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hey sister - w/ debbie

@ Invité

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Ven 23 Avr - 14:36
Victoria se balançait sur un pied, puis sur l'autre et regardait autour d'elle avec nervosité. Quand la porte de l'entrée des artistes s'ouvrait, elle sursautait. Qu'attendait-elle, avec autant d'impatience et de nervosité, devant cette salle de Broadway ? De rencontrer une artiste, mais pas n'importe laquelle. Debbie, sa demi-sœur. Celle qui était un tabou à la maison, mais dont Vicky avait toujours idéalisée et admirée. Parler d'elle, ce n'était pas possible. Pour la connaître, il avait fallu qu'elle fasse ses propres recherches et qu'elle soit discrète. Elle avait tout noté dans un carnet, qu'elle avait caché. Ca pouvait paraître creepy, bizarre ; mais c'était le seul moyen de se sentir proche de sa demi-soeur. Et si on lui retirait son ordinateur pour une raison quelconque, il lui restait toujours ce carnet pour être proche d'elle.

Quand elle avait supplié son père d'aller à New York, il ne s'était jamais douté qu'elle irait voir sa demi-soeur et avait accepté sans se méfier. Victoria n'en parlait jamais, elle était si jeune quand l'histoire avait éclaté dans la famille qu'il pensait qu'elle ne s'en souvenait même pas. Au contraire. Et le fait de ne pas en parler avait été un stratagème, bien qu'elle aurait voulu comprendre pour qu'elle raison elle n'avait pas eu le droit de grandir avec eux. Elle faisait partie de la famille, ça lui paraissait injuste.

Debbie finit par sortir et quelques personnes se dirigeaient à ses côtés, pour des photos et dédicaces. La rouquine laissa tout ce petit monde passer, ayant au moins l'intelligence de l'aborder quand tout le monde serait parti. Elle s'approcha doucement, presque timidement. C'était le moment, celui qu'elle avait attendu depuis toujours. Après tout, Debbie était l'une des raisons de sa venue à New York.

- Debbie ?, demanda-t-elle avec une voix douce, mais néanmoins tremblante d'inquiétude. Je m'appelle Victoria. Victoria Taylor. Je suis ta demi-soeur.

Ce n'était peut-être pas l'approche qu'elle avait imaginée, c'était loin d'être annoncé avec tact ; mais la nervosité liée à cette rencontre qu'elle avait attendu toute sa vie, avait pris le dessus. La jeune rouquine fit un léger sourire, entortillant nerveusement une mèche de cheveux autour de son doigts.

- Je suis venue à New York pour te rencontrer, j'ai toujours voulu te connaître.

Elle avait tellement idéalisée cette rencontre, qu'elle ne s'était jamais imaginée se faire rembarrer mais ça la frappa alors qu'elle se trouvait devant Debbie. Et si elle ne voulait pas la connaître ? Et si elle lui en voulait pour les erreurs de leur père ? Elle avait tout à fait le droit de ne pas la vouloir dans sa vie, autant qu'elle le voulait.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
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Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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#
Sam 1 Mai - 14:45
La représentation s'est bien passée. Debbie a la sensation d'avoir bien pris le rythme de ce show un peu étrange, qui reprend un standard des années 70 et en change les genres et les codes. Les musiques à la fois puissantes et très intimistes, le petit cast, les harmonies complexes et la chorégraphie minutieusement répétée pour avoir l'air tout à fait simple et naturelle. Les critiques sont bonnes, les tickets continuent à se vendre, personne n'a couché avec personne en coulisses puis dramatiquement rompu, vraiment, ça ne pourrait pas mieux aller. Elle sait aussi que l'équipe de production prospecte activement pour une - ou plusieurs - nomination(s) aux Tony Awards, mais ce n'est pas quelque chose que la comédienne veut avoir en tête sur scène. Ni dans sa loge, alors qu'elle enlève son maquillage et se change, saluant ses collègues avec un sourire, déclinant pour cette fois un petit café/thé/whiskey post show. D'abord parce qu'elle sait qu'elle serait tentée d'opter pour le whiskey, ce qui n'est pas possible un soir de semaine. Ensuite car elle est réellement épuisée.

La petite blonde déborde généralement d'énergie, se sentant revigorée par sa performance devant le public, les applaudissements, l'énergie de toute l'équipe. Et c'est une personne dynamique et enthousiaste dans tous les cas. Mais, il n'empêche qu'elle a 34 ans, plus de 10 ans de carrière et qu'elle fatigue parfois. Et ce soir, elle n'a qu'une envie: prendre sa commande au diner, sauter dans un taxi et s'écrouler dans son lit, loin, là-bas, de l'autre côté du pont.

Néanmoins, elle ne se défile pas par la porte arrière, jouant le jeu de la stage door, comme à chaque fois. Elle n'est pas de ses superstars de Broadway qui attirent des centaines de fans, accolés aux barrières et pleurant toutes les larmes de leur corps si elle les ignore. Mais, elle sait qu'il y aura toujours des gens qui voudront remercier les comédiens, prendre quelques photos. Des gosses qui, comme elle à l'époque, ont probablement économisé des semaines ou jouer à la loterie pour assister à ce show et espèrent croiser le cast. Alors, elle fait son plus beau sourire et pousse la porte.

Une fois dehors, elle pose pour des selfies, répond à une ou deux questions, signe des programmes. Cela ne dure guère plus d'un quart d'heure et la blonde peut s'en aller le cœur léger, avec le sentiment du devoir accompli. Mais une voix douce l'interpelle. Elle s'attend d'abord à une fan timide et sourit largement. Toutefois, sa mine se défait bien vite quand la jolie rousse qui lui fait face lui annonce dans le plus improbables des accents britanniques être sa demi-sœur. Décontenancée, elle incline la tête sur le côté et cligne bêtement des yeux.

Finalement, elle éclate de rire. Cela lui semble être la seule réaction possible devant une énormité pareille. « Elle est bonne, j'ai failli te croire pendant une seconde. » Debbie continue à rire, secouant la tête avec amusement. Lequel de ses amis a pu lui faire une blague pareille? Personne ne sait qui est son père, puisque quand le sujet est abordé avec ses proches, elle dit simplement ne pas le connaître. Ce qui est vrai, en soi. Elle ne sait rien de sa vie, de sa vraie famille, de tout ce monde dont elle n'a que faire et qu'elle a abandonné il y a longtemps.

La spécificité du terme "demi-sœur" la fait néanmoins tiquer. Mais, c'est tout bonnement impossible. Après tout son père n'a certainement jamais eu l'indécence de parler son enfant bâtarde à sa famille. Ce ne serait pas bon pour son image et pour élever sa batterie de bons petits chrétiens. « Sérieusement, t'es qui? Parce que si c'est une technique pour attirer l'attention mon chat, il va falloir revoir tout ça, c'est assez déstabilisant et un peu chelou. »

@ Invité

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Sam 1 Mai - 17:17

« On a une grande soeur ? », s'était exprimée Victoria, âgée de neuf ans, lorsqu'ils avaient découverts qu'ils avaient une demi-sœur. Ses yeux pétillaient d'excitation, les commissures de ses lèvres s'étaient étirées en un large sourire. Sa joie laissa place à de la déception, quand son père la reprit et lui fit comprendre qu'elle ne rencontrerait jamais Debbie. Victoria avait grandi en nourrissant l'espoir qu'elle pourrait la voir, un jour. Lorsqu'on lui avait donné accès à internet, elle s'était empressée de faire des recherches sur elle.

Debbie se tourna vers elle, un large sourire sur ses lèvres. Victoria fut rassurée, se sentant reprendre confiance. A partir du moment où elle avait passé l'entrée des artistes, la rouquine s'était mise à angoisser et à se dire que peut-être, elle ne voudrait pas d'elle dans sa vie. Peut-être que ce ne serait pas si difficile, finalement. Sa demi-soeur avait l'air ouverte, gentille. Il n'y avait pas de raison qu'elle ne veuille pas d'elle.

Néanmoins, quand elle se mit à rire et à croire à une blague ; Victoria se décomposa. Elle avait l'impression de revivre le jour où elle avait découvert qu'elle avait une soeur de plus, la joie qu'elle avait ressenti laissant place à de la déception. Ses yeux se mirent à briller d'une lueur plus terne, plus triste et elle perdit son sourire éclatant.

- Ce n'est pas une blague, répondit-elle d'une voix beaucoup moins assurée.

Victoria baissa ses yeux un instant, réfléchissant à l'argument qui pourrait convaincre Debbie. Il lui fallait quelque chose de solide, que personne ne pourrait savoir à part des membres de sa famille. La rouquine avait préparé tout un discours, qu'elle avait oublié lorsqu'elle s'était retrouvée en face d'elle et que la nervosité avait pris le dessus. Néanmoins, il y avait quelque chose qu'elle ne pourrait pas oublier.

La jeune femme releva la tête, avant de regarder autour d'elle pour s'assurer qu'il n'y avait personne qui pourrait les écouter. Ce n'était pas un secret d'état, mais elle ne savait pas si Debbie voulait que tout le monde soit au courant. Elle reposa ses yeux clairs dans ceux de sa soeur, les yeux remplis de tristesse et de déception.

- Papa a payé ta scolarité, du lycée à la Trish School of Art, annonça-t-elle en la fixant dans les yeux. On a appris ton existence comme ça, mais on a jamais eu le droit de savoir plus que ton nom. J'ai... j'ai fait mes propres recherches pour te retrouver, parce que j'avais envie de te connaître.

Victoria baissa un peu la tête, se sentant soudainement intimidée. Mais peut-être que c'était une mauvaise idée, parce qu'avait ce que leur père lui avait fait subir, peut-être qu'elle n'aurait pas envie de la connaître. C'était égoïste. Et surtout très naïf, mais Vicky se faisait souvent avoir à cause de sa naïveté.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 2 Mai - 17:01
La rousse a l'air de perdre un peu ses moyens, mais affirme tout de même qu'elle ne plaisante pas. Et soit elle joue très bien la comédie et il faut que Debbie lui présente son agent, soit elle est sincère et pense vraiment avoir trouvé sa demi-sœur, comme dans ces téléfilms qui passent sur Lifetime au milieu de l'après-midi. La comédienne plisse les yeux, se demandant désormais comment convaincre cette pauvre fille qu'elle se trompe. Elle a clairement à faire à une personne fragile, un peu dérangée peut-être. Il va falloir faire preuve de compassion et de diplomatie pour s'extraire de là sans avoir à attirer l'attention des gardiens de sécurité, qui fument tranquillement leur cigarette un peu plus loin. Il faut dire qu'à part quand une grosse célébrité est présente, leur travail est plutôt tranquille.

La jeune fille continue avant que Debbie n'ai le temps de trouver comment lui répondre gentiment. Et la déstabilise complètement. Elle ne peut pas savoir ça. Personne ne sait ça. C'est même plutôt important pour son Républicain de paternel. Aurait-il eu la bêtise d'avouer une telle chose à ses enfants? Franchement, à quoi ça lui sert d'être un conservateur ultra religieux s'il n'a pas la capacité d'enfouir ses émotions et les secrets de famille? A l'évocation de la Tisch et de la somme astronomique que représentent les frais de scolarité là-bas, la blonde finit par faire le lien. Evidemment, il fallait expliquer pourquoi plus de cent mille dollars allaient disparaître de leur héritage.

Mais la mêler à cette histoire, sans lui demander son avis, sans la prévenir, il a quand même du culot. Surtout que le "on" dans la phrase de la rouquine laisse supposer qu'elle a des frères et sœurs et la comédienne n'a pas exactement hâte de les voir débarquer après un show. Elle a toujours pris soin de ne pas suivre l'actualité politique de son père, de ne pas regarder les photos de sa petite famille parfaite à divers événements. Aussi, elle n'est pas certaine du nombre d'enfants qu'il a, de sa position actuelle dans la société, d'autres scandales qui ont pu éclater. Car elle ne peut que soupçonner la pourtant très innocente demoiselle qui lui fait face de vouloir quelque chose. Elle espère simplement que ce n'est pas une grande sœur aimante ou de l'argent.

« Victoria, c'est ça? » Elle attend à peine la confirmation et enchaîne. « Ecoute, je suis sûre que tu es une fille bien… » Même si avec un père pareil et une éducation sûrement un poil bigote, rien n'est moins sûr. « Mais, tu ne penses pas que si j'avais voulu faire ta connaissance, ça sera déjà fait? Je ne savais même pas que Taylor avait parlé de moi à ses enfants, je suis sensée être un vilain secret bien caché et ça me convient très bien. » En tout cas, elle a appris à vivre avec. Et elle n'est exactement prête à rouvrir les plaies de son adolescente et se trouver confrontée à l'abandon paternel en la personne d'une pimpante demoiselle. « Je ne dis pas ça pour être méchante, mais tu dois bien te douter que je ne porte pas ton père dans mon cœur et que je n'ai pas forcément envie d'en apprendre plus sur sa petite famille? » Sa voix est montée dans les aigus sans qu'elle ne parvienne réellement à la contrôler. Pas qu'elle soit triste ou en colère. Non, absolument pas. Pourquoi donc le serait elle?

@ Invité

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Jeu 6 Mai - 23:45
Cette rencontre était tellement importante, aux yeux de Victoria. Bien sûr, qu'elle savait que Debbie ne lui sauterait pas dans les bras. C'était évident. Mais...être rejetée de cette manière ? Elle ne s'y était pas attendue. Elle s'était fait un milliard de scénario, mais celui-ci n'en faisait pas parti. Ok. Elle était trop naïve et elle aurait dû y penser. Debbie avait été humiliée, en étant évincée de la famille comme un vilain secret. Il avait essayé de la cacher par tous les moyens. C'était injuste, c'était dégoûtant. Il n'aurait pas dû faire ça, mais c'était plus facile à assumer pour un conservateur, religieux et un homme qui faisait attention à son apparence.

Quelques larmes brillaient dans la muqueuse de ses yeux, Victoria mordait sa lèvre inférieur pour qu'elles ne s'échappent pas. Pleurer, c'était montrer ses faiblesses. Montrer ses faiblesses, surtout en public ? Ce serait une honte, parce qu'il fallait qu'elle se montre forte et impassible dans toutes les situations. Sauf que Vicky, elle n'était pas comme ça. C'était la personne avec le plus de coeur, avec une sensibilité accrue. Bien sûr qu'elle était forte, bien sûr qu'elle avait de la ressource pour affronter toutes les situations. Mais sa sensibilité faisait partie de toute cette force, ça la rendait plus humaine que son père.

- S'il te plait, laisse moi une chance, dit-elle d'une voix suppliante. Je ne m'attends pas à ce que tu m'apprécie, je veux seulement apprendre à te connaître.

Elle marqua une pause, détournant le regard. Soudainement, elle eut l'impression que c'était peine perdue. Elle essayait de se raccrocher à une branche, qui était déjà cassée. Et qui ne pourrait pas être réparée. Pas qu'elle essayait de réparer cette branche. C'est juste qu'il était injuste qu'elle paie, pour les erreurs de son père. Il avait abandonné Debbie, pas elle.

- Je veux savoir qui tu es, au delà de ce qu'on peut voir sur les réseaux sociaux. Je n'attends rien de toi, juste de savoir qui tu es, continua-t-elle d'une voix de moins en moins sûre. Je ne te dirais rien sur moi, si tu ne veux rien savoir... mais laisse-moi te connaître. Je t'en prie.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Jeu 13 Mai - 16:51
Avec ses grands yeux brillants et son air perdu, la rouquine lui rappelle bien malgré elle les jeunes filles qui ont pu passer au LGBT Center au fil des années. La situation est toute autre bien sûr, mais elle retrouve la même énergie un rien désespérée de celles qui cherchent des réponses, qui veulent comprendre. Elle ne demande pas grand chose et Debbie peut peut-être l'aider en chemin. Ugh. La blonde mord l'intérieur de sa joue, évitant ainsi de hurler ou de rouler des yeux sous le coup de la frustration.

Elle n'a rien demandé, elle. La petite veut apprendre à la connaître, grand bien lui fasse mais est-ce que quelqu'un a demandé à Debbie son avis? Est-ce qu'elle veut en savoir plus sur cette demi-sœur qui a eu tous les privilèges et toute l'attention de leur père? Est-elle prête à rouvrir la porte de son passé, qu'elle a soigneusement fermé derrière elle le jour où son père a signé le chèque pour la Tisch? Victoria pense peut-être faire une requête des plus simples, lui demandant juste de s'ouvrir un peu, de lui parler un peu d'elle. Mais si elle commence sur ce terrain, ne risque-t-elle pas de vouloir en apprendre plus sur cette jolie rousse? Sa curiosité ne la poussera-t-elle pas à poser des questions sur leur cher paternel, le reste de sa petite famille parfaite? Surtout que Debbie n'est pas certaine de vouloir réellement connaître les réponses.

Elle soupire, attendrie malgré elle par la jeune fille qui se tient face à elle. Elle est l'adulte responsable dans cette situation, la grande sœur. Un rôle qu'elle n'a jusqu'alors endossé que symboliquement. Et elle sait qu'il est injuste de projeter son ressentiment envers son père sur Victoria. Mais il est tout aussi injuste qu'elle doive être mâture, surmonter son envie d'être mesquine alors que les Taylor n'ont jamais fait un pas vers elle. Jusqu'à aujourd'hui. Passant une main nerveuse dans ses cheveux, la comédienne grince des dents, soupire à nouveau et regarde un instant sa demi-sœur dans les yeux. Et sait qu'elle risque fort de regretter ce qu'elle va dire, mais qu'elle regretterait encore plus d'avoir pris le chemin inverse.

« Un verre. On peut aller boire un verre, tu peux me demander ce que tu veux, je peux décider de répondre ou pas. Je te poserai peut-être des questions aussi, si finalement j'ai besoin de plus d'un verre, mais c'est peu probable. Je me réserve le droit de partir à tout moment, je ne te ramènerai chez toi et il est tout à fait possible que je ne veuille plus jamais entendre parler de toi après ça, parce que je trouve que je fais déjà preuve d'une grande magnanimité. » Pour quelqu'un qui a la réputation d'être facile à vivre, souriante, dynamique, Debbie ne démontre aucune de ses qualités. Mais il ne faut pas trop lui en demander. « A prendre ou à laisser, il y a un bar juste en face. T'as 21 ans au moins? » Il ne manquerait plus que ça, qu'elle doive avoir cette discussion sobre dans un diner 24/24. Elle fait de la comédie musicale, pas des films indépendants tragi-comiques.

@ Invité

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#
Ven 14 Mai - 0:50
Alors qu'elle s'apprêtait à abandonner, la proposition de sa demi-sœur eut un effet de surprise sur la rouquine qui s'empêcha d'exploser de joie. Elle essayait de se retenir, mais la manière dont elle se balançait d'un pied à l'autre avec excitation démontrait à quel point cette abdication la rendait heureuse. Ses yeux s'étaient mis à briller de joie. Peut-être que Debbie déciderait de ne plus jamais la voir, mais ça semblait inespéré pour Victoria qu'elle accepte de lui accorder un peu de son temps. Peut-être qu'il n'y aurait rien de plus, mais la jeune fille devrait se contenter de ça.

- J'accepte toutes tes conditions, dit-elle avec empressement, d'un ton plus aigu qui était la manifestation de sa joie. Je te remercie, je me doute que ça doit être compliqué pour toi...

Quand Debbie s'assura qu'elle était majeure, la jeune femme gloussa et pencha la tête sur le côté. Victoria savait qu'elle faisait jeune, mais était-ce au point de ne pas paraître majeure ? Après tout,

- Bien sûr, répondit-elle d'une voix amusée, un large sourire sur ses lèvres. Elle se mit à marcher aux côtés de Debbie, passant les portes du bar. La jeune femme regardait partout, observant tout ce qui l'entourait avec admiration comme si elle voulait marquer chaque minute dans sa tête. Victoria avait toujours été observatrice, n'oubliant aucun détail de chaque situation qu'elle vivait. Aujourd'hui, elle avait la chance de rencontrer sa demi-sœur et elle comptait ne rien oublier de ce moment.

Elles s'installèrent à une table, après s'être arrêtées par le bar. Victoria avait pris un jus d'orange, parce qu'elle n'était pas une grande fan d'alcool. Il n'y avait que certains vins, qu'elle arrivait à apprécier. Le reste, ça lui semblait trop amer pour la femme douce qu'elle était. A peine installées sur les chaises respectives, que la rouquine prit une inspiration. Elle se sentait nerveuse, tout à coup.

- Bon... commença-t-elle, ne sachant pas réellement où commencer. Je... Je voulais savoir d'où était venue ta passion pour la comédie, Broadway et tout cet univers ? Comment a été ton enfance ? Est-ce que tu as des animaux ? Qu'est-ce que tu aimes faire en dehors de ton métier ? Est-ce que tu...

Victoria se rendit compte qu'avec la nervosité, elle s'était mise à parler vite et à enchaîner les questions. Elle prit une grande inspiration, ses joues prenant une tinte rosée à cause de la honte. Pauvre Debbie !

- Je suis désolée, je suis nerveuse. J'ai toujours rêvé de ce moment... et même si tu décide de ne plus jamais me revoir, je t'en suis reconnaissante.

Elle lui offrit son plus beau sourire, quelque chose d'extrêmement doux et sincère.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Sam 15 Mai - 17:46
Compliqué pour elle, un doux euphémisme s'il en est. Pas que Debbie ignore l'existence des autres enfants de son géniteur, mais elle n'aurait jamais imaginé les rencontrer. Encore moins à la sortie d'une représentation, avec des yeux brillants d'espoir et d'inquiétude. A la limite, elle s'était imaginé les croiser à la lecture du testament, dans la folle hypothèse où le vieux lui aurait laissé quoi que ce soit. Ou à l'enterrement, si sa mère est toujours de ce monde pour s'y pointer dans une robe un rien trop courte, juste pour le plaisir de faire un dernier pied de nez à l'homme qui l'a engrossée et larguée. Mais elle n'aurait certainement jamais imaginé ce scénario et encore moins cédé aux grands yeux implorants de sa demi-sœur. Elle espère y lire de la sincérité et non une parfaite technique de manipulation de petite dernière de la famille. Ayant été élevée comme une enfant unique, la blonde n'a aucune expérience directe de la sororité et aucune idée de comment se comporter avec cette rousse à l'accent improbable. Sur lequel elle se devra sans doute de l'interroger, ne serait-ce que pour satisfaire sa curiosité.

Elle lui confirme avec un sourire qu'elle a bien l'âge légal de boire, comme si cela se voyait sur sa moue angélique. Deb plisse le nez mais ne dit rien, hoche simplement la tête et les conduit vers le bar le plus proche, généralement peuplé d'autres comédiens qui finissent leur journée. N'étant pas situé à l'entrée principale du théâtre - et ne payant pas de mine, disons le - il est souvent plus calme que d'autres lieux du quartier. Au bar, elle hésite. Elle ne boit pas quand elle travaille, c'est mauvais pour ses cordes vocales comme son énergie. Mais à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Un Long Island Iced Tea à la main, elle s'attable face à Victoria, qui lui laisse à peine le temps de boire une gorgée avant de l'assaillir de questions.

Debbie cligne plusieurs fois des yeux, essayant de se souvenir de la première chose qu'elle lui a demandé. La rouquine s'excuse, mettant ses méthodes un rien intenses sur le compte de la nervosité. Elle croise son regard, son sourire franc et étincelant et ne peut qu'éprouver une pointe de culpabilité d'être aussi antipathique. Elle n'y est pour rien si son père est un vieux con. Et elle a l'air gentille et sincère. Après une nouvelle longue gorgée, la comédienne force un rire léger et un petit sourire, avant d'essayer de répondre.

« Hum, alors, je ne me rappelle pas de tout ce que tu m'as demandé mais, pour commencer, j'ai découvert les comédies musicales en regardant The Sound of Music avec mes grands-parents. Je passais beaucoup de temps chez eux et mon papy m'a aussi appris à jouer de la guitare et m'a fait découvrir la musique country. J'ai fait les deux pendant un moment, les festivals country d'un côté, les spectacles de l'école de l'autre et finalement, je suis partie dans cette direction là. Je me suis dit que ça me permettrait de déménager, de faire plus de choses. » Et elle avait eu raison, même si les circuits country l'auraient sans doute poussée à quitter Summerton pour Nashville, elle n'aurait sans doute pas autant appris et vu si elle n'était pas venue à New-York, si elle n'avait pas couru les coulisses des théâtres de Broadway pendant plus de dix ans. « J'imagine que j'ai juste toujours su que je voulais chanter, me donner en spectacle. Et personne n'a pensé à m'en empêcher et me voilà! » C'est un rien plus compliqué sans doute, le gros chèque du père Taylor ayant par exemple facilité son choix de carrière. Mais Debbie aime à penser que même sans ce coup de pouce, elle aurait fini par trouver son chemin jusqu'ici. Il aurait sans doute été plus long et sinueux, mais elle n'a pas vraiment les compétences pour faire autre chose, de toute façon.

« Hmm, qu'est-ce que tu voulais savoir d'autre? » Elle a un peu l'impression de faire une interview, un exercice qu'elle n'a que peu pratiqué au fil des années. C'est assez étrange de se dire qu'au lieu d'une journaliste, c'est sa petite sœur qui l'interroge. Mais elle préfère ne pas penser à ça et boire à nouveau, s'efforçant de mesurer sa descente pour ne pas rouler sous la table et devoir feindre une intoxication alimentaire demain matin.

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#
Mer 19 Mai - 1:00

Victoria avait posé son coude sur la table, puis sa tête dans le creux de sa main et elle écoutait sa demi-soeur avec admiration. La rouquine buvait ses paroles, la regardant avec ses yeux éclatants et souriant de plus belle. Il n'y avait qu'un sentiment d'admiration qui la traversant, en écoutant cette histoire. Debbie s'était toujours battue pour sa passion, pour ce qu'elle aimait faire. Elle ne s'était pas laissée mettre des bâtons dans les roues, elle avait toujours avancé et Victoria l'enviait pour ça, autant qu'elle l'admirait. Comment avait-elle réussi à faire tout ça ? Comment avait-elle fait pour s'imposer, pour ne laisser personne lui dicter ce qu'elle devait faire ? Victoria avait eu tellement de mal à convaincre son père d'arrêter la politique. Il avait accepté, à condition qu'elle réussisse. Qu'elle ne lui fasse pas honte. Il y avait toujours ce poids de la réussite qui pesait sur ses épaules.

- C'est une belle histoire, dit-elle avec un peu plus de calme, s'étant posée pour l'écouter. L'excitation avait laissé place à une Victoria à l'écoute, toujours aussi souriante et avenante. Je t'ai toujours trouvé talentueuse, donc je suis contente que personne ne t'ai empêché de suivre ton rêve. De toute manière, ils auraient été stupides de le faire.

Elle haussa un peu les épaules, n'étant pas gênée d'avoir ça à sa demi-soeur. Il y a une part de Victoria qui était sans filtre et très directe, mais pas au contact de toutes les personnes. Pas avec sa famille, par exemple. Cette partie d'elle était plus réservée, calme. Elle s'écrasait avec sa famille, agissant comme la parfaite petite fille.

Quand Debbie lui demanda ce qu'elle voulait savoir d'autre, Victoria abandonna ses questions précédentes parce qu'une autre lui venait en tête. D'autres, lui venaient en tête.

- Qu'est-ce que tu aimes faire d'autre ? A part être sur scène et à part la musique bien sûr, demanda-t-elle dans le but de connaître ce qu'elle aimait, de voir s'il y avait de potentiels points en commun entre elles deux. Elle s'était toujours demandé à quel point elles auraient pu être proche et aimer des choses similaires, si leur père n'avait pas abandonné Debbie. Pour l'instant, la musique pouvait être un bon point. Victoria savait jouer au piano et quelques autres instruments qu'on lui avait appris lorsqu'elle était plus jeune. Elle était se débrouillait vraiment bien, elle appréciait faire de la musique mais ça n'allait pas plus loin. Sauf pour le piano. Ca la détendait, ça lui permettait de penser à autre chose. Par contre... pour le chant... c'était tout à fait autre chose. Bien sûr qu'elle aimait chanter sous la douche. Mais c'était très loin d'être un talent.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
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Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Lun 24 Mai - 13:18
Sagement accoudée à la table, Victoria semble boire ses paroles. La blonde ne peut s'empêcher de se demander si sa demi-sœur a des tendances lèche-bottes ou si c'est une démonstration d'attention, somme toute attendrissante. Elle continue tout de même son récit, omettant les détails du genre "j'ai dû verser mon salaire d'été à ma mère pour payer le loyer parce qu'elle a prêté toutes ses économies à un sale type qui l'a larguée" ou "la fois où je me suis retrouvée à arpenter la moitié de la Caroline du Sud en stop pour rentrer d'un festival parce que j'avais plus d'argent." Inutile d'alimenter plus que nécessaire l'image de white trash que son paternel avait déjà dû alimenter auprès de sa petite famille. Et même si c'est la stricte vérité, Debbie n'aime pas se faire plaindre, d'autant qu'elle s'en est très bien sortie. Oui, elle vit toujours en colocation à trente ans passés, mais il faut être un millionnaire pour se loger décemment dans cette ville, alors ça ne compte pas vraiment.

Toutefois, Deb se demande si elle aurait dû un peu moins enjoliver les événements, à la réaction de la rouquine, on dirait qu'elle vient de voir un film de Noël. Elle sourit, ne voulant pas avoir l'air plus aigrie encore. Elle se demande tout de même sur quoi Victoria se base pour la juger talentueuse. La représentation de ce soir - si tant est qu'elle ne soit pas venue juste pour la stage door - un bootleg de Heathers sur YouTube et peut-être la bande-son de Something Rotten! en streaming. Pas grand chose pour alimenter un jugement aussi définitif, mais, en plus de dix ans de métiers, la comédienne a appris à accepter les compliments. « Merci, c'est gentil. »

La question suivante la prend un peu de court, n'ayant guère eu le temps de penser à autre chose que la musique et le show depuis que les répétitions ont commencé et queCompany a officiellement ouvert. Mais, évidemment, elle a d'autres hobbies. « Oh, hmm, pour être honnête j'ai pas beaucoup de temps pour faire autre chose, à part voir mes amis. Donc je suppose que manger au restaurant et boire des cocktails font partie de mes activités principales! » Elle rit un peu, réfléchit une seconde et ajoute. « Cela dit, j'aime beaucoup la nature et les animaux. Evidemment, c'est compliqué dans une grande ville, mais le parc du Bronx est top et puis de temps en temps, je vais upstate pour prendre des vacances. Je montais à cheval par là-bas il y a quelques années, il faudrait que je m'y remettes. » Il faudra qu'elle y songe, pendant ses prochains congés. Ca le lui ferait pas de mal de prendre un peu le grand air, surtout si d'autres péripéties l'attendent.

@ Invité

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Lun 24 Mai - 14:31

Victoria écoutait attentivement sa demi-soeur, n'osant jamais l'interrompre. Elle essayait d'entasser un maximum d'informations dans sa tête, parce qu'elle n'aurait peut-être pas l'occasion de la revoir. Elle voulait essayer d'en retenir le plus possible, pour ne jamais oublier qui était sa demi-soeur. Et elle plongeait ses beaux yeux clairs dans les siens, pour graver ce moment dans sa mémoire. Celui qui serait peut-être l'unique rencontre avec sa soeur aînée. Victoria eut un pincement au coeur, elle avait tellement attendu ce moment et elle souhaitait que le temps s'arrête. Elle comprenait et respectait les raisons qui pouvaient pousser Debbie à ne plus vouloir la voir, elle était déjà reconnaissante de cette unique entrevue, mais elle aurait espéré tellement plus. Il fallait qu'elle arrête de tout idéaliser, de mettre des attentes trop haute à chaque situation. Elle finissait toujours déçue. En l'occurrence, elle n'était pas déçue de rencontrer Debbie. Juste de savoir qu'il ne pourrait rien se passer de plus.

Quand sa demi-soeur se mit à parler de ce qu'elle aimait, Victoria sortit de ses pensées et lui offrit un léger sourire. Debbie n'avait pas l'air d'avoir le temps de faire autre chose, que d'être sur scène. Victoria se doutait que les répétitions et les représentations prenaient beaucoup de temps et d'énergie. L'équitation était semblable, pour ça. Pour réussir, il fallait y mettre beaucoup de soi. Et sacrifier des choses, comme des sorties contre un entraînement supplémentaires. Du coup, Vicky pouvait comprendre qu'elle n'ait pas de temps pour faire d'autres choses.

- Tu aimes quel type de restaurant ? Il y en a tellement dans la ville, je ne sais pas par où commencer, répondit-elle avec un sourire. Il y avait beaucoup trop de choix pour que Victoria n'arrive à se décider.

Cependant, quand Debbie émit le fait qu'elle aimait les animaux et qu'il fallait qu'elle reprenne l'équitation, Victoria ne pu s'empêcher d'haleter d'excitation. Avaient-elles un point en commun ? Il semblait que oui, Vicky ne pouvant pas s'empêcher d'être heureuse de savoir qu'elles partageaient quelque chose.

- Tu montais à cheval ?, commença-t-elle sans cacher son excitation. Tu montais régulièrement ? Qu'est-ce que tu faisais ? Des balades, du dressage, du saut d'obstacles ? Ou autre chose ?

Elle trépignait, de retour sur le deux-cent vingt. Elle ne s'excusa même pas d'être complètement excitée par la nouvelle, bien qu'elle sache que ça lui donnait un air enfantin qu'elle détestait par dessus tout. Elle essayait de prendre sur elle, mais c'était au dessus de ses forces. Elle était tellement heureuse de savoir qu'elles partageaient quelque chose.

@ Debbie Sinclair

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Dim 20 Juin - 16:42
La situation est surréaliste. Elle est en train d'échanger avec une membre de sa famille qui lui était parfaitement inconnue il y a moins d'une demi-heure. De parler de sa carrière, de ses hobbies. Elle devrait poser des questions en retour, histoire de ne pas avoir l'impression de conduire l'interview la plus rocambolesque de sa vie. Mais, si elle commence à apprendre à connaître la petite rousse, sans doute aura-t-elle envie de la revoir. D'en savoir plus. Sur elle et, peut-être, sur le reste de sa famille, ses autres demi-frères et sœurs. Leur père. Si Debbie a plutôt bien vécu l'absence du politicien dans sa vie, il n'empêche qu'elle se souvient avoir envié ses camarades de classe, vivant dans de jolies petites maisons, avec leur papa, leur maman, leur jolie chambre décorée à leur goût, leurs placards remplis de friandises de la vraie marque, pas celle du supermarché ou acheté en lots pendant les soldes Target. Et elle est certes devenue une adulte plutôt bien ajustée, un moment comme celui-ci fait ressurgir un certain nombre d'émotions qu'elle pensait avoir géré.

Elle avale une nouvelle longue gorgée de son cocktail, se demandant déjà si son corps peut en supporter un deuxième et assurer la représentation du lendemain. C'est qu'à trente ans passés, on n'endure plus si bien l'alcool. Et ce serait très mauvais pour son corps comme son esprit. Et puis, elle n'en est pas encore là. La blonde sourit donc à Victoria, qui fait de beaux efforts pour se montrer avenante et faire vivre cette conversation étrange. Debbie sourit donc légèrement et répond à ses interrogations, en essayant de mêler chaleur et pragmatisme. « Hmm, déjà ça dépend, tu es dans quel quartier? Parce que suivant où tu es, il y a des cuisines à privilégier, genre, dans le Bronx il faut aller manger italien à Little Italy, à Harlem, tu as de super restaurants de soul food et puis porto ricains, salvadoriens… Et à Brooklyn, je suis tombée sur plein de coins vegan. Donc ouais, ça dépend d'où tu es et ce que tu as envie de tester! » Si ces suppositions sont exactes, la petite n'a pas dû expérimenter beaucoup de cuisine du monde, même si dans les grandes villes de la Caroline, on trouve un peu plus de diversité culinaire et culturelle qu'à Summerton.

Victoria semble prise d'un élan d'extase quand son aînée lui confie son goût pour la nature et l'équitation, sujet sur lequel elle se lance en prenant à peine le temps d'inspirer un grand coup. Son enthousiasme arrache un sourire à Debbie, qui connaît bien cette intense énergie, pour avoir fréquenté plus d'une horse girl enflammée dans son enfance. Elle-même a une approche beaucoup plus décontractée, déjà parce que c'est un hobby qui coûte plutôt très cher. Et que pour ses fermiers de grands-parents, un cheval doit avant tout être utile. Mais elle n'en a pas moins apprécié ses excursions estivales sur les chevaux de ses amies, élevées au bon grain dans les ranchs du coin.

« Oh, je faisais surtout des balades, l'été principalement. J'avais des amies qui pratiquaient sérieusement et j'ai essayé le saut d'obstacles quelques fois, mais ça n'a jamais été mon hobby principal. J'avais la musique et le théâtre et puis, de toute façon, je n'avais ni le temps, ni les moyens d'acheter un cheval et m'y mettre à fond. » Ne voulant pas mettre la rousse en mauvaise posture ou donner l'impression qu'elle s'apitoie sur son sort, elle ajoute rapidement. « Mais je suppose que c'est ton truc, du coup? Tu fais quoi, toi? » Une pointe de sincère curiosité s'allume chez Debbie, qui reprend une gorgée de sa boisson. Se lancer sur leurs intérêts communs et créer du lien n'est certainement pas une bonne idée. Mais elle aura tout le temps de ruminer là dessus demain matin.

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Ven 9 Juil - 1:24
- Je suis à Manhattan, répondit-elle d'une voix calme, ne trouvant pas intéressant ou descent de préciser qu'elle habitait dans l'un des appartements luxueux de l'upper east side. Papa avait décidé qu'il fallait qu'elle ait le plus bel appartement, pour faire bien lorsqu'elle rencontrerait des personnes importante et qu'elle les ramènerait chez elle. Il fallait que ça fasse bien, que ça fasse riche. Victoria aspirait à plus simple, commençant à se sentir étouffée par cette vie. Depuis son arrivée à New York, elle s'était rendue compte qu'on l'avait toujours enfermée dans une prison dorée. Elle ne s'en était jamais plaint, elle avait eu de la chance de grandir en ayant tout ce qu'elle voulait... mais ça commençait à la fatiguée, de devoir toujours être parfaite pour l'image de sa famille. Et pourtant, elle continuait.

- Ceci-dit, je suis prête à me déplacer dans tout New York pour trouver le restaurant parfait, continua-t-elle. Parfait, ne signifiait pas qu'il devait être cher. Elle devait voyager à travers l'ambiance et la nourriture. Découvrir tout un univers, le temps d'une soirée et satisfaire son esprit curieux.

Victoria gigota sur sa chaise, pour essayer de retenir son excitation quand sa demi-sœur avoua qu'elle était déjà montée sur le dos d'un cheval, à plusieurs reprises.

- Chacun sa passion, après tout, répondit-elle avec compréhension, les yeux brillants. Qu'elle soit montée une fois ou toute sa vie, elle s'en fichait. Elle retenait qu'elle avait apprécié, recommencé et qu'elles avaient un point en commun.

Quand Debbie lui retourna la question, Victoria la regarda avec de grands yeux. Surprise, il lui fallu quelques secondes avant qu'elle ne réalise qu'elle devait lui répondre. Elle paniquait un peu, ayant peur de paraître condescendante dans ce qu'elle pourrait dire. Elle ne voulait surtout pas qu'une parole puisse être prise de travers.

- J'ai commencé à monter à l'âge de quatre ans, je n'ai jamais arrêté, répondit-elle à la fois avec beaucoup de passion et beaucoup de sérieux. Ca a d'abord été une obligation, qui s'est transformée en passion. J'essaie de me rapprocher de l'un des recruteurs de l'équipe Olympique donc je fais de la compétition, mais j'adore tout ce qui est plus simple. Les balades, le travail à pied, le western... j'ai même essayé la voltige, mais c'est plus difficile que ça en paraît.

Elle haussa un peu les épaules, se souvenant de sa prouesse en voltige. Elle était tellement peu douée, qu'elle était tombée dans une flaque de boue en plein hiver et était tombée malade. Son père l'avait réprimandée, pour s'être ridiculisée en publique. Elle s'était sentie tellement honteuse à cause des réprimandes, alors qu'elle n'avait rien fait de mal. Aujourd'hui, elle se sentirait mal de ne pas réussir à rentrer dans l'équipe Olympique alors qu'elle avait abandonné la politique pour ça. Elle ferait honte à sa famille.

@ Debbie Sinclair

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Mar 20 Juil - 22:59
Debbie hausse un sourcil devant la réponse évasive de la rouquine, se demandant si elle est volontairement vague parce qu'elle ne veut pas dévoiler son adresse à une inconnue - une sage décision s'il en est, même si un poil plus de précision ne la mettrait pas en danger - ou si elle n'a pas encore bien assimilé la géographie new-yorkaise. Dans le doute, elle relance donc une perche, accompagnée d'un rire léger, histoire de ne pas braquer la jeune fille. « C'est une grande île Manhattan, il y a un monde entre Washington Heights et l'Upper East Side. Si tu veux des recommandations plus pointues, il faudra me donner un périmètre plus précis. » Elle avale une nouvelle gorgée et poursuit, histoire de ne pas se montrer trop insistante. « Mais c'est bien d'être prête à bouger, c'est comme ça qu'on découvre vraiment la ville. Je recommande de te familiariser avec le bus dès que possible, tu gagneras un temps fou. » On ne croirait pas dans une ville au système sous-terrain à la renommée internationale, mais pour certains coins, il n'y a rien de tel que la route. Et comme seuls les riches et les banlieusards en goguette conduisent à New-York, ça facilite pas mal la vie.

Le sujet en vient finalement à l'équitation, faisant étinceler les yeux de la petite Victoria et attendrissant le cœur aigrie de la vieille Debbie. La rousse lui raconte son parcours et elle ne peut en être très étonnée. On met les gamines riches de campagne sur le dos d'un canasson dès qu'elles savent marcher dans le Sud. Mais, au moins, la jeune fille a eu la chance d'en faire sa passion. Non pas que la blonde plaigne particulièrement celles qui ont pleurer pour arrêter parce qu'elles sont tombées une fois de trop. Sa compassion pour les classes supérieures a ses limites.

Néanmoins, Debbie est clairement impressionnée quand elle lui confie être là pour impressionner les recruteurs des J.O. Et cela se voit sur son visage. Une moue approbatrice aux lèvres, elle lève son verre à Victoria. « Wow, les Jeux Olympiques carrément? Bonne chance à toi, j'espère que ça va le faire! » Et elle le pense sincèrement, la cavalière a clairement travaillé dur et a de grands rêves, elle lui souhaite naturellement de les réaliser. Et se demande au passage si elle souhaiterait suivre ses aventures hippiques, de près ou de loin. Maintenant qu'elle s'est fait connaître et qu'elles discutent, Debbie se voit mal recommencer à faire comme si elle n'existait pas. Ce qui était précisément la raison pour laquelle elle ne voulait pas en arriver là. Elle savait qu'elle se ferait avoir et ça n'a pas manqué.

La comédienne boit une nouvelle longue goulée, le fond de son verre s'approchant à une vitesse inquiétante. Peut-être est-ce ça ou la nervosité, qui lui fait mettre les pieds dans le plat. Une habitude qu'elle n'a toutefois jamais vraiment perdu, si elle est vraiment honnête. « Ecoute Victoria, c'est plus agréable que je ne l'aurais pensé de discuter mais… Qu'est-ce tu attends de cette rencontre exactement? On papote équitation, on parle de Broadway et après? Qu'est-ce que tu cherchais en venant me voir? » Il fallait que ce soit dit. Fallait-il que ça doit dit comme ça? Sans doute pas, mais c'est fait maintenant et il leur faut en assumer les conséquences.

@ Invité

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Sam 7 Aoû - 23:53
Victoria eut le sentiment de se retrouvée piégée. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas dire à Debbie où elle se trouvait, mais elle se sentait mal à l'aise d'afficher sa richesse. Elle était beaucoup plus humble que la plus part des personnes de la famille Taylor, ayant conscience d'avoir eu beaucoup de privilèges et de toujours en avoir. Elle savait que ce n'était pas le cas pour tout le monde, y compris pour sa demi-soeur...Alors afficher sa richesse en lui disant qu'elle habitait dans l'Upper East Side, aka le quartier des personnes qui pouvaient de payer un logement avec des chiffres à plusieurs virgules, ça la mettait mal à l'aise.

- J'habite dans l'Upper East Side, finit-elle par avouer d'une voix un peu plus timide, gigotant sur sa chaise parce qu'elle se sentait gênée.

Elle écouta sa demi-soeur, la fixant de ses yeux clairs. Quand celle-ci

- Je suis déjà totalement perdue dans le métro, commença-t-elle en se mordillant la lèvre, un sourire amusé sur les lèvres. Columbia n'était pas aussi grande que New-York, il n'y avait pas de métropolitain non plus...alors elle se perdait totalement dans la grande pomme. Le système de bus se comprenait facilement, dans sa ville natale. Pourtant, il y avait quelque chose de plus compliqué à New-York. Que ce soit pour le bus ou le métro. Lorsqu'elle regardait les lignes, elle se demandait comment allait-elle s'en sortir un jour. J'essaie de me familiariser avec les deux, mais je t'avoue que je suis perdue.

Le sujet dévia sur l'équitation. Debbie fut impressionnée par ses ambitions et la jeune fille haussa les épaules en souriant.

- Merci, répondit Victoria en trinquant avec sa demi-soeur. J'ai intérêt d'y arriver... si elle ne voulait pas se retrouver reniée par son père. Bon, ça n'irait peut-être pas jusque là...mais il lui ferait comprendre pendant de longues années qu'avoir arrêté la politique, ça avait été une mauvaise idée. Qu'il n'aurait pas dû la laisser faire, qu'il aurait dû refuser qu'elle suive sa passion pour se trouver une vraie carrière. Avoir une cavalière dans la famille ne ferait bien que si elle se faisait recruter pour l'équipe Olympique. Sinon ce serait une honte, une tare.

Quand Debbie lui demanda ce qu'elle voulait après, ce qu'elle cherchait ; Victoria prit un air très sérieux et ne répondit rien. Pas tout de suite.

- Je... Elle fonça légèrement les sourcils, prenant une seconde de plus pour réfléchir à ce qu'elle allait dire. Elle pensait qu'elle saurait quoi lui répondre une fois le moment venu, mais ce n'était pas le cas. J'ai toujours rêvée qu'on soit les soeurs parfaites, insérables à la première rencontre mais je réalise que ce n'est pas possible. La rouquine marqua une pause. Il y avait un fossé entre elles, à cause de leur père. Victoria réalisait qu'il ne serait peut-être jamais possible de le combler, ou alors ça prendrait du temps. J'imagine que j'aimerais qu'on apprenne à se connaître et peut-être à créer quelque chose ?

- Qu'est-ce que tu veux, toi ?, demanda-t-elle à son tour.

@ Debbie Sinclair

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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 8 Aoû - 19:36
tw: évocation d'abandon parental

Victoria finit par confesser nerveusement qu'elle vit dans l'Upper East Side. A la voir se trémousser sur sa chaise, on dirait qu'elle vient d'avouer vivre en colocation avec Pizza Rat dans les égouts de Manhattan. Il n'y a clairement pas de honte à vivre dans un des quartiers les plus chers du monde aux frais de papa. Dans la mesure où une richesse aussi indécence peut être morale. Un débat philosophie et éthique que Debbie ne va certainement pas lancer ce soir, qu'importe si sa propre anxiété de classe résonne dans toutes ses pores. Elle a fini par s'y habituer, Broadway est un milieu propice au piston et aux passe-droits, elle-même a bénéficié d'un chèque du paternel pour aider son entrée dans le milieu. La seule chose qu'il lui ai jamais donné par ailleurs, à part le gêne de la pâleur absolue, si on en croit la peau translucide de la jeune fille assise en face d'elle.

Mais, cela pique toujours un peu de voir les filles à papa se pavaner sur 5th Avenue. Surtout quand elles ont le même papa qu'elle. Ugh, si elle y réfléchit trop, elle va se donner mal au crâne. Elle boit donc une énième gorgée du Long Island qui va bientôt disparaître et sourit légèrement, prenant un ton doux et neutre pour répondre. « C'est un joli quartier. Et tu verras, tu prendras le coup de main. Tu vas te familiariser avec tes trajets quotidiens et après, il faudra juste accepter de se perdre un petit peu. » Ou, elle peut se contenter des Uber Black et autres services de chauffeur privé, ça doit être pratique pour ne pas se frotter à la populace transpirante du métro. Debbie retient son amertume néanmoins, sachant au fond d'elle qu'elle juge trop vite sa demi-sœur. La rousse cherche clairement à bien faire et a l'air d'avoir conscience de son immense privilège, une première étape que beaucoup ne franchissent jamais. Elle peut au moins lui accorder le bénéfice du doute.

Evidemment, ses aspirations équestres ne font qu'alimenter ce tableau de gosse de riches avec une cuillère en argent dans la bouche, mais elle a le mérite d'avoir des ambitions. Et un besoin puissant d'accomplir son objectif, la petite a clairement l'air de se mettre la pression. Deb hausse un sourcil mais ne commente pas, ne connaissant absolument pas la cavalière assez bien pour s'aventurer dans ce genre de conversation. Elle se contente donc d'un nouveau sourire et d'un peu d'encouragement. « Je suis sûre que ça va le faire. » La comédienne n'avait en vérité pas la moindre idée du processus de qualification aux Jeux Olympiques, que ce soit en équitation ou un autre sport. Son stade, c'était les théâtres de Broadway. Mais elle se doute bien que ce n'est pas une mince à faire, aussi, elle ne peut que se contenter de banalités. Même si, c'est tout le mal qu'elle lui souhaite.

La blonde finit par en arriver au cœur du problème et poser la question qui fâche. A son avantage, Victoria semble bien le prendre, pesant soigneusement la question avant de répondre, un peu hésitante. Debbie écoute, ne retenant pas un sourire triste. Dans un monde idéal, elle aurait adoré avoir une petite sœur à chouchouter, qui l'aurait suivi partout au bord du lac Marion pendant les longues journées d'été, qu'elle aurait défendu contre les pimbêches à l'école. Ou un petit frère avec qui chahuter dans la ferme de ses grands-parents. Mais au lieu de ça, elle a un fragment de famille, qui ne veut rien à voir avec elle. Sauf Victoria. Une inconnue, qui doit avoir bien dix ans de moins qu'elle. Avec qui elle n'a rien partagé, qui a grandi dans un univers à l'opposé du sien, dans les grandes maisons à colonnades que son grand-père méprisait tant. Du moins, elle le suppose. Et même si ce n'est pas tout à fait vrai, elles ne sauront jamais de vraies sœurs, comme on les voit dans les livres et les films, qui se connaissent par cœur et se soutiennent envers et contre tous.

Mais, comme le dit si bien la petite, peut-être peuvent-elles construire quelque chose. Quoi, ça reste à voir. Elle soupire quand la rousse lui retourne la question et vide son verre d'une traite. Il allait lui en falloir au moins un autre. « Je ne sais pas. J'ai toujours fait comme si mon père n'existait pas, je ne me suis jamais renseignée sur ses enfants. Je ne sais même pas combien tu as de frères et sœurs. Je ne sais pas comment s'appelle ta mère. J'ai grandi sans père et sa famille de son côté. Tu sais que je l'ai vu deux fois dans ma vie? Quand je me suis fait opérer des amygdales et quand il m'a donné le chèque pour la Tisch. »

Elle prend à nouveau une grande inspiration, pour se calmer comme pour interrompre ce flot de confessions qu'elle n'avait pas prévu. « Alors je ne sais pas. Je veux bien qu'on apprenne à se connaître, mais je ne peux te faire aucune promesse. Je… » Elle hésite à lui dire qu'elle a construit une vie ici, loin de la Caroline du Sud, loin de son père inexistant et de sa mère qui n'avait jamais vraiment prévu d'avoir un enfant. Une vie à elle, avec des proches qu'elle aime, un métier qui lui plaît, des engagements. Une vie dont elle ne sait pas si Victoria peut faire partie, pas encore. « Je te propose qu'on y aille doucement. D'accord? » Un compromis. A voir où cela les mènera.

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Mer 11 Aoû - 18:06
Victoria hocha, écoutant avec attention ce que Debbie lui disait. Elle comprenait qu'elle n'ai jamais eu l'intention de créer quelque chose avec eux, qu'elle n'ai jamais cherché à savoir si leur paternel avait eu des enfants. Qu'elle avait fait comme s'il n'existait pas. Elle ne prétendait pas comprendre ce qu'elle avait ressenti tout au long de sa vie, mais elle essayait de se mettre à sa place et d'accepter qu'elles ne pouvaient pas vouloir les mêmes choses.

Quand celle-ci émit le fait qu'elle ne l'avait vu que deux fois, Victoria pinça ses lèvres et hocha doucement la tête. Elle savait pour l'un, pas pour l'autre.

- Quand il a été te donner le chèque, mon frère aîné l'a surpris. C'est comme ça qu'on a su qu'on avait une demi-soeur. Il a été obligé de tout nous dire, admit-elle d'une voix un peu plus triste. Toute son excitation était retombée, elle était plus calme et posée. Elle savait que sa joie de vivre serait de trop, que ce serait déplacé. Elle s'adaptait à la situation, d'autant plus qu'elle se voyait mal être heureuse pour une situation aussi triste. J'ai toujours trouvé ça injuste qu'il ne t'ai pas inclus dans notre famille et je n'ai jamais compris ses raisons.

Debbie n'avait pas demandé l'avis de Victoria, mais la rouquine se donna le droit de le donner. C'est ce qu'elle avait toujours ressenti, après tout. De l'injustice pour sa demi-soeur. L'envie de la connaître, de la retrouver, de savoir qui elle était. C'était un membre de sa famille, pourquoi n'avait-elle pas eu les même avantages qu'eux ? Pourquoi leur père n'avait-il pas joué son rôle auprès de Debbie ? Il y avait tellement de question dont les réponses restaient encore floues, aujourd'hui. Certains de ses aînés s'en fichaient complètement, d'autres prenaient mal qu'il ait eu un enfant avec une autre femme que leur mère. Vicky avait toujours été la seule à vouloir la défendre, l'aimer sans même la connaître. A vouloir d'elle, à ses côtés. A vouloir qu'elles soient soeurs. Alors, elle trouvait ça injuste ce que Debbie avait vécu. Mais elle trouvait ça injuste de ne pas avoir eu le droit de la connaître et de choisir si elle la voulait dans sa vie. De toute manière, Victoria avait toujours été bien différente de ses frères et soeurs. C'était la plus ouverte d'esprit, la plus volatile, l'esprit le plus libre. Son père l'avait vite compris et avait fait en sorte de la brider, qu'elle soit sage et qu'elle se comporte bien. Ca l'avait transformé pour bien des choses, mais ça n'avait jamais retiré son envie de voir Debbie.

- Ne me promets rien, répondit-elle, lui souriant avec une grande douceur. Bien sûr qu'on peut y aller doucement, mais je ne t'obligerais à rien si tu ne veux pas.

Victoria marqua une pause, ses yeux clairs ne quittant pas ceux de sa demi-soeur. Elle ne pouvait pas espérer mieux que la chance que Debbie lui offrait.

- Merci de me donner une chance, je sais que ça ne doit pas être évident pour toi.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
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Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Sam 11 Sep - 14:42
tw: utilisation du mot bâtard, évocation d'abandon parental

Debbie avait toujours su que son père était loin de l'image de politicien évangéliste modèle qu'il se donnait, qu'il n'avait rien d'un enfant de chœur, si j'ose dire. Et elle n'avait aucune attente quant à tout ce côté de sa famille, n'avait jamais espéré un geste de sa part ou ce genre de rencontre fortuite et très cinématographique qu'elle est en train de vivre avec Victoria. Elle devrait l'écrire quelque part, un jour, elle pourrait faire un excellent script de la suite d'événements chaotiques qu'ont été ses trente quatre années d'existence. Toujours est-il qu'elle n'avait jamais cultivé d'espoir et, à vrai dire, avait tout simplement arrêter de s'interroger sur ce qu'elle percevait comme la vraie famille de son père. Et lui aussi, d'ailleurs.

Toutefois, elle ne peut dissimuler une claire expression de surprise et un léger pincement au cœur quand la rousse lui dévoile les circonstances qui l'ont amenée à découvrir son existence. L'argent, évidemment. S'il n'était pas venu lui apporter un plutôt gros chèque, soyons honnêtes, les petits Taylor n'auraient jamais eu à découvrir leur demi-sœur bâtarde. S'étaient-ils offusqués, de voir tout cet argent aller dans une école d'arts pour une femme dont ils ne savaient rien? Un épisode de Dallas s'était-il joué dans la salle à manger familial, qu'elle imagine avec une grande table en bois massif et des trophées de chasse aux murs? Avaient-ils crié au chantage, batailler avec le paternel, avec seulement la douce et naïve Victoria de son côté?

Plus réalistement, les quelques centaines de milliers de dollars de la Tisch ne représentait qu'une goutte de leur héritage et les enfants Taylor avaient juste été un peu piqué dans leur ego. Sauf Victoria, qui a clairement subi une triste désillusion. La blonde lui offre un sourire triste, touchée de sa candeur. « C'est très simple, ton père est un Républicain conservateur qui a eu un enfant illégitime avec une serveuse de country club aux gros seins et aux cheveux décolorés. C'est un titre de tabloïd qui s'écrit tout seul, une décrédibilisation instantanée de tout ce qu'elle a pu dire sur les valeurs du parti, de la famille, de la religion. Jamais ne n'aurais pu faire partie du clan, même si je l'avais voulu. » Et plus le temps passe, plus Debbie est convaincue qu'elle n'aurait pas fait bon ménage avec une bonne partie des Taylor. Au delà de l'écart de classe social, il y avait sa bisexualité assumée et ses convictions politiques, son métier, sa personnalité… C'était sûrement mieux pour tout le monde comme ça.

Mais Victoria est douce, compréhensive, sincère. Une surprise, vraiment. Elle attend encore le moment où elle se retournera contre elle pour exiger un remboursement immédiat du chèque de la Tisch ou l'entartera sauvagement avec une tarte à la crème. Mais il n'a pas l'air de venir. La rousse accepte de ne pas précipiter les choses et va même jusqu'à la remercier de lui laisser une chance. Elle est presque impossible à ne pas apprécier. « Ce n'est pas simple non, mais j'imagine que pour toi non plus. Tu ne t'attendais pas à un tel accueil sans doute et je suis désolée si j'ai été dure avec ton père ou ta famille. Après tout, je ne les connais pas vraiment. » Même si elle s'est fait une idée qu'elle juge relativement juste du père Taylor, elle n'avait clairement pas bien cerné toute la famille. « Et si je ne peux rien promettre à long terme, je peux te payer un deuxième verre! » D'un petit signe de la main, elle interpelle un serveur pour qu'il lui apporte un deuxième Long Island et espère que cela l'aidera à se détendre pour de bon.

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