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the laws of hazard (claire)

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Mer 5 Aoû - 17:31
Daniel contemple le plan de travail de sa cuisine, aussi immaculé que les poêles et les casseroles qu’il suspend à des crochets le long du mur. Clinquantes, car il ne s’en sert pas assez souvent pour les user. Et lorsqu’il les utilise, c’est le carrelage qui a tendance à s’encrasser. À genoux contre les carreaux, il nettoie les joints qui se maculent d’épices et de graisse alimentaire dès que l’idée malheureuse, désastreuse de cuisiner s’impose dans son esprit comme une mauvaise herbe dans un potager déjà mal entretenu. Que ce soit des œufs au plat ou des saucisses à tendance explosive, c’est une catastrophe qui s’annonce dans la cuisine. Un sacrilège, pour tous ceux qui aiment passer du temps devant les fourneaux et de toute façon, c’est à peu près tout ce que Daniel parvient à bricoler sans se brûler le bout des doigts sur ses plaques de cuisson à induction. Plus qu’un mauvais cuistot, c’est un danger pour quiconque possède des papilles gustatives fonctionnelles. Et il n’y a que sa détermination et sa diligence à abandonner vaincre l’art culinaire qui le sauve. Un peu. Juste assez pour accepter qu’il n’y a qu’une option viable, pour lui – accumuler les cartes de fidélité auprès de ses restaurants préférés. C’est sur cette évidence-là que sa paire de gants en caoutchouc claque alors qu’il les enlève après avoir fini de briquer le carrelage.
Il accorde beaucoup d’importance à l’idée d’avoir un esprit sain dans un corps sain, auquel il ajoute : dans un environnement qui l’est tout autant. Et cela passe par le nettoyage intensif de son appartement pour y chasser la poussière et les araignées par les fenêtres grandes ouvertes.
Se retroussant les manches – figurativement, puisque c’est un t-shirt imprimé qu’il arbore, Daniel achève enfin son ménage en fermant un sac poubelle déjà presque trop rempli. Si sa mémoire est bonne – et elle l’est, se persuade-t-il comme s’il n’oubliait jamais rien !, un camion-poubelle ne devrait pas tarder à ramasser les piles d’ordures disséminés le long de la rue. En se dépêchant pour enfiler ses baskets, Daniel ferme la porte à clé de son appartement en le quittant pour dévaler les escaliers. Il dédaigne l’ascenseur par crainte de s’y retrouver coincé.
Jusqu’ici, c’est la routine.
Mais celle-ci se brise si vite sous le joug de l’étonnement alors qu’il écarquille les yeux. Daniel reconnaît vaguement la silhouette qui se découpe devant le monticule d’ordures qui trône devant l’immeuble. Avant même de voir son visage, puisqu’elle lui tourne le dos, se rappelle de sa façon de carrer les épaules en se tenant aussi droite qu’un piquet de signalisation. Qu’elle n’a pas été sa surprise que de découvrir que sous cet air autoritaire se dissimulait une femme à l’humour aussi piquant que le sien. Dan se rappelle des côtes d’Andalousie avec aigreur puisque son ex-femme les entache encore dans ses souvenirs, mais avec un peu de douceur lorsqu’il se remémore cette rencontre fortuite là-bas,
et si hasardeuse ici.
Il se demande pourtant s’il fait bien les choses, ou s’il préfère s’en jouer en le propulsant dans de nouvelles situations gênantes qui méritent à chaque fois un nouveau sketch. Car il annonce sa présence avec autant de grâce qu’un hippopotame sortant de l’eau.
En jetant son sac poubelle par-dessus tous les autres.
J’espère que ce n’est pas un cadavre que vous cherchez dans les poubelles avec tant d’intensité, lâche-t-il sur un ton badin en tirant un paquet de cigarettes de la poche arrière de son jogging pour s’en griller une. Et il se demande si Clara – non, se reprend-il, Claire se souvient aussi bien de lui qu’il se souvient d’elle.

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Jeu 6 Aoû - 22:14
Claire avait toujours trouvé que la vie à deux tendait à réduire le caractère ennuyeux à périr des tâches ménagères. Déjà, parce qu’il y avait une autre personne pour partager ce moment et, peut-être, le transformer en jeu, qu’il soit amoureux avec récompense à la clé charmante – on se motivait comme on pouvait – ou tout simplement pour en rire, discuter … et juste, bêtement, réduire le temps passé à cette triste obligation de la vie d’adultes, personne n’ayant envie de vivre dans un véritable taudis. Autant être honnête : le partage des tâches aidait également à rendre l’ensemble plus supportable, surtout quand on avait des horaires à rallonge à l’extérieur du domicile familial comme c’était son cas. A vrai dire, elle avait presque toujours été celle avec les contraintes professionnelles les plus exigeantes, comparées aux quelques compagnes qu’elle avait pu avoir – évidemment, les aventures plus courtes ne comptaient pas, puisqu’hormis un vague petit-déjeuner, la question d’un quelconque partage domestique ne faisait pas partie du tableau. Ceci signifiait donc, elle l’admettait volontiers, qu’elle avait souvent été moins présente à ce niveau, même si elle tentait toujours de se rattraper le week-end ou durant ses autres jours de repos, quitte à fixer une plage horaire commune pour s’occuper de tout. Ou alors, elle prenait le plus ennuyeux : la vaisselle, les carreaux, l’argenterie … et les poubelles. Du moins, c’est ainsi qu’elle avait fonctionné pendant dix ans, et de ce point de vue, tout avait toujours été plutôt positif. Il fallait bien que quelque chose soit correct, après tout. Autant dire que le fait de retrouver un appartement vide était déjà compliqué, mais alors retrouver le doux plaisir de ces ennuis ménagers … Le soir, après une journée entière de travail, honnêtement, il ne fallait rien attendre d’elle. La plupart du temps, les derniers jours, elle s’était contentée de se réchauffer un vague truc prétendument comestible au micro-ondes ou de commander, avant de s’effondrer dans son lit. Restait donc le week-end, du moins, ceux où elle n’était pas de permanence, pour rendre à son logis une apparence convenable. Résultat des courses : aux ordures de la semaine s’ajoutait les reliefs de ses exploits ménagers, tandis qu’elle s’agitait énergiquement, chiffon en main, sur un merveilleux air chanté en allemand bien connu, 99 Luftballons, idéal pour frotter avec entrain.
La moiteur de juillet aidant, son vieux t-shirt informe et grisâtre dont le motif Darth Vader avait passablement déteint était trempé de sueur et encore plus atroce que précédemment, sans parler de son short qui avait vu des joueurs meilleurs. Tant pis, au moins, elle était à l’aise, et elle n’avait personne à impressionner. Tiens, il y avait peut-être quelques avantages au célibat retrouvé. Comme celui de hurler dans la langue de Goethe à tue-tête en dansant toute seule dans un ensemble à faire pâlir d’envie la personne la moins fashionista du monde, si du moins Claire n’était pas qualifiée immédiatement pour le titre.

Arrêtant finalement ses œuvres, elle passa sa main, ou plutôt le revers de son poignet sur son front, avant de tout mettre dans un sac poubelle et de s’emparer de ses confrères amassés précédemment, avant de sortir pour les déposer là où il convenait, priant tout de même pour ne croiser personne, ce qui signifiait qu’elle allait immanquablement devoir dire bonjour à la moitié de l’immeuble, car dans ces moments, il ne saurait en être autrement. Après avoir donc salué la voisine du dessus, le fils de celle du dessous, le gars du sixième, et … euh … un « ami » de celui du septième qui avait l’air de filer à l’anglaise avec son jean renfilé à l’envers, ce qu’elle se garda charitablement de pointer alors qu’elle lui indiquait poliment comment sortir du bâtiment, elle arriva enfin après une longue, très longue descente en ascenseur, jusqu’au local poubelle … qui était vide, l’essentiel ayant été mis dans la rue. Evidemment. Grommelant dans sa barbe, Claire regagna donc l’ascenseur, manqua craquer nerveusement quand elle subit à nouveau un arrêt, avant d’enfin atteindre son but ultime. Bien, normalement, elle allait pouvoir terminer cette sombre tâche sans devoir encore taper la causette cinq minutes avec qui que ce soit qui regarderait d’un œil critique son allure … relâchée. C’est donc d’un pas décidé qu’elle se dirigea vers les containers débordant, retenant le commentaire acerbe qui pointait, ignorant son environnement entièrement, jusqu’à ce qu’une voix masculine la sorte de ses pensées.

Sur le coup, elle se mordit la lèvre pour éviter la réponse particulièrement peu amène qui lui venait – ne pouvait-elle donc pas juste poser ses sacs et remonter sans devoir parler de la pluie ou du beau temps avec tout le monde par pitié ? Avant de s’arrêter net, replaçant la voix dans un décor autrement plus attirant, quoiqu’avec une chaleur similaire, encore plus étouffante même, mais une piscine, de l’alcool et une chemise à fleur en prime. Et voilà, elle avait la berlue. Quoique. Se retournant, elle manqua en lâcher son sac et se retrouva la bouche ouverte comme un poisson rouge dans son bocal. Bouche qu’elle referma bien vite pour ne pas ajouter au ridicule de sa situation, même si ses yeux ronds la conservaient aisément dans son nouveau rôle d’interprétation aquatique. Se reprenant finalement, elle laissa un mince sourire éclairer ses traits avant de répondre :

« J’évite toujours de ramener du travail à la maison. »

Plaisanterie à l’ironie facile, quand on connaissait son métier. Est-ce que Daniel, puisque c’était bien lui, enfin, elle en aurait mis sa main à couper, s’en souvenait ? Sûrement, sinon, il n’aurait pas fait cette blague en premier lieu. Ou pas, et cette rencontre impromptue continuerait dans sa voie de la gêne et du bizarre, déjà bien entamée.

« Je présume que tu n’es pas ici pour visiter les lieux et nos superbes alentours … »


Elle pointa ses sacs, le sien, et les alentours si « pittoresques », étant naturellement passée au tutoiement en souvenir du bon vieux temps des vacances et de l’odeur de la plancha, des discussions sans lendemain du soir, sur la vie, les femmes, les enfants, les vacances, le serveur, l’odeur de chlore. Tout lui revenait à présent, avec une pincée de nostalgie qu’elle s’efforçait de contenir, au souvenir de temps heureux. Puis elle lâcha définitivement son chargement et s’avança vers l’homme avant de s’arrêter et de le saluer gauchement, de loin et de dire sur un ton d’excuses :

« J’aurai bien aimé faire plus enthousiaste, Daniel, mais … je crains de ne pas dépareiller avec notre décor … »

@ Invité

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Ven 14 Aoû - 1:48
Il persiste à fumer malgré la chaleur oppressante de l’été. Une saison qu’il éviterait, s’il pouvait – qu’il rayerait du calendrier pour étirer le printemps et l’automne par-dessus à la place. Et à la réplique de Claire, l’ébauche d’un éclat de rire manque de le faire s’étouffer contre le filtre de sa cigarette. Il recrache une bouffée âpre de fumée dont les arabesques claquent contre sa peau pour mieux le réchauffer. Il se rappelle bien, très bien de l’humour noir qu’affectionne tant la flic ; c’est d’ailleurs ce dont il se rappelle le plus, avec les idées de cocktails douteuses qu’ils se sont échangés au bord de la mer. Et s’il l’a reconnu aussi aisément, c’est qu’elle n’a pas vraiment changé depuis qu’ils se sont croisés pour la première fois de l’autre côté de l’Atlantique.
Lui non plus, en vérité. Il n’a pas changé.
Il a simplement divorcé.
Instinctivement, son pouce roule contre le souvenir de l’alliance qu’il n’a plu. Daniel appuie sa main gauche contre sa hanche alors qu’il tire une nouvelle bouffée de fumée sur sa cigarette. Elle se consume tranquillement contre le bout de ses doigts dont la peau s’échauffe jusqu’aux os. La climatisation constante des buildings et des appartements de luxe de Manhattan fait grimper, à l’extérieur, la température de trois ou quatre degrés supplémentaires. L’asphalte des routes et des rues bouillonnent sous ses pompes et s’y attarder plus d’une minute, c’est risquer de cuire sur place aussi vite qu’un œuf au plat. Il suite déjà, Dan ; non pas d’huile, mais d’une couche de sueur malodorante. Il se rassure en se disant que le monticule impressionnant de poubelles qui s’étale à quelques mètres d’eux détourne l’attention olfactive de sa voisine.
Et peut-être même que ce nom-là dépasse le fait que Claire et lui se tiennent à quelques mètres l’un de l’autre. Si ça se trouve, ils le sont vraiment. Voisins. Un coup d’œil à l’immeuble lui fait rouler des épaules sur cette pensée. J’espère bien que ce n’est pas ton cas, rétorque-t-il sans y penser. Ça fuse si vite, avec lui. L’habitude, sûrement. Évidemment. C’est un réflexe inconscient qui s’active sans avoir besoin d’allumer ses neurones. Il a l’humour caustique, Dan. La réplique facile, et l’exagération au bout des lèvres et des doigts. Il exhibe une mine surprise en feignant le choc d’imaginer, eh bien, qu’on puisse aimer un tel paysage.
Celle du plastique qui chauffe, et de l’odeur caractéristique des déchets alimentaires qui se décomposent à l’intérieur. Il arque un sourcil en se laissant absorber par la contemplation d’un rat qu’il devine s’ébrouer au fond d’un sac-poubelle éventré. Tant que tu gardes tes distances, sourit-il dans un roulement d’épaules. Et que je garde les miennes, ajoute-t-il dans une grimace. Il sent encore l’eau de javel et la cigarette. En se mêlant à son odeur corporelle, exacerbée par l’effort d’un ménage complet de son appartement, c’est un cocktail explosif qu’il offre à sa voisine et aux passants. Le genre qu’on évite.
Si ses baskets resplendissent, ce n’est clairement pas le cas de celui qui les a enfilé.
Un peu moins neuf - outch, c’est que vieillir l’ennuie – il se passe une main sur la nuque. Je ne m’attendais pas à te croiser ici, lâche-t-il avec un peu plus de sérieux, mais toujours en mimant l’étonnement. Il n’arrive pas à croire que le hasard les frappe encore une fois.
La curiosité au bord des lèvres, il n’hésite pas à prendre des nouvelles. Comment se portent ta femme et James?

@ Invité

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Mar 6 Oct - 19:48
« Oh si, j’adore ce paysage si bucolique. »

A la pointe caustique, Claire répliqua avec son ironie mordante ordinaire, pointant la montagne de déchets avec acrimonie, un sourire parfaitement sarcastique aux lèvres. Bigre, que ce jeu de ping-pong pinçant lui avait manqué ! Le second, voire le troisième, degré était un art qui ne connaissait hélas pas assez de sympathisants à son goût. Combien de fois cela lui avait-il joué des tours, dans sa carrière de sportive en interview puis après, dans son métier, notamment auprès de supérieurs ne partageant guère son goût pour la répartie piquante, quand certains, tout simplement, ne comprenaient absolument pas qu’elle n’était pas sérieuse. Qu’y avait-il de pire, vraiment, que quelqu’un prenant tout au pied de la lettre dans un environnement de travail ? Surtout avec ce dont ils étaient souvent témoins, il y avait un besoin vital de dédramatiser, de lâcher prise, d’expulser certaines frustrations aussi, et mieux valait le faire avec un peu d’humour que d’une façon nettement moins saine. Inutile de préciser qu’elle avait importé cet état d’esprit dans sa vie privée, ce qui avait parfois eu le don d’énerver son ancienne épouse, surtout durant leurs disputes, car elle avait l’impression d’être tournée en ridicule ou de se heurter à un mur. L’intention, dans ces cas-là, ne comptait guère. C’était peut-être ce qui lui avait tant plu, chez Daniel, lorsqu’ils s’étaient rencontrés, cette capacité à ne pas prendre la mouche, et à au contraire lui donner la réplique, de cette façon si naturelle. C’était précieux, honnêtement. Pas étonnant qu’ils aient immédiatement noués une réelle complicité, au plus grand dam de leurs compagnes respectives qui, à n’en pas douter, n’avaient pas partagé leur enthousiasme à entendre leurs pires traits d’esprit et à voir augmenter les capacités de dérision déjà très élevées de leurs partenaires. Ah, tant pis. La question, dans son cas, ne se posait plus, au moins.

Ce qui ne manqua pas d’être soulevé rapidement. La question, innocente, résonna comme une sacrée claque. C’était tout le problème de rencontrer de vieilles connaissances et de faire le point quand on était en instance de divorce : il n’y avait pas moyen d’échapper à ce moment particulièrement délicat où il fallait annoncer qu’elle n’en avait objectivement pas la moindre idée, de comment allait James et sa femme, précisément parce qu’elle était redevenue célibataire, et qu’elle était en pleine bataille pour obtenir un malheureux droit de visite. Autant dire que ces révélations avaient toujours de quoi rafraîchir considérablement l’atmosphère. Surtout quand elles se heurtaient à l’image lointaine de temps plus heureux, qu’incarnait Daniel à la perfection, sans qu’il n’en soit coupable, bien évidemment. Mais en le voyant, en l’entendant, elle se trouvait brutalement ramenée à une période où elle pensait tout avoir : l’amour, la famille, le succès professionnel. Il ne restait que le troisième, des années après. Maigre consolation. Mais on ne comprenait peut-être la vraie valeur des choses qu’en les perdant. Histoire de masquer son trouble, Claire fit mine de s’épousseter avant de lâcher, à travers une mâchoire plus serrée qu’elle ne l’aurait voulue :

« Bien, je suppose. Nous sommes en instance de divorce. Et je n’ai pas de droit de visite. »

Au moins, c’était dit, avec son habituel ton neutre, clinique, froid, qui contrastait avec la lueur de peine sincère qui avait, brièvement, émergé dans son regard. Plutôt que de s’appesantir, elle décida de continuer vaillamment, en précisant :

« C’est pour ça que je suis ici. J’ai déménagé il y a peu, du coup. Comme notre appartement a été vendu. »

Quand l’amour se finissait, les meubles s’en allaient, proverbe new-yorkais traduit par le saint patron des célibataires qui approchaient de la quarantaine et avaient encore un peu de mal à réaliser leur condition. Cette simple pensée la fit sourire, au moins un peu, chassant momentanément la grisaille qui menaçait d’assombrir son humeur. Se concentrant à nouveau sur Daniel, elle ne fit pas la bourde de lui retourner la question, ayant appris son propre divorce à travers les journaux – la célébrité avait des avantages pour les amis en quête de nouvelles, et des désavantages pour les amateurs de vie privée. Aussi elle préféra tourner en dérision leur condition désormais commune, tout en essayant aussi subtilement que possible de lui indiquer qu’elle était au courant, en déclarant finalement :

« Si tu as besoin d’anecdotes supplémentaires pour ton prochain spectacle, n’hésite pas, je suis prête à varier de mon environnement de travail habituel. Qui est parfois semblable à un sketch triste, ce qui me donne un entraînement à tout épreuve. »

Acide, Claire ? Pensez-vous !

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