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put your trust in the light that you cannot see ϫ blaise

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Mer 23 Déc - 17:41

In the rising wind where the black waves call
To the bones of ships on the ocean floor
To your hopeless heart left on the shore
There's nothing left here anymore

There's a great unknown from you to me
And when your prayer's unheard and you don't believe
So put your faith in the devil and the deep blue sea
Put your trust in the light that you cannot see



Le temps est à la bruine, fine pellicule aqueuse tombant des nuages épars dans ce froid mois de décembre. A l'approche des fêtes de Noël, celle-ci aurait presque pu se transformer en flocons de neige s'il avait fait quelques degrés de moins. Passant les grandes portes de chêne, une silhouette se découpe dans l'entrebâillement de la cathédrale. Les vitraux colorés jouent de leurs reflets à la lumière du petit jour. Les rayons de lumière englobent d'une douce clarté l'immense salle aux bancs d'acajou, aux pupitres en bois. L'orgue entame un nouveau couplet, musique lente dont l'écho rebondit sur les murs, emplissait l'air d'une vague impression de quiétude, de tristesse tout à la fois. Le prêtre n'est pas encore appelé à la messe, et seules les petites gens du matin se retrouvent à parsemer de ça de là les immenses bancs, priant en silence, leurs lèvres murmurant des prières qu'eux seuls peuvent entendre. Comme un chuchotis, les suppliques fourmillent légèrement, sans pour autant perturber l'harmonium symphonique. Des pas lents étouffent leur claquement sur les dalles de pierre de l'égise, alors qu'une silhouette, timide, s'avance. Le pas hésitant, les doigts graciles viennent adroitement renfoncer cette casquette noire sur sa tête, couvrant partiellement le visage de la jeune femme qui entre. Sa longue chevelure, crinière d'or aux reflets diamant, jaillissait du petit chapeau de fortune, coulant sur ses épaules, recouvrant sa nuque. Là dans l'ombre, le minois penché vers l'albâtre, le regard perle s'applique à fixer le sol, évitant les regards. Nul ne tourne la tête, pourtant, à son approche, bien trop occupé par ses propres soucis. Aussi atteint-elle le couloir de droite sans accroc, disparaissant derrière les colonnes et les pupitres. S'approchant de l'un d'eux, relevant sensiblement le menton, elle ralentit. Le visage se relève, la cadence décélère, et le regard d'un bleu océan fixe à l'horizon les pupitres aux petites bougies. S'approchant sans bruit, quêtant sur les petits écriteaux un nom bien précis, elle avise alors une photo, lit un prénom qui lui fait un déclic ; oui, c'est bien celui-ci.

Une pièce tombe dans le petit pot de verre alors que la main s'empare d'une tige de cire. L'approchant de la mèche d'une des quelques bougies, elle place celle-ci non loin des autres, clos les paupières et prie. Les mains jointes, sage, ses lèvres remuent sans un bruit. Seul un soupir s'échappe de l'au-delà, s'élevant vers les cieux dans une attente vaine : « Que Sa bonté illumine ta voie; Que sa miséricorde te garde de tout vice. Que ta vie ai été belle, et emplie de bons souvenirs. Que ta montée aux cieux fut brève et sereine, sans aucune agonie... » Elle hésite, réprime une moue, et achève par ces mots-ci : « Que tout ça soit vrai, si Dieu existe. » Le silence retombe, l'enveloppant dans ses doutes, ses craintes et cette foi qui lui manque.

Rouvrant les paupières, battant doucement des cils, elle délie ses mains, le regard rivé sur cette petite flamme qui consume la cire, petit à petit. L'ombre des flammèches danse sur le mur par de-là le pupitre. La gorge serrée, l'esprit embrumé, elle se remémore quelques souvenirs. Puis, déglutissant avec peine, elle s'écarte. Lentement, elle s'éloigne. Et ses pas la guident au son las de l'instrument, chant grave et monotone. A qui la faute ? Elle l'ignorait. A qui la faute, si Sœur Catherine était décédée. Un accident, c'est tout ce qu'elle avait entendu dire. Etait-ce une voiture ? Un automobiliste drogué ? Ou bien une chute banale, peut-être était-elle tombée dans un escalier ? Elle l'ignorait. Chassant ces mauvaises pensées de son esprit, elle s'immobilise, bientôt arrivée à la sortie. Et son regard se porte sur cette statue, grande et droite, trônant fièrement au fond de la salle, bien au centre. Dieu, était-il réellement en train de veiller sur eux ? A qui la faute, lorsque l'un mourrait dans un accident, lorsque l'autre était condamné injustement ? Etait-ce celle des hommes, si une entité était réellement là, présente, en train de les scruter ? S'il les avait créés, s'il les écoutaient, pourquoi ne pas se manifester ? Elle avait beau essayer, elle n'arrivait pas à y croire, à avoir foi en une force, un être supérieur. Et pour cause, elle n'arrivait pas à croire en l'Homme, en elle-même. Elle voyait le noir du monde, pouvait en souligner les erreurs. Mais sa beauté, elle, lui échappait toujours. Lâchant un soupir, détournant les yeux, elle souffle tout haut : « Je suppose que tu n'existes pas, après tout. » Et alors qu'elle tourne les talons, se retournant, elle bouscule une nouvelle arrivante, faisant tomber sa casquette au sol. « Oof! » s'exclame-t-elle.

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Lun 28 Déc - 17:10
tw: deuil, incendie

Les gens dans la rue chantent, rient et s'émerveillent des décorations de Noël. Les gens autour de moi célèbrent, se font des cadeaux et remercient le ciel de leur avoir donné la vie. Moi, je pleure le soir sous ma couette, enfouie ma tête dans mon oreiller et tente de ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller mes colocataires. Moi, je demande au Dieu tout puissant pourquoi il m'a enlevé ma sœur, ma Iris, celle qui m'a suivit toute ma vie. La religion m'a toujours répété, chaque chose arrive pour une raison bien précise. Alors Dieu, Ô Dieu tout puissant, pourquoi as tu prit ma petite sœur. Pourquoi tu l'as fais de cette manière, pourquoi l'as-tu fais souffrir ainsi, pourquoi l'as tu laissé brûler comme si les flammes de l'enfer l'emportaient ? Elle était pourtant si douce et si généreuse, elle ne méritait pas ça. Pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre ? Tant de questions, si peu de réponses. Je ne doute pas de son existence ni de sa bonté, mais je me demande quel est son plan, car je suis certaine qu'il y en a un. J'ai passé mon premier Noël seule, loin de ma famille, avec comme seule compagnie les souvenirs que j'avais du Minnesota. J'ai passé un dur Noël, avec pour seul contact un court sms que j'ai décidé d'envoyer à mon frère. Je n'ai pas pris ses appels, je n'ai même pas répondu à ses autres messages. Et encore moins à ceux de mes parents. Et à force de faire des tête à tête avec la solitude, j'ai besoin de me resourcer. Pas en Nature cette fois, non. J'ai besoin de me retrouver dans la maison de Dieu.
Mes mains sont toujours bandées d'après la crise que j'avais faite en pleine rue, un douloureux souvenir auquel je tente de ne plus penser, mais de voir le positif: cette crise m'a fait rencontrer Tessa, mon ange gardien tout droit venue du paradis. Le froid n'aide pas à la cicatrisation, et il faut dire que je ne fais rien pour arranger les choses. Je ne mets pas de crème, n'essaye pas de nettoyer les plaies causées par mes poings frappant contre les murs de briques. Non, je ne fais rien, je laisse le tout se faire naturellement. Je ne sais pas si j'ai envie de ça, quelque part, les bandages à mes mains me montrent ce que ça fait que de perdre le contrôle. Et pourquoi il ne faut pas que ça recommence. Je rentre dans la paroisse, la porte est lourde, mes pensées sont ailleurs, comme bien souvent. Une personne me bouscule, et même si ce n'est pas moi qui lui ai foncé dedans, je ne peux m'empêcher de lâcher « pardon, » d'une faible et douce voix. Mais je reconnais cette silhouette, ce visage caché par une simple casquette. Pas besoin de l'observer bien longtemps pour que je comprenne qui c'était. « Amber ? » Oui, j'étais surprise de voir ma collègue de travail dans un tel endroit. Elle ne m'avait pas apparut comme une personne spirituelle, ni même croyante, alors que faisait-elle dans cette église ? Il faut bien croire que je me fis trop aux apparences.

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Mer 30 Déc - 18:51
« Oof! » s'exclame-t-elle, bousculant une jeune femme. Sa casquette tombe au sol, révélant la chevelure de blé, et si la chanteuse grommelle un 'désolé', s'accroupissant rapidement pour attraper son couvre-chef, elle se fige instantanément lorsque l'inconnue prononce son prénom. Merde, pense-t-elle. Elle qui espérait ne jamais avoir à croiser qui que ce soit en ces lieux, voulant échapper aux explications, au jugement, venait de se faire prendre. Passerait encore, si les mots étaient moqueurs, si du venin venait à être craché sur son visage ; elle savait faire avec. Mais ce qu'elle craignait, avec cette proximité de Dieu, soit qu'on la voit d'un tout autre oeil. Qu'on pense qu'elle soit faible, qu'elle soit croyante, qu'elle ne soit pas la dure à cuire et peste insipide qu'elle prétendait être. Parce qu'elle avait besoin de cette carapace, de ces regards de dédain ou de colère, aimant à repousser toute personne qu'elle ne connaît pas. Parce que c'est plus simple, comme ça. On a pas d'attente, pas de faux espoirs. Pas de déception.

Serrant les dents, ça cogitait sévère dans sa caboche, et alors qu'elle se redressa lentement, elle hésita entre prétendre ne pas savoir de quoi l'on parlait, ou prendre un accent étranger. Peut-être allemand, ou bien français. Elle réfléchissait aux mots qu'elle connaissait, quand leurs regards se croisèrent un instant. Blaise. Non, elle ne pouvait l'ignorer. Parce qu'elles travaillaient ensemble, et qu'elle n'avait surtout pas envie que sa collègue vienne à ébruiter le fait. Son sang ne fit qu'un tour, et, sans prévenir, elle enfonça d'une main la casquette sur sa tête, avant d'attraper férocement le bras de la femme de l'autre main. La tirant à sa suite, n'ayant guère pitié de si elle la faisait trébucher ou non, elle ne comptait pas lâcher son empoignade. A quelques pas de là à peine, elle tourna au coin de la rue, et la plaqua sur un mur, le bras accolé à son gorge, l'autre bras lui barrant toute retraite, la tenant pas les hanches. Plantant son regard azur dans le sien, elle refusait qu'elle pense à une quelconque connivence de sa part avec Dieu. « Tu ne m'as jamais vue ici, c'est clair ? » lâcha-t-elle sans prévenir, n'ayant cure du regard qu'elle lui adressait. Une seconde passa, et la réponse tardant trop à venir à son sens, elle insista, se rapprochant plus encore. « J'ai dis : c'est bien clair ?! » répéta-t-elle avec hargne. Elle ne devait pas savoir. Personne, ne devait savoir qu'elle était ici. Qu'elle avait une faiblesse.

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Dim 3 Jan - 16:48

Amber est bien la dernière personne que j'aurais pu imaginer fréquenter les paroisses comme celle-ci. Elle me parait si détachée de toute spiritualité, et pourtant, voilà que je lui rentre dedans, à l'entrée d'une église, alors que je viens profiter d'un tête à tête avec l'Etre Supérieur, celui qui m'a tant déçu ces derniers temps, mais en qui je n'ai pas cessé de croire. Mais sa réaction est violente, et je suis surprise par la vivacité de ses gestes. Des gestes qui me surprennent d'autant plus, comment avoir ce genre de violence dans la tête en sortant de la maison de Dieu ? Je ferme les paupières, fort, et hoche vivement la tête à ses mots. Mon cœur bat rapidement, à plein régime, il veut déchirer ma poitrine, moi qui pensais me faire agresser l'autre jour dans les bois de Staten Island, c'est au pied d'une Eglise que ça se passe, et pas par un dangereux criminel, mais plutôt par ma mystérieuse collègue de travail. « Oui, oui, » je prononce ces mots à bout de souffle, je n'ai pas vraiment peur d'elle, enfin, je ne pense pas, c'est juste que je suis confuse à cause de la tournure des évènements. « je dirai rien. » je poursuis, après avoir pris une grande inspiration. « Tu peux me lâcher, tu sais. » J'avais rouverts les yeux, plongé mon regard dans le sien, essayant de comprendre. Comprendre ce qu'elle faisait là, comprendre pourquoi elle était si réticente à l'idée qu'on la voit dans un lieu saint. Je pense que lorsque l'on devient aussi impulsif que ça, jusqu'à avoir des gestes violents envers les autres comme celui-là, il y a quelque chose chez la personne qui a dû se briser à un moment ou à un autre. La personne en question doit avoir souffert à quelque part dans sa vie, et je tente de comprendre ce que ressent Amber. J'essaye à mon tour de cacher mon secret, glissant mes mains bandées dans les poches de mon manteau, non sans difficulté au vu de la position dans laquelle je me trouve. C'est assez ironique, n'est-ce pas ? La mystérieuse et impulsive blonde, qui tente de cacher sa faiblesse en se camouflant derrière une casquette, rencontre la douce et timide brune, qui veut couvrir la violence dont elle a fait preuve en enveloppant les blessures de ses poings dans des bandages. On fait la paire, toutes les deux, à ce moment précis.

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Jeu 7 Jan - 16:57
Dans le stress de l'instant, fugaces secondes, elle n'avait pas eu le temps de bien analyser la situation. De réfléchir correctement. Aurai-t-elle pensé cinq secondes de plus, elle aurait pu naturellement prétexter n'être ici que par erreur, ou accompagner une vieille dame qui passait par là. N'importe quelle excuse idiote et à moitié crédible qui lui serait passé par l'esprit. Mais au lieu de chercher à se justifier, elle confronta sa collègue d'un bloc, ne cherchant même à nier la raison de sa présence ici. Ce qui était stupide, n'étant pas vraiment croyante, ne priant jamais vraiment non plus. La panique avait empli ses yeux, fait vibrer ses muscles et d'un seul mouvement, elle s'était jetée sur la pauvre brune, comme une lionne enragée. Stupide n'était pas le seul mot qui pouvait qualifier l'attitude de la furie, son comportement ressemblant plus à de la démence qu'à une décision mesurée. Et comme si ses actes de violence ne suffisaient pas, l'effrontée l'agresse verbalement, la menaçant.

Plaquée au mur, l'autre n'en menait pas large. Fermant les yeux, elle semble à bout de souffle. Etait-elle effrayée ? La blonde cille un instant, ne pensant pas avoir cet effet-là, se rendant alors peu à peu compte de sa brutalité. Peut-être était-elle simplement essoufflée des quelques mètres parcourus ? Si c'était le cas, elle se devrait de lui conseiller une salle de sport et un programme adéquat, elles n'étaient pas assez âgées pour manquer ainsi d'endurance. Misant plutôt sur la surprise mêlée à la peur, elle ne se radoucit pas, jouant le jeu de l'intimidation jusqu'au bout. Elle n'avait plus que ça, maintenant que le voile était tombé. Lui demandant de la lâcher, la blonde hésite un instant, rapprochant son visage, ses iris en fentes. Mais ce qui pétille au fond des prunelles n'est plus tant de la colère, de la peur, mais plutôt de l'amusement. « Tu es sûre que tu tiendras debout ? On dirait que tu vas t'effondrer. » la nargue la harpie, esquissant un petit sourire orgueilleux. La laissant tout d'un coup, sa poigne relâchant son emprise, elle recule d'un pas.  Et la toise un instant, avant de glisser ses doigts dans la poche arrière de son jean, en tirant un paquet de roulées et un briquet. « Une clope ? » lui propose-t-elle, comme si de rien n'était, déjà passée à autre chose.

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Jeu 14 Jan - 19:47
Mon regard planté dans le sien, je vois bien que la jolie blonde s'amuse de la situation. Sa remarque me confirme d'ailleurs mon impression, m’effondrer ? C'est vraiment de ça que j'ai l'air ? D'une victime à bout de souffle ? Alors il faut que je relève le menton, et vite. Je ne veux pas paraître faible devant ma collègue. C'est ce que je m’efforce de faire au moment ou elle s'éloigne, me lâchant, d'un coup. Je prends une grande inspiration, comme par réflexe avant d'observer chaque mouvement de la jeune femme. Plusieurs secondes s'échappent entre le moment où Amber me propose une cigarette et ma réponse. A la fois fascinée et surprise, je vois la belle faire abstraction de ce qu'il vient de se passer, comme si c'était... normal ? Elle vient presque de m'agresser, et pourtant, je ne lis pas le moindre remord, ni l'envie de s'excuser sur son visage. « Non, merci, » je lui réponds alors, un peu au ralenti. Je ne lui en veux pas d'avoir été si agressive, même si je ne comprends toujours pas sa réaction, mais je ne peux pas m'empêcher d'être déroutée. « je ne fume pas. » Non, je n'ai jamais touché à une cigarette de ma vie. Oh, j'ai fumé un joint occasionnel en soirée avec des amis, mais je n'ai jamais essayé le tabac, ça ne m'attire pas et en plus, ça pue. Pourtant, je n'arrive pas à détacher mon regard d'elle, intriguée. Je ne vais pas lui poser directement la question "qu'es-tu venu faire dans une église", parce qu'elle m'a bien fait comprendre qu'elle ne veut pas que ça s'ébruite, donc, elle n'a probablement pas envie d'en parler, mais je me demande quand même. Est-ce qu'elle... priait ? « Tu... vas bien ? » ce sont les seuls mots que j'arrive à prononcer à ce moment-là. Je ne sais pas expliquer ce que dégage cette femme, mais son aura... elle est spéciale, elle est différente, elle ne se fond pas dans la masse. Amber m'impressionne. Il n'y a pas d'autre mot. Elle a cette étincelle qui me fait me questionner sur elle, son passé, ce qu'elle pense. J'ai le sentiment qu'elle a beaucoup de choses à dévoiler, et je suis déterminer à percer le mystère qu'elle représente moi-même.

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