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vera -- friend, coffee and gossips.

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Dim 31 Mai - 14:01
Alors qu'elle quitte l'endroit du photoshoot du jour, Alix soupire et passe une main dans ses cheveux indisciplinés, un message de Ian qui lui dit que les résultats de Victoria sont normaux, elle soupire de soulagement et sent que son coeur se contracte un peu, bientôt, elle devra rentrer à l'hôpital, bientôt, sa fille sera peut-être guérie. Elle s'humidifie les lèvres et vérifie l'heure, elle doit se presser si elle veut arriver à Greenwich Village à temps. Elle doit rejoindre Vera parce que "c'est urgent, il faut que je te vois" et Alix sait pertinemment ce qu'il va se passer, elles vont déblatérer quelques longues minutes, voir quelques heures sur leurs vies respectives, histoire que les coeurs soient lavés de toute tristesse et surtout de toute animosité, que les pensées reprennent un court normale. Vera et Alix, c'est ça, deux amies qui se comprennent bien trop. Depuis toujours finalement. Elle monte dans la rame de métro et n'a pas le temps de réfléchir qu'elle est déjà arrivé à Christopher Street, station de métro qui dessert l'endroit. Elle laisse les pressés courir pour rejoindre leur bien aimé, les touristes s'arrêter pour prendre des photos, et elle arrive enfin au coffee shop où elles ont l'habitude de se retrouver avec Vera, son amie est assise, à "leur" table. Elle se presse alors avant de lui offrir une accolade chaleureuse « Raconte moi tes derniers déboires ! » prononce t-elle en guise de première parole avant de commander un café latte au serveur qui vient de s'excuser de les déranger.

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Lun 8 Juin - 22:19
Exaspérée, Vera s'engouffre dans un taxi pour rejoindre le coffee shop où elle a rendez-vous avec Alix. En ce lundi après-midi, rien ne va, pour ainsi dire. D'abord parce qu'elle a ses règles depuis un peu plus tôt dans la matinée, ce qui est vraiment exaspérant. C'est tout de même insensé que les femmes soient coincées une fois par mois pendant plusieurs jours tout ça pour assurer l'hypothèse où elles envisageraient de procréer un jour. Ensuite parce qu'elle a encore passé une nuit chez Adriel, et que sa faiblesse l'agace au plus haut point. Et enfin, parce qu'hier, au dîner dominical traditionnel chez les Gardner, ses deux frères ayant fait faux bond comme des lâches qu'ils sont, elle s'est retrouvée en tête à tête avec un prétendant. Elle voit encore le sourire radieux de sa mère dans l'encadrement de la porte, lui indiquant qu'un quelconque french dude, fils de leurs french friends, est de retour aux Etats-Unis pour un nouvel emploi et qu'il va rester quelques jours dans la maison familiale. Elle revoit le clin d'oeil maladroit d'Addison quand elle a ajouté "il est célibataire et de bonne famille". Vraiment, elle ne comprend pas pourquoi Addison ne passe pas sa frustration en contemplant le mariage parfaitement à son image de Theo. Et comme il était trop tard pour tourner les talons et se sauver, elle a été obligée de rester pour déjeuner. Heureusement, elle s'est sauvée un peu après le café, prétextant une urgence quelconque, laissant le français bourgeois et cliché avec ses parents. Mais autant dire qu'aujourd'hui, elle a bien besoin de décompresser - et c'est avec un sourire qui dissimule mal son soulagement qu'elle accueille donc son amie Alix, lui offrant une étreinte.

- Déboires je ne sais pas, mais si tu vois dans les journaux qu'une jeune femme a assassiné ses parents dans les prochaines semaines, ce sera surement moi.

Elle secoue la tête avec véhémence et soupire. La présence amicale de son amie lui permet déjà de se détendre un peu.

- Comment tu vas ?

@ Invité

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Jeu 11 Juin - 22:28
A défaut des parents de Vera, ceux d'Alix ne la contacte que quand Ian ne leur répond pas pour qu'ils puissent voir Victoria. Ils n'ont jamais accepté le fait que leur fille parte à l'autre bout du monde pendant tant de temps et ils ne l'accepteront certainement jamais. Heureusement pour elle que son frère rattrape un peu le niveau, même si il sait qu'une certaine pudeur s'est installée et que lui aussi à une certaine animosité envers l'artiste, mais tant que son frère continue de venir la voir de façon totalement aléatoire sans jamais la prévenir, ça lui va. Tant qu'il offre encore tout l'amour qu'un oncle peut offrir à sa nièce, à Victoria, ça lui va aussi.

— « Écoute, tu sais que si tu as besoin je t'aiderais à cacher les corps, demande moi juste quelque chose que tu ne me demanderais jamais, à une heure précise et je saurais qu'il faut que je ne me nourrisse pas avant. » rit Alix, en lui répondant.

Quand elle lui demande comment elle va, Alix hausse simplement les épaules. Elle ne sait pas si elle va bien ou mal, mais tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle a craqué et qu'elle a finir dans le même lit (ou sur le même tapis) que le père de sa fille et qu'ils n'ont pas jouer au scrabble. Et surtout, que si elle pouvait, elle en redemanderait. Pauvre idiote.

— « On va dire que sur la planète Alix, c'est un peu compliqué. Mais ça va, dans la mesure où Victoria va "bien". »

Elle fait une grimace en passant une main dans ses cheveux.

— « Mais j'ai peur de l'opération qui va venir. J'ai peur de perdre Vicky pour toujours et Ian... Il ne me le pardonnerait pas si jamais on la perdait à cause de moi. »

On. Parler pour deux.

— « Puis... on, il se peut qu'on ait remit le couvert. Alors ce serait sûrement pire. » prononce t-elle avec nonchalance, comme une information qu'on balance comme ça, entre la salade et le fromage.

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Dim 14 Juin - 19:42
Les problèmes d'Alix, son amie, font relativiser Vera de manière immédiate. Tout le monde chez elle est en bonne santé, et va bien, et c'est sans doute le principal. Certes, ses frères se tapent dessus, certes ses parents sont compliqués, certes elle erre de dérapage en dérapage en se demandant ce qu'elle va faire de son avenir sentimental. Mais ce n'est pas grand chose comparé aux questionnements d'Alix quand il s'agit de sa fille ; et Vera le respecte profondément. D'ailleurs, elle est assez inquiète elle aussi, quand le sujet de Victoria est abordé dans la même phrase qu'une opération.

- Je suis sûre que tout ira bien. Je n'ai jamais rencontré personne d'aussi combatif que Vicky, elle finira par battre cette foutue maladie j'en suis sure.

Mais elle n'est pas médecin, et elle n'est pas devin non plus. Elle peut trouver de grands mots, mais pas de grands remèdes. Vera déteste les situations compliquées où son rôle doit se limiter à celui de spectatrice. Quand Alix lui annonce qu'elle a remis le couvert avec Ian - comme si c'était la chose la plus banale du monde à annoncer, d'ailleurs - Vera penche légèrement la tête.

- Je dois me réjouir ou trouver ça nul ?

Elle se mord un peu la lèvre. Elle n'est pas du genre à juger les gens en raison de leurs fréquentations. Alors elle préfère savoir comment son amie se sent, elle, avant d'émettre une opinion.

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Mer 17 Juin - 11:36
Parfois Alix s'en veut de ne parler que de Victoria, ou du moins, de ne rapporter la conversation que sur la maladie de sa fille, elle sait que tout n'est pas régit par la maladie de sa petite et parfois, elle aimerait ne pas en parler, mais c'est compliqué, elle a un besoin d'extérioriser, elle a un besoin de parler pour se dire que tout ira bien, que ça ira, elle a un immense besoin d'être rassurée Alix et elle sait vers qui se tourner quand c'est le cas. Et Vera en fait partie. Après toutes ces années.

— Oui, j'en suis sûre aussi, mais des fois, j'ai du mal à y croire.

Alix grimace un peu en se grattant la nuque. Et puis elle souffle, parce qu'elle veut laisser partir cette sensation qui lui prend la gorge. Cette boule de stress qui grossit petit à petit qui signifie qu'elle n'est pas à l'abri d'une crise d'angoisse si elle en parle trop. Alors elle parle d'autres chose, qui la concerne encore, mais qui lui permettra de mettre Vicky de côté quelques minutes. Et de faire comme si elle vivait normalement, et qu'elle avait des problèmes normaux.

— Je ne sais pas. Tu peux trouver ça comme tu le souhaites mais... je ne sais pas si c'était une bonne idée. Mais on s'est promis qu'une seule soirée alors.

Elle hausse les épaules et prend une gorgée de sa boisson avant de regarder son amie en plissant un peu le regard. Elle est curieuse Alix de savoir ce qu'il se trame dans la vie de son amie.

— Et toi alors ? Raconte moi les derniers potins. Ta boutique marche bien ? Ce concurrent un peu agaçant est toujours dans les parages ?

@ Invité

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Mar 23 Juin - 21:27
Si Vera a bien appris quelque chose, avec la sagesse des années, c'est qu'il ne faut jamais promettre des choses sur lesquelles on a aucun contrôle. Elle ne peut pas promettre à Alix que sa fille va s'en sortir car elle n'a, dans le domaine médical, aucune compétence d'aucune sorte. Elle le souhaite de tout son coeur, en tout cas, et parfois, si elle pouvait elle-même donner de sa personne pour éviter à des enfants de souffrir, elle le ferait sans hésiter. Ce n'est pas possible cela dit, et il a bien fallu qu'elle s'en accommode avec le temps, même si ce que traverse la petite fille lui semble incompréhensible. A quoi bon croire dans un dieu qui serait capable de telles choses ? Vera serre affectueusement la main d'Alix sur la table et lui offre un sourire encourageant.

- Si vous avez décidé de limiter la casse à une soirée, alors j'imagine que ça va ?

Elle hausse une épaule, mal placée pour juger quoi qu'il arrive. Sa vie sentimentale - et sexuelle - est un vaste champ de ruines. Elle fait n'importe quoi la plupart du temps - raisonnablement cela dit, n'abusons pas. Particulièrement avec le concurrent pénible, justement.

- La boutique marche du feu de dieu. Les clients sont au rendez-vous et les fringues se vendent comme des petits pains, j'ai du mal à y croire moi-même... Quant à Lynd, malheureusement, il est toujours dans le tableau. Je n'ai pas l'impression que l'ouverture de sa boutique ait eu un impact quelconque sur la mienne, mais quand même.

Elle fait la moue, boudeuse.

- Et puis j'ai l'impression d'être incontrolable quand l'alcool et lui cohabitent à la même soirée, si tu vois ce que je veux dire.

@ Invité

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Mar 18 Aoû - 11:14

Alix hausse simplement les épaules, est-ce que ça va ? Oui, non, elle ne sait pas. Elle sait très bien que ce n’est pas une soirée normale, elle sait bien que ça ne limitera pas la casse. Une soirée c’est quoi. Une soirée avec un homme lambda, ça va, une soirée avec l’homme qui est aussi le père de sa gamine, ça va bof. C’est ce qu’elle se dit Alix.

— « Peut-être, j’en sais rien. »

Elle serre l’arête de son nez entre ses doigts fins en fermant les yeux, ça la fatigue de penser, ça la fatigue de réfléchir. Puis elle veut entendre parler Vera, de sa vie, de ce qu’il se passe en ce moment dans sa vie, que ce soit moins chaotique que la sienne. Par pitié.

— « Mais quand même. C’est parce qu’il est là que ça t’agace avoue ? Ça aurait été un homme bedonnant, la cinquantaine avec des cheveux ça aurait été, je me trompe ? »
demande t-elle avec un sourire en coin.

Parce qu’Alix l’a entraperçu et de loin, elle l’a trouvé plutôt pas mal, si on peut se l’avouer.

— « VERA GARDNER ! »
s’exclame Alix, les bras croisés sur la poitrine avant de rire.

Elle n’en revient pas.

— «  T’as couché avec Lynd ? Tu. M’é-tonnes que ça t’agace qu’il soit dans le coin. Combien de fois? Tu pourrais t’en servir pour le présenter à tes parents non ? »

Alix n’a aucune honte à demander si elle a couché avec cet homme plus d’une fois. Après tout, elle vit pour les potins, elle vit pour les gossips. Et si sa meilleure amie est dedans c’est encore plus croustillants.

— « Mais avant, ça va ? »

Oui parce qu’elle a quand même envie de savoir si elle regrette ou non.

@ Invité

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Dim 13 Sep - 15:56
La conversation tourne à une espèce de mix assez risible qui fait hausser un sourcil à Vera. D’abord, elle ne s’est jamais vraiment cachée qu’elle s’envoyait en l’air avec tous les candidats potentiels - non, la jeune femme n’est vraiment pas compliquée quand il s’agit de sélectionner ses partenaires sexuels. La bisexualité représente d’ailleurs un indéniable avantage pour faire face aux soirées solitaires car ses options sont nettement plus importantes que pour d’autres. Si sa mère savait, elle mourrait, sans doute. Theo aussi, surement. Heureusement, sa sexualité ne regardant que les gens qu’elle a envie d’impliquer dedans, Vera a su garder toutes ces informations pour elle avec un certain talent - redoutant le jour où elle finirait par tomber amoureuse d’une femme. Screwed. Ce qui a failli arriver avec certaines, d’ailleurs - heureusement, in extremis, elle a joué les détachées et pris la poudre d’escampette.

Dans l’esprit étriqué d’Addison Gardner germe avec insistance une idée de plus en plus coriace : les ovaires de Vera ne vont pas tarder à arriver à péremption. Et dans la mesure où chez les Gardner, le sacro-saint déroulement de la vie doit passer par rencontre - vie commune - mariage - maison - enfants, on peut dire que le temps presse. Cette idée, Vera l’a en horreur - mais si fière soit-elle, il faut quand même bien dire qu’elle commence à se laisser envahir peu à peu par le doute. Le doute sur ses envies, le doute sur son futur.

Cela dit, l’idée même qu’elle puisse se servir d’Adriel pour assouvir les pulsions perfectionnistes de sa mère est ridicule.

- Tu plaisantes, j’espère ? Tu voudrais que je présente Adriel Lynd à ma mère comme alibi ?

Elle éclate d’un grand rire franc et secoue vivement la tête.

- Hors de question, c’est un candidat bien trop parfait au poste. Elle serait totalement conquise, et moi, soyons claires, Alix : je le déteste.

Elle croise les bras et s’arme d’une moue boudeuse.

- De toute façon, plutôt mourir que de lui demander un service pareil.

D’ailleurs, le solliciter pour une telle chose reviendrait sans doute à ressentir un sentiment proche de la mort.

- Ca fait un moment qu’on couche ensemble. Mais ce n’est pas si régulier. Je vais pas faire l’hypocrite, il est agréable à regarder, c’est sûr - et il le sait bien, d’ailleurs, aucun doute là-dessus. Mais franchement, à part ça, je comprends pas. On se déteste, ça fait des années.

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Mar 15 Sep - 15:41

Alix ne peut s’empêcher de glousser face à la réponse de son amie. Elle sait bien ce qu’elle pense, elle sait bien que ce n’est pas possible qu’elle et Adriel finisse un jour ensemble -Mais il ne faut jamais dire jamais- et puis elle imagine facilement la réaction de la matriarche Gardner si un jour Vera venait avec Adriel à son bras. Elle serait bien trop heureuse, à contrario de Vera qui serait plus que malheureuse de cette situation. Mais c’était une solution à envisager.

- Écoute... il est plutôt pas mal. Après je veux bien me porter volontaire si tu veux présenter quelqu’un à ta mère mais je pense qu’elle ne survivrait pas. ajoute t-elle en riant.

Puis elle n’est même pas sure de pouvoir être sérieuse au point de se faire passer pour la petite amie de Vera. Ça se verrait comme un nez au milieu de la figure que c’est une supercherie digne des plus grands vidéo gag.

- Oui, tu le déteste pardon.

Alix n’y croit pas vraiment. Parce que pour elle, c’est plus que de la haine. C’est plus qu’une histoire de fesses aussi mais moins qu’une histoire de cœur. Cependant, elle n’est personne pour juger de cela. Alix ne se laisse pas attendrir par la moue boudeuse de son amie, si bien qu’elle la fixe en fronçant les sourcils.

- Ouais mais regarde, Ian me détestait aussi. Enfin nous n’avons pas la même histoire. Mais... il en a résulté ce qu’il en a résulté.

Même si Alix a des regrets de la taille de l’Empire State Building.

- Moi je pense que tu devrais mettre ta rancoeur de côté et t’écouter un peu plus. Mais je dis ça, je dis rien. Je n’ai rien à dire sur les relations charnelles et/ou amoureuse quand on voit l’état des miennes.

@ Invité

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Mar 27 Oct - 10:59
Addison Gardner ne survivrait pas à l’annonce de sa bisexualité. Vera en a fait son affaire depuis longtemps, conservant avec soin le secret de son orientation sexuelle. Il a fallu qu’elle laisse de la place à Nate, qui avait besoin de faire son coming-out. Elle n’aurait pas pu infliger ça, surtout pas à son frère. Quand elle s’en est ouverte à lui la première fois, il l’a invitée à parler, à en discuter. Elle n’en n’a jamais eu le courage - ou l’audace, peut-être. C’est sans doute pour ça, d’ailleurs, que ses relations avec des femmes n’ont jamais fonctionné. Quoi qu’à bien y réfléchir, ses relations avec des hommes n’ont pas plus marché.

- Il est complètement exclu que je présente un jour une femme à mes parents, ils mourraient tous les deux. C’est déjà difficile pour eux d’avoir un fils homosexuel, alors deux enfants ? Sans mentionner Este, le fils de Nate, et Mat, le fils de Theo.... C’est comme si le destin avait eu envie de se jouer d’eux, tu vois ? Une famille LGBT à fond issue des parents les plus intolérants qui soient. Franchement, si ça n’était pas ma famille, je croirai franchement à une plaisanterie. Je suis surprise que ma mère n’ait pas encore contacté un prêtre pour exorciser tout le monde.

Nate a vécu des moments compliqués, plus jeune, avec les prêtres de la famille et les psychologues du quartier, elle le sait. Mais aujourd’hui, Addison semble prendre les nouvelles en faisant le dos rond - ce qui n’est bien entendu pas le cas de leur père, mais ce n’est pas très étonnant.

- M’écouter un peu plus ? Crois moi, aucune partie de mon être ne me donne quelque conseil que ce soit au sujet de Lynd. Je tolère seulement mon inconscient de bourrée qui pense visiblement que c’est une excellente idée de s’envoyer en l’air avec lui régulièrement - mais c’est une tolérance. Rien de plus. Et parce que je reconnais qu’il est assez bon dans ce qu’il fait, et franchement, Alix, on est trop vieilles pour perdre du temps à se taper des gens qui savent pas y faire au lit, non ? I mean, quand c’est uniquement ça l’objectif, autant s’assurer qu’il est rempli ?

Des excuses. Elle s’en cherche, et elle en trouve plein. Une montagne de belles excuses dans du papier de soie.

- Et puis on a pas de temps à perdre non plus à se poser trop de questions - enfin, je pense. Si on vit pas un peu maintenant, quand est-ce qu’on le fera?

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Dim 1 Nov - 19:08

Alix acquiesce face aux propos de Vera, il est vrai qu’elle a un peu eu vent de la famille Gardner et elle aussi, au début, a cru à une plaisanterie sauf que ce n’était pas le cas du tout, et elles n’en ont jamais vraiment reparlé avec Vera. De toutes façons, ce n’est pas non plus un sujet dont on a souvent envie de parler, la famille. Alix ne voit ses parents qu’à Noël et encore, c’est compliqué parce qu’ils n’ont toujours pas digéré le fait qu’elle était partie en abandonnant sa fille -leur petite fille derrière elle- il n’y a que son frère qu’elle voit de temps à autre pour un café quand son emploi du temps de ministre le lui permet. Alix se permet de rire un peu de la situation avant de rétorquer

- « Peut-être qu’elle le fera à Noël. Ou peut-être que, finalement, elle accepte sa famille sans rechigner. Ou en rechignant dans son coin. Parce qu’elle sait que ses enfants sont heureux comme ils sont et qu’elle n’a rien d’autre à faire que d’accepter. »


Du moins, Alix espère qu’un jour, tout ira bien dans la famille Gardner et que le père Gardner finira par apprendre ce que tolérance veut dire. Parce que même si elle ne l’a pas croisé énormément, elle sait comment il est et elle espère qu’un jour, Vera et par extension son frère auront une vie de famille heureuse. Même si les torts ne seront jamais vraiment pardonné parce que parfois les mots dépassent la pensée, et les gestes aussi.

— « Hm, d’accord. Et oui tu as raison, on est trop vieilles pour ce genre de conneries, c’est sûrement pour ça que je me suis retrouvée nue comme un ver sur le tapis d’Ian l’autre soir. » prononce t-elle, tout naturellement, en haussant les épaules.

La question de Vera lui tourne un peu en tête et elle prend une gorgée de sa boisson chaude pour réfléchir un instant. Elle a raison. On ne sait pas de quoi demain sera fait alors pourquoi se poser trop de questions.

— « T’as raison, ça sert à rien de se poser des questions qui n’ont ni queue, ni tête. Parce que ça nous fait perdre de notre temps et de notre énergie et c’est impensable, de continuer à faire cela, tout le temps, sans cesse. »

Elle sourit en regardant son amie avant de souffler un peu, elle ne veut plus se poser de questions, mais pour cela il faudrait qu’elle le dise à son inconscient qui ne cesse de lui balancer des questions sans queue ni tête.

— « Tu viendras voir Vicky bientôt ? Elle réclame sa marraine. Elle veut te faire goûter son gâteau au chocolat et te montrer ses dernières chaussures à paillettes. »

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Dim 8 Nov - 21:13
Vera ne sait pas très bien analyser sa mère. Elle connait leur relation, à toutes les deux, le fait qu’elle peut lui dire ce qu’elle pense sans craindre de représailles tant qu’elle reste dans les clous de la normalité avec laquelle elle a été éduquée. Elle sait qu’Addison préfère Nate, malgré son homosexualité affirmée et son mariage avec Alejandro, qui ont été deux pilules rudement difficiles à avaler pour la mère de famille. Pourtant, Addison a pardonné - ce qu’elle n’avait pas à faire, car elle n’aurait même pas dû en vouloir à son fils d’aimer un homme, en réalité - et aujourd’hui, Alix a raison. Addison rechigne dans son coin et fait en sorte que les repas de famille se passent au mieux parce qu’elle aime ses enfants - Nate, plus particulièrement, qui bénéficie d’un amour inconditionnel que son frère et sa soeur ont du mal à s’expliquer, sans doute. Vera porte un amour infini à son frère et à sa famille, ce point là ne posera jamais question. Mais il est parfois difficile de comprendre l’équilibre de la famille - et tout ça sans mettre Daniel Gardner dans la balance.

- Tu as raison, oui. Je crois qu’elle a fini par se faire une raison parce qu’elle était effrayée de perdre l’amour de son fils.

Cela ne veut pas dire que Vera serait capable de faire son coming-out demain. Elle s’est fait une raison depuis longtemps ; si elle fréquente des femmes, elle le fera toujours dans le dos de ses parents. A chaque famille suffit sa peine, en quelque sorte - elle aurait l’impression d’empiéter sur le territoire de Nate, avec moins de garanties de non-exlusion à la fin.

Elle n’a pas envie de s’éterniser sur le sujet d’Adriel, cela-dit. Elle ne sait pas ce qu’elle en pense - ou plutôt, ses pensées sont si complexes qu’il est difficile, si ce n’est impossible, de les formaliser. De toute façon, elle ne le souhaite pas. La seule chose que les gens peuvent savoir, c’est qu’ils s’envoient en l’air et que ces moments là ne sont pas désagréables - sinon, elle n’est pas maso, elle n’y retournerait pas.

- Pourquoi est-ce qu’on est jamais capable de prendre les bonnes décisions ? J’ai l’impression de ne pas avoir une once d’instinct de survie en moi. Pourtant j’ai l’impression de ne pas être complètement stupide.

Elle soupire et avale une gorgée de sa boisson. Vicky, voilà un sujet bien plus apaisant. Vera sourit de plus belle et acquiesce vivement la tête.

- Bien sûr, avec plaisir. Tu me diras quand tu veux que je vienne, quand vous avez du temps libre. Que je puisse la gâter, un peu.

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Dim 15 Nov - 15:04

Alix n’avait pas eu l’occasion de croiser beaucoup la matriarche Gardner et ça lui convenait plutôt bien, elle devait déjà s’occuper de ses propres parents et ce n’était pas une partie de plaisir alors elle ne voulait pas s’occuper des parents des autres. Alix la regarde, est-ce que quelqu’un peut penser que Vera est stupide, Alix les fusillera s’ils osent dire cela devant elle, on ne parle pas mal de ses amies, et encore moins de Vera Gardner. Parce que c’est celle qui est restée tout le temps, même quand elle était loin. Mais elle n’a cependant pas de réponses à sa question

- " Peut-être parce qu’on est conditionnées à prendre des décisions irréfléchies, mais seulement dans certaines situations."

Parce qu’il y en a d’autre où, elles sont réfléchies et où elles ne regrettent rien. Alix termine sa boisson et ne peut s’empêcher de mener Vicky sur le tapis. Et elle ne peut s’empêcher de taper frénétiquement dans ses mains quand Vera accepte.

- "Je n’ai pas trop de choses de prévu en ce moment, et Vicky continue encore et toujours les allers retours à l’hôpital, mais ça va être fini. Je l’ai à la maison le week-end prochain. Je note que tu viens."

Parce qu’elle n’a pas le choix. Alix regarde alors l’heure et écarquille les yeux, le temps est passé si vite.

- "Je dois y aller, je dois rejoindre Vicky. Je lui ai promis de venir manger avec elle, et je dois passer par l’appartement avant."

Elle se lève et offre une accolade à son amie avant de partir rapidement pour rejoindre sa fille, là où sa place est. Là où elle aurait dû être depuis longtemps.

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