De tout les scénarios qu'il aurait pu s'imaginer, revenir à New York seul n'était pas dans ses plans, mais c'était pourtant le cas puisque sa femme l'avait quitté lui laissant simplement les papiers du divorce. Will n'avait pas besoin d'explication. Il savait qu'il avait agit comme un con, mettant son travail avant tout le reste. Malheureusement, il ne pouvait pas retourner en arrière, il pouvait seulement tenter de réparer les pots cassés. C'était en parti la raison pour laquelle il était de retour à New York. Après avoir vécu les quatre dernières années à Londres.

Son nouvel appartement était vide sans Jezabel. Techniquement, ils étaient toujours mariés puisqu'il n'avait pas encore signé les papiers du divorce et en ce moment il avait l'excuse parfaite ; ils étaient dans le fin fond d'une boite et il portait toujours son alliance puisqu'il était théoriquement toujours mariés. Il ne l'avait pas encore vue depuis son retour, mais il savait que tôt ou tard, ils allaient se revoir. En ce moment, il se consacrait à son travail avec ses nouvelles fonctions et son déménagement. Il avait d'ailleurs reçu la plupart des meubles qu'il avait commandé dans son appartement qui avait encore quelques boites qui trainait. Il était en train d'assembler sa nouvelle table de cuisine avec une bière lorsqu'on cogna à sa porte. William était un peu surpris puisqu'il attendait personne. Il se leva et vint ouvrir la porte. Il ne connaissait pas la rouquine qui se trouvait devant lui.

Bonjour, je peux vous aider?

Il la regarda avec un sourire. Elle avait un petit panier devant elle. Elle était surement sa voisine.

Depuis les dernières semaines, William s'était habitué à vivre seul. À vivre dans un appartement silencieux. Jezabel lui manquait terriblement. Même si Jezabel n'était pas l'unique raison de son retour, il espérait pouvoir rattraper les pots casser en revenant à New York. Il savait qu'il n'avait pas été le parfait mari. Qu'il avait beaucoup trop passé son travail en priorité. Qu'il aurait du s'occuper un peu plus de Jezabel. Sa femme avait beaucoup été livré à elle-même à Londres par sa faute et elle avait été très malheureuse. William refusait de signer les papiers du divorce et d'enlever son alliance, tant et aussi longtemps qu'il n'aurait pas vue Jezabel en personne. Lorsqu'il serait installé, il comptait lui parler en face à face.

Entendre quelqu'un cogner chez lui, le surprenait un peu, mais avouons-le, avoir de la visite lui ferait un peu de bien.

Il fit un sourire à la jeune inconnue.

Et bien, c'est très gentil de votre part. Il serra la main de la jeune femme Enchanté Henley. Moi c'est William. Si vous êtes ma voisine, j'imagine que vous restez au huitième? Vous restez dans cet immeuble depuis combien de temps?  Il prit le panier dans ses mains. Merci bien pour les muffins. Vous avez choisi les saveurs que je préfère

William allait définitivement apprécier de manger des muffins durant les prochains jours. Il offrait très rarement aux inconnus d'entrer chez lui, mais il décida de faire exception à la règle. Sa voisine semblait être très gentille.

Dites, c'est un peu encombré de boites, mais vous désirez entrer quelques instants? Je peux vous offrir de quoi boire.

Il invita Henley à entrer.

William était un peu de nature curieux. Interroger les gens avait déjà fait parti de son métier. Quand on se présentait devant chez lui comme ça, il se devait de faire un peu la conversation et d'en savoir un peu plus sur ses voisins.

Il sourit gentiment Si vous êtes ici depuis cinq ans, c'est bon signe. La rouquine semblait gentille. Elle ne serait surement pas une voisine à problème et William était dans un âge ou sortir et faire la fête jusqu'aux petites heures du matin, n'était pas trop dans ses habitudes. Il rentrait plutôt aux petites heures du matin quand il avait fait un long quart de travail de nuit. Il rigole vite fait. Et je m'en souviendrai s'il me manque des oeufs. Merci et je vous invite à faire de même dans le cas contraire.

Will sourit gentiment ouvrant la porte pour l'inviter à entrer. Vous ne me déranger pas du tout. J'étais seulement en train d'assembler quelques meubles. Il questionna de nouveau Henley se doutant que par la suite, elle lui retournerait la question. Alors Henley vous faites quoi dans la vie Vue comment elle avait amené un panier avec des muffins, il se doutait qu'elle était possiblement agent immobilière.

William aimait savoir que sa voisine était ici depuis un moment. C'était bon signe. Il s'y plairait surement, lui aussi, même s'il ne souhaitait pas vivre seul aussi longtemps. Il espérait avoir l'opportunité de reconquérir Jezabel. Il espérait qu'il pourrait tôt ou tard vivre de nouveau avec celle-ci et avoir une deuxième chance. Will était un peu comme Henley, il se faisait normalement discret, mais il aimait savoir qu'il pouvait compter sur ses voisins.

Oui. Je n'ai jamais aimé déménager. Encore plus organiser un déménagement outre mer.

Will avait du vendre ses meubles à Londres. Il avait aussi dû racheter de nouveaux meubles. S'il pouvait retourner en arrière, il ne serait pas déménagé à Londres. Il aurait fait sa vie à New York avec Jez. Tout aurait été bien différent, mais malheureusement il ne pouvait pas retourner en arrière. Will le savait. Il sourit à sa voisine.

Agente immobilière. J'aurais pu m'en douter. De mon côté, je travaille pour le FBI

Il aurait pu dire son poste exacte, mais il n'avait pas trop envie d'aller dans les détails de son métier. Will regarda autour de lui.

Merci. Je crois bien que oui! Ça commence à reprendre forme. J'ai dû racheter beaucoup de meubles. L'assemblage est le plus long

La rouquine n'était pas indiscrète. Elle avait droit de savoir. William était aussi un homme curieux et c'était bien d'en savoir un peu sur ses voisins. Je viens d'ici mais j'étais à Londres pour le travail. Mieux valait ne pas s'attarder sur sa vie. Le fait qu'il était né à Londres, mais de mettre les faits importants.

William put s'empêcher de rire à ce qu'elle venait de dire. On peut le penser comme ça si vous voulez. Ceci pouvait aller dans les deux sens. Certaines personnes pouvaient se méfier de la police ou du FBI. Il n'avait pas été dans les détails. Simplement de l'organisation pour laquelle il travaillait. On pouvait voir quelques médailles d'accrocher à son mur et quelques photos alors on pouvait simplement réaliser qu'il était un membre de l'ordre

Si vous désirez m'aider, je ne refuserai pas l'offre, mais qui sait, vous avez peut-être mieux à faire que de trainer avec votre nouveau voisin pour assembler des meubles. Will ne connaissait pas l'horaire de la rouquine. Il croyait bien qu'elle avait mieux à faire. Une chose était certaine, il allait devoir lui rendre l'appareil lorsque le temps serait opportun.

Will était né à Londres. Il y avait vécu de foyer d'accueille en foyer d'accueille durant les 5 premières années de sa vie, mais ça n'avait pas été plus loin que ceci. Par la suite, il y était retourné en vacances, mais y vivre était bien différent. Ce n'était pas comme la vie qu'il s'était imaginé. Ça lui avait aussi coûté son mariage. Si c'était à refaire, possiblement qu'il refuserait l'offre et ce, même si ça l'avait tout de même été une expérience enrichissante au niveau travail et ce, même s'il avait perdu la notion entre son travail et sa vie personnelle. Son travail après toute la place.

Je sais. J'ai eu beaucoup de chance, même si je dois vous avouer que ce si c'était à refaire, possiblement que je serais resté à New York. Il prit une petite pause. Vivre à Londres était bien différent que de vivre à New York et ça lui avait coûté du temps avec ses proches et son mariage.  Par contre, je vous conseille d'y aller pour y passer des vacances, c'est une très belle ville. Il aurait du en profiter un peu plus, au lieu de s'enfoncer tête première dans le travail.

Ne vous en faites pas, je ne suis pas agent secret. Il put s'empêcher de rire.

Une inconnue qui l'aidait avec ses meubles, c'était du nouveau, mais Will n'allait pas s'en plaindre, puisqu'il avait besoin d'aide pour finir s'assembler la table. Il désigna celle-ci du doigts

J'étais en train d'assembler cette table de bois massif avec les chaises et le petit banc du même style.

L'assembler était plutôt simple, mais la retourner allait être plus difficile, puisque la table était fait de véritable bois.

Will aurait aimé profiter un peu plus de tout ça. Peut-être que s'il avait travaillé un peu moins, il aurait réellement appris à découvrir Londres. Peut-être aussi qu'il aurait appris à aimer cette ville et qu'il y serait encore accompagné de Jezabel. Son mariage ne serait pas sur le point de se terminer (enfin selon les papiers), mais tout ceci était des suppositions.

Oui. Sur le plan de l'architecture, c'est beaucoup plus intéressant

Will put s'empêcher de rire.

Je suis certain que vous y arriverez.

William avait toujours été un homme optimiste dans la vie. Il avait eu beaucoup de chance. Il fut abandonné à la naissance par ses parents, mais il put compter sur le support de ses deux pères et il n'avait manqué de rien et il avait eu la chance d'avoir un bon départ dans la vie.

William aimait l'enthousiasme de sa voisine qui offrit de l'aider. Il était très heureux de pouvoir compter sur quelqu'un pour l'aider. Grâce à elle, ça serait fait un peu plus vite.

Merci bien. Si je dois changer de carrière, je deviendrai peut-être bien designer d'intérieur.

William rigola vite fait, tout en se penchant tout comme sa voisine qui l'aidait à installer la table. Son petit chez lui qui commençait à prendre forme n'était pas mal du tout.