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let's make this straight (isaie)

@ Invité

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Jeu 27 Aoû - 18:11
Il n'est pas à l'aise avec l'idée mais ne s'est pas opposé à ce que son psychiatre envoie un certificat le concernant à son supérieur du NYPD. Pour la bonne et simple raison qu'il veut mettre toutes les chances de son côté pour que tout se passe bien et que l'honnêteté est la meilleure manière de procéder selon lui. Le psychiatre n'est pas rentré dans les détails, heureusement, car il est des choses que Toni n'est pas obligé de partager avec son supérieur mais il fait mention du PTSD. Il fait surtout mention du fait qu'il est pris en charge, qu'il suit sa thérapie. Certes, Toni ne prend pas de traitement même si lui et le psychiatre ont commencé à discuter d'un éventuel traitement pour l'aider à mieux dormir étant donné qu'il fait de nombreuses insomnies mais pour le moment il ne prend rien. Il ne préfère pas. Il craint que cela n'ait des conséquences sur son travail et il le commence à peine, il ne veut pas que quoi que ce soit ne vienne remettre en question son poste. Parce que même si c'est récent, il aime déjà ce qu'il fait Toni. Il aime aider les victimes d'agressions, il aime veiller sur les plus vulnérables. Il aime aider. Alors il prend sur lui, il accepte que son supérieur ait ce certificat entre les mains et il accepte de le rencontrer. Ce n'est pas un entretien d'embauche puisque ce dernier a déjà eu lieu et il a déjà rencontré le Commissaire Mihigo mais c'est particulier. Il sait que d'une certaine façon, il va devoir se mettre à nu, qu'il va devoir parler de moments difficiles et douloureux. Très douloureux. Trop douloureux. Il va pourtant devoir y faire face d'une façon bien différente de ce qu'il fait avec le psychiatre. Il ne se sent pas instable, il se sent apte, mais est-ce que le Commissaire va être du même avis ? Et s'il décidait que non ? Il essaye de se convaincre que tout va bien. Il essaye de se convaincre que rien ne joue contre lui, bien au contraire. Il a lu le certificat et il n'y a rien dedans qui pourrait le mettre dans une situation délicate.

Alors il espère Toni.
Il espère.

Debout à côté du bureau du Commissaire, il patiente jusqu'à ce que ce dernier ne lui ouvre la porte. Toni tourne son visage en direction de l'homme auquel il offre un sourire avenant bien que nerveux. La main est tendue, serrée, c'est qu'on ne rencontre pas le Commissaire seul à seul tous les jours, et il pénètre à l'intérieur du bureau le cœur battant, nerveux au possible. Il en a la bouche sèche Toni alors qu'il prend place sur un fauteuil. Ses mains viennent former des poings qu'il pose sur ses cuisses et il attend. Tout simplement, il attend. Il ignore la façon dont cela va se passer. Il ignore ce que le Commissaire attend de lui exactement si ce n'est de la sincérité sans doute, ce dont il compte ne pas manquer Toni. C'est essentiel.

@ Invité

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Mer 2 Sep - 8:17


let's make this straight
feat @Antonio Moretti


Pour la troisième fois depuis sa réception, il relit lentement le dossier de Moretti. Isaie n’est pas de ces hommes à la mémoire fulgurante, qui retiennent tout en une simple lecture. Il a besoin de plus de temps, sait aussi que sa mémoire a été entaché des décennies auparavant par des images qui prennent plus de place que désirées. Mais ça n’est pas pour autant qu’il se laisse abattre par ces trous de mémoire et sa difficulté à se concentrer. Il sait que ce moment en tête à tête avec le jeune Antonio Moretti va fair écho à son propre passé. Est-ce toujours le cas, quand il est question de PTSD ? Oui et non. Il y a des points communs comme le suivi chez un psychiatre ou les nuits difficiles mais sinon… Chaque PTSD est différent, chaque réaction est différente, chaque façon de concevoir la progression est différente. Et Isaie a à coeur de savoir que le détective a trouvé la sienne, pour son propre bien-être et aussi pour celui du NYPD.

Il regarde son téléphone portable, vérifiant l’heure pour éviter de trop faire attendre Antonio. L’homme ne devrait pas être trop loin et, jetant un rapide coup d’oeil par la vitre, il reconnait sa coiffure. Pile à l’heure. C’est ce qui plait à Isaie, chez certain·e·s de ses collègues, la rigueur des horaires. La porte lui ait ouverte, une poignée de main offerte et très vite l'intimité du bureau est retrouvée, sans le brouhaha extérieur du commissariat.

- Vous voulez un café ? J’ai changé de marque et il n’est pas trop horrible !

Sa nespresso lui manque terriblement mais la cafetière trouvée dans une brocante du coin de la rue, un peu vieille mais en état de marche, lui sauve la vie tous les matins où il n’a pas le temps de s’arrêter chez Callie’s !

-Mais j’vous préviens, si vous avez mal dormi, ce n’est pas ça qui va vous réveiller.

Un petit rire, la remarque semblant inoffensive alors qu’au fond, Isaie souhaite savoir si le rythme de sommeil du détective se porte bien. Ou mieux dans le pire des cas.

@ Invité

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Mar 8 Sep - 20:55
Le café est proposé et Toni esquisse un sourire. « Non merci. » qu'il répond le plus simplement du monde. Il a déjà bu son café ce matin et ne préfère pas en prendre un autre. Ce sont des petites habitudes mises en place pour lui éviter d'être trop nerveux. Boire trop de café ne serait pas bon pour lui, pas avec le passif qu'il se traîne, pas avec les difficultés qu'il a déjà. Alors non, il n'accepte. « J'en ai déjà bu un. » ajoute-t-il bien vite pour éviter de froisser le commissaire alors que c'est bien la dernière chose qu'il souhaite. S'ils se retrouvent là, tous les deux, c'est pour parler, pas pour qu'il y ait la moindre animosité même la plus infime. Lorsque le commissaire mentionne son sommeil, le sourire de Toni se fait un poil plus crispé car il est tout de suite plus nerveux. Il n'aime pas parler de son sommeil, même avec le psychiatre. Il le fait pourtant parce qu'il le faut. Et il se doute bien que là aussi il va falloir en parler. C'est une manière comme une autre d'amener le sujet et dans un sens, il est reconnaissant que le commissaire le fasse avec tant de tact.

« Je suis bien réveillé. » assure-t-il à l'homme qui lui fait face. Oui, il est bien réveillé. Il est maître de ses mots, de ses mouvements, il est parfaitement capable de faire son travail. Mais, car il y a un « mais », il n'a pas bien dormi. Il ne dort pas bien, c'est un fait, et il est hors de question de le cacher. « Mais mon sommeil est un peu chaotique mais j'imagine que vous devez vous en douter. Mon psychiatre et moi nous sommes mis d'accord sur ce qu'il allait vous envoyer. » Aucun non-dit donc. Honnêteté avec le psychiatre, honnêteté avec le commissaire. « Sachez que je ne serais pas là si je m'en sentais pas capable. Je ne mettrais pas qui que ce soit en danger. » Il préfère être clair et dire les choses comme il les pense. Oui, il est des problèmes de sommeil, oui il souffre de PTSD mais s'il a une arme à feu, c'est qu'il est capable de la tenir et de s'en servir. S'il est dans les rangs de la police, c'est qu'il s'estime capable d'y être sans mettre des vies en danger. Il veut servir. Il veut être utile. Parce qu'il est né pour ça.

@Isaie Mihigo

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