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I'm the reason why the hell's so hot (Lorenzo & Angie)

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Dim 16 Jan - 13:29
TW : stalking, vengeance, violence physique, agression.

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i'm the reason why the hell's so hot  ;
Shawn & Lorenzo & Angie


Ce type aura réussi à me pousser à bout, à me rendre complètement dingue, à me faire sortir de mes gonds. Je m’étais promis de ne pas craquer pour ne pas me trahir, pour ne pas risquer d’avoir des ennuis, surtout que je suis en sursis depuis que j’ai refait ma vie à New York, mais les émotions me submergent complètement. Je ne pense plus aux conséquences, seulement à la possibilité d’une vie plus paisible à tes côtés, sans lui, lui qui noircit toujours le tableau, qui vient constamment semer des nuages dans mon ciel bleu. Intérieurement, j’implose. J’en ai plus rien à faire de me faire prendre, si ça peut me permettre de passer quelques mois de bonheur à tes côtés, sans qu’aucun parasite ne tente de nous séparer.

Je me glisse dans les vestiaires sans que personne ne remarque rien, et j’abandonne ma blouse d’infirmier pour enfiler un sweat-shirt à capuche sombre et un pantalon de sport noir. Je quitte l’hôpital en évitant, avec grand soin, l’angle des caméras de surveillance et rejoins le parking en toute discrétion. Je glisse mes doigts dans mon cou afin de tirer sur le foulard noir noué autour de ma gorge pour le placer sur la moitié de mon visage. De cette manière, je serai pratiquement méconnaissable. Il ne me reste plus qu’à trouver Lorenzo mais heureusement, quelques séances de surveillance m’ont permis d’apprendre par cœur son planning quotidien.

C’est naturellement que je me rends dans la rue qu’il emprunte chaque jour à la même heure. J’ai de la chance : elle est mal éclairée et très souvent déserte. Planqué derrière un bâtiment, j’attends patiemment de voir surgir sa silhouette, que je reconnais au premier coup d’œil. Un sourire malsain étire aussitôt mes lèvres lorsque je me mets en route. J’enfile mes gants et me mets à le suivre telle une ombre, d’un pas furtif. Quand j’arrive à sa hauteur, je l’attrape brutalement par le col et l’entraîne dans une impasse plongée dans la pénombre. Je profite de l’effet de surprise pour plonger mon poing droit dans son estomac. De cette façon, j’espère lui couper le souffle pour pouvoir terminer le travail mais il semble moins désarçonné que ce que j’espérais...
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@Lorenzo Massari I'm the reason why the hell's so hot (Lorenzo & Angie) 2958767705

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Lun 17 Jan - 20:34
I'M THE REASON WHY THE HELL'S SO HOT
Feat. SHAWN & ANGIE

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Depuis quelques jours, semaines ma vie s'est autant illuminée que compliquée. Le fait qu'on ait dit toute la vérité à Teddy m'a soulagé d'un poids et lorsqu'il m'a spontanément appelé Papa pour la toute première fois j'en ai pleuré tellement mon cœur a exploser d'amour pour mon fils. Cette soirée avait été tout simplement parfaite, et puis ces baisers échangés avec Angie, jamais je n'aurais pu penser avoir la chance de l'avoir à nouveau dans mes bras, jamais je n'aurais pu imaginer que l'amour de ma vie puisse encore avoir des sentiments de ce type envers moi. Je me torture l'esprit parce que je sais qu'elle est en couple avec cet autre homme depuis quelques mois déjà, que mon retour n'était pas prévu, mais on dit que l'amour est plus fort que tout non ? Au fond de moi je sais qu'Angie et moi sommes faits l'un pour l'autre, je sais que j'ai merdé il y a quelques années et je serai patient, j'attendrai le temps qu'il faudra pour la retrouver. Jamais je ne lui mettrai une quelconque pression pour qu'elle brise son couple, jamais je ne pourrais vouloir lui dicter sa conduite, je sais ce qu'elle a vécu par le passé avec son ex et jamais je ne veux lui faire revivre ça.

Ce soir j'ai bossé tard pour enregistrer quelques capsules pour de prochaines émissions, j'aime ce job, j'aime pouvoir combiner ma passion pour le football, et le fait de vivre dans la même ville que mon fils et pouvoir passer du temps avec lui. D'ailleurs ce soir, je fais un détour comme presque chaque jour et sors du métro une station plus tôt que celle qui se trouve proche de mon appartement. Comme un jour sur deux, je déambule dans quelques petites ruelles pour passer par la petite épicerie italienne qui reste ouverte presque toute la nuit. Ça c'est bien américain comme comportement, c'est pas en Italie qu'on pourrait faire ses courses à des heures pareilles. Mais demain soir Teddy vient chez moi et je lui ai promis de cuisiner avec lui alors si je dois éduquer son palais aux saveurs italiennes, je veux le meilleur pour mon fils !

En ressortant je dois encore traverser quelques ruelles pas très éclairées, ce n'est pas un problème, en Italie j'en ai l'habitude alors faire quelques centaines de mètres avec juste un ou deux lampadaires ce n'est pas un soucis. Je ne réalise pas véritablement ce qui se passe, mon sac tombe au sol quand au coin d'une rue je suis happé par quelque chose ou quelqu'un. Un premier coup en plein dans l'estomac me coupe le souffle et m'empêche de crier ou d'appeler à l'aide. Par réflexe je lâche mon sac dont le contenu s'étale sur le sol et je tente de faire barrière avec mes mains, alors qu'un second coup dans les côtes me fait pousser un cri de douleur étouffé. "Arrêtez ! Vous vous … vous vous trompez … je vous ai rien fait moi !" Rien à faire mes suppliques ne semble pas l'amadouer bien au contraire vu le troisième poing qui frappe à nouveau mon estomac. Mais ce mec est complétement dingue, faut que j'arrive à savoir qui c'est, comme une sorte d'instinct je relève le visage et essayer de le distingué entre mes bras qui protègent mon visage. Une capuche, un foulard sur le visage, je sais pas qui il est mais il avait clairement décidé de tabasser quelqu'un ce soir et c'est tombé sur moi. Dans un geste vif je tente d'atteindre son visage sans réussir à le toucher mes doigts ne font qu'effleurer le tissu qui lui recouvre la moitié du visage. Combien de temps ça va durer ?

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PIVETTE


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Mer 16 Fév - 14:16
TW : stalking, vengeance, violence physique, agression.

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Shawn & Lorenzo & Angie


J’suis tellement rongé par la colère que plus rien ne me retient. Toute la rage s’évade de mon corps sans que je ne puisse la contenir. Tous mes muscles sont noués par la haine, le désir de dévaster ce type qui ne fait que réduire mes chances de créer quelque chose de beau et d’exceptionnel avec Angie. Dès que l’occasion se présente, je bondis sur lui afin de déverser sur lui toute ma colère, mon énervement. Dès les premiers instants, j’ai le dessus, avec ce coup de poing bien placé dans l’estomac, qui a pour effet de le plier en deux. Le voir souffrir de cette façon me fait jubiler, m’arracherait presque un sourire satisfait, si je ne redoutais pas le moment où l’adrénaline allait s’emparer de lui pour qu’il retrouve ses esprits et se défende.

Mais ce ne sont pas des poings qu’il abat en premier lieu sur moi. Ce sont des mots. Des mots qui témoignent de son incompréhension face à l’injustice qu’il est en train de subir. Il pense qu’il n’a rien fait, qu’il ne mérite pas ce qu’il est en train d’endurer et que rien ne peut justifier un tel acharnement. Il doit certainement croire qu’il est la malheureuse victime d’un malencontreux concours de circonstance qui s’abat sur lui. Une agression qui lui tombe dessus parce qu’il était finalement au mauvais endroit au mauvais moment. Je ne réponds rien. Ma mâchoire est bien trop serrée.

Comme s’il était convaincu qu’il allait s’en sortir, il relève la tête vers moi, m’observant d’un œil où baigne toujours l’incompréhension. Est-ce qu’il essaye de déterminer qui s’en prend à lui avec autant de férocité ? Probablement. Moi, je me contente de continuer à le rouer de coups, plaçant toute la violence qui m’anime dans mes poings, mes bras, mes pieds, qui percutent sa chair avec une brutalité qui ne s’affaiblit pas. J’espère le voir tourner de l’œil à un moment donné. J’espère le voir sombrer, définitivement, mais Lorenzo est bien plus coriace que je ne l’imaginais.

Dans la succession de mouvements que j’effectue pour l’anéantir, mon foulard finit par glisser lentement de mon visage pour le dévoiler dans sa totalité. Je remarque que les yeux de Lorenzo sont rivés sur moi à ce moment-là et aussitôt, je replace le tissu où il était censé être. A-t-il eu le temps d’enregistrer mes traits dans son esprit ? Ou la succession des informations a-t-elle été trop rapide pour que son cerveau ait été en mesure de retenir quoi que ce soit ? Quand je le sens faiblir, je suis certain que j’en ai terminé. Si je le plante ici, seul, dans l’obscurité, le froid et la pluie – qui commence alors à tomber -, d’ici quelques heures, Lorenzo ne sera plus qu’un lointain souvenir qui n’aura plus aucune emprise sur mon existence.

C’est une poupée de chiffon désarticulée que j’abandonne dans cette ruelle, quand je me précipite pour m’éloigner le plus vite possible de cet endroit. Mes poings me font terriblement mal mais je tente de ne pas y penser. Comment vais-je expliquer ça à Angie ? Il faut que je trouve une solution. En attendant, je continue de courir, encore et toujours, mes pas m’éloignant toujours plus du lieu du crime.
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@Lorenzo Massari  I'm the reason why the hell's so hot (Lorenzo & Angie) 1380091441

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Sam 19 Fév - 20:28
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Les coups pleuvent bien plus violement que la pluie qui s'invite dans la partie, qui est ce taré et qu'est-ce que j'ai pu faire pour subir ses foudres de la sorte ? Dans des gestes presque désespérés je tente de lui retirer le tissu qui masque son visage mais il esquive et je ramasse davantage de coups. Jusqu'au moment où le morceau d'étoffe décide de glisser et me révèle son faciès. Il m'est totalement inconnu, merde qui c'est ce mec ? Pourquoi il s'acharne comme ça sur moi, je n'arrive même plus à sortir un son de ma bouche, tant les attaques qu'il m'assène me coupent le souffle. Et puis le coup de trop, celui qui me fait tomber à terre et je croise une dernière fois son regard avant d'entendre ses pas détaler dans la ruelle.

Je n'arrive pas reprendre mon souffle, je suis seul, n'y a vraiment personne dans cette foutue ruelle, personne ne va me retrouver ici. Je tente de prendre appui sur mon bras pour me relever mais je laisser un cri de douleur s'échapper quand le poids sur mon épaule me fait atrocement mal. Je ne sais pas dans quel état je suis, je ne sais pas s'il m'a cassé quelque chose, si ses coups ont fait des dégâts sur mes organes, si ça se trouve je vais crever là incapable de me relever ou d'appeler à l'aide.

Vous savez comme on dit toujours que quand on pense qu'on va y passer on voit sa vie passer devant ses yeux ? Sois-je suis pas du tout près de crever, soit c'est des foutaises. J'ai une image fixe devant les yeux, celle de mon gamin qui m'appelle Papa pour la première fois, je me raccroche à ça, je ne veux pas le laisser tomber. Je suis enfin revenue dans sa vie, je suis son père, on tisse un lien fort et je l'aime plus que tout au monde alors imaginer l'abandonné, de cette manière, je refuse, je veux être là, je veux le voir grandir, je veux …

Lorsque j'ouvre péniblement les paupière la lumière est vive, rien à voir avec l'obscurité de la rue qui m'a envahi quelques instants plus tôt. Je ne sens plus rien du tout, ça y est j'ai crevé en fait ? Je referme les yeux et j'entends une voix presque lointaine avant de l'entendre plus distinctement. "Monsieur Massari ? Vous savez où vous êtes ?" J'ouvre à nouveau les yeux et tente de me concentrer mais j'ai l'impression de flotter sur un nuage, j'observe mon champ de vision et reporte mon regard sur la jeune femme qui se tient à mes côtés. "À l'hôpital ? Comment je suis arrivé là ?" La question est légitime, je viens de fermer les yeux je n'ai pas pu me téléporter tout de même !" Elle s'approche de moi et vérifie la perfusion dans mon bras, je ne sais pas ce qu'ils m'ont donné mais j'ai plus mal alors ça me va. "Une femme vous a vu vous faire agresser depuis sa fenêtre et a appeler les secours, ça fait bien quelques heures qu'on vous a pris en charge, il y a un lieutenant de police qui attend que vous soyez réveiller pour vous parler, mais je voulais vous demander, on a trouvé aucune personne de contact à prévenir, enfin si mais au Canada, est-ce qu'on peut appeler quelqu'un ?" Je tente de suivre ce qu'elle me dit et de réfléchir en même temps et déjà j'ai un mal de crâne qui arrive. Au Canada, c'est ma sœur, je crois que je n'ai jamais changé ça depuis des années … je report mon regard sur elle. "Si vous avez trouvé mon portable vous pouvez appeler celle qui est enregistrée sous le nom Camia c'est ma … c'est la mère de mon fils. Ne lui faites pas peur, dites lui juste ... ce que vous voulez en fait mais je ne veux pas qu'elle panique, elle a déjà vécu quelque chose comme ça n'y a pas si longtemps." Ça va faire bientôt un an que Karl a eu son accident alors savoir qu'elle peut s'inquiéter si on lui dit de venir à l'hôpital je ne veux pas lui faire revivre ça. Je ferme les yeux a nouveau et je laisse les antidouleurs faire leur effet et sombre dans le sommeil.

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PIVETTE


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Ven 4 Mar - 22:20
Qu’est-ce qu’il y a de pire que de se faire réveiller par un appel en pleine nuit ? Se faire réveiller par un appel qui provient d’un hôpital. C’est comme ça que je me fais réveiller dans les alentours de 5h15. Alors que j’arrive à peine à émerger du sommeil, il y a cette dame qui me parle. Qui me dit que Lorenzo est à l’hôpital, qu’il va bien et qu’il a demandé qu’on m’appelle. Et même si elle met beaucoup l’accent sur le fait que Lorenzo va bien, je ne peux pas m’empêcher de paniquer. Après tout, ça fait presque un an que Karl a eu son accident et… je ne peux pas empêcher ma tête d’imaginer le pire après tout ce qu’on a vécu avec Karl. Lui qui est parti loin en plus, ça n’aide pas. J’essaie de rester concentrer sur ce que la dame me dit alors que je suis assise droite dans mon lit depuis le premier instant de cet appel. En fait, depuis qu’elle m’a dit que Lorenzo était à l’hôpital. Dès qu’on raccroche, je ne perds pas une seconde pour appeler Tony. Je ne peux pas amener Teddy avec moi à l’hôpital, même si c’est son père. Il est trop tôt et il a de l’école, je ne peux pas le réveiller maintenant. Puis, je dois aller voir Lorenzo seule pour voir son état. Je dirais à Tony de l’amener à l’hôpital après les cours ou j’irais le chercher. Bref, je regarderais ça en temps voulu. Dès qu’il décroche, je lui laisse à peine le temps de dire bonjour que je déballe tout. Que Lorenzo est à l’hôpital, que je dois m’y rendre maintenant, mais que je dois avoir quelqu’un pour garder Teddy et l’amener à l’école. J’ai à peine terminé de parler que Tony me dit qu’il arrive. Soulagement ! Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans lui à cet instant. Je m’habille rapidement en attrapant les premiers vêtements que j’ai sous la main. Jean et sweatshirt et basket. Pas le temps pour plus. Avant de descendre, je passe par la chambre à Teddy pour m’assurer qu’il va bien. Un sourire attendri se dessine un instant sur mes lèvres en le voyant en étoile dans son lit. Je le rhabille doucement, dépose un bec sur son front et descend pour attendre Tony. Il franchi à peine le pas de la porte que je le remercie un nombre incalculable de fois en mettant mon manteau, en attrapant mes clés et mon sac, puis je quitte le penthouse pour me rendre à ma voiture. Ça me prend bien toute ma maîtrise pour ne pas rouler au-dessus de la limite permise ou de brûler des feux rouges ou des stops. Je pousse un soupire de soulagement en me stationnant enfin à l’hôpital. Quelques minutes plus tard, j’arrive à la chambre qu’on m’a indiqué à l’accueil. Je prends une grande respiration pour essayer de me rentrer, puis toque doucement à la porte avant de rentrer tout aussi doucement. Je ne veux pas le réveiller ou lui faire peur.

- Lorenzo…?

Ce qui voulait juste être un murmure pour signifier ma présence se transforme un peu par la peur qui prend possession de moi en le voyant relié à des machines comme ça. Mais, surtout les yeux fermés. J’ai beau me répété qu’il va bien, mon esprit ne veut pas totalement y croire. Il s’imagine toujours le pire, surtout depuis Karl.

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Lun 7 Mar - 23:33
I'M THE REASON WHY THE HELL'S SO HOT
Feat. SHAWN & ANGIE

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Un sommeil sans rêve. Profond. Réparateur. Les antidouleurs sont puissants et me plongent dans un état de somnolence bienfaitrice, je ne sens plus les douleurs, je ne sens même plus mon corps. Une impression de flotter dans du coton, délicieusement agréable, je resterai bien là. J'ai l'impression d'être bien ici, dans cet état de bien-être, de calme. Est-ce que je suis mort ? C'est à ça que ça ressemble ? Si c'est le cas, c'est agréable, ça donne presque envie.

Et puis le calme se trouble, des bruits parviennent à mes oreilles. Qui a augmenté le volume ? Pourquoi on ne me laisse pas tranquille, j'étais bien moi là-bas. Malgré mes paupières closes la luminosité m'aveugle et je refuse d'ouvrir les yeux. Même lorsque j'entends une voix familière parvenir à mes oreilles. Cette voix je la connais, je sais qu'elle est là à mes côtés et dans l'intonation de sa voix me fait comprendre que les infirmières n'ont pas réussi à la rassurer. J'ouvre péniblement les yeux, et la distingue de manière un peu floue au début. Puis mes pupilles s'habituent petit à petit à la lumière jusqu'à pouvoir ouvrir les yeux un peu plus grands et en tourant doucement la tête je peux croiser son regard. J'esquisse un sourire en la voyant, je ne sais pas à quoi je ressemble mais vu sa tête je dois être dans un sale état, son visage ne sait pas mentir. "T'inquiètes pas, je vais bien …" Puis en tourant la tête je vois entrer une infirmière qui vient relever les mesures sur les machines, je lui souris à elle aussi et désigne de l'index la poche de liquide qui, goutte à goutte, diffuse les antidouleurs dans mon sang. "Dites à votre barman que son cocktail est un délice !" Je la vois sourire à son tour, je sais que je plane un peu et la regarde quitter la chambre avant de reporter mon regard sur celui d'Angie tendant ma main comme pour attraper la sienne sans y parvenir. "Sois pas jalouse hein, j'te promets qu'il y a rien du tout entre elle et moi, c'est toi ma préférée tu le sais bien !"

Pourquoi elle serait jalouse de toute façon, on est pas ensemble, c'est la femme de ma vie mais elle préfère vivre avec un autre, c'est moi qui devrait être jaloux. Je sais même pas qui c'est ce petit veinard qui à la chance d'avoir à son bras mon Angie. Mais moi j'ai mieux, je ne l'ai pas elle, mais j'ai un fils avec elle, d'ailleurs il est pas là mon fils ? Elle a pas voulu le prendre avec elle ? je l'interroge du regard, comme si elle pouvait lire dans mes pensées mais c'est les calmants qui me font penser que je suis capable de communiquer avec elle sans même bouger les lèvres. Bon il va falloir utiliser la méthode verbale alors si je veux qu'elle sache à quoi je pense. "Il est où Teddy ? Tu l'as pas ammené avec toi ? Tu l'as pas laissé tout seule quand même ? Même s'il dit que c'est un grand garçon, il est trop petit pour rester tout seul à la maison !" Je regarde autours de moi, comme si j'allais le voir me faire une blague et surgir de sous le lit, mais non, la chambre est toujours aussi calme, le silence seulement brisé par les conneries que je débite et les bips des machines auxquelles je suis relié.

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Ven 18 Mar - 18:04
J’ai peur de revivre le même cauchemar avec l’accident de Karl maintenant avec Lorenzo. Je ne pourrai pas remonter la pente une deuxième fois. Pas sans soutient. Pas si c’est Lorenzo. Je ne pourrai pas garder le phare toute seule cette fois-ci. Avec Karl et Dgee qui sont en Europe. Avec Teddy qui revivrait le même cauchemar de perdre son père… Non, ça serait beaucoup trop dure. Les larmes me montent aux yeux en le voyant dans cet état et à cause du chemin que prend mes pensées. Et ce même si je me répète qu’il va bien. C’est plus fort que moi cette inquiétude qui grandit en moi. Le voyant revenir à lui et ouvrir ses yeux, je m’approche de quelques pas de son lit alors que je n’ai qu’une envie : me glisser à ses côtés pour le serrer contre moi. Mais, je ne le fais pas puisque j’ai cette petite voix dans ma tête qui me répète « et s’il ne te reconnaissait pas ? » C’est légitime non ? Je ne sais pas ce qu’il lui ait arrivé, donc toutes les conséquences possibles et inimaginables pourraient se produire.  Un petit sourire de soulagement se dessine sur mes lèvres lorsque je le vois sourire et à ses paroles.

- Tu es dans une chambre d’hôpital, laisses moi en douter…

Malgré ce que mes paroles disent, le ton de ma voix fait clairement attendre un soulagement certain. Le mélange de yeux humides et petit sourire aussi tout compte fait. Je sursaute presque en voyant l’infirmière rentrer dans la chambre pour faire son boulot. Alors que sa simple présence dans la chambre me ramène à il y a presque un an, ce sont les paroles de Lorenzo qui me ramène au moment présent. Il plane réellement. Ça veut dire qu’il ne va pas aussi bien qu’il le dit s’il a besoin d’autant d’antidouleurs. Tout en l’écoutant, je viens prendre sa main qu’il a tendu vers moi l’instant d’avant. Et je m’en veux de réaliser que, oui, j’ai pu ressentir une pointe de jalousie face à la scène qu’il vient de se dérouler devant moi.

- Je ne suis pas infirmière, tu le sais ? Donc, je peux pas être ta préférée.

Dis-je essayant d’y mettre un peu de rigolade dans ma voix malgré la situation. Car, oui, je suis toujours inquiète pour lui. Oui, il parle, il ne semble pas avoir de perte de mémoire, mais… Qu’est-ce qu’il s’est passé non de dieu ? Je fronce légèrement les sourcils en voyant son regard se reposer sur moi. Qu’est-ce qu’il y a ? Ça ne prend pas longtemps avant qu’il ne m’interroge sur le fait que Teddy ne soit pas présent avec moi. L’entendre me parler de Teddy me soulage d’un poids que je ne pensais pas avoir. Il se souvient de lui, c’est une bonne chose. Très bonne chose. Sa main toujours dans la mienne, je viens m’assoir sur le bord de son lit avec un petit sourire rassurant.

- Quand je suis partie, il était trop tôt pour que je le réveille. Et t’en fais pas, Tony est avec lui. Il va l’amener à l’école. Je n’ai pas voulu le réveiller pour ne pas qu’il s’inquiète de… de tout ça. Il remonte à peine la pente de l’accident de Karl. En grande partie grâce à toi alors je ne voulais pas le revoir prendre une mauvaise nouvelle. L’infirmière m’a dit que tu aillais bien, mais je voulais m’en assurer avant d’amener Teddy ici. Je vais aller le chercher après les cours et on va passer la soirée avec toi si tu en as envie.

J’espère qu’il comprend la raison pour laquelle j’ai décidé d’attendre pour prévenir Teddy. J’ai juste voulu le protéger de ce que je pouvais le protéger. Jamais je voudrais priver Teddy de voir son père ou inversement.

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Dim 20 Mar - 19:46
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"Je suis dans une chambre d'hôpital mais je vais bien, on est pas obligé d'être mal quand on est à l'hôpital, regarde toi, quand t'as eu Teddy t'étais à l'hôpital et c'était pour quelque chose de beau !" Je réponds sans vraiment réfléchir parce que de toute manière mon cerveau est embrumé par les antidouleurs, comme anesthésier et sans filtre. En réalisant la fin de ma phrase, j'ai presque instinctivement les larmes qui me montent aux yeux. C'était beau et je n'étais même pas là, je n'étais même pas là pour assister à la naissance de mon fils, pour la soutenir, pour lui montrer combien je l'aime, je suis vraiment le pire père du monde.

Je passe des larmes au rire après avoir reluquer un peu l'infirmière qui fini par quitter la chambre et que je rassure Angie en plaisantant qu'elle reste ma préférée. Elle attrape la main que je lui tends et rien qu'à ce contact j'ai envie de la serrer dans mes bras, de la rassurer, elle argue qu'elle n'est pas infirmière et ne peux donc pas être ma préférée. Je secoue la tête quand elle s'assied sur le bord du lit en me souriant, j'attire sa main jusqu'à mon visage et y dépose mes lèvres à plusieurs reprises. "T'es bête, t'es ma préférée de toutes les femmes ! La seule que j'aimerai pour le reste de ma vie, la seule que je veux avec moi ! Je t'aime Camia." Plus aucun filtre, merci les antidouleurs, je dis juste ce qui passe dans ma tête et dans mon cœur, elle est la femme de ma vie, celle que je veux avoir à mes côtés, celle avec qui je veux partir faire le tour du monde, on embarquerait Teddy et on irait découvrir tous les pays du monde, on ne serait que tous les trois et on serait les plus heureux du monde j'en suis persuadé !

La questionner sur Teddy me vient naturellement, j'ai envie de voir mon fils mais si elle est là, qui est avec lui ? Je me radoucis quand elle me dit que son parrain est venu s'occuper de lui, qu'elle ne voulait pas l'amener à l'hôpital avant de m'avoir vu, c'est vrai que le pauvre à déjà vécu l'enfer il y a un an avec l'accident de Karl. Tony … ce mec je crois qu'il m'a toujours détesté mais je l'aime bien quand même, rien que pour le fait qu'il a toujours veillé sur mon Angie et sur mon fils, rien que pour ça ce mec là est définitivement quelqu'un de bien. Je regarde Angie droit dans les yeux, j'aimerais qu'elle soit plus proche, que je puisse la prendre dans me bras. "Bien sûr que je comprends, il a de la chance notre fils, d'avoir la meilleure maman du monde ! J'ai hâte de le voir ce soir, bien sûr que j'ai envie d'être avec vous deux. En famille." Je ne lâche pas sa main, j'ai besoin d'elle auprès de moi, je ne sais même pas pourquoi ce mec m'est tombé dessus dans cette ruelle, je sais pas qui c'est, je ne sais pas ce que j'ai pu lui faire, ou s'il m'a pris pour quelqu'un d'autre peut-être ? Je pense que je ne le saurais jamais, il s'est barré sans demander son reste alors faut pas que j'espère avoir une explication. Je suis juste content qu'il ne m'a pas butté, je n'aurais pas voulu infliger ça à mon fils !

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Mar 29 Mar - 22:20
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i'm the reason why the hell's so hot  ;
Shawn & Lorenzo & Angie


Dans les vestiaires, c'est le calme plat. Ce soir est l'un de ces soirs agités, au cours duquel chacun est à son poste, bien trop occupé pour avoir le temps de passer ne serait-ce que cinq minutes aux toilettes. Je profite de l'effervescence pour me couper du reste du monde, me faufiler à l'abri des regards. Je m'avance vers l'évier et commence à me savonner les mains frénétiquement. J'espère faire disparaître le sang séché mais les coups ne risquent pas de s'en aller. Mes doigts sont douloureux, tous autant qu'ils sont. J'éponge l'eau avec une serviette sèche et prends soin d'appliquer de la crème sur toutes les jointures de mes phalanges. Ça ne masque rien, ça n'adoucit pas la douleur, mais les marques semblent tout de même nettement moins visibles. Je m'en contenterai.

Je sors du vestiaire et serpente dans les couloirs pour rejoindre le service des urgences, où je vais devoir passer le reste de ma nuit. C'est le genre de services au sein duquel on ne peut jamais s'ennuyer. Peut-être que ça m'aidera à me changer les idées, à ne plus penser à ce connard que j'ai laissé pour mort dans une ruelle sombre.

Je rejoins les collègues et leur demande ce qu'il reste à faire. C'est spontanément que ceux-ci me dirigent vers la fiche des patients qui doivent encore recevoir des soins ou des médicaments avant d'être transférés dans un autre service. Je passe en revue les noms et les informations, quand l'un des patronymes me fait hausser un sourcil : Massari. Je lâche un rire nerveux et silencieux. Ce n'est pas possible ? Il n'a quand même pas déjà été retrouvé ?

- Je m'occupe de la 273.

Sans attendre une réponse, je file vers l'étage concerné. Je me dirige vers le chariot des médicaments et, une fois le pilulier entre mes doigts, je m'avance vers la série de portes entrouvertes qui défilent devant moi. 269, 270, 271, 272, 273. Je jette un rapide coup d'œil et je distingue une silhouette féminine au chevet de Lorenzo. Qui est-ce ? Quelques égratignures suffisent donc à faire venir l'une de ses prétendantes à l'hôpital pour qu'il puisse se faire plaindre ?

Ni lui ni elle n'ont encore remarqué ma présence et pendant quelques secondes, j'hésite à entrer. Et s'il me reconnaissait ? S'il avait vu mon visage ? Impossible. Il faisait trop sombre, mes vêtements ne permettaient pas de deviner mes traits et le choc doit lui avoir embrouillé l'esprit. Du moins, c'est ce que j'espère. De toute façon, je pourrais toujours opter pour cette excuse si Lorenzo faisait part du moindre soupçon.

Je prends mon courage à deux mains et doucement, je frappe contre la porte.

- Bonsoir, monsieur. Je viens vous apporter vos médicaments.

J'affiche mon plus large sourire pour avoir l'air le moins suspect du monde, jusqu'à ce que je reconnaisse la silhouette qui se trouve aux côtés de Lorenzo. Je m'arrête quelques secondes, pris au dépourvu.

- Angie..? Qu'est-ce que tu fais là ?

Pour lui, elle a acourru jusqu'ici. En aurait-elle fait autant pour moi ?

- Tu fais du bénévolat en tenant compagnie aux patients de l'hôpital maintenant ?

Je tente de plaisanter pour ne pas me montrer complètement désemparé, pour ne pas perdre la face devant ce duo qui m'écoeure et qui semble rayonner sans moi.

Je me tourne à nouveau vers Lorenzo pour aller déposer son pilulier sur sa table de chevet.

- Tenez. Comment vous vous sentez maintenant ? Vous sentez toujours la douleur ?

J'essaye d'adopter un air un peu concerné en lui posant toutes ces questions et en consultant ses paramètres, mais je suis surtout déçu à l'idée qu'il s'en soit sorti.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj



@Lorenzo Massari @Angelica Flores

@ Invité

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Lun 11 Avr - 21:30
Je secoue la tête à l’exemple qu’il donne pour prouver qu’on n’est pas obligé d’être mal pour être à l’hôpital. C’est loin d’être la même chose, je n’étais pas sous-antidouleur moi. À un tel point que je divaguais.

- C’est pas la même chose… Et si tu n’avais pas d’antidouleur, tu irais tout aussi bien ? Pas sur moi. Qu’est-ce qui s’est passé pour que tu te retrouves dans cet état..?

Et voilà que les larmes me remontent aux yeux. Qu’est-ce qui lui est arrivé ? Je suis inquiète pour lui, même si le voir réveiller et me parler comme ça me rassure. Il va bien. Il est blessé, mais il va bien.

Je m’en veux de ne pas pouvoir m’empêcher de ressentir cette pointe de jalousie face à son interaction avec l’infirmière, ce qu’il remarque en me disant que je suis sa préférée. Sa réplique me fait sourire légèrement alors que je m’assois sur le côté de son lit, sa main toujours dans la mienne. Je suis tellement mal face à la suite de ses paroles. J’ai l’impression de le torturer en gardant une relation comme ça avec Lorenzo et d’avoir craquer à ses charmes il y a quelques temps alors que je suis avec Shawn. Je pourrais le laisser pour retrouver Lorenzo, mais… je ne me vois pas le faire. J’aime Shawn… aussi. Pourquoi c’est si compliqué ?

- Dis pas de bêtises, c’est les antidouleurs qui parlent là…

Je me voile la face ? Surement oui. En disant ça, je n’ose même pas le regarder dans les yeux. Je ne fais que caresser ses le dessus de sa main avec mon pousse. Puis, viens le sujet Teddy. Je suis soulagée qu’il comprenne les raisons du pourquoi je n’ai pas prévenu Teddy encore. Il n’avait pas besoin de cette peur inutile. Pas après à peine un an à peine après l’accident de Karl.

- Je fais de mon mieux…

Je me coupe dans mes paroles lorsque j’entends toquer à la porte pour me tourner vers la personne qui fait son apparition. Voyant Shawn, je me lève d’un bond du lit de Lorenzo, lâchant sa main du même coup, sans lâcher mon petit-ami des yeux. Je suis mal. Vraiment mal. Pourquoi je n’ai pas pensé que Shawn pourrait très bien débarquer ici puisqu’il travaillait cette nuit ?

- Je… Une infirmière m’a appelé aux petites heures du matin pour Lorenzo, je devais être dans les personnes à contacter. On a dû oublier d’enlever mon nom en se séparant…

Ce n’est plus la Angie confiante et sur d’elle qui parle. C’est la Angie qui a peur que sa présence dans cette chambre énerve son petit-ami et qu’il se mette encore en colère. J’ai le regard baissé, j’ose regarder personne et je joue nerveusement avec mes doigts. Qu’est-ce que Shawn pense de ma présence ici ? Il est en colère ? Même s’il ne le montre pas puisqu’il est au boulot?

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