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Sortant de la voiture, elle regarde droit devant elle et s'avance jusqu'à ce qu'on lui ouvre la porte, lui souhaitant la bienvenue. À part avec ses tatouages, ce soir Dgee serait méconnaissable pour beaucoup de monde, tirée à quatre épingles, dans un grand restaurant étoilé de Manhattan. On l'escorte à sa table et elle embrasse rapidement les deux convives déjà installées. Ses parents. Ce soir Dgee redevient Gabrielle durant quelques heures comme à chaque fois qu'elle passe du temps avec eux, pratiquement plus personne ne l'appelle comme ça aujourd'hui. C'est au moment où elle s'apprête à s'installer que son portable sonne. En voyant le nom sur l'écran elle s'excuse et se met à l'écart le temps de prendre l'appel. "Hey Edge, qu'est-ce qui se passe ?" La voix de son comparse est un peu hésitante. "Dgee tu te souviens la dernière fois que Karl s'est fait coffrer, tu m'avais dit que tu voudrais te charger de la suivante ? C'est ton jour de chance, il vient de m'appeler…" Les yeux levés au ciel elle fulmine, il a bien choisis sa soirée celui-là, après quelques questions elle s'exclame. "Il a fait quoi ?? Ok alors je vais m'en charger avec plaisir, par contre je viens d'arriver au restau avec mes parents, je vais le laisser mariner et j'irai plus tard. Je t'interdis d'aller le sortir de là je m'en charge. Ils l'ont emmené où ? Ok Merci, je te tiens au courant, bye." Revenant à la table, elle sourit lorsque sa mère lui demande si tout va bien. "À merveille, juste une histoire d'enregistrement,rien d'urgent ! Edge vous salue bien !"

Les plats s'enchainent, la soirée est des plus agréable, avoir ses deux parents à New York en même temps n'est pas fréquent alors elle veut en profiter au maximum et ce n'est pas Karl qui va lui gâcher sa soirée. Il est près de minuit trente lorsqu'ils se séparent devant le restaurant, ses parents disparaissant dans une voiture venue les chercher. Faisant quelques pas jusqu'à une autre voiture, s'y appuie et sourit à son chauffeur qui l'attend en fumant une cigarette. "Alors où est-ce que je t'emmène ?" Elle le regarde avec un sourire au coin des lèvres avant de lui répondre. "Le commissariat de Brooklyn, ce soir on est en mission Alfred, on doit faire évader un malfrat !" C'est à son tour de lever les yeux au ciel alors qu'il jette sa cigarette et s'installe au volant. "Tu ne t'es toujours pas décidée à m'appeler pas mon prénom, avec le temps je vais m'y faire." Dgee prend place sur le siège passager "C'est le but!" elle n'aime pas s'assoir à l'arrière à moins qu'elle soit totalement crevée ou saoule, ou en charmante compagnie, le reste du temps elle prends place à ses côtés et ils tapent la conversation, cela fait environ cinq ans qu'il bosse pour elle, il est autant son chauffeur, son garde du corps, son homme à tout faire, avec le temps il est devenu un vrai bon pote sur qui elle peut compter. Depuis qu'elle est sortie du centre de désintox il est aussi celui qui fait régulièrement le tour de sa maison pour vérifier qu'elle ne planque rien. Une sorte d'ange gardien, elle l'a appelé Alfred un soir après un délire sur Batman, et depuis elle serait incapable de l’appeler autrement.

Arrivée au poste elle s'annonce et on lui indique l'endroit où se trouve Karl, le long du couloir ses talons hauts claquent sur le sol et alors qu'elle aperçoit son pote et celui avec qui il semble avoir été arrêté. Elle se racle la gorge pour signaler sa présence et reluque les deux hommes de bas en haut. "Ouais, il est pas mal j'avoue que je n'aurais peut-être pas non plus réussi à attendre d'être dans un appart ou une chambre d'hôtel… Tu fais fort Karl !" Elle plaisante mais elle n'a pas envie de le ménager non plus, après tout lorsque les rôles avaient été inversés il y a environ deux ans c'est lui qu'elle avait appelé. Mais elle au moins avait essayé d'être plus discrète en pleine nuit dans un parc et pas dans une rue en début de soirée. À quoi il pensait franchement ?

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PIVETTE

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Il est là à la regarder la bouche en cœur comme si la situation était la plus normale du monde, bien sûr tous les membres du groupe avaient déjà fait quelques heures, jours ou semaines en cellule mais elle, elle s'était calmée, pas de bavure depuis qu'elle était clean et bien que Karl ne soit pas sur le même chemin qu'elle ou Tony, elle avait toujours peur qu'un jour ou l'autre on l'appelle pour quelque chose de plus grave qu'un petit séjour au poste.

Elle n'était pas dans sa tête, elle ne pouvait pas savoir comment lui voyait les choses mais après la peur qu'elle avait eu avec Tony, elle savait que jamais elle s'en remettrait s'il arrivait quelque chose à l'un d'eux. Dire à Karl qu'elle s'inquiétait pour lui, ne servait à rien, il prenait sa tête de chien battu qu'on est à deux doigts d'abandonner sur le bord de la route, il faisait deux ou trois vannes et ensuite on oubliait tout. C'était pour ça qu'elle était là aujourd'hui, elle savait qu'ici, tant que la porte ne serait pas ouverte elle pourrait dire ce qu'elle veut, il serait obligé de l'écouter, ou de faire semblant tout au plus.

"Ouais c'est pas pour toi que je me suis habillée comme ça ! J'ai pas abrégé mon souper, tu m'en veux pas pour le retard j'en suis certaine !" Son ton n'était plus aussi léger que quelques secondes plus tôt, elle s'approche de la cellule et bien qu'avec le sourire elle le lui répond. "J'en ai marre que t'appelles toujours Edge parce que c'est plus facile avec lui, je lui ai demandé de m'appeler la prochaine fois que ça arrivait … et cette nouvelle fois, c'est ce soir on dirait ! Si Edge était venu en moins de dix minutes, tu serais dehors sans même réfléchir cinq minutes à ce que t'avais fait ce soir. Alors oui, j'ai fait pareil y a deux ans, mais ça m'a servi de leçon au moins et ce jour-là c'est toi que j'ai appelé pas Edge, parce que je savais que toi tu m'ferais pas de cadeau."

Le sourire aux lèvres, du bout de son index elle lui fait signe d'approcher ce qu'il fait et quelques secondes plus tard elle murmure "Devine quoi, j'vais pas te faire de cadeau moi non plus Karl, j'en ai marre de me faire du soucis pour toi, si je te fais sortir tu me jure que tu vas faire gaffe !?" Elle avait pertinemment qu'il lui jurerait sans doute que oui il allait être sage et le blabla habituel, mais cette fois elle n'allait pas le lâcher.

Se tournant elle fait signe au gardien qui vient ouvrir la porte alors qu'elle voit Karl s'avancer elle arrête le gardien, et sourit à Karl, "non pas lui, l'autre !" Elle désigne l'amant du soir de son acolyte qui sort de la cellule sans demander son reste alors que la porte se referme. Adossée contre le mur, le sourire aux lèvres elle attend sa réaction.

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Le compliment sur sa tenue, elle le prend mais ne répond rien, elle sait qu'il est autant sincère que manipulateur, elle le connait Karl ! Elle sait aussi qu'il va sans doute lui dire ce qu'elle a envie d'entendre, bien sûr il va lui jurer que c'est la dernière fois elle le sait mais elle ne le croira pas, pour la simple et bonne raison qu'il est Karl et Karl ne change pas aussi facilement. Dans le mile, il jure, il promet mais elle ne va pas le laisser s'en trier aussi facilement et lorsque l'agent fait sortir Adam et referme la porte sur Karl, elle a le temps de faire un pas en arrière pour éviter qu'il ne l'attrape et tendre le bras vers l'agent qui est prêt à réagir. Jamais elle ne laissera qui que ce soit faire du mal à son ami. "Vous pouvez nous laisser un moment ?" L'agent acquiesce en avertissant Karl qu'il a intérêt à se tenir tranquille parce qu'il y a des caméras et qu'ils interviennent rapidement.

Il gueule et elle n'a pas l'intention de se laisser intimider, pas par lui. Ils se connaissent par cœur, il sait au fond de lui qu'elle veut lui donner une leçon et elle sait pertinemment qu'il oubliera rapidement cette histoire. Mais là, à ce moment précis elle a envie de faire de sa vie un enfer. C'est à son tour de s'énerver et de monter le ton lorsqu'ils sont enfin seuls. "J'me fous d'toi ? Moi j'me fous d'toi ? Mais bordel Karl c'est toi qui t'fous de nous tous en te mettant dans une situation pareille ! Tu pensais à quoi ? Tu pouvais pas te retenir le temps de trouver une chambre d'hôtel ? Tu sais penser avec ton cerveau ou juste avec ta bite ?" Elle marche dans l'espace entre la cellule et le mur se retournant plusieurs fois, ses talons claquant sur le sol de béton. "J'sais bien qu'on a pas de date prévues en ce moment et j'te jure que ça me plairait de te laisser moisir ici quelques jours pour te laisser réfléchir !"

Elle tente de se calmer en revenant près des barreaux elle sait que même s'ils sont tous les deux en colère jamais l'un ou l'autre ne blesserait l'autre. Bien sûr elle l'avait giflé un bon nombre de fois en quinze ans, mais elle s'en était voulu à peine sa main avait touché sa joue. Elle à chaque fois fait pardonner et ils ne s'en voulaient pas plus de quelques heures en général. D'une voix plus calme elle continue. "Si c'était un photographe qui t'avais surpris ? On serait encore plus dans la merde … je sais que c'est bien qu'on cause de nous Karl, mais pour notre musique c'est mieux quand même non ?"

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PIVETTE

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L'entendre tenir tête au gardien, dire qu'il serait plutôt du genre à tuer celui qui ferait du mal à Dgee, c'était avec ce genre de chose qu'elle était capable de tout oublier et de passer l'éponge en un clin d'œil mais cette fois elle s'était jurée de ne pas céder. Bien sûr elle savait qu'il l'aimait et qu'il serait prête à tout si on s'en prenait à elle, c'était pareil de son côté, Karl c'était … Karl tout simplement, eux deux, c'était à la vie à la mort dans les bons comme les mauvais moments, ils s'engueulaient et se réconciliaient généralement à la même vitesse. Mais c'est justement par ce qu'elle tenait tant à lui qu'elle avait envie de le lui faire payer. Elle le regarde s'asseoir sur le sol, presque comme un gamin, avec cette attitude qu'elle connait si bien, si elle avait le moindre doute, il était levé, elle savait de qui Teddy avait appris cette manière de montrer son désaccord, elle dû se faire violence pour ne pas sourire en pensant à son filleul.

Elle respirait profondément pour ne pas exploser encore plus quand il lui balança, à juste titre, qu'elle non plus n'était pas un ange. Elle le savait parfaitement, elle en avait fait des conneries, avec lui la plupart du temps, mais là on ne parlait pas d'elle. Elle ne répondait pas, lorsqu'il se releva s'approchant des barreaux tout comme elle, ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres, elle avait envie de voir disparaitre la grille et le serrer dans ses bras mais non, il ne l'avait pas mérité. Le voir faire sa tête de chien battu était un calvaire, elle l'écoutait mais elle savait qu'une fois de plus il lui disait ce qu'elle voulait entendre. Elle voulait lui donner une bonne leçon, relavant la tête, le regardant droit dans les yeux, reprenant ses derniers mots doucement "Travailler sur ça … Tu sais quoi Karl … Va te faire foutre !"

Tournant les talons avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, elle me dirigeait vers la sortie sans se retourner. Une fois la porte passée elle retrouva le garde, lui disant de le laisser comme ça encore un moment, qu'elle avait quelque chose à régler et qu'elle revenait dans un petit moment. Retrouvant Alfred dans le couloir il comprit que ce n'était pas le moment de lui poser de question et ils retournèrent à la voiture. Une fois à l'intérieure, Dgee explosa et hurla sa colère contenue tout à l'heure, tapant du poing contre les sièges devant elle. Après une bonne minute, Alfred se retourna vers elle. "Ça va mieux ? Tu m'expliques ?" Passant les mains dans ses cheveux et inspirant profondément elle se laissa glisser sur le siège arrière de tout son long. "Je vais le tuer un jour … je vais aller le chercher et le faire sortir mais je veux qu'il pense que je me suis barrée en le laissant … je vais rester là mais je peux t'envoyer faire une course ?" Elle n'attendait pas vraiment sa réponse et attrapa son portable alors qu'Alfred acquiesçait dans le rétroviseur. "Angie chérie, désolée de t'appeler si tard, je voulais juste que tu ne t'inquiètes pas … Karl a fait le con, je suis au poste je vais le faire sortir mais je vais le ramener chez moi, Alfred va passer chercher ses médicaments de Karl c'est OK ? … Il va bien, il est juste trop con comme d'habitude ! Je te rappelle demain dans la matinée ! Embrasse Teddy et va dormir tranquille !"  Sortant de la voiture elle laissait Alfred s'en aller et restait devant le post, le temps de fumer quelques cigarettes essayant de calmer ses nerfs. Elle savait qu'Angie s'inquiéterait de toute façon, mais il était tard, elle ne voulait pas qu'ils passent la nuit à s'expliquer elle aussi avait besoin de souffler un peu.

Revenant à l'intérieur du post, elle remplit les divers papiers pour faire sortir Karl, paya sa caution cela faisait environ une heure qu'elle l'avait laissé. Le gardien lui ouvrant là porte menant aux cellules elle revient vers la sienne, les bras croisés sur sa poitrine elle le regarda pendant que le gardien lui ouvrait la porte, elle pénétra dans la cellule et avant que Karl ne puisse dire quoi que ce soit elle lui claqua main sur le visage. "Ça c'est pour m'avoir mis en colère contre toi, tu sais que je déteste ça !" Passant se bras autour de son cou elle le serra contre elle et collant ses lèvres sur les siennes durant de longues secondes, l'embrassa. "Ça c'est parce que même si t'es un con je t'aime toujours ! Ramène-toi on rentre."

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Dans la cellule, lorsqu'il pose les mains sur elle et lui rend son baiser c'est comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Et entre eux ça l'est, une sorte de manière de remettre les compteurs à zéro, autant Dgee peut s'énerver contre Karl, autant une fois qu'elle a dit les choses, qu'elle a sorti la colère qu'elle avait en elle, elle passe à autre chose. Entre eux c'est quelque chose d'organique, ils s'engueulent, ils se réconcilient à la vitesse de la lumière et peu de monde arrive à suivre leur rythme effréné. Elle lève les yeux au ciel lorsqu'il dit qu'il aurait presque douté qu'elle l'aime toujours. Il savait très bien que ça ne pourrait jamais arriver, il pouvait faire toutes les pires conneries du monde, elle était toujours là, c'était Karl.

Passant son bras sous le sien elle l'emmène hors de la cellule, hors du couloir, hors du poste de police, une fois dans la rue, elle repère rapidement la voiture qui arrive dans leur direction et vient les chercher, elle pousse Karl à l'intérieur comme s'il allait s'échapper si elle le laissait réfléchir un instant. Il faut une bonne demi-heure pour que la voiture ne les dépose devant l'immeuble appartenant à Dgee, durant le trajet elle est restée silencieuse mais proche de Karl, la tête simplement poser son épaule. Alors qu'il sort de la voiture, Alfred tend deux sacs, le premier contenant les médicaments de son ami, alors qu'elle l'interroge du regard pour le contenu du second sac, il sourit. "Je savais plus ce que t'avais chez toi donc je lui ai pris des tacos, Angie ne savait pas exactement depuis quand il n'avait pas mangé." Passant sa tête entre les deux siège avant la rockstar vient coller un baiser sur la joue d'Alfred pour le remercier. "T'es un ange, maintenant je gère, va dormir, normalement demain c'est tranquille j'devrais pas avoir besoin de bouger d'ici, j'te tiens au courant. Merci !"

Sortant de la voiture à son tour, elle rejoints Karl et ouvre la porte, le laissant rentrer avant de refermer derrière eux. Montant d'un étage pour arriver à la cuisine elle pose les deux sacs sur la table avant de laisser Karl prendre connaissance des contenus. "J'te séquestre jusqu'à demain au minimum, j'ai prévenu Angie elle sait que t'es chez moi, elle s'inquiètera pas au moins."

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Il n’y avait pas de question à se poser, entre eux, c’était comme ça et il n’y avait jamais aucune question à se poser. Tout simplement. Ils étaient comme des âmes soeurs, inséparable malgré tout. Envers et contre tous quoi. Il ne pensait pas du tout ce qu’il a dit en rapport au doute sur l’amour qu’elle lui porte. S’il y a bien une personne de qui il ne douterait pas, c’est Dgee.

Sans broncher, il se laisse trainer jusqu’à la voiture et éclate de rire lorsqu’il y est poussé. Il s’installe confortablement et tourne la tête vers Dgee. Je suis peut-être un con, mais je ne me sauverai pas, t’inquiète. Il regarde ensuite Alfred, un sourire aux lèvres et tapote son épaules. Hey salut mon pote ! Il reste bien sage le long du trajet, caressant la chevelure de sa belle Dgee. Ce qu’elle est douce, je suis jaloux.. Pense-t-il sans pour autant partager cette jalousie. Enfin arrivé, Karl s’empresse à sortir, en mode je vais me sauver, mais s’immobilise tout proche quand-même. Assez pour pouvoir entendre ce que contiennent les sacs qu’a ramené Alfred. Le regard du chanteur s’illumine en entendant le mot tacos. S’il y a bien un repas que Karl adore, c’est ça. Après que Dgee ait fait par de son appréciation au chauffeur, Karl passe la main par la fenêtre pour tourner la tête de ce dernier vers lui. Il lui dérobe alors un baiser en gage de sa gratitude et part aussitôt vers la porte du bloc.

Il entre donc sa la faire attendre et la suit à l’étage. Aussitôt arrivé dans la cuisine, l’homme s’empresse de regarder ce qui se cache d’autre dans les sacs. Il hausse le sourcil et tourne la tête vers Dgee qui aussi vite lui explique la situation. Oh..! est la première chose qu’il trouve à dire. Puis une sourire se trace sur le coin de ses lèvres. Et quels sont tes plans ? dit-il d’un ton espiègle.

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PIVETTE

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Elle esquisse un sourire lorsqu'elle voit la réaction de Karl envers Alfred, elle se contente de hausser les épaules lorsqu'il la regarde interrogateur avant de démarrer. Karl dans toute sa splendeur. Une fois à l'intérieure qu'il la laisse lui expliquer qu'elle a pris la précaution de faire savoir à Angie qu'elle le gardait à la maison et avait pris la peine d'aller chercher ses médicaments, après tout Angie avait besoin de souffler de temps en temps et pas de s'inquiéter vingt-quatre heures sur vingt-quatre, un de ces jours elle embarquerait son amie et son filleule et ils iraient se faire un week-end tranquille tous les trois, ça leur ferait le plus grand bien à chacune, elle le savait et depuis quelques semaines que cette idée germait dans son esprit, elle avait de plus en plus envie de la mettre à exécution, oui il faudrait qu'elle propose ça à Angie !

Quels sont ses plans ? à le regarder avec son petit sourire en coin, Dgee a envie de jouer un peu, elle s'approche très lentement de lui, se débarrassant d'un coup de pied de l'un de ses escarpins, puis de l'autre, arrivant en face de lui, elle pose ses mains sur ses hanches. Débarrassée de ce qui peut ressembler à des échasses, elle se retrouve à devoir lever le visage encore plus vers lui. "D'abord tu vas me faire le plaisir de manger, pendant ce temps je vais aller me changer … ensuite …" Se hissant sur la pointe des pieds pour être plus proche de son oreille elle se retient de rire de toute ses forces pour ne pas casser son effet, se collant davantage contre lui. "Ensuite … je vais profiter de t'avoir rien que pour moi et abuser de tes talents pour … me démaquiller." Elle ponctue sa phrase d'un baiser sonore sur sa joue avant de se reculer un peu, désignant son visage d'un geste circulaire. "Non mais sérieusement t'as vu tout ce qu'elle ma mis sur le visage, si je m'en occupe moi-même je vais en avoir pour des heures et encore je ressemblerai à un panda demain matin." Voir la réaction de Karl était grandiose, ramassant ses escarpins, elle se dirigea vers l'escalier qui menait à l'étage du dessus où se trouvait sa chambre, se retournant, lui désignant du doigt le sac pour qu'il mange, elle lui adressa un clin d'œil. "Mais si tu as d'autres plans ensuite, j'ai hâte que tu m'en parles …"

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L’esprit de Karl a souvent tendance à divaguer, ça c’est rien de nouveau, mais la façon qu’il divague avec Dgee, c’est assez étrange. Vous savez, il y a toujours une exception pour confirmer la règle ? Dgee est l’exception dans la règle de Karl. On entrera pas dans les détails, pauvre yeux chaste. Mais bon, avec ce que lui a dit sa comparse, son cerveau fait flasher plusieurs idées mesquines et, avouons le, plutôt coquine, pour rester simple. Il se doute qu’elle a deviné l’intention cachée dans sa tête. En tout cas. Il roule les yeux en riant silencieusement, mais s’arrête en haussant le sourcil à la fin de sa phrase. ensuite… Il la suit du regard, jusqu’à ce qu’elle se retrouve contre lui. Cette femme… Elle est quelque chose et Karl adore ça, il ne peut faire autrement. Il écoute donc ce qu’elle a à lui dire et alors que ça devient intéressant, elle en vient finalement au vrai sujet. Il roule les yeux en déception, mais ne peut s’empêcher de faire entendre un rire. Oui bon, c’est pas du tout ce qu’il avait en tête et ce qu’il espérait, mais bon, il fallait s’y attendre. Avant qu’elle ne se recule trop, Karl se penche sur le cou de sa victime pour la mordre. Pas trop fort, mais assez pour passer sa légère frustration et sa joie. Par la suite, il la laisse se reculer. Il hoche lentement la tête avec une totale approbation à ce qu’elle dit. «T’as bien raison. Mais je suis sur que tu serais un sexy panda, t’inquiète.» Il a cet air amusé et pourtant, toujours contrarié de ne pas avoir entendu ce qu’il aurait voulu entendre. Il hoche de nouveau la tête. «Oui chef !» Un autre sourire en coin prend naissance sur ses lèvres. Il lui jète un dernier regard insinuant puis se lance à sa bouffe. Il n’a pas faim, c’est l’histoire de sa vie, mais il n’a pas le choix de manger il parait. Bon après, il suffit de regarder, quelques kilo en plus ne lui ferait pas de mal. Et puis, il a fini par réaliser qu’à défaut de manger par la faim, c’est pour égailler ses papilles gustatives. Et dans ce cas-ci, des tacos dans son monde, ça donne un orgasme à ses papilles. Alors il déguste dans la joie, tout en pensant aux idées qui lui trottent dans la tête. Il a bien un plan qui lui plairait bienêtre il sait très bien que la gente demoiselle à l’étage en a entièrement conscience. Depuis le temps qu’elle te connait, c’est pas si surprenant. Il n’y a probablement rien de toi qu’elle ne sait pas. Karl rit silencieusement à cette pensée, elle est spéciale comme ça cette femme. Il s’arrange donc pour ne pas trop la faire attendre, mangeant vite fait, mais sans trop de presse et va finalement s’aventurer dans l’escalier pour la rejoindre. «J’espère que tu es présentable petit panda!» dit-il en entrant dans sa chambre.

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Réussir à se surprendre après plus de quinze ans à se connaître pratiquement par cœur, c'était sans doute une des forces du duo qu'elle formait avec Karl. Il n'était pas rare qu'avec certaine réflexion ou action, il soit celui qui lui fasse le plus souvent lever les yeux au ciel, de son côté elle aime agir de manière diamétralement opposée à ce qu'il s'attend la voir faire, même si au fond d'elle, Dgee partage ses pensées ou ses envies. Bien sûr qu'elle sait ce qu'il a en tête et ses envies à elle ne sont pas différentes, mais où serait le piquant si tout était trop facile, trop lisse. Collée contre lui elle apprécie son effet en le voyant rouer des yeux et entendant son rire retentir dans la pièce. Sentir les lèvres et même les dents de Karl contre la peau de son cou l'électrise mais elle est bien décidée à ne pas déroger à son plan, en tout cas pas tout de suite même si la tentation est grande, très grande.

Elle le laisse seule pour qu'il mange alors qu'elle monte à l'étage, arrivée dans sa chambre elle dépose ses escarpins à leur place et se débarrasse de son blazer, son haut et son pantalon qu'elle dépose sur un fauteuil, se retrouvant en sous-vêtements devant son dressing, elle y plonge la main pour attraper un long cardigan de cachemire gris qu'elle enfile sans prendre la peine de le fermer. C'est ce moment que choisi Karl pour apparaitre sur le seuil de la chambre, lui demandant si elle était présentable. Faisant un tour sur elle-même elle le laisse apprécier le changement de tenue. Aucune pudeur face à Karl, elle l'interroge du regard avant d'ajouter. "Plus approprié il me semble non ?" S'approchant de lui doucement elle le regarde en silence, un sourire sur les lèvres alors qu'elle l'attrape doucement par le col, l'attirant vers elle, déposant ses lèvres au coin des siennes, passant doucement sa langue avant le relâcher, lui décrochant un clin d'œil. "Il te restait un peu de tacos … c'est sympa d'avoir voulu partager mais j'ai déjà manger ce soir tu sais …" Le laissant quelques instants elle disparut dans la salle de bain, avant d'en ressortir avec le nécessaire pour le démaquillage, captant sans véritable surprise son regard sur les parties de son corps que le cardigan ne couvrait pas. "Alors, choisi la scène de crime, où est-ce que je m'installe ?"

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PIVETTE

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Lorsqu’il met les pieds dans la chambre, il a le sourcil qui se relève. Il aime ce qu’il voit. Il n’a jamais vraiment réussi à comprendre comment Dgee pouvait lui faire de l’effet de la sorte. Faut croire qu’elle est une espèce à part, qui sait. Chose certaine, ce n’est pas lui qui va aller se plaindre de ça. Il l’observe de haut en bas et laisse entendre un léger rire à sa question. Il hoche lentement la tête. Je n’irai pas te contredire sur ce fait.! Il la regarde approcher avec un certain intérêt, mais sans pour autant se faire une quelconque idée. Depuis le temps, il la connait, il sait comment Dgee peut être d’humeur joueuse quand elle le veut. Du coup, il est toujours dur de discerner ses véritables intentions. Mais même en étant conscient de ce fait, ça ne veut pas dire que son petit jeu ne fait pas effet. La façon qu’elle a de le faire pencher vers elle et de s’engager dans un tel contact réussi à le faire quelque peu frémir. Il est presque sûr qu’elle le fait exprès de lui donner envie de lui sauter dessus, pour ainsi dire. Elle a un atout sur lui, elle le sait très clairement et ne semble pas hésiter à jouer de ce fait. Mh~hm est tout ce qu’il trouve à dire, c’est la première et probablement la seule chose que son cerveau réussi à sortir dans l’immédiat. Il soupir longuement en la regardant s’éloigner. Il a envie de faire qu’une boucher d’elle, mais il a conscience qu’il va devoir faire preuve de patience. Patience… Un principe que Karl ne connait pas beaucoup. Mais comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre. Mais en attendant, il ne se gêne pas pour laisser son regard se promener sur le corps de la jeune femme. Après, à être habiller ainsi, peut-on vraiment dire habillé ? Bref, dans un tel accoutrement, elle s’attend probablement à ce qu’il laisse son regard divaguer sur elle et que son cerveau se fasse des images et des idées. Il s’en lèche presque les lèvres. Non en réalité, il le fait réellement. Il est parti loin dans ses pensés ou du moins, était, jusqu’à ce qu’il entende le son de la voix de Dgee. À ce moment, ses yeux vont rencontrer les siens. Il hausse les épaules et un petit sourire en coin prenant forme alors qu’il point le lit. Comme ça, tu seras déjà rendu. Dit-il en lui faisant un clin d’oeil. Il pose ses mains sur les épaules de Dgee et la pousse lentement, mais surement, vers le lit, jusqu’à la faire asseoir sur celui-ci. Il lui prend ensuite le démaquillant et les lingettes pour commencer son travail tout en délicatesse. Il ne faudrait pas agresser ses jolies yeux quand-même.

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Elle joue avec lui et elle aime ça, parce qu'elle sait pertinemment que lui aussi. Ça a toujours été comme ça entre eux, ils se cherchent à s'en rendre dingues, ils jouent à se rendre fous, parce qu'ils sont comme ça et ne peuvent s'en empêcher. Bien sûr ce n'est jamais aussi flagrant que lorsqu'ils ne sont que tous les deux, mais c'est leur jeu à eux. Elle lui rend son sourire lorsqu'il pointe son lit comme endroit pour qu'elle prenne place, elle le laisse la pousser doucement jusqu'à ce qu'elle s'y retrouve assise. Elle ferme les paupières lorsqu'il commence à passer la lingette imbibée sur ses yeux retirant son maquillage. Dgee adore ces moments où il prend soin d'elle, c'est vrai que quand on le voit sans le connaître, qui pourrait se douter que Karl est aussi doué et habile pour le maquillage. Ses gestes précis et plein de douceur la font presque frissonner alors qu'elle est totalement à sa merci la tête en arrière elle patiente alors que, comme lui certainement, elle a bien d'autres idées en tête.

Lorsqu'elle ne sent plus le contacte des lingettes sur son visage elle entrouvre les yeux et reste quelques secondes à regarder Karl en silence. Elle sait qu'ils ont la même idée en tête. Ils sont pareils, ils se connaissent par cœur, rien qu'à son regard elle peut entendre ses pensées. Lui sauter au coup c'est tout ce que Dgee a en tête mais elle se retient encore, encore un peu, pour le moment du moins. Attrapant le t-shirt de Karl elle l'attire pour qu'il se penche jusqu'à ce que son visage soit à sa hauteur, plongeant son regard dans le sien elle murmure. "J'ai une idée qui te plaira sans doute …" Se relevant, attrapant sa main, elle l'attire avec elle vers la salle de bain, jusqu'à ce qu'il se retrouve dos au mur. Face à lui, sans un mot, elle se débarrasse du cardigan qui tombe sur le sol alors qu'elle vient poser ses mains sur ses hanches, le regardant avec un sourire au coin des lèvres. "J'me dis qu'après ton passage en cellule une douche nous fera le plus grand bien non ?" Elle parle de la cellule dans laquelle elle l'a retrouvé tout à l'heure mais elle sait au fond d'elle que c'est surtout pour effacer toute trace de celui avec qui il s'est retrouvé au poste qu'elle lui propose cela. C'est lui qu'elle veut, rien que lui.

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PIVETTE

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Il s’amuse bien sagement à passer cette lingette sur ce joli visage qu’est celui de Dgee. À vrai dire, aussi étrange que ça puisse paraitre pour un homme comme lui, Karl trouve ça plutôt agréable ce côté minutieux et créatif qu’apporte le maquillage. Ça lui permet de laisser aller son côté créatif et artistique. Bon, c’est déjà le cas avec la musique, mais là, c’est différent. Quand il est à la tâche, il a l’impression d’être dans un autre monde, être dans sa bulle en quelque sorte. Donc le voilà en train de démaquiller sa plus grande amie en faisant bien attention pour ne pas lui foutre la lingette dans l’oeil. Ça lui permet de se changer les idées pendant… Pendant deux secondes en fait, parce que la voir ainsi, la tête vers l’arrière, il a des idées qui renaissent dans sa tête.

C’est avec un sourire en coin qu’il se redresse, laissant en paix son visage. Il la regarde sans rien dire, son regard en dit déjà très long, pas besoin de dire des mots. Et il sait très bien qu’elle peut lire dans son regard tout comme il peut le faire avec le sien. Il hausse un sourcil avec intérêt en se penchant vers elle tel que forcé de faire. Son sourire s’agrandit en écoutant ce qu’elle a à lui dire. Je suis tout ouïe.. Karl suit son mouvement du regard puis physiquement, puisqu’elle le traine par la main. Il aime bien se laisser guider de la sorte. Bon, la vérité est qu’il aime bien se laisser dominer dans… Certaines situations. Alors, appuyé contre le mur, il la regarde se départir de son cardigan avec un grand intérêt. Il observe chaque partie de son corps sans aucune gêne. Il passe sa main dans la chevelure de Dgee, la glissant jusqu’à sa nuque et pose son front contre le sien. Il laisse son regard passer de ses yeux à ses lèvres qu’il a tant envie de goûter à nouveau. Ce ne serait pas une mauvaise idée Il se redresse pour lentement, mais surement retirer son t-shirt. Il baisse son regard sur son jeans et rit silencieusement. Tes mains sont sur le chemin.. Tu me donnes un coup de main.?

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Son idée semblait lui plaire et sentir le regard de Karl sur son corps seulement caché par ses sous-vêtements, dont elle a hâte de se débarrasser. Elle ferme les yeux lorsqu'il passa sa main dans ses cheveux et se penche pour coller son front au sien, elle se mordille la lèvre inférieure alors qu'il retire son t-shirt, c'est à son tour d'observer le torse tatoué de Karl alors qu'il rit en lui disant qu'il ne peut pas se débarrasser seul de son jean vu que les mains de la musicienne bloquent le chemin. Le sourire aux lèvres, elle le regarde droit dans les yeux avant de poser ses lippes sur son torse et l'embrasse à plusieurs reprises le long de sa clavicule. Posant ses mains sur la bordure de son jeans, elle le déboutonne et fait glisser la fermeture. Remontant son regard vers le sien, elle l'interroge "T'arriveras à te débrouiller pour le reste ?" Elle se recule et lentement, sans le quitter des yeux elle se défait de ses sous-vêtements, retirant d'abord son soutien-gorge qu'elle envoie vers lui, puis le bas qu'elle laisse glisser le long de ses jambes, le laissant gisant sur le sol.

Dgee fit les quelques pas qui les séparaient de la grande douche à l'italienne, regardant par-dessus son épaule Karl se débattre avec son jeans. Ouvrant le mitigeur, elle régla la température de l'eau, ni trop chaude, ni trop froide, juste parfaite. Lorsqu'il la rejoint, elle l'attire vers elle, passant ses bras autour de son cou, collant son corps nu et déjà ruisselant contre le sien, ses mains migrent dans ses cheveux et sa nuque, l'attirant vers son visage pour joindre ses lèvres aux siennes dans un baiser tant langoureux que passionné. Le rompant au bout de quelques longues secondes elle laisse ses lippes glisser dans son cou. "J'en peux plus tellement tu m'rends dingue !"

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PIVETTE

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Les yeux de Karl s’entre-ferment tout en soutenant le regard de Dgee alors qu’un frisson parcourt l’entièreté de son corps. Elle le fait exprès, elle sait quel effet que ce geste lui fait. Il mord sa lèvre, légèrement, ou pas, il ne le sent pas. Il rit légèrement en hochant la tête. Je devrais m’en sortir.. Dit-il, mais sans réellement bouger pour l’instant. Il est trop occupé à la relooker. La vision de son corps fait pomper son sang encore plus vite. Cette Dgee.. Elle a un de ces effets sur Karl que lui-même n’arrive pas à comprendre. Jamais dans sa vie une femme a bien pu l’allumer de la sorte, jamais. Un homme, oui, à mainte reprise, ce n’est pas pour rien qu’il s’est toujours dit gay. Mais avec Dgee…. C’est différent. Elle est différente. Alors, il ne se gène pas de laisser son regard se balader là où il lui chante.

Il la suit du regard et secoue la tête un peu. Ce n’est pas en restant figé là que quelque chose va se passer. Il descend donc son jeans dans toute la galère. Ça a bien beau lui faire un cul d’enfer et épouser parfaitement sa silhouette, des skinny jeans ça ne s’enlève pas en un claquement de doigt. Il marmonne un juron ou deux, mais réussi à le retirer. Il ne prend pas mille ans par contre à laisser le reste de ses vêtements aller reposer au sol. Il va ensuite la rejoindre dans la douche, sans prendre deux secondes pour la prendre par la taille, son corps contre le sien. Il frémit au passage de sa main dans sa chevelure et se laisse pencher pour rendre ce baiser dégageant la passion et le désire partagé. La poigne qu’il a sur sa taille se resserre alors qu’il laisse entendre un un son à mi-chemin entre un râlement et un gémissement, trahissant l’excitation qui monte toujours plus. Plus que tu ne l’es déjà.? Il la soulèves juste assez pour qu’elle puisse enrouler ses jambes autour de ses hanches. Il la presse contre le mur et, main sous son menton, il redresse son visage pour reprendre ses lèvres d’assaut dans un baiser brûlant.

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Après quelques minutes on ne pouvait plus dire si la chaleur qui envahissait la salle de bain était dû à l'eau s'écoulant de la douche ou au feu qui brûlait entre les deux amants, ou peut-être un savant mélange des deux. Le premier acte, l'union de leurs deux corps dans la salle de bain, avait à la fois satisfait leur désir mais également augmenter leurs ardeurs. Une fois séchés et allongés dans le lit de Dgee, leurs corps enchevêtrés, le deuxième acte avait fini par les achever tard dans la nuit. Epuisée par leurs corps à corps, elle s'était endormie dans ses bras et c'est là également qu'elle émergea en milieu de matinée, sa tête nichée au creux de son cou. Embrassant son cou, laissant ses doigts tracer les contours des tatouages dessinés sur le torse de Karl, elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Le sentant bouger elle releva le visage vers lui et lui adressant un clin d'œil l'interrogea. "Alors, au final, c'est mieux quand c'est moi ou Edge qui vient te chercher au poste ?" Elle avait une petite idée sur la réponse mais ça l'amusait, se redressant un peu, se penchant sur lui, passant ses doigts dans les cheveux de son amant, elle l'embrasse au bord des lèvres avant de venir capturer ses lèvres entre les siennes. Il n'y avait rien à redire, lorsqu'ils couchaient ensemble c'était toujours quelque chose, mais passer toute la nuit avec lui, l'avoir rien que pour elle, elle devait avouer qu'elle adorait ça. Elle ne savait pas comment expliquer l'alchimie qu'il y avait entre eux depuis toutes ces années mais elle était indéniable. Généralement ses aventures d'un soir Dgee les avait avec des femmes, et depuis bientôt cinq ans, les seuls hommes avec qui elle avait été intime se résumaient aux membres du groupe, les seuls en qui elle avait confiance. Il y avait quelque chose de fort entre elle et Edge, entre elle et Tony mais c'était différent. Inexplicable. Mettant fin à un langoureux baiser, ses doigts retrouve le torse de Karl alors qu'elle se serre contre lui, ne voulant pas rompre le contact de sa peau contre la sienne.

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PIVETTE

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S’il y a une chose dont Karl est reconnaissant, c’est le fait que, malgré qu’il soit privé de cette capacité de souffrir, la vie lui permet de jouir d’autre sensation. Et il ne se gêne pas d’en profiter, bien au contraire. Mais encore, bien que ça lui arrive très souvent de s’amuser ici et là dans ses coups d’un soir, il y a quelque chose de différent avec elle. Depuis tout ce temps, il n’a pas réussi à trouver quelqu’un qui sait le combler de la façon qu’elle y arrive. Il semblerait qu’elle soit un cas à part. Elle l’est en réalité. Elle le connait si bien, mieux que quiconque à vrai dire. Certes, Angie étant présente dans la vie de Karl, elle le connait très bien, mais il y a cet aspect, cet intimité qu’il a avec Dgee qu’il n’a pas avec Angie. Et c’est bien parfait ainsi. Il est bien heureux de ce qu’il a avec Dgee et bien franchement, il s’en lassera probablement jamais. Endormie dans ses bras, elle semble bien trop paisible et confortable pour que Karl n’ose bouger. Bon, il sait qu’il devrait se défaire de son emprise pour prendre ses médicaments s’il veut dormir, mais en vérité, il n’en ressent pas tant le besoin. Ça ne lui dérange pas de passer la nuit à caresser sa peau du bout de ses doigts ou encore laisser sa main se perdre dans ses cheveux qu’il trouve si doux. Il soupir silencieusement, la serrant un peu plus contre lui. Je pourrais presque m’habituer.. À cette penser, il laisse échapper un léger rire, mais sans trop faire de bruit. Il roule les yeux à sa pensé en se disant qu’il ne faudrait probablement pas qu’il s’y habitue. Parce que dans la vie, on ne sait jamais. Les heures passent alors qu’il alterne entre admirer cet air paisible sur le visage de Dgee et regarder le soleil se lever. Son attention revient finalement à cette femme installée contre lui lorsque celle-ci lui laisse savoir qu’elle est réveiller par ces gestes qui ont le mérite de faire naitre un sourire sur ses lèvres. Il tourne donc sa tête vers elle et rit à sa question. C’est réthorique comme question hein ? Mais si tu veux vraiment que je réponde, je crois que désormais, c’est toi que je vais appeler. Ceci étant dit, il lui rend son clin d’oeil avec un petit air narquois. Dans un certain automatisme, ses yeux se ferment alors qu’il s’agite légèrement d’un frisson. Sans aucune hésitation, sans même penser, il l’embrasse avec une certaine satisfaction, mais aussi de façon si naturel, comme s’il s’agit de la chose la plus normale, ce qui l’est, en quelque sorte. Il n’y a pas à dire, l’avoir à lui seul, l’avoir contre elle de la sorte aussi longtemps, ça lui plait. Une main posée sur le bras de Dgee, il caresse doucement celui-ci, un sourire toujours discrètement présent au coin de ses lèvres. Tu sais, tu fais moins peur quand tu dors. En fait, tu es même presque adorable. Dit-il d’un ton narguant, mais qui laisse comprendre qu’il y a un fond de vérité dans ses paroles.

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Elle ne peut s'empêcher de rire lorsqu'il lui confie que désormais c'est elle qu'il appellera s'il se retrouve embarqué au poste. Elle savait que poser ce genre de question après la nuit qu'ils avaient passée, s'il lui avait répondu que c'est Edge qu'il appellerait à la rescousse, elle savait qu'il n'était pas sincère. "Fais moi quand même plaisir … la prochaine fois, arrange-toi pour ne pas te faire surprendre en public ok …" Blottie contre lui, elle profite de ces moments de calme, elle pourrait rester des heures comme ça sans même parler, à les voir de la sorte, avec cette intimité et cette tendresse qu'ils partagent loin des regards, on pourrait presque les prendre pour un véritable couple. Sauf qu'ils ne le sont pas, enfin pas au sens conventionnel du terme en tout cas, mais ni Dgee ni Karl ne sont des personnes qui fonctionnent en suivant la plupart des conventions, loin de là.

Lorsque la voix de Karl lui parvient aux oreilles, alors que sa main caresse son bras, elle se retourne un peu vers lui. "Ne l'dis à personne, j'perdrais toute crédibilité si on pensait que j'puisse être adorable …" Puis réalisant un peu plus les paroles de Karl elle se redresse un peu plus, en espérant se tromper et l'interroge redevenant un peu plus sérieuse, et soutenant son regard. "Attends ... Si tu m'as regardée dormir c'est que toi t'as pas dormi … " Ne le laissant pas vraiment prendre le temps de répondre elle se laisse retomber en posant son front sur son torse avant de reprendre sa place initiale, appuyée sur son coude, sa main soutenant sa tête alors que l'autre caressait doucement les cheveux de son amant. "Karl … t'as pas pris tes médocs … pourquoi ? Tu sais que tu dois dormir de temps en temps quand même …" Elle avait été nulle sur ce coup-là, elle avait tout fait pour qu'il ait ses médicaments à disposition mais elle n'avait pas pris la peine de s'assurer qu'il les prenne, ok elle avait peut-être l'excuse d'avoir été plutôt distraite par leurs ébats passionnés et ensuite, avant de s'endormir elle n'y avait plus pensé. Tout ça c'est la faut des endorphines ! Sa main passant des cheveux de Karl à son visage qu'elle caressa du dos de ses doigts, l'interrogeant avec un sourire au coin des lèvres. "T'as des choses de prévues aujourd'hui ou demain ? Ou je peux encore te garder rien que pour moi ?"

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PIVETTE

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Il prend un aire faussement pensif. Il n’a pas réellement besoin de réfléchir pour être bien franc. Il sait déjà ce qu’il doit et veut répondre. Je vais m’arranger pour me contrôler. Pour une fois, il ne lance pas des paroles en l’air comme 90% du temps. Non, cette fois il le pense. Il est peut-être temps qu’il change un minimum. Mais bon, il ne peut pas faire de promesse non plus. Quand on le connait un minimum, on sait que ce n’est pas en un claquement de doigts qu’il va devenir parfait. Mais il peut bien essayer, une étape à la fois. Il arque le sourcil en entendant la requête de Dgee. Il a envie de rire et la narguer un peu. Il hausse les épaules, autant que ça peut être possible en étant couché ainsi. Je veux bien, mais j’y gagne quoi ? Il a cet air narguant encore collé sur le visage. Il aime bien pousser les gens à acheter son silence, c’est plus fort que lui. Son expression facial prend rapidement un air perplexe en voyant ce sérieux dans son regard. Oh elle a assimilé ce qu’il vient de dire. Il reste silencieux sur le moment. Il la connait assez pour savoir qu’elle n’a pas fini de commenter sur son absence de sommeil pour la nuit qui vient de passer. Du regard, il suit chaque mouvement de sa tête. Il se retient de nouveau pour ne pas rire. Pour lui, ce n’est pas bien grave s’il passe une nuit ou deux sans dormir, ce n’est pas la fin du monde quand-même. Il pose la main derrière la tête de Dgee pour approcher son visage du sien, la faisant brièvement taire à l’aide d’un baiser. Chacun ces façons de gagner le silence. Tu sais que c’est pas une nuit blanche qui va me tuer, oui ? C’est pas plus grave que ça. Après, cette nuit, ça lui a moins dérangé que d’autre fois où il avait oublié son sommeil. Au moins, il avait quelque chose pour se tenir occupé. Les yeux de Karl se ferment, lentement, mais surement sous les caresses sur son visage. Un sourire béat s’affiche par le fait même. Aux dernières nouvelles, j’ai rien de prévu pour les jours à venir… Donc oui, tu peux me garder. Ce n’est pas lui qui va insister pour retourner chez lui. Il aime bien l’ambiance qui plane ici. Il adore être en compagnie de Dgee, surtout quand c’est comme ils sont en ce moment. Ça lui fait du bien et bien franchement, s’il le pouvait, il s’arrangerait pour que ça dur éternellement. As-tu déjà des plans en tête ?

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Elle a envie de le croire lorsqu'elle l'entend dire qu'il va tenter de se contrôler, en général il dit beaucoup de chose qu'il ne fait pas forcément mais là, ça sonne juste. Après tous les compteurs étaient à zéro dans ce domaine, Dgee avait été prise sur le fait dans un lieu public quelques années auparavant elle aussi, alors chacun son tour, mais cela lui avait servi de leçon c'est pour ça qu'elle avait voulu lui donner une leçon lorsqu'elle avait appris le motif de son arrestation. Son regard braqué sur Karl elle l'observe hausser les épaules et un sourcil lorsqu'elle lui demande de ne pas révéler qu'elle n'est pas si effrayante qu'on peut le penser. "Ce que t'y gagnes ?" D'un geste nonchalant de la main elle désigne son corps nu contre le sien. "Il te faut plus que ça ? T'es dur en affaire …" Alors qu'elle lui parle de sa non prise de médicaments, elle sait que pour une nuit blanche il n'y a pas mort d'homme mais c'est sur le principe qu'elle voulait insister, elle aurait dû y faire plus attention, elle ne peut rien rajouter de plus parce qu'elle sent la main de Karl contre sa tête, l'attirer vers lui pour l'embrasser. Elle soupire en lui rendant son baiser, il y a des manières de la faire taire bien moins agréables, elle ne va pas râler contre la tactique choisie par Karl.

Elle l'observe alors qu'il ferme les yeux et sourit tout en lui répondant qu'il était libre et qu'elle pouvait le garder auprès d'elle. Venant l'embrasser dans le cou, juste sous son oreille. "Je me disais que rester là à rien faire c'est déjà pas mal comme plan non ?" Tournant son visage vers le sien en attrapant son menton pour qu'il la regarde elle se mord doucement la lèvre avant de continuer "Ou alors … on peut essayer de s'épuiser pour être sûr que tu veuilles dormir ce soir … et …" Attrapant la main de Karl elle la fait glisser sur son propre corps jusqu'à ce que ses doigts se retrouve sur ses côtes "… il faut que tu t'fasses pardonner pour m'avoir laissé des marques de tes crocs …" Karl avait beau ne pas sentir la douleur, ce n'était pas le cas de Dgee, mais dans le feu de l'action elle n'était pas du genre à rechigner quand il agissait de la sorte. Intérieurement Dgee remerciait ce gars qui avait été à l'origine de l'arrestation de Karl la veille, sans lui, elle n'aurait sans doute pas passer ce moment avec Karl et elle ne l'aurait pas eu pour elle seule pour quelques jours.

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PIVETTE

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Il suit le mouvement de main de Dgee du regard, observant ce qu’elle lui montre. Il hausse le sourcil et hoche lentement la tête. J’avoue que c’est déjà très bien. Aussi surprenant que ça puisse paraitre. Là, sur ce coup, c’est une chose qu’il n’a pas encore réussi à comprendre. Il a toujours dit et dira toujours que seul le corps des hommes l’attire, sexuellement parlant. Et pourtant, il y a elle, là dans son lit, qui vient jouer les exceptions pour une raison qu’il ignore. Ou peut-être sait-il pourquoi, mais préfère ne pas pousser sa réflexion. Potentiellement par peur de lui-même se faire peur ? Ou parce qu’il n’assume pas du tout ce qu’il ressent. Clairement la deuxième option. Si tu me dis que j’y gagne ça encore dans le futur, c’est sur que je vais me taire. Il lui fait un clin d’oeil. Il stop le sujet en rapport de ses médocs à sa façon. Ça ne sert à rien de s’étaler sur ce sujet puisque ce qui est fait, est fait et il va s’en sortir.

Il se laisse aller dans la satisfaction à l’extra contact qu’ils ont et l’écoute. Il penche légèrement la tête sur le côté, laissant un meilleur accès à son cou. Ce qu’il aime sentir ses lèvres contre sa peu ainsi. Il ne croit pouvoir un jour s’en lasser, loin de là. Un sourire paisible s’installe pour de bon sur son visage. Bien-sûr que c’est pas mal comme plan. Il ne dira clairement pas non. Ce serait stupide de répondre un truc du genre ; non, je préfèrerais sortir et voir plein de gens. C’est en effet un bon plan. Ses yeux s’ouvrent lentement en sentant sa douce main sur son menton. Il la regarde donc mordre sa lèvre et la laisse glisser sa main contre son corps. Il frôle la marque de morsure du bout du doigt et rit silencieusement. J’espère réussir à me faire pardonner. Et bien franchement, j’ai bien envie de voir si o peut arriver à m’épuiser assez pour dormir. Sur ces paroles, il la plaque sur le dos en prenant place au-dessus d’elle. Il compte bien profiter de ce moment qu’il a avec sa Dgee. Il ne sait pas quand il aura de nouveau un moment intime de la sorte à nouveau. Si ça pouvait être aussi fréquent que possible, il serait probablement un homme comblé… Chose certaine, il est bien content que la soirée d’hier se soit déroulée de cette façon. Tant pis pour Adam, Karl sait très bien que ça n’aurait pas été pareil s’ils ne s’étaient pas fait surprendre. Dorénavant, c’est elle qu’il va appeler, bien qu’il va faire de son mieux pour éviter d’avoir à appeler qui que ce soit. Peut-être se pointer chez elle tout simplement… À suivre.

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