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(lizian) from monaco with love.

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Sam 15 Mai - 0:26

from monaco with love @Adrian Dawkins
Assise en pleine interview, j’entends la Ferrari tourner une nouvelle fois et mon sourire s’élargit quand je vois le bolide rouge me passer sous les yeux. Bien entendu, ça ne manque pas à l’oeil expert du journaliste qui tourne la tête - trop tard - pour voir Adrian passer. Je suis heureuse que mon cadeau lui plaît, vraiment. Bien entendu, lui envoyer une photo nue de moi, en taille plus qu’imposante était drôle mais son vrai cadeau d’anniversaire, c’est ça. Je voulais lui faire plaisir mais aussi l’occuper pendant mes impératifs. Si j’ai échappé aux interviews après le grand prix de Barcelone, je me doutais bien que mon père trouverait un moyen de lui rendre la pareille. Enfin, ça ne me gêne pas plus que ça, pour être honnête. Jusqu’à la question de ce journaliste Et ce sourire, alors, il est là à cause du jeune homme dans la voiture ? Je le regarde et mon sourire s'agrandit encore plus. Je jure que d’ici dix minutes, il pourra voir toutes mes dents sans que j’ai besoin d’ouvrir la bouche. Ce sourire est là parce que je suis une femme épanouie, heureuse et là où elle a envie d’être. Et je ne prononce pas le prénom d’Adrian, pas parce qu’il ne me rend pas heureuse mais parce que je veux éviter que tout le monde se mette à lui poser des questions, à l’alpaguer sur les réseaux sociaux et tout ce qui va avec. Nous ne sommes pas en couple, enfin je crois, alors autant lui éviter tout le négatif qui pourrait venir avec une quelconque relation avec moi. Vous demandez ça aussi à Max quand vous l’avez en interview ? S’il sourit parce que Kelly est dans les parages ? Simple question mais pourtant carrément véridique. Je doute qu’il se permette ce genre de questions avec mes collègues. Ou à Kimi au sujet de Minttu ? Je suis sûre qu’il adorerait cette question. J’en ris mais je suis sérieuse. Pour sur, le finlandais n’apprécierait pas. Alors, je n’apprécie pas vraiment non plus. Au loin, je vois que la voiture perd de la vitesse et je lance un regard vers mon père qui est arrivé après mon tour de piste avec l’Américain. Un signe de tête et je pose mes deux mains sur la table. Et c’est tout pour nous. Merci pour votre temps. Que je dis en tendant la main. Une poignée de main cordiale et je file vers le bord de la piste. Ma robe jaune réagit au vent et j’attends que le carosse rouge de Monsieur soit carrément éteint pour filer sur la piste et le prendre dans mes bras. Je l’embrasse et lorsque nos lèvres se détachent, je souffle Alors, c’était comment ? Mémorable, je n’ai aucun doute là dessus. J’espère qu’il a vraiment aimé en tout cas. Ça a l’air mais il n’y a que lorsque les mots sortiront de sa bouche que je le saurai. Et j’attends ses impressions, ses réactions. Je lui annoncerai plus tard que mon père est là et qu’on dîne avec lui ce soir.

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Jeu 20 Mai - 21:52
Le jetlag qui le perfore de part en part, Adrian a l'impression de vivre sans cesse sur un nuage, mais un nuage empli de brouillard. Et il admire Liz quand elle arrive à se lever sans vraiment avoir du mal ou alors elle le cache terriblement bien. Mais quoiqu'il en soit après des dizaines de complaintes, des tentatives de la faire rester au lit encore cinq minutes mais il avait fait chou blanc, il ne traînait pas des pieds pour autant Adrian parce qu'il aimait être là, avec elle. Il aimait visiter la ville, se perdre des fois, mais il ne lui disait jamais, parce qu'elle lui dirait qu'elle est indispensable. Quand ils arrivent à l'endroit de son interview, Adrian lâche la main de la brune et hallucine face à ses mots. Un tour en ferrari ? Vraiment ? Il ne peut s'empêcher de sourire comme un con avant de se laisser guider. Il n'était pas au courant et il se serait beaucoup plus rapidement s'il en avait eu connaissance. Peut-être même qu'il se serait levé avant elle. Quand il s'installe au volant, il écoute les conseils du moniteur et se met en route, son pied qui ne cesse d'appuyer sur la pédale d'accélérateur, les deux mains sur le volant, l'adrénaline à son paroxysme. Quand il est temps de s'arrêter, le barista est un peu déçu mais il est surtout heureux. Il s'arrête et sort de la voiture en s'étirant avant de regarder Liz et lui sourire tout en entourant la taille de la brune de ses bras. « Tu as fait de moi l'homme le plus heureux. » dit-il avec retenue en l'embrassant une fois de plus avant de s'éloigner de la piste, la main de Liz entrelacée avec la sienne « Alors c'est ça que tu ressens quand tu t'élances aussi vite sur la piste ? » demande t-il, pour s'intéresser à ce sport qu'il avait souvent détesté à l'époque mais qu'il apprend à apprécier avec le temps. « Tu es libérée de toutes tes obligations ? Ou tu as encore des trucs à faire ? » demande t-il tout en avancant, son regard qui se pose un peu partout, comme un gamin le jour de Noël devant une multitude de cadeaux.

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Jeu 20 Mai - 23:33
Quand je vois la joie sur le visage d’Adrian, je me dis que j’ai bien fait de lui prendre cette activité. Ce n’est pas que j’ai voulu l’occuper comme on occupe un enfant quand les parents sont indisponibles mais je n’avais aucune envie qu’il reste là, à ne rien faire ou à visiter la ville, encore seul. Mon emploi du temps est chargé, surtout avec les changements de date pour les essais libres alors je veux aussi profiter de lui. Tout combiner. Ce que je n’ai pas su faire à l’époque. Et quand je le retrouve au bord de la piste, mes lèvres retrouvent rapidement les siennes. Adrian. Putain Adrian… Qu’est-ce qu’on fait là, hein ? On tombe amoureux ? On profite ? Je ne sais plus où j’en suis mais je sais qui je suis avec où je suis. Dans tes bras. Là où j’ai envie d’être. Eh bien… Si j’avais su plus tôt ! Que je dis, faussement jalouse et vexée qu’un tour en voiture le rendre plus heureux qu’un moment avec moi. Plus ou moins ouai. Imagine toi ça, avec dix neuf personnes lancées aussi vite que toi, à faire la course pour se doubler et gagner un prix souvent moche. Que je souffle. Et rien que d’en parler, j’ai les poils qui s’hérissent. C’est quelque chose que j’aime et que je prends plaisir à faire toutes ces semaines dans l’année. C’est souvent plus dangereux parce que là, il n’y avait trop rien en virage et il n’est peut-être pas monté à près de 300km/h mais je ne pourrais pas m’en passer. Ou peut-être un jour, plus tard. Je n’ai plus rien à faire avant dix huit heures. Que je dis en lui souriant. Ma main dans la sienne, nos pas nous menant vers l’intérieur de la piste ou plutôt la sortie. Qu’est-ce que tu veux faire ? Les boutiques, te balader, aller à la plage, buller à l’appart, aller sur le Yacht de Charles pour rencontrer les garçons ? C’est une possibilité aussi et c’est lui qui choisira. Je jette un coup d’oeil à ma montre et dis On a précisément huit heures devant nous avant d’être obligé de rentrer et de se préparer pour un dîner avec mon père... Je tourne doucement le visage vers lui, un sourire sur ce dernier, pour tenter de voir la température. Ça m’étonne même que mon père n’ait pas demandé à ce que l’on mange ensemble plus tôt.

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Lun 24 Mai - 21:20

Il avait longuement appréhendé ce tour de circuit dès lors qu’il avait été au courant. Il était heureux et l’adrénaline qui prend dans les veines, dans le coeur, c’est le genre de sensation qu’il aime, qu’il adore. L’exultation qu’il laisse sortir en criant de bonheur dans sa voiture alors que le véhicule est lancé à grande vitesse. Il sait que s’il fait quelque chose de travers, tout risque d’être terminé, mais il gère comme un chef. Et ça, il le sait aussi. Mais il a hâte de retrouver la brune qui donne des interviews et même si la déception se laisse un peu voir sur ses traits, le fait de retrouver la brune prend le dessus. Ces vacances sont les meilleures qu’il a passé depuis des années parce que, de toutes façons, cela fait un long moment qu’il n’en avait pas prit. A part pour aller à Londres bien évidemment. Il rit à sa réaction et la taquine un peu avant de grimacer « Eh bien, j’étais bien content d’être tout seul du coup. » explique t-il en riant, avant de regarder Liz dans les yeux, leurs mains qu’il entrelace avant d’avancer jusqu’à la sortie de piste. Il aimerait savoir s’il peut l’avoir juste pour lui pour le reste de la journée, même s’il se doute qu’elle n’est pas là pour ne rien faire. Elle doit travailler ici, elle n’est pas en vacances. Contrairement à lui qui peut se dorer la pilule quand il le désire. « Ah parfait ! » Enfin dix-huit heures. Pourquoi dix-huit heures ? Les interviews sont terminés non ? Peut-être qu’elle a prévu le restaurant. Il ne sait pas et il verra bien, après tout, il a décidé de se laisser porter pour la vie. « Hm, j’avais peut-être d’autre plans de prévu comme visiter tout ton appartement… Mais on peut aller faire du shopping si tu veux. » explique t-il, avec un sourire en coin avant d’embrasser sa tempe, enfilant ses lunettes de soleil avant de s’arrêter en plein élan quand il entend la suite de la phrase de la brune « Que… Quoi ? J’ai pas bien entendu je suis passé sous un tunnel. » dit-il ironiquement avant de perdre l’ironie et de déglutir. « Ton père ? » demande t-il, toujours arrêté alors qu’il la regarde, dans les yeux, ses lunettes de soleil toujours sur le nez. « Tu veux que dire que ton père veut me rencontrer ? Mais pourquoi ? » Peut-être que ce n’était pas la façon dont il aurait dû accueillir la nouvelle mais personne n’est vraiment prêt à passer un dîner avec le père de la personne qu’il fréquente plus ou moins officiellement ? Si ? « Mais je suis prêt. Il me faudra un costume de pingouin ou je peux y aller habillé comme je veux par contre ? »

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Lun 24 Mai - 21:50
Je ne peux pas nier que je suis heureuse de voir qu’Adrian a adoré sa surprise. Son sourire, son regard et son bonheur sont mes motivations aujourd’hui. Qu’est-ce que j’aimerais qu’il y ait des dizaines de caméra braquées sur nous juste pour pouvoir immortaliser son sourire. Mais vivre le moment en toute intimité est quand même bien agréable et c’est comme ça que j’ai décidé de vivre cette semaine de vacances à Monaco. Les souvenirs, c’est dans la tête et c’est plus facile pour les revivre aussi, on ne peut pas le nier. Je l’écoute et souris à sa réflexion. Digne d’Adrian, bien entendu. Je préfère te faire visiter tout mon appartement. Que je lance en mordant légèrement ma lèvre inférieure. La mode et moi, ça fait deux et cela se voit aussi dans le fait que je refuse toujours de participer à la Monaco Fashion Week alors que certains des garçons y participent avec joie. Me faire mater par un troupeau d'inconnus parce que j’ai une belle robe ou un beau costume sur le dos, non merci. Ma main ne quitte pas la sienne quand je lui annonce ce qui nous attend ce soir. Je me demande comment il va réagir et le prendre. Je le regarde et acquiesce. Oui, mon père. Il a de la chance que ma mère est toujours en Californie sinon ça aurait eu lieu il y a quelques jours déjà, probablement celui de notre arrivée. Parce qu’il a compris l’importance que tu as pour moi et dans ma vie ? Que je souffle, ne sachant pas vraiment pourquoi mon père a demandé à rencontrer le jeune homme. Enfin, si, bien sûr que je le sais. Il veut s’assurer du genre d’homme qu’est Adrian, si tout cela est sérieux aussi bien pour lui que pour moi et puis, il veut probablement lui dire que s’il me fait du mal, il finira par le retrouver et lui casser les rotules. Oui, c’est clairement ça. Et sa réponse me surprend. Sérieusement ? Que je souffle en lui souriant largement. Je pourrais faire une publicité pour Colgate là. Pas de jeans parce qu’on va au train bleu mais comme tu veux. Que je réponds rapidement, le regardant dans les yeux. On est au milieu du trottoir, mon appartement n’étant qu’à un quart d’heure de marche, et je soulève ses lunettes pour être sûre que mes pupilles soient dans les siennes. T’es vraiment prêt ? Ces mots, je les souffle et je garde mes mains sur ses joues, les lunettes sur son front. Je crois que je n’aurais pas pu être plus heureuse.

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Jeu 27 Mai - 22:27
Adrian ne sait pas vraiment où ils vont mais, il a envie d’y aller. Sans vraiment réfléchir. Sa petite voix intérieure lui dit qu’il faut vivre au jour le jour, que ce sera différent de la première fois, qu’il est pleinement capable de prendre des décisions sans être sous le coup de l’alcool. Et puis, ils ont évolués, ils ont grandis, tout les deux. Ils ont mûris et c’est ce qu’il retient Adrian. Ils ont gagné en maturité l’un comme l’autre et c’est comme un boomerang qui revient en pleine gueule quand elle s’immisce dans ses pensées, quand il se voit sourire parce qu’elle lui a envoyé un message. Tout ce qu’il avait enfermé à double tour dans le coeur lui revient à la figure dès qu’il est près d’elle. C’est des sentiments qu’il ne veut pas laisser partir mais qu’il a peur de laisser entrer une nouvelle fois. Il ne veut pas foncer dans le mur, il ne veut pas lui faire de mal; Parce qu’elle mérite le meilleur Liz, meilleur que lui certainement mais égoïstement, il veut qu’elle soit à ses côtés beaucoup plus qu’elle ne soit éloigné de lui. Et ce sentiment qu’il le prend quand il imagine qu’un autre puisse poser ses mains sur elle, c’est un sentiment qu’il exacerbe mais il tente de le contrôler pour ne rien casser. Pour ne pas briser ce qu’ils sont entrain de construire petit à petit. Et rien que la réponse de Liz à son idée pour la continuité de la journée laisse entrevoir à quel point ils sont sur la même longueur d’ondes. Puis le couperet tombe quand elle lui annonce le programme de la soirée. Adrian n’était pas réellement pour affronter le père de la brune, il ne savait pas vraiment ce qu’il devait faire ni même dire. Tout ce qu’il était sûr c’est qu’il allait devoir être plus sérieux qu’il n’avait l’habitude de faire et ne pas dévorer la brune du regard. Il a besoin de savoir pourquoi, dans quoi il s’engage ce qu’il risque de se passer à ce dîner et il la regarde du coin de l’oeil sans cesser d’avancer. « Et bien, montrons lui à quel point tu es importante dans ma vie aussi. » Il sait que ça va trop vite, qu’ils mettent la charrue avant les boeufs très certainement et qu’Elior risquerait de le tuer s’il le savait. Mais il fallait se rendre à l’évidence qu’Elizabeth avait tout autant d’importance qu’avant. Peut-être parce que l’importance qu’il accordait à ses bouteilles est moindre désormais et qu’il peut se concentrer sur elle et uniquement sur elle. « Hm? » demande t-il en la regardant. Parce qu’elle croit qu’il n’est pas sérieux ? « Urgh, moi qui pensait me pointer devant ton père en maillot de bain. Déçu. » répond t-il avant une moue en riant par la suite. En espérant qu’il ne se prenne pas une pichenette derrière la tête. Et quand elle soulève ses lunettes, Adrian la regarde dans les yeux. Son regard céruléen qui se pose dans celui noisette de la brune, alors qu’il hoche doucement la tête, d’un mouvement presque imperceptible, rien que pour elle. Est-il réellement prêt ? Non. Mais il le sera. Pour elle. « Tu veux la vérité ? Non, je ne suis pas réellement prêt. » explique t-il avec une petite grimace qui tord ses lèvres alors qu’il la regarde de nouveau « Mais, je serais prêt ce soir. » continue t-il en embrassant son front, doucement. Avant de se reculer pour saisir sa main. « Par contre, je te préviens, il va falloir que tu me briefes parce que je serais très bien capable de sortir une connerie qui ne plaise pas à ton père. » Comme une blague portée sur la chose qui sort inopinément, comme un sous-entendu graveleux qui ne connaît que lui. « Mais chose importante, tu vas porter une robe du coup ? » Parce que la soirée ne pourrait être que plus intéressante s’il s’imagine déjà la lui retirer. Mais ça, c’est une pensée qu’il garde pour lui, dans un coin de sa tête, jusqu’à ce soir.

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Ven 28 Mai - 21:02
Je veux profiter de chaque moment avec Adrian comme s’il s’agissait du dernier. J’ai envie de créer de nouveaux souvenirs avec lui et de garder la candeur de nos moments en but et point principal de tout cela. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas envie de trop réfléchir. Je n’ai aucune envie de me faire un trou au cerveau pour voir ce que cela veut dire ou ne pas dire. J’en parle assez avec Jaden - je sais, je ferais mieux d’en parler au principal concerné - et ça me suffit pour l’angoisse, les remises en questions et la prise de conscience de la situation dans laquelle je suis. Un truc que je ne contrôle plus vraiment mais dont le free style me plaît et me tente toujours autant. Comme un petit goût de reviens-y, une envie et une passion folle où je sais que la distance, le temps passé et les années à avancer nous ont fait du bien. Ce n’est pas ravaler son vomis pour nous, c’est reprendre une passion qui nous a pris de cours. Parce que c’est un peu comme ça que je le vois. Un coup sec dans le thorax, le souffle coupé, la tête qui tourne dû au manque d’oxygène… Et là, mon oxygène, je l’ai retrouvé dans ses bras, dans son quotidien, dans nos messages et nos rires. On est sur la même longueur d’onde tous les deux. Un peu comme une vieille guitare, on vient de se ré-accorder et il n’y a plus de raisons que ça foire. Sans compter que son rire, ses sourires et ses yeux sur moi sont sa plus belle mélodie. Pas objective ? Et alors ? En tout cas, ce soir, mon plus grand juge va pouvoir donner son avis sur tout ça, sur nous. Faisons ça... Que je souffle en souriant tendrement. Il n’a pas idée de l’effet de ses mots sur moi, sur tout ce que je pense et ressens. Un jour, je prendrais le temps de tout lui expliquer mais là, il y a quelques codes à discuter et deux-trois petites choses à aborder. En commençant par le fait qu’il soit prêt à rencontrer mon père. Je n’y pensais pas, pas vraiment. J’appréhendais et au final… Je souris comme une imbécile. Je ne peux m’empêcher de rire à ses mots et de lever les yeux au ciel. Celui-là alors. On en a traversé des choses ces derniers mois et je suis heureuse de l’avoir fait, je ne peux pas le nier. Et ses mots me font un bien fou. Tant que tu ne le fais pas à contre coeur. Je pourrais bien inventer quelques bobards pour nous dispenser de cette rencontre. Dire un truc du style “on a mangé des moules au restaurant et elles n’étaient définitivement pas fraiches”. Mais mes excuses bidons, je n’en aurais pas besoin ce soir et mon sourire ne quitte pas mes lèvres. Ma main retrouve la sienne, ses lunettes retombent sur son nez et on avance tous les deux, littéralement, main dans la main. Je commence à me faire une liste mentale de ce qu’il y aurait à éviter avec mon père et sa question me fait éclater de rire. Oui… Une marque a déposé une très belle robe rouge qui mêle tissus et dentelle, une merveille. Et j’ai bien hâte qu’il me voit dedans et de voir ses yeux. Moi, j’en suis tombée amoureuse à travers un écran de téléphone alors en vrai. Et je ne sais pas… Peut-être éviter les blagues un peu douteuses et les sous-entendus qui disent que je ne dors pas beaucoup la nuit quand je suis avec toi... Parce que mon père risquerait de péter un câble et de me tuer. Sur la route, j’achète un thé glacé pastèque-citron vert et alors que mes lèvres quittent la paille en carton, je le regarde et souffle Sois toi même. C’est la meilleure version de lui, celle avec ses petits défauts et ses plus belles qualités. Je sais bien que les sous-entendus douteux sont une partie de toi mais à part ça… Sois fidèle à celui que tu es. Et le charme opérera, je n’ai aucun doute là dessus. Et mon paternel verra bien le bien fou que me fait Adrian. Il va voir la femme que je suis quand je suis avec lui. Mon stressée, plus rieuse et beaucoup plus douce aussi. Comme si mon armure restait au sol parce qu’il est là pour me protéger. Oh. Shit.

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Sam 12 Juin - 11:06
C'est un ciel sans nuages qui se dresse au dessus d'eux, limpide et clair, presque comme avant. Adrian a réussi à chasser ses démons, à les dresser et maintenant, il est un autre homme. Un autre homme, encore plus heureux qu'avant, encore plus heureux que la première fois, quand il avait le plaisir de la voir chaque matin au réveil. Peut-être parce qu'ils ne sont pas souvent ensemble, peut-être parce que la distance renforce tout. Il n'en sait rien Adrian et ne préfère pas se poser de questions. Parce qu'il sait que les questions mènent à des choses un peu plus sombres et il n'en a tout bonnement, pas envie. Il veut vivre au jour le jour, et ne pas se prendre la tête avec des chimères sorties du chapeau. Et il veut encore moins se poser de questions quand il apprend qu'il va devoir faire face au père de la brune, qu'il n'avait jamais vraiment rencontré officiellement. C'est inédit pour lui, au fond, parce qu'après son départ, il n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer les parents des filles avec qui il s'envoyait en l'air. La seule fois, remonte à l'adolescence et il n'a plus vraiment les codes de bonne conduite en compagnie des parents de la personne qui partage plus ou moins sa vie. « Je le fais de pleine conscience et absolument pas en contre coeur. » explique t-il, parce que c'est la vérité, parce qu'il ne veut plus lui mentir. Il aurait tout de même aimer rester en maillot de bain, mais tant pis. Ils avançent tandis qu'Adrian pose son regard de touriste un peu partout et un sourire en coin se dessine sur ses lèvres tandis qu'elle lui fait une description de la robe « Alors j'ai hâte de te voir dedans. » prononce t-il, d'un ton enjoué « Et de te la ... Non, j'arrête mes réflexions de beauf. » conclut-il en pinçant ses lèvres, mieux vaut commencer maintenant que devoir se réfrener devant le patriarche Haas. Et il secoue la tête légèrement quand elle lui donne des conseils sur leur future rencontre « D'accord, je retiens. » Il ne sait pas s'il y arrivera mais il essaiera. Pour elle. Il récupère sa boisson au citron avant d'en boire une gorgée et de continuer à avancer, toujours sur les bons conseils de Liz « Je ferais en sorte qu'il voit que je suis quelqu'un de bien pour toi alors. » dit-il en reprenant une gorgée de sa boisson tout en avançant. « Tu verras, il va tellement m'adorer, qu'il pourra plus se passer de moi après ! » prononce Adrian, fier comme un coq. Quand ils passent devant une boutique de costume, le barista dit à la brune de rester sur le trottoir le temps d'un instant pendant qu'il choisit un costume. Sous l'oeil bienveillant du vendeur et il ressort avec son sac une bonne quinzaine de minutes après, un sourire satisfait. Quand ils arrivent à l'appartement, l'heure est à la sieste. Et il en profite d'être réveillé avant Liz pour enfiler son costume et se regarder dans le miroir, il a l'impression de voir un pingouin en face de lui, mais il assume. Il assumera. Pour elle. Quand il regagne la chambre, il l'embrasse pour la réveiller avant de lui murmurer au creux de l'oreille « Ouvre tes yeux, sinon je me met en maillot de bain. Et je rend le costume à la boutique. » prononce t-il, amusé, avant que ses lèvres ne se baladent contre la clavicule de la brune et qu'il ne se redresse pour qu'elle voit ce fameux costume qui lui a coûté un rein mais il sait qu'elle sera heureuse de le voir dedans, alors ça vaut tout l'argent du monde.

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Sam 19 Juin - 20:47
Il y a des relations qui ne sont pas faites pour durer et d’autres qui s’arrêtent trop tôt. J’ai longtemps cru que notre relation faisait partie de la première catégorie mais d’avoir retrouvé Adrian et de nous voir évoluer comme on le fait me fait me rendre compte que j’ai faux sur toute la ligne. Notre histoire était juste mauvaise pour le timing. Je n’étais pas prête à faire tout ce qu’il était en mon pouvoir pour que ça fonctionne alors que là, c’est bien différent. J’ai grandi, bien entendu, mais j’ai aussi mûri et ma place en Formule Un n’est plus à prouver. Mon plan professionnel est bien lancé et rodé alors, c’est sur le plan personnel que je peux me concentrer. Et je ne peux le nier, Adrian est important pour moi, très important. Je ne sais pas ce qui fait que nous soyons si proches mais j’ai envie de passer le plus de temps possible avec lui, comme pour profiter tant qu’il en est temps. J’ai envie de profiter sans me soucier de la suite, de la fin. Chaque chose en son temps. Et quand il accepte volontairement de passer la soirée avec mon père, un large sourire se dessine sur mon visage. Je suis heureuse d’entendre ça. Je souffle ces mots avec un large sourire sur mon visage. Je n’écoute pas mon père sur mes relations privées et personnelles mais si les deux hommes les plus importants de ma vie pouvaient s’entendre, ce ne serait que bénéfique. Tu peux continuer… J’adore ces réflexions. Que je souffle en tournant le visage dans sa direction, un sourire en coin qui se dessine sur mon visage. C’est comme il est qu’il me plaît et je n’ai aucun doute sur le fait qu’il saura bien se tenir ce soir. Surtout avec les conseils que je lui donne. Je sais qu’il ne ferait pas ça, je sais aussi qu’il est déjà au courant de tout cela. C’est du sens commun et Adrian en a beaucoup. Il va vouloir rentrer avec toi, tu vas rien comprendre ! J’en ris légèrement mais je l’espère vraiment. Mon père n’est jamais en Europe aussi longtemps et je crois que s’il a tiré à ce point, ce n’est pas pour rien. Ça me fait plaisir, bien entendu, il me pousse au maximum et je ne suis pas seule mais j’espère aussi que ce n’est pas pour me surveiller. Je débats avec moi-même attendant Adrian, curieuse de voir avec quoi il va ressortir - un costume, certes - mais je ne peux rien voir. La surprise est pour ce soir. Blottie contre lui, mon souffle se calant sur le sien, je m’endors et ce sont les baisers du jeune homme qui me réveillent. Mmmh. Que je grogne légèrement avant de l’entendre parler. Je ne capte pas tout mais ouvre doucement les yeux. Je me redresse légèrement et le regarde. Woaw. Je souris largement et me met à genoux sur le lit. Putain… Je suis sensée résister toute la soirée ? C’est peut-être moi qui vais annuler le rendez-vous avec mon père. Je tends une main à Adrian et quand il l’attrape, je l’attire près de moi. Il fait chaud ici, tu trouves pas ? Je ris contre ses lèvres et l’embrasse tendrement. T’es très beau… Les clients du restaurant n’auront d’yeux que pour toi. Que je souffle en l’embrassant à nouveau. Tu peux me donner ma robe ? Elle est dans le premier placard. Que je souffle en me détachant de lui, retirant mes habits pour finir seulement en petite culotte. Et quand il revient, j’enfile ma robe et lui offre mon dos pour qu’il puisse m’aider en fermant la fermeture. Regarde moi ce bijou... Une merveille, je ne peux pas le nier.

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Sam 26 Juin - 12:10
Peut-être que c'est une mauvaise idée de reprendre cette relation là où elle s'est arrêtée. Peut-être que ce n'est pas ce qu'il faut faire. Mais Adrian s'en fiche parce qu'Elizabeth restera l'histoire qui l'a le plus marqué. Parce qu'Elizabeth a été celle qui l'a fait connaître beaucoup plus de sensations que toutes les filles qui ont pu passer dans son lit ou même dans sa vie. Il y a des relations qui marquent, des relations qui restent dans un coin du coeur parce qu'elles sont inédites, parce qu'elles sont belles. Et Elizabeth a été et restera sa plus belle relation qu'importe ce que le monde pourra en dire. Adrian campera encore et toujours sur ses positions quand il s'agira de la brune qui a partagé sa vie il y a cinq ans de cela. Même si ça s'est terminé de la plus douloureuse des façons, même si la descente en enfer a été rude, il ne la remerciera jamais assez d'avoir fait de lui un homme heureux pendant tout le temps qu'ils sont restés ensemble à l'époque. Mais le fait de voir son père angoisse un peu le barista, cependant, il est capable de se tenir, il le sait. S'il faut qu'il impressionne le patriarche Haas, alors il le fera. Pour elle, pour eux, pour cette relation qui ne demande qu'à repartir de plus belle, tant les corps et les coeurs sont en symbiose quasi parfaite. Il rit un peu quand elle lui dit aimer ses réfléxions de beauf. On ne change pas une équipe qui gagne, Adrian et la beauferie ne font qu'un, c'est indéniable. Et si pour impressionner le père de celle qu'il a demandé en mariage cinq ans auparavant, il doit acheter un costume, alors il le fera. Mais il veut voir son sourire quand elle le verra en costume, c'est pourquoi il profite du fait qu'elle soit endormie pour enfiler le dit costume. Sa cravate avec laquelle il se bat avant de parvenir à faire un noeud presque parfait, il est plutôt satisfait de ce à quoi il ressemble. Ça change de ses éternels jeans et ses chemises, il est déjà gêné par ce col qui le colle bien plus que de raison, mais le fait de voir les yeux de Liz, c'est la raison pour laquelle il reste dans cet habit qu'il n'a pas l'habitude de porter. « Je te dirais bien qu'on pourrait s'échapper dans les toilettes à un moment de la soirée, mais je pense que ce serait forcément griller. Et je n'ai pas envie que tu froisses cette superbe chemise. » rit-il avant d'attraper sa main pour finir par déposer ses lèvres contre celles de la brune. Il opine du chef quand elle évoque la chaleur de la pièce. « Il fera encore plus chaud quand tu seras habillée, je pense. Et j'espère bien que tout les clients n'auront d'yeux que pour moi, voyons ! » Après tout, il faut bien qu'on le regarde, ce pauvre idiot dans son costume. Il se dirige jusqu'au placard et rien que la couleur de la robe le satisfait. Il tient le cintre bien au dessus de sa tête pour ne pas froisser le tissu avant de la lui tendre. Il la laisse se parer du morceau de tissu, en passant un doigt dans son col comme pour étirer ce tissu qui semble fusionner avec la peau de son cou et il se rapproche d'elle pour fermer la robe avant d'embrasser sa nuque, humant le parfum de la brune, l'affection qu'il ressent pour elle qui devient plus forte encore. Face au miroir, lui derrière elle, il noue ses bras autour de sa taille pour embrasser sa joue avant de lui murmurer au creux de l'oreille « Cette robe est parfaite et tu es parfaite. » énonce t-il, un sourire goguenard sur les lèvres. « Si les gens me regardent dans le restaurant, ce sera parce que tu es à mon bras. » prononce t-il en se reculant pour l'admirer un peu plus. Sa main qu'il saisit pour la faire lui faire face avant d'entrelacer leurs doigts. Son regard brûlant qu'il glisse dans ceux noisette de la brune. « Tu es magnifique. Et je pèse mes mots. Je suis heureux d'être ici, avec toi. J'espère que cette soirée sera à la hauteur de tes espérances. Parce que je ne veux pas te décevoir. » explique t-il, toujours son regard plongé dans celui de la brune. « On y va ? » demande t-il, avant de se reculer, de peur de l'effrayer parce qu'il ne pourrait pas contenir ses mots face à la beauté irréelle dont fait preuve Elizabeth et à chaque seconde qu'il attend sa réponse, le coeur se met à battre un peu plus fort, comme si l'esprit et le coeur était en parfaite symbiose, là, tout près d'elle. Comme si c'était là qu'il devait être depuis toujours, là qu'est sa place. Éternellement. Ou tout du moins, pour le temps qu'elle désirera.

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Lun 28 Juin - 16:39
La confiance est, à mes yeux, la chose la plus importante dans une dynamique qu’elle quelle soit. Si on ne fait pas confiance, tout s’écroule et rien ne va. Et s’il y a une chose dont je suis sûre aujourd’hui, c’est que je veux que tout fonctionne avec Adrian. Je veux que ça se passe bien, je veux voir où tout cela peut nous mener mais aussi - voire surtout - comment on va s’en sortir cette fois. Toutes les chances sont de notre côté et je sais qu’il n’y aura plus d’élément extérieur qui pourra venir nous tirer de ce qu’il se passe. En couple, célibataire, je ne sais pas vraiment ce qu’il en est de nous mais une chose est sûre : ma place en Formule Un ne sera pas un frein, ni un obstacle à notre histoire et ce week-end le prouve. Je me demande comment mon père va réagir ce soir face au jeune homme mais je sais aussi où est mon coeur. Ça m’effraie presque mais je tente de me convaincre que tout va bien se passer. Adrian est parfait, mon père tolérant et il sait que je ne laisserai personne faire du tort ou dire du mal des gens que j’aime. C’est de famille, ce côté protecteur. La sieste bien appréciée, les nuits courtes et le stress qui augmente à chaque minute que l’on se rapproche du Grand Prix, je regarde Adrian et ne peux m’empêcher de sourire. Il est beau, très beau, tout simplement merveilleux. Clairement grillés... Mais je pourrais très bien me la jouer grande fatiguée pour pouvoir rentrer plus tôt à l’appartement. Je peux être une grande comédienne lorsque je m’y mets et pour passer plus de temps avec l’Américain, je serais clairement prête à planter mon père entre le café et le digestif qu’il boira, du coup, tout seul. Une chose est sûre, cela fait bien longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien. Sourire sur les lèvres; je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel face aux mots de l’Américain. Adrian est égal à lui-même mais c’est comme ça que ça marche. Ça me rassure aussi parce que je n’ai aucune envie qu’il se transforme en clown et qu’il devienne un homme qu’il n’est pas pour convenir à mon milieu, à celui de mon père. Ses lèvres sur ma peau, la robe sur mon corps, je souris légèrement. J’ai beau n’avoir que très peu de forme, la robe est parfaite et là dessus, il a raison. Bien entendu… Et si c’est moi qu’on regarde et bien… Ça sera pour moi. Je regarde sa réaction dans le miroir et éclate de rire avant de tourner le visage vers lui alors qu’il se recule. Je sais que je ne l’ai pas vexé mais je demande ce qu’il se passe. Et rapidement, on est à nouveau très proche l’un de l’autre, un fin sourire sur le visage. Je pose ma main sur sa joue et le regarde quelques secondes. Incapable de dire quoi que ce soit face à cette “déclaration”, je laisse ma main glisser sur sa joue. Et quand cette dernière glisse dans la sienne, je l’attire contre moi et passe mes bras autour de sa nuque. Tu ne me décevras pas Adrian. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, je sais que ce sera lui et ça me convient parfaitement. Enlèves toi cette possibilité de la tête, tu veux. Parce que s’il est stressé, ça va se sentir. J’embrasse tendrement ses lèvres et souffle Ça sera encore plus haut que mes espérances parce que t’es avec moi. J’en souris. Je souris à tout ça, à lui, à moi, à nous. À ce qui nous lie, à ce qui nous arrive. Il faut juste que je passe un coup de rouge à lèvres et de mascara… Et que je mette mes talons et on peut y aller. Et ça ne me prend pas bien longtemps parce que je ne fais que le minimum syndical en maquillage. Mon père me connaît, s’il s’attend à ce que je ressemble à un mannequin, il a tout faux. Et il faut que je prévienne le chauffeur ! Parce qu’on a un chauffeur privé pour ce soir. Les petits plats dans les grands mais c’est pour la bonne cause. Je me dépêche et nous sommes rapidement dans la voiture puis au restaurant. Et, avant de sortir, je regarde Adrian et souffle T’es la première personne que je présente à mon père... Stressant hein ? Mais surtout, tu le comprends le “t’es spécial à ce point” ? Parce que tu l’es, Adrian.

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Dim 4 Juil - 15:56
Il ne se rend pas bien compte de ce que cette rencontre risque d’engendrer. Le pire des scénarios naît dans sa tête avec une véhémence qui lui ferait presque croire que tout cela va se passer comme ça. Que le père d’Elizabeth va le tenter, qu’il va résister mais que finalement, il va le détester. Qu’il le détestera tellement qu’il demandera à la brune de choisir entre le barista et la F1 et la réponse sera simple, basique. La F1 plutôt qu’eux. Mais que sont-ils au fond ? Deux presqu’inconnus qui réapprennent à se connaître ? Deux âmes en peine qui ne demandent qu’à faire une seule et même entité. Adrian ne veut pas l’effrayer, Adrian ne veut pas aller trop vite de peur de la perdre encore et encore. Comme il a pu la perdre en pensant, à tort, que le mariage était ce qu’elle voulait. Mais ils n’en avaient jamais parlé au fond, ils n’avaient jamais évoqué le fait de se lier éternellement à l’époque, aors pourquoi avait-il cru que ça marcherait ? Telle est la question à laquelle il n’a pas de réponses. Et de toutes façons, il ne cherche pas de réponses, ce serait remué le passé, et il n’a plus envie de mettre un pied dans son passé, il est devenu un nouvel homme et il espère que ce sera cet homme que le père de Liz appréciera et pas une pâle copie parce qu’il n’aura pas été capable de montrer qui il était vraiment -en dehors du beauf, bien évidemment-. Mais il sait que ce soir, après tout ça, ce sera beau et qu’ils se retrouveront, dans cet appartement, qu’ils visiteront potentiellement une ou deux pièces et rien que pour ça, il veut bien faire un effort. Adrian se renfrogne un peu à sa remarque, persuadé que de toutes façons, on la regardera elle parce qu’elle est sublime et parce que lui, ressemble à un con dans son costume. Un sentiment qui ne partira pas, parce qu’il n’a pas l’habitude d’en porter. Sa mère serait encore là, elle lui dirait qu’il est beau. Et qu’il devrait en porter plus souvent. Chose qu’il ne fera bien évidemment jamais. S’il n’est pas devenu banquier ou même homme d’affaires, c’est justement pour pouvoir porter ses éternels jeans et ne pas ressembler à Pingu en toutes circonstances. Et les mots sortent sans qu’il ne puisse réfléchir, il les laisse faire parce que de toutes façons, rien ne sert de se brider et il appuie un peu sa joue contre la main d’Elizabeth avant de lui rendre son baiser « Alors si tu le dis, je veux bien te croire. » Quand elle s’éloigne, il en profite pour bien mettre ses boutons de manchette, faire un selfie qu’il envoie à sa soeur. Et il la récupère quand elle est prête, ses mains qui deviennent un peu moite, un dernier coup d’oeil dans le miroir, voir si sa barbe de trois jours n’est pas étrange et ils se mettent en route. Il ne s’attendait pas à la révélation. Et ça a le mérite de le paniquer un peu plus mais il prend sur lui et doucement, il prend son visage en coupe entre ses mains « Alors je ferais tout ce qu’il faut pour que tu ne regrettes pas. » murmure t-il du bout des lèvres, avant de déposer ces dernières sur le front d’Elizabeth et de sortir de la voiture, congédiant le chauffeur pour lui ouvrir lui-même la porte. Il a toujours envoyé balader les chauffeurs et autres larbins de son beau-père, ce n’est pas ici qu’il changera, il tend son bras et la regarde « Ça va aller. » L’hôpital qui se fout de la charité, quand on sait que c’est lui qui est angoissé et inquiet. Il suit Liz jusqu’à l’intérieur et se tourne vers elle, pour la regarder « Y’a rien de travers ? » Demande t-il, en guise de confirmation. « C’est le dernier moment où je peux vérifier alors si tu pouvais le faire pour moi. » rit-il un peu. À bien y réfléchir c’est aussi la première fois qu’il rencontre les parents de quelqu’un qu’il fréquente. Alors pour lui dire ou plutôt lui faire comprendre qu’elle est spéciale elle aussi, il lui murmure au creux de l’oreille, tout proche d’elle « C’est la première fois que je rencontre le père de quelqu’un. » Parce qu’au fond, toutes les autres histoires n’avaient jamais eu autant d’importance qu’Elizabeth avait eu dans sa vie.

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Dim 11 Juil - 20:31
Lorsque mon père m’a demandé à rencontrer Adrian, j’ai hésité. Non pas parce que j’ai honte d’une partie ou de l’autre mais bien parce que j’ai eu peur qu’Adrian refuse et qu’il arrête tout ce qu’il se passe entre nous. Je ne sais toujours pas vraiment ce que nous sommes - au grand damn de Jaden - mais nous avançons à notre rythme, aucun objectif ni ‘milestones’ à passer. Je crois que nous sommes tous les deux célibataires et, en même temps, je ne me considère pas comme telle, pas réellement. Ne brusquer personne, ne pousser personne, les deux pieds sur le frein à tout faire pour retenir les vagues de sentiments qui pourraient lui faire peur. Notre histoire s’est finie de la manière la plus tragique qui soit à l’époque et là, le timing me semble un peu plus gérable, pour moi du moins. J’ai ma place en Formule Un, j’ai un nom qui ne se distingue pas de celui de mon frère, certes, mais on ne m’attribue plus ma place en F1 à cause de mon nom mais bien à cause de mon talent. J’avais besoin de m’établir professionnellement avant de construire quoi que ce soit et je m’en suis rendue compte de la pire des façons possibles, brisant mon coeur et celui d’Adrian au passage. J’y pense souvent mais j’essaye aussi de ne pas y porter trop d’importance. La vie m’a appris beaucoup de choses ces dernières années - à lui aussi - et quand mon regard croise le sien, que mes yeux le découvrent dans son costume, je sais que ça, c’est autre chose que ce qu’on avait à l’époque. Nous sommes de meilleures versions de nous même et nous avons toute la maturité pour que tout se passe bien, ensemble ou séparément. Je presse ma joue contre sa main et souris légèrement. Je sais que mon père va l’adorer et qu’il ne va rien se passer de mal. Adrian c’est… la folie, la douceur, la rigolade, la beauferie aussi. C’est ce qui fait de lui l’homme qu’il est et je ne serais pas là - enfin, lui ne serait pas là - si une partie de celui qu’il est manquait à l’appel. Je ne veux pas d’un homme qui se contient, qui se met sur pause, qui se retient et cache celui qu’il est pour faire plaisir au monde autour de lui, de moi, de nous. Bien sûr, les blagues un peu salaces peuvent rester privées mais à part ça ? Il n’y a rien qui peut nous faire défaut, je le sais. Rapidement prête, je me retrouve à nouveau à ses côtés, un sourire qui ne diminue pas sur mon visage. Les confessions, l’importance de ce dîner partagé, j’espère que la pression ne va pas le faire fuir. Et mon regard sur lui, je serre ma main dans la sienne et dit Bien sûr que ça va aller. Je suis avec les deux hommes les plus importants de ma vie - le numéro trois étant à New York - et je sais qu’il n’y aura pas de souci majeur ce soir. Je le regarde, glissant mes mains sur son costume, les doigts sur le tissu blanc, passant à celui de sa veste de costume pour reformer parfaitement les plis du tissu. Parfait. Que je dis, lui adressant un clin d'œil avant de poser ma main sur son épaule quand il se penche vers moi. Je pince mes lèvres à la confession, le palpitant qui s’excite, la chaleur qui monte sur mon visage, les joues qui virent au rouge. Te mets pas la pression alors. Que je souffle en le regardant droit dans les yeux, mon visage à quelques centimètres du sien, un sourire sur le visage. J’embrasse ses lèvres du bout des miennes, le baiser du courage, celui qui est là pour rassurer plus que pour enflammer. On y va ? Que je demande, tendant ma main et attendant qu’il la prenne pour se diriger vers la table où on retrouve rapidement le paternel Haas. Un baiser sur sa joue, je présente les deux hommes. Papa, voici Adrian. Adrian, mon père, Eugene. Et je fais un pas sur le côté pour me décaler et les laisser se serrer la main. Tu peux m'appeler Gene. Il n’y a que ma femme qui m’appelle Eugene et essentiellement lorsque j’ai mangé tous les desserts. Il rit et je souris, espérant que tout se passe bien, que l’atmosphère soit détendue et que l’on passe tous une bonne soirée. Mon père a l’air de bonne humeur et moins sévère que ce à quoi je m’attendais… À voir ce que la soirée donnera mais pour le moment, je suis heureuse. Tout simplement heureuse… Assise, je commande une boisson gazeuse et regarde mon père Je conduis demain, pas d’alcool pour moi. Je ne respecte pas toujours cette condition mais aujourd’hui, ça me semble important. Et l’eau gazeuse au citron, c’est tout aussi bon - non.

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Sam 17 Juil - 19:23

Ses pensées vont dans tout les sens. Est-ce que ça se passera bien ? of course it will mais une part de lui angoisse à l’idée que le père de la brune qui se tient à côté de lui ne l’apprécie pas et que tout se casse la gueule alors qu’ils ont mit si longtemps à réapprendre à être l’un avec l’autre. Une pierre par une pierre, lentement. Parce qu’il ne veut rien précipiter comme il a pu le faire. Comme il a pu le faire avant que tout explose avec un seul coup de vent, par sa faute. Mais ils ont mûris c’est indéniable et rien ne pourra ébranler leur relation, ou ce qu’il peut qualifier comme relation parce qu’ils n’ont pas encore posé de mots sur ce qu’ils sont et Adrian n’a pas envie de le faire, pas pour l’instant, de peur qu’elle se sente effrayée et qu’elle ait peur qu’il ne veuille avancer trop vite. Encore. Comme une vieille chanson qu’on ne veut écouter mais la force des choses fait que l’on doit obligatoirement le faire. Il a tout de même besoin d’un oeil féminin pour vérifier sa tenue et il se demande bien comment ça sera le jour où il décidera de se marier, parce que sa soeur sera bien trop excitée pour faire quoi que ce soit et sa mère… Elle ne pourra pas le guider d’où elle est. Il chasse cette pensée qui vient de s’introduire dans son cerveau pour ne pas se miner le moral. Et le jeton qu’il traîne toujours avec lui dans son porte-feuille le rappelle à l’ordre qu’il est plus fort que ce qu’il ne semble penser à l’instant T. Il ne sait même pas si le père de la brune est au courant de son passif. Peut-être pas, ce n’est pas la chose dont on parle de façon random. « Pas de pression. Promis. » Et il sourit contre ses lèvres. Il est redevenu celui qui pourrait soulever des montagnes pour la brune, il en a conscience et ça lui fait étrange de se dire qu’elle a retrouvé presque toute l’importance qu’elle avait avant. Quand ils ne faisaient qu’un. Quand ils se fréquentaient plus que de raisons. Quand elle était celle avec qui il sentait qu’il aurait pu finir sa vie. Il saisit la main qu’il lui tend en entrelaçant leur doigt, comme pour lui signifier qu’il ne la lâchera pas, qu’il ne partira pas. Pas ce soir en tout cas, pas de son gré. Il ne partira plus jamais. Il salue d’un signe de la tête les serveurs qui les accueillent, les plaint un peu. Être guindé de la sorte, il ne pourrait pas le faire, il ne pourrait pas rester plus de trois minutes avec un sérieux de la sorte, lui il a besoin de communiquer de façon chaleureuse avec la clientèle, de plaisanter pour fidéliser. Pas de rester comme un pingouin qui attend que le monde arrive. Quand ils arrivent à la table du paternel Haas, Adrian offre un sourire poli au père de la brune et lui serre la main, d’une poigne assurée. Mais il n’a pas du tout une once d’assurance dans son corps Adrian, mais ça viendra avec le temps. « Enchanté Gene, il est vrai que les dessert sont les meilleurs moments lors des repas, je ne peux que vous comprendre. » répond t-il avec un petit sourire. Il aurait bien rajouter autre chose mais il se garde bien de le dire, parce que ce serait déjà sauter dans le vide sans élastique. Il s’installe à côté de Liz, ses mains qu’il frotte machinalement sur son pantalon avant de saisir discrètement la main de la brune dans la sienne et il s’humidifie les lèvres quand la question de l’alcool vient sur le tapis. Alors il n’est sûrement pas au courant. Le jeton qu’il garde dans la poche de sa veste qui pèse lourd sur la conscience, entre ses cigarettes et son téléphone. Les pensées vont trop vite, les pensées insidieuses, malignes qui continuent encore et encore à danser dans son esprit, il a l’impression qu’il est en train de perdre des points, à faire attendre ainsi. Mais ce serait casser quatre ans de sobriété pour se faire apprécier et il sait qu’il sera apprécié quoiqu’il fasse, en tout cas, il fera tout pour. Il se pince les lèvres et souffle discrètement en serrant la main d’Eli dans la sienne. Comme pour qu’elle l’aide, mais elle ne pourra pas prendre cette décision à sa place. « Je vais vous prendre une eau gazeuse au citron aussi s’il vous plaît. » Il n’aura pas craquer Adrian. Mais il est vrai qu’il ne sait pas comment il réagira quand il verra la bouteille de vin hors de prix qui se manifestera devant lui. La jambe qui s’active de stress il prend une grande inspiration et tente d’arrêter les tremblements de sa jambe en se focalisant sur quelque chose sur le mur en face d’eux le temps de quelques micros secondes. « Alors Eugene- Gene, pardon, êtes-vous satisfait d’avoir signé avec Mick Schumacher pour ses débuts en formule 1 ? » demande t-il au père de la brune, avant de déposer une main sur la cuisse de Liz qu’il caresse du bout du pouce. « Même si je suppose que vous devez être fiers du parcours de votre fille, qui d’ailleurs, m’impressionne à chaque course que j’ai le loisir de regarder. » Et un sourire en coin pour Eli, il se détend peu à peu, parce qu’au fond, c’est simple. Enfin il pense, au fond de lui.

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Mar 20 Juil - 19:35
Assise dans la voiture à côté d’Adrian, ma main dans la sienne, un sourire ne quitte pas mes lèvres. Je suis heureuse d’être là, bien, joyeuse et je n’ai pas envie de penser au fait qu’il va falloir rentrer vers les États-Unis et encore moins au fait que je vais revenir vers l’Europe alors que lui, va rester en Amérique du Nord. J’aime sa présence et j’aime un peu plus mes journées quand je les partage avec lui, je ne peux pas le nier. Rapidement sur le lieu de rendez-vous, je connais assez bien mon père pour savoir qu’il est là en avance et qu’il nous attend de pied ferme. Je sais qu’il a réellement envie de rencontrer le jeune homme, qu’il veut vraiment savoir qui est cette homme qui a réussi à me décrocher plus d’un sourire ces dernières semaines mais aussi - voire surtout - qui est celui qui me fait sourire comme une collégienne au premier texto un peu cheesy que je reçois. Ou à la lecture d’une réponse à un message cheesy que j’ai envoyé. J’efface tout cela de mon esprit et quand les deux hommes se retrouvent l’un en face de l’autre, je suis aussi heureuse que stressée. Si le courant venait à ne pas passer, je pense que je le vivrais vraiment mal. Et en même temps, je ne peux pas leur en vouloir si le courant ne passe pas. Il ne devrait pas y avoir de problèmes mais on ne sait jamais… Et ce soir est si important pour moi que toutes mes émotions sont mélangées. Mais c’est avec un sourire sur le visage que j’embrasse la joue de mon père et que je présente les deux hommes. La première étape est passée est avant que tout démarre et puisse déraper - probablement trop rapidement - je commande une boisson sans alcool, laissant la porte libre à Adrian pour en faire de même. Je sais qu’il ne craquera et quand je sens sa main serrer doucement la mienne, je bouge légèrement les doigts pour que ces derniers s’entrelacent avec les siennes. Mon pouce caresse le dessus de sa main et je laisse mon père commander son verre d’alcool, ne faisant aucun commentaire. Je sais bien que ça finira par arriver - ou presque - sur le tapis. Il y a encore le vin, le dessert, le digestif… C’est fou comme l’alcool est un point important de nos vies. Fou et désolant. Et alors que je pensais que la Formule 1 serait un sujet qu’on aborderait pas, je me rends compte que je me suis trompée sur toute la ligne. Je sens la main d’Adrian quitter la mienne et souris à ses propos. Je t’impressionne ? Il ne l’a jamais trop dit. Je sais qu’il a eu peur de nombreuses fois et je n’ai aucun doute qu’il regardera la moitié de la course derrière ses mains ce week-end. Je ne peux pas lui en vouloir. C’est ce qui m’anime mais ça peut être impression et faire peur. Signer le fils d’un grand champion comme Michael Schumacher est un honneur, il n’y a pas à dire. Et on a tous été sur-excité quand on l’a appris. Vraiment. Ce n’est pas n’importe qui. Mais, en même temps, il n’est pas son père. Et je suis très fier de ma fille, il n’y a pas à dire. Elle pourrait appuyer un peu plus sur l’accélérateur de temps à autre mais elle s’en sort merveilleusement bien. Je lève les yeux au ciel et me redresse doucement. Je pourrais aussi freiner une demi seconde plus tard et finir dans le mur. C’est une option, effectivement. Et je sais bien que la différence de résultat entre moi et le haut du classement est là. Pendant les essais, je ne pousse pas la voiture à 103% mais à 97% et j’essaye de monter doucement. Mais je n’ai aucune envie de finir entre quatre planches et bien que je n’y pense pas souvent, je ne peux pas nier que ce que je fais est dangereux. Ou tu pourrais gagner. Je regarde mon père et lui souris légèrement. C’est une possibilité aussi. Et le ton que j’utilise montre bien tout le sarcasme qui puisse exister dans ma vie. Je n’ai aucune chance de gagner avec ma voiture et vu les écuries devant nous. C’est ainsi. Et on le sait tous les deux. Adrian est passé manager il y a peu. Un homme avec des responsabilités, tout ce que tu voulais pour moi. Que je souffle, me tendant un petit peu plus, me sentant rapidement coupable de tout cela. Je rends cette rencontre plus difficile qu’autre chose pour Adrian. Vraiment ? Alors, dites m’en plus Adrian, sur vous, vos aspirations. Ah, c’est l’heure du CV. Tout va bien se passer...

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Sam 24 Juil - 23:00
tw: mention de cancer, de décès.

Il aurait bien aimé savoir ce que le père de la brune sait sur lui. Est-ce qu’il sait à quel point il était une merde, il y a des années ? L’envie de se cracher à la gueule dès qu’il repense aux moments sombres qu’il a vécu. L’envie de foutre son poing dans le miroir qui lui renvoie son reflet quand il se rend compte qu’il aurait pu briser sa soeur, qu’il aurait pu briser Elizabeth si jamais elle était resté. Il a mit longtemps avant de ne plus se haïr Adrian et ça lui fait du bien de se dire que tout est redevenu comme avant. Ou presque. Il a toujours cette sensation qui perdure dans le coeur quand il se rend compte qu’elle est revenue, qu’elle est toujours là. AU bout de sa main, là où elle aurait voulu, naïvement, qu’elle y soit pour toujours. Quel con. Mais il ne sait même pas ce qu’il peut dire, ce qu’il ne peut pas dire. Il espère sincèrement que Liz aura au moins la présence de lui dire qu’il dit des inepties ou de le lui faire comprendre discrètement. Il ne peut s’empêcher de la regarder en coin face à sa question avant de la regarder « Bien évidemment que tu m’impressionnes. Même si j’ai l’impression que mon coeur fait le roller coaster quand je regarde les courses, mais ça va. » répond t-il en riant. Le barista n’est pas idiot et il voit bien que la situation commence peu à peu à se tendre, il souffle un peu et récupère la main de Liz sous la table pour qu’elle puisse s’apaiser ne serait-ce qu’un instant, il n’a pas envie que les couteaux et les fourchettes ne commencent à voler, ni même qu’une esclandre soit faite en plein milieu du restaurant, ce n’était absolument pas le moment, ni même le lieu. Il continue à serrer la main d’Elizabeth quand elle répond à son paternel et il ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais rien ne sort, ce n’est certainement pas le moment ni même l’endroit pour lui de ramener sa science, ce serait sûrement le bon moment s’il avait envie de tout casser, mais ce n’est pas le cas. Il s’humidifie les lèvres, pince ses lèvres et fixe le tableau derrière Gene en attendant que leur petit querelle ne se termine. Quand ça reparle de lui, il se reconcentre sur la conversation et son palpitant commence un peu à s’affoler, il n’avait pas franchement prévu de parler de lui. Il préfère attendre et être le trophy husband de Liz sans avoir à la ramener. Son doigt qui trace le contour du verre alors qu’il réfléchit à ce qu’il peut dire et ce qu’il ne peut pas dire, au pire, il mettra ça sur le compte de la fatigue. Pas sûr que ça marche vraiment, mais tout de même. « J’ai commencé en tant que barista au Think Coffee de New York, je n’aspirais pas vraiment à devenir barista, mais j’avais plutôt tablé sur des études d’ingénierie. Mais la vie a fait que j’ai dû arrêter pour m’occuper de ma mère qui était mourante, un cancer du poumon qui commençait à la terrasser, et de ma petite soeur que son père avait décidé de laisser tomber pour se jeter dans le travail. Prétendant qu’il ne supportait pas que ma mère soit en train de mourir, alors que c’était tout le contraire, je suis persuadé que c’était tout le contraire. » Adrian s’humidifie les lèvres et passe une main dans sa nuque avant de reprendre un semblant de respiration, s’arrêtant quand le barman apporte les boissons et la jambe se remet à sautiller de stress. Il déglutit et reprend son histoire. « Et puis, ma soeur a obtenu un job à Londres en tant que costumière au West End, il faut dire que sa passion c’était depuis toute petite, de coudre des vêtements dans des draps ou des rideaux, alors elle a tout fait pour entrer dans le monde du théâtre. J’ai donc dû l’aider à déménager. Et quand je suis revenu, on m’a proposé un poste de manager. Que j’ai accepté grâce à votre fille. Mais mon aspiration première serait d’ouvrir mon propre café, avec mon âme dedans, un café qui serait un peu caché, dans une ruelle reculée, le genre de café qu’on ne doute pas qu’il est là. » Avoue Adrian, avant de regarder Liz « Mais ce n’est que l’aspect professionnel de mon aspiration. Après l’aspect personnel, je n’ai pas vraiment d’envie particulière, mais je sais aussi que je ne me vois pas finir ma vie seul. » Sa main qu’il entrelace à celle de Liz, avant de sourire « Je veux dire, je resterais aux côtés de votre fille, jusqu’à ce qu’elle se lasse de moi. Si vous le voulez bien, bien entendu. »

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Dim 25 Juil - 0:12
Les mots d’Adrian me touchent plus que je ne l’aurais imaginé, je ne peux pas le nier. Savoir que je l’impressionne, ça m’anime et ça fait battre mon coeur un peu plus rapidement. C’est la première fois que j’entends ces mots de sa bouche mais aussi de celle d’un homme qui me plaît réellement, pour être honnête. Et attends d’y être, c’est encore autre chose... Je ne vais pas lui dire que c’est encore plus stressant. Pourquoi ? Tout simplement parce que tu vois la voiture passer et après, ce sont les cris, applaudissements et réactions du public qui te font comprendre que tout va bien - ou rien. Je me souviens encore de ma première course, le cœur au bord des lèvres lorsqu’on a entendu des réactions au loin et qu’il a fallu quelques (longues) secondes pour savoir exactement ce qu’il s’était passé. Aujourd’hui, avec les écrans géants qui diffusent la chaîne officielle, tout est plus rapide mais c’est vraiment intense. Rien que d’y penser, j’ai les poils qui se dressent sur mes bras. Une chose est sûre, je demanderai à mon père de ne pas être trop loin de lui quand la course aura lieu dimanche. Ou peut-être même à Kelly de lui tenir compagnie parce qu’elle a l’habitude entre Daniil et Max. Et alors qu’on pourrait rester sur cette joie partagée, les commentaires de mon père ne se font pas attendre et ça me tend instantanément. J’aimerais qu’il soit fier de ce que je fais, heureux de voir que je m’en sorte, que je suis en F1 et que je n’abandonne pas. Je sais bien que je suis dans le sport grâce à mon père et à mon nom mais je pourrais toujours décider de me retirer. J’aime bien trop ma vie et ma carrière pour cela. La main d’Adrian qui trouve la mienne, je tente de me calmer et de changer de sujet avant d’éclater à la tronche de mon paternel. Finalement, ce n’est pas lui qui va me décevoir ou Adrian dire une ânerie mais bien moi. Je regarde Adrian et vois rapidement la panique dans ses yeux. Il semble pris au dépourvu, comme s’il s’était déconnecté de la réalité, avant d’être tiré de force pour revenir ici. Je lui adresse un léger sourire, tentant de me calmer - de redescendre d’un étage, comme ma mère dirait - et je l’écoute parler de sa vie, de ses aspirations, de ce qui fait qu’il est là aujourd’hui, avec moi. Sa mère malade, sa sœur à gérer. Tout ça, je le sais et je vois bien que ça le pèse d’en parler. Mes mains sous ma chaise, je me décale un peu pour me rapprocher de lui et pose ma jambe tout contre la sienne. Rien de sexuel, rien d’aguicheur, juste une façon de lui montrer que je suis là. Les verres à table, je bois une gorgée et mon père ouvre la bouche, prêt à dire quelque chose mais je le fusille du regard. On n’interrompt pas quelqu’un qui s’exprime sur un tel sujet. Je l’écoute, souris et me sens rougir quand il dit qu’il a accepté le job grâce à moi. Ai-je réellement autant d’influence sur le jeune homme ? Il marque des points qu’il n’a pas besoin de marquer avec moi. Je souris et l’écoute. Mon regard sur lui, sa main qui s’attache avec la mienne, je lève les yeux et souffle J’espère que tu es prêt à me supporter pour de nombreuses années. Et bien que mon père soit là, je me penche doucement vers Adrian et embrasse tendrement ses lèvres. Un baiser furtif, rompu par un sourire et un petit froncement de nez pour lequel je suis connue. Eh bien. Vous êtes un homme courageux Adrian. On est d’accord là-dessus. Je quitte Adrian du regard et regarde mon père. Je suis sûre que votre mère est fière de vous, vous avez l’air d’être un homme avec beaucoup de valeurs et prêt à tout pour sa famille et le bonheur de cette dernière. Il a laissé sa sœur filer alors qu’il aurait pu la retenir. Et je sais qu’elle est heureuse et qu’elle lui en sera reconnaissante à vie. Quand à ma fille… Elle est assez grande pour faire ses choix. Je sais que vous avez déjà été ensemble à un moment mais que ça n’a pas marché. Qu’il souffle avant d’ajouter Mais je sais aussi que si les histoires doivent arriver, elles finiront par arriver. La mère de Liz et moi même nous connaissions depuis quelques années mais elle était beaucoup plus jeune que moi alors ça ne plaisait pas. Je sais que mes parents se sont rencontrés et sont tombés amoureux alors que ma mère n’avait que quinze ans et mon père dix de plus. Ce n’est pas comparable mais j’ai attendu, je l’ai attendu et quand on s’est marié, je savais que j’avais fais le bon choix quelques années plus tôt en la laissant partir. Ma mère m’a raconté cette histoire des centaines de fois. Trop jeune, peu fortunée. Ils n’avaient rien en commun et pourtant… Bon, il va sans dire que si ses résultats déclinent ou que tu lui brises le coeur, tu auras à faire à moi. Je regarde mon père avec de gros yeux et souffle Papa ! Je ne m’y attendais pas à celle-là. Il hausse les épaules et bois une gorgée de sa boisson comme si tout cela était carrément normal. Elizabeth est ma seule fille, la dernière de mes trois enfants, il est hors de question qu’on fasse du mal à mon bébé. Et là, je cringe au plus haut point. Je lâche la main d’Adrian et me cache derrière mes mains. Arrête ! Que je ronchonne en soupirant fortement. Ne l’écoutes pas. Je ne suis pas son bébé. Que je souffle à Adrian, m’attendant à ce qu’il se moque de moi dans les secondes qui suivent. Le but c’est que tu rencontres Adrian, pas que tu m’humilies papa ! La honte… Mais en même temps, je m’attendais à quoi ? On est chiens et chats tous les deux, forcément que ça allait tourner comme ça. Par contre, je ne l’ai jamais vu comme ça, pas même devant sa voiture. Alors fiston, il va falloir faire attention à toi, à vous mais surtout à elle. Et je n’ai pas besoin de lever les yeux pour que mon père fasse passer le message à l’Américain : elle t’aime. Je n'ose même pas retirer mes mains de mon visage. Qu'on m'achève. Et plus vite que ça ! Rouler à fond dans ma monoplace est moins angoissant, c'est pour dire...

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Dim 8 Aoû - 21:08
Il ne sait pas vraiment comment il se sent Adrian, mais il a un melting pot de sentiments qui se baladent dans son esprit et il se demande comment ça va se finir, ce rendez-vous avec le père de la brune. Est-ce qu’il va craquer de nouveau ? Non, il ne faut pas, il n’a pas tenu toutes ces années pour que ça se finisse en eau de boudin, avec des déceptions à la clé. Adrian sent bien que la relation entre Liz et son père est compliquée, il le sent à sa façon de répondre, à sa façon de se tendre, il sent la tension dans le corps de la jeune femme et il n’aime pas ça. Mais qui est-il pour juger ? C’est lui le connard qui a tourné le dos à son beau-père, c’est lui qui n’a plus de famille en dehors de la famille qu’il a choisi parce qu’il ne veut pas qu’on lui impose des choix. Alors qu’est-ce qu’il y connaît de la famille ? Rien. Il sait bien que ce sera stressant mais il ne dit rien de plus, il n’a pas encore envie d’y être. Il profite de l’instant présent et rien de plus. Il ne s’attendait pas à devoir parler de sa vie, en vrai il ne savait pas de quoi ils allaient parler tout court, il n’avait jamais fait cela Adrian, il n’avait jamais eu la possibilité de faire cela parce qu’il ne s’était jamais attaché à quelqu’un autant qu’il ne l’avait fait pour Elizabeth. A la réponse d’Elizabeth, il ne peut s’empêcher de sourire, encore. Il ne sait pas ce qu’il vient de dire, ni même de faire, mais il a l’impression de s’engager sur une pente qui le dépasse déjà, non pas qu’il n’en a pas envie, mais il a peur d’aller trop vite, trop loin. Et peut-être qu’ils doivent prendre leur temps, il n’en sait rien Adrian, il devrait lire les relations pour les nuls histoire de se mettre dans le bain, mais il n’en a pas le temps, ce n’est pas quelque chose qu’on fait sans réfléchir de toutes façons. Adrian écoute Gene avec une attention certaine, tout en prenant une gorgée d’eau citronnée et il secoue légèrement la tête en apprenant l’histoire des parents de la brune, comme quoi, toutes les histoires se ressemblent à peu près, il ne s’attendait pas à savoir tout cela Adrian, et il n’avait rien demandé mais il écoute et imprime surtout pour ne pas faire bêtises par la suite. Et il ne peut s’empêcher de rire quand son père prend un air un peu trop protecteur « Ne vous en faites pas, je ne compte pas lui briser le coeur. » Parce qu’il l’a sûrement déjà fait une fois, et à quoi sert la rédemption quand on fait les mêmes erreurs encore et toujours ? La scène qui se déroule devant lui le fait et il ne peut s’empêcher de se pincer les lèvres avant de regarder Liz avec un sourire amusé, il essaie de ne pas rire à gorge déployée -il n’est pas au bon endroit- et les regarde tout les deux avant de reporter son attention sur Elizabeth « C’est mignon comme surnom ! » rétorque t-il, avec une voix amusée. A la remarque de Liz, le barista lève les yeux au ciel en secouant la tête négativement avant de la regarder « Tu sais, au moins, ça me fait me rendre compte que vous vous entendez bien, il n’en aurait rien à faire de toi, il n’aurait pas agi de la sorte. » Adrian cherche des explications dans tout, les mots, les paroles, les façons d’être. Il n’y voyait pas d’humiliation, qu’un père qui voulait faire comprendre à la personne en face de lui qu’il n’avait plutôt pas intérêt à faire l’imbécile. Et Adrian l’a bien compris, il comprend mais il faut lui expliquer longtemps, à cet idiot. Adrian passe son regard d’Eli à son père et il explique d’une voix sereine « Je ferais attention à elle. » Et doucement, il se tourne vers Elizabeth pour lui dégager les mains de son visage et il ne saurait expliquer les sensations qui le prennent dans le coeur mais il se sent léger « N’aie pas honte de ce que raconte ton père. » explique t-il, en plongeant son regard dans celui de la brune « Il t’aime, et il ne veut que ton bonheur, alors je ferais en sorte de ne pas le décevoir, de ne pas te décevoir. » Et il se tourne vers Gene avant de s’humidifier les lèvres et de sourire « Je ne lui ferais pas de mal, je vous l’assure, Gene. » Et il saisit la main de Liz sous la table, pour entrelacer leurs doigts avant de prendre une nouvelle gorgée de sa boisson, la gorge est sèche, il n’était pas prêt à cela, mais au fond, on estjamais vraiment prêt à rencontrer les géniteurs de la personne qu’on aime, parce qu’on aura jamais conscience de ce qu’ils attendent de nous, et Adrian, il sait, se doute, que Gene Haas attend beaucoup de lui, et il n’est pas si sûr, de pouvoir le faire mais il va essayer, pour elle, pour lui, pour eux.

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Mar 10 Aoû - 20:16
Il y a des relations qui sont parfaites, qui valent la peine d’être vécues mais qui n’arrivent pas au bon moment. Et je sais que c’est ce qu’il s’est passé pour Adrian et moi lors de notre précédente relation. Je n’étais pas prête, j’étais concentrée sur la Formule Un et refusais cordialement de me détacher de ce rêve pour lequel je me suis battue toute ma vie. Je ne voulais pas lui en vouloir un jour, regretter d’avoir mis ma vie professionnelle entre parenthèses pour un homme. Pour cet homme. Et je ne peux pas dire ce qu’il aurait pu se passer. Peut-être qu’on aurait tout réussi à conjuguer, tout à gérer. Personne ne pourra jamais le savoir pour nous et je ne peux nier que j’ai énormément envie de voir, d’essayer, de tenter. Je veux voir où ça peut nous mener, ce que l’on ressent. Je sais que je ne suis pas la seule à ressentir quelque chose pour lui et ça, ce n’est pas rien. Il n’y a aucun homme qui m’a fait vibrer comme lui le fait chaque jour, aucun qui a réussi à capter mon attention assez longtemps pour que mon égoïsme se mette entre parenthèse le temps de découvrir tout le bonheur que l’on pourra connaître à deux. Peut-être que je me projette un peu trop mais ce n’est pas grave. Dans la vie - comme en course - je veux y aller à 110% et aviser par la suite. Push, push, push. La conversation part dans tous les sens. Les deux hommes apprennent à se connaître et moi, je m’agace un peu face aux mots de mon père, un peu honteuse qu’il menace presque Adrian alors que nous n’en sommes pas là dans notre relation. Mais sa réponse m’arrache un sourire. Et moi non plus, je ne compte pas lui briser le coeur. Been there, done that, je ne réitérerai pas. Oui, certes… Mais tout de même. Que je souffle doucement, ronchonnant un peu, plus pour la forme qu’autre chose. Bon sang que ça me fait tout bizarre d’être là, avec eux deux et de les voir clairement se liguer contre moi. Je pourrais presque crier à l’acharnement mais l’Américain a raison. Si mon père ne m’aimait pas, il ne tiendrait pas ce genre de discours. Et alors que la conversation est merveilleusement tempérée par Adrian, je ne peux m’empêcher de dire De toute façon, vous êtes tous les deux contre moi, je le sais. Je leur lance un petit regard en biais avant de rire légèrement et de boire une nouvelle gorgée de ma boisson. La conversation ne tarit à aucun moment pendant ce repas. Les discussions sont intéressantes, drôles et enrichissantes. J’en apprends un peu plus sur Adrian, sur mon père aussi mais j’apprends surtout qu’il va rester là, en Europe jusqu’à la pause en juillet prochain. La petite fille à son papa - enfin pas trop - avec son papounet. Ça me fait plaisir autant que ça m’angoisse. Pourquoi ? Tout simplement parce que ça veut dire que je ne vais pas avoir une seconde de répis. Work, work, work. Soirée terminée, repas consommé, discussion avortée, j’embarque Adrian sur la plage et, mes talons en mains, souffle C’était sympa… J’espère qu’il ne t’a pas fait peur. Je souris avant de l’embrasser, la maison plus trop loin et la fin de soirée un peu plus charnelle que le début. Le Grand Prix dans le viseur, les accélérations dans les rues étroites de Monaco. Un mois de mai comme je l’aime. Avec ceux que j’aime. Que demande le peuple ?

rp terminé.

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