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And then, we leave our comfort zone Feat. Jesse Palmer

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Lun 28 Sep - 19:58

And then, we leave our comfort zone

feat. @jesse palmer


Le virus Mondial. Celui qui avait chamboulé la vie de chaque pays, et de chaque habitant à sa façon. Bien entendu personne ne le vivait de la même manière mais il faut dire que chez Dante, l’impact avait fait en sorte de ressortir pleinement son angoisse. Laquelle? Celle de la solitude. Simplement créé par ce fait qu’il avait dû rester entre les quatre murs de son appartement, en évitant la présence des humains à proximité. Lui qui appréciait les voir de plus près, ne pouvant se contenter de la voix uniquement. Il avait appris sur sa personne, en même temps, se découvrant ce côté plus tactile qu’il s’emblait avoir, ce besoin presque vital de ne pas se retrouver seul. Ses toiles commençaient à lui faire un peu peur, une nouvelle angoisse qui se pointait le bout du nez de ses émotions plus négatives avec lesquelles il ne savait pas bien dealer. Il avait envoyé des appels à l’aide, en quelque sorte, un beau matin. A nul autre que cet individu bien en particulier : Jesse. Cette personne avec qui une partie de son âme avait réussi à se lier à la sienne, quelque chose d’important pour lui pour avoir un intérêt, une place parmi son groupe d’amis proches. Des textos écrit sous le ton de la blague, impliquant le dessin d’un bonhomme pendu, la promesse de ne pas avoir la fameuse maladie contagieuse, la crainte de se voir développer un souci plutôt mental. Une demande de fuir chez Jesse, une promesse de devenir un petit ange, un soulagement qui n’avait pas de mots à lire sa réponse. Sa valise faite à une vitesse fulgurante, il ne lui manquait que son chat pour l’accompagner et le tour avait été joué. Envahir Jesse était pour lui une joie. Lui qui ignorait encore dans quoi ils venaient de s’embarquer. Autant car son hôte était presque son parfait contraire sur certains points, dont ce bonheur du silence et de la solitude et que notre cher Dante allait peut-être bien lui faire un peu violence dans son train-train quotidien. Il n’avait pas réfléchi plus que nécessaire, pour être honnête, avant de faire ce grand pas. Un grand pas dans le lien qui les unissait. Le test de la cohabitation en était bel et bien un. Car il était bien connu qu’on ne connaissait pas complètement la personne avant de le côtoyer que ce soit en cohabitation ou encore en voyage. Dante était bien trop prisonnier de son mal être présent pour le réaliser sur le coup, en franchissant cette la porte de la richesse. Il était heureux, soulagé, de voir son ami, de pouvoir vivre la catastrophe du virus avec lui. L’accolade n’avait pas tardé à se faire, avant que les présentations entre les animaux ne suivent. Pangasius était parfait pour Chuck Norris. Il n’irait pas l’embêter, grand paresseux qu’il était, et n’allait pas vraiment non plus l’agresser s’il venait trop le renifler. C’était une trop grosse demande énergétique pour lui. Foutre ses pattes dans les toiles de son maître par contre, non.

Dante se sentait instantanément mieux il faut dire, ayant bien vite retrouvée son humour et son mode bien joyeux. Mais rien qui ne puisse fait disparaître sa bienveillance envers son ami, ne voulant surtout pas être un boulet pour lui. Il n’était pas un je m’en foutissme comme son animal de compagnie, comptant bien faire tout en son possible pour ne pas faire regretter Jesse de son hospitalité. C’était la moindre des choses pour lui, que de se plier à ses règles, les prenant bien en note. Dante pouvait bien être cette boule d’énergie, ce grand gamin, mais il était bien apte à se calmer pour le bien de leur amitié qu’il ne voulait pas ruiner. Cette amitié qui avait vu le jour lors d’une exposition, qui avait terminée en discussion devant la toile sous un thème bien léger et ô combien agréable. Bien assez pour que Dante se propose lui-même à livrer la toile dans le seul but de le revoir. Sentiment partagé qui avait suivi la proposition d’un déjeuner et de numéros personnels échangés. Depuis ce fameux jour ils avaient eu pour habitude de se revoir, de nourrir leur relation vers quelque chose de plus solide au fil du temps. Ce lien ayant retrouvé une forme de fragilité pour se construire autrement en ce jour, seul le temps pourra nous dire comment. Pour l’instant, ils en étaient au tout début, à visiter l’endroit dans lequel il allait habiter pour les jours à suivre.

C’était peut-être bien à ce moment précis qu’une pointe de malaise avait fait son apparition. Il lui arrivait parfois d’oublier que Jesse faisait partie du monde de la richesse, de celui qu’il avait tendance à mépriser. La fameuse comparaison de la boîte en carton ressortant au premier réel regard rapide sur les lieux. « J ’ai l’air de vivre dans une boîte en carton à côté. » Simple constatation qui ne rentrait pas le moins du monde dans la jalousie. La preuve qui avait été agrémenté d’un petit rire ainsi que de ses conneries habituelles, ne se gênant jamais pour envoyer des petits piques sans grande méchanceté envers son ami, n’en n’ayant que bien peu à faire de ses tocs de perfectionnistes, autre point bien contradictoire avec lui. « Un jour je te ferais visiter mon appartement. Surtout mon coin peinture. Tu vas adorer. » Jesse ne le savait pas encore mais, c’était une blague. Il ferait certainement une crise d’angoisse à y voir le bordel monumental dans son coin artistique. Peut-être venait-il de trahir sa blague avec son rire, mais il n’avait pu s’en empêcher par la faute de son imagination. Et si Dante s’était un jour imaginé dans quoi pouvait bien vivre Jesse, il venait de dépasser ses attentes. Ça lui faisait quand même un peu mal de l’admettre mais : c’était magnifique. Jesse avait du goût et il ne pouvait tout simplement pas le renier, d’autant plus lors de la présentation de la pièce suivante incluant un sauna et jacuzzi. « Si je n’étais pas aussi entêté avec mes valeurs, je crois bien que j’aurais aussi craqué. On se fera un petit 5 à 7 quotidiens ici alors. Mais j’ai pas prévu de maillot. Promis je vais pas y aller à poil, j’ai amazon prime au moins. C’est dommage j’en avais un à tomber. » Un sans le moindre doute avec des motifs bien coloré et comique, le connaissant. Il se sentait un peu comme un enfant, à déjà avoir cette hâte d’y tremper ses orteils. Mais avant toute chose, il restait encore une pièce à visiter, qui serait l’endroit dans lequel il tenterait de trouver repos. Une chambre d’invité immense, dans laquelle il se sentait tout petit, ne pouvant s’empêcher de prévoir déjà ses troubles de sommeil dans les jours à suivre. La raison même de la blague un peu maladroite qui avait suivi, un réflexe chez lui lorsque des émotions hors de ses habitudes positives s’en prenait à lui. « Avoir su, j’aurais amené ma famille au grand complet. » En sachant pertinemment qu’il n’existait plus que sa sœur et son frère dans cette famille, du moins, aux yeux de Dante. Mais cette fameuse émotion ne comptait pas le quitter de sitôt, alors que Jesse l’avait laissé seul pour s’installer et se reposer, tranquillement. Si au départ il se laissait le temps de bien observer sa chambre, il ne fut pas bien long avant que le silence et la grandeur des lieux ne fasse naître plus drastiquement cette fameuse angoisse qu’il avait tant cherché à éviter en venant ici. Il était encore dans un état trop fragile pour en profiter, ayant besoin de sa dose d’humain pour l’étouffer comme il avait tant l’habitude de le faire. Et comme toujours il fuyait, sortant bien rapidement de cette chambre avec cette lourde constatation qu’il était peut-être bien dans la merde. Et si le ton avait été sous la plaisanterie et la légèreté depuis qu’il avait mis les pieds ici, ce fut un Dante différent qui avait retrouvé le jeune homme sur le balcon. Lui qui venait de réaliser qu’il allait sans le moindre doute se transformer en sangsue et qui serait peut-être un fait désagréable pour l’autre. Il n’en savait absolument rien. Notre italiano-franco laissait paraitre cette petite vulnérabilité sur le moment.  « Je peux t’embêter complètement aujourd’hui? » Il était bel et bien sérieux, laissant peut-être bien transparaitre sans le vouloir, que quelque chose n’allait pas, réellement. Que ce n’était pas une blague, du moins pas complètement, ce besoin vital de ne pas être seul. « Bien entendu tu peux me dire si tu en as marre que je sois ton ombre. Je pense juste que j’ai vraiment besoin d’avoir un humain à mes côtés pendant au moins 24h. Dans le pire des cas, tu sortiras du sel comme on fait avec les sangsues. Enfin je crois que c’est le truc? J’en ai pas la moindre idée. » Eut-il dit par la faute de sa petite vulnérabilité, qu’il avait eu besoin de casser rapidement avec un peu d’humour. « Promis je vais pas aller jusqu’aux toilettes et dans ta chambre. » Ce moment où il se sentait un peu con, devant sa propre exaspération, se trouvant bien ridicule d’avoir formulé une telle demande qui lui donnait l’impression d’être un enfant. On voyait très rarement Dante mal à l’aise. « Tu as du goût, je dois l’avouer. Ça fait longtemps que tu habites ici? » Avait-il sauté rapidement sur cette conversation? Certainement. Il n’avait même pas laissé le temps à Jesse de répondre à sa première question et intervention.


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Jeu 1 Oct - 15:20


And then, we leave our comfort zone

feat. @dante romano



La décision avait été prise doucement mais sûrement. Une décision drastique, nécessaire et sacrément ennuyante pour l’assidu du travail que tu es. En effet, tu as dû te confiner chez toi comme tous ces milliards d’habitants de la planète terre. Entre ces murs, dans cette cage dorée. Pendant les premiers jours, tu as pesté, soupiré d’inconfort de devoir rester enfermé, piégé comme une souris insignifiante. Mais plus le temps passe, plus tu t’habitue à ce nouveau rythme de vie. Une semaine plus tard et te voilà adapté, c’est probablement grâce à ton caractère déterminé et ta personnalité capable de s’acclimater avec les pires situations possibles et imaginables. A présent, tu te lèves tôt, tu prends ton petit déjeuner, tu te grilles quelques cigarettes accompagné d’un café corsé et ensuite, tu t’enfermes dans ton bureau dans le but d’avancer tes croquis. Oui, la situation mondiale et actuelle, ne freine aucunement ton inspiration parce que tu n’y pense pas réellement. Tu fais comme si t’avais pris un congé qui t’empêche de te rendre aux locaux de la marque et qui t’oblige à rester chez toi. Chez toi, cet appartement spacieux qui abrite ta personne, celle de Chuck Norris et maintenant Dante. Quelques jours plus tôt, vous avez échangé quelques textos avec le jeune homme. Si au départ t’avais souri, plus tard, ses dessins d’homme pendu t’avaient alarmé. Sa condition n’avait pas de secret pour toi ; il ne supporte pas la solitude et si cela continue, il risque sérieusement de vaciller. La proposition de venir chez toi, s’était faite naturellement, comme si c’était la solution la plus évidente. Et le voilà, entrain de suivre avec application, la visite guidée que tu lui fournis. D’abord le grand salon, ensuite la cuisine, la salle de bain, ta chambre à peine survolée et ta pièce préférée ; le jacuzzi avoisinant le grand balcon. Sa remarque dûe à une certaine comparaison de vos lieux de vie te décroche un léger sourire gêné. Tu ne voulais aucunement te vanter avec cette visite. Malgré ton statut de gosse riche, tu restes quelqu’un de très humble, une qualité que tu n’as sûrement pas hérité de ta génitrice. « Dis pas ça, je suis sûr que ça a son charme.» Dis-tu non sans frotter doucement ta nuque, signe de ton malaise. C’est sa phrase suivante qui te détend imperceptiblement, te poussant même à ricane non sans placer deux doigts pliés devant ta bouche. Cette retenue d’affiche ta dentition est toujours présente et tu sais qu’il te faudra beaucoup de temps avant de te lâcher correctement avec le jeune peintre. « Tu sais quoi ? Ca m’intrigue maintenant.» Tu as surtout l’impression de devoir faire un travail sur toi-même afin de ne pas te transformer en fée clochette et mettre de l’ordre dans son atelier. Heureusement que la discussion se concentre plutôt sur le jacuzzi et sauna disponibles chez toi. Le fait d’imaginer une pièce en désordre te fait carrément hisser les poils des bras. Vraiment, tu es un peu trop maniaque du ménage et du rangement et ton appartement en est la preuve. « Hum, tu peux t’y glisser dans la tenue d’Adam. C’est une tenue aussi non ?» Ton humour pourri reprend son droit à présent, négligeant par la même occasion, l’étendu de tes paroles. Tu es comme ça Jesse, tu ne détectes pas les sous-entendus, y compris les tiens. « Le maillot en question, il a des motifs de Scoubidou ? Ou peut-être Garfield ?» Tu fais ensuite signe à son chat, ce gros fainéant qui ne semble pas se soucier d’aucun de vous.

La visite s’achève dans la chambre d’invité, celle dédiée au jeune homme. Et encore une fois, tu ne sais pas trop quoi penser de sa petite remarque. Tu préfères finalement en sourire et hausser les épaules. « N’exagère pas.» Parce que selon toi, cette pièce a des dimensions “ordinaires”, tu ne la trouves pas si grande que cela. Encore une fois, vos différences sociales faussent vos perceptions et tu espères sincèrement que ladite différence, ne constituera pas une barrière à votre entente déjà établie. Toi de ton côté, tu veux réellement apprendre à mieux connaître cet artiste que tu as connu lors d’un vernissage. Tu te rappelles toujours de votre conversation loin d’être conventionnelle. Au contraire, vous aviez partagé des avis, des sujets divers et profonds avant même de vous présenter convenablement. Tu veux creuser davantage sous ses innombrables blagues surtout que tu es attiré par lui. Par ses idées, par sa façon de défendre ses opinions, par son talent aussi. Tu es attiré par l’artiste qu’il est et non par l’homme, du moins, pour le moment. Après avoir regardé l’ensemble de la pièce pour t’assurer de son état impeccable, tu te retournes vers Dante. « Bon, je te laisse te reposer un peu. Je serai au balcon si jamais t’as besoin de quoi que ce soit, ok ?» Tu n’attends pas sa réponse, tu sors directement en prenant soin de fermer la porte derrière toi. Un pur réflexe.

Tes pas te ramènent vers la cuisine où tu te prépares un café bien corsé et sans sucre. Cigarette au bec, tu te dirigers vers l’espace ouvert qui te sert de balcon. Un continuum assez spacieux qui t’a permis d’installer deux chaises longues ainsi qu’une table sur laquelle tu glisses le mug et un cendrier. Tu te mets à regarder le ciel, les bras croisés sous ta tête. Ce léger silence te donne la possibilité de réfléchir à cette cohabitation surprise ; est-ce que tu peux te balader torse nu comme tu le fais habituellement ? Est-ce que ta présence discrète arrivera à anesthésier son aversion pour la solitude ? Est-ce qu’il sera enchanté de te voir tous les jours, toi et tes tocs de maniaque organisé ? Pleins de questions de ce genre germent dans ton esprit. Elles se dédoublent et créent une certaine crainte chez toi, une sensation qui s’estompe quand tu tournes la tête vers la provenance de cette voix. La sienne et qui semble si différente à cet instant. En réalité, ce n’est pas son interrogation qui te tire de ta spirale d’angoisse nouvelle mais son intonation presque … vulnérable ? Oui c’est ça, vulnérable, comme s’il était entrain de se briser là devant toi, comme si ta présence à cet instant précis, lui est viscérale et dieu comme tu aimes cette impression. Tu te redresses à moitié, la cigarette prisonnière entre tes doigts, les lèvres entrouvertes dans le but de parler, de le tranquilliser mais, tu n’y arrives pas. Dante se transforme en un vrai moulin à paroles, comme s’il était le premier dérangé par sa condition. Le premier et sûrement le seul car toi Jesse, tu le trouves là maintenant fort mignon, une déduction qui te surprend réellement. Pour le moment, tu te préoccupes de ton propre état, tu préfères d’abord calmer cet homme, plutôt ravi de voir une autre facette de sa personnalité, une autre facette qui ne soit pas bâtie dans l’humour dérisoire. « Hum pas trop, je l’ai acheté il y a deux ans à peu près » Tout en parlant, tu te redresses sur tes deux pieds nus et tu te pointes devant le brun, glissant une main sur son épaule comme pour attirer son attention. « Et tu peux me coller pendant 24h ou plus, ça me dérange pas. » Ce qui te dérange plutôt, c’est le choix de tes propres mots. “Te coller” non, ce n’était vraiment pas approprié. C’est valable pour ta main sur son épaule que tu retire rapidement, comme si tu venais de toucher au fruit défendu. « Enfin je voulais dire, tu peux rester avec moi. Ici ou … ailleurs. ‘Fin tu vois. » Ta main reprend sa place dans ta nuque, l’ultime preuve de ton malaise que tu essaies de contourner en souriant à Dante. « On peut pas sortir d’ici mais on peut faire plein de choses. Genre on peut regarder la télé ou jouer à des jeux de société ou … hum … tu pourras m’aider à préparer à dîner ? Ou on peut rester ici, à parler de tout et de rien. » Si au départ ta voix était assurée, déterminée, vers la fin celle-ci devient plus hésitante, moins affirmée. Tu te mordille même la lèvre préférant lui communiquer le fin fond de ta pensée. « Désolé j’ai des idées pourries, c’est que, c’est la première fois que j’habite avec quelqu’un. » Maintenant que t’y penses, tu n’as jamais éprouvé l’envie de partager ton espace avec un autre être humain. Cette décision t’empêche de savoir ce que les gens fassent quand ils habitent ensemble. Comment passent-ils leurs temps ? « Du coup tu peux proposer bien sûr ! Je suis ouvert à toutes les propositions. » Et tu es sincère. Tu tâcheras à ce qu’il ne s’ennuie pas avec toi, à ce qu’il se sente à l’aise surtout. Doucement, tu reposes tes fesses sur la chaise longue, écrasant par la même occasion la cigarette à peine entamée dans le cendrier. « T’as déjà habitué avec quelqu’un ? »



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Dim 11 Oct - 20:59

And then, we leave our comfort zone

feat. @jesse palmer


Un rire. De celui qui sait, devant l’innocence de celui qui ne sait pas. Évidemment rien de bien mesquin venant de la part de Dante, plutôt amusé oui. Jesse qui croyait trouver du charme en visitant son petit lieu de vie, curieux même de comparer son imagination à la réalité. « Alors si tu me laisses le temps de taper une lettre comme quoi je suis pas responsable et que je payes pas les frais du psy, on a un deal. » Petit comique. Ce n’était quand même pas un dépotoir, mais avec ses mots, on savait bien qu’il n’était pas sérieux, du moins pas complètement. Il ferait un effort de ménage lorsqu’il allait l’inviter, promis. Lui offrir un mensonge des lieux n’était pas une si mauvaise chose s’il pouvait aider le jeune homme avec ses tocs. Il était son ami après tout, il voulait bien faire cet effort pour lui. Blague à part, l’invitation avait été lancée, restant dans l’air désormais déconcentré vers le fameux sauna, cette pièce qui lui vend du rêve. Il faut dire qu’il y avait une autre surprise qui l’attendait : les paroles de Jesse. Il se souvenait de leur première rencontre, de cette innocence qui l’habitait et qui oui, le faisait toujours bien rire. Et s’il avait pour habitude de renvoyer la balle il avait appris à le faire moins fortement avec lui, se contentant plutôt de rigoler à ses mots.  « Va pour la tenue d’Adam alors. Si elle ne te dérange pas! Et puis ça coûte vachement moins cher. » Il modifiait son humour peut-être bien, mais certainement pas son sourire qui laissait dévoiler que ce double sens planait encore en son esprit. Il était le genre bien à l’aise, après tout. S’il prenait accidentellement des vacances dans un club de nudiste il n’aurait pas de soucis, pour bien vous dresser un portrait de notre artiste libre. « Ça existe? Taille adulte? Je prendrais bien Garfield. Il ressemble un peu à mon chat mentalement, le grand paresseux. Mais tu y étais presque! J’en ai un avec un chat qui mange de la pizza et l’autre des ananas avec des lunettes de soleil qui leur donne une drôle de tête. »

Mais évidemment, avec lui, une blague n’attendait pas l’autre il faut croire. Son humour revenant sur le sujet de l’appartement, de sa grandeur et donc de son luxe. « Enfin oui mais non. Si tu comptes le fait que ma famille se compose d’un frère et d’une sœur, c’est pas si loin de l’exagération. » Chose qui était bel et bien véritable, Dante qui ne vivait pas dans une famille des plus unies, ayant décidé de son plein gré de couper les ponts avec sa mère et son père par la faute du lien toxique qui les unissaient. Il ne regrettait pas de l’avoir fait, encore moins à ce jour, ayant de toute manière trouvé le moyen de garder en contact avec ses cadets, lui qui les avait pratiquement élevés. Cette pensée qui lui restait en tête alors que Jesse quittait les lieux, ne l’aidant pas étrangement à se sentir mieux. Lui rappelant plutôt cette forme de solitude car il ne pouvait que les entendre et non les voir avec cette nouvelle situation mondiale. Cette angoisse qui le poussa loin de cette chambre, pour retrouver la seule et unique source humaine de ces lieux. En espérant qu’il ne souhaitait pas avoir la paix aujourd’hui. Cette espérance qu’il avait traduis en mot, en vulnérabilité qu’il aurait préféré ne pas ainsi démontrer. Était-il trop tard? Il avait espéré que non en changeant bien rapidement de sujet de conversation. Il imposait, cette conversation, en s’assurant d’étouffer le reste, qu’il qualifiait de maladresse. Une tentative presque désespérée, priant presque pour que Jesse accepte de la suivre sans trop poser de questions. Une réponse qui lui avait fait plus plaisir que le commun des mortels se trouvant dans une atmosphère de banalité. « Deux ans c’est pas mal. En autant que tu sois bien ici c’est le plus important. » Non il ne savait pas trop quoi dire pour alimenter le reste. Cette petite crainte de voir cette porte s’ouvrir à nouveau se pointant. Et elle avait bel et bien eue raison d’être, bien entendu qu’il ne pouvait pas complètement échapper à sa première intervention qui laissait comprendre son besoin vital de ne pas être seul. Et si les mots de Jesse auraient pu lui accrocher son sourire habituel qui laissait comprendre un petit aspect coquin, c’était loin d’être le cas en ce moment. Un sourire qui voulait dire merci, tous deux partageants ce petit moment de malaise mais malgré tout adorable d’un point de vu extérieur. « T’en fait pas, je vais pas vraiment me transformer me koala. Et puis je risque plus de te briser le dos qu’autre chose. » Ce qui devait être bien vrai en quelque part vu sa musculature qui ne devait pas être légère. « Mais si toi, t’as envie de faire le koala, tu peux, ça ne me dérange pas vraiment. » Dante qui s’exprimait autant pour lui dire que ça va, il pouvait bien le toucher autant qu’il le voulait mais en mots plus doux et sans double sens. L’appartement était bien assez grand pour qu’il puisse se promener avec Jesse dans son dos après tout. Bref. Il fallait bien qu’ils occupent leur temps autrement qu’en essayant d’échapper à des malaises. Peut-être allaient-ils finir par y échapper. Mais l’un n’attendait pas l’autre avec eux, sans réellement le vouloir. « Moi j’aime bien tes idées. On a moins de choix à cause de la covid mais on est deux têtes créatives. Après tu si as besoin d’un modèle humain pour essayer tes robes, je peux t’être utile. » Dante le retour. Celui qui avait retrouvé son aise, qui t’entait d’aider son ami plus que tout à se sortir de là. L’humour était sa clé habituelle pour adoucir les situations, banaliser les choses tout autant. « Après j’ai peut-être pas la shape idéale, maintenant que j’y pense. » Oui tu as une shape idéale Dante, mais non pas pour le type féminin. « On peut commencer par le dîner oui chef. Je ferais tout ce que tu me demandes. » S’il n’était pas docile notre cher franco-italien. « Pas vraiment non plus, on sera notre première fois mutuelle pour le coup. Après on a dû emprunter mon divan quelques fois mais je le compte pas pour de la collocation. » Ils étaient pour la plupart du temps que de passage rapide, après tout. Un peu comme ses dates éphémères qui voulaient bien rester pour un déjeuner avant les adieux. Il allait réellement vivre une première en terme de cohabitation. Devoir faire attention, trouver des compromis, et ce genre de chose, il n’avait jamais eu besoin de le faire. Ce qui allait changer était bien qu’il laisserait le plus gros bout du bâton à Jesse, le pouvoir de lui dire oui ou non, car il ne voulait pas empiéter sur sa vie privée et ses habitudes, déjà qu’il lui rendait un énorme service en faisant taire ses angoisses. « Alors y’a quoi au menu chef? ».


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Sam 31 Oct - 21:35


And then, we leave our comfort zone

feat. @dante romano" ☾


tu ressens une certaine accalmie. cette sensation se manifeste toujours quand le franco-italien est dans les parages. il a cette façon d’utiliser ta répartie dans le but de continuer votre conversation. de l'embellir, de la rendre à la fois attractive et amusante. il n’est pas du genre à seulement sourire de tes blagues, bien au contraire. il y participe, d’une manière si naturelle et si spontanée. maintenant que t’y penses jesse, il n’est pas le seul à qui cette cohabitation fera du bien. ça te plait toi aussi d’avoir un être humain à tes côtés surtout en ces temps de crise mondiale. ça te plait de parler de tout et de rien, de partager un bon petit plat, de regarder un film ensemble, de l’avoir et de le voir tout simplement. et puis, ça bombe ta fierté ; de toutes ces connaissances, il t’a choisi toi. il a envoyé ce message de sos à toi et à personne d’autre. oui, ça te fait énormément plaisir et ce sourire constant sur tes lippes en est la preuve. quand il parle de garfield, le célèbre chat exceptionnellement paresseux, tes yeux se posent naturellement sur le sien, qui se trouve à proximité. il fait sa toilette, tranquillement, inconscient de tout ce qui se passe autour de lui. à quelques pas, chuck norris l’observe, timidement comme cherchant un moyen pour se rapprocher de lui sans qu’il ne reçoive ses griffes dans le museau. tu ne te fais pas de souci, tu es certain qu’ils s'apprivoiseront et accepteront cette cohabitation. après tout, ton chien est à ton image ; très con mais doté d’un côté très sociable et tellement attachant. « je voudrais bien voir ces maillots. on pourra aller les chercher demain si tu veux ? tu as éveillé ma curiosité, faut assumer. » tu te retiens de lui tirer la langue, te contentant de hausser les épaules comme pour lui dire d’assumer sa responsabilité.

tes yeux se plissent légèrement quand il évoque sa famille. composée d’un frère et d’une soeur. c’est tout. cette révélation, aussi anodine soit-elle arrive à piquer ta curiosité. maintenant que t’y penses jesse, il ne t’a jamais parlé de ton patronyme. et tu n’as pas cherché à en savoir plus non plus. là, tu voudrais bien changer les choses. le fait de savoir que vous aurez largement le temps pour en parler, calme cette envie soudaine de lui soutirer des informations. « ils seront les bienvenus ici. » et tu le penses réellement. tu ne dis jamais rien pour faire plaisir aux autres en dépit de ton propre confort. sur ces belles paroles, tu le laisses se reposer seul. une solitude qu’il n’accepte pas pour l’instant, revenant sur ses pas. toi, l’allié de la solitude, tu ne peux pas comprendre son état d’esprit. tu te contentes de l’accepter et de faire ton possible de lui éviter un malaise. alors, évidemment, tu le réceptionne à bras ouvert, te mettant même à lui faire des propositions pour la journée. l’image qu’il décrit te fait franchement rire ; toi, sur son dos, se baladant dans la pièce. c’est réellement comique. « les apparences sont trompeuses, je suis plutôt lourd aussi. je voudrais conserver l’état impeccable de ton dos. » cela aussi veut dire que tu n’es pas aveugle. tu as remarqué les formes parfaites de son anatomie. le fait qu’il ait plusieurs conquêtes ne te surprend pas. le choix étant tombé sur la cuisine, tu gardes tout de même sa proposition en tête. celle d’essayer tes tenues sur lui. tu veux surtout savoir s’il est réellement sérieux même si, connaissant le phénomène, tu es certain qu’il ne s’agit pas d’un simple bluff. tapant sur tes cuisses avant de te redresser, tu écrases le mégot de cigarette dans le cendrier et tu te diriges vers la cuisine. « allons y ! je vais voir ce que j’ai. » tu ouvres des placards, blindés de nourriture et des ingrédients capables de nourrir des familles entières. « steak grillé, frites et petite salade, ça te va ? » tu attends son approbation avant de commencer les préparatifs. tu lui demandes de laver les légumes et de couper les tomates en cube. tu fais la démonstration histoire de lui montrer comment faire et en attendant qu’il s’attaque au reste, tu te mets à préparer les steak. tu trouves le moment idéal pour mettre sur le tapis, un sujet précédemment effleuré. « alors comme ça t’as un frère et une soeur ? ils font quoi de la vie ? et tes parents ? » demandes-tu non sans lui jeter des coups d’oeil dans le but de voir si tu as touché une corde sensible. en même temps, tu remarques qu’il ne tient pas correctement une des tomates, risquant de se blesser. tu te mets alors à ses côtés, collant involontairement ton épaule à la sienne pour corriger son erreur. c’est lorsque tu t’éloignes que tu ressens les effets ; ça te trouble. cette proximité que tu as occasionné toi-même, te trouble énormément sans que tu ne saches pourquoi. tu fronces les sourcils comme pour oublier ce léger instant d’inconfort. après tout, dante est ton ami et c’est tout. n’est-ce pas ?



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