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fever (benjamin)

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Ven 6 Nov - 22:27
Dernière soirée à Los Angeles. C’est au bar de l’hôtel que tu vas quitter demain pour rentrer à New-York que tu décides de finir la soirée, seul. Les soirées mondaines, ce n’est pas trop ton truc mais tu as joué le jeu car tout de même… c’est un peu le but de ta venue ici. Une occasion en or  pour carrière que tu n’as pas pu refuser. Seulement, qui dit soirée mondaine entre personnes de la haute, dit rarement after dans la boîte la plus prisée de LA. Non, papi et mamie avec des vêtements hors de prix préfèrent rentrer dans leur villa bien trop grande pour eux. Tu secoues la tête à cette pensée, conscient que tu as tout de même habillé l’une de ces personnes que tu critiques. Benjamin Hampton. Qui l’eût cru ? Mais à défaut des autres hommes aperçus dans la soirée, il est clair que ce cher Hampton a l’avantage d’avoir un physique toujours aussi avantageux. D’ailleurs, est-ce que tu l’as prévenu que tu partais de la soirée ? Pas sûr. En même temps, il a autre chose à faire que de faire attention à ce genre de détail. L’arrangement a été fait dans les règles de l’art, il n’a plus besoin de toi et toi non plus.

Oh, si c’était aussi simple… Perdu dans tes pensées, tu réagis uniquement lorsque le barman pose un verre devant toi que tu n’as pas commandé. Un Dry martini, ce que tu as passé ta soirée à boire. Un des cocktails que tu adores et dont tu ne te lasses jamais. « Vous avez visé juste mais ce n’est pas moi qui ai commandé ça. » dis-tu au barman. Celui-ci se penche alors vers toi, te montrant d’un signe de la tête une table derrière toi. « C’est offert par l’homme au beau costume derrière vous. ». Tu hausses un sourcil sceptique à sa phrase. Qui peut avoir un peu plus costume que le tien à cet instant ? Tu te tournes alors sans aucune discrétion et lorsque tu aperçois le fameux Benjamin Hampton, un sourire en coin apparaît instantanément sur ton visage. N’hésitant pas une seule seconde, tu attrapes ton verre et quitte le tabouret en cuir pour te rendre jusqu’à la table de l’homme de la soirée où tu t’installes face à lui sans même lui demander son avis. S’il t’offre un verre, c’est bien car il a envie que tu le rejoignes… non ? Peu importe maintenant, tu es là. « Dois-je en conclure que vous m’avez observé tout le long de la soirée pour m’offrir mon cocktail préféré ? » que tu lui demandes de but en blanc avant de boire une gorgée de ton verre sans le lâcher du regard. Tout le long de la soirée… Bien sûr que tu exagères et surtout que tu le fais exprès dans le simple but de voir sa réaction. Tu te doutes bien que tu n’as pas du tout été la priorité de Benjamin ce soir mais cela te fait tout de même plaisir qu’il ait retenu ce petit détail sur toi. Cela ne peut pas être un simple hasard.  

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Sam 7 Nov - 10:18
Un voyage d'affaires à Los Angeles parmi tant d'autres. Une décision prise par le service communication, une décision anodine, engager un couturier qui n'est d'autre qu'une étoile montante dans cet univers qui m'est lointain. Lointain, mais pas pour autant inintéressant, je dirais plutôt que cet univers n'est pas assez terre-à-terre, pas assez pragmatique à mon goût. Cet homme, cet Axel Wiley, il avait choisi mes tenues pour chacune de mes apparitions publiques, et je n'avais jamais rien eu à dire sur ses choix. Chaque pièce de ces tenues avait été parfaite, comme si Monsieur Wiley m'avait cerné. Rien de trop strict, rien de trop extravagant, toujours une tenue qui me démarquait des autres hommes de l'événement. Grâce à lui, je me retrouverai certainement dans des magazines, je ferai parler de moi, et je suis certain qu'il y trouvera son compte également.

Lors de la dernière soirée de l'événement, je me rendis compte que je n'avais jamais pris le temps de le remercier. Or, ce n'était pas dans mes habitudes. Je fais toujours en sorte d'être un homme poli, respectant les règles les plus basiques de la convention collective, et remercier quelqu'un lorsqu'il nous a aidé, même s'il est rémunéré pour ce qu'il a fait est très logique à mon goût. Alors, je jetais un coup d'œil au couturier assis au bar. Entre ses doigts, un verre qu'il venait de finir, un Dry martini. Il était seul, et son doux visage montrait qu'il s'était perdu dans ses pensées. Un serveur vint me demander si je souhaitais un second verre de scotch, et, après avoir acquiescé, je lui demandais de resservir Wiley. J'avais passé la soirée à discuter avec des hommes importants, et un mal de crâne n'allait certainement pas tarder à se présenter à moi. Je sortis mon téléphone pour regarder mes notifications, et il y en avait quelques-unes puisque cela faisait quelques heures que je n'y avais pas touché. « Dois-je en conclure que vous m’avez observé tout le long de la soirée pour m’offrir mon cocktail préféré ? »
Je relevai la tête, et ne pus empêcher un sourire de se dessiner sur mon visage. Wiley venait de s'installer en face de moi, et je m'éclaircis un peu la gorge en reposant mon téléphone sur la table. « Monsieur Wiley. Je me suis simplement rendu compte que je n'avais pas pris le temps de vous remercier pour l'excellent travail que vous avez fournis. » Je me redressai sur mon siège, et posai mon regard sur ses yeux clairs. « Je voulais donc me rattraper. » Je ne disais que la vérité, je ne m'attendais pas à autre chose qu'à un signe de la main. Mais curieusement, il avait décidé de me rejoindre à ma table, ce qui n'était pas pour me déplaire.

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Sam 7 Nov - 18:39
Certainement que ce n’est pas digne de la haute de venir s’incruster à une table sans demander l’avis du concerné mais toi, tu n’as jamais fait partie de la haute. Tu ne vois pas pourquoi tu adapterais ton comportement en fonction de la personne que tu as en face. Peut-être que cela ne plaît pas à ce cher Benjamin Hampton que tu débarques de cette manière mais c’est trop tard à présent. C’est le culot que tu montres qui t’a permis d’avancer dans ta vie professionnelle. Les occasions ne sont pas venues en restant à l’écart. Tu dois montrer que tu existes pour réussir. La preuve, c’est grâce à cela que l’équipe de communication du trader que tu as pu être là. « J’apprécie votre manière de vous rattraper. » dis-tu avant de tendre ton verre vers le sien dans le but de trinquer avec lui. Puis tu bois une gorgée de ton cocktail sans le quitter du regard. Une chose que tu as appris : ne jamais baisser le regard. Cela montre que tu as confiance en toi dans chaque chose que tu peux faire. Il faut tout de même avouer que c’est légèrement déstabilisant de se retrouver face à un homme aussi charismatique que Benjamin Hampton. Ce n’est pas n’importe qui, tu le sais « Et je vous autorise à m’appeler Axel. » ajoutes-tu avec un léger sourire, pas du tout habitué à entendre des Monsieur Wiley. Le monde de la mode est différent de celui que tu as connu à Broadway où tu avais beau avoir une certaine place en tant que costumier, aucune des divas starlettes ne te montrait une once de respect. Alors c’est toujours étrange d’entendre quelqu’un te nommer de cette manière. « Vous n’êtes pas fatigué ? » que tu lui demandes de but en blanc avant de continuer sur ta lancée pour expliciter ta question. « Je veux dire… Entre vous et moi… Je pense que je n’aurais pas le courage de faire la conversation comme vous l’avez fait toute la soirée, ni même à devoir vérifier toutes les heures que ma cravate est bien droite. Même si pour ce point-là, je le faisais pour vous de loin. ». Un air taquin dans le regard, tu t’en fiches pas mal de lui faire comprendre sans aucune subtilité que tu l’as pas mal observé dans la soirée. En même temps, il était la seule tête à peu près familière au milieu de tout ce beau monde... même si tu as su te débrouiller sans aucun mal pour trouver quelques personnes à qui parler. Ou plutôt, tu as réussi à te faire quelques contacts qui peuvent te servir dans le milieu professionnel et c'est le plus important.

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Sam 7 Nov - 23:12
Je me retrouvais déstabilisé, et pas qu'un peu. En tant normal, c'était un sentiment que je détestais, se retrouver face à l'imprévu, être soudainement dépendant des actions d'une autre personne. Mais cette fois-ci, je ne saurais pas expliquer pourquoi, ça ne me dérangeait pas. Il y avait même quelque chose de plaisant dans la manière dont Wiley se comportait. Il savait comment faire pour s'imposer, et pour une fois, je n'avais pas besoin de réfléchir pour mener la danse. Je lui souris une fois de plus, plus franchement encore, je ne saurais pas dire ce qui me poussait à ne plus vouloir garder le contrôle. Une envie de changement, peut-être ?
Je trinquais avec lui, mon nouveau verre de scotch servit, et bus une gorgée. Il me regardait. J'avais l'impression qu'il essayait de voir en moi, comme si j'allais d'un coup entendre le son de sa voix raisonner dans mon cerveau. Je n'avais pas l'habite de ça, pas l'habitude que l'on tente de prendre le dessus de cette manière. « Et bien, um...Axel, vous n'avez pas tort. Je suis fatigué. Mais un peu de fatigue ne m'a jamais empêché de prendre un verre de plus avec un ami. » Wiley ne se cachait pas. M'avait-il vraiment observé toute la soirée comme il le prétendait ? Non, il bluff, je pensais. Et ce ton qu'il employait, il me déroutait de plus en plus. Ca et puis son regard taquin, c'est ce regard qui commença à me faire comprendre. Était-il en train de me...? Impossible. Tout le monde sait bien que je suis marié, et à une femme en plus.
Je faisais désormais danser mon verre entre mes doigts, que se passait-il ? Le monde autour de nous semblait s'effacer, et une partie de moi voulait entrer dans son jeu, simplement pour voir si c'était bien ce que je pensais qui lui passait par la tête.  « Si vous m'avez observé tout ce temps, qu'en dites-vous ? Mes superbes tenues mont-elles permises de faire de bons accords ce soir ? » C'était bien pour ça que je rentrais dans son jeu, n'est-ce pas ? « Car si c'est le cas, un simple Dry Martini ne suffira pas à vous remercier. » Je me surprenais des réponses si naturelles que je lui offrais. Je n'avais pas besoin de réfléchir, tout me venait rapidement à l'esprit. Flirter avec un homme, alors que je suis marié qui plus est ! Je n'avais jamais fais ça auparavant, et ne pensais pas que cela m'arriverait.

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Dim 8 Nov - 0:30
Avec un ami ? Tu ne peux pas t’empêcher de hausser un sourcil à cette remarque, en pensant à la dernière personne qui a voulu utiliser ce mot avec toi… Aimé, qui est aussi accessoirement la personne qui t’a brisé le cœur sans même le vouloir. Mais ce n’est pas pareil avec ce cher Hampton alors tu chasses tes pensées de ta tête immédiatement. Ce n’est qu’une histoire professionnelle de quelques jours et demain, vous vous envolerez chacun de votre côté certainement sans vous revoir à New-York. Mais même si vos rapports sont strictement professionnels, tu ne peux pas t’empêcher d’être… toi, tout simplement. De chercher à installer un jeu de regard entre vous, à chercher à le déstabiliser d’une manière ou d’une autre. Ce n’est rien de bien sérieux, ni même un défi que tu te lances personnellement. Tu as conscience d’avoir face à toi un homme certes très séduisant mais surtout marié, sûrement heureux dans sa vie de couple et surtout : hétéro. Toi, tu cherches juste à t’amuser un peu. Tu flirtes, mais sans réellement instaurer une réelle séduction. Si le brun te demande d’arrêter pour une quelconque raison, alors tu le feras. Tout le monde n’apprécie pas ta manière d’être et tu n’as pas l’intention de te faire de Benjamin Hampton un ennemi. Loin de là même. « Je dirais même que vous avez réussi à être le centre de l’attention. Si vos beaux costumes ont peut-être aidé, je pense que c’est tout de même l’homme qui plaît le plus. ». Et qui te plaît à toi aussi, par la même occasion. Comme tout homme d’affaire qui se respecte, Hampton connaît parfaitement les codes de la haute société, la manière de converser en s’adaptant à l’un et l’autre et tu as pu le voir à l’œuvre durant ces derniers jours. Il n’est pas seulement charmant. Non, il a ce truc en plus sur lequel tu ne peux pas encore mettre de mot et qui t’a donné envie de creuser un peu plus sur sa personne sans te fier uniquement à tes préjugés sur le monde de requins que représente la finance. « Mais si vous tenez à me remercier avec plus qu’un Dry martini, on peut tout à fait s’arranger… même si je ne suis pas certain de finir gagnant face à un trader. ». Alors certes, tu n’as pas les qualités que doivent avoir les traders pour réussir dans leur métier mais tu as beaucoup d’imagination. Si Hampton veut s’aventurer sur ce terrain-là avec toi, cela peut très vite devenir dangereux. C’est d’ailleurs pour cette raison que tu décides de prendre de nouveau la parole. « Votre métier vous oblige à être observateur, n’est-ce pas ? Alors d’après vous… Qu’est-ce qui pourrait me faire plaisir ? ». Le sourire qui vient étirer tes lèvres est loin d’être innocent tandis que tu bois une autre gorgée de ton cocktail.

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Dim 8 Nov - 10:15
Il avait réponse à tout. Je ne pouvais pas retourner la situation. Je ne voulais pas retourner la situation. Après avoir passé la journée à avoir des discussions on ne peut plus sérieuses autour de la situation financière et de la politique économique du pays, après avoir mené les personnes que je voulais par le bout du nez sans aucun problème, je ne m'attendais pas à ce que ce soit la fin de soirée qui soit le plus difficile à gérer. C'était peut-être simplement ça qui me faisait réfléchir autrement ? La fatigue ? Le besoin de rentrer chez moi ? Quelque part, rentrer chez moi dans ma petite famille était la moindre de mes priorité à l'instant où je me trouvais en compagnie de Wiley. Rationnaliser, se reconcentrer.
Infaisable. Ce sourire était étrange et mystérieux. Je parle de celui qu'il arborait avec fierté, mais aussi de celui que je n'arrivais pas à effacer de mon propre visage. Je me sentais... flatté, peut-être ? « L'homme, quel homme ? » Je croise mes jambes, et je ne sais pas si c'est mon imagination, mais j'ai l'étrange impression que mon pied frôle celui d'Axel. Je n'avais bien entendu pas fais exprès, loin de moi cette idée et cela devait se voir sur mon visage surprit, mais je continuais, essayant de paraître, en vin, imperturbable. « Je ne sais pas si vous m'avez aussi bien cerné que vous le pensez. » Mon regard lâcha prise pour regarder autour de moi. Les gens ne semblaient pas nous regarder et je ne voyais pas de journaliste. Il était soit bien trop tard, soit il me fallait faire attention. Attention à quoi ? A de fausses rumeurs auxquelles je ne voulais pas faire face, enfin, je crois.
Un léger rire s'échappa d'entre mes lèvres alors que je reposais mon regard sur lui. Je ne saurais même pas dire s'il avait décroché ses yeux de ma personne une seconde. Pas étonnant qu'il ai su se faire une place dans le monde de la mode, qui semblait être un univers cruel et élitiste. « Vous savez, je ne suis pas un méchant requin en dehors de mon travail. » J'aurais pu évoquer ma famille avec laquelle je tente d'être le père le plus dévoué du monde comme exemple, mais quelque chose m'en empêchait. Ma femme était loin dans mes pensées, et d'autres choses, de nouvelles choses s'installaient dans mon cerveau. Des choses que je n'aurais jamais imaginé auparavant. Sa dernière question me déstabilisa plus que tout le reste de cette conversation auparavant. Je ne pus m'empêcher de boire le reste de mon scotch cul sec avant de répondre, « Je ne sais pas si je vous connais encore assez pour... » Mon sourire était moins large, mais pas pour autant moins sincère. Un rictus plus en coin, certain, pour la première fois depuis le début de cette discussion de ce qu'il se passait. « Voyez-vous, je n'aime pas juger les gens sans les connaître quand il s'agit d'autre chose que de simple diplomatie dans mon travail. » Une notification sur mon téléphone, que je retournais l'écran contre la table. Une partie de moi ne voulait pas déranger cette conversation. « Il s'agit bien d'autre chose que de travail, Axel ? »

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Dim 8 Nov - 21:18
« Vous, Monsieur Hampton. Qui d’autre ? » réponds-tu à sa question tout en prenant bien soin d’accentuer son nom. La conversation commence peu à peu à prendre une toute autre tournure pour toi. Tu sens alors son pied venir frôler le tien et tu hausses un sourcil tout en l’observant avant de lâcher un sourire devant sa mine surprise. Pas pour te moquer de lui, juste que ce geste tombe parfaitement mal. Ou à pic, suivant le point de vue. Tu ne comptes pas lui en tenir rigueur pour autant. « Peut-être bien que je vous ai mal cerné, en effet. Si c’est le cas, je ne peux qu’avoir une bonne surprise. ». Car l’image que tu as de lui est celle d’un homme tout à fait traditionnelle. Le cliché de l’homme qui réussit dans sa vie à tous les niveaux, que ce soit privé ou professionnel. Toi, tu es tout le contraire. Tu n’as aucune stabilité dans ta vie et cela te convient parfaitement pour le moment. Bientôt la trentaine et toujours libre de tout engagement. Tu vis ta vie comme tu l’entends, sans te soucier du regard des autres. Sinon tu ne serais pas là, assis face à lui, à faire des sous-entendus de plus en plus évidents à son égard. « Je ne demande qu’à vous croire. C’est la première fois depuis le début du séjour que je vous découvre en dehors de votre travail après tout. » réponds-tu à ses mots, ne voulant émettre aucun jugement à son égard. C’est même plutôt agréable de laisser de côté le travail. Tu le fais rarement avec des clients car tu ne cherches jamais à les connaître. A quoi bon ? Certainement que si Hampton ne t’avait pas offert ce verre, tu serais tranquillement rentré dans ta chambre d’hôtel, au revoir et fini. Faire des choix différents de temps en temps, cela peut amener une bonne surprise… n’est-ce pas ? Tu écoutes alors attentivement sa réponse à ta question légèrement provocatrice, ne pouvant pas t’empêcher de remarquer sa manière de tourner son portable sans même vérifier la notification qu’il vient certainement de recevoir. Preuve qu’il souhaite que cette conversation avec toi continue, non ? « C’est si évident ? ». Répondre à une question par une autre. Lui renvoyer la balle. Tu ne comptes pas le laisser se dédouaner si facilement de ta propre question. « Je vous autorise à émettre un jugement sur moi. ». Tu ajoutes ces quelques mots tout en frôlant sa main à l’aide de la tienne, avant d’aller attraper une serviette sur la table libre à côté de la votre que tu ramènes devant toi alors que tu ne t’en serviras pas. Une simple excuse pour amener un contact avec lui et voir sa manière de réagir. « En fait... J'aimerais savoir ce que vous pensez. » finis-tu par dire en cherchant une nouvelle fois son regard, parfaitement conscient qu'à tout moment, Hampton peut mettre fin à la conversation.

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Lun 9 Nov - 12:10
N'étant pas impulsif, la situation dans laquelle je me retrouvais était la plus perturbante que toutes les autres que j'avais rencontré auparavant. On m'avait toujours dit que je réfléchissais trop, alors pour une fois, je ne voulais pas réfléchir. Se laisser porter, voir où le vent nous mène. « Si je dois vous appeler Axel, appelez moi Benjamin, s'il vous plaît » lui répondis-je, sans même me rendre compte d'à quel point peu de personnes ne m'appellent par mon prénom. Ma famille et mes quelques amis, mais même au travail, je suis Monsieur Hampton. Or, je n'étais plus au travail. L'étonnant tournant que cette conversation avait prit ne faisait que de me le rappeler.  « Dans ce cas vous l'aurez, cette bonne surprise. » je lâchais, me sentant plonger doucement dans le jeu qui s'était mit en place. Je le sentais, j'étais en train de me laisser charmer par cet homme et il savait ce qu'il faisait. Des mots que je  n'aurais jamais osé associer à mon égard. Je me laissais porter par la conversation, et je n'avais pas vraiment le choix. Même si j'avais voulu mener la discussion par moi-même, je n'aurais pas réussi. Il était bon. Il savait me déstabiliser, et je comprenais désormais bien qu'il le faisait exprès, il avait l'air de savoir ce qu'il voulait. Preuve à l'appuis; sa main frôlant doucement la mienne sur la table. Un frisson parcouru mon corps mais je tâchais de ne pas baisser mon regard. Mais je fus trahi. Trahi par cette même main qui, dans un spasme léger tenta de suivre la sienne. Comme si elle avait soif de plus de ce premier réel contact. Je me surpris même à répondre avec un sourire, qui avait légèrement étiré le coin de mes lèvres. Il m'autorisait à émettre un jugement sur lui, quelle idée. « Vous me testez ? » je me redressai une nouvelle fois sur mon siège, je n'allais pas lui gâcher le plaisir de mener la danse, alors je répondis bien sagement à sa question. « Un jugement. » Je soupirais légèrement, comme pour me faire gagner du temps, pour me donner quelques précieuses secondes de plus. Il me fallait soigneusement formuler ma phrase dans ma tête avant de l'énoncer. « Je pense que vous êtes un homme libre. Attention, je ne dis pas que je pense que vous avez eu cette conversation avec tous vos clients, non. » Une seconde trahison de mon corps, mes yeux bifurquèrent un peu, pour observer ne serait-ce qu'une longue seconde ses lèvres avant de poursuivre. « Je pense que vous n'avez pas d'attache et que vous pouvez faire ce que vous voulez, quand vous le voulez. » Mon regard à nouveau plongé dans le sien. « Avec qui vous le voulez. »

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Mer 11 Nov - 22:02
Si tu gardes cet air sûr de toi, tu es pourtant totalement déstabilisé par le comportement de Benjamin à ton égard. Est-ce que tu te fais des films pour une raison que tu ignores ou est-ce qu’il rentre réellement dans cet espèce de jeu que tu instaures entre vous depuis le début de votre conversation ? Tu opterais pour la seconde option même si cela te paraît… déroutant. Oui, c’est bien le mot. L’alliance à sa main te rappelle chaque seconde qu’il est marié, un moyen comme un autre de t’aider à redescendre un peu sur terre. Mais étrangement, cela ne fonctionne pas vraiment. Tu as déjà des idées dans la tête, Axel. Des idées que tu aimerais pouvoir partager avec ce cher Hampton mais tu t’abstiens, te contentant de simples sous-entendus qui en dévoilent déjà assez. « J’essaye simplement d’en apprendre un peu plus sur vous. » répliques-tu lorsqu’il te demande si tu le testes. C’est peut-être bien une sorte de test après tout. Tu cherches à savoir si cette attirance, elle est réciproque. Et tu le sais au fond de toi que c’est mal de flirter ouvertement avec un homme marié. Que ce n’est que de t’ajouter des problèmes en plus. Mais cela ne veut rien dire, n’est-ce pas ? Ce n’est pas parce que vous flirtez qu’il va se passer quelque chose de concret. Rien de très grave pour le moment, donc. Du moins, c’est ce que tu dis pour ne pas culpabiliser… ou plutôt, pour continuer cette conversation sur cette lancée. Et lorsque tu l’entends te décrire comme quelqu’un de libre et sans attache, tu ne peux pas t’empêcher de laisser échapper un léger rire. Il t’a plutôt bien cerné. Disons que contrairement à lui, tu n’as personne qui t’attend sagement à la maison. « Vous avez raison, Benjamin. Je peux tout de même vous confier que c’est la toute première fois que j’ai cette conversation avec un client. ». Tout en prononçant ces mots, tu te penches un peu plus vers lui tout en restant à une distance raisonnable. T’imposer mais pas trop. « Mais notre accord a pris fin lors de notre retour à l’hôtel. Alors est-ce que nous devons continuer de rester professionnel l’un envers l’autre ? Me concernant, vous vous doutez déjà de la réponse. ». L’invitation est à peine voilée. Le retour en arrière n’est définitivement plus possible pour toi. C’est un terrain bien trop dangereux sur lequel tu t’aventures mais tu n’arrives pas à t’arrêter. Si seulement Benjamin y mettait du sien pour t’envoyer balader… Mais non. Tu bois dans ton verre avant de reprendre avec ton air le plus innocent (non, pas du tout). « Je finis mon délicieux cocktail avec vous et je rejoins ma chambre. Vous vous rendez compte que j’ai eu droit à la chambre 113 ? J’espère que cela ne me portera pas malheur ce soir. ». C’est que tu peux être inventif pour glisser l’air de rien le numéro de ta chambre… juste au cas où. Qu’est-ce que tu fous, Axel ?. Aucune idée mais la perche que tu viens de lui lancer est difficile à ignorer sur ce coup-là.

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Jeu 12 Nov - 19:14
Me voilà, à dériver de mon chemin, ou bien peut-être était-ce le chemin que j'aurais toujours dû prendre, en fin de soirée, je me laissais complètement ensorceler. Car oui, Wiley était un sorcier, il m'avait changé, je ne me reconnaissais plus et tant mieux. J'imaginais déjà nos lèvres se rapprocher dangereusement, j'imaginais déjà l'impensable. Mais cet impensable était pourtant si logique. Si... naturel. Comme si j'avais simplement attendu Axel toutes ces années pour enfin être entièrement moi. « Je suis ravi d'être privilégier, alors. » Au pire, c'était quoi ? Une aventure d'un soir et pas de lendemain ? Plus jamais ne le recroiser, plus jamais penser à lui. Il se rapproche un peu de moi, et m'empêcher de faire la même chose me force à serrer les dents. Je n'étais vraisemblablement pas aussi doué à ça que lui, mais au moins, j'étais détendu. Bien plus détendu qu'au début de cette conversation, et avec un peu de recul, je ne saurais même pas vous dire si ce n'était pas les conséquences de mon scotch cul sec de tout à l'heure, ce verre qui n'avait pas été le premier de la soirée. Le léger sourire sur mes lèvres ne disparaissait pas, et je continuais, à faire des sous entendus plus grossiers les uns que les autres, sans même plus me cacher. « Oui, je pense bien  avoir compris, et la subtilité n'est pas votre plus grande qualité. » Un court soupire joueur suivit du croisement de mes bras plus tard, je rétorquai: « J'espère que vous avez d'autres qualités à me dévoiler. » Mes yeux dérivèrent brièvement vers son dry martini, je me devais de vérifier ce qui lui restait à boire, puisque la suite des évènements était on ne peut plus claire. Je passe mon index sur ma lèvre inférieure, j'avoue avoir fais un peu durer l'action, je m'amusais de plus en plus de la situation, j'avais fini de me poser des questions. « C'est quand même une étrange coïncidence. » Je me penchais à mon tour, à la même distance qu'il l'avait fait auparavant, l'imitant un peu mais bien sûr pas méchamment. « Le 13 a tendance à me porter bonheur », je répondais avec amusement, à la limite du chuchotement. Je ne pouvais pas être beaucoup plus clair sur mes intentions. Des images avaient définitivement embrouillées mon cerveau, des douces images que je n'aurais jamais osé former dans mon imagination il y a quelques temps. Je comprenais enfin qui j'étais, et surtout, je comprenais enfin ce que je voulais. Et là, à ce moment précis de la soirée, après cette conversation plus surprenante à chaque phrase prononcé par l'un ou l'autre, après des années à vivre un mensonge, une vie qui n'était plus la mienne, c'était là. Je le savais avec certitude, je voulais Axel Wiley.

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Sam 14 Nov - 21:27
La subtilité, pas ton fort ? Tu ne peux pas t’empêcher de rire à sa réflexion car tu le sais bien, que tu es loin de l’être. Tu as tendance à foncer droit devant toi sans regarder autour ce qui peut bien see passer, quitte à te prendre un mur à l’arrivée. Mais ce soir, Benjamin est réceptif. Tu ne peux plus lui chercher des excuses à présent – ni même à toi-même. Vous êtes sur une pente plus que dangereuse et tu as du mal à croire que ce petit jeu-là va prendre fin dés que tu termineras ton verre. « Il fallait me prévenir plus tôt si vous cherchiez de la subtilité. Mais je peux tenter de l’être pour vous. ». Même si c’est sûrement trop tard pour jouer la carte de la subtilité à présent et que tu n’es pas certain de pouvoir tenir parole. Oh, tu t’adaptes facilement bien sûr. Mais tu ne peux pas non plus changer ta façon d’être, pas à ce point-là. Oui, apparemment être subtil est trop te demander. « Bien sûr… Je ferais en sorte de ne pas vous décevoir. ». Il fait chaud soudainement dans la pièce ou c’est juste une impression ? Ton sourire en coin ne quitte pas tes lèvres et s’élargit d’autant plus lorsque c’est Benjamin cette fois-ci qui se penche vers toi. Si c’est toi depuis le début qui mène ce jeu, son regard te donne pourtant envie de presque t’éclipser face à lui, de le laisser prendre les commandes au moins une fois. Tu ne recules pas pour autant, loin de là. Tu ne cesses de l’observer avec cette flamme dans les yeux qui veut tout dire. Plus besoin de mot pour exprimer ce dont tu as envie là, maintenant. Il est marié. Tu t’en fiches, tu es déjà parti bien trop loin dans tes pensées pour retrouver les pieds sur terre. Il a le numéro de ta chambre et tu es presque certain qu’il va te suivre si tu montes. Il va te suivre, n’est-ce pas ? « Faisons en sorte que ce numéro continue de vous porter bonheur dans ce cas. ». Par pure provocation, tu bois le reste de ton cocktail et pose le verre vide sur la table juste devant lui comme une invitation à assumer ses mots jusqu’au bout. Tu te lèves et alors que tu t’apprêtes à passer à côté de lui, tu t’arrêtes. « Oh, une dernière chose… Ne commencez pas à enlever votre cravate sans moi. ». Et sur ces belles paroles, tu frôles son bras à l’aide de ta main et te diriges vers l’ascenseur direction le deuxième étage, dans ta chambre d’hôtel. C'est d'ailleurs une fois dans l'ascenseur que tu te rends compte de ce que tu viens de lui dire et tu ne peux pas t'empêcher de pouffer de rire. La cravate, vraiment Axel ?

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Sam 14 Nov - 23:16
On dit souvent qu'à force de jouer avec le feu, on a finira par se brûler. Et c'est cette soirée-là que cette fameuse expression prenait un tout nouveau sens pour moi, un sens plus... déroutant. Il m'avait eut. J'avais essayé de jouer, mais il avait gagné. Ou peut-être que j'avais gagné moi aussi. A ce moment précis, j'avais l'impression que l'on me libérait d'un lien invisible qui m'avait été attaché depuis toujours sans même que je ne m'en rende compte. Il finissait son verre d'une traite, et je déglutis. Je sentais mon cœur s'emballer alors qu'il se levait, et lorsqu'il effleura mon bras je fermai les yeux. Son dernier commentaire me fit rire, mais légèrement, impossible de rire plus dans cette situation. L'assurance que devait ressentir cet homme pour pouvoir dire ce genre de choses à haute voix dans un bar. Alors qu'il s'éloignait, je me retournais pour observer sa silhouette et soupirais longuement. En réalité, il était toujours temps pour moi de revenir en arrière. Impossible. Mon esprit était déjà ailleurs, et je n'avais même pas peur de l'inconnu, j'étais simplement sûr que tout allait se faire naturellement. Je préparais déjà mes affaires, glissai mon téléphone dans ma poche et attendis. Une longue minute au cas où quelqu'un m'observait. Une interminable minute pendant laquelle je remuais ma jambe impatiemment sous la table. Pas question de patienter une seconde de plus, je me dirigeais vers l'ascenseur. Au diable les règles, celles qui étaient imposées au moment sacré du mariage. Je sortis de l'ascenseur, et m'arrêtais devant le numéro 113. Au diable la bienséance, à cause de laquelle j'avais subis une pression toute ma vie, une bienséance que tout homme provenant de ma classe sociale se devait de respecter. Je m'apprêtais à frapper à la porte mais fus interpellé par mon alliance, impossible de la garder. Cette hypocrisie était au delà de mes force. C'est ainsi que je pris soin de la ranger dans la poche intérieure de ma veste. C'était mieux comme ça.
Toc. Toc. T- je n'avais même pas eu le temps de frapper trois fois que la porte était ouverte. Telles des aimants, mes lèvres se jetèrent presque sur les siennes, dans un baiser passionnel qui s'était fait désirer toute la soirée. Fou ? Non, je n'étais pas devenu fou. Je voyais clairement pour la première fois depuis longtemps.

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Dim 22 Nov - 13:00
Dans l’ascenseur, tu tapes machinalement du pied (signe manifeste de ton impatience) alors que tu appuies sur le bouton te menant à l’étage où se trouve ta chambre. Chambre que tu ne partageras peut-être pas seul ce soir et rien qu’à cette pensée, un nouveau sourire en coin se manifeste sur ton visage. Ce n’est pas la première fois que tu termines ta soirée avec une personne que tu connais à peine. Mais habituellement, l’échange a déjà eu lieu en parallèle. Aucune surprise… ce qui est loin d’être le cas ici. Benjamin Hampton n’est pas n’importe quel type que tu aurais pu rencontrer sur une application de rencontre. Non, c’est l’homme qui t’a engagé le temps d’une soirée et marié à une femme. Il n’y a définitivement rien qui ne va dans toute cette situation mais tu n’as pas envie de laisser la raison l’emporter sur tout le reste. As-tu déjà été raisonnable une seule fois dans ta vie, Axel ? Peut-être, quand tu as décidé de rester à New-York plutôt que suivre ton ex petit-ami au Brésil. Seule fois où tu as su réfléchir et ne pas laisser tes sentiments prendre le dessus. Depuis Aimé, il n’y a plus eu personne dans ta vie. Même pas un de tes plans bidons dont toi seul a le secret. Pas envie de merder une nouvelle fois, juste te laisser le temps de te retrouver toi. Alors pourquoi est-ce que tu fonces droit dans ce qui peut sembler être une erreur pour Benjamin (mais aussi pour toi) ? Une question dont tu n’as pas envie d’avoir la réponse et tu chasses tes pensées dès que tu te retrouves seul dans ta chambre, allant poser la carte de l’hôtel sur ta table de chevet. Tu restes debout, tes doigts allant pianoter sur la surface du meuble. Tu te demandes si Benjamin est déjà en route, s’il va vraiment te rejoindre là, maintenant. La réponse vient rapidement. Tu ne le laisses pas frapper plus de deux fois à la porte avant d’ouvrir celle-ci. Plus besoin de réfléchir lorsqu’il t’embrasse, ni de te poser la moindre question sur ce qui est bien ou mal. Baiser dont tu mourrais d’envie depuis de trop longues minutes et auquel tu réponds avec ferveur. Sans lâcher ses lèvres des tiennes, tu claques la porte de la chambre derrière lui. Les mots n’ont plus leur place à cet instant, vos gestes l’un envers l’autre parlent pour vous. L’alliance au doigt de l’homme dont tu es en train de retirer la chemise ? Oublié. La suite n’appartient qu’à vous deux à présent.

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