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ex's & oh's (ft. jules)

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Mar 26 Nov - 14:55

one, two, three,
they gonna run back to me 

w/ @jules ainsworth

« Putain Blackson, j'ai du mal à croire que ce soit toi. Tout le monde raconte que tu t'es barré de New-York avec une gonzesse de l'âge de ta mère et avec le même compte en banque ! » te lance l'ancienne connaissance nommée Mike avec qui tu te retrouves à partager une table contre ton grès dans ce foutu bar où tu ne remettras plus jamais les pieds. Qu'est-ce qu'il fout ici, déjà ? Tu as toujours tout fait pour éviter les endroits potentiels où tu peux croiser tout ce qui se rapproche de près ou de loin à ton passé et voilà qu'un an après, tu te retrouves avec cet abruti dans les pattes comme si de rien n'était. Mike fait partie de ces personnes que tu as fréquenté simplement par sa popularité et surtout son nom. Capitaine de l'équipe de rugby dans son université au moment où tu t'es barré de sa vie, ton père l'appréciait particulièrement. Voilà pourquoi tu as dû te le coltiner pendant des années alors que tu ne l'apprécies pas. « Ouais, évidemment. Elle a même construit un Yacht avec mon nom en gros dessus. Je ne fais que passer là, tu vois ? » que tu lui répliques d'un ton totalement sarcastique mais le type a l'air de te prendre au sérieux. T'as les boules, Aidan. Et t'as envie de lui mettre ton poing dans la gueule. T'as les boules parce que tu vas devoir faire comme si de rien n'était pour garder les apparences. Tu sais que ce crétin sera le premier à aller crier qu'il a revu Blackson dans un bar alors tu te dois de jouer le rôle du mec riche encore une fois. Heureusement, ton salaire est tombé hier alors tu as de la marge si tu as envie de tout claquer d'un coup pour te faire passer pour ce que tu n'es plus. « Allez, on commence par quoi pour nos retrouvailles ? Autant fêter ça comme au bon vieux temps, pas vrai Blackson ? » qu'il enchaîne en te montrant le tableau où est inscrit le nom de toutes les bouteilles d'alcool les plus chères. Toutes hors de prix pour toi. Bordel de merde. Tu sais que tu vas devoir la payer, c'est ça le pire. Parce que c'est toujours toi qui lâchait le plus de fric, toujours toi qui régalait tout le monde juste pour montrer à quel point tu es riche. Maintenant, tu as l'air bien con. « Tu sais très bien par laquelle on va commencer. ». Et surtout par laquelle vous allez finir, car tu comptes t'échapper avant de devoir en acheter une autre. Comme tu t'y attendais, l'autre crétin commande la bouteille la plus chère. Et c'est de cette façon que tu te retrouves une heure plus tard avec un compte à banque qui avoisine les trois dollars mais surtout une bouteille de champagne à la main, servant toutes les personnes te tendant leur verre. C'est n'importe quoi. Pourtant, c'est une soirée digne de toi. Il n'y a que toi pour ambiancer tout un bar avec une seule putain de bouteille qui va te mettre dans la merde pour le reste du mois. Tu essayes de t'amuser, de jouer le jeu à fond. Tu es Aidan Blackson alors tu fais ton show. Tu ne fais plus trop attention à Mike, ne remarque pas que ce dernier est sur son portable à faire tu-ne-sais-quoi. Peut-être que tu aurais dû. « Jules, on est là ! » crie ce dernier quelques minutes plus tard, debout sur une table à tes côtés avec son verre de champagne remplit à ras bord. Jules. Jules. Ton sourire s'efface tandis que tu tiens toujours fermement la bouteille d'alcool dans tes mains et ton regard croise celui de ton ancienne petite-amie. C'est une blague ? Une caméra cachée ? Elle ne peut que te voir, toi qui est debout aussi au milieu de la foule. Un an que tu ne l'as pas revu, un an que tu es parti sans lui laisser la moindre explication. C'est étrange de la revoir. Pas désagréable, mais étrange. Et surtout, tu ne peux pas rester ici. Hors de question d'assumer tes responsabilités face à la tornade qu'est Jules ! Tu as beau avoir une vie de merde à présent, tu n'es pas encore prêt à mourir aussi vite. Alors comme le lâche que tu es, tu tentes de t'éclipser à travers la foule en espérant qu'elle ne te retrouvera pas. C'est totalement insensé en sachant qu'il n'y a qu'une seule porte de sortie – et que cette dernière se trouve totalement à l'opposé de toi – mais tu tentes quand même. Outre le fait que tu ne sois pas le type le plus courageux du monde, tu as peur. Peur de l'affronter. Peur qu'elle sache où appuyer pour te mettre plus bas que tu ne l'es déjà. Car ce que tu as fait, c'est impardonnable.

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Dim 1 Déc - 12:26
    Juchée sur des talons vertigineux devant son miroir, Jules se lisse les cheveux avant de décider que non, elle les préfère boucler. Elle souffle, branche son boucleur avant de répondre à un message d'Harry, un de son père aussi qui lui demande s'ils auront le privilège de la voir au repas de famille de demain midi, ce à quoi elle lui répond que non, elle a autre chose à faire et que surtout elle aura possiblement une gueule de bois de l'espace donc c'est encore moins sûr. Elle n'a pas envie de voir sa belle-mère, elle n'a pas envie de subir les reproches de son père quant au fiasco de la soirée qui avait lieu en son honneur. Jules elle ne demande pas qu'on fasse des soirées en son honneur, encore moins si c'est pour lui présenter un fiancé dont elle se fiche comme de sa première dent. Et puis surtout, elle n'a pas encore eu de messages de Castiel, et elle ne lui en a pas envoyé non plus. En même temps qui enverrait des messages à une fille qui l'a alpagué pour lui demander de se faire passer pour son petit ami ? Personne. Ou tout du moins, Jules ne le ferait pas. Enfin, sûrement pas. Elle n'en sait rien. Une réponse incendiaire de son père lui fait lâcher son téléphone et arranger ses cheveux. Elle ne s'attendait cependant pas à voir le nom de Mike sur son téléphone, cela fait un petit moment qu'elle ne l'a pas vu, et puis, surtout elle pensait qu'il l'avait oublié. Mais le message lui tire un froncement de sourcils incontrôlés. ramène tes fesses beauté, Aidan est là. Il doit se moquer d'elle, parce qu'il sait qu'elle débarquera forcément s'il lui parle d'Aidan. Il sait qu'elle débarquera en deux temps trois mouvements si elle sait qu'il est là. Il ne lui en faut pas plus pour finir de se boucler les cheveux, annuler la soirée à laquelle elle devait aller avant de se jeter dans un uber qu'elle a commandé en deux temps trois mouvements. Pas le temps de marcher, elle a juste envie d'en découdre. Quand elle sort de la voiture, elle tire sur sa robe pour qu'elle cesse d'être courte, fait un doigt d'honneur à un mec qui la siffle, elle salue le vigile qui la connaît depuis le temps qu'elle vient, même si elle ne vient plus souvent ayant changé de QG entre temps pour éviter que des souvenir un peu trop malsains ne lui reviennent en mémoire et lui sape le moral. Son regard se pose partout dans la salle, un éternel sourire dressé sur les lèvres et elle serre la mâchoire quand Mike l'appelle. Il est bien là. « Enfoiré. » murmure t-elle alors du bout des lèvres, le souffle coupé. Elle ne sait pas si c'est la haine qui l'anime ou bien l'impression d'avoir été prise pour une idiote tout ce temps mais Jules annule la distance qu'il y a entre son corps et la fameuse table en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Mais il n'est plus sur la table, il n'est plus à côté de Mike, sa mâchoire toujours contractée, elle a l'impression qu'elle va se briser les dents tellement elle serre fort. Elle fait alors la bise à Mike et à ses anciens amis, avant de tenter de le voir. Elle marche dans la foule et il est là. Elle le voit, de dos, tentant de disparaître. Elle tape alors sur son épaule du doigt avant de le voir se retourner, et la gifle part seule, sa main qui claque contre la joue de son petit-ami, ou plutôt ex petit-ami. « Je me disais bien qu'il n'y avait une odeur de lâcheté dans le coin. » Jules ne se défait pas de son sourire hypocrite et mauvais tandis qu'elle le fusille du regard. « Je te rappelle que l'expression est : il n'y a que les montagnes qui ne se croisent pas. Jusqu'à preuve du contraire, je ne suis pas une montagne. Idiote par contre, peut-être. » Ses mains tremblent sous l'effet de la rage, de l'énervement et Jules lève les yeux au ciel. Elle aurait bien besoin d'une coupe de champagne pour faire passer tout ça. « Je te laisse trente secondes pour m'expliquer. Et si tu oses m'inventer un mensonge, je te jure que tu n'es pas prêt pour ce qui risque de t'arriver. Et tu retourneras d'où tu viens. »

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Lun 9 Déc - 11:51

one, two, three,
they gonna run back to me 

w/ @jules ainsworth

Tu t'excuses à peine lorsque tu bouscules des personnes qui se trouvent sur ton chemin, voulant juste te barrer au plus vite de ce bar. Il est hors de question que tu restes une minute de plus ici et que tu affrontes Jules. Voilà ton seul objectif à présent : disparaître. Et plus jamais tu ne remettras les pieds dans ce foutu bar. Plus jamais. Alors que tu te retrouves au milieu de la foule, tu sens quelqu'un te tapoter l'épaule. Machinalement, tu te retournes sans te douter que c'est face à ton ancienne petite-amie que tu vas te retrouver. Pourquoi ? Parce que tu t'es imaginé qu'elle te sauterait littéralement à la gorge si elle t'apercevait. Mais non, c'est bien elle. Et tu n'as même pas le temps d'en placer une que tu te prends une gifle dans la tronche. Ah, il est clair que tu ne t'y attendais pas à celle-là. C'est certainement mérité. C'est même sûr que c'est mérité vue ce que tu lui as fait. Tu la laisses parler et de toute façon, tu n'as pas de quoi en placer une. Tu ne sais pas quelle tactique aborder avec elle à cet instant : celle du mec outré ou celle du mec mielleux et désolé ? A croire qu'être juste toi-même ne peut pas suffire à cet instant. Elle ne veut pas de mensonge, certes... Mais toi, tu n'as aucune envie de lui dire la vérité. Pourtant, tu fais confiance à Jules. Peu importe qu'il se soit écroulé un an depuis la dernière fois que tu l'as vu. Si tu t'es mis en couple avec elle, ce n'est pas pour rien. Elle a été la première personne dont tu es tombé amoureux après tout et tu as beau vouloir fuir à cet instant, il y a des choses que tu ne peux pas nier. Sauf que tu es Aidan Blackson... alors il est presque évident que tu ne vas pas lui répondre ce qu'elle attend de toi. Elle a beau te connaître par cœur, Jules, le problème c'est qu'il s'est passé beaucoup trop de choses en un an pour que tu saches par quoi commencer. Tu n'es plus la même personne – même si tu restes toujours un sale petit con hautain et arrogant pour la majorité de ton entourage. « Je ne m'expliquerais pas avec toi. Pas ici en tout cas. Tu ne veux pas non plus que je prenne un micro et que je raconte à tous ces abrutis ici ce que je fais de ma vie maintenant ? » que tu lui lances avec une certaine animosité dans la voix. Une animosité très mal placée car ce n'est pas à toi d'être en colère ici. Autour de toi, il y a des anciennes connaissances et tu n'as aucune envie que qui que ce soit entende ce que tu as à dire Jules. Si seulement tu arrives à lui parler d'ailleurs... Pour l'instant, tu es juste sur la défensive et certainement à deux doigts de te prendre une nouvelle gifle si tu ne t'arrêtes pas. « Tu ne crois pas aux rumeurs ? Il paraît que j'ai disparu pour vivre avec une sugar mummy. Ce n'est pas assez crédible pour toi ? Tu veux en savoir plus sur ma merveilleuse nouvelle vie, Jules ? ». Voilà à quel point tu en es à présent : tu préfères que Jules croit ce genre de conneries plutôt que de lui avouer la vérité. Sans même t'en apercevoir, tu commences à hausser le ton et c'est quelque chose qui arrive rarement. C'est toi qui est du genre à provoquer et à te moquer jusqu'à pousser les gens à bout. Et là, il t'a suffit d'apercevoir ton ancienne petite-amie pour te retrouver totalement démuni. Tu te sens comme le dernier des cons face à elle. Incapable de dire quelque chose de cohérent, incapable d'agir de la bonne manière. Tu n'as pas envie d'être là alors tu parles sans trop réfléchir. « Ça fait un an. Passe à autre chose. » ajoutes-tu avec une certaine désinvolture. Comme si tu n'en avais rien à faire d'elle, de votre histoire. Tu cherches à la piquer, à la faire fuir. Tu te cherches aussi des excuses pour ne pas avoir à l'affronter. Elle ne mérite pas ces mots-là, ni même ta manière de te comporter. Le pire dans toute cette histoire, c'est que tu es persuadé que c'est toi qui a mis le plus de temps à te remettre de cette rupture qui, au final, n'a jamais eu lieu. Car de temps en temps, tu demandes de ces nouvelles par l'intermédiaire de ta cousine qui fréquente les mêmes soirées qu'elle. Elle a l'air d'aller bien, voilà la réponse que tu as obtenu à chaque fois sans réussir à en savoir plus.

@ Invité

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Ven 27 Déc - 19:58
Un fantôme, voilà ce qu’elle a l’impression de voir juste en face d’elle, elle savait que cette soirée allait être un poil catastrophique mais là c’était sûr. Elle ne s’attendait pas à le voir, elle ne s’attendait pas à le revoir plus précisément. Mais ce qu’elle n’attendait pas, la rousse, c’est que son coeur batte si fort dans sa poitrine, comme s’il voulait s’extraire pour atterrir aux pieds de son ex qu’elle avait eu l’impression d’oublier. Après tout, il y a eu ce silence radio d’un an. Et seul les montagnes ne se croisent pas. Elle les déteste tous. Ses parents à lui, son père à elle, de lui avoir mit Aidan sur son chemin, elle le déteste lui, de lui avoir fait croire que quelque chose de sérieux pouvait être possible entre eux, alors qu’elle le détestait au début, au début il n’était qu’un con de plus, un être si égocentrique qu’elle se demandait comment il pouvait passer les portes avec la tête grosse comme une mongolfière. Puis, il s’est intéressé à elle, puis il lui a fait croire qu’il s’intéressait à tout ce qu’elle prônait, l’égalité des sexes, l’égalité pour l’amour, tout. Balivernes. Les paroles qu’elle débite avec un tact bien trop adroit trahissent le fait qu’elle est triste, triste, dépitée et surtout en colère. Elle est en colère contre elle-même, cette fois, de s’être laissé berné par lui. « Tu pourrais être un gigolo, tu pourrais être un sdf que je m’en tamponnerais l’oreille avec une babouche. » réplique t-elle, acerbe, les yeux qui le détaillent de haut en bas, après qu’elle se soit pincé les lèvres pour ne pas cracher plus son venin. La musique est trop forte, assourdissante et pourtant, Jules entend encore la voix d’Aidan, elle lui parvient aux oreilles et elle serre instinctivement les poings, elle veut se défendre, elle veut être forte comme elle l’est depuis un an, à s’en foutre, à s’envoyer en l’air avec de parfaits inconnus juste pour faire criser son père. « Arrête. Je sais que c’est faux. » Elle le connaît Jules, il n’aurait pas fait ça, il ne serait pas parti comme ça. Elle aimerait prêcher le faux pour savoir le vrai. Elle aimerait pouvoir le manipuler mais elle n’en a pas la force, pas ce soir. Pas maintenant. Mais il le faut, elle doit savoir la vérité, si elle n’apprend pas la vérité ce soir, elle sait que ça va tourner dans sa tête. « Va te faire foutre. » crache t-elle entre ses dents en levant les yeux au ciel. Elle veut des réponses, elle les aura. Elle secoue la tête négativement et elle passe une main dans ses cheveux et elle le regarde « J’te laisse le choix de m’expliquer. » Elle sait qu’elle s’engage dans une pente glissante Jules. « Ou d’te tirer, comme t’as si bien su le faire y’a un an. Mais tu l’sais que je te comprend. » Il sait que son caractère de feu risque de tout faire exploser, mais elle prend énormément sur elle Jules. « T’as été le pire des enfoirés de la terre, tu m’as brisé le coeur Aidan. J’m’en étais pas rendu compte jusqu’à ce que tu débarques là, aujourd’hui. Comment on a pu en arriver là ? » C’est une question qui n’attend sûrement pas de réponses. Elle se rapproche alors de lui pour lui murmurer « T’as dix minutes avant que j’te descende plus bas que terre. C’est toi qui décide. Retourne faire ton malin avec tout le monde si tu veux, moi je sais qui tu es. »

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Mer 1 Jan - 19:24

one, two, three,
they gonna run back to me 

w/ @jules ainsworth


« Quoi ?Tu me verrais bien en gigolo ? ». Ferme-là, Blackson. Pour le bien de tout le monde ici et surtout le tien : tais-toi. Tu sais très bien que tu ne devrais pas rebondir sur ses paroles de cette manière, à lui sortir ton sourire railleur dont toi seul a le secret simplement pour lui faire regretter de t'adresser la parole après cette année de silence radio de ta part. Ton air « je m'en foutiste » sur le visage, tu tentes de faire comme si ces mots ne te touchaient pas simplement pour ne pas lui donner l'occasion de savoir où te piquer pour te faire du mal. Elle n'en a pas besoin de toute façon. Être face à elle suffit à cet instant. Et elle te connaît, Jules, pour deviner que tu mens et surtout que tu joues au con avec elle dans l'espoir de trouver un échappatoire. Plus personne ne fait attention à vous dans le bar. Tu as même l'impression que certains se sont éloignés après la gifle que tu as reçu juste au cas où. Tu es certain que l'autre abruti de Mike n'a pas manqué une miette du spectacle et va s'empresser de raconter à tout le monde ce qui s'est passé ce soir. C'est ainsi que marche le Gotha de New-York, toi-même tu as fait partie des petits cons balançant à droite et à gauche les rumeurs les plus cruelles juste pour voir certains de tes camarades descendre de leur piédestal pendant que toi, tu restais sur le tien. Le karma t'a vite rattrapé. Jules aussi a fini par te retrouver. « T'as pas besoin de me descendre plus bas que terre, certains s'en sont occupés avant toi. ». En l’occurrence, tes propres parents. Voilà les premiers mots que tu lâches et qui peuvent s'apparenter à une sorte d'aveux bien que tu ne lui expliques rien de concret pour autant. Mais cette fois-ci, ton sourire dégage de ton visage. Pourtant, ton regard reste bien planté dans le sien juste au cas où elle voudrait vérifier de nouveau si tu mens ou pas. Tu n'as jamais su lui cacher quoi que ce soit à Jules. Elle est l'une des rares personnes avec qui tu as été assez à l'aise dans ta vie pour être totalement toi-même.  Et elle t'a appris à être meilleur... bien que tu as fini par tout gâcher car c'est une de tes spécialités. « Tu crois quoi, Jules ? Que je suis parti pour te faire du mal ? Tu penses vraiment que j'ai fait ça par plaisir ? Que je ne savais pas comment te quitter alors j'ai préféré me tirer pour ne pas assumer ? ». Car c'est l'impression qu'elle te donne sur le moment. Tu ne peux pas lui en vouloir pour cela, après tout c'est toi le seul fautif dans cette histoire. Et bordel, tu n'as pas envie de mettre ta fierté de côté une nouvelle fois, de devoir avouer que tu n'es qu'un bon à rien, une merde que même tes parents ont fini par ne plus vouloir assumer tant tu as fait n'importe quoi. L'avouer à tes amis proches, c'est une chose. L'avouer à la seule femme dont tu es tombé amoureux, cela en est une autre. Tu ne sais même pas si tu préfères qu'elle se foute de toi, qu'elle écrase le peu de fierté qui te reste ou qu'elle te dise qu'elle aurait pu comprendre. Qu'est-ce que tu aurais fait à sa place ? Tu l'aurais laissé tomber. Parce que tu as été tellement formaté par la haute new-yorkaise que jamais, oh jamais, tu n'aurais pu t'imaginer te lier avec une déshéritée. Mais elle n'est pas comme toi, Jules. Loin de là même. Pas pour rien qu'elle a su se démarquer des autres. « Tu as cru mes parents quand ils t'ont dit que j'avais pris mon indépendance, hm ? » que tu lui demandes avec une certaine animosité dans ta voix. A ton tour de hausser le ton sans même t'en rendre compte. « Je ne suis jamais parti. Je suis toujours resté ici. Mais pas dans les beaux quartiers. Plus du côté où on ne s'aventurait jamais, tu vois ? Si j'ai disparu, ce n'est pas pour rien. Mon nom n'a plus aucune importance à présent. ». Tu veux le voir, son sourire satisfait de t'avoir fait avouer quelque chose. Ce ne sont peut-être pas les explications auxquelles elle s'attend mais c'est tout ce que tu as à lui offrir pour le moment. « Tu n'aurais jamais dit merde à ta famille pour moi. Personne n'aurait fait quoi que ce soit. Parce que le Gotha est un monde d'hypocrite et de faux-semblants. Toi et moi, nous le savons très bien et comme tu viens de le dire... Tu sais qui je suis, n'est-ce pas ? » finis-tu par ajouter avec froideur.

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Mar 21 Jan - 18:44
« Bah j’en sais rien? T’as été un vrai connard avant qu’on se mette ensemble, qui me dit que t’avais pas eu envie de continuer en partant comme ça, sans pression ? » demande t-elle, la langue claquant sur le palais, témoin de son agacement. Elle aurait voulu se saouler au gin tonic, et non, elle est en train d’halluciner avec son ex juste en face d’elle. Son regard dans celui d’Aidan, Jules sait qu’il ne ment pas, elle a apprit à décrypter ses réactions, quand il cligne des yeux, quand il sourit en coin, quand la ride de lion apparait, elle connaît tout. Et elle sait qu’il ne bluffe pas, il a été obligé de partir. Elle s’en veut Jules, de ne pas avoir chercher à le retrouver, elle avait espéré qu’il revienne, elle avait espéré beaucoup trop longtemps qu’il revienne, qu’il toque chez elle pour finalement la prendre dans ses bras, qu’il l’attende en bas de son appartement, mais non. Il n’est jamais revenu, il est toujours resté dans l’ombre. Et Jules, elle l’avait mal vécu mais il devait le savoir, Aidan savait tout. Elle déglutit quand il parle de ses parents. « Je pensais que ta mère m’appréciait, je ne savais pas qu’eux aussi, sont pourris jusque la moelle. » Elle les déteste, elle a envie d’aller chez eux pour tout retourner. Pour leur dire qu’elle les déteste, qu’ils ont brisé sa vie, qu’ils ont brisé son coeur et sa confiance. Maintenant la mécanique du coeur est rouillé quand bien même elle essaye de ne pas se prendre la tête, elle sait qu’elle ne retrouvera jamais quelqu’un comme Aidan. Et quand elle apprend qu’il n’est jamais parti, elle pourrait croire que son monde s’effondre, mais elle ne fait rien. Elle se contente de sourire, sourire hypocrite pour ne pas montrer qu’elle est à deux doigts de tomber dans un précipice. « Et t’aurais pas pu revenir ? » Revenir la voir. Revenir se glisser dans ses draps le temps d’un dernier rapport charnel. Revenir pour lui avouer la vérité, elle n’aurait rien dit. « Non. Je n’aurais jamais dit merde à ma famille. Non, je n’aurais et je ne dirais jamais merde au Gotha. » Il a raison sur ce point, elle se rapproche de lui et pointe son index sur le torse d’Aidan « Mais t’es qu’un connard. T’aurais pu revenir. Ne serait-ce que le temps d’une putain de soirée. » Oui. Elle se rendait compte qu’elle était absolument trop malpoli mais elle s’en fout. « je t’aurais pas retenu hein, mais faut croire que te retrouver parmi le petit peuple ça t’as fait kiffer. Toi qui a toujours mit un point d’honneur à ne pas trainer avec les déchets de la société. T’en es devenu un. » Elle applaudit avec ironie avant de le regarder de haut en bas. Elle se rapproche alors de lui et lui murmure à l’oreille « Même si t’es devenu un déchet de la société, tu sais que si t’as besoin d’aide pour ce soir, je peux t’aider. J’suis qu’une sale connasse pleine de rancune mais j’peux pas oublier le fait que je t’ai aimé. » Elle se recule alors et le regarde droit dans les yeux « Mais quand je quitterais cette soirée, j’veux plus rien avoir à faire à toi, retourne faire les poubelles, ça se mélangera à l’odeur de l’hypocrisie et du mensonge. »

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