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people livin' just to find emotion Hidin', somewhere in the night (wade)

@ Invité

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Dim 4 Déc - 12:41
Le vendredi n’est pas généralement le jour le plus chargé pour Lewis. Il s’agit pour la plupart de répétitions des sketchs qui sont programmés pour la diffusion du samedi. S’il participe parfois à quelques sketchs, Lewis reste davantage un auteur qu’un comédien, pour le SNL en tout cas. D’autant plus depuis qu’il a été promu au poste d’head writer où il supervise les auteurs et continue d’écrire également mais de manière différente que lorsqu’il était seulement auteur. Il ne doit pas seulement écrire sur des thématiques qui l’intéresse mais construire des sketchs qui permettent d’apporter de la diversité par rapport à ceux proposées par les auteurs. Il doit réfléchir à des textes avec plusieurs comédiens, avec ceux qui ont peut-être moins de temps d’écran, il a moins de liberté qu’auparavant mais il aime ce challenge. Son début de semaine est donc plutôt chargé puisqu’il s’agit des jours d’écriture, tandis que la fin de la semaine est plus intense pour les comédiens que les auteurs, même s’il faut sans cesse réécrire les sketchs en fonction des retours et des répétitions, en retirant certains morceaux et en ajoutant d’autres.

Si sa journée est moins chargée, il ne finit pas tôt pour autant, ayant fait de son bureau sa deuxième maison, dormant sur le canapé s’y trouvant parfois. Son implication ne dénote pas avec celle dont peut faire preuve les autres auteurs, il n’est pas rare que la nuit du mardi au mercredi soit chargée avec seulement quelques heures de sommeil dans un coin avant de prendre l’écriture et commencer les lectures. Sentant la fatigue arriver et voulant être en forme pour le show du lendemain, même s’il n’apparaît pas à l’écran, Lewis décide de partir, saluant les quelques autres personnes encore présentes et faisant les dernières répétitions de la journée. Mais en sortant, au lieu de prendre un taxi en direction de Greenwich village, là où est situé son appartement, il part vers le nord de Manhattan et plus précisément Harlem, là où se trouve le club de jazz de son ami Wade. Il s’est souvenu, un peu trop tard, qu’il l’avait invité à passer le voir au club le soir même, un groupe que Lewis apprécie passant ce soir-là. Il pourra peut-être entendre le dernier morceau du groupe si la circulation n’est pas trop mauvaise mais au vu de l’heure il devrait plutôt arriver pour la fermeture. Moins d’une demi-heure plus tard il arrive devant l’établissement qui par chance est encore ouvert, il entend la musique filtrer et entre. Il écoute un morceau du groupe, qui comme il s’en doutait arrive à la fin de sa représentation, puis se dirige vers le bar où se trouve son ami, pour le saluer. « Salut ! Désolé, j’avais complètement zappé, j’ai pas vu l’heure. » s’excuse-t-il. « Tu sais s’ils ont prévu de repasser bientôt ici ? Je ferai gaffe à pas oublier cette fois. »

@ Invité

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Mer 7 Déc - 17:33
Les difficultés s’amoncellent pour Wade et son club, financières surtout. Excellent comédien, le gérant du Harlem Jazz Jam s’emploie à n’en rien laisser paraître, avec comme unique confidente cette chanteuse qu’il semble haïr chaque jour un peu plus mais qui lui offre la gentillesse de l’aider à remonter la pente (ce qu’on ne ferait pas pour un peu d’amour propre). C’est donc le sourire aux lèvres et l’anxiété renvoyée dans ce recoin de son cerveau qu’il intitule « le tiroir à bordel » (et qui consiste, comme son nom l’indique, à refourguer tout ce à quoi il n’a pas envie de penser à l’instant T) qu’il passe son vendredi soir. Fidèle à lui-même, Wade n’abandonne ni son sourire ni son sens de l’humour, palliant un manque de confiance en lui évident par une fâcheuse tendance à parler trop fort et rire trop gaiement. Les clients adorent, et s’il doit être un petit peu honnête avec lui-même, lui aussi.

L’heure de la fermeture approche petit à petit. Le set du groupe qui jouait ce soir se termine et les gens commencent à s’en aller lorsqu’entre un invité que Wade n’attendait plus : Lewis. Un ami de longue date s’il en est, l’un des rares qu’il a réussi à garder malgré différentes périodes de silence plus ou moins longues et un parcours de vie finalement bien différent. Quand il vient s’installer au bar et s’excuse, le barman secoue la tête. « Yo! T’en fais pas. », Wade annonce en haussant les épaules. Lewis est un homme occupé, et le barman ne lui en tient pas rigueur, loin de là. Il s’estime déjà suffisamment heureux qu’il ait trouvé le temps de venir. « Ils reviennent le mois prochain, à priori. » A priori. Si Olivia l’entendait, elle soufflerait si fort que les murs du club s’envoleraient, à grands coups de reproches sur son organisation lamentable. Et il ne l’avouerait même pas sous la torture, mais elle aurait bien raison. De plus en plus depuis qu’elle a accepté de l’aider dans la gestion de l’établissement, Wade réalise ses faiblesses. Pas suffisamment pour les anticiper, assez cependant pour qu’elles le fassent désormais tiquer. Un peu. « Enfin, non, ils reviennent le mois prochain, c’est sûr. », se corrige-t-il. C’est mieux. La prochaine fois, il fera en sorte d’être certain de ce qu’il avance avant d’ouvrir la bouche. Avec un sourire, il clôt l’évènement et reporte son attention sur son ami : « Grosse journée ? Qu’est-ce que je t’offre ? »

@ Invité

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Dim 15 Jan - 11:31
Lewis n’a pas toujours été un piètre ami. Il n’y encore pas si longtemps, il prenait régulièrement des nouvelles, sortait dans ses coins habituels avec eux, riait de bon cœur en leur compagnie et avait la vie d’un quarantenaire bien actif et sociable. Mais depuis son divorce et encore plus depuis sa promotion au SNL, le travail a petit à petit remplacé sa vie sociale, s’éloignant de ses amis. Il a toujours aimé son boulot et s’est toujours beaucoup investi dedans, mais les choses se sont encore accentués ces derniers temps. Heureusement, il lui reste encore quelques activités qui l’obligent à ne pas voir que son bureau et son appartement, bien trop grand et vide pour un seul homme. Il continue essentiellement les cours de yoga, trouvant dans cette activité de quoi lui faire relâcher toute la pression et oublier le temps d’un instant toutes les choses qui le tracassent. Il continue également à aller à The Outpost, même si à présent c’est essentiellement pour y dénicher des humoristes en devenir à parrainer plutôt que pour profiter d’un moment entre amis. Il y a aussi le club de jazz de son ami Wade. Cet endroit le ramène un peu à sa famille, à San Francisco. Ses trois parents sont des musiciens de jazz, son avenir était tracé dans le domaine, s’il avait eu un peu plus l’envie d’en faire sa carrière plutôt que de faire rire les gens. A défaut d’en jouer, il apprécie venir écouter du jazz et discuter avec son ami, par moments perdu de vue mais sachant que s’il en avait besoin, il serait là.

Comme souvent ces derniers temps, il arrive en retard, ne faisant jamais attention à l’heure quand il travaille. Il a loupé le groupe qu’il voulait voir, les gens allant à contresens de lui dans le club, se dirigeant vers la sortie, le spectacle terminé. Allant s’installer au bar, il salue son ami, le questionnant sur un possible retour du groupe dans les semaines ou les mois à venir. Au début peu sûr de lui, Wade lui affirme avec plus de convictions ensuite qu’ils reviendront le mois prochain. « Ok, je noterai la date avec un rappel cette fois, pour arriver avant la fin. » dit-il avec un rire avant que son ami ne prenne de ses nouvelles et sa commande au passage. « Je vais prendre ta bière du moment. » répond-il d’abord, n’étant pas le plus expert ni le plus exigeant en matière de boisson. « Ça va, c’est pas la pire journée de la semaine mais j’ai toujours du mal à décrocher. Tu sais, on dit qu’on fait juste ce truc là et au final on en fait cinq autres et on finit beaucoup plus tard. » explique-t-il, conscient d’être un peu trop accroché à son travail pour que ce soit sain. « Et toi ? Y’avait l’air d’avoir du monde ce soir, c’est cool ! »

hj : désolé de pas avoir répondu plus tôt puppy

@ Invité

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Lun 17 Avr - 19:46
Si le club fonctionnait bien en temps normal, Wade se sentait toujours un peu reboosté lorsque ses amis ou les gens qu’il appréciait en passaient la porte pour lui rendre visite. Même en retard sur le planning, donc, apercevoir Lewis ce soir (ou plutôt cette nuit) était un plaisir que le barman ne dissimulait pas. Le duo passait régulièrement par des phases non-verbales, où ni l’un ni l’autre n’avait le temps, ne le prenait pas non plus, de demander des nouvelles à l’autre. Pourtant, aussi longues aient pu être ces pauses, elles ne semblaient pas ébranler leur relation, qui survivait semblait-il aux divorces, à la célébrité, et même aux tours du monde de deux ans. Lewis, à vrai dire, était peut-être le seul à supporter les allers et retours de Wade, peut-être parce que sa vie à lui était si trépidante qu’il ne voyait pas le temps passer, ou parce qu’il avait bien compris la personnalité de son ami, allez savoir. Le fait est que là où la plupart des gens voient en ce comportement une négligence indigne de leur relation, Lewis n’avait jamais bougé d’un pouce, et le brun ne pouvait lui en être plus reconnaissant.

« T’en fais pas, je t’enverrai un rappel si tu veux, enfin si j’arrive à m’en souvenir. », plaisanta l’intéressé avant de se tourner pour honorer la commande de Lewis, qu’il commenta en faisant glisser le verre sur le comptoir : « C’est une double IPA de l’Underground Beer Lab, on s’est mis à bosser avec eux le mois dernier et ils sont incroyables. » Par on, il entendait lui-même, bien sûr, mais surtout Olivia, qui était de si bon conseil qu’il lui faudrait réellement songer à la dédommager de tout le temps perdu à lui faire la morale sur sa gestion catastrophique de la comptabilité. Sans elle, le club aurait déjà mis la clé sous la porte, et qu’il l’apprécie ou non (spoiler alert : il la détestait, à vrai dire, ils se haïssaient cordialement depuis toujours, et Wade aurait préféré s’étouffer avec son IPA de hipster que d’admettre qu’elle n’était pas de si mauvaise compagnie une fois la glace brisée), il lui était redevable.

Mais assez divagué. Wade hocha la tête lorsque son ami lui expliqua ses difficultés à décrocher. A vrai dire, il ne comprenait que trop bien. Il ne l’appliquait pas vraiment à son travail, bien que, mais il n’était pas étranger au sentiment. « Je vois bien, ouais. » Et puisque Lewis commentait le flux de clients présents ce soir, le barman parcourut la salle du regard. La plupart des gens avaient fait demi-tour maintenant le concert terminé et se pressaient encore vers la sortie. « Ouais, ouais, c’est vraiment cool. Ca n’a pas toujours été comme ça donc je m’estime chanceux, ça commence à tourner comme je veux. » Wade haussa les épaules. Lewis n’était pas le dernier dans le club, aussi il n’en dit pas plus, certainement pas au sujet de son appartement qu’il avait dû rendre pour dormir dans son bureau, et il se contenta de se servir un grand verre d’eau et de le lever vers son ami : « Cheers, man. Merci d’être passé, c’est sympa. »

HJ : pareil, désolée de t'avoir laissée en plan si longtemps cute j'espère que la réponse te convient mais n'hésite pas à me dire si ça te relance pas assez et que tu veux que je rajoute un peu ✨

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