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you broke me first > raven.

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Mer 12 Aoû - 22:24
raven rose
23 ans - étudiant & standardiste
FEAT : jeon jungkook
Raven est un gamin des bas quartiers qui a toujours eu la sensation d'être abandonné. Enfant du hasard qui s'est imposé malgré lui dans la vie de sa mère, il a été très tôt confronté à la solitude. Délaissé de toutes sortes de manières il a fini par penser qu'il ne valait pas grand chose, à gâcher ses multiples talents, à s'autosaboter parce que c'est plus simple de se dire que finalement il ne mérite pas plus que ce qu'il ne s'autorise à posséder, plus simple d'aller dans le sens du destin au lieu de l'affronter. Raven, c'est tantôt les flammes sous la glace et l'iceberg sous l'incendie, c'est une placidité à toutes épreuves quand il est d'humeur, mais une violence excessive lorsqu'il se sent menacé. Raven n'est pas un mauvais garçon bien qu'il en ait l'air avec son allure sauvage, sa froideur, son mutisme/ses mots agressifs et ses vêtements sombres. Il est juste né du mauvais côté de la barrière, a ponctué sa vie de conneries et d'erreurs qu'il regrette pour la plupart, n'a aucune confiance en lui malgré tout ce qu'il veut bien montrer. C'est le gosse qu'on a laissé sur le côté, le pote qu'on a oublié, c'est le mec qui attire l'oeil avant qu'on ne se lasse de lui. Il se cherche, aurait envie qu'on le voit pour de vrai, qu'on l'appelle et qu'on persiste, qu'on lui court apres, qu'on s'accroche sans jamais renoncer à lui, qu'il peut enfin se reposer sur quelqu'un en arrêtant d'être fort pour une fois. Qu'on lui montre qu'il vaut quelque chose, qu'il n'est pas rien, qu'il a le droit d'exister, de pleurer, de hurler, d'être fatigué. Il se pense en dépression parce qu'il a des périodes de blanc durant lesquelles il n'a plus envie de rien, les larmes qui ne coulent jamais mais l'esprit totalement vidé. Il est insomniaque chronique, aussi, alterne entre de courtes périodes durant lesquelles ses nuits sont parfaites, et d'autres, bien plus longues, où il ne trouve le sommeil que très tôt le matin. Sa maman est américaine, toute sa famille l'est, mais il ne connait pas ses origines du côté de son géniteur puisque sa mère a toujours refusé d'en parler (même s'il suppose sans trop de difficulté qu'il a du sang asiatique dans les veines). C'est une grosse zone sombre dans sa vie, parce qu'il a toujours eu la sensation de n'avancer que sur une jambe, à ne pas savoir trop d'où il vient vraiment.. il n'a grandi qu'à moitié.
who am I
ꕥ âge : Les années qui s'égrainent avec une lenteur psalmodique comme autant de coups d'aiguilles frappent l'horloge, il avance dans le temps en traînant les pieds jusqu'à s'en user les semelles sans jamais en changer pourtant, vingt trois ans de flottement-dentelle, enfance gercée, adolescence mutilée, il a envie que tout s'arrête s'arrange enfin, coincé entre hier et demain. Prisonnier. Ou geôlier.

ꕥ nationalité : Sang calomnié par l'abjecte main du destin, il se sait américain dans l'essence mais aussi souillé d'un ailleurs et d'un exotisme dont il ne connait pourtant aucun détail. Sinistre pinceau teinté des ténèbres de l'incertitude il ne sait pas s'il avance réellement ou s'il s'échine sur place, amputé d'une partie de son identité, les pas excessivement fragilisés, funambule au dessus de sa propre vie en essayant de ne pas chuter. Il aurait aimé savoir mais sa famille a toujours refusé de lui en parler, lèvres scellées pour ne rien raconter. Alors il a appris à composer : Américain, et rien de plus.

ꕥ ethnie/origines : Cryptogramme corollaire, l'on devine aisément que c'est l'asie qui a assiégé l'adn, l'asie, celle qui perle de tous côtés comme autant d'indices sur son ascendance, étirant ses paupières avec légèreté par dessus ses iris d'ébène quand le reste de sa famille a les yeux clairs, l'asie qui rend son derme couleur de miel dès lors que les rayons solaires viennent s'y frotter trop fort, l'asie dont il ne connait rien que les stigmates, les mots durs lancés parfois sans savoir, lui qui, à défaut de connaitre d'où il vient, refuse qu'on l'appelle "le chinois". Amalgames orduriers, il n'a jamais accepté d'être considéré comme un étranger; né ici, il est américain. Il n'est pas adopté. Il ne mange pas avec des baguettes, ne parle aucune autre langue que l'anglais si ce n'est celle des poings, ne mange pas du chien ou du riz à chaque repas, se bat sans arrêt pour que le carpelle d'à prioris et d'hypothèses stéréotypées cessent enfin. Amertume d'être sans cesse évincé irrévérencieusement de sa propre patrie, délogé de ce qu'il est dans son essence-même, il a appris à s'y accommoder quand bien même son sang soit géminé, l’Amérique sous chaque pore, dessinée sur ses grands yeux sombres, les coutumes implantées sous les syllabes depuis qu'il sait parler, les R qui roulent contre le palais et les corps percutés pour se saluer (quand bien même il déteste ça).

ꕥ orientation : Complexe. Ne pas mettre de mots sur ce qu'il refuse pour le moment d'admettre, l'hétérosexualité comme un minuscule drapeau de papier qu'il tente en vain d'agiter pour camoufler que c'est vers les hommes, bien souvent, qu'il préférerait se tourner. Toutefois, velléitaire, il se ment effrontément, les désirs qu'il réprime au profit de courbes satinées dans lesquelles il se perd bien trop souvent. Mais s'il n'en dit pas un mot, ces rituels commencent à l'épuiser, le déplaisir inhérent à l'acte comme s'il ne s'agissait plus que d'une machinerie destinée à ce qu'il puisse se défouler. Extérioriser sa frustration à chaque coup de bassin claqué contre des hanches offertes à l'éphémère, et il sait qu'elles en redemandent même en sachant qu'il n'a rien d'autre à donner, parfois leurs cœurs qui se balancent dans sa direction sans que jamais il n'en saisisse aucun. Impassibilité.

ꕥ situation :  Anhédonie artificielle. Désintérêt forcé. Le cœur qu'il traîne sur le bitume et l'âpre amour dont il ne veut plus entendre parler, laissé pour les autres. Lui, il le refuse désormais, estropié du myocarde par cet autre qui s'est amusé. Célibataire à l'infini.

ꕥ occupation : Âme écorchée, confiance matraquée, il répondrait que son occupation première est de cramer des poubelles, de sauter dans les piscine privées des résidences une fois la nuit tombée, de s'enfiler de la drogue dans le bras ou dans le nez avec des inconnus en coin de rue jusqu'à en oublier son prénom parfois, de faire du skate à s'en péter les genoux et de se perdre là où les tempêtes voulaient bien le déposer. Il dirait aussi qu'il s'occupe à survivre quand il en a le temps, mais qu'il trouve pleine satisfaction dans l'adrénaline des cours de violoncelle à la Julliard School, place obtenue par un talent qu'il peine à reconnaître et à assumer pleinement. Providence, il y a pourtant ces deux figures paternelles qui ne sauraient définir, Alejandro et Samir, hommes solides au regard droits qui avaient su lui insuffler un peu d'espoir. Si le premier l'a toujours soutenu et encouragé, l'aidant même à remplir le dossier de demande de bourse pour Julliard, le deuxième a accepté de lui offrir un petit poste de standardiste dans sa clinique vétérinaire, faisant fi de son passé, de son casier, de ses conneries, à regarder bien plus au fond que le visible, à gratter l'écorce pour faire confiance à la sève. Un jour, Raven trouvera comment les remercier.

ꕥ quartier : Le Bronx. Le Bronx et ses rues encrassées, délaissées, oubliées, le Bronx et ses murs-canevas recouverts d’œuvres éphémères et bigarrées d'artistes dont personne ne connaitra jamais rien, le Bronx et son melting-pot polychrome d'ethnies diverses et variées étalées à chaque coin d'immeuble, le Bronx et son ambiance musicale omniprésente, juste en ouvrant la fenêtre, le Bronx et sa violence, le Bronx et sa solidarité. C'est ici qu'il a poussé son premier cri et fait ses premiers pas, Raven, oiseau nocturne qui a appris au fil des années à connaitre son quartier de jour comme de nuit. Il connait du monde, est monté sur tous les toits, a couru dans chaque rue, connait les visages des commerçants, des voisins. Il y vit avec sa mère, sa grand-mère et sa tante dans un petit appart situé au premier étage du Miranda Heights, mais souvent il se contente de dormir dans sa voiture en zonant dans d'autres quartiers, pour prendre l'air. Il étouffe.

ꕥ qualités : bohème - esthète - honnête - rêveur - audacieux - brave - brillant - cérébral - charismatique - consciencieux - sérieux - courageux - talentueux - créatif - débrouillard - doux - sincère - marginal - contemplatif - discret - dévoué - énigmatique - fidèle - flexible - fougueux - franc - tendre - inébranlable - impliqué - mature - observateur - passionné - persuasif - patient - protecteur - résistant - romantique - sensible - surprenant.
 
ꕥ défauts : sardonique - imprévisible - sanguin - paradoxal - animal - agressif - laconique - anxieux - exclusif - asocial - blasé - buté - coléreux - dissipé - territorial - extrême - impertinent - introverti - intransigeant - destructeur - effronté - indécis - fêtard - froid - impatient - provoquant - impulsif - jaloux - acéré - lunatique - inaccompli - méfiant - manichéen - nerveux - possessif - pudique - réservé - sceptique - solitaire - susceptible - téméraire - torturé - violent.

ꕥ passions : #littérature  #astronomie #violoncelle

ꕥ groupe : Just small daddy issues

ꕥ communautés : El Halito, Juliard School, Studio de Danse, The Outpost, Miranda Heights, Off The Wall Skatepark, the lift,

ꕥ parrain : Non merci  love

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Je suis très mauvais pour parler de moi, je préfère d'ordinaire rester celui de l'ombre qui fait son petit chemin sans avoir à se dévoiler. Néanmoins je fais l'effort, même si ce n'est pas obligatoire. Je zone sur les forums rpg depuis une bonne dizaine d'années et l'expérience m'a fait (malheureusement) prendre des distances quant au relationnel avec les joueurs. Je suis invariablement présent et je suis capable de tout donner pour un forum, mais j'ai désormais énormément de mal à être trop proche des gens irl, me contentant de garder une distance de sécurité pour me protéger. Je suis disponible par mp, je suis jovial et accueillant, je ne suis vraiment vraiment pas méchant, simplement je préfère ne pas échanger mon discord et autres informations privées avec quiconque. Concernant mon personnage, je ne compte pas me dédoubler, préférant me consacrer à l'évolution de Raven. J'aime les évolutions lentes et progressives, les remous, quand ca clash, quand ca se recolle, quand on ne sait plus, quand on découvre, j'aime lorsqu'il y a matière à pleurer et à rire, j'aime ne pas savoir, ne rien prévoir, je déteste les endgame et les ships prévus à l'avance. Les affinités des personnages et rpgiques ne se faisant que via les rp's, c'est par ce biais que j'aime découvrir ce qui arrivera à mon personnage. J'ai conscience que cette présentation ne doit pas être très flatteuse à mon égart mais promis, je suis vraiment très gentil.  you broke me first > raven.  3062935994  Et j'adore élaborer des liens, n'hésitez pas ! D'ailleurs, je suis partisan du "peu de liens, mais fignolés dans les détails".

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Orgueil et préjugés; Jane Austen.
ꕥ un film :  Edward aux mains d'argent
ꕥ une série : lie to me.
ꕥ une chanson : nothing else matters ; Metallica.
ꕥ un animal : le corbeau.
ꕥ un plat/dessert : une glace citron framboise.
ꕥ une boisson : le Green ice tea bien frais.
ꕥ une célébrité : aucune en particulier.
ꕥ un pouvoir magique : la teleportation.

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : aucun dans l'absolu. S'il est bien mené.

THAT'S MY STORY / SELF DIAGNOSIS

Les orbes abîmées sous des paupières à demi scellées il observe tout autour et il ne voit que ça, des brisures, des morceaux qu'on a bafoué, des bouts de lui éparpillés ça et là et il ignore comment les rassembler pour se sentir enfin complet, Raven, corps devenu objet jusqu'à l'excès, jusqu'à la déchirure, jusqu'à ce qu'il ait si mal qu'il en oublie les morceaux trop éloignés, et ceux qu'il ne retrouvera plus jamais.

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I. l'oiseau de mauvais augure. (♪) 31 décembre 1996 -  Il y eu un cri, et puis plus rien. Plus rien que le silence de cette salle aseptisée dans laquelle une jeune femme de 16 ans, cuisses écartées mais regard farouchement détourné, venait de mettre au monde un tout petit bébé aux cheveux noirs-corbeau, quelques minutes à peine avant le décompte de minuit. Il y eu un cri et puis plus rien, comme si l'enfant avait su, comme s'il avait compris bien avant tout le monde qu'il ne devait pas la faire souffrir plus longtemps, qu'il ne devait pas attirer l'attention, qu'il ne devait pas être trop présent ni trop bruyant pour éviter qu'on ne le perde quelque part dans les couloirs de cet hopital, qu'on le dépose ici et l'abandonne à jamais. Le laisser, ou le garder ? Le corps en lambeau elle peste, pleure sans un bruit, renifle aussi, refuse de le regarder, refuse de le toucher alors qu'on tente de le lui présenter. Il n'est pas à elle, elle n'en veut pas; c'est l'enfant répudié, contrariant par le simple fait d'exister, l'enfant qu'elle n'a jamais désiré, qu'elle subit, celui qu'elle a tenté encore et encore au fil des mois de chasser, ses poings de femme-enfant s'écrasant contre son ventre pour le faire partir. En vain. Il était resté, petit bonhomme, s'était accroché, immobile sous une peau adolescente qui ne s'était jamais tendue face à un déni à moitié assumé, n'avait pas bougé, ne s'était jamais manifesté. Mais il était sorti et il était là désormais, ce bébé aux yeux tirés et aux orbes d'ébène si différentes des siennes, ce nouveau-né encore fragile qui n'avait rien demandé d'autre que d'avoir le droit de respirer. Il n'avait poussé qu'un cri mais avait passé la journée suivante à pleurer sans un son, les yeux larmoyants dans des sanglots déchirants de vérité, à réclamer des bras qui n'était jamais venus le chercher. Sa grand-mère avait été convoquée. « Il lui faut un prénom » lui avait-on dit. Et comme l'oiseau de mauvais augure qu'il représentait, celui qui allait fatalement tout saccager, elle avait décidé de l'appeler Raven. Fardeau, marqué au fer dès les premières heures d'une vie qui s'annonçait abstraite et bancale.

II. du vide au néant. 1996 - 2011 - Puis il y a ces années dont il n'a de souvenirs que ce qu'on lui a raconté, scènes de vie imprimées sur papier glacé enfilées dans des pochettes-albums, photos dont il ne resitue rien, ni les lieux ni les gens, souvenirs cumulés aux petits flashs auxquels il a accès parfois lors de ses cauchemars. Des années vides, grises, ou blanches selon la couleur que prenait le néant, des années de rien, des années sans sa mère qui avait refusé de s'en occuper mais qui vivait sous le même toit néanmoins, cette mère dont il n'a eu de cesse pourtant de rechercher l'affection malgré les soins quotidiens apportés par sa grand-mère, sans amour aucun. Ca a duré quelques années, cinq ou six tout au plus avant qu'elle ne tente de reprendre sa place, cette mère encore enfant, qu'elle essaye de lui donner ce dont il avait besoin. Mais il est des brisures qu'elle n'a pas su recoller; c'était dur de le regarder, ce gamin aux grands yeux-amandes qui ressemblait tant à cet homme abjecte, cet homme qu'elle avait cru aimer mais qui l'avait abîmée. Alors elle a continué à le rejeter à moitié, Raven, et à l'aimer profondément l'autre reste du temps sans qu'il n'en sache rien. Jusqu'à ce qu'elle se brise toute entière et qu'elle l'emporte avec dans son tourbillon lancinant, jusqu'à ce qu'elle ouvre une porte vers le pire, plutôt que de lui offrir le meilleur.

III. les années évanescentes. (♪) 2012 - 2016 -  Les pieds sur le grip de son skate, casquette à l'envers, cigarette entre les lèvres et les cheveux au vent il parcourt les rues, Raven, comme il traverse sa vie, l'indifférence venue se greffer partout sous le derme, la douleur comme seconde peau, les sourcils invariablement froncés. Il traîne avec des gens mais ils ne le connaissent pas parce qu'il est enterré sous le mutisme et ne se dévoile jamais, il va en cours mais il n'écoute pas, il vol et brûle, l’insolence a remplacé la timidité, et s'il a été sage jusqu'ici, s'il a laissé les jours et les années se dérouler en couvant les autres de ses ailes pour les abriter en oubliant de se protéger lui-même, la fatigue est devenue trop intense. Trop usante. Harassante. Son corps s'abime, il l''écorche lui-même et sa mère ne tient plus qu'à lui, s'accroche, rescapée, lui le fils, le dernier fil, le dernier rempart. Alors il lui offre tout, sacrificiel, offre tout maintenant qu'elle le réclame et lui demande son amour, il offre et passe tous ses caprices, apaise toutes ses angoisses, lui a pardonné mille fois ô combien il a souffert de ce qu'elle lui a fait, il lui a pardonné et lui pardonnera aussi souvent qu'il le faudra. Il l'écoute, encore et encore, accueille ses envies de mourir quotidienne avec un stoïcisme et un pragmatisme qu'il n'aurait jamais dû avoir à quinze ans à peine, l'empêche du pire alors qu'il y pense lui-même, la retient, ment parfois pour lui faire croire que tout ira bien, s'improvise tireur de tarot, liseur de bonne aventure, celui qui raconte que de l'argent viendra et que le bonheur la trouvera enfin. Il a dû apprendre à analyser, Raven, à lire sur son visage quand ses lèvres ne disaient rien, à décrypter et anticiper chaque humeur, chaque douleur. C'était trop pour lui; il a coulé. Fumer, boire, oublier. Fuir, avoir mal, découvrir la douleur du corps pour camoufler celle du coeur, se perdre dans des paradis artificiels quelques heures avant de replonger dans les flammes au soleil naissant. Corps-écorchure, il trace sur ses avant bras des sillons de sang parfois, jusqu'à s'écrouler sous les larmes de la solitude et de la culpabilité. Il n'est jamais assez. Adolescent brouillon, il ne dort plus la nuit, se réveille en sueur et ne se rassure qu'en allant l'écouter respirer. Et puis il l'a rencontré, lui, celui qui hante encore ses pensées parfois, lui, le seul, celui a qui il a voulu offrir son coeur avant de se le faire griffer, piétiner, arracher. C'est surement à ce moment précis de sa vie que tout a réellement vrillé. Accident ou pas, personne n'a su si la moto avait glissé sur la chaussée ou si c'est lui qui a voulu tout laisser tomber.


IV. en travers les néons. (♪) 2016 - 2020 - Ce qui l'a certainement sauvé, c'est la musique. Quelques mois de réeducation, un déhanchement de quelques millimètres qui ne lui fait presque plus mal, il a repris sa vie là où il l'avait laissé, avec la même lourdeur au fond des poumons, avec la même mère fatiguée et dépendante. A peine avait-il repris consistance qu'on lui demandait de revenir à son exacte place, de faire le tampon entre les membres de sa famille pour que rien ne s'enflamme jusqu'à tout cramer, à peine était-il revenu qu'il devait répondre aux questions, aux critiques, les potes qui ne comprennent rien, qui n'ont pas pris de nouvelle. Doucement, il a repris le violoncelle, et c'est surement lui qui l'a sauvé, son violoncelle et les autres aussi, Alejandro, Samir, Mr Moon, Gustaf. Des gens, figures paternelles, sur qui il a pu se raccrocher sans jamais rien leur demander pourtant, se contentant de savoir qu'il avait quelques numéros en poche à appeler en cas de nécessité. Il a repris le violoncelle, Raven, les cordes sous ses doigts cornés et l'archet contre l'os du pouce, la caisse entre ses genoux écorchés d'être trop tombé, il n'a pas laché, s'est entrainé encore et encore avec un but un peu ridicule accroché comme une carotte pour le motiver: entrer à la Julliard School. Rendre tout le monde fier. Le violoncelle, il le pratique depuis qu'il a quatre ans sous l'impulsion de sa grand-mère qui pensait qu'un instrument noble et des années de conservatoire rachèterait sa venue au monde. Et il est bon, Raven, très bon, doué pour beaucoup de choses de manière presque innée, n'exploitant pourtant rien. Certains dirait haut potentiel, lui répondrait "on s'en branle un peu, non?". Il dessine, peint, danse, chante, joue de plusieurs instruments, possède l'oreille absolue, fais de la photographie, écrit, apprend très vite à peu près tout ce qui lui est présenté, mais la confiance a été tant corrodée qu'il n'a plus foi en lui. Alors il passe son temps à tenter de ne pas trop boire ni trop se droguer pour suivre les cours à la Julliard School dans un état potable sans se faire virer, enchaine les conneries une fois la nuit venue, se perd dans les corps pour retrouver certains de ses contours, n'aime jamais, parce qu'offrir son coeur c'est forcément se le faire buter. Raven, c'est des longues soirées dans sa voiture à conduire sous la lueur des néons comme si la vie pouvait se résumer à ces instants durant lesquels plus rien d'autre que la grandeur des ténèbres n'existe. Car il y a en lui des volcans qui explosent souvent, mystérieux et laconique au possible sauf quand "ça lui casse les couilles". Lorsqu'il ne retient plus, tout devient extrême. Les mots s'envolent, les poings frappent, les dents crissent, la machoire se serre. Et il aimerait tant qu'il existe une personne au monde capable de passer une à une les couches qu'il a superposé au dessus de ce qu'il est, qu'une seule personne soit assez forte pour venir le chercher et le prenne dans ses bras et l'autorisant à pleurer. Enfin.


this session is gonna be different
thunderstorm ꕥ la vingtaine.
fréquence de rp : au moins une fois par semaine, peut être deux. ϟ fréquence de connexion : tous les jours, régulièrement. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Ca dépend vraiment de beaucoup de parametres. J'ai tendance à suivre l'instant, l'instinct, le personnage et le partenaire. Donc je dirais entre 600 et 3000 mots? ϟ avatar à réserver : Jeon Jungkook ϟ de quelle couleur sont les petits pois : Rouge bien sûr. Parce que les petits pois sont rouges. ϟ comment avez-vous connu 99 ? en farfouillant sur bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? J'espère réussir à bien intégrer mon petit Raven, et j'ai hâte de tous vous découvrir et rp !
tumblr (gif) solsken (avatar)

@ Invité

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Mer 12 Aoû - 22:26
je crois que ma place est ici pour qu'on se fasse pleurer.
RENDS-MOI SAULE PLEUREUR, GRAND FOU. you broke me first > raven.  2958767705 excited

@ Invité

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Mer 12 Aoû - 22:32
Bienvenue par ici you broke me first > raven.  367747377

@ Invité

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Mer 12 Aoû - 23:37
Bienvenue you broke me first > raven.  594440419

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 1:06
@Lieven Moon toi. you broke me first > raven.  1380091441

@Shea Cavendish & @Helia Solá merci beaucoup cutie

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 4:12
cette plume omggg you broke me first > raven.  3906856619
t'es beau, mais je vais te laisser à lieven you broke me first > raven.  1380091441
bienvenuuuue you broke me first > raven.  3993874930

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 4:32
@Brahms Frauenfeld oh merciiii leelaaaa love ( t'es beau aussi. Je viendrai quémander un petit lien. you broke me first > raven.  3621181096)

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 5:15
@Raven Rose avec grand plaisir, n'hésite pas à frapper à ma porte si tu as une idée ou une envie quelconque you broke me first > raven.  176241234

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 7:49
bienvenuuuue cutie

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 7:54
@Adriel Lynd merci beaucoup cutie
@Brahms Frauenfeld  je vais aller lire ta fiche pour m'imprégner du personnage et voir si je trouve une idée. J'ai rédigé un gros résumé de Raven en partie invités dans ce Topic. Je t'ai mis le lien, dans le cas où tu voudrais en apprendre plus avant que je ne termine ma fiche you broke me first > raven.  3974363061

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 8:18
Bienvenue à toi I love you

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 8:20
@Jaden Summers Merci plzz keur

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 9:51
encore une plume de dingue you broke me first > raven.  1481559233

Bienvenue par ici you broke me first > raven.  2537584314

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 10:04
la douceur de cette plume... rip you broke me first > raven.  3906856619
bienvenue !

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 11:10
@Jahia Warren @Rhys Chillingworth oh là là merci vous deux you broke me first > raven.  4055768160 you broke me first > raven.  799091511

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 11:12
Bienvenue par iciii I love you I love you (et je trouve ton avatar sublime en passant, j'adore sa réalisation cutie )

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 13:51
@Ugo Rojas ohh merci du compliment.. cutie je ne me trouve jamais assez doué pour porter les avatars que je fais du coup je suis très touché merci.. love

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 13:58
Bienvenue you broke me first > raven.  2958767705

@ Invité

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Jeu 13 Aoû - 18:19
Bienvenue ! What a Face

@ Invité

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Ven 14 Aoû - 10:08
@Samir Mc'Gregor-Mills @Sirius Vandesky cutie cutie merci vous deux !

@ Invité

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Ven 14 Aoû - 14:48
Raven Rose a écrit:une chanson : nothing else matters ; Metallica
quel bon choix ! you broke me first > raven.  928930545

Bienvenue à toi et bonne continuation pour ta fiche !

@ Invité

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Ven 14 Aoû - 15:10
Bienvenue sur le forum et bonne fin de fiche you broke me first > raven.  176241234

@ Invité

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Ven 14 Aoû - 15:52
Raven Rose a écrit:ne parle aucune autre langue que l'anglais si ce n'est celle des poings
un langage universel n'est-ce pas you broke me first > raven.  2153884322 Arrow
j'aime bcp ta plume et ce que tu as écris jusque-là,
sachant que j'ai aussi un peu suivi la présentation de ton idée blblbl
bienvenue sur 99
you broke me first > raven.  2881807329

@ Invité

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Ven 14 Aoû - 21:03
C'est beau tout ça love Bienvenue par ici et courage pour ta fiche love

@ Invité

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Lun 17 Aoû - 22:08
@Zoella Wallace @Sarah Gingerich @Erin Myers merci vous trois !! ** (ma fiche est terminée désormais cutie ) et @Daniel Sun ô toi uuh

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