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Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla

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Mer 2 Fév - 18:12

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

Enveloppe n°1 - "Bien. Pour être sur que tout soit comprit, dites moi ce que vous devez faire une fois que miss Walton-Rossi passe cette porte." Le doigt pointé sur l'entrée de ton immeuble. Dressé dans le hall accompagné de ton réceptionniste que je torture depuis déjà une vingtaine de minutes. Rien de bien méchant, juste quelques ordres donnés - chose dont il doit avoir l'habitude avec son métier - et maintenant une répétition pour confirmer que tout est enregistré. Tout le monde sait que je ne suis pas du genre à autoriser les faux pas. "Dès que je la vois arriver, je fais le tour de mon comptoir pour me placer juste en face d'elle. Je la salue et lui tend directement votre enveloppe, en lui précisant qu'il faut l'ouvrir maintenant." Ma tête fait des mouvements de haut en bas tandis que ma main lui indique de continuer. "Elle lit votre mot et une fois que la lecture est terminée, je lui ordonne de suivre les indications illico..." Il s'arrête pour grimacer légèrement, ce qui fait venir ma ride du lion aussitôt et je l'interroge "Quoi?" "Je ne suis certain d'arriver à montrer autant d'autorité envers madame Walton-Rossi. Puis vous savez, si j'y parviens, je ne pense pas qu'elle va apprécier cela." Un grande inspiration alliée à mon habile qui vient se poser sur son épaule. J'ancre mes yeux dans les siens pour le rassurer à ma manière "C'est pour ça que j'ai pensé au dédommagement. Un pourboire suffisamment conséquent pour t'aider à encaisser. Si elle est trop méchante, tu pourras toujours te moucher dans les billets." Que je sors de mes doigts libres. Une bonne liasse où l'on peut compter mille dollars en coupures de vingt. Je dépose le tout dans sa paume avant de reprendre "Et parole de tête à Wesley, je te promets que tu ne te feras pas virer." Au pire, je t'embaucherais. "Entendu Monsieur." Une poignée de main pour sceller le tout, je regarde ma montre par réflexe et constate que le temps commence à jouer contre nous. Ici, ce n'est que la première étape de mon projet. Je suis conscient que tu vas directement deviner de qui et de quoi il s'agit. Je souhaite te remémorer un bon souvenir, un moment passé ensemble que l'on va remodeler en ce jour de la Saint-Valentin. Mon complice salué, je quitte le lieu où tout va commencer. Enfin,... Le top départ sera donné uniquement si tu acceptes de suivre les instructions.


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EXORDIUM.

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Mer 2 Fév - 19:06
Oui maman. Je soupire légèrement et pince l’arrête de mon nez de ma main libre. Qu’est-ce qu’elle me casse les pieds quand elle s’y met. Mais non. Ces roses sont une tradition ! Si tu me dis que tu n’es pas au courant, je vais te traiter de menteuse. Tous les ans, à la Saint Valentin, nous offrons une rose rouge à chacun de nos employés. Ce qu’ils en font ou pas m’est bien égal. Alors, certes, ça a un coup mais je trouve l’attention plutôt douce. Et cela me rappelle papa qui, à chaque 14 février, me disait que c’était quand même triste, pour tous ces valentins, de se faire oublier. Et comme pour se faire pardonner, il m’offrait une rose. Et à maman aussi. Même à mes frères ! Parce que les fleurs ne sont pas réservées qu’aux femmes. Je la regarde d’ailleurs, cette jolie rose et me rend compte que je vais devoir la mettre dans une coupe de champagne parce que je n’ai pas de soliflore. Ça me ressemble si bien, ce n’est pas bien grave. Ça coûte de l’argent mais tu sais ce qui rapporte de l’argent ? Des employés heureux ! Parce que dans ces moments de joie, ils dépensent plus, ils sont plus agréables et c’est tout bénéf pour nous comme pour eux. Une dizaine de minutes de conversation plus tard, j’arrive devant mon appartement et pendant que mon chauffeur quitte sa place pour venir m’ouvrir la portière, je dis Écoute j’arrive à la maison, c’est fait, remets toi en et vas profiter de cette journée avec ton fiancé. J’en roule des yeux et raccroche rapidement. Elle peut passer cette fête avec qui elle veut alors ce n’est pas le moment de me casser les pieds. Les évènements, c’est mon rayon et celui-là, j’en suis très fière. Sortie de l’habitacle, je remercie mon chauffeur personnel et passe les portes automatiques du building, le regard fixé sur les ascenseurs, la rose dans une main et le téléphone dans l’autre. Le concierge arrive rapidement devant moi, ma salue et me tend une enveloppe rouge bordeau. Un frisson parcourt mon échine. Non. Par pitié. Tout sauf ça. Je le regarde et fais une petite mine. Non, c’est embarrassant. Il est gentil, mignon mais… c’est un concierge ! Je glisse mon téléphone dans mon sac à main et attrape la lettre. C’est gentil. Et je crois qu’il comprend rapidement parce qu’il me dit que ce n’est pas de lui et qu’il faut que je la lise et suive les indications. Mmh d’accord. Que je souffle doucement, plantant maintenant la rose dans mon sac et ouvrant délicatement le papier rouge. L’enveloppe s’ouvre un peu comme un pop up et un mot est inscrit dans une écriture manuscrite que je reconnais avant même d’être arrivé à la fin de la première ligne. Je pince mes lèvres, incapable de me concentrer, de lire jusqu’au bout. Mais je finis par le faire. Mes yeux se glissent à nouveau sur le concierge et je dis Qu’est-ce qu’il vous a promis pour me faire rappeler mon chauffeur et y aller ? Et rapidement, l’employé du condo me donne toutes les informations que j’ai besoin de savoir. Je souris largement et lui tends la rose que j’avais dans le sac jusque là. Merci d’aller la mettre dans de l’eau dans mon appartement. Et mes talons tournent vers la sortie. Ce n’est même pas mon chauffeur que j’appelle mais je hèle un taxi en pleine rue, un peu sauvageonne et peut-être bien pressée. Je ne sais pas pourquoi j’y vais, pourquoi je le fais alors que je me suis - encore - retrouvée avec des mots mais les actions ne sont pas loin. Adresse communiquée, me voilà en chemin pour le lieu. Merveilleux. Et quand je découvre la collection, je sais vers laquelle je fonce. ​​Celle-ci. Je pointe cette merveille du doigt et l'essaie rapidement. Elle me va mieux qu'au mannequin en juillet dernier, c’est pour dire… Une merveille, ma merveille.

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Ven 4 Fév - 15:23

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

Enveloppe n°2 - La vibration dans ma poche m'alerte en même temps que cette courte sonnerie. C'est un message de la responsable qui m'indique que tu es bien dans la boutique spécialement privatisée pour ma surprise. J'ai ce sourire en coin qui se dessine de savoir que tu as accepté d'y participer. Pas le temps de niaiser, j'ai encore pas mal de choses a préparer, ou à vérifier. C'est toute une organisation qui est montée pour te surprendre, et te prouver comme je suis sérieux dans ma promesse de t'aimer et te le montrer. Pendant que tu fais ton shopping je dois activer les troupes embauchées temporairement. Mon cellulaire en main, j'appuie sur l'écran avant de le porter à mon oreille en espérant que mon interlocuteur décroche rapidement. "C'est Wesley Patterson. Vous pouvez conduire la commande à l'adresse que je vais vous envoyer. Prévoyez plusieurs employés pour que le déchargement soit rapide." Aussitôt annoncé, aussitôt fait. Je raccroche pour pianoter et envoyer ce texto où les instructions sont répétées. Nous ne sommes jamais trop prudent. J'aimerais qu'il n'y ait aucun couac dans tout ce que je prévois. La seule chose que je ne peux pas contrôler, ce sera ta réaction. Aucun doute que pour l'instant, tu es entrain de t'amuser à essayer ta tenue. J'espère que le personnel se montre chaleureux et qu'ils ne manqueront pas de te préciser que tu dois quitter l'établissement vêtue de l'habit choisit. Les yeux sur la montre, j'arrive dans cet immense magasin de musique en quête du matériel recherché. J'ignore combien de bras je suis entrain de déployé mais quand on aime on ne compte pas, c'est bien ça? "Je vais prendre celui-là. Je veux qu'il soit livré immédiatement. Avec l'installation comprise." Des ordres simples et clairs. "Et ajoutez ça." L'index qui, après un claquement de doigt, se charge de pointer l'autre objet désiré. Le tout est réglé, je peux alors enchainer. Je ne suis pas loin d'avoir terminer, la suite ne sera que des finitions. En voiture, j'en profite pour souffler un peu. Il n'y a que quand ça te concerne que j'arrive à me faire bouffer par l'anxiété. Informé que tu quittes l'enseigne, je connais l'étape d'après.
Quand tu es au comptoir, elle s'adresse à toi "Je crois que cela vous revient madame." en te tendant l'enveloppe. Après lecture, le monde présent te souhaite une bonne soirée en te remerciant. De la politesse exemplaire digne des grandes enseignes. Du cirage de pompe... Parlant chaussures...


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Sam 5 Fév - 18:43
Si je venais à dire à mon frère que j’ai suivi ta proposition sans rechigner, je crois qu’il me tuerait sur place et je le comprendrais. Je sais que je ne devrais pas le faire, que je devrais hausser les épaules et continuer mon chemin vers mon appartement mais je sais aussi ce qui m’y attend : la solitude. Est-ce que cela fait de moi une garce que de préférer ta compagnie que la solitude ? Je n’en sais rien. Et si les images de toutes ces Saint-Valentin seules et ratées me reviennent en tête, je mets une espèce d’espoir dans celle-ci. On a bien dit que 2022 était l’année où on avançait, non ? J’aurais tellement voulu que tu comprennes qu’avancer ne voulait pas dire sans toi mais nous avons toujours eu des soucis de communications. S’il venait à se passer quelque chose, à nos deux âmes de se retrouver, je jure que ma résolution de toujours dire ce que je pense serait appliquée à la lettre. Assise dans le taxi, j’ai envie de t’écrire mais je ne le fais pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai envie que tu ais ces quelques instants de stress, de craintes que je ne vienne pas. Qu’est-ce que tu ferais avec ton plan si j’avais décidé de rentrer chez moi, de passer un jogging et de m'empiffrer de cookies au coeur coulant plutôt que d’entrer dans un énième jeu, dans une énième chasse où tu sembles être le prix, la récompense, le trésor de cette chasse. Ça me frustrerait presque de ne pas l’être mais je suis prête à faire tout cela pour te retrouver et voir ce que tu as en tête. Tu m’as beaucoup déçu, on ne peut pas dire le contraire, mais je crois aussi que tes promesses de janvier, tu veux les tenir. Et c’est bien pour cela que j’entre dans la boutique, surprise de me retrouver face à la dernière collection Elie Saab et bien d’autres. Ma préférence a toujours été pour le styliste libanais et je sais quelle robe je souhaite, quelle création je convoite. Elle tombe parfaitement bien et mets ma poitrine en valeur. Je l’aime et quand on me dit que je dois la garder, j’en roule des yeux. No shit Sherlock, je ne vais pas me changer à l’arrière d’un taxi, je suis Daniella Graziella Walton-Rossi pas une prostituée. Une seconde enveloppe tendue, j’enfile mon manteau et demande à la jeune femme d’emballer ma précédente tenue et de la faire livrer chez moi par chauffeur privé. Mes bottines jurent avec la robe d’une qualité et douceur énorme. J’ai presque honte de sortir ainsi mais je reconnais l’adresse communiquée et sais que je vais pouvoir y remédier. La circulation commence à s’intensifier et une idée me vient. À peine dans la boutique, je dis Que personne ne prévienne Monsieur Patterson ! Et si vous le faites, vous êtes virés ! Tout le monde, je ne ferais pas au cas par cas. Mon regard presque menaçant, personne ne bouge et moi, j’ai un large sourire qui se dessine sur mon visage. Il me faut un certain moment pour trouver ce que je veux : une paire d’escarpins transparents avec juste un léger triangle en velours au niveau des orteils pour cacher ces dernières. La semelle rouge distinctive des Louboutins donne un style tout particulier à la robe et lorsque l’on me tend la troisième enveloppe, je dis Prévenez-le que je viens seulement d’arriver. La mesquinerie à l’état pur mais je me sens vivante comme je ne l’ai pas été depuis des mois. Ça fait du bien. Alors je vais continuer. Et en profiter. Il me connaît. Prévenez-le dans quarante minutes que je quitte les lieux. Et pas avant, merci bien.

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Lun 7 Fév - 17:45

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

Enveloppe n°3 - Vrrrr vrrrr vrrrr. "Oui?" Entrain de me redresser à l'arrière de la voiture comme si mon correspondant pouvait me voir pendant l'échange téléphonique. "Monsieur Patterson, un homme semble vous attendre. Un certain..." "Je sais qui c'est. Dites lui de m'attendre dans le hall mais chargez vous de faire monter son matériel. Je suis là d'ici une bonne dizaine de minutes." Et je raccroche en soupirant. J'ai l'habitude de tout gérer ainsi, mais je crains tellement le moindre imprévu négatif que c'est entrain de me tendre. Lenny le remarque bien dans son rétroviseur central, moi aussi je le constate bien son petit sourire de crétin. Toujours pas de confirmation d'une quelconque arrivée dans le second lieu, voilà que ça commence à m'inquiéter. Tu n'aurais pas quitté la partie alors qu'elle vient de débuter? Les lumières de la ville défilent sous mes yeux, en ce début de soirée prometteur.

Si seulement je savais que tu es entrain de torturer ces pauvres employés. Ils doivent se dire que nous formons le couple parfait, parce que je n'y suis pas allé en douceur dans mes instructions. J'ai demandé à ce que tu sois traité comme une reine, et que si souci il y avait, je reviendrais tout brûler. Façon de dire, virer l'ensemble de l'équipe, même les absents. Mais tu sais être convaincante. Alors que la responsable est sur le point de me taper le texto mensonger, son bras droit te tend ce que tu attendais certainement. Tu as confirmation que je ne serais pas prévenu avant le temps précisé. J'ai toujours aimé ta fourberie, pas loin d'égaler la mienne. Et je pense que si tu es fière de ce que tu viens de provoquer, tu vas néanmoins admettre qu'à ce jeu, je suis le premier. De retour en bas de ton building, je remercie mon chauffeur et je descends assez rapidement pour saluer mon invité spécial. "Monsieur Bottura, c'est un immense honneur de vous rencontrer." Que je prononce en serrant sa main étoilée. "Le plaisir est partagé monsieur." De son accent chantant, je sens que mon choix est le bon. "Le voyage s'est bien passé? Encore navré pour la précipitation, mais merci d'avoir accepté mon invitation." Parce que oui, certains plans ce sont décidés assez tardivement. "C'est à moi de vous remercier pour votre jet privé! Le voyage était exquis. J'ai pu me reposer, je suis en forme pour assurer la prestation." Son rire qui m'aide bizarrement à décompresser. "Heureux de l'entendre. Vous allez pouvoir monter et retrouver mon employé qui va vous seconder et qui se chargera du dessert. Notre ami à l'accueil va vous accompagner. Je dois encore m'occuper de quelques détails ici." Comme taper dans mes mains pour faire speeder les subordonnés à l'action. Ils n'iront jamais assez vite pour moi. Surtout quand la vibration se fait sentir... Tu viens de quitter le second peloton. Boom. Mes nerfs font éruption. Mon index se pointe sur le premier camion "VOUS! Vous installez tout ça dans son logement. Attention, que le plus raffiné de votre bande se charge de diriger, je veux que ce soit beau, sensationnel." Et dans un enchainement torrentueux c'est le deuxième véhicule que je vise de mon doigt "Et vous, vous vous coordonnées avec eux pour trouver où placer le cadeau. Dans le salon de préférence, n'allait pas me foutre ça dans la cuisine ou dans la salle de bain." Inutile de préciser que je veux qu'il soit en fonction, je crois que ça a été assez répété. Mon regard qui va ici et là, à observer tout ce qui se passe, tel le chef d'orchestre que je suis. A deux doigts de devenir fou... Et toi, t'es où?

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Lun 7 Fév - 22:42
Un parfum ? Lui offrir un parfum ? Il se fiche de moi, n’est-ce pas ? Je regarde la lettre pendant quelques secondes, la tourne dans tous les sens et soupire fortement. C’est bien moins intéressant d’un coup. Ce n’est pas moi qui devait recevoir les cadeaux toute la soirée ? Les sourcils froncés, je dis Quarante cinq minutes ! Même cinquante en fait. Parce que j’ai décidé de rallonger les minutes de torture et d’avance que je pourrais avoir sur toi. J’embarque cette nouvelle lettre et file vers la parfumerie que tu as indiqué dans la lettre. Assiste à l’arrière de ma voiture - mon chauffeur m’a rattrapé depuis - je passe quelques minutes à relire les trois lettres, un léger sourire sur le visage. ​​Vous vous rappelez de ce dont on a parlé en début d’année Mme Walton-Rossi ? Je lève les yeux des enveloppes rouges et soupire fortement. Je me souviens oui. Et je vous interdis de dire quoi que ce soit à Liam. Parce que mon ancien chauffeur est venu avec moi à New York quelques mois avant de retourner chez lui à Boston, me laissant dans les mains d’Harry que j’apprécie beaucoup mais… qui n’est pas Liam. Il ne peut s’empêcher de sourire et moi, je dis Et vous vous souvenez de ce que je vous ai répondu ? Quand il m’a dit que retomber pour un ex petit-ami, c’est toujours mauvais signe, que si l’histoire s’est terminée une fois, c’est qu’il y avait une raison. Que vous ne vous servirez pas de lui et de ses sentiments pour venger. J’acquiesce et valide ces mots, enfin les miens. Et qu’on devra s’enfuir s’il vous fait du mal parce que vous le tuerez de vos propres mains. Un large sourire se dessine sur mon visage parce que c’est exactement ce que j’ai dit mot pour mot. Si tu venais à me faire mal encore une fois, à bafouer mon honneur, ce serait la fin pour toi. Je ne suis pas de celles qui trouvent ça mignon de dire “fool me once, shame on you. Fool me twice, shame on me”. Oh que non. Fous toi de moi une fois, c’est de ta faute. Une seconde fois ? Prépares ton épitaphe parce que tu ne sortiras pas vivant de notre dernière rencontre. De toute façon, je compte bien le faire galérer et craquer à la Saint Valentin ne fait pas partie de mes projets. Mais n’ai-je pas déjà craqué en acceptant de jouer ce petit jeu ? Je ne sais pas trop. La seule chose qui est sûre est qu’une fois à la parfumerie, je cherche ces odeurs qui me chatouillent les narines, celles qui font s’arrêter mon coeur, qui réveillent tous mes sens. D’une fiole à une autre, je virevolte entre les échantillons et les senteurs que l’on me propose. Je voudrais quelque chose d’un peu plus fort pour la base du parfum. Parce que ce que l’on me propose ne me plait pas vraiment. Et lorsque nous finissons par trouver la composition, je passe un quart d’heure dehors à me sortir toutes ces odeurs du nez. J’espère que ça te plaira. Tout ce que je sais, c’est que lorsque j’en laisse sortir un spray de la bouteille, mon bas ventre s’éveille et un long frisson parcourt mon corps, finissant sa course sur mes seins, laissant mes extrémités pointer le bout de leur nez contre le tissu de la robe. Et alors que je m’apprête à monter dans la voiture, l’accent français de l’équipe me court derrière Madame Walton-Rossi ! L’enveloppe ! C’est que j’aurais presque oublié que je n’ai aucune idée de ma prochaine destination. L’employé me tend une nouvelle enveloppe rouge et je l’ouvre rapidement - pensant trouver le lieu de notre rendez-vous. Surprise surprise !

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Mer 9 Fév - 18:01

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

Enveloppe n°4 -
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Les minutes passent, elles défilent même trop vite à mon goût. Pourtant, tout prend place, il parait même que l'installation est terminée. Avant de m'atteler à la vérification, je prends la peine de remercier chacune des paires de bras qui s'est actionnée pour réaliser mes idées. Ton concierge me voit revenir à son comptoir, l'humeur un peu plus détendue. Mais je dois le prévenir que "Madame Walton-Rossi risque d'être très énervée à son retour. Voir peinée... Je compte sur vous pour ne rien laisser paraitre, qu'elle ne se doute de rien jusqu'à ce qu'elle passe la porte de son logement." Il m'assure que je peux lui accorder ma confiance, et j'obtiens le laissez-passer. Dans la cage mécanique, je prends une grande inspiration, et je laisse mon imagination divaguer. Je t'imagine entrain de confectionner mon futur parfum, loin de me douter que t'es déjà sur le chemin de la prochaine étape. Celle où tu risques toi aussi, d'emprunter un ascenseur d'un aspect plus émotionnel. Ouh que tu vas me détester, m'insulter... Me maudire en te disant que plus jamais. Ignorante de ce que je prépare, du peloton ultime. Dans ton intérieur, j'admire le travail fournit par mes petites fourmis. C'est grandiose, j'en ai les yeux illuminaient. D'une pièce à l'autre, j'observe et j’acquiesce d'un mouvement de tête. C'est comme je l'imaginais. J'accapare le premier miroir pour remettre en place ma cravate ainsi que ma veste. Je me fixe intensément, non par pour me mater, mais pour me m'imprégner de tout ce que j'ai a gagner. Mais je suis tiré de ma méditation par l'odeur qui s'échappe de la cuisine. Ce soir, on va se régaler.

Ce magasin de luxe va t'accueillir chaleureusement, mais ta rencontre avec le responsable sera différente des endroits visités plus tôt. C'est celui que j'ai le plus missionné, il a intérêt à assurer. Quand tu arriveras devant lui après ta session shopping, tu verras sa mine 'désolée'. Il aura les mains jointes, comme si il priait pour sa tête. Il te dira quelque chose comme ça "Veuillez m'excuser madame. Wesley Patterson vient de téléphoner pour prévenir qu'il doit malheureusement reporter. J'ai eu comme ordres de me débarrasser de l'enveloppe..." une mine grimaçante, il sera convaincant "Et de vous laissez partir avec le sac que vous avez choisi." Et il se montrera professionnel. Te vantera ton sens de la mode pour le produit sélectionné. Il va continuer de s'excuser jusqu'à la porte où il t'accompagnera, et te souhaitera malgré ça, une bonne soirée de Saint-Valentin. Pendant cet enchainement d'instants, je serais dans l'entrée de ton habitation, dans l'attente d'entendre ton jeu de clés. Immobile, planté comme un mât d'un navire prêt à affronter la tempête qui va arriver.

EXORDIUM.

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Mer 9 Fév - 19:45
Assise à l’arrière de la voiture en direction de la dernière étape, j'essaye de comprendre ce dont il s’agit. Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris ce qu’il entend par “pour m’armer”. Va-t-il me guider jusqu’à une armurerie ? Est-ce que je vais pouvoir choisir une cible, imprimer les portraits de toutes ces personnes que je déteste et m’amuser à lancer les fléchettes en plein visage ? Je ne sais pas et je peux dire que les idées fusent dans mon esprit. Je me demande ce qui serait le plus fou et quand je continue de lire, mes sourcils se froncent. Je n’y comprends plus rien. Un album photo ? Veut-il sérieusement m’emmener acheter un carnet afin d’écrire et de brûler les souvenirs négatifs de notre relation ? Je sens la colère monter et je pose mes mains à plat sur mes cuisses. Mon regard vers l’extérieur, je profite de la ville qui file sous mes yeux pour me recentrer. Allez Daniella, détends toi, calmes toi. De la musique se fait entendre dans l’habitacle de la voiture et je ne peux m’empêcher de laisser un rire s’échapper. Merci Pierre. Que je souffle en me redressant légèrement. Thursday de Jess Glynne retentit et ma voix s’accompagne rapidement à celle de l’anglaise. Le temps en voiture passe un peu plus vite et j’ai le temps de me retrouver avant de quitter l’habitacle chauffé de la voiture pour une boutique qui vend des sacs à main. Pourquoi pas. Je passe quelques minutes à regarder les créations, jauger les tailles, les pochettes, les sacs. Il y a de tout en matière et couleurs aussi. J’opte pour quelque chose d’assez discret et noir. Un sourire sur le visage, je me dirige vers la personne qui semblait attendre ma venue et quand les mots sortent de ma bouche, je ne peux m’empêcher de laisser un rire nerveux s’échapper. C’est une blague ? Que je souffle en le regardant droit dans les yeux. Alors que je sens mes mains commencer à trembler, il continue son petit laïus et alors que j’avais l’impression de glisser, de m’enfoncer sous terre, je me redresse rapidement. Rien étonnant venant de Wesley. Que je dis en tournant le dos à l’employé qui n’y peut rien. Et pour le dérangement, je prendrais deux sacs. Même trois. Vous vous arrangerez avec lui pour payer la note. Que je balance en prenant deux autres créations qui avaient attiré mon oeil tout autant que celui avec lequel je pars. Dans la voiture, je soupire fortement et regarde Pierre dans le rétroviseur. On rentre Pierre. Et mon visage se ferme à nouveau, ne voulant pas laisser mes émotions et les idioties de mon ex petit-ami se répercuter sur Pierre qui n’y peut rien. Comment ai-je pu croire que quelque chose avait changé ? Paroles, Paroles, Paroles. Je suis tombée dans le panneau comme la pauvre idiote que je suis et je crois que je m’en veux plus que je lui en veux. Je vais rentrer me changer et on va aller boire un coup Pierre. Parce qu’il est hors de questions que je porte les choses qu’il m’a acheté pour un “rendez-vous” avec un autre homme. Le chemin jusque chez moi est rapide et je ne prends pas la peine de demander à mon employé de venir, je ne serai pas longue. Quand j’entre dans le building, mes talons claquent sur le sol et je vois vite le concierge me courir après. Je ne veux rien entendre. Je vous interdis de le laisser entrer dans le building une nouvelle fois, surtout pour ses petits jeux ! Au moins, je n’y gagne pas qu’un coeur brisé cette fois. Je suis froide, distante et presque méchante. Seulement il n’y est pour rien. Son visage se baisse et je monte dans la cage d’ascenseur, laissant le jeune homme en bas alors que moi je monte. Après tout, c’est là-bas que j’appartiens, près des étoiles. Mes cheveux détachés, je secoue légèrement le visage pour les faire prendre un peu de volume et mieux se placer. La clé dans la serrure, j’ouvre la porte et le vois là, au milieu de l’entrée. A-t-il vraiment cru que j’étais un putain de trampoline ? Ou pire, de grand huit ?

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Jeu 10 Fév - 19:18

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

L'étape finale - C'est sur, elle va te découper la tête Que je m'annonce intérieurement dans l'attente de ton arrivée. Le truc, c'est que mon impulsivité est si grande qu'elle semble effacer toute concurrence. Cependant, quand tu es énervée, il est difficile de prévoir ton comportement. Je ne peux donc pas assurer que rentrer ici sera le choix pour lequel tu vas opter. Mon palpitant semble battre péniblement, comme si tout était en suspens. Et si ça semblait long, le bruit de serrure se charge de tout renverser. L'organe est en tachycardie tandis que l'esprit démarre sur les chapeaux de roue. Dans l'appréhension totale de voir l'état dans lequel je t'ai encore fourré. La porte s'ouvre, tu te dévoiles, le visage bien horripilé de constater ma présence dans ton entrée. Je connais cet air, c'est celui de la bombe qui va exploser. Celle que je ferais mieux de désamorcer. J'avance d'un pas, les mains en avant comme barrière de sécurité. Parce que si tu me renvoies ta rage, ce que j'éprouve est à l'opposé. Je t'observe rapidement mais c'est suffisant pour que la première chose qui s'échappe soit "Wow tu es splendide." Si minimaliste face à tant de beauté. Imagine ce que ça va provoquer lorsque tu vas sourire. Parce que tu vas le faire. Je m'empresse de reprendre avant de me faire insulter "Maiiiis avant que tu t'énerves, laisse moi te montrer quelque chose... S'il te plait." Parce qu'en voyant ton salon, tu comprendras que le précédent peloton s'est quitté sur un mensonge, une fourberie. Que ce jeu de piste était une manière exaltante de t'éloigner de ton logement pour une durée qui permettait de le revêtir d'un tas de roses rouges. Du sol au plafond, des pétales, des bouquets, des guirlandes, des bougies... Une ambiance romantique à souhait. Je veux que tu sois totalement libérée pour admirer mes rêveries réalisées. Alors mes phalanges viennent saisirent ce que tu transportes pour t'en débarrasser avant de souffler un "Après vous Madame Walton-Rossi." tout en m'écartant, te laissant la voie libre. J'arrive à étirer mes lèvres de façon charmeuse, tout en dissimulant ma crainte que quelque chose puisse te déplaire. Comme le cadeau qui habille désormais ton salon. Un Steinway V-125 neuf et son tabouret sur lequel j'ai hâte de te voir posée. Ou encore les odeurs de ton pays natal qui viendront chatouiller ton nez. J'ai encore une surprise à dévoiler, mais il faut d'abord que je supprime l'inquiétude qui va bientôt pointer le bout de son nez. "Avant que tu ne demandes... Max est en compagnie de Lenny. Il a promit de ne pas boire, de ne pas se droguer et de ne pas rentrer tard... Sauf si sa maitresse le lui ordonne." Un léger rire évadé. Je ne l'aurais pas confié à n'importe qui -même si ce pourri ne cesse de me grogner dessus-. Tony n'étant pas disposé, c'est mon chauffeur que j'ai missionné pour prendre soin de ta boule de poils. Maintenant que tu dois être soulagée de découvrir que je ne l'ai pas empaillé, je vais me permettre de poser tes biens et de m'approcher de ton dos pour, d'une voix plus suave, te demander "Est-ce que tu as toujours envie de me tuer?" Prends le temps de tout analyser. De voir le commencement de ma promesse. Et si cette derniere, au travers de ton coeur en morceaux, fait qu'un nouveau battement nait. Ce sera la preuve que l'amour peut se perdre en chemin mais que le véritable amour, lui, se retrouve toujours pour continuer sa romanche inachevée.

EXORDIUM.

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Jeu 10 Fév - 23:42
Ce n’est pas la première fois que je me fais balader pour Wesley mais cette fois, je ne suis même pas triste. En colère oui mais pas triste. Je ne m’attendais à rien et ces cadeaux permettent au moins de tirer quelque chose de bon de tout cela - me voilà avec une nouvelle tenue pour mon placard. J’ai déjà vécu dedans et elle est donc associée à ces souvenirs mais je sais aussi que j’arriverais à m’en détacher facilement. En direction de mon appartement, le pas décidé à me changer et retrouver Pierre, je suis quelque peu surprise de te voir là, au milieu de l’entrée. Mes yeux te détaillent de haut en bas et je lâche un Je sais. Pas de merci, rien, pas de sourire. Juste un regard interrogateur. Qu’est-ce que tu fous là ? Voilà ce que j’ai envie de te demander mais je pense que mon regard en dit assez sur moi parce que tu reprends rapidement la parole. Je t’écoute et lève les yeux au ciel en soupirant. Et quand tu m’invites à entrer chez moi, je mets quelques secondes avant de sortir mon téléphone de mon sac à main et de dire Deux minutes. Parce que je ne vais pas laisser Pierre attendre éternellement en bas de l’immeuble. Son numéro composé, je pince les lèvres et souffle Tu peux rentrer. Oui tout va bien. Demain à 7h30 oui. Bonne soirée. Et je raccroche rapidement, emboitant le pied, tendant mes effets personnels avant de te passer devant sans t’adresser le moindre regard. Ai-je fait exprès d’appeler mon employé devant toi ? Bien entendu. Est-ce que je recommençais si je le pouvais ? Clairement. Mais au lieu de cela, j’avance et regarde mon lieu de vie qui a complètement changé. Toutes ces roses… Mais aussi le Steinway brillant de mille feux au milieu du salon. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas fait de piano et cela me manquait mais tout de même ! Mes yeux sur le tabouret, je fronce les sourcils en me rendant compte que je n’ai pas entendu mon fils m’accueillir ni grogner sur ta personne. Et c’est à croire que tu lis dans mon esprit parce que le regard accusateur que je te lance, tu l'interprètes à la perfection. Je suis rassurée de le savoir avec Lenny et non pas en train d’aboyer de l’autre côté des baies vitrées mais je n’aime pas que mon fils ne soit pas là. J’aime bien trop l’avoir à la maison, avec moi, à mes côtés, prêt à me protéger alors qu’il n’en a pas vraiment l’utilité. Mes yeux dans les tiens, je dis Toujours oui. Parce qu’il ne faut pas que tu crois que ce mensonge final ne m’a pas déçu. J’ai besoin de plus que quelques minutes pour réparer tout cela. Demande à Lenny de ramener mon fils après sa promenade. Parce que c’est avec sa mère qu’il doit fêter et passer la Saint Valentin. Je sais bien que Max est entre de bonne main mais tu viens de faire un petit faux pas. On ne se débarrasse pas de mon bébé. Et oui, je t'accorde une deuxième deuxième chance. Et cette fois-ci ne la gâche pas parce que tu sais qu’il n’y en aura pas de troisième. Je me pose sur le tabouret du piano et dis Je n’aime toujours pas qu’on me fasse tourner en bourrique. Mes doigts sur les touches, une légère mélodie se fait entendre dans l’appartement. Mon visage tourné vers toi, je commence à fredonner et m’arrête pour souffler Merci pour l’attention. Parce que ça me touche, je ne peux pas le nier. Et mes doigts réapprennent la sensation du piano, des touches blanches et noires, la force avec laquelle il faut appuyer et tout ce qui va avec. Le rythme est un peu plus chaleureux, doux, agréable à l’oreille. Je crois que ça me détend et il y a définitivement un sourire qui se dessine sur mon visage. T’as tapé dans le mile, voilà ce dont j’avais besoin.

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Sam 12 Fév - 19:05

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

A l'arrêt, je ne te retiens pas de passer cet appel qui, je l'avoue volontiers, me faire hausser un seul sourcil. Preuve que je m'interroge quant à tes projets pour ce soir. Mais peu importe, vu que tu sembles souhaiter une bonne soirée à ton interlocuteur, signe que tu prévois de m'accorder la tienne. Actionnant le pas derrière toi, je tends néanmoins une oreille pour entendre une quelconque réaction auditive sur la nouvelle décoration de ton intérieur. Rien. Je pourrais commencer à douter, si seulement je ne te connaissais pas suffisamment pour deviner ce qui te turlupine sous ce silence. Puis vu ton regard assassin, aucun risque de se tromper. Je tente tant bien que mal de te rassurer du bien être de ton bébé, profitant de ma fierté d'avoir tout organisé dans les moindres détails pour te demander si ton envie de meurtre est passée. Ce n'est pas la réponse espérée, mais je m'y attendais. "On va se tenir loin de tout objets pouvant tuer dans ce cas." Il y en a un bon nombre autour de nos corps rapprochés, qui à ton ordre, trouve un peu plus de proximité. De un, parce que tu pars en direction du piano, et de deux, parce que je me retrouve décontenancé en réalisant le faux pas effectué. "Je le préviens immédiatement. Max sera là dans quelques minutes." Pour ma plus grande joie. J'adore les animaux, je pense même les préférer aux humains parfois... Sauf que là, c'est lui qui ne m'apprécie pas. C'est bien la première fois qu'une bête ne vient pas se coller à mes jambes ou se foutre dans mes bras. Le visage sur l'écran, je pianote un texto  à mon employé pour lui faire parvenir la demande. Je dirais bien qu'il ne va plus rien comprendre, mais je pense qu'il n'en sera pas étonné. Il sait qui est la propriétaire après tout. Quand je relève les yeux, tu es sur le tabouret, devant le cadeau que je t'ai fait. Le Steinway n'a jamais été aussi beau que maintenant. "Tourner en bourrique?.. Je dirais plutôt que tu as participé à un jeu de pistes amusant. Et puis, il fallait bien que je trouve comment t'éloigner de ton appartement." Je marche lentement pour me tenir sur le coté de l'instrument, la voix qui se baisse un peu comme pour ne pas gâcher ton moment musical. "Pour le mensonge... Je ne voulais pas que l'enveloppe finale te dise bêtement de rentrer chez toi. Tu te serais doutée de quelque chose...   Les lèvres qui s'étirent doucement. Voilà que tes habiles s'activent plus intensément. La mélodie est agréable, je te regarde amoureusement et quand je remarque ce sourire, le mien s'élargit automatiquement dans une infime tendresse. C'est confirmé, le mot 'splendide' n'est clairement pas à la hauteur. J'ignore si ce sont des secondes ou des minutes qui se sont écoulées quand la sonnette de ta porte se met à résonner, mais c'est à mon tour d'avoir l'envie de tuer. Une main affectueuse sur ton épaule, je te souffle "Je vais ouvrir. Ne t'arrêtes pas." Elancé pour rapidement accéder à la poignée que j'enclenche. Pas d'éblouissement, ce n'est que mon chauffeur qui libère ce toutou pour qu'il puisse crapahuter jusqu'à toi. Je le remercie pour ensuite refermer et revenir là où je n'aurais jamais voulu bouger. "Est-ce que tu serais tentée par une coupe de champagne?" Que l'on puisse trinquer à la Saint-Valentin. Et avec un peu de chance, les bulles pourraient te décongeler. Ta froideur pourrait me faire faire une hypothermie. "D'ailleurs... Les cadeaux ne s'arrêtent pas là." Ton odorat ne semble pas alerté par les bonnes odeurs. T'es surement trop concentrée sur le piano, ou trop énervée. Ce que je ressens? Que mes pupilles se dilatent rien qu'à t'admirer. Que mes veines se devinent sous les à-coups de mon coeur qui bat au galop. Là je m'en fous d'hier, je vois aujourd'hui et je suis heureux.

EXORDIUM.

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Dim 13 Fév - 23:15
Tout ce que tu as préparé, je le prends à double tranchant. Une partie de moi trépigne d’impatience de voir ce qu’il va se passer pour le reste de la soirée mais il y a cette autre partie bien plus raisonnable, posée et fatiguée qui se dit que si tu n’avais pas besoin de me récupérer, on serait surement nue sous les draps de notre chambre au Manoir. Alors, je me doute bien que les réactions que j’ai ne sont pas celles que tu espères mais elles sont un mélange de ces deux parties qui se mélangent dans mon esprit, dans mon corps. C’est un peu comme si un végétarien se remettait à manger de la viande. Il irait petit à petit parce qu’il pourrait rapidement être malade et regretter d’avoir sauté sur ce steak saignant qui trônait au milieu de son assiette. Et je ne veux plus rien regretter alors on va y aller à mon rythme et surtout, piano piano. Je ne vais pas voir des signes où il n’y en a pas mais la présence de cet instrument de musique au milieu de mon salon n’est pas anodine, enfin je le crois. Assise sur le tabouret, mes doigts caressent les touches blanches et noires et je souffle un Merci. quand tu m’annonces que Max sera bientôt parmi nous. Je n’aime pas cette façon que tu as eu de vouloir l’évincer mais je peux comprendre pourquoi tu la fais. Si je ne te juge et analyse pas toute la soirée, je sais qu’il le fera pour moi. Mon Ange, mon bébé, mon fils. Il sera là pour me remettre les idées en place et me lancer un regard qui voudra dire : “maman, t’es sérieuse là ?” Je ne pensais pas m’attacher autant à un animal et pourtant me voilà. À jouer du piano et discuter avec toi. Ma résolution du premier janvier tient toujours alors je dis tout ce que je pense, ne te cachant pas la déception ressentie lorsque le dernier employé m’a dit que tout était annulé alors que j’attendais patiemment mon indice suivant. Peut-être que ça m’a un peu trop plu de faire les boutiques comme ça, de choisir quelque chose en sachant que c’était autant pour moi que pour toi. Le jeu de piste était intéressant, je ne dis pas. Il ne faut pas qu’il comprenne l’inverse de ce que je voulais dire. C’est juste la finalité qui me laisse un peu perplexe. J’essaye de ne pas être trop critique et de ne pas te dire que ça me rappelle un peu notre histoire : pleine de rebondissements et dans le dernier grand saut, le bitume et plus tes bras pour me retrouver. Ça aurait été si grave que cela ? Que je me doute que tu m’attendes ici ? Et puis, tu aurais pu te servir de Max pour me faire rentrer avant de te retrouver ailleurs. Mais tout ça, je le garde pour moi. Tu vois, Wesley, je te laisse ta chance et t’offre le champ des possibles pour que tu ne penses pas que tu fais tout de travers. Je n’ai pas envie que cette soirée se finisse en discussions interminables sur ce qui est bien et ne l’est pas. Je continue de jouer du piano, fredonnant quelques airs de mélodie tout en continuant de discuter avec toi. Je ne te regarde pas mais profites de la distraction pour me concentrer sur autre chose que les douces odeurs que je sens et la présence de toutes ces roses dans mon appartement. Je vois tout, j’analyse tout mais je voudrais savoir comment me comporter avant de le faire. Et quand je sens ta main sur mon épaule, mon visage se lève et j’acquiesce. Cette chaleur qui émane de l’endroit où tu as posé ta main est folle. J’ai l’impression d’être brûlée à l’acide et que rapidement, la brise vient tempérer, calmer tout cela. Le bruit des griffes sur le parquet, je m’arrête de jouer pour accueillir Max sur mes genoux. J’embrasse son museau et son front et demande Lenny a été gentil avec toi j’espère. Je gratouille son pelage et retire la laisse qu’il a traîné jusqu’ici. Posée sur le piano, je te vois revenir vers nous et souffle Je veux bien oui, merci. Je sens Max s’énerver sur mes jambes et je l’enlace un peu plus. S’il n’est pas gentil, je te demanderai de lui mordre les chevilles mais je crois que ça va aller. Que je confie à ma boule de poils avant de le déposer au sol et de le laisser rejoindre son panier où tous ses jouets se trouvent - dont la peluche en forme de cœur que je lui ai offerte ce matin. Est-ce que les cadeaux impliquent la dégustation de ce plat aux saveurs du Sud que je sens ? Que je demande rapidement, reprenant un petit morceau au piano. Rien de bien impressionnant, juste quelque chose pour occuper mes doigts. S’ils sont sur le piano, ils n’attrapent pas le tissu soyeux de ton costume. Je vois tout Wesley, je vois absolument tout. que je souffle en relevant les yeux vers toi. ​​Enfin, sauf la coupe que tu viens de me proposer, je ne la vois pas elle. Et j’en ris légèrement, taquine comme à mon habitude. Je m’arrête dans mon jeu et me lève rapidement. Alexa, lance la playlist soft pop hits. Et la musique se fait rapidement entendre dans mon appartement. C’est doux, lointain, là pour habiller la pièce. Imagine de Ben Platt se lance et je ne peux retenir un léger rire. I can’t imagine my life without you. I can’t imagine one night without you. If something happened, don’t know what I’d do. C’est un peu nous deux ça. C’est très beau en tout cas. Ces attentions, ces roses, ces fleurs qui ont tellement de significations. J’aime beaucoup. C’est romantique. Mais je veux voir ce que la soirée nous propose avant de me projeter là dessus, là dedans. Putain, l’envie de faire l’amour sur un tapis de pétale de rose est immense. Daniella, sors toi ça de la tête et plus vite que ça !

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Lun 14 Fév - 1:59

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

Est-ce que ça aurait si grave? Non. Mais toute cette organisation était un peu de dernière minute et je me suis fié à mon impulsivité pour décider du final. Attention, je parle du terminal dans le jeu, pas celui de notre soirée. Là, ce n'est pas à moi de commander. Si j'ai l'espoir que cette dernière réserve des belles surprises, j'ai un peu le pessimisme qui me résonne de ne pas trop espérer. Car ce n'est pas du sang qui coule dans tes veines, mais de la glace. "J'ai opté pour ce qui semblait être la meilleure idée sur l'instant." Je ne vais rien t'apprendre sur ma façon de procéder. Parfois -bien souvent-, c'est agir et réfléchir après. Il n'y a que dans le travail que j'arrive à garder la tête froide pour ne pas tout foirer. Démonstration de ce que je viens d'attester, l'erreur d'avoir pensé que tu ne serais pas dérangée de quelques heures sans ton chien, ton ombre. J'ai l'urgence de la rectification, et le pouvoir de faire que ce ne sera pas long. J'ignore combien de temps, mais il arrive ce moment où mon employé ramène ton bébé. De retour, je n'ai pas pu entendre ce que tu demandais à Max, et je ne vais pas souhaiter la répétition. Après tout, ça ne regarde que vous. Je propose d'entamer le champagne, invitation que tu acceptes volontiers. Un coup d'oeil autour de nous pour visualiser l'emplacement du seau qui abrite la bouteille. Concentré, j'actionne la marche pour atteindre mon but sans prêter réelle attention à ce que tu marmonnes une seconde fois, à destination de ta boule de poils. Si je suis stoppé, c'est uniquement pour la question qui m'est consacrée. Un pivotement exécuté avec grâce, j'ai le visage tourné dans ta direction, toujours envahi par ce que tu dégages. Si je devais coller des mots à la mélodie que tu joues, les premiers à se pointer dans mon esprit ressemblent à ça : On s'aime plus que tout, à l'endroit, à l'envers et alors? On s'en fout. Je t'aime même de travers, à contre courant. La seconde d'après, la minute d'avant. Pour une heure ou pour l'éternité. Il n'y a rien de plus beau qu'un amour passion. Rien de plus chaud que nos corps en fusion. Alors viens, on s'aime sur les accords mal écrits... Et même si la musique se déchaine, je te chanterais l'inédit. Si ça brûle parfois, en versant quelques larmes on oublie les autres fois et les souvenirs en flammes. L'amour est une étincelle qui brille dans tes yeux. Tu es ma merveille, mon bijou précieux. Je t'aime le coeur gravé, sur un arbre ou sur une table de l'université. Je m'en souviens comme un hymne, de ces mots que j'ai écrit sur le papier. Je t'aime pour la vite, mon amour pour toujours et à jamais. Viens et donne moi la main, viens et chante moi le refrain de notre histoire d'amour, qui je le veux, va revoir le jour. Est-ce que là aussi je viens de perdre la notion, ignorant la temporalité passée? Je souris amoureusement avant de prononcer "Effectivement, c'est l'un des deux restants. Mais ce repas englobe plusieurs petits bonus." La présence du chef étoilé italien, mais aussi mon choix pour le dessert. Faire exprès d'appuyer ta voyance, c'est une manière de me dire que tu devines ce que j'ai envie de t'offrir? Si je plonge dans mon hypothèse intérieure, ton accusation et ton rire me font revenir. J'en rigole moi aussi, charmé par ta taquinerie qui marque le réchauffement de l'atmosphère. "A qui la faute?" Qui est venu me freiner? Oui bon, quand ça vient de toi, il en faut peu pour m'intercepter. "Je te ramènes ça." Cette fois ci, c'est la bonne. Quelques pas et je suis face au récipient. Mes habilles se dynamisent pour ôter ce bouchon dans le doux bruit que l'on reconnait à cette boisson. Deux coupes soigneusement versées, je t'entends donner une directive à ton majordome virtuel. Demi tour, le retour du face à face et de mon regard ancré dans le tien. Je te tend ton du, l'ouïe attentive aux paroles qui défilent, comme à ton affirmation sur la beauté de ce que j'ai concrétiser. "Heureux que ça te plaise." Car t'es la principale concernée par ce projet. "A quoi veux-tu trinquer?" Le verre surélevé. Prêt à cogner pour ce que tu vas vouloir honorer. Si ça ne tenait qu'à moi, j'éprouverais l'envie de dire 'à nous'.

EXORDIUM.

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Mer 16 Fév - 1:25
L’impulsivité que tu mets en avant te correspond tellement et je ne peux pas t’en vouloir. Parce que t‘en vouloir reviendrait à vouloir te changer et s’il y a une chose dont tu peux être sûr Wesley, c’est que je n’ai aucune envie de te changer. T’éloigner de ces personnes que je juge mal intentionnées ? Clairement. Et je recommencerais jours et nuits s’il le fallait. Mais la discussion n’est pas là, le moment n’est pas là. Bien que je sois quelque peu froide, que je tente de laisser une certaine distance entre nous, j’aimerais te dire que c’est plus difficile que ce que tu dois croire. Dès que mes yeux se posent sur toi, je revois ces moments que nous avons partagé ensemble à Boston, ces rendez-vous que nous avions, ces discussions qui nous maintenaient éveillées jusqu’au bout de la nuit. Il y a tout cela qui se bouscule dans ma tête, dans mon esprit et je suis ravie de retrouver Max afin de me concentrer un peu plus sur lui, sur moi et de filtrer tout ce que je ressens. C’est petit, c’est mesquin, je devrais arrêter de me battre mais j’ai besoin de plus. Et j’espère réellement qu’un jour, nous prendrons le temps de discuter, que nous prendrons le temps de voir ce qu’il s’est passé ou pas depuis ce quatorze février 2022. Depuis ce soir où tu as lancé la première attaque pour me retrouver. J’espère d’ailleurs que tout cela est bien pour ça et non pas juste pour m’en mettre plein les yeux parce que j’ai beau avoir une jolie paire de talons aux pieds, je n’hésiterai pas à te les planter dans les fesses si tu venais à te jouer de moi une nouvelle fois. Et je sais que tu le sais. Alors j’y crois et j'en profite. Je ne sais pas pourquoi mes barrières et ma colère disparaissent si vite avec toi… Il y a des tas de gens qui m’ont titillé un centième de ce que tu as fait et qui ne verront plus jamais mon regard se poser sur eux. Et toi, à côté de cela, t’es là à gambader dans mon appartement, à t’approprier les lieux un peu plus. Même mon frère n’a pas le droit d’entrer chez moi sans me prévenir. Mais toi, depuis toujours, tu te permets des choses que je n’ai même pas le courage de t’interdire puisque tout paraît si naturel. Et si ton père avait vu juste à l’époque ? Et s’il n’avait pas décidé de lier nos futurs par recherche du pouvoir mais bien parce qu’il savait que ce serait inévitable. Mon père, quant à lui, grand romantique qui ne voulait rien forcer. Je me demande ce qu’il dirait de tout cela à ce moment précis. Il me dirait sûrement d’arrêter de repousser l’inévitable et de juste vivre. Il me dirait que la vie est assez courte pour perdre du temps à se prendre la tête. Mais moi, je crois que rien n’est perdu, que chaque moment que nous passons tous les deux nous mène vers quelque chose. Quoi ? Je ne sais pas. Mais la taquinerie est sur le chemin. Ah. J’avais oublié que tu étais un homme… Tu ne sais faire qu’une seule chose à la fois. Et je ne peux m’empêcher de pincer mes lèvres pour ne pas glousser. Merci. Que je finis quand même par souffler avant de faire chavirer un peu l’ambiance. Ce n’est pas que je n’ai pas envie de rester auprès du Steiner mais je crois aussi que nous avons quelques petites choses à discuter. Et tu n’es pas là pour m’observer jouer toute la soirée. Ce serait une belle idée de rendez-vous, une belle manière de passer du temps ensemble mais ce n’est pas comme cela que je veux que ça se passe ce soir. Et quand tu reviens vers moi, j’attrape la coupe que tu me tends et laisse le bras en suspens quelques secondes. Je ne sais même pas à quoi nous devrions trinquer. À nos réussites ? À nos vies ? À la vie, que nous avons toujours la chance de vivre ? Je ne sais pas. À 2022. Que je souffle, comme pour réitérer nos résolutions de début d’années. J’en souris et souffle Et à ce que la vie nous réserve. Pour toi comme pour moi. Pour ta vie personnelle comme professionnelle. Et puis, ce qu’elle nous réserve pour nous. Je suis maîtresse de mon destin, de mon chemin mais je crois que nous allons avoir besoin d’un peu d’aide extérieure pour que tout se passe aussi bien que possible. Et à de nouvelles créations d’Elie Saab aussi ! Tu as vu cette merveille ? Et comme pour faire éclater la bulle d’appréhension, je tourne sur moi-même, laissant le tissu brodé virevolter autour de moi. Un peu de distraction pour ne pas trop tomber dans le moment.

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Sam 19 Fév - 23:16

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

Si aucun doute ne plane sur mon rôle d'empereur de la fourberie, il se trouve que j'ai une sérieuse concurrente sur la taquinerie. Tu attaques en force, a tel point qu'il est impossible pour moi de répondre du tac au tac. La bouche bée, je reste immobilisé quelques secondes, le temps de trouver ma répartie et d'en sourire malicieusement. Cette moue est comme le désamorçage d'une grenade que sera mes mots. "Tu ne disais pas ça dans certains moment où, j'ai le souvenir d'exceller dans cette prouesse que tu juges féminine. " Remémores toi, quand je te caresserais de mes doigts pendant que ma langue chatouillait ton entre jambe. Des mouvements qui demandent de la coordination et un certain talent. Qu'ils étaient chaud nos épisodes intimes, qu'ils étaient brûlants. Tellement que l'explosif verbal m'éclabousse, j'en sens mon bas ventre se réchauffer à me repasser dans l'esprit, nos films passés. En face à face, mon regard doit forcément te transmettre l'incendie qui nait. Qu'est ce que j'y peux si, auprès de toi, je retrouve ma place dans l'univers. Ce dernier qui pourrait s'incliner face à l'ampleur de mon amour. Même si ce que j'exprime termine sa course dans un abîme, ou que seul mon propre écho m'en revient, je veux dire, faire comprendre ce que je ressens. On ne peut forcer personne à nous aimer, mais exprimer ses sentiments n'en est pas pour autant interdit. Surtout que ce que je porte en moi est immense et prend toute la place dans mon être. Parce que t'aimer n'a aucune limite. Intensément, passionnément, démesurément, profondément. Trop vite, trop fort. Trop. Oui, je t'aime trop. Ces si belles et grandes émotions me font me sentir en vie tout autant qu'elles me tuent. Elles prennent toute la place, broient mes entrailles, m'étouffent. Je suffoque. Perdue entre la beauté et la laideur, le bonheur et la peine, cet amour pour toi et cette haine de moi. C'est clairement à ça que je trinquerais. Et "Aux surprises de la vie." Mon verre qui se claque soigneusement contre le tien, pour que s'en échappe un bruit. La remontée lancée pour me délecter de la première gorgée mais, l'élan coupée par ton envie d'un second honneur. Tu es là à tournoyer pendant que mes pupilles font un saut à l'élastique de ta tête à tes pieds. "La robe ou toi?" Que je questionne la tête légèrement penchée sur un coté. Voilà ma première goulée, le visage faussement en réflexion. Oui, sur, j'ai déjà donné la valeur de ton impact quand tu es arrivée. Tu sais, quand tu es venue complètement énervée, prête à m'arracher la tête pour t'en faire une entrée. Répéter ne me gêne pas quand il s'agit de te faire prendre conscience de ta beauté. "Elle est merveilleuse. Mais je sais que je suis proche de la vérité si je dis qu'elle perdra de son éclat quand tu l'enlèveras." Alors que toi, ça ne fera que t'élever. Comment j'ai pu être aussi idiot pour te perdre? Parait que dans la vie, perdre est une chose inévitable. Perdre un proche, perdre une bataille de cartes Pokémon, perdre son temps avec une personne qui parle fort et sent assez mauvais de la bouche, perdre l'envie d'avancer, perdre la face devant des gens moqueurs et cons, perdre une pièce d'un euro -au-delà je dois bien avouer que c'est assez embêtant-, et j'en passe. Perdre est une phase par laquelle chaque être humain doit passer au grand minimum un millier de fois dans sa vie -et encore, je suis sympa-. Nous commençons à perdre beaucoup de choses dès notre plus jeune âge, et cela ne s'arrête pas avec le temps. Pire, chaque seconde que nous passons est une seconde de vie perdue. Oui je sais, vous lisez beaucoup trop à votre goût le mot perdre et toutes ses déclinaisons dans ce texte. Perdre, perdre, perdre, perdre... Bon, là, c'est juste pour vous emmerder un petit peu. Bref, parfois, on tombe de bien haut. Je crois que c'est dans le domaine de l'amour que c'est le plus tragique. Les sentiments sont un domaine difficile. Mais vous devez bien retenir une chose primordiale dans ces pertes : devant une défaite, vous ne serez jamais seul. Vous aurez toujours au moins une personne pour vous accompagner dans ce moment difficile. Une personne de la famille, un conjoint, un(e) ami(e). Même si le temps sait panser les blessures et non les guérir -car chacun sait que chaque blessure laisse une cicatrice éternelle- il aide à oublier, un peu. Alors, accompagnés par une personne que vous aimez devant cette défaite qui vous brise le cœur et vous égorge l'âme, retenez une dernière seule et belle chose : Le véritable gagnant est celui qui sait perdre. Etre privé de toi a su amener un peu de lumière dans mes ténèbres. "On va s'installer?" Parce que sinon, piper le sort en te dégageant ta coupe des lippes pour t'embrasser fougueusement. Mon habile se tend néanmoins, proposée pour que dans cette courte marche on soit scellés. "Massimo Bottura a su s'approprier ta cuisine." Oui, je parle bien de ce chef italien triplement étoilé. Daniella, rien n'est jamais assez grand pour toi.  

EXORDIUM.

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Dim 20 Fév - 14:20
Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel quand j’entends ta réponse. Bien entendu que tu allais parler de quelque chose qui avait un rapport avec le sexe. Bon sang, s’il n’y avait que ça dans la vie, il est clair et net que tu serais le plus doué des hommes mais manque de bol pour toi, ce n’est pas le cas. Dieu merci que tu sais y faire en sexe… Et je n’ai pas besoin de te dire que si t’avais été nul au lit, je n’aurais pas pris le temps de t’expliquer ce que j’aime, comment faire pour me faire jouir et tout ce qui va avec. J’ai toujours eu l’habitude de changer de conquêtes aussi souvent que je change de petite culotte alors m’embarrasser avec un petit-ami qui ne sait pas y faire, c’est bien mal me connaître. J’ai toujours eu des envies et goûts bien précis en matière de sexe et il me fallait quelqu’un qui avait les mêmes aspirations sur ce plan que moi, ce que tu avais et as probablement toujours. Mais il y a tellement de choses qui ont changé et je ne veux pas y penser. Pas parce que ça risque de me donner envie de toi mais bien parce que je ne veux pas vivre dans le passé. Je veux avancer, je veux trouver ma place dans le monde, je veux pouvoir sourire, rire et mettre un pied devant l’autre sans avoir ce fil invisible qui me rattache à ces mois où tout était beau. Je ne vis pas en quête de retrouver cela mais bien pour trouver autre chose, pour trouver mieux, pour trouver quelque chose qui me conviendra à cent pour cent et où la tromperie ne s'immiscera pas. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut prouver à l’avance, ce n’est pas quelque chose que l’on peut prévoir mais pourtant, j’aimerais que ce soit le cas. Mais cela fait partie des surprises de la vie bien que ce soit une de celles que je ne veux pas revivre ni aujourd’hui, ni demain, ni dans cinquante ans. Et plutôt que de penser à cela, à la fatalité de la chose, nos verres tintent ensemble et je ne peux m’empêcher de me mettre en avant - ou plutôt la création que j’ai sur le dos. La robe. Je ne suis pas une création d’Elie Saab. Que je souffle légèrement en arrêtant de tourner sur moi même avant que le tournis me prenne et que Max se mette à courir autour de moi. Cela m’étonne bien qu’il n’ait pas bougé, je ne peux pas le nier. Mais je ne lui porte pas trop d’attention, n’ayant aucun doute qu’au moment où il sentira une quelconque ‘bad vibe’ il rappliquera sans que j’ai besoin de dire ou faire quoi que ce soit. Et face à tes mots, je ne peux pas m’empêcher de lever les yeux au ciel mais avec un sourire en coin et presque les pommettes qui rougissent. T’as toujours eu les mots et notre histoire ressemble un peu à cette chanson française qui dit “il avait les mots, m’a rendu accroc, je voyais déjà l’avenir dans ses bras”. Et c’est vraiment ce qu’il s’est passé pour nous deux. Enfin, de mon côté. Toi tu n’es peut-être pas tombé accroc, c’est même sûr en fait. Et je crois qu’à y repenser, c’est bien ça le plus difficile, voir qu’il y avait deux implications différentes et qu’on a pas réussi à s’en sortir, à s’unir autant que je le voulais. T’avais encore ce boulet qui te retenait alors que moi, j’avançais la tête et les épaules légères. Alors que je pars dans ces réflexions que je rêve ne plus avoir, je te regarde et à ta proposition, j’acquiesce et hésite quelques secondes avant de prendre ta main de la mienne. Tu n’as même pas idée de tout ce qu’il vient de se passer dans mon cerveau mais aussi - voire surtout - que tu étais à deux doigts de te retrouver avec ma coupe entre les doigts. J’en aurais ris, poussant le bouchon encore un peu plus loin, mais je ne crois pas que c’est ce dont j’ai envie. J’ai beau penser au passé, je n’ai pas envie de jouer avec le futur. Bien sûr que tu le mérites mais pas ce soir. Parce que tu as mis les petits plats dans les grands. Et quand j’entends le nom de Massimo Bottura, je te dévisage. T’es sérieux ? Et j’avance un peu plus vite, te tirant avec moi pour pénétrer dans ma cuisine et voir le chef étoilé dans ma cuisine. Oh mon dieu, je suis désolée, ma cuisine n’est pas faite pour accueillir un chef comme vous Massimo. Que je souffle en italien, me sentant complètement idiote de vivre avec une si petite cuisine. Je ne me rends même pas compte que je viens d’utiliser son prénom comme si c’était la chose la plus normale qu’il soit. En tout cas, ma cuisine est fonctionnelle, elle me permet de faire des petits plats mais rien de grandiose. Je me demande bien ce qu’il a réussi à nous concocter. C’est la honte Wesley ! C’est un cagibi ça pour lui. Que je te dis en me retournant vers toi, les sourcils froncés. Nos mains toujours liées, je ne te lâche pas du regard et souffle Merci quand même… Pour cette surprise. Mes muscles se relâchent et je quitte ta main pour m’asseoir et reprendre une gorgée de ma boisson. Et j’attends que tu t'assoies face à moi et que la soirée continue. La musique retentit toujours d’un peu plus loin et cela donne une jolie ambiance, encore plus quand - grâce à mon cellulaire - je change la playlist et passe sur une bien plus solaire et qui me rappelle mon pays d’origine, histoire que tout soit synchronisé.

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Jeu 24 Fév - 17:47

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

Ah le sexe. Ce domaine où nous n'avions aucun désaccord, aucun accrochage, si ce n'est mes mains autour de tes poignets ou inversement. Si je me fais silence, c'est que dans ma tête et mon corps, se passent la réalité de ton absence dans mon intimité. Mon lit a été de nombreuses fois visitées, mais je n'ai jamais ressenti autant d'alchimie et de magie que quand c'est avec toi que ce moment était partagé. C'est comme si un souffle froid se glissait dans ma nuque, à défaut de ta main qui s'y glissait si aisément. C'est triste, c'est froid, c'est vide, c'est fade. Même mes rimes sont mortes de faire un si dramatique constat. Je ne pensais pas que ça prendrait autant d'ampleur, cette histoire. Née d'une amitié, amour naissant, amour détruit, de mes propres mains. On s'est tué en même temps. On s'est achevé au fur et a mesure du temps. Certains diront 'il était temps'. D'autres auront ce sourire gênant en voyant notre tristesse. Ma douleur a fait la une de la presse. Gros titre, en gras, en noir : 'Le roi souffre'. Mais ce soir il est de retour. Cet homme puissant, obstiné et déterminé à faire entendre a sa reine qu'être au sommet de l'empire n'est pas aussi glorieux que de recevoir son amour. "Évidement. Quel idiot je suis..." Faussement idiot, car je savais très bien de quoi tu parlais. J'ai juste profité de cette occasion pour placer des compliments sur ta beauté que je ne cesse d'admirer. Tout comme ce petit sourire qui me fait oublier les yeux chaudement roulés. Tu commences à saisir comme c'est agréable de ne plus se bastonner verbalement? Je ne m'attarderais plus sur les blessures, sur les paroles tranchantes. J'avancerais avec elles, sans les oublier, sans les évincer. Un jour je te les présenterais et tu m'aideras à les soulever. Parce que j'y crois. A notre histoire qui peut renaitre de ses cendres, cette relation dont la puissance ne sera qu'amplifiée si l'on parvient à se retrouver. Si tu arrives à m'offrir ce pardon, si on s'autorise le grand plongeon dans le vide. Moi je suis déjà prêt à mettre de coté amour propre et fierté pour avouer que tout est mieux quand tu es là. N'est-ce pas ce que je fais déjà avec cette soirée? Si mon habile est attrapée par la tienne, j'étais loin de me douter que le chemin emprunté serait à l'opposé de notre table romantiquement dressée. "Euh bah oui je suis sérieux..." Comme si je n'étais pas confiant de donner ma réponse. Je me comprends quand, tu me tires dans une accélération digne d'un cartoon. On rejoint la cuisine où se trouve le chef étoilé en pleine action, et tu commences à baragouiner en italien. Vous me paumez complètement mais l'accent est si chantant que je ne suis pas dérangé par le fait d'être muet à écouter. L'homme te répond dans votre langue qu'il n'est pas heurté ou embêté. Qu'il est possible de faire de grandes choses dans des endroits étroits. Tu ne te souviens pas dans la voiture? Entrain de rêvasser, l'air malicieux par les lippes en coin ; je suis ramené sur terre quand je me sens agressé par tes yeux. "Mais non. Je suis sur que ça lui rappelle ces débuts." Que je souffle tout bas, retenant ce rire de sortir. Bah quoi? Il a dû commencer dans une cuisine de brasserie ou de cantine. Qu'est ce que j'en sais. Tout ce dont je suis conscient, c'est qu'au prix demandé, il peut s'adapter. "Aah! Je préfère ça. Mais il n'y a pas de quoi Daniella." Le clin d'oeil en allié, je ressens une pointe de tristesse quand nos mains viennent à se lâcher. Mais il faut bien aller retrouver nos places respectives. L'air musical change, j'apprécie les nouvelles tonalités. Comme un souvenir de ce pays qui est le tien. "J'espère que tu as faim." Parce que je crois apercevoir Lenny, qui va jouer le serveur, arriver avec ce qui semble être nos entrées. On dirait que mon employé a fait ça toute sa vie. Il dépose les assiettes au contenu coloré. Une salade en apparence mais qui ne va pas tarder à impressionner. La saveur du poulet est dissimulée dans les différents légumes présents au centre. Je l'ignore encore, comme toi, n'ayant connaissance que du plat et du dessert "C'est tellement beau que je n'ose même pas y goûter..." Que j'informe, comme une pensée dite tout haut. Mon chauffeur revient rapidement avec cette fois ci, une bouteille dans sa main. Un Chardonnay 'Riserva della Famiglia' Coppo 2015. De quoi ravir nos papilles une fois le verre de bulle terminé. Fourchette en arme, je patiente cependant. Te laissant l'honneur de la première bouchée.    

EXORDIUM.

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Lun 28 Fév - 15:52
Au moins tu l’avoues. Que je souffle rapidement, un sourire sur le visage. Je ne pourrais même pas dire d’où nous vient ce surnom mais il est si vrai. T’es un idiot. Enfin, non, t’es mon idiot. Et si je n’ai jamais été fan de l’idée d’être la possession de quelqu’un, être la tienne - sur le plan de l’idiotie - m’a toujours convenu. Allez savoir pourquoi, allez comprendre pourquoi. Il y a tellement de choses que j’ai remis au goût du jour, tellement de principes que j’ai bousculé quand d’ami-ennemi - au rythme de la mélodie, comme le dirait Nadiya - nous sommes devenus amants puis aimants. Des bousculades qui m’ont fait du bien sur le coup et que je continue de payer encore aujourd’hui. Mais pour toi, j’aurais tout fait et c’est peut-être bien ça, le plus gros chamboulement de ma vie. Comment ça, je n’étais plus le centre de ma propre vie ? Comment ça quelqu’un gravitait tellement autour de moi que j’en remettais tout en cause ? Aujourd’hui, quand j’y pense, je me dis que c’était de la folie mais c’est bien ce qu’on dit aussi, non ? L’amour rend fou. Et t’as choisi le meilleur jour qui soit pour me le rappeler. Ou peut-être le pire. Est-ce que tout ça va être encore un peu plus entaché ce jour déjà si douloureux pour moi ? J’aimerais qu’on arrête de fêter la Saint Valentin et que l’on commence à fêter la Saint Claude. C’est aussi un joli prénom, Claude. Et les Claude n’ont aucune attention à côté des Valentin. Pourtant, leur fête est si proche. C’est le 15 février. Demain. Ignorés mais si proches. J’ai un peu l’impression que ce serait le résumé de notre dernière réelle entrevue de janvier 2021. Mes sentiments criés se sont vu renvoyer sans trop d’intérêts. Je ne veux pas penser à cela et quand la surprise suivante est divulguée, je suis bien heureuse qu’elle me permette de ne pas partir dans ces pensées. Et face à ce chef étoilé, j’ai honte. Honte comme jamais. Ma cuisine ne me sert à rien à part faire des lasagnes et cuire des légumes à la vapeur. Je ne suis pas une grande cuisinière et quand je m’attèle à d’autres créations, c’est vite trop cuit ou infâme. Il va falloir que je me mette sérieusement à la cuisine après un an sans cuisinier… Mais pas aujourd’hui. Parce que ce soir, je compte bien profiter de ce met qui sent si bon. Tu parles, je suis même pas sûre que les plaques étaient branchées quand il est arrivé. Que je baragouine derrière mon sourire. Au Manoir les fourneaux tournent à plein régime mais ici, quand ce n’est pas pour faire dîner Eden, c’est souvent éteint histoire d’éviter les fuites de gaz et l’explosion de mon penthouse. Je suis en pleine recherche d’un autre logis mais avant de trouver ce qui me convient, il va me falloir en visiter, je le sens. Assise à ma place, la serviette blanche en tissu sur les genoux, je lève le visage vers toi quand tu me dis que tu espères que j’ai faim. J’ai l’eau à la bouche, les narines éveillées et l’estomac qui gargouille mais il y a mon pire allié, le cerveau, qui a pas mal de réclamation à faire. Nous n’avons même pas commencé à manger qu’il me dit que je n’en ai pas besoin. Que ce que j’ai ingurgité au cours de la journée devrait suffire à ce que je sois rassasiée jusqu’à demain. Mais est-ce vraiment le cas ? Heureusement qu’il devait s’occuper de mon fils lui hein. Que je souffle en voyant Lenny s’approcher de nous avec l’entrée. Je ne peux m’empêcher de lui donner un léger coup dans la hanche quand il est proche de moi et de tourner la tête vers Max qui mordille son os dans son panier au loin. Tes mots me font me concentrer sur le plat et je ne peux m’empêcher de souffler Heureusement que tu ne m’as jamais sorti de conneries pareil. Parce que je ne peux même plus compter le nombre de fois où, devant toi, je me suis pointée avec ces tenues en dentelles, ces dessous colorés. Ces robes de créateurs qui mettaient en avant chacune de mes courbes. Alors Dieu merci que tu ne m’as jamais dit cela. Arrête de faire ton précieux, vas-y. Et si je te nommais gouteur officiel ? Ton rôle : goûter mon plat avant que je le fasse pour être sur qu’il ne soit pas empoisonné. Mais après quelques secondes et une bataille interne avec mon cerveau, j’attrape quelques filaments de légumes et la mousse qu’il y a en dessous. La fourchette portée à ma bouche, je souris et déguste ce morceau de nuage paradisiaque qu’il vient de se placer dans ma cavité buccale. Bordel c’est léger et délicieux. Je rougis légèrement et place ma main devant ma bouche alors que je déglutis rapidement. Dépêches toi de goûter sinon je te le pique. Et je tends le cou pour avoir une meilleure vue sur ton assiette encore intacte. La fenouille là, c’est très frais, ça va super bien avec. Que je rajoute en pointant ma fourchette envers le petit amas de fenouille qu’il y a. Et je m’attèle à la dégustation de la carotte. Tout aussi bon. La légèreté de la mousse avec le croquants des légumes, parfait. C’est un peu comme nous deux, pas fait pour s’entendre et pourtant, le mélange des saveurs et les textures est parfait.

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Lun 28 Fév - 22:47

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

Non seulement c'est avoué, mais en plus ça l'est avec plaisance. Ne dit-on pas qu'il faut toujours dire les choses aujourd'hui, car demain est fortement incertain. Et si demain n'existait pas...? Dans les grandes lignes, simplement te dire merci pourrait être suffisant. Mais il manquerait quelque chose, ces immenses détails qui font que je te suis reconnaissant. Ce qu'auparavant j'avais cru être "aimer" n'était en fait qu'insignifiance comparé à ce que je sens grandir en mon for intérieur en étant à tes côtés. Peut-être même est-ce trop...? Sûrement. Mais c'est fou, car même si je sais que ça va fatalement me retomber dessus et peut-être me détruire, je n'en ai rien à faire : le jeu en mérite largement la chandelle de mes sentiments, qui se consume sans fin et fait briller une lueur dans toute cette obscurité. Tu m'as montré une nouvelle facette de l'être humain, fait découvrir une nouvelle vision des relations amoureuses. Alors que je pensais que ce n'était peut-être tout simplement pas fait pour les gens tels que moi, tu m'as offert l'opportunité d'enfin réaliser que je le méritais aussi. Aujourd'hui je n'en ai plus aucun doute : oui, comme tout le monde, j'ai droit à l'amour. Je suis celui que je suis, mais je suis capable d'aimer ; et surtout je mérite de l'être. Tu fais remonter en moi ce que je peux avoir de meilleur, toute l'étendue de ce que mon cœur auparavant si fermé pouvait receler. Avec toi toutes mes barrières sont tombées et j'ai enfin pu ôter le lourd masque d'acier que j'ai pourtant toujours porté. Oui, j'ai appris à être moi-même  ; que je sois beau, absolument ridicule, ou bien beaucoup trop sérieux. J'ai réalisé que l'on pouvait se comprendre, communiquer, partager, s'amuser, rêver... Il y a de jolis romans qui finissent mal, d'autres mal écrits du début à la fin, mais tu es de ceux qui permettent de se rappeler que les belles histoires existent. Tu es mon livre préféré. Pour ton sourire, ton rire, ta présence, tes attentions, tes gestes, tes regards. Pour le moi que j'ai été, et celui que je suis devenu aujourd'hui. Pour toi, parce que tu es tout simplement toi. Merci. Putain que j'aurais adoré te dire tout ça si les mots ne te faisaient pas un aussi mauvais effet. Mais c'est en moi, bien gravé et qui sait, je pourrais un jour dire le tout à l'oral pendant notre cérémonie de mariage. Tes paroles sont dignes d'un claquement de doigt pour me ramener dans la réalité. J'ai un léger rire qui s'échappe et provoque la fermeture de mes paupières pendant un court instant. "A voir il a su trouver la prise." A sentir surtout, c'est tout ton logement qui est embaumé. De quoi me mettre la hâte de déguster le dîner. Installés, ta réflexion sur mon employé ne se fait pas attendre. Mais comme le bon protecteur que je suis, je marmonne de manière audible "Je te rappelle que tu l'as renvoyé de ce boulot là..." Donc c'est logique qu'il se retrouve dans une autre position? Toujours à me servir. Et si la suite me rend muet, c'est parce que je prends quelques secondes pour traduire ce que tu insinues. Quand c'est monté, mes lèvres se retrouvent pincées. Est-ce que je laisse se dérober ce que ma langue tente de retenir. Hm allez. "Toi c'était un tout autre effet. Ta beauté me donnait l'envie indomptable de te posséder." Physiquement. Un désir impossible à gérer, à freiner. Et si jusqu'à maintenant je te regardais dans les yeux, mon regard descend sur mon assiette afin de ne pas te brûler de ce feu qui se dégagent des miens. L'ustensile en suspend, tu pourrais presque me lancer dans la première bouchée mais Lenny me coupe l'élan en versant nos verres de vin. Si j'observe sa technique, toi tu profites pour goûter l'entrée. Tu en perds presque ta vénusté, à la limite de jurer. "C'est si bon?" J'ai la mine amusée et radieuse, c'est ta lumière qui m'illumines. Mais tu sais aussi amener une éclipse, ma ride du lion qui débarque pour une brève durée, juste le délai nécessaire pour prononcer "Tu n'as pas intérêt... Et si tu oses, je te vole ton dessert. Tu me regarderas le manger... Et crois moi, t'as pas envie." Comme pour te mettre l'eau à la bouche. Et la mienne, elle se retrouve remplie par la partie que tu viens de me conseiller. Je mâche lentement, pour que mes coups de dents fassent émaner chaque saveur. "C'est une merveille." Aussi beau que bon. Et je te suis dans l'itinéraire de l'assiette, la carotte en seconde becquée. Ma curiosité en éveille, j'ai envie de te demander. "Quel aurait été ton programme pour ce soir si je n'étais pas venu tout bousculer?" Est-ce que tu aurais mangé un pot de glace devant un film romantique, en pensant à moi?

EXORDIUM.

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Mar 1 Mar - 23:02
La beauté du moment. La liberté de mes pensées. Nos yeux qui s’accrochent et se laissent filer aussi rapidement. Nous n’avons plus besoin de rester de longues minutes à nous regarder sans bouger, à aspirer l’âme l’un de l’autre tel un détraqueur. Je veux la simplicité des choses. Je veux la douceur des moments et même s’il y a ce goût amer en fond de gorge, cette pointe amer qui me rappelle que t’as joué avec moi pour m’éloigner de chez moi, j’essaye de me nourrir de la douceur de cette entrevue. Ce piano au milieu de mon salon, cette musique qui emplit la pièce de vie, mon Max qui s’occupe tout seul comme un grand. Tout cela fait partie des touches sucrées qui contrebalancent l’amertume d’un plan machiavélique qui aurait pu se retourner contre toi. T’aurais réagi comment si je t’avais dit d’aller te faire foutre mais aussi - voire surtout - de dégager de chez moi ? T’as cette chance Wesley, celle de l’envie de te laisser ta chance, justement. J’espère que tu t’en rends compte et que tu profites de l’opportunité. Il n’y a vraiment que très peu de gens qui sont dans ton cas et des dizaines qui rêveraient de l’être. Je ne parle pas de passer la Saint Valentin à mes côtés mais bien de cette énième chance que je te laisse. Alors, s’il te plait, ne me le fais pas regretter. C’est ce que mon regard te dit alors que je souris à tes mots. Et rapidement, nous nous retrouvons à table, à déguster une entrée qui ne tarde pas à arriver. Qui nous aurait servi ? Toi ? Que je demande, me perdant dans ce scénario où tu devrais répondre à toutes mes envies dans la seconde. Ça aurait pu être drôle et je regrette presque d’avoir fait revenir Max dans la suite. Presque. Parce que je suis heureuse de le voir dans mon champ périphérique. Cet animal m’a beaucoup aidé cette dernière année. Il m’a aidé à me recentrer, à me concentrer, à trouver mon but de vie, mon rythme de vie. Il s’est blotti contre moi lors de ces nombreuses soirées de larmes, de doutes et de remises en questions. Ces soirées où je me demandais comment je pourrais m’en remettre, me relever et continuer ma vie. Ça n’a pas été facile et ça ne l’est toujours pas. Dans quel état tu vas me laisser ce soir, Wesley ? Seul le temps nous le dira. Et bien que mes joues rougissent à tes mots, je m’interdis de tomber dans le panneau. Paroles, paroles, paroles. Cette chanson française que je ne connais pas si bien que cela ne cesse de tourner en boucle dans mon esprit. Le regard pétillant, surprise des saveurs de ce plat, je dis. Clairement. Et je ne suis pas du genre à distribuer des compliments à tout va. Mais là, ça vaut le coup. Qu’est-ce que j’aimerais faire ce genre de choses mais ça à l’air de prendre un temps fou et une technique que je n’ai clairement pas. L’émulsion est si légère, pas trop riche ni pâteuse… Une pépite. Je ne te quitte pas du regard et t’écoute, ne pouvant m’empêcher de laisser un rire s’échapper de mes lèvres Tu sais que je préfère le salé. Et en disant cela, je laisse ma fourchette attraper un fil de carotte râpé que j’engloutis de manière enfantine. Je te regarde manger un petit carré et en prends un autre. J’aime la présentation. On se croirait face à une tablette de chocolat équilibrée et c’est vraiment agréable. J’aurais regardé la télé avec Max. Que je souffle rapidement, posant ma fourchette sur la nappe blanche qui se trouve sur ma table. Enfin non. Je devais aller boire un verre avec Pierre. Que je corrige rapidement. Je ne peux pas m’empêcher de replacer mon employé sur le tapis. Et je suis sûre que cette évocation ne pourra que te rappeler mon assistant à Boston, celui qui nous a accompagnés au bal. Mais si tu n'avais vraiment rien fait, télé, bouteille de vin, un plat à emporter et un Max à qui j’aurais gratté le crâne toute la soirée. Je n’aime pas la Saint Valentin, tu le sais bien. Je n’aime pas cette fête parce qu’elle est un constant rappel de ce que je n’ai pas : l’amour inconditionnel d’une personne qui ne voudra jamais me briser le coeur. L’an dernier, tu la passais avec elle alors que j’avais tout prévu pour nous des mois à l’avance. C’est pour dire à quel point je pensais que ça allait durer. Et alors qu’un léger voile se glisse devant mes yeux, je secoue la tête de droite à gauche et t’adresse un timide sourire. J’aurais probablement regardé Mamma Mia en me disant que je ferais mieux de partir vivre en Grèce au soleil ! Pourtant le film n’a pas été tourné dans les îles grecques. Enfin le second volet.

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Ven 4 Mar - 17:31

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

Ce soir je veux bien croire en la vie extra-terrestre, en l'existence d'une puissance dans l'au-delà, où même en la plus folle des théories. Je veux bien croire en tout. Parce qu'il y a des milliards de personnes dans l'univers et pourtant, ce soir, c'est toi qui es avec moi sur cette terre. Toi qui sais mes tempêtes, mes drames, mes espoirs, mes larmes, mes faiblesses, mes armes. Toi qui connais mes mauvaises habitudes, mes pensées noires, mon égoïsme, mon inhumanité, mes souris, mes orgasmes, mes doutes et ma paix. Toi qui acceptes ma puissance, mes impuissances, mes voyages et mes enfers, mon coeur, mes ténèbres et ma lumière. Parce que vouloir être aimé pour ce qu'on est demande le courage de montrer qui on est. Et si certain se vanter de m'avoir sur le bout des doigts, tu es la seule à avoir ce privilège là. La seule à tout avoir de moi. "Moi ou un autre gars qui passait par là." Le sourire en coin qui se dessine. Je n'ai jamais manqué de vivacité d'esprit quand il s'agit de tirer l'avantage d'une situation. Jouer le serveur aurait légèrement amputé notre temps ensemble, mais si tu me disais que ça me rendrait sexy, je donnerais à Lenny, son congés pour la soirée. Avant que cela n'arrive, je profite pour t'observer te délecter du repas dans lequel je n'ai pas encore pioché. Je ne vais pas relever ton manque de réaction à mes mots, je sais l'effet qu'ils te font. "Oui mais... Tu verras! Tu ne vas jamais vouloir passer à coté de ce dessert." Pas que je sois à court d'arguments, mais je ne veux pas risquer d'en dire trop. Déjà bien heureux que tu n'aies rien vue en faisant irruption dans ta cuisine. Je peux enfin me réjouir des saveurs en enfournant la fourchette dans ma bouche pour la première fois. Un délice? C'est plus que ça et je ne me retiens pas d'en faire part avant de faire parler ma curiosité. Tu ne laisses rien paraitre sur ce que tu ressens alors j'essaie de creuser à ma manière. Si la première réponse me conforte dans mon imagination, la seconde fout tout mon corps sur pause. Mon mouvement de mâchouille se stoppe et laisse à mon visage une expression inélégante. Est-ce que l'histoire se répète? Vouloir tout recommencer doit inclure de revivre les moments douloureux passés? Tu me sais, si je reste muet c'est pour calmer le feu qui danse au centre de mon torse. Moi plongé dans ma jalousie, toi qui semble dans le mélancolie. Je distingue ce changement dans ton étirement de lèvres, parce que moi aussi je te connais. Je te regarde, et c'est presque toujours comme si c'était la première fois. Tu es la chance que j'ai manquée. "En Grèce?... Je me demande bien ce que Eden en penserait." Un mouvement de tête comme pour anticiper la réponse, mimant que ce ne serait pas tout beau. Il n'est pas en age de s'exprimer de la meilleure façon mais moi si. New-York c'était déjà trop loin. "Le prochain déménagement ce sera le mien." N'ai-je pas prévenu que ce soir serait rempli de surprises? "En tout cas, heureusement que je suis venu sauver ta soirée. Rien que pour le repas, c'est mieux qu'un truc préparé à réchauffer." Une gorgée de vin pour allier à cette entrée que j'ai presque terminé. "Il se passe quoi avec Pierre?" Incapable de me retenir. Je vais mettre cette question sur la peur, et sur l'envie de savoir à quoi m'attendre. Et au lieu de positionner une main nue sur l'orifice qui vient de me trahir, j'opte pour l'accompagner d'une serviette qui tamponne.     

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Ven 4 Mar - 18:53
Je ne peux m’empêcher d’arquer un sourcil face à ta réponse. Toi ou un autre gars qui passait par là. Je te regarde et souffle Je sais pas si t’as remarqué mais pas grande foule ici. Que je lance en regardant tout autour de nous. Il n’y que toi et moi en fait, pour être honnête. Bon, ainsi que le chef et son assistant. Et t’aurais pas pu compter sur Max, il est bien trop gourmand pour ça. Il n’y a qu’à le regarder là, à mordiller son os comme si c’était la meilleure chose du monde. On ne peut définitivement pas compter sur lui pour cela. Je me souviens encore du petit sachet de baby carotte sur le sol de la cuisine. Trop gourmand, quitte à avaler du plastique et courir chez le vétérinaire de garde. Et ta gourmandise à toi se fait rapidement voir. Tu me parles du dessert comme de ce truc incontournable et je ne peux m’empêcher d’en douter. Ce sera sûrement délicieux mais je ne suis pas sucrée. Alors à moins que ce soit un dessert à base de camembert - ce que tu n’oserais pas faire parce que merci l’haleine - ou tout autre fromage, laisse moi douter. Et puisqu’il semblerait que nous soyons sur une roue, le sujet que j’aborde a un goût de déjà vu pour ce soir. Si tu me dis que c’est toi le dessert… J’éclaterais de rire. Ce serait bien trouvé mais tu me verras dans une forme que tu n’as jamais vu : celle de la diet. Enfin, on verra ! Parce que je ne voudrais pas que tu te décomposes avant qu’on y arrive et que tu sois triste que ta parfaite idée ne le soit pas tant que ça, au final. Ce n’est pas que j’essaye de te rabaisser et contenir mais je crois bien que ton égo pourrait prendre cher et je n’en ai pas envie. Je ne dépose pas la hache de guerre aujourd’hui mais j’essaye d’être un peu moins difficile avec toi, avec tout ça. Parce que même si j’ai eu envie de t’étriper à l’annonce de l’avortement de la mission, je suis contente de voir que ce n’est pas le cas. Rien que pour le repas. Et le cadeau, bien entendu. Il prend de la place mais je vais pouvoir m’amuser quand j’en aurai le temps. Eden risque de tout désaccorder en frappant les touches un peu trop brusquement mais il y a pire dans la vie. C’est ce que je m’évertue à penser, il y a toujours pire dans la vie. Même après notre rupture, je me le répétais souvent. Il y a pire. Toujours pire. Et au jour d’aujourd’hui, on le voit encore plus. Je n’ai pas de compassions pour tout ce qu’il se passe autour de moi mais quand même. Il aurait adoré pouvoir venir voir marraine quand il le veut, au soleil et se balader en short avec ses petites lunettes sur le nez toute la semaine ! Mais je crois que celui que ça aurait le plus peiné c’est bien toi. Parce que ce genre de surprises, elles n’auraient plus été possibles. Sans compter qu’avec un tel trajet, notre filleul, c’est pour quelques semaines qu’il aurait quitté son domicile bostonien pour ma demeure grecque. Mais bon, voyons le bon côté des choses, on se gèle le popotin dans l’Est américain, c’est cool non ? Ça fait moyennement rêver mais c’est ainsi. Et face à tes mots, je fronce les sourcils. Comment ça, le prochain déménagement ? Toi ? Quitter le Manoir ? On m’en a déjà raconté des conneries mais celle-là touche les étoiles. Vraiment. Je t’écoute sur le reste et l’information sur le changement de demeure ne cesse de tourner dans mon esprit. Pierre, rien. Que je souffle en posant ma fourchette. Il est juste sympa avec moi. Mais je le paye pour me balader aux quatre coins de la ville alors, ça compte pas vraiment. Bon, c’est pas Charles que j’ai abandonné à Boston et avec qui j’ai couché. Lui aussi, je le payais pour me servir et il m’a bien servi comme il fallait à un moment… Mais je ne veux pas en discuter, pas ce soir. J’attrape à nouveau ma fourchette, pique un nouveau légume rapé et sa mousse légère au poulet et dis, avant de manger, Comment ça le prochain déménagement ? Non parce que ne crois pas que tu vas t’en sortir comme ça, ça ne marche pas comme ça avec moi, clairement pas. Quand on émet quelque chose, on va jusqu’au bout et tu le sais. T’as pas oublié qui je suis Wesley, ne me dis pas que tu es devenu bête et con en plus d’être l’idiot que tu as toujours été. Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Quitter le Manoir ? Je n’y crois pas. Que je souffle entre deux carrés de légumes, la hâte de blinder ma bouche de nourriture pour ne pas trop discuter, pour ne plus parler.

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Ven 11 Mar - 22:43

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

Je recopie ton expression, seulement le sourcil qui n'est pas arqué se fronce. "Tu me connais non?... Le livreur ce serait transformé en serveur si il le fallait." Rien ni personne ne peut me résister. Si ce n'est toi. "Oui et il aurait tout fait pour gâcher la soirée. Il n'a pas l'air de fortement m'apprécier." Ce qui est dommage quand on connait mon amour pour les animaux. Je prie cependant que notre relation s'améliore avec le temps. Je sais que tu le considères comme ton bébé, et que ce serait un frein à nous deux si nous rassembler dans la même pièce se trouve être compliqué. Je n'ai pas le temps de me peiner pour ça, que j'ai envie de te faire saliver pour ce qui viendra à la fin du repas. Oui tu es plus salé, mais j'ai la certitude que tu vas fortement apprécier. A ton insinuation, je me bloque comme paralysé pour attendra la fin. Qui vient mais qui n'en dit pas plus que moi avant. "Je ne m'y risquerais pas...." Parce que je te sais, et j'en connais d'avance le résultat. Je ne peux pas t'en vouloir. Il faut savoir dire non pour se préserver. N'aies pas peur de dire ce mot lorsque tu penses que c'est trop pour toi. Tu ne pourras pas porter la tristesse et les douleurs du monde entier, tu as déjà bien trop à faire des tiennes. Ne te mets pas sur les épaules des choses qui ne t'appartiennent pas. Le constat de mes ténèbres, c'est à moi de l'endosser. Tout ce que j'aimerais pour m'aider dans ce combat contre moi et mes erreurs, c'est avoir la sureté que tu m'aimeras toujours. Que même si je t'ai fait tout le mal du monde, que je t'ai fait verser plus de larmes que tu ne pensais possible. Malgré toute la douleur et la souffrance que j'ai pu causer, il me semble avoir aussi été la raison de tant de tes sourires. Ai-je été l'auteur de tes plus grands artifices de bonheur? Ce genre de question que je ne peux pas te poser à voix haute. J'en ai perdu le droit, car j'avais le pouvoir de te rendre infiniment heureux comme j'avais celui de te briser le coeur... Et j'ai fait les deux. J'aimerais demandais si la magie propagée dans ton monde et l'amour que j'ai pour toi, sont plus fort que le chaos que j'ai semé. Qu'un jour ta reconnaissance à mon égard redevienne plus forte que ta rancoeur. Notre lien a toujours surpassé les limites de l'égo. Mon âme est marquée de ton nom, à jamais. Si tu me revenais, je ne laisserais plus rien nous séparer. "Oui bon d'accord, il aurait adoré te rendre visite. Mais... Tu lui manquerais beaucoup." A lui, à moi. Et même si je ne te le dis pas directement, ce silence dans lequel on se regarde fixement, un sourire vient nous illuminer. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais c'est comme un équivalent d'aveu. Et je m'y prête avec un peu plus de sérieux quand je te fais part d'un possible déménagement loin de ce manoir que je n'ai jamais pu quitter. Tu fais cependant la sélection des sujets, optant pour celui qui concerne ton employé. Dans mon esprit se glisse un comme Charles?, mais je l'avale et je reste droit. Bouchée après bouchée de cette merveilleuse entrée. "Tu ressens qu'il ne le fait pas avec plaisir?" Je peux parier qu'il est content de t'avoir comme patronne. Encore une fois, je tends aussi le bâton pour me faire battre. Si tu me déclares que si, il t'apprécie pour de vrai, je ne vais pas pouvoir m'empêcher d'être jaloux. L'assiette terminée, tu reviens sur mon délogement alors que je n'y croyais plus. Avant même que je m'explique, tu fais part de ton défaitisme. Je laisse un charmant rire s'échapper tout en m'essuyant les contours de la bouche. Serviette posée, j'avale une gorgée de vin avant de développer. "Je ne veux pas que ça te refroidisse ou que tu penses que je suis dans une attente... Enfin si mais... Merde, je sens que je suis déjà maladroit." Je souffle un petit coup "Si j'ai la chance de te refaire tomber amoureuse de moi, il est hors de question que je te demande de tout quitter pour revenir sur Boston. Les bons et les souvenirs sont là-bas, mais tu n'as plus de concessions à faire." Comme c'est délicat de parler à coeur ouvert "Puis je pense que c'est mieux de repartir sur un terrain neutre. D'enlever les parasites de l'équation... Si tu le penses aussi." Parce que tout n'est pas que de mon ressort. Putain dis moi que je ne viens pas de changer l'ambiance en quelque chose de glacial... Ma main en l'air, je fais signe à Lenny de débarrasser pour passer à la suite.  

EXORDIUM.

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Dim 13 Mar - 18:19
Mes yeux sur toi, je souris légèrement. Tu as plutôt bien cerné le caractère de Max et l’aversion qu’il a pour toi. Il faut dire qu’il a rejoint ma vie à une période où tous mes maux étaient de ta faute alors forcément, ça n’aide pas. Et quand j’ai commencé à sortir la tête de l’eau, tu m’as repoussé de plus belle, m’humiliant devant tout le beau Boston. Alors forcément, ton prénom ne s’assimile pas à gentilhomme pour lui. Je dirais plutôt qu’il te déteste mais c’est question de point de vue je suppose. Et c’est bien parce qu’il a de quoi s’occuper qu’il n’est pas à mes pieds, allongé et prêt à te sauter dessus si tu venais à t’approcher. Max n’a rien du chien méchant mais il peut être assez imprévisible avec les gens qu’il n’aime pas. Je sais que tout cela est de ma faute, c’est l’éducation que je lui ai donné, les choses que je lui ai inculqué. Je n’aurais peut-être pas dû mais j’avais trop de choses à gérer à l’époque et je ne m’en suis pas sortie. J’ai plongé, pataugé, souffert et il était là, dans le lit, collé à moi. Aujourd’hui, il dort toujours à côté de moi mais j’essaye de lui apprendre à retrouver sa place, dans son panier. Il n’y a qu’à me voir à m’y mettre de temps en temps pour le leurrer hors de mon lit. C’en est ridicule mais il faut ce qu’il faut et ça fonctionne presque. Enfin, je ne suis pas là pour penser à toutes ces erreurs canines, ces forces câlines que j’ai grâce à lui. Je préfère plaisanter sur le dessert et l’idée de partir vivre en Grèce. Le soleil est ce qu’il me manque ici. L’Italie a ça, elle au moins. Elle n’a pas ma famille, Eden, ma vie ni même mon entreprise mais elle a le soleil. Tous les pays du Sud en soit. Et nous, on est coincé au Nord. Au Nord de l’Amérique du Nord. Ce qui explique aussi la neige qui tombe, les vents gelés et le soleil qui a du mal à réchauffer l’asphalte de la ville. Très discret. Mais si ma température avait une quelconque réelle importance, ce n’est pas à New-York que je vivrais. Et il me manquerait énormément. Que je souffle avec un léger sourire. Est-ce que ça ne nous permettrait pas de profiter encore plus des moments ensemble ? Après tout, on s’amuse trois fois plus lorsqu’il me rejoint ici parce qu’on ne se voit plus autant qu’avant. Mais ces quelques jours par semaine sont bien trop peu nombreux pour moi et de l’autre côté du globe, ils seraient encore moins nombreux, chose que je ne souhaite pas le moins du monde. Et il y a aussi ma filleule, mes amies, ma famille. Tout le monde me manquerait. Même toi. Mes yeux dans les tiens, j’espère que tu le comprends parce que je ne vais rien dire, pas même le sous-entendre. J’espère que tu le comprends et en même temps, je crois que je n’ai pas envie que tu le comprennes. C’est fou quand même, non ? Sujet rapidement abandonné, je rebondis sur un autre tout en dégustant mon entrée, alternant entre le met et le vin qui l’accompagne à la perfection. Je pense que si. On sait tous les deux que je suis la meilleure compagnie qui puisse exister. Sauf lorsque je suis fatiguée, stressée, en détresse, un peu trop heureuse, misérable ou bien même en situation professionnelle. Manque de bol, je suis un peu tout cela à la fois quatre vingt dix pourcent du temps. Mais je pense qu’il n’ose pas non plus me dire non. Et c’est ainsi. Peut-être que cela viendra avec le temps, avec la confiance mais aussi avec le fait qu’il verra que je ne risque pas de le virer sur le champ s’il refuse mes milles et uns désirs. George a pourtant dû le rassurer là-dessus. Si je change souvent d’employés pour des tas de choses, je dois pouvoir avoir une confiance totale en mon chauffeur privé alors s’il n’a pas été renvoyé, c’est bon signe. Cela fait un an qu’il travaille pour moi après tout. Je me dis qu’il faudrait vraiment que l’on discute de tout cela, lui et moi, mais je rebondis sur une information qui me perturbe plus que je ne le souhaiterais. Je t’écoute, continuant de manger mon entrée que je finis rapidement. J’ai tout englouti pour ne pas réagir à chacune de tes phrases mais aussi pour que tu ne te rendes pas compte de l’effet que ça a sur moi. Merde. T’as pas menti alors. T’as cette idée en tête. Ma bouche tamponnée par la serviette, je la pose sur mes genoux et te regarde. De toute façon, ma vie est à New-York. Et je crois qu’en répétant ces mots que je t’ai écrit il y a quelques mois par texto, tu comprends que je n’ai pas changé d’avis là-dessus. Je ne retournerais pas dans cette ville que j’ai abandonnée, cette ville dans laquelle je suis restée pour mon frère, pour me retrouver après le décès de mon père. Je le pense aussi. Que je souffle doucement, laissant Lenny attraper mon assiette vide et mes couverts. Et tu es prêt à tout laisser derrière toi ? Je veux vraiment voir à quel point tu es sérieux sur la question. C’est pour cela que j’ajoute À laisser tout le monde derrière toi ? Parce qu’il n’y a pas que le côté matériel du Manoir. Il y a aussi tous tes employés - certains qui seront peut-être ravis de te suivre ici et d’autres qui ont leur famille dans le Massachusetts. Et ton frère, il se relocaliserait pour cette mission que tu te donnes ? Ou bien vais-je être la séparatrice de ce duo infernal ? Trio, si on compte Eden. C’est beaucoup de pression. Et j’ai peur que ça ne se passe si bien et que tu le regrettes, je ne peux le nier.

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Ven 1 Avr - 19:02

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla 2764
@Daniella Walton-Rossi

"Il ne sera pas le premier." Ni le dernier, j'en suis persuadé. Ma notoriété est à moitié construite par ces gens qui me détestent. Il parait que c'est le fruit du succès, c'est du moins ce que mon père en dit. Depuis que je suis tout petit, j'ai ses leçons dans l'esprit, qui tournent et rythment mes pas, même encore aujourd'hui. Je l'entends encore me dire qu'il m'interdit d'être humble quand je peux faire plus, dire plus, montrer plus. Il m'interdit de me contenter. Il m'interdit d'aimer ce que je fais, ce que je réalise ou ce que je programme en secret. Que mes capacités, mes acquis, mes connaissances et mes sentiments ne sont rien tant que personne ne les voient. Il me demandait d'être prêt à mourir pour ce que j'avais l'intention de faire. Que je sois prêt à entrer avec rage, avec colère, avec amour, avec puissance dans chaque journée. Que je dois perdre des gens, que je dois souffrir en silence, être meurtri même mais pleurer uniquement à l'intérieur. Que je dois rencontrer des gens, rire tout seul, manger sans m'arrêter et courir sans regarder devant moi, ni derrière. C'est de la haine qu'il demandait, de la folie, de l'ivresse enragée. De crier avec rage pour la victoire. Il certifie qu'il y a un bonheur plus grand que tout dans la vie, c'est de faire ce que les gens disent qu'on ne peut pas faire. Et le bonheur encore au-dessus, c'est le sourire qui nait sur les lèvres à ce moment-là. Que tant qu'on ne le connait pas, il faut le chercher, le provoquer. Je crois que Brad n'a pas fait attention à celui que je porte quand tu es là, près de moi. Fortement attendri par la révélation pas si surprenante. "Je le sais." Il y a entre Eden et toi, cette évidence que personne ne peut nier. Quand la porte du manoir s'ouvre et qu'il crie 'marraine', c'est compliqué de douter de ce qu'il souhaite. C'est le genre de chose qui peut complexe ou froisser, mais pas moi. Parce que je suis heureux de votre lien, heureux que l'homme de ma vie aime à ce point, la femme de celle ci. Un peu moins égayé par le sujet suivant, je ne m'en montre pas moins intéressé. Le rire qui s'échappe par ton ironique modestie. "Totalement. Il ne devrait même pas être payé tellement il est chanceux de te côtoyer." Et quand tu rétorques, il ne me faut pas plus d'une seconde non plus pour répondre "Mais il l'est. Pour faire son boulot, pas pour te donner des refus." C'est comme ça que fonctionne un employé non? Tu peux me faire confiance, j'en ai des tas. Bon, toi aussi tu me diras. C'est donc sans équivoque que tu trouveras comment lui parler si le besoin s'en ressent. Comme là, quand je te délivre mon projet de déménager. Que je t'explique cet espoir qui me permet de rêver, d'envisager de quitter Boston. Cette phrase, tu me l'infliges une nouvelle fois. Si je ne buvais pas du vin, je pense qu'elle resterait bloquée là, dans ma gorge qui se resserre pas à pas. Je la racle, laissant mon chauffeur ôter nos assiettes vides pour que l'on puisse continuer le repas. Mon corps remit droit, ce n'est pas le moment pour se renfermer. "Oui." Amorcé avant de développer "Tu sais Daniella, quand je regarde tes yeux qui me crient que je ne suis qu'un con, parce que j'ai tout brisé en mille morceaux... Quand je pense à ça, je me dis que ça aurait été bien si j'avais été à ta place ce soir-là. Ce soir-là ou ces autres soirs, quand les bus happent des jeunes filles la nuit ou quand des mecs bourrés se menacent d'un flingue et se déglinguent la tête à coups de couteaux. J'aurais pu mais je ne m'y trouvais pas..." Suis je entrain de m'emballer? Wesley recentre toi s'il te plait. "Il y a des choses que je ne peux pas changer, et d'autres si. Et si pour réduire la distance entre toi et moi, il faut que je laisse une partie de ma vie là-bas... Je suis prêt."  Sérieusement en plus, tu le vois, tout comme j'ai pu lire en toi que je te manquerais encore plus si tu partais à l'autre bout du globe. "Je pense que Will me suppliera de l'accepter ici." Parce que notre ville natale n'est pas source de joie. Je sais qu'il y reste en grosse partie pour moi, alors si je peux dans mon bonheur, lui offrir une part de joie... Signons? Comme le dit le dicton, qui m'aime me suive! Pour le reste, j'envisagerais de les remplacer en temps voulu. Tiens, l'instant est au plat que Lenny porte jusqu'a toi puis jusqu'à moi. Des tagliatelles al ragù ; qui peuvent paraitre banales en aspect mais qui en réalité, une recette d'un des meilleurs restaurants du monde.

EXORDIUM.

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