(ezra) what are you doing here ?
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tw : violences conjugales.
Briséïs ne travaillait pas aujourd’hui. Elle avait été faire un peu de shopping car elle avait besoin de nouveaux vêtements. Elle en avait emporté quelques-uns avec elle quand elle était partie de l’appartement qu’elle partageait avec Ezra. Elle n’y était pas revenue parce qu’ils ne se parlaient plus. Elle ne voulait pas non plus lui envoyer un message ou bien y aller pour tomber sur lui. Elle ne savait pas comment il réagirait et elle refusait de se prendre la tête une nouvelle fois encore. Elle vivait dans un hôtel à Broadway, au Millennium. Elle s’était un peu éloignée de tout ça mais bon elle allait devoir trouver une solution. Cela commençait à faire un coût et elle ne pouvait pas se le permettre éternellement. Elle ne voulait pas aller chez ses parents ni même chez son frère et d’ailleurs, elle allait devoir leur annoncer pour sa séparation. Elle ne savait pas encore quand ni comment, ni même ce qu’elle allait leur dire. Elle ne pouvait définitivement pas parler de ses problèmes de violence.
La brunette avait trouvé sa robe pour le bal au lycée avec Victor. Elle avait également acheté quelques trucs pour la saison pour s’habiller ainsi que des bricoles. Elle était passée par le boulot avant pour récupérer quelques trucs pour travailler et se dirigeait vers l’hôtel. Elle avait pris les transports, profitant pour continuer son bouquin. Au bout d’une vingtaine de minutes, elle sort finalement du métro. Elle doit encore marcher quelques minutes pour accéder à l’hôtel mais elle a un mauvais pressentiment en marchant. Elle fronce les sourcils et accélère le pas. Elle a comme l’impression que quelqu’un la suit mais elle n’ose pas se retourner pour autant. Ce n’est qu’en arrivant près de l’hôtel qu’elle regarde derrière elle. « Ezra ? » Elle souffle, ne s’attendant pas à le voir. Est-ce qu’il la suivait ? Ils n’avaient plus discuter de leur rupture mais elle n’avait rien à lui dire, encore plus depuis qu’il s’était battu avec Victor. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Heureusement que Victor ne la rejoignait pas aujourd’hui car elle n’osait imaginer les dégâts que cela aurait encore fait.
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Ezra ne dort plus depuis plus d’une semaine, maintenant. Certes, son corps ne tiendrait pas s’il ne somnolait pas à l’occasion mais ce sont ses nerfs qui lâchent plus que son cerveau qui ne le laisse en paix. Son cœur est tiraillé. Il se sent vide, sans aucun but pour le forcer à se lever le matin. Même l’envie de cuisiner l’a quitté, au grand damn de ses employeurs. On lui a conseillé. Que dis-je ? On l’a incité fortement, pour ne pas dire obligé à prendre quelques jours de congés le temps qu’il se remette, car il n’était tout simplement plus bon à rien. Toujours de mauvaise humeur. Toujours grincheux. L’homme aimable, serviable et optimiste semble s’être fait la belle et il ignore quand il le retrouvera.
Et à force de ruminer, seul chez lui, à force de se demander si Briséïs est de l’autre côté du couloir avec l’autre connard, à force de tourner en rond, les pensées d’Ezra sont encore moins claires et les idées farfelues lui viennent en tête. La dernière en date : parler à Briséïs coute que coute. Pour cela, il a commencé à faire des tours réguliers autour de son bureau, espérant qu’il la croisera. Une semaine infructueuse ; jusqu’à aujourd’hui. Et là, un léger sourire renait sur son visage alors qu’il la voit de loin. En même temps, son cœur se serre. Elle a l’air heureuse. Bien plus que lui tout du moins, comme si elle avait déjà tourné la page de leur histoire.
De loin, il la suit par envie de lui parler, par envie de la toucher, de sentir de nouveau ses lèvres sur les siennes, qu’elle le pardonne et que tout revienne comme avant bien qu’elle lui ait déjà dit que ce serait impossible. Jusque dans le métro. Jusqu’à l’hôtel dans lequel elle réside. Il n’est pas très discret, Ezra, mais l’envie d’être prêt d’elle est plus fort que tout.
« Il fallait que je te vois. » lâche-t-il, tel un enfant qui vient d’être pris la main dans le sac. « Je ne dors plus. Je ne mange plus. Je ne vis plus. Sans toi… Je n’y arrive plus. J’avais besoin de te voir… de te parler… »
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tw : violences conjugales.
Cela faisait plusieurs jours maintenant que Briséïs était de nouveau célibataire. Elle n’arrivait pas vraiment à se faire à tout cela et puis elle allait devoir annuler et décommander tout ce qu’elle avait prévu pour le mariage. Elle n’avait pas trouvé le courage de le faire. Elle ne savait même pas ce qu’elle allait dire, si ce n’est s’excuser auprès des traiteurs ou autre. Pour les invités, elle savait encore moins ce qu’elle leur dirait. Elle ne pouvait pas dire la vérité et puis surtout, elle allait bien devoir le dire à ses parents et son frère. Elle devrait peut-être commencer par là. Elle les avait un peu évité ces temps-ci, réduisant ses visites pour les voir. Elle vivait à l’hôtel pour le moment mais là aussi elle allait devoir trouver une solution.
La brunette avait prévu de trouver une robe pour le bal de Victor ainsi que s’acheter de nouveaux vêtements. Elle en avait besoin. Elle retournerait ensuite à l’hôtel. Elle n’avait rien prévu de sa soirée pour l’instant. Elle allait peut-être songer à terminer son livre et tenter de rattraper ses heures de sommeil. Elle ne dormait plus très bien depuis quelques jours.
En prenant le chemin du retour, elle ne se sent pas très bien. Elle a un mauvais pressentiment. Elle ne sait pas trop pourquoi mais elle finit par s’en rendre compte quand elle se retourne et voit Ezra. Elle pousse un soupir parce qu’elle sait d’avance que les choses ne se passeront pas bien. Elle sait qu’ils sont incapables de discuter tous les deux, du moins plus depuis un moment. « Tu as pourtant été clair la dernière fois Ezra.. » Elle a encore dans sa tête les images de cette bagarre, de ce sang, de leurs coups. Elle n’a rien pu faire pour les arrêter. « Je ne vois pas ce que tu veux dire de plus. » Elle ajuste son sac sur son épaule. « C’est terminé tous les deux, tu le sais.. » Elle ne changerait pas d’avis, pas maintenant qu’elle avait réussi à faire un pas devant.
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TW : idées noires, folie mentale, violence, chantage, baiser non consenti
Clair ? Non, il ne l’avait pas été. Enfin, ils s’étaient battus avec le voisin, mais c’est parce qu’il l’avait cherché ce gros con. « Tu sais bien que je ne pensais rien de ce que j’ai pu te dire… J’ai vu rouge quand j’ai vu l’autre. » Elle verrait sans aucun problème à qui il fait allusion et il n’a aucune envie de discuter davantage de ce mec qui a brisé sa vie. « Je te crois… qu’il s’est rien passé avec lui. » Enfin… Disons qu’il tente de s’en persuadé et qu’il dirait tout et n’importe quoi pour qu’elle le pardonne et revienne dans ses bras à cet instant-là. « Rentre à la maison. J’te promet, on prendra notre temps pour recoller les morceaux. Ce sera différent. » Il n’a pas envie d’entendre que c’est terminé, cette simple pensée le transperçant le cœur et lui donnant envie d’en finir. Il n’a jamais été ainsi, Ezra, à avoir des idées noires, mais désormais, sans Briséïs, il a l’impression de dériver. Sa maladie mentale prend de l’ampleur, encore et encore et sans qu’il ne s’en rende réellement compte, il sombre au plus profond des abysses. Ce qu’il pensait contrôler jusque-là, ou tout du moins ce qu’il ne pensait être que passager commencer à le ronger sévèrement.
Il la regarde. Son si beau visage. Si doux. Ce visage qu’il a plus d’une fois pris entre ces mains pour le caresser. Ce visage qu’il a si souvent embrassé et qu’il voudrait embrasser, encore et encore. Il n’y lit que les émotions qu’il a envie d’y lire, occultant complétement le « non » que Briséïs tente en vain de lui faire comprendre. Il s’approche, un petit sourire aux lèvres en pensant aux souvenirs joyeux et le voilà qu’il approche sa bouche de la sienne, comme avant, bien que dans un geste plus précipité cette fois. Il veut juste qu'elle se souvienne, elle aussi, qu'elle se rappelle qu'ils s'aiment pour la vie.
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Briséïs n’avait jamais eu peur d’Ezra mais cette fois, c’était différent. Elle avait un peu peur de ce qu’il allait faire ou dire. La jeune femme n’avait pas prévu de le voir, il était venu parce qu’il avait dû la suivre. Ils ne s’étaient pas tellement expliqué de la dernière fois. Elle n’avait pas envie de le faire parce qu’elle n’avait rien à lui dire. Elle lui en voulait toujours de cette bagarre. « Non je ne le sais pas. Et si tu as dit ces mots c’est qu’une part de toi le pensait. » C’était facile de s’excuser et elle fronce les sourcils à ses mots. Le pire c’était que sur ce point-là, il n’avait pas tort. Il s’était effectivement passé quelque chose entre eux mais elle s’en voulait tout de même. Elle n’était pas le genre de femmes à aller voir ailleurs comme cela. Elle a l’impression qu’il lui dit cela pour lui faire plaisir plus qu’autre chose. Elle pousse un soupir en entendant ses mots. Elle n’allait pas rentrer et maintenant, il savait où elle séjournait. Elle n’allait pas non plus changer d’hôtel parce qu’il risquait de chercher où elle allait. Enfin, elle n’en savait rien. « Je ne reviendrais pas Ezra je te l’ai déjà dit.. c’est facile de faire des promesses, il faut encore les tenir. » Elle n’était pas sûr qu’il le ferait et puis elle ne pouvait pas retourner dans ses bras. Elle savait que si elle le faisait ce serait trop tard ensuite. Elle ne pourrait plus en sortir. Elle ne voulait pas de toute manière et ce serait lui mentir parce qu’elle ne pouvait plus dire si elle avait des sentiments pour lui ou non. Elle fronce les sourcils une fois encore quand il se rapproche. Elle se recule mais elle n’as pas trop de place et finalement, il l’embrasse. Elle veut se défaire et elle le repousse de ses deux mains sur son torse. « Ezra ! » C’est plus fort qu’elle et sa main s’abat sur sa joue, le giflant. « Je t’ai dit non ! » Elle tente d’être plus forte cette fois. « Pars s’il te plait. » Elle espère qu’il l’écoutra pour une fois.
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- tw : violence conjuguale:
« Mais non, pas du tout. » Peut-être qu’il l’a brièvement pensé sur le coup de la colère. Oui, peut-être. Mais c’est oublié désormais et loin derrière eux, il ne veut plus songer qu’à leur avenir et tirer un trait sur le passé, définitivement. « Je vais les tenir ! » Encore une promesse, une promesse qu’il brise quelques secondes plus tard seulement, alors que le rejet de Briséïs lui explose en pleine figure, littéralement. Une gifle. S’il s’attendait à ça… Il voit rouge, aussitôt. Ses espoirs et son calme s’envolent en un éclair et il attrape le poignet de la jeune femme, le serrant bien trop fort. « Qu’est-ce que tu viens de faire ? » Sa voix est sombre et autoritaire, pleine de reproches. « Je viens te proposer de tirer un trait sur le passé et tu me gifles ? » Les reproches fusent encore un peu plus. De sa main libre, il attrape le cou de la brune ; mais heureusement, il n’a pas le temps de serrer qu’un passant les interpelle. Il a totalement occulté le fait qu’ils sont en public, trop aveuglé par la rage. « Madame… Vous allez bien ? Vous voulez qu’on appelle la police ? » Et ils sont plusieurs désormais autour d’eux. Trois, quatre personnes. Ezra ne saurait pas réellement le dire, mais il voit de la peur dans les regards alentours. Il lâche Briséis, se rendant peut-être enfin compte de son geste. Peut-être ? Un semblant alors. Il ne la lâche pas du regard, ayant envie de la tuer sur place. Tout comme tout ceux qui sont autour d’eux. L’angoisse ne monte même pas en lui.
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