, comme il dit souvent. Il apprécie la chaleur des rayons de soleil sur son visage, la musique qui agit comme imperméabilisant contre le monde extérieur, et le goût salé des cacahuètes qui satisfait ses papilles. Il oublie sa trahison, Ahmed. Il oublie qu’un instant plus tôt, il mangeait un kebab sans aucune gêne. Puis maintenant, il mange des cacahuètes. Il retrouve donc une sorte d’harmonie avec le monde vegan, ce qui apaise ses craintes intérieures.

Ahmed en vient à chantonner de bonheur, au rythme de la musique qui sort de son casque. Un paquet de cacahuètes dans une main, le téléphone portable dans l’autre, il avance sans tellement faire attention à sa trajectoire. Le retour à la réalité est brutal lorsqu’il se heurte à quelqu’un. Il lâche une vague exclamation de surprise, étonné de pouvoir maintenir son équilibre malgré la brutalité du choc. Quelques cacahuètes volent au passage, dont l’une d’entre elle qui finit par frapper le visage du marocain. « Aïe, » qu’il fait, en se frottant le nez. La cacahuète sur le nez lui fait apparemment plus mal qu’un homme sorti de nulle part. Passé le choc, Ahmed baisse son casque et pose les yeux sur l’inconnu. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Ahmed va de surprise en surprise. Il cligne des yeux quand le garçon lui parle d’ange, pour finalement le déclarer comme étant l’amour de sa vie. Ahmed fronce les sourcils, confus. « Euh… Non ? » Là, comme ça, à froid, c’est la seule réponse qui lui vient à l’esprit. Ahmed scrute l’inconnu d’un air à la fois méfiant et curieux. « Je voudrais surtout pas te briser le cœur, mais être l’âme sœur et l’ange gardien de quelqu’un, ça a l’air d’impliquer de grosses responsabilités. » Il arrondit les angles après sa première réponse un tantinet violente. Et parce que ce n’est pas un sauvage, Ahmed tend une main vers le garçon pour l’aider à se relever. « Est-ce que tout va bien ? » Il ose poser la question, effrayé à l’idée que ce pauvre homme se soit cogné la tête un peu trop fort. « Tu veux des cacahuètes ? » On lui a toujours dit de ne jamais partager ses cacahuètes avec des inconnus mais selon lui, le cas actuel présente des circonstances atténuantes.

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Ven 17 Avr - 13:56
La voyante avait peut-être prédit ma mort, mais pourtant je cherchais quand même à échapper à mon destin et moi je n’avais pas la chance d’avoir une cape d’invisibilité. Non messieurs, dames. Si je tournais la tête je pouvais clairement voir la faucheuse à ma poursuite. Et contrairement au sims aussi, je ne pouvais pas devenir pote avec elle - et pourtant ce n’était pas faute d’essayer. Il ne me restait que deux options, accepter mon sort, ou fuir le plus loin possible en pleurant et priant que quelqu’un me vienne en aide. Evidemment j’avais choisi la deuxième option. Je n’étais pas un héros et je n’avais pas envie de me battre face à la vie, donc oui la fuite était la meilleure des choses à faire pour moi.
Mais forcément ça ne pouvait pas être aussi facile et je me retrouvais à percuter quelque chose, ou quelqu’un. Je ne savais plus, j’étais perdu et j’avais l’impression de voir la lumière divine, mais en même temps peut-être était-ce juste le contre jour qui m’éblouissait. Ou alors c’était encore la lumière divine venue sur terre pour me venir en aide. Ma vie était beaucoup trop compliqué, mais je décidais une nouvelle fois de me fier à mon instinct et sans même voir la personne, je tombais sous son charme. D’instinct, je savais que c’était mon ange gardien et mon âme soeur. Mais j’étais quand même confus sur la question, parce que dans les films ce n’était pas possible d’avoir les deux rôles en même temps, mais peut-être qu’il existait des dérogations. Après je n’étais pas comme les frères Winchester qui pouvait dire qu’ils avaient un ange comme ami/père/je sais pas quoi. « Je voudrais surtout pas te briser le cœur, mais être l’âme sœur et l’ange gardien de quelqu’un, ça a l’air d’impliquer de grosses responsabilités. » Pourtant si il tendait bien l’oreille, il pouvait entendre le son de mon coeur qui venait de se briser.
Même si cette personne était un homme et que j’aimais les femmes, ce n’était pas grave. Dieu m’avait envoyé un signe et donc cet homme était l’amour de ma vie malgré tout ce qu’il pouvait dire. « Mais si tu es envoyé par Dieu tu n’as pas d’autre choix que d’accepter au moins l’une des missions » Enfin c’était quand même une clause du contrat non ? « Après entre l’amour et la vie c’est difficile de choisir, mais s’il le faut vraiment je suis prêt à faire une croix sur l’amour » Tout en gardant bien au fond de ma tête que je ferais changer d’avis cette personne.
Surtout maintenant que je lui avais pris la main. En touchant sa peau, je me serais cru dans tous ses films romantiques, avec les papillons dans le ventre, les feux d’artifices et tout ce qui faisait dire que les deux personnes étaient faites l’une pour l’autre. Au final je ferais comme mon père, je changerais de sexualité en cours de route, ou alors je serais bi. C’était pas grave, mais j’étais déjà amoureux. « Hum, merci pour le coup de main » Je m’époussetait les fesses d’une manière que j’espérais sexy pour lui faire de l’effet. « Est-ce que tout va bien ? » Je ne savais pas trop, alors je me palpais pour être sur. « Je ne semble pas avoir de blessure, j’ai pas de sang et mes fesses ont du amortir le plus gros de ma chute je pense » Je ne serais même pas étonné si demain j’avais des bleus dessus. « En même temps on vient de me prédire ma mort, alors je suis un peu confus. » Bien que confus était un mot beaucoup trop faible pour décrire mon état. « Tu veux des cacahuètes ? » Est ce que j’en avais envie ? Je n’étais pas allergique, donc techniquement je pouvais dire oui, mais peut-être que c’était une question piège aussi et si je répondais mal, j’allais perdre l’avantage que Dieu venait de m’envoyer. « Les cacahuètes c’est comme les haricots magiques ? Ca va me guérir de toutes blessures et me redonner de l’énergie ? » Je l’espérais, parce que je me sentais épuisais. Doucement je piochais des cacahuètes pour en mettre dans ma bouche et finalement je stoppais mon geste. « Et si je m’étouffe on fait comment ? Je sais que je dois mourir, mais je voudrais que ce soit plus intense qu’une cacahuète, je voudrais que ce soit une mort grandiose tu vois » Ou peut-être ne voyait-il pas. Il était immortel, alors il devait pas comprendre mes questionnement sur la mortalité. « J’ai demandé à ma voyante mais elle a pas voulu me dire comment j’allais mourir. Peut-être que toi tu le sais ? » Je l’espérais et en même temps cela me faisait très peur.

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Dim 10 Mai - 17:09
Cet inconnu, sorti de nulle part, le trouble un peu. Tomber sur des fous à New-York, ce n’est pas si extraordinaire que ça. En dix ans, Ahmed en a vu des vertes et des pas mûres. En revanche, c’est la première fois qu’un homme le prend pour son âme sœur et un ange gardien. Loin de lui l’idée de froisser cet inconnu, cependant. Ahmed prend des pincettes quand il tente d’expliquer qu’aucun de ces deux rôles ne l’intéresse. Il évoque des responsabilités qu’il ne serait pas capable d’endosser, tout en guettant la réaction de son interlocuteur. En soit, Ahmed pourrait simplement fuir. Mais cet inconnu ne lui paraît pas bien méchant dans le fond. Juste un peu perturbé. Le marocain fronce les sourcils alors qu’il lui parle de Dieu et de choix à faire. Bien qu’il soit croyant, Ahmed peine à avaler cette histoire de mission. Tout comme il peine à trouver une réponse à donner. C’est qu’il lui fait perdre ses mots, le garçon. « C’est pas un peu extrême comme choix ? » demande-t-il alors, incertain. « Je suis pas sûr d’être envoyé par Dieu, en plus… Je crois pas respecter tous les critères pour être un bon ange gardien. Ni même une bonne âme-sœur. » Le marocain fait tout pour être un bon croyant. Il respecte autant que faire se peut sa religion, mais doit quand même admettre deux ou trois fautes de parcours. Par exemple, s’il se trouve ici actuellement, c’est parce qu’il a mangé un kebab en secret. Aux yeux de ses colocataires, il est végétarien. Ahmed doute qu’en sachant ça, Allah le désigne pour quoi que ce soit.

Même si Ahmed refuse de représenter l’ange gardien ou l’âme-sœur de l’inconnu, il se décide à lui tendre un main pour l’aider à se relever. L’attitude du garçon devient alors étrange. Ahmed remarque les gestes exagérées du jeune homme, notamment lorsqu’il retire de son postérieur la poussière inexistante. Le marocain jurerait avoir repéré un regard lourd de sens. Il se contente de l’observer avec méfiance, et recule discrètement d’un pas. Là encore, Ahmed ne fuit pas. Il se comporte en bon citoyen et s’inquiète de savoir si tout va bien. Bêtement, il s’attend à une conversation normale. Idéalement, le type lui répond que tout va bien. Sinon, tout va mal et Ahmed devra contacter les secours. Mais sur les deux scénarios, aucun ne se produit. On lui a prédit la mort ? « Ah, » dit-il, surpris. On ne peut pas dire qu’Ahmed fasse confiance aux voyantes. À son humble avis, ce garçon s’est fait arnaquer. Mais il garde ses préjugés pour lui et, à défaut de le réconforter, il lui offre des cacahuètes. Un geste gentil et attentionné, qui ne devrait à priori poser aucun problème. Le marocain va de surprise en surprise. Il en arrive à un stade où il ne sait plus gérer la discussion. « Euh, je sais pas, mais on m’a toujours dit que ça donnait plein de forces. » Il n’évoquera pas cette histoire de cacahuètes et de miel pour de meilleures performances sexuelles. Le garçon risquerait de s’enflammer et Ahmed n’a pas envie qu’il s’enflamme davantage.

D’une simple question découle tout un débat existentiel. Ahmed fixe le brun sans cligner des yeux, abasourdi par autant de réflexion. « Mais tu vas pas mourir ! » Ça commence à lui courir sur le haricot, cette affaire. « Je suis ton ange-gardien, non ? Alors crois-moi quand je te dis que tu vas pas mourir. Tu vas manger plein de cacahuètes, gagner plein de forces et tu vas même pouvoir casser des pierres. » C’est un pari risqué que de jouer son rôle d’ange-gardien. Ahmed sent déjà qu’il s’embarque dans une affaire dont il n’est pas prêt de se défaire. « Si t’as peur de manger des cacahuètes, je peux aller acheter des amandes. » Il n’est pas certain que ce deal soit mieux, mais il le propose - sait-on jamais. « Et je m’appelle Ahmed, au fait. » Peut-être qu’il va aussi regretter de se présenter.

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Jeu 14 Mai - 14:38
A la base si j’étais aller voir une voyante aujourd’hui, c’était pour savoir si ma relation avec Camille avait un avenir certain et pour savoir le temps qu’il ferait l’année prochaine. Pas pour savoir que j’allais mourir d’ici quelques temps. Je partais du principe que tout le monde tenait à la vie - sauf évidemment les gens suicidaires, mais ça c’était un sujet délicat et différent - et donc je tenais à la vie. Je ne voulais absolument pas mourir, même si maintenant je voyais l’ange de la mort à chaque coin de rue. Sauf que Dieu avait sûrement eu pitié de moi parce qu’il avait mis sur ma route un Apollon. Cet homme était la perfection incarnée, un Dieu de lumière comme on ne pouvait en rencontrer qu’une fois dans sa vie et oui j’étais persuadé qu’il était là pour moi. Seulement il ne semblait pas vouloir accepter son rôle d’ange gardien ET d’âme soeur. Cela me brisait littéralement le coeur, mais j’étais prête à faire un sacrifice. J’étais prêt à vivre sans son amour si je pouvais au moins avoir sa protection. « C’est pas un peu extrême comme choix ? » Je hochais les épaules, cela me semblait pas si terrible que ça. Je pourrais vivre avec, mais mon ange gardien persistait à ne pas vouloir jouer son rôle. Cela ne me faisait que l’aimer un peu plus. Il était trop humble pour dire qu’il était parfait pour le rôle.

Même si pour l’instant il n’était d’accord, je comptais bien le faire changer d’avis. Avec un peu de chance il allait succomber à mon regard intense et magnifique. OH UN PLAN VENAIT DE GERMER DANS MON ESPRIT. S’il renonçait à être mon ange gardien alors il serait l’amour de ma vie, mais par définition on se soutiendrais et se sauverait mutuellement donc il deviendrait mon ange gardien. J’étais un génie. Un génie qui était quand même en train de croire qu’il allait mourir parce que sa voyante l’avait dit. Du coup en me proposant des cacahuètes deux choix s’offraient à moi. Soit elles étaient magiques et dans ce cas je serais guéri de toute malédiction, soit j’allais mourir étouffé. Je préférais quand même la première option. « Euh, je sais pas, mais on m’a toujours dit que ça donnait plein de forces. » Il n’avait pas tort, quand j’en mangeais à l’apéritif après je me sentais en forme pour tout le reste de la soirée. Ou alors c’était les chips et l’alcool qui faisait ça ? Olala je ne savais pas. Tout comme je ne savais pas si je voulais une cacahuète parce que je voulais une mort grandiose. Tout était beaucoup trop confus dans ma tête. « Mais tu vas pas mourir ! » Ce n’était pas ce que m’avait dit ma voyante. « Je suis ton ange-gardien, non ? Alors crois-moi quand je te dis que tu vas pas mourir. Tu vas manger plein de cacahuètes, gagner plein de forces et tu vas même pouvoir casser des pierres. » Casser des pierres ? Il croyait vraiment que j’étais un surhomme, alors que je pleurais quand je n’arrivais pas à ouvrir un bocal « Tu me le jure ? Tu dis pas ça juste pour me faire plaisir ? » Parce que bon, je ne voulais pas non plus espérer pour rien. J’étais un être beaucoup trop naïf, je croyais à tout ce qu’on pouvait me dire. « Si t’as peur de manger des cacahuètes, je peux aller acheter des amandes. » Il était beaucoup trop adorable, mais je ne voulais pas le déranger, ni le laisser s’échapper. Alors les cacahuètes ça sera parfait. « Je pense que manger va devenir une activité à risque, mais je suis prêt à prendre le risque » Du moins pour l’instant. « Et je m’appelle Ahmed, au fait. » Ce prénom sonnait tellement beau à l’oreille, j’étais encore plus sous le charme. « Tu as le nom et la carrure d’un demi-dieu » Parce que dans tous les mythes, dans toutes les légendes, c’était toujours des demi-dieu qui étaient les héros. Les Dieux étaient souvent les méchants de l’histoire. « Moi c’est Oscar et je suis le papa de quatre tortues » Je me sentais toujours obligé de rajouter que j’avais des tortues, parce que j’en étais incroyablement fier et parce que Ahmed était à mes côtés, je prenais un peu de cacahuètes. Je faisais attention en mangeant, mais aucune ne se coincé dans ma gorge. J’étais sauvé. « Tu as raison, les cacahuètes ne me font rien. Mais du coup je me demande de quoi je vais mourir. » Peut-être en sauvant une femme face à un voyou ? Non c’était peu plausible, je ne savais pas me battre. « Tu crois que ça va être une pluie de météorite qui va s’abattre que sur moi ? » Et épargner le reste du monde.

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