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@ Invité

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Lun 2 Nov - 15:50
La chanson française : beaucoup de mes compatriotes n’y avaient jamais rien compris. Moi, j’avais eu la chance d’avoir une mère qui -allez savoir pourquoi-, s’en était passionnée au détour de ses voyages vers Paris ou quelque autre ville frontalière avec l’Allemagne ou la Suisse aux noms bien trop barbares.

Ce qu’il y avait d’étonnant dans cette musique, c’était encore la justesse de leurs mots, parfois leur tragique lorsque l’on avait affaire à l’un de ces chanteurs des années quatre-vingt à la dégaine de mouton, permanente douteuse (Pas comme nos chanteurs de hard, non. Plutôt comme… comme… quelque chose d’impossible à décrire, à mi chemin entre l’ado qui n’aurait jamais vu le loup et Doudou frisée dans les vieux Tom et Jerry)...

Ca, je l’avais découvert à la pire des périodes.Terré dans la beauté des mots de Balavoine, j’avais eu l’étrange sensation qu’il chantait notre rupture, à Eryn et moi, dans certains de ses refrains.
Et lorsque ces crétins de paparazzis tentaient de me tirer les vers du nez afin d’avoir leur scoop malsain sur une souffrance pourtant si commune, je me faisais un malin plaisir de reprendre ses mots, que probablement aucun d’entre eux ne comprendrait :

« Marley ! Marley ! Comment vous sentez vous ? »


« De vous à elle en passant par moi ça ne vous regarde pas ! » Filant comme le vent,rabattant la capuche de mon sweat je pestais. Comment voulaient ils que je me sente !! Au top de la forme, connard ! j’venais de me faire plaquer parce que je la délaissais, comment vouliez vous que je me sente, là, tout de suite??? « Et au passage ! ça sera Monsieur Burberry pour toi. J'ai pas l'souvenir d'te connaitre personnellement ! »

A cette époque, je n’avais jamais autant boxé de toute ma vie. Ca me changeait les idées, me défoulait. Et puis il y avait eu l’accident. Véritable légume parmi les boiteux, plus possible pour moi de pratiquer ce sport que j’aimais peut-être même plus que la vie elle même. Faire le deuil. Réaliser qu’il était peut-être temps de m’occuper d’Eryn : si j’avais été un fiancé désastreux, je pourrais peut-être être un excellent ami ?

Et c’était depuis ce jour là que j’avais fait en sorte de ne plus jamais la quitter. Pas seulement pour cette raison. Mais aussi parce que j’adorais chacun de ces moments passés ensemble.
Une fois n’était pas coutume, je la retrouvais ce soir pour l’une de ces soirées dont on avait le secret. Comprenez ici : une raclette, avec un maximum d’alcool et de conneries à regarder : béni soit le vingt-et-unième siècle et l’invention de youtube : avouez qu’un chat qui se casse la gueule entre deux toits, ça met tout le monde d’accord !

Tout content comme à chaque fois que je la voyais, j’avais ramené de quoi grignoter/compléter la raclette et… qu’aurait été ce fameux fromage fondu sans… VIN BLANC EN QUANTITÉ ACCEPTABLE ?

Frappant à sa porte, j’ai crié derrière celle-ci : - Oh, Oh, Oh, c’est le Père Noël, qui se ramène avec ses patates et du vin !! que veux tu, c’est la crise, les jouets, ça tue les bébés phoques !!

Attendant patiemment qu’elle ne vienne m’ouvrir, j’espérais secrètement que son colocataire ne serait pas là. Je n’avais pas vraiment envie de devoir m’expliquer sur ces mots sans aucun sens… Et puis ce serait carrément moins gênant pour personne !
@Eryn O'Hare keur

@ Invité

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Dim 15 Nov - 0:39
Après avoir passé plusieurs mois sans vraiment avoir de ses nouvelles, Eryn avait finalement renoué le contact avec Marley peu après son accident. Elle ne l’avait jamais détesté, bien au contraire – s’il y avait bien une seule personne avec qui la brune s’était imaginée monts et merveilles, c’était bien l’ex boxeur. Entendre la nouvelle qui signait la fin de sa carrière avait été un véritable choc et, anxieuse de son état de santé et faisant fi de toute potentielle gêne, elle lui avait rendu visite.

Depuis, ils ne s’étaient plus vraiment quittés. Ce n’était plus comme avant et pour tout ce qu’Eryn en savait, il n’était pas au programme que quoi que ce soit sortant de la relation purement platonique se passe entre Marley et elle, mais il allait de soi qu’ils étaient devenus de très bons amis et que la brune se sentait bien plus épanouie avec un Burberry dans sa vie. Il faudrait lui arracher les informations par la torture pour qu’elle daigne assumer cette pensée à voix haute, mais au fond d’elle, la barmaid sait pertinemment que c’est vrai.

Ce soir, son colocataire ferme l’Overkill et ne rentrera pas avant au moins trois heures du matin. Elle en a profité pour inviter Marley à s’empiffrer de raclette – rendez gloire au Dieu fromage. C’est lui qui est de corvée apéro et vin blanc. Très honnêtement, elle estime avoir déjà assez galéré pour trouver du fromage à raclette acceptable à prix pas trop exorbitant, il peut bien faire ça pour elle. Assez étonnamment, elle s’apprête un peu plus que d’habitude, glissant subtilement son t-shirt de groupe préféré et un maquillage un peu plus élaboré que d’habitude à son look négligé. Elle n’a pas vraiment pris la peine de ranger l’appartement. Il est relativement propre et Marley, elle le sait, ne se formalisera pas de cette veste qui traîne sur une chaise et de la pile de factures sur le meuble télé.

Dix-huit heures trente. Eryn replace une mèche de cheveux derrière son oreille lorsqu’elle entend, pile à l’heure, la voix familière de l’ancien boxeur à travers la porte. Comme toujours, il la fait sourire et lorsqu’elle lui ouvre la porte, elle affiche un rictus des plus amusés : « Dis donc Père Noël, tu nous la fais Benjamin Button cette année ? T’as fameusement rajeuni depuis l’année dernière au centre commercial. » La brune se recule pour le laisser entrer, non sans lui arracher les bouteilles des mains. « Rien que pour ça, t’as l’autorisation de rester même si t’es un imposteur ! », elle ricane. « Entre, te fais pas prier. » Tout en filant au frigo pour mettre le vin au frais, elle continue : « Comment tu vas ? Pas trop crevé ? »

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Mar 8 Déc - 14:10
« Une raclette en Amérique » . A entendre ces mots, on pourrait croire à un mot de passe pour une soirée entre mecs défoncés. Une blague tout au plus. Seulement voilà. Eryn et Marley, ils avaient leurs adresses ! Et si le blondinet laissait Eryn s’occuper de lce sacro-saint petit plaisir qu’ils s’autorisaient une fois de temps en temps (vous savez ce qu’on dit : il ne faut pas abuser des bonnes choses. Et de toutes façons, au prix du fromage ici, ce serait carrément du suicide, que de se taper une raclette tous les deux jours ! ), lui, s’occupait de ramener de bonnes bouteilles et surtout : les dvd les plus nanardesques qu’il ait pu retrouver dans son grenier. Au programme ? « Le retour de la tomate tueuse », et bien évidemment : « ssssnake ! » (oui, ce film existait vraiment, et Marley n’était pas peu fier d’avoir trouvé cette pépite dans un dépôt-vente!) bien évidemment, il en avait d’autres dans sa besace, et n’avait qu’une hâte : pouvoir se marrer comme une baleine, tantôt à cause du film, tantôt à cause des réactions de la brunette…

Pour être tout à fait honnête, c’était d’ailleurs pour ça: Marley n’aurait manqué une occasion de l’entendre lui balancer une de ses répliques sarcastiques ou de la voir arborer sur son visage l’une de ces mimiques dont seule elle avait le secret… Aussi étrange que cela aurait pu paraître à quelqu’un d’extérieur, il n’avait jamais fait aussi attention à elle que depuis qu’il avait du raccrocher ses gants. Pas qu’il ne l’aimait pas – bien au contraire : Marley s’était imaginé plus d’une fois ces trucs niais qu’on pouvait voir dans les films de Noël. En guest stars : Eryn et lui. Mais de guerre lasse, Eryn s’était fait la malle. Et il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir : c’était lui qui avait laissé pourrir la situation. Mais plutôt que de se laisser ronger par le remord, il se contentait de ses tentatives de recoller les morceaux. Après tout, la happy end n’était elle pas tout simplement de faire les cons tous les deux ? Marley commençait à se faire à cette idée. Mais bien trop fier et taquin pour lui avouer qu’il était heureux de passer du temps avec elle, il avait prétexté venir uniquement pour saint fromage: priez pour nous pauvres pêcheurs.

Un grand sourire s’affiche sur son visage lorsque celui d’Eryn se détaille peu à peu face à lui, souriant jusqu’aux oreilles à la remarque de la jeune femme. Effets de style, Marley secoue la tête à la L’Oréal, faisant mine de remettre ses cheveux en place

« Benja… qui ? Pourquoi imiter ce type quand un bon lifting fait des miracles ? La semaine prochaine… c’est le botox dans les lèvres. En plus, c’est génial, je serai deux en un : en plus d’être beau gosse, j’pourrai faire ventouse pour tes chiottes ! » et haussant les épaules, il lui adressa un regard de chat Potté, avant de reprendre de plus belle dans une voix d’enfant de cinq ans: « j’suis p’t-être un nain posteur, mais j’suis un nain posteur rigolo ! »

Et la suivant à l’intérieur, il sourit de nouveau, essuyant ses pieds avant d’entrer chez la belle : « trop d’honneur ! » allant jusqu’à la cuisine pour s’adosser au plan de travail, mains dans les poches : « Ca va ! c’était relativement calme aujourd’hui. Et toi ? C’est coloc chéri qui bosse ce soir ? » il lui adressa un clin d’oeil amusé avant de poursuivre dans un sourire, fixant avec une attention toute particulière le frigo dans lequel il a pu apercevoir Saint Fromage. « il reste quoi à préparer ? »

@ Invité

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Ven 15 Jan - 19:47
L’humour à la Marley a toujours eu son petit effet sur Eryn qui se prendrait même au jeu de temps à autres. Ça ne vole pourtant pas très haut, en toute objectivité, mais elle ne peut vraiment contrôler ses rictus, n’est-ce pas ? Il se pourrait même que pareille blague dans la bouche de n’importe qui d’autre ne lui esquisse même pas l’ombre d’un sourire. Elle vous jurera que si si vous lui posez la question, cela dit, mais la vérité est là. Seulement, elle ne s’est pas séparée de Marley pour rien et jusqu’à présent, Eryn a toujours mis un point d’honneur à ne surtout pas réitérer les erreurs du passé. Aussi, il est préférable pour elle de continuer à faire l’autruche. « Toujours aussi modeste, je vois. », ricane-t-elle avec un clin d’œil tout en se poussant pour le laisser entrer dans son appartement.

D’un geste désinvolte, elle s’empare des bouteilles de vin pour les mettre au frigo, suivie de près par son invité du soir. L’envie de se rendre utile de ce dernier fait plaisir à voir. Cependant, la brune éclate de rire. « C’est une raclette, Marley, la seule chose que tu as à faire c’est t’asseoir à table et bouffer des chips. » Elle ferme le frigo et ne se fait pas prier pour appliquer ses propres conseils : elle s’affale bruyamment sur une chaise, poussant un soupir d’aise. « Et pour te répondre, oui, c’est coloc qui est de corvée fermeture. Du coup, je vais bien. » Rares sont les soirées qu’elle s’offre, bien qu’elle ose espérer se payer ce luxe un peu plus régulièrement à l’avenir. L’Overkill commence à peine à être vraiment rentable pour elle et jusqu’à présent, il avait été compliqué d’embaucher suffisamment de personnel pour qu’elle ne puisse faire autrement que de n’avoir aucun repos. Aujourd’hui, elle peut se permettre un peu plus de flexibilité et ce n’est pas pour lui déplaire.

Elle s’empare vivement d’une petite poignée de chips qu’elle fourre sans aucune élégance dans sa bouche. Elle ne s’est jamais souciée du regard de qui que ce soit, encore moins de celui de Marley qui, de toute manière, lui a déjà tenu les cheveux quelques fois au-dessus des toilettes pendant une soirée arrosée. « On fait une soirée heavy samedi prochain, au fait, tu devrais venir, ça peut être cool. » D’un haussement d’épaules, elle feint que sa présence n’aurait pas vraiment d’importance. Elle en aurait, pourtant, parce qu’il a toujours été important pour Eryn d’inclure ses proches dans ses projets et peu importe leur historique à tous les deux, l’opinion du blond lui importe autant que celle de son père et ses amis. Et vu que son père n’est pas vraiment du genre à traîner dans les bars, il ne lui reste qu’à amadouer ses potes, n’est-ce pas ? « Bref ! Quoi de neuf dans le monde du film de merde ? T’as des idées pour ce soir ? »

@ Invité

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Mar 9 Fév - 17:50
Marley se mit à rire de bon coeur, arquant un sourcil à la remarque moqueuse de la brunette. Haussant une épaule, il attrapa décapsuleur et deux bières, avant de lui tendre une des deux bouteilles :

« Toujours. On ne refait pas quelqu’un d’aussi extraordinaire, hein ? » il s’était mis à rire, se moquant de lui même. Les gars qui se faisaient mousser tout seuls, les faussement modestes, il ne pouvait pas les sentir. Mais adorait se faire passer pour l’un d’entre eux : ceux qui le connaissaient riraient avec lui ou enfonceraient le clou en affirmant qu’on ne devait définitivement pas parler de lui. Les autres le jugeraient très fort, mais lui feraient gagner du temps : il n’avait pas une minute à perdre avec les gens premier degré.

A son conseil, il hocha la tête, avant de se poser sur une chaise, jambes tendues, croisées l’une sur l’autre. « Une tâche dans mes cordes. Vous avez pensé à tout, Mlle O’Hare ! » lui adressant un clin d’oeil moqueur, il prit une gorgée de sa bière, avant de conclure, pensif « j’suis presque déçu, j’m’attendais à ce qu’on doive traire la vache pour faire notre propre fromage ! » et cette fois plus sérieux, il hocha la tête « ça fait quoi d’prendre une pause ? c’était quand la dernière fois ? » Marley adressa un clin d’oeil à Eryn : sous le sarcasme, une vérité. Il savait que la jeune femme ne prenait pas beaucoup de temps pour elle. C’était une bosseuse. Et parfois, il se demandait même comment elle arrivait à tenir le choc, avec autant de choses dans la tête. Elle l’avait toujours impressionné. Il piocha dans les cacahuètes, avant de faire mine de réfléchir. Bien évidemment, il savait pertinemment qu’il pourrait venir. Parce qu’il le voulait. Cependant, avouer qu’il n’avait rien à faire ? Hors de question. Depuis qu’il n’avait plus de championnats, il faisait en sorte de remplir ses moments de devoirs, pour ne pas que sa vie soit vaine. Et l’était-elle vraiment ? En toute franchise, non. Après tout, il n’était pas à plaindre. Ses cours le rendaient heureux, tout comme ces témoignages qu’il pouvait offrir ou entendre au Drive Safe. Il se sentait utile. Mais est-ce que ça durerait ? c’était là la grande question. Marley, depuis son accident, doutait souvent, mais bien vite, cela laissait place à sa détermination et son envie légendaires : quand il faisait quelque chose, c’était toujours à fond. « Ca devrait le faire, je crois que je n’ai rien ce soir là ! » ‘’je crois’’ pour quelqu’un de soit-disant si incertain, il avait tout de même répondu vachement vite !

Réfléchissant à la demande de la brunette, il fronça les sourcils, avant de lancer, entre deux cacahuètes, fouillant dans son sac à dos : « ben… on a… Satanique, qui est particulièrement merdique ; sssssnake ! Et crois moi c’est une véritable arn...eyque ? Sinon, y’a aussi le retour de la tomate tueuse, et… euh… euh… » il se mit à rire « putain c’est vachement dur les rimes en ‘’euse’’, en fait ! j’avais tracteur tondeuse, mais pas certain qu’il y ait de rapport. » enfin, il changea de sujet : « sinon… on peut toujours chercher sur rotten tomatoes, j’suis sûr qu’on trouvera des merveilles ! »

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Mer 24 Mar - 10:09
Eryn sourit dans la bière qu’elle porte à sa bouche. Elle ne compte plus les week-ends où elle n’avait pas pu s’offrir quelques heures de repos. Il faut dire qu’elle l’a cherché. Ouvrir son entreprise n’est déjà pas si simple, mais décider de lancer un bar, c’est dire adieu à une certaine notion de vie sociale pour un temps. Elle n’a pas à se plaindre, elle aime ce qu’elle fait et c’est bien moins éprouvant que tous les jobs alimentaires qu’elle avait pu essayer entre la fermeture de la boutique de vinyles et l’ouverture de l’Overkill. Cela dit, il est plaisant de s’octroyer une soirée de week-end pour une fois. « C’est le premier samedi soir que je m’autorise depuis l’ouverture, en fait. Donc… un an ? » Elle pioche quelques chips dans le saladier et hausse les épaules. « C’est presque bizarre, j’ai l’impression de sécher les cours. » D’un rire, Eryn balaie cette pensée. « Mais non ! J’ai du personnel et des ressources, maintenant, je ne vois pas pourquoi je devrais me sentir coupable de les abandonner pour une soirée ! »

D’un coup de main dans le vide, elle balaie les pensées coupables – après tout, elle habite au-dessus du bar, s’il y a le moindre souci, elle ne sera pas difficile à trouver - et change de sujet. Ou… presque. Tout en revient toujours à l’Overkill, finalement. Mais pour la peine, elle se permet simplement d’inviter Marley au concert de la semaine suivante. Et si elle a feint l’indifférence, elle ne peut cacher son enthousiasme de le voir répondre par la positive. Eryn apprécie toujours la présence des gens qui comptent. C’est une manière comme une autre de partager des moments ensemble et de recevoir un peu de cette validation dont elle a tant besoin sans jamais l’avouer. « Great ! Tiens-moi au courant, mais ce serait cool ! Les groupes invités sont vraiment doués. » Et ça serait cool de te voir une fois de plus, pense-t-elle très fort, mais elle n’en dit rien.

Aussi, et pour de bon cette fois, elle décide de parler d’autre chose que de son travail. Et, comment vous dire ? Elle n’est pas déçue. La liste des nanars du soir est incroyable. L’humour de Marley l’est un peu moins, mais elle se prend – à nouveau – à rire avec lui. « Mmmh… tracteur, tomate, je vois un très léger rapport… mais non. » Elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille et continue : « Je crois que je suis d’humeur à parler possession démoniaque. Va pour Satanique ! » Elle boit une dernière gorgée de bière qui, elle s’en rend compte, est descendue un peu trop vite à son goût. « Mais je ne suis pas encore suffisamment imbibée pour supporter le truc ! Je propose de boire et s’empiffrer avant tout ! » Elle se lève et part vers le frigo. « Bière ? », elle demande tout en s’en servant une autre.

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Mar 6 Avr - 9:46
Marley offrit un sourire à Eryn, portant sa main à son torse, qu’il pointait du bout des doigts : «  ta première soirée ?? wow. Je suis vraiment honoré, qu’elle se passe avec moi, dans ce cas ! » il lui adressa un clin d’oeil avant de prendre une gorgée de sa bière. Oh, il avait bien envie de lui poser cent mille questions. Pour autant, il avait pris le parti de ne rien dire. Parce qu’il ne voulait pas lui paraître lourd. Après tout, ils n’étaient plus ensemble, alors peut-être que montrer son inquiétude -parfois un peu trop grande envers ceux qu’il aimait, surtout lorsqu’il s’agissait d’Eryn malgré ce qu’il voulait bien laisser entendre- serait malvenu. Marley ne voulait pas avoir de geste déplacé, aussi s’empêcherait il donc d’ouvrir la bouche : toute une mission, lorsque l’on était un Burberry. Il se contenta d’hocher la tête, se moquant d’Eryn, avec léger sourire : il tentait de garder son sérieux autant que faire se pouvait « oh. Je vois. Si tu veux… on peut y retourner ! Je n’aimerais pas que tu te sentes mal ! » marquant une courte pause, il prit une gorgée de sa bière et haussa les épaules tandis que son regard se reposa sur la jeune femme : « ça ou… on peut boire à la santé de tes employés ! » il ricana, portant sa bière à ses lèvres « ne t’en fais pas. Je suis certain qu’il sauront se débrouiller sans toi, pour une fois. T’as le droit de faire une pause ! »

Lorsque la brunette lui propose de venir au concert organisé à l’Overkill, il ne peut s’empêcher de trépigner intérieurement. Mordant sa langue pour ne rien laisser paraître, il se contenta de réfléchir, feignant l’indifférence. Feignant surtout d’être aussi occupé qu’auparavant : vous savez ce qu’on dit : fébrile et collant, ça donnait pas vraiment envie. Lointain et distant, c’était sexy. Du bout des lèvres, il hocha la tête avant de reprendre « hm. Promis, je te dis quelque chose dès que je peux ! » Putain. Mais achevez le ! Trop de fierté pour lui dire immédiatement qu’il y avait un moment déjà, qu’il était devenu assez casanier. Trop de fierté mal placée et ridicule qui l’empêchait de jouer franc jeu. Il se sentait bête, mais hors de question de montrer quoique ce fut. Une fois encore, il préféra changer de sujet : visiblement le sport favori dans l’antre de mademoiselle O’Hare et qui faisait dire à Marley que qui se ressemblaient, finalement, s’assemblaient, quoiqu’il en coute. Quelques blagues -clairement pas les meilleures, mais qui permettrait de faire oublier le sujet précédent- et une présentation de films plus tard, Marley sortit avec fierté le DVD de son sac. Car non. Avec lui, on ne faisait pas de streaming : il était bien trop old-school pour ça : il lui fallait ressentir l’objet.

Il se mit à rire b il se mit à rire avant de terminer sa bière et hocha la tête, se levant pour aller jeter leurs cadavres de bouteilles respectifs « avec grand plaisir ! La question ne se pose même pas ! »

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Dim 4 Juil - 17:51
Bien évidemment que le premier samedi soir qu’elle s’autorise est consacré à Marley. Assez inconsciemment, Eryn passe beaucoup de temps avec ce dernier et elle se félicite d’avoir pu garder une relation aussi courtoise avec lui. C’est malheureux, mais depuis l’accident qui a mis fin à sa carrière, ils se voient plus régulièrement. Leur relation lui semble beaucoup plus saine qu’à l’époque également et si la brune n’a pas encore accepté l’idée, il va de soi que tout ce petit manège n’est pas innocent. Ils étaient parfaits ensemble. La seule ombre au tableau étant la boxe, les absences à répétition et les blessures jamais guéries, toujours rouvertes, qui rappelaient sans cesse à Eryn les risques que Marley encourait. Elle ne s’y était jamais faite. Pourtant, elle n’avouera jamais être heureuse de la situation – ce serait avouer se réjouir d’un accident qui aurait pu lui coûter la vie, et Eryn n’est pas prête d’arrêter de s’en vouloir, aussi elle préfère faire semblant de rien.

« Buvons à leur santé. », finit-elle par conclure en haussant les épaules et en levant son verre. « Il est hors de question que je foute le moindre pied en bas ce soir, sauf en cas d’urgence. » Comme Marley le dit si bien, elle a droit à une pause. Diriger son entreprise n’est pas toujours de tout repos, et en parlant de repos, elle ne s’en est pas vraiment accordé depuis l’ouverture.

Lorsqu’il est temps de remplir des verres vidés à une vitesse indécente, elle ne peut s’empêcher de sourire en récupérant les cadavres pour les remplacer par des bières pleines. « Je savais que je pouvais compter sur toi ! », elle ricane. Quelques secondes plus tard, elle décapsule deux bouteilles et tend la première à son invité du soir. « Mais toi alors, comment vas-tu ? Comment se passe ta nouvelle vie de coach ? »

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Dim 4 Juil - 23:50
A son tour, Marley leva son verre, adressant un sourire à Eryn. Bien sûr, il ne l’avouerait jamais ouvertement, mais il était heureux qu’elle puisse de temps à autres déléguer le travail à ses employés. Pas qu’il soit du genre exclusif, loin de là. En réalité, il avait toujours encouragé Eryn dans son travail. A sa place, il était presque certain qu’il n’aurait pas pu tenir plus de dix minutes avant de

1) faire des erreurs dans les commandes
2) manquer de patience
3) rendre son tablier qu’il aurait très probablement jeté au visage de ses clients. Avant d’aller boire une bière chez la concurrence pour se remettre de ses émotions.

Pas très vendeur, tout ça. Plus que de l’encouragement, il l’admirait. Il se demandait comment elle arrivait à gérer tout ça sans avoir envie de tout larguer de temps à autres. Et tout à coup, il comprenait ce qui s’était passé entre elle et lui. Maintenant qu’il vivait une vie plus tranquille, moins emplie de responsabilités, il pouvait ressentir le manque, le vide impossible à combler que la jeune femme laissait durant ses périodes de silence radio, où les chances qu’il avait de la croiser étaient… à l’overkill. Et le pire dans tout ça, c’était que concrètement, ils n’étaient plus ensemble. Prise de conscience. Son coeur se serra et il prit une gorgée de son verre, tentant de cacher son malaise éphémère mais lancinant. Et hochant la tête, il lui adressa un clin d’oeil, reposant sa bière « mais non ! j’suis certain que Coloc s’en sortira très bien. T’auras pas à descendre ! » avait-il lancé comme constat. En réalité, c’était plutôt une prière déguisée, presque inconsciente. Et au fond de lui, il espérait qu’Eryn ne comprenne pas ce dont il s’agissait réellement.
Amusé, il lui adressa un clin d’oeil : « j’suis toujours là pour rendre service, voyons ! » et il la remercia pour la nouvelle bière qu’elle venait de décapsuler, restant un peu surpris face à sa question pourtant si banale. A lui, s’offraient deux choix. Répondre ce que tout le monde voulait entendre : un vague ‘’ça va’’, sans saveurs, plein de banalités et si peu sincère. Ou à l’inverse, la voie de la sincérité. Mais était-il vraiment prêt à admettre que sa vie d’avant lui manquait ? Il humidifia ses lèvres qu’il pinça l’une contre l’autre, avant d’hausser les épaules « ça va ! c’est… totalement différent de ce que j’imaginais, en fait. » avait-il admis, riant légèrement. Et c’était peu de le dire ! Ce qu’il avait imaginé, lui, c’était de continuer les combats malgré tout. Mais visiblement, ce n’était pas vraiment l’idée de l’année. Il posa son regard azur sur celui d’Eryn, avant de conclure « mais… mes élèves sont très impliqués. Et j’admets que finalement… une vie sédentaire, c’est pas si mal. A se demander pourquoi je n’ai pas commencé plus tôt, finalement ! » lui avait il lancé dans un clin d’oeil. Des regrets, il en avait des milliards. Mais c’était tellement plus sécurisant de les cacher sous un tas de taquineries ! « et toi alors ? qu'est ce qui se passe dans l'espace ? »

@ Invité

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Ven 9 Juil - 21:09
Pourquoi n’avait-il pas commencé plus tôt à suivre un mode de vie sédentaire ? Ah, c’est une question qu’elle est bonne, et honnêtement, Eryn a presque envie de lui renvoyer à la face. Après tout, c’est précisément à cause de ses absences répétées, de son métier si dangereux et de la peur brûlante de le voir un jour à l’hôpital avec des séquelles irréversibles qu’elle avait fini par partir. Pas parce qu’elle ne l’aimait plus, pas parce qu’ils ne s’entendaient pas. Oh, elle l’avait aimé si fort, tellement que c’en était devenu dévorant, trop pour que ce soit supportable. Et paradoxalement, même s’il n’est pas lié à sa carrière de boxeur, c’est un accident qui a fini par y mettre fin, tout comme Eryn l’avait craint.

Elle offre un sourire triste à Marley, de ceux qui se veulent rassurants et innocents sans tout à fait y arriver. Que serait-il arrivé s’il avait décidé de cesser les compétitions, accepté de ralentir son train de vie lorsqu’Eryn lui avait montré ses premiers signes de faiblesse ? Evidemment, c’est une grande fille. Elle l’était déjà à l’époque. Jamais elle n’avait fait la moindre crise, montré le moindre instant qu’elle avait besoin de quelqu’un d’autre qu’elle-même. Sa fierté lui avait également empêché de faire part de son mal-être à Marley avec des mots concrets, autre chose que des allusions par-ci par-là. Jamais, au grand jamais, ne lui aurait-elle expressément demandé de tout quitter pour elle. Et si elle l’avait fait ?

Ce n’est pas le moment de se laisser aller à cogiter de la sorte. Dans le vide le plus total, elle ne comprend qu’avec plusieurs secondes de décalage que Marley lui a posé une question. Elle relève les yeux qu’elle pose sur lui, l’air un peu confuse, puis secoue la tête pour faire passer l’impression. « Mmh ? » Eryn se redresse sur sa chaise, consciente qu’elle doit avoir l’air bien bizarre en l’instant. C’est ce qui arrive quand on se perd dans sa rêverie. « Pardon, j’étais ailleurs. » Une petite gorgée de bière pour se donner de la contenance, et elle se lance : « Comme je te disais, jusqu’à présent j’ai été hyper prise par le bar. Du coup, j’aspire un peu à autre chose pour le moment, j’ai besoin de vacances, je t’avoue. Mais ça va, vraiment, ça va. »

Et c’est la vérité, même si, en l’instant, elle n’a pas l’air si convaincante. Il n’a probablement pas idée du tsunami qu’il vient de créer avec une réflexion si anodine que « j’aurais dû devenir sédentaire plus tôt ». Tellement qu’elle ne peut s’empêcher de faire semblant. Honnête par définition, il faut que ça sorte pour ne pas que ça la ronge toute la soirée. Elle lève un regard mélancolique vers le blond et se lance : « J’aurais beaucoup donné pour que tu acceptes la vie de sédentaire à l’époque. C’est trop tard. Et je suis vraiment désolée pour l’accident. Mais je suis sûre que tu vas t’adapter mieux que ce que tu ne le penses. »

@ Invité

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Jeu 15 Juil - 23:35

Il avait beau avoir tenté de cacher son amertume sous couvert d’humour… il ne trompait personne, pas même lui. Cette question, il ne savait pas vraiment pourquoi il l’avait posée et en réalité, il commençait sérieusement à la regretter. Après tout, il savait très bien, comment ça aurait terminé, s’il avait accepté de voir les quelques signes de faiblesse qu’Eryn lui avait montré avant qu’ils ne décident de faire bande à part. Ces signes étaient assez rares, assez pour interloquer Marley à l’époque. Et pourtant, ça ne l’avait pas empêché de faire sourde oreille. Par peur ? Pudeur ? Égoïsme peut-être ? Il n’était pas encore certain des raisons qui l’avaient poussé à agir ainsi. Ce dont il était certain en revanche, c’était d’avoir été un crétin pas permis qui avait lui même gâché sa vie avec Eryn. Et pourtant : il n’aurait échangé sa relation avec elle pour rien au monde et aujourd’hui, il s’en mordait les doigts. Bon, ok, il pouvait déjà s’estimer heureux que les choses soient apaisées entre eux – assez pour se faire des raclettes en tête à tête en toute impunité. Mais il regrettait ce qu’ils avaient eu : vous savez ce qu’on dit : on aime ce qu’on a qu’une fois qu’on l’a perdu. Le coeur lourd, Marley fixait sa bouteille de bière, écoutant la réponse qu’Eryn apporterait à sa tentative de changement de sujet. Mais il ne l’écoutait que d’une oreille, pris entre culpabilité et imagination d’une vie parallèle dans laquelle ils ne seraient peut-être pas mariés avec trois enfants, mais en tous cas, toujours ensemble. Mordillant nerveusement sa lèvre inférieure, il reprit une gorgée de sa bière : « des vacances, tu dis ? Il se trouve que … je cherche aussi un endroit où poser mes valises pour cet été. Alors… si jamais ça te dit… on pourrait peut-être… partir ensemble ? » Où allait mener cette proposition ? Il n’en avait aucune idée, pas la peine de lui demander. En fait… il ne savait pas d’où sortait cette proposition ; c’était une impulsion, c’était tout. Là, il reposa sa bière et écouta la jeune femme, une grimace trahissant son ressenti. Incapable de faire semblant, les mots d’Eryn lui arrivaient comme des coups de poignard dans le coeur. Pourtant, il savait combien elle avait raison. Soupirant, il hésita quelques secondes, avant de lancer « Je sais Eryn. J’ai été stupide. J’ai cru que je n’aurais jamais à choisir. Que je pourrais te rendre heureuse et continuer ma carrière. Et finalement… j’ai raté mon coup dans les deux tâches. Dommage, hein ? » avait il lancé, riant jaune. Et il avait haussé les épaules « j’aurais du être capable de mettre le Ola. J’aurais pas du te laisser seule comme tu l’as été. J’suis désolé de tout ce que mon inaction a pu engendrer et surtout… j’suis désolé de ne pas t’avoir choisie plus tôt. » il avait grimacé de nouveau, pensif, et avait récupéré son paquet de cigarettes dans sa poche. Trop d’émotions, fallait qu’il prenne l’air, qu’il ouvre la fenêtre, littéralement, ce qu’il avait fait. Et allumant son bâtonnet de nicotine, il lui avait tendu son paquet : « t’en veux une ? »

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Lun 19 Juil - 22:19
En son for intérieur, Eryn aimerait vraiment se rouler en boule dans un plaid, virer Marley de son appartement et faire une grève de la vie sociale pour les dix années à venir. Les paroles sont sorties toutes seules, incapable qu’elle est de faire semblant que tout va bien lorsqu’elle est visiblement tracassée. S’il est une certitude, c’est que ses mots ont percuté Marley de plein fouet et la culpabilité de la brune est à son paroxysme. Elle n’aurait pas dû en parler. Aussi, elle saute sur l’occasion lorsqu’il lui propose une cigarette. Elle le rejoint devant la fenêtre au pas de course et se sert dans le paquet que Marley lui tend, ponctuant son geste d’un : « mmh-mmh. » pressé et d’un hochement de tête à se faire un torticolis.

Elle sort le briquet et allume maladroitement sa cigarette. « J’aurais pas dû te parler de ça, pardon Marley, c’était dégueulasse de ma part. » C’est elle qui était partie à l’époque. Elle également qui avait fait le pas en avant pour renouer le contact. Lui renvoyer en pleine face les raisons qui l’avaient poussée à prendre la porte n’est pas le plus délicat des gestes pour garder une relation saine. « Don’t beat yourself up too much, all right? It’s fine. » Son regard se perd dans le lointain tandis qu’elle aspire une bouffée de sa cigarette à la recherche de sa contenance. « We’re fine. » Evidemment. Eryn laisse un court silence s’installer. Il y a des moments où il vaut mieux se taire et c’est précisément ce que cette situation implique. Pourtant, elle s’enfonce : « T’avais tous les droits de vouloir réussir dans ta carrière. You did and you were so good at it. » Sa main se pose sur l’épaule de Marley, un sourire triste sur le visage. « T’as fait ce qu’il fallait. »

Et soudain, elle se dépêche de finir sa clope et retourne au salon, infiniment gênée, presque au bord des larmes de honte. Elle repense à la proposition à laquelle elle n’a pas répondu et y voit son échappatoire. Un moyen peut-être d’oublier ce qui vient de se passer, son impolitesse, sa maladresse qu’elle ne se connaît pas. Aussi, elle lance : « Au fait, pour les vacances… Pourquoi pas ? » La bonne réponse aurait été « non merci », Eryn. Mais alors qu’il paraîtrait évident pour n’importe qui qu’il y a des questions non résolues, des petits soucis qu’il conviendrait de régler, des non-dits qu’il faudrait énoncer avant d’envisager pouvoir partir en vacances avec son ex… Non, Eryn fonce droit dans le piège. « Il faut que je m’organise. Je ne sais pas si je vais oser prendre des vacances cette année, le bar, tout ça. Mais oui, pourquoi pas, vraiment. Tu pensais à quoi ? »

Un sourire pincé lancé dans la direction de Marley plus tard, elle retrouve son siège, la bouteille de bière qu’elle vide de moitié en une seule gorgée, repose bruyamment sur la table. Elle s’en veut terriblement et prie pour que cette petite diversion suffise à alléger à nouveau les esprits.

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Jeu 29 Juil - 0:00
Il avait prit les mots d’Eryn en pleine face. Et pourtant, pouvait-il se plaindre de ses allégations ? Oh que non. En fait, il aurait plutôt été mal placé pour dire quoique ce soit à part demander pardon. Ce qu’il avait d’ailleurs fait, un peu secoué par ces souvenirs qui visiblement le rendaient toujours aussi malheureux malgré ce qu’il tentait de laisser voir. Il avait beau connaître les raisons de leur séparation – il s’en était toujours tenu seul responsable ; il n’avait de cesse de se demander comment ils avaient pu en arriver là. Comment il avait fait passer la boxe avant celle qu’il avait toujours considéré comme l’amour de sa vie ; quoique ça puisse bien vouloir dire.
Le regard fixant un point qui lui échappait, il aurait voulu se retrouver là-bas, loin, dans ces nuages qui continuaient leur course imperturbablement. Soupirant, il tira nerveusement une nouvelle bouffée de nicotine, répondant un peu amer : « no. It’s not. » Il avait beau avoir essayé de faire semblant, il ne pouvait plus retenir ses ressentiments – rien contre la brunette. En fait, c’était même le contraire : en cet instant, c’était lui même qu’il détestait et si elle prétendait que tout allait bien entre eux, Marley avait de sérieux doutes. Ils s’était toujours bien entendus, pourtant, depuis qu’ils avaient repris contact, mais Marley ne pouvait pas s’empêcher de se torturer à grands renforts de et si Enfin, son regard osait affronter celui d’Eryn, mains croisées sur ses biceps qu’il serrait un peu nerveux : « non Eryn. C’est de la merde, tout ça ! Oui, j’étais bon ! Mais c’est du passé ! Regarde moi avec ma gueule d’éclopé ! t’as toujours été ma priorité et j’ai pas été foutu de te garder près de moi. J’ai pas su te rendre heureuse. J’ai pensé qu’à moi. Et tout ça pour… ça ? Ma carrière, elle ne vaut plus rien. T’as eu bien fait de me jeter. » il écrasa sa cigarette et entra : « c’est même pas à toi que j’en veux. J’te comprends. En fait… C’est à moi. Tu peux pas savoir comme je me déteste. » il soupira et vint s’asseoir lui aussi à son tour, tentant passer outre. Et récupérant sa bouteille dont il extrayait une gorgée, il hocha la tête, un peu surpris par sa réponse
« Je ne sais pas. J’ai pensé à rien de spécial, j’voulais juste… changer d’air »
il se mit à rire, avant de hocher la tête « écoutes, y’a rien d’obligatoire, mais si un jour ça te tente… t’auras qu’à m’appeler. On aura qu’à en reparler à ce moment là, qu’est ce que tu en dis ? »
Il lui adressa un sourire sincère, avant de lancer dans un clin d’oeil, d’un ton bienveillant : « bon… on s’la fait cette raclette ? »

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