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olivia (always sit around talking about the meaning of life)

@ Lizbeth Walsh

Lizbeth Walsh
Messages : 919
Pseudo : harleen. / marion
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : le week-end, 1 ou 2 la semaine.
Multinicks : uc --
Avatar : olsen. + lunpand (sign.) code/: nocreativejuiceleft gif/: lonelywolfgifs lyrics:/ ellahenderson & tom grennan
Trigger : sexual assault, child abuse.
Warning : /
olivia (always sit around talking about the meaning of life) 89ec9efa23533e93be16418ff744a27b94872212
Age : trente-quatre ans. (20/02)
Nationality : américano-irlandaise
Origins : irlandaise, italienne.
Religion : atheist.
Status : single mom, in a relationship w/ Jasper
Orientation : bisexuelle.
Work : cheffe étoilée @ The Modern in MoMA.
Home adress : brooklyn
Communities : #cours de cuisine du samedi matin
#famille du Dawson circle
#the overkill
#the lift

Summary : Lizbeth est issue d'une famille de trois enfants, une soeur un peu plus âgé et un frère plus jeune qu'elle. La famille s'est étendue avec la fille de Lizbeth âgée de quatre ans, qu'elle a eu alors qu'elle était tout juste séparée du père de la petite. Cheffe étoilée dans le restaurant du Plaza Hotel, elle évolue dans un monde où le machisme est très présent et où elle compte bien remettre à leurs places les hommes qui pensent qu'elle n'a pas sa place dans "leur" cuisine. Très proche de sa famille elle ne supporte cependant pas réellement les crises existentielles de sa mère et la pression que ses parents mettent à son petit frère. Elle tente tant bien que mal de leur faire comprendre qu'il peut bien faire ce qu'il veut, tant qu'il est heureux, elle n'hésite pas à leur dire ce qu'elle pense. Et elle refuse catégoriquement que sa mère puisse garder sa fille de peur qu'elle ne veuille lui offrir une éducation à sa façon et Lizbeth préfère encore que son frère la garde, ou avoir recours à une nounou plutôt que de la laisser à sa mère ou même à son père.
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Lun 15 Nov - 21:54

Elle est vannée Lizzie, le service de ce soir a été très compliqué et elle aurait bien besoin d’un verre de vin ou deux, d’une nuit entière de sommeil ou même d’une journée entière, mais malheureusement, elle peut rêver. Elle sait que demain, il faudra qu’elle rempile et le jour d’après aussi. Mais au moins, elle aime ce qu’elle fait, y va avec plaisir et puis, elle peut être avec sa fille le dimanche et le lundi, ce qui, au fond, est une chose complètement non négociable parce qu’elle avait besoin de ça et pas d’un emploi où elle n’avait de cesse de pouvoir voir Roxanne en coup de vent le matin, et de ne pas pouvoir la coucher le soir. Quand elle ferme les lumières, elle passe par la porte de service et salue le type de la sécurité, avant de s’enfoncer dans le parking, de mettre son gps en route et la voila parti pour au moins une heure de route si le trafic est bon et d’après son super accessoire appelé communément GPS, elle pourra être rentré à une heure décente et donc sa mère n’aura pas le plaisir de lui dire que c’est une mauvaise mère de laisser Roxanne dormir tard. Elle envoie un message à Katie pour lui dire qu’elle peut laisser Roxanne faire de l’extra hour et qu’elle arrive incessamment sous peu avant de chanter à tue tête dans la voiture, pour ne pas s’endormir, pour ne pas hurler sur les conducteurs qui conduisent comme des pieds, les taxis pressés qui pensent qu’ils sont seuls sur la route. Quand elle voit enfin Staten Island, elle souffle de soulagement et se rend compte qu’elle a peut être un peu trop appuyé sur le champignon. Quand elle arrive dans le quartier, elle ralentit pour ne pas s’attirer la foudre de ses voisins et elle se gare près de la maison, enfile une écharpe pour ne pas attraper froid et elle attrape son sac qui contient une peluche pour Roxanne qu’elle a vu en allant faire un tour à Macy’s, elle sort de sa voiture et elle aperçoit Olivia qui ne semble pas franchement dans son assiette. Elle fronce les sourcils, et s’approche de Liv d’un pas léger et rassurant « Liv ? Que se passe t-il ? » Elle voit bien qu’elle n’est vraiment pas dans son assiette. Elle jette un regard vers chez elle, elle voit la lumière dans le salon et elle imagine non sans mal Roxanne dans le canapé, son plaid sur elle et ses peluches bien alignées sur le canapé. « Viens à la maison, tu auras moins froid et je pourrais te préparer un thé. » Elle l’attire vers chez elle, son bras crocheté à celui d’Olivia et elle ouvre discrètement la porte pour se défaire de ses affaires, aider Olivia a retiré son manteau avant que la tornade qui ne lui serre de fille vienne se loger dans ses jambes. Lizzie l’attrape pour la porter et Roxanne prononce de ses yeux brillants « Y’a même tata Liv !!! » Lizzie la laisse redescendre et entourer les jambes d’Olivia de ses petits bras avant de remercier Katie pour tout le travail qu’elle a pu faire aujourd’hui et la libérer, lui annonçant qu’elle allait s’occuper du coucher. Elle se tourne alors vers Olivia « Est-ce que tu veux une tasse de thé ? » Parce qu’apparemment, une tasse de thé résout toujours tout. Apparemment.

@ Invité

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Sam 20 Nov - 0:03
Olivia était déboussolée. Une heure auparavant, sa vie suivait normalement son cours, selon une ligne droite et a priori infinie. Rien, absolument rien, ne semblait pouvoir la faire dévier de sa trajectoire. Du moins en était-elle persuadée, mais il avait fallu à peine 60 petites minutes pour bousculer ce qu’elle croyait acquis. Son mari l’avait quitté, et dans deux jours il ne mettrait plus jamais les pieds dans leur maison. Dans sa maison. Tout ce qui était « leur » jusqu’ici devenait à présent soit « son », soit « mon ». Et ça la terrifiait.

Olivia avait donc donné à Benjamin deux jours pour débarrasser le plancher. Elle avait joué les femmes fortes et autoritaires, il avait accepté et elle était partie en claquant la porte d’entrée. Durant ces quarante-huit heures de stand-by, Olivia se sentait incapable de rester à la maison avec lui. L’ennui c’est que maintenant qu’elle se retrouvait dans la rue et que la nuit était tombée, elle réalisait : elle n’avait aucun endroit où aller.

Pour se donner une contenance, Olivia fit le tour du quartier, enroulée dans son manteau, comme si elle faisait une promenade digestive après le repas. Elle avait du mal à réfléchir. Prendre un hôtel ? Non, se retrouver seule l’angoissait. Appeler quelqu’un ? Oui, mais qui ? Qui pouvait-elle oser déranger à une heure pareille ? Elle soupira. Plus elle marchait et moins elle trouvait de solution.

C’est pourquoi croiser Lizbeth lui parut être un premier petit miracle. Que se passe-t-il ? Olivia voulut répondre mais sa voix se bloqua dans sa gorge. Le second petit miracle fut que Liz ne chercha pas à en savoir plus et qu’elle se contenta de l’inviter, comme ça, sans qu’Olivia n’ait à prononcer un mot. La brune se força à ouvrir la bouche pour accepter. « Merci, Lizbeth. » Le bras de la jeune femme autour du sien lui redonna un peu de force, comme s’il cristallisait le soutien dont elle avait besoin.

Elle suivit Lizbeth jusqu’à l’intérieur de la maison, lui abandonna son manteau, retira son bonnet. Roxanne se jeta dans ses jambes et elle se baissa à sa hauteur pour la prendre dans ses bras. « Bonsoir, ma puce. Qu'est-ce que tu fais encore debout ? » Le contact de l’enfant lui réchauffa un peu le cœur. Mais ça lui rappela aussi l’absence de sa propre fille, qu'elle aurait aimé serrer contre elle. Malheureusement, cette dernière devait être en soirée étudiante et sa mère constituait sans doute la dernière de ses préoccupations. Non pas qu’Olivia lui en veuille, au contraire, sa fille faisait sa vie et c'était tout ce qu’on pouvait lui souhaiter. Lizbeth la tira sa réflexion en lui proposant du thé. L’idée même de tenir la tasse brûlante entre ses mains pas tout à fait réchauffées la réconforta. Elle souffla. « Volontiers. » Olivia fit quelques pas de l’entrée vers le salon. Elle se sentait un peu mieux, bien que terriblement vide. Son regard se posa sur le canapé. Tout à coup, elle pivota vers son hôte. « Lizbeth, je suis désolée de te demander ça, mais est-ce que ça te dérangerait si je dormais ici ce week-end ? Je me ferai toute petite, c’est promis. Et je préparerai les repas. »

@ Lizbeth Walsh

Lizbeth Walsh
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Dim 21 Nov - 18:03
Elle adorait son travail Lizbeth mais pourtant, parfois, elle aimerait arrêter. Elle aimerait prendre une annee sabbatique. Parce que le temps file et elle n’a pas envie  que sa fille pense que Lizzie la délaissait. Elle faisait tout pour que sa fille vive une jolie vie et elle avait peur que Roxanne pense qu’elle ne l’aimait pas. Alors que Lizzie remuerait ciel et terre pour que sa fille soit heureuse et surtout en bonne santé. Elle avait prit deux jours quand Adriel avait disparu de la surface de la terre pour expliquer à Roxanne que ce n’était pas grave de n’avoir qu’une maman et pas de papa, que ça n’empêchait pas qu’Adriel l’aimait malgré le fait qu’il avait prit le large. Que ça ne changerait pas que  ses parents l’aimait. Plus que tout et qu’elle était aimée par ses grands parents, son oncle et tout le monde qui était proche d’elle. Elle avait séché les larmes de sa fille et l’avait laissé dormir avec elle, sa petite main posée sur la joue. Avant de la couvrir d’une couverture de tendresse pour qu’elle n’ait plus peur. Plus peur des monstres cachés dans le placard. Plus peur des monstres cachés sous le lit. Elle prendrait tout les jours de repos possible et imaginable pour sa fille. Parce qu’elle était ce qu’elle avait de plus précieux. Et elle avait été aidé après sa grossesse, elle avait été aidé par des personnes somme toute exceptionnelles et qui méritaient l’aide de Lizbeth dans n’importe quelles circonstances. Olivia était l’une de ses personnes et quand Lizbeth la voyait la, seule, avec pour seule compagnie ce qui semblait être sa tristesse, elle ne pouvait s’empêcher de s’arrêter pour l’aider. Aux remerciements de Liv, Lizbeth déposa une main chaleureuse sur celle de Liv, parce que parfois les mots sont dérisoires face aux gestes.

Passée le plaisir de Roxanne de voir que Liv était la, Lizzie s’activait pour être une hote convenable et ne pas que Liv pense qu’elle n’était pas la bienvenue ici. “Maman a dit à Katie que je pouvais l’attendre parce que demain on peut dormir longtemps parce que j’ai pas école. Alors j’attendais maman. » Roxanne avait un de ses bagous, Lizbeth se demandait bien de qui elle tenait, elle qui n’était pas bavarde pour un sou. Quand Olivia accepta la tasse de thé, Lizzie s’affairait à faire chauffer l’eau et sortit deux tasses ainsi qu’une petite tasse pour Roxanne, elle lui donnerait de la tisane, elle attrapait les sachets de thé et les déposait sur un plateau avant de se tourner vers Liv, sa question qui l’étonnait quelque peu. « Non ça ne me derange pas que tu dormes ici mais… Que se passe t’il ?” Ce n’était pas dans les habitudes d’Olivia de dorimir ailleurs que chez elle -où en tout cas, elle n’en était pas informée- et surtout, elle m’habitait pas si loin l’une de l’autre. “Mais tu sais que je t’accueille avec plaisir. Tu dormiras dans la chambre de Roxanne, elle dormira avec moi. » De toutes façons elle ne comptait plus les nuits où Roxanne la rejoignait dans son lit en pleine nuit a cause des cauchemars. “Et ne t’en fais pas pour la cuisine, tu seras mon cobaye, on va bien changer la carte au restaurant alors il faut que j’expérimente ! Mais tu es la bienvenue et tu restes le temps que tu veux.  »

@ Invité

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Dim 5 Déc - 22:40
Olivia n’aimait susciter la pitié. Elle avait pourtant conscience que son état n’inspirait pas grand chose d’autre. La brune fronça légèrement les sourcils. Elle s’autorisait un relâchement ce soir, peut-être encore demain, mais après elle ferait en sorte que jamais plus personne ne puisse d’apitoyer sur son sort. Olivia allait rebondir, elle ne savait pas encore comment, mais elle y parviendrait. Ce qu’elle n’était pas certaine de réussir, en revanche, c’était faire le deuil de cet avenir qu’elle avait parfaitement calculé pour les vingt ans à venir (au bas mot). Un avenir aux côtés de Benjamin. Olivia secoua la tête. Il fallait qu’elle s’interdise de prononcer son nom, même intérieurement.

Heureusement, la petite famille de Lizbeth lui offrit cette jolie distraction dont elle avait besoin. Olivia n’aurait pas pu rêver d’un foyer plus accueillant où trouver refuge. Lizbeth et sa fille étaient aussi charmantes l’une que l’autre. C’est avec plaisir qu’elle fit la discussion à Roxanne, avec un sourire un peu forcé certes, mais un sourire quand même. D’autant que la fillette s’exprimait avec une éloquence plutôt remarquable. « Pas d’école ? C’est super ça, tu as prévu quoi de beau, demain ? » Olivia tourna la tête vers Lizbeth qui s’affairait à préparer le thé. Elle ne savait pas quoi faire pour rendre service et se sentait empotée, plantée comme elle l’était au milieu du salon. Elle voyait bien que son amie déployait des trésors de prévenance pour ne pas qu’elle se sente mal à l’aise. Elle lui en était d’ailleurs infiniment reconnaissante. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de se trouver des airs de parasite, à s’incruster comme elle le faisait chez les Walsh.

Et puis LIzbeth finit par poser la question fatidique. Olivia n’imaginait pas ne pas lui répondre, ou pire lui mentir. Elle lui devait des explications, la moindre des choses quand quelqu’un vous offre l’hospitalité. « On s’est disputés, avec Benjamin. » Olivia échangea un regard avec Roxanne. Elle lui sourit doucement. Elle se doutait que la petite fille allait poser des questions. Mais ça n’était pas vraiment un souci, car l’enfant n’était motivée que par une curiosité sans arrière-pensée et ne porterait aucun jugement. Olivia fit quelques pas vers la cuisine, en répétant : « Merci Lizbeth, je suis désolée de m’imposer, vraiment, je... » Elle s’interrompit. Ça la touchait que Liz lui épargne le canapé, même si, encore une fois, elle craignait de déranger. Enfin… Autant demander à la principale intéressée : « Ça ne te gêne pas que je dorme dans ta chambre pour cette nuit, Roxanne ? » Quand Lizbeth évoqua le restaurant, Olivia se sentit encore un peu plus réconfortée. Goûter en avant première les plats de la nouvelle carte la faisait presque saliver d’impatience. Rien de tel pour oublier Benjamin. « Je serai ton commis de cuisine, alors. »

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Mer 29 Déc - 23:59
Ce n’était pas habituel de voir Olivia si tard dans la rue, esseulée comme si elle portait le monde sur ses épaules, mais Lizzie ne pouvait pas la laisser toute seule, elle ne pouvait pas la laisser tomber. Elle était la lumière qu’elle avait entraperçu quand elle avait l’impression que tout s’écroulait autour d’elle. Quand Roxanne pleurait en pleine nuit, en pleine journée et que pleine de désespoir la cheffe avait trouvé en Olivia une oreille attentive, le genre d’oreille dont on a besoin et qu’on ne soupçonne pas. Olivia avait été là, alors Lizbeth sera là. Et puis Roxanne appréciait Olivia alors tout était parfait. « Je dois aller chez Mamie le soir quand Maman elle travaille, parce que mon tonton il est pas là. Mais Maman m’a promis qu’on irait manger une glace toute les deux et qu’on irait au parc. » Lizbeth profite toujours du moment où elle peut passer du temps avec sa fille, pour la voir grandir, la voir évoluer. Parce qu’elle avait l’impression de manquer de temps parfois, de ne pas être là autant qu’elle ne le voudrait. De ne pas être la maman présente qu’elle s’était toujours imaginé. Le genre de Maman présente sans l’être trop. Et elle avait l’impression que cette relation instaurait avec Roxanne était vouée à l’échec parce qu’elle n’était pas assez là, à cause de son travail. Alors elle tentait malhabilement de rattraper le temps perdu dès qu’elle le pouvait.

Olivia était certainement un exemple pour la cheffe étoilée, toujours le sourire, toujours avenante, Lizbeth voudrait certainement être comme elle quand elle sera plus âgée. Le genre de mère présente pour sa fille, chose qu’elle doutait être aujourd’hui et avec le coeur sur la main. Quand la raison de sa visite parvient aux oreilles de Lizzie, elle fronce les sourcils. Une dispute ? Et elle a quitté le domicile conjugal pour la nuit, Lizzie ne s’y connaissait pas franchement en relation parce que celles qu’elle avait eu ne brillaient pas par leur durée, mais elle se doutait que si elle avait claqué la porte de son domicile c’était certainement pour une raison plus importante qu’une simple dispute, elle tentait d’une voix tremblante « Il n’a pas … la main sur toi tout de même ? » ose t-elle demander en omettant certains mots pour que Roxanne ne voit pas à quel point le monde peut être cruel et méchant. Qu’elle garde son âme d’enfant encore un peu de temps. Lizbeth se tourna vers Olivia quand elle venait de la rejoindre dans la cuisine et elle secouait un peu la tête « Tu ne me dérange pas ! » Elle le lui répétera autant de fois qu’il le faudra pour qu’elle le retienne et qu’elle l’imprime. Roxanne secoua la tête avec rapidité « Non, je prendrais juste Monsieur Doudou pour dormir avec Maman ! Parce qu’il fait des cauchemars quand je suis pas là. » expliqua Roxanne avec une conviction qui ne tenait qu’à elle, le genre de conviction qui donne envie d’y croire. Tout le temps. Et force est de constater que les habitudes sont tenaces, Lizbeth ne peut pas faire autre chose que de parler du restaurant. Elle sourit en passant une main dans ses cheveux après avoir prit une gorgée de thé « Tu es sûre que tu veux être mon commis ? Il paraît que je suis trop bossy quand je m’y met, je ne voudrais pas te faire peur. » expliqua Lizzie en riant un peu avant d’ouvrir le frigo pour voir ce qu’il y avait à manger. Rien ne lui faisait envie alors elle se tourna vers son invitée du soir et demanda « En attendant, ça te dit qu’on commande pizza ? Roxanne, tu vas dans ta chambre un petit peu, le temps que le livreur arrive ? Tu pourras lui donner l’argent si tu veux. » Il n’en fallait pas plus pour que Roxanne s’échappe pour aller faire un dessin pour Tata Liv. Lizzie en profitait alors pour se rapprocher de la brune et pour poser une main sur son bras « Que s’est-il passé ? » Parce qu’elle voyait bien que les mots lui manquaient à cause de la présence de sa fille, alors si elle voulait être une présence réconfortante, il fallait qu’elle trouve une parade et Lizzie ne manquait pas d’imagination. Fort heureusement.

@ Invité

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Lun 24 Jan - 20:19
TW : adultère, mention très rapide d'hypothétiques violences conjugales

Olivia sourit distraitement à Roxanne. Elle avait la tête ailleurs et se concentrer sur le flot de paroles de l’enfant s’avérait difficile. « C’est bien ma puce, c’est un beau programme. » Si seulement elle avait eu vent des pensées qui agitaient la mère de la petite, Olivia se serait empressée de la contredire. Contrairement au fantasme qu’en avait la jeune femme, Liv n’était pas une mère parfaite. Surtout à l’adolescence de sa fille : elle, l’archétype de la cartésienne, avait eu beaucoup de mal à gérer cet être plein d’hormones et de rêves d’aventures. Mais Liv avait fait de son mieux, tout comme Lizzie avec Roxanne. La brune trouvait même sa voisine particulièrement courageuse de concilier sa vie professionnelle avec son rôle de mère. Elle-même n’avait pas osé le faire, et voilà qu’elle se retrouvait aujourd’hui seule, désœuvrée, inaccomplie. Oui, décidément, si elle avait su, Olivia aurait pris son amie entre quatre yeux pour mettre fin à ses doutes en lui affirmant : tu as fait les bons choix.

Lorsque Lizbeth évoqua à demi-mot d’éventuelles violences de la part de Benjamin, Olivia écarquilla les yeux. Vivement, elle protesta : « Non, non, jesus, bien sûr que non. » Elle avait un nombre incalculable de choses à lui reprocher, certes, mais elle était absolument certaine que Benjamin Hampton n’était pas un monstre. Elle se hâta de dissiper le malentendu. « Il ne ferait jamais ça. » Benjamin n’était peut-être pas un monstre, mais il était un beau salaud, et maintenant Olivia en avait trop dit pour ne pas se confier à son amie. Tant pis pour la réputation lisse de son mari, elle ne se tairait pas pour ses beaux yeux. Et puis tant pis aussi pour sa propre réputation. De toute façon, Olivia en avait assez de jouer les épouses parfaites. « J’ai trouvé une photo dans son téléphone. Une photo loin d’être équivoque. » Olivia supposait que Roxanne ne connaissait pas le sens du mot “équivoque” et qu’elle ne comprendrait donc pas ce qu’elle sous-entendait.

Olivia s’interrompit avant de fondre en larmes devant Roxanne. Elle releva le menton et songea à la vieille peluche qu’elle avait subtilisée dans la chambre de sa fille avant de claquer la porte. Au départ, dans un élan puéril, elle l’avait prise pour elle, comme pour avoir un petit peu de Chrissy auprès d’elle. Mais maintenant qu’elle se trouvait devant les grands yeux de Roxanne, elle ne pouvait résister. « Attends Roxanne, j’ai un cadeau pour te remercier. » Elle extirpa la peluche de son sac à main et la lui tendit. Puis, se relevant, elle rit un peu à la remarque de Lizbeth. « Bossy, n’est-ce pas ? Ne t’en fais pas, je serai tellement disciplinée que tu n’auras même pas besoin de me répéter les consignes, c’est promis ! Et en attendant de goûter la nouvelle carte du restaurant, des pizzas seront parfaites. »

Puis elles ne se retrouvèrent que toutes les deux dans la cuisine, Roxanne ayant grimpé dans sa chambre. Quand Lizbeth posa une main sur son bras, Olivia ne put retenir plus longtemps ses sanglots. Elle fut secouée par une vague de pleurs, qu’elle essaya de rendre les plus silencieux possible. Tandis que ses joues ruisselaient, elle tenta de mettre de l’ordre dans ses pensées pour restituer les événements de la soirée. « Il… Il m’a dit que ça fait des mois. Des mois qu’il me trompe. Et je n’ai rien vu, Lizzie, rien du tout. »

@ Lizbeth Walsh

Lizbeth Walsh
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Dim 27 Fév - 13:47
Lizzie aimerait que tout aille bien pour tout le monde, plutôt que de se voiler la face sur la propre détresse de sa vie, elle préfère sauver la détresse du monde, arrondir les angles avec tout le monde, et faire en sorte que son entourage aille bien plutôt que de se remettre en questions et remettre en question sa vie et ses propres sentiments. Mais surtout, surtout, elle veut que sa fille soit en bonne santé et qu'elle soit bien dans ses baskets, qu'elle ne soit jamais triste et qu'elle ne manque de rien, au risque de s'oublier elle même et d'oublier qu'avant d'être une mère, elle est une femme qui a besoin de certaines choses dans sa vie pour aller bien. Alors quand Liv évoquait ses problèmes de couple, Lizzie vit rouge instantanément, s'imaginant mille et une choses, toutes plus sordides les unes que les autres, si bien qu'elle souffla de soulagement quand Liv lui affirma que ses pensées n'étaient pas les bonnes « J'ai eu peur. » souffla Lizzie en fermant les yeux un instant. Mais sa curiosité était de plus en plus titillée, et elle avait besoin de savoir, afin de soulager sa curiosité attisée. Et une grimace tordit le visage de Lizbeth en imaginant le genre d'image que cela pouvait être, elle ne put s'empêcher d'afficher une mine dégoûtée « Et il a la bonne idée de laisser une photo de femme comme ça dans son téléphone ? Alors que tu aurais pu tomber dessus à n'importe quel moment ? » Elle ne comprenait pas trop le principe, bien qu'elle n'avait personne dans sa vie et qu'elle ne ferait sûrement jamais ça, elle a bien trop de respect pour elle même et pour les personnes qu'elle a pu fréquenter pour se dire qu'elle serait capable d'une monstruosité pareille.

Roxanne regardait Liv avec des grands yeux brillants et s'exclama avec véhémence avant de serrer les jambes de Liv dans ses petits bras frêles « Il est trop beauuuu, merci tata Liv !!!! » Et elle partit avec son nounours sous le bras, ravie de la soirée qu'elle allait passer en compagnie de deux adultes qui faisait son bonheur et qui contribuait à ce qu'elle soit la petite fille qu'elle était aujourd'hui, épanouie malgré le contexte familial compliqué dans lequel elle évoluait. « Ce n'est pas répéter les consignes qui posent problème c'est la façon dont je les dis apparemment. » explique t-elle en haussant les épaules mais de toutes façons, ils trouveront toujours quelque chose à redire, ces machos avec lesquels elle travaillait, non content de savoir que c'est une femme qui est leur supérieur hierarchique. Heureusement, elle pouvait trouver du réconfort dans les mots des serveur.se.s qui l'aidaient à rendre ses journées un peu moins compliquées.

Quand Liv se mit à fondre en larmes, Lizzie se rapprocha d'elle pour la prendre dans ses bras et la serrer contre elle, sa main allant et venant dans son dos pour la réconforter, et l'écouter. Non pas parce qu'elle ne savait pas quoi dire, mais parce qu'elle voulait que son amie se libère de toute peine, plutôt que de continuer à accumuler la tristesse. « Parfois, les choses sont si bien dissimulées qu'on ne peut rien voir. » tente de consoler Lizzie, tout en gardant une main rassurante dans le dos de son amie. « J'ai envie de lui casser les deux genoux à ce con. » protesta Lizzie avec ardeur, avant de se canaliser pour ne pas laisser l'énervement prendre le dessus et dire des choses qui dépasserait sa pensée. Elle lève son index pour signifier à Liv d'attendre deux minutes, ouvre son frigo à la hâte et leur sert deux verres de vin, avant d'en tendre un à Olivia, un sourire compatissant sur le visage « Bon sang, je déteste les hommes, bon pas tout les hommes, parce que not all men et tout ça, mais put- purée de patates douces, comment on peut s'amuser à faire du mal à la personne qu'on est censé aimer, en soulevant une autre femme ! Bord- Bon sang de bonsoir ! » s'emporta Lizzie avant de secouer la tête en prenant une gorgée de vin « Désolée pour ma trivialité, mais ça me dépasse. »

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Sam 26 Mar - 22:26
TW : adultère

Lizbeth évoqua ce que l’épouse déchue avait trouvé dans le téléphone de son mari. Olivia ferma les yeux. Aussitôt, elle fut assaillie par le souvenir de la photo, comme gravée sous ses paupières. Son cœur s’emballa et elle inspira profondément, se faisant violence pour chasser l’image qui la hantait. Lizbeth s’imaginait qu’il s’agissait d’une photo de femme. Par réflexe, Olivia fut tentée de la corriger : « En fait, ça n’est pas… » Elle s’interrompit au milieu de sa phrase. À quoi bon le préciser ? Que l’amant soit une femme ou un homme… Qu’est-ce que ça changeait au juste ? La réponse lui vint naturellement : rien. Ça ne changeait rien. La trahison, le mensonge étaient les mêmes. Benjamin l’avait endormie pendant des mois avec ses belles excuses et ses illusions bien ficelées. Voilà ce qu’elle ne se sentait pas capable de lui pardonner, car c’était lâche et qu’elle détestait les lâches. « Je ne sais pas, Lizbeth. Il est pourtant le genre d’homme à réfléchir, c’est comme si… » Elle pencha légèrement la tête sur le côté tandis qu’elle réfléchissait. « C’est comme s’il avait fait exprès pour que je l’apprenne sans qu’il ait à me le dire de vive voix. »

Roxanne enserra ses jambes avec tant de vivacité qu’elle faillit déséquilibrer Liv. La brune se rattrapa en riant doucement. « Il appartenait à Chrissy, je suis sûre qu’elle serait contente qu’il soit à toi, maintenant. » Elle caressa les cheveux de la fillette, avant que celle-ci ne quitte la pièce en sautillant. Olivia reporta alors son attention sur la jeune mère. Elle voulait bien croire qu’avoir la responsabilité d’une équipe était difficile, surtout lorsqu’on est une femme et que l’on doit diriger des hommes. Et puis, la connaissant, elle avait du mal à l’imaginer en chef tyrannique. « Ils disent ça, mais sans toi, ils seraient perdus. Certains hommes sont comme ça. Ils ont une grande gueule, mais quand ils se retrouvent livrés à eux-mêmes, la seule chose dont ils sont capables, c’est retourner pleurer dans les jupons de leur mère. » Parler d’autre chose que de Benjamin lui fit du bien. Elle sourit à Lizbeth. « Roxanne a de quoi être fière de toi. »

Hélas, ce soir, Benjamin ne demeurait jamais très loin de son esprit. Il vint un moment où, lasse de se forcer à ne pas y penser, elle fondit en larmes. Dans les bras de Liz, elle se sentit en sécurité, alors elle laissa libre cours à ses pleurs. C’était libérateur. Le monde comptait peu de personnes en qui elle avait assez confiance pour se laisser aller de la sorte. Mais sa voisine en faisait partie. Olivia n’en revenait pas de la chance qu’elle avait eue en la croisant par hasard alors qu’elle errait dans la rue. Un ange tombé du ciel, littéralement. J'ai envie de lui casser les deux genoux à ce con. La phrase de Lizbeth venait manifestement du cœur. Olivia laissa échapper un rire qui ressemblait davantage à un hoquet. « Oh, ça n’en vaut pas la peine, crois-moi. » Lorsque la jeune femme se détacha d’elle, Olivia releva le visage vers le plafond et cligna des yeux, pour faire sécher ses dernières larmes. Elle entendit le bruit caractéristique d’une bouteille qu’on débouche et son regard se fit appréciateur. Elle avait bien besoin d’un remontant. Décidément, l’intervention de Lizbeth dans sa vie ce soir-là tenait du miracle. Et ses remarques féministes lui mettaient du baume au cœur. « Les hommes sont usants… (Elle soupira, fataliste). Mais je t’en prie Lizbeth, ne te fie pas à ce que je vis. Si un jour tu en ressens l’envie, tu trouveras quelqu’un de bien, j’en suis persuadée. Et si tu n’en ressens jamais l’envie, it’s fine too, tu n’en as pas besoin. » Cet élan de philosophie fut écourté par un juron que Lizbeth ne put refréner. Olivia protesta : « Non, ne t’excuse pas ! En fait, je crois que l’insulter très vulgairement pourrait me faire le plus grand bien. »

@ Lizbeth Walsh

Lizbeth Walsh
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Rythme de rp : le week-end, 1 ou 2 la semaine.
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Trigger : sexual assault, child abuse.
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Age : trente-quatre ans. (20/02)
Nationality : américano-irlandaise
Origins : irlandaise, italienne.
Religion : atheist.
Status : single mom, in a relationship w/ Jasper
Orientation : bisexuelle.
Work : cheffe étoilée @ The Modern in MoMA.
Home adress : brooklyn
Communities : #cours de cuisine du samedi matin
#famille du Dawson circle
#the overkill
#the lift

Summary : Lizbeth est issue d'une famille de trois enfants, une soeur un peu plus âgé et un frère plus jeune qu'elle. La famille s'est étendue avec la fille de Lizbeth âgée de quatre ans, qu'elle a eu alors qu'elle était tout juste séparée du père de la petite. Cheffe étoilée dans le restaurant du Plaza Hotel, elle évolue dans un monde où le machisme est très présent et où elle compte bien remettre à leurs places les hommes qui pensent qu'elle n'a pas sa place dans "leur" cuisine. Très proche de sa famille elle ne supporte cependant pas réellement les crises existentielles de sa mère et la pression que ses parents mettent à son petit frère. Elle tente tant bien que mal de leur faire comprendre qu'il peut bien faire ce qu'il veut, tant qu'il est heureux, elle n'hésite pas à leur dire ce qu'elle pense. Et elle refuse catégoriquement que sa mère puisse garder sa fille de peur qu'elle ne veuille lui offrir une éducation à sa façon et Lizbeth préfère encore que son frère la garde, ou avoir recours à une nounou plutôt que de la laisser à sa mère ou même à son père.
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Ven 8 Avr - 17:12

Elle n’était pas du genre à détester quelqu’un Lizbeth, mais pourtant. Elle ne détestait pas le mari d’Olivia, mais elle aurait bien envie de jouer au base-ball avec ses rotules et de lui casser les deux genoux. Elle ne comprenait pas comment on pouvait être infidèle, comment on pouvait trahir et bafouer la personne que l’on est censé aimer. Liv lui confirma qu’elle avait vu de ses propres yeux et c’était comme s’il avait fait exprès, comme Roxanne était là, Lizzie se contenait et évitait d’insulter Benjamin devant la petite, et surtout devant Liv, même si elle le ferait plus tard certainement « Quel idiot. » murmura t-elle entre ses dents avant de secouer la tête « Un idiot doublé d’un lâche, tu as tiré le bon lot. » ironisa Liz, elle sentait que la moutarde était en train de lui monter au nez, mais elle ne disait rien, se contenant de serrer et déserrer les poings pour tenter de se calmer.

Elle laissa Roxanne vaquer à ses occupations de petite fille et laissa voguer la conversation vers son boulot, elle détestait parler de son boulot, mais elle était bien obligée de le faire. Parce qu’après tout, Lizbeth était presque mariée à son travail, ça lui avait attirée des ennuis, dont une grossesse en tant que mère célibataire, une rupture qui l’avait rendue salée et amer. Mais elle n’aurait quitté son travail pour rien au monde. Parce qu’elle était faites pour ça. Pour ce job. Elle n’avait pas voulu quitter son job et elle ne le quitterait jamais. Son étoile le prouvait, elle était faites pour ça. « Tu sais, au Modern, c’est mieux qu’avant, avant, c’était le restaurant où je travaillais quand j’étais enceinte de Roxanne. Les rumeurs allaient bon train, même si j’ai tout fait pour cacher ma grossesse jusqu’au bout. Mais ça y allait, j’en ai fait fermé des bouches, j’en ai fait virer des types. Mais là… J’ai l’impression qu’il faut constamment que je me justifie et c’est fatiguant. Mais ils n’auront pas ma fatigue. » prononça Lizbeth, il lui en fallait plus pour qu’elle ne démissionne. Les larmes lui montèrent aux yeux quand elle évoqua la fierté de Roxanne « J’espère. » murmura t-elle avant de reprendre une contenance « J’espère. »

Liz caressa la chevelure de Liv qui venait de fondre en larmes dans ses bras et elle ne cessa de lui caresser les cheveux jusqu’à ce qu’elle s’apaise, jusqu’à ce que sa peine s’amenuise. Elle continua, encore et encore, jusqu’à ce que Liv se calme, et elle se leva pour attraper la bouteille de vin, et retourna aussi sec auprès de Liv. « Oh que si, ça me ferait du bien de lui casser les genoux. Mais si tu ne le souhaites pas, je ne le ferais pas. Je suis aussi doué qu’un hippopotame qui fait de la danse classique, je serais bien capable de me frapper moi plutôt que lui. Mais il faut bien que les cours de boxe que je prend de façon tout à fait irrégulières servent à quelque chose non ? » demanda t-elle en riant un peu, prenant une gorgée de vin. Elle regarda Liv du coin de l’oeil et sourit en coin « Honnêtement ? Je ne pense pas que je serais prête à rencontrer quelqu’un… Je- Je n’ai pas envie de rencontrer quelqu’un. Roxanne me prend tout, tout l’amour que je ressens pour elle, je n’ai pas envie de le donner à quelqu’un d’autre. Et je sais que je n’ai pas à me fier avec ce que tu vis, mais qu’est-ce que je dirais à Roxanne si ça m’arrivait un jour ? Comment j’expliquerais à Roxanne que la personne qu’elle croyait être sincère, ne reviendrait plus ? » Elle leva les yeux au ciel en prenant une nouvelle gorgée de vin, se mordant la langue pour éviter de dire des âneries et s’emporter un peu trop. Elle se leva alors et attira Liv avec elle pour s’installer sur le perron de la maison, elle attrapa des cailloux et elle en tendit à Liv « Tiens, fais toi plaisir. Insulte le. Sois vulgaire. Roxanne est dans sa chambre. Katie ne te jugera pas, je crois même qu’elle est en appel FaceTime comme tout les soirs. Alors fais toi plaisir. »

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Lun 23 Mai - 23:45
Olivia perçut la buée dans les yeux de son amie lorsqu’elle évoqua la fierté de Roxanne envers sa mère. Ses doigts effilés s’avancèrent vers le visage de Lizzie. Délicatement, elle replaça une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille. « Je le pense, tu sais. Tu incarnes un excellent modèle pour Roxanne. Une femme ambitieuse et volontaire, une femme qui a du cran. » Il faut croire qu’Olivia se sentait l’âme d’une philosophie ce soir. C’était peut-être un effet secondaire de la tristesse et de la mélancolie. « Elle a de la chance, parce que tu lui montres chaque jour que plus tard, elle pourra devenir exactement ce qu’elle veut. » Olivia, elle, ne pouvait pas se targuer d’avoir servi de role model à Chrissy. Si l’on demandait à sa fille qui avait été son héros d’enfance, Olivia était persuadée qu’elle répondrait son père, Benjamin. Benjamin, encore lui, la figure de la réussite, l’homme brillant et dévoué…

Dévoué. Comme le terme lui paraissait ironique à présent. Olivia émit un soupir qui se coinça dans sa gorge. Comment devait-elle agir avec Chrissy ? Devait-elle lui révéler que son père était un idiot doublé d’un lâche, comme l’avait si justement dit Lizbeth ? Ou devait-elle la préserver à tout prix ? Chrissy était adulte, certes, mais une jeune adulte, pas encore solide sur ses appuis – une adulte encore fragile qui venait à peine de quitter le nid. La brune décida de confier ses craintes à Lizbeth. « Je ne sais pas comment gérer la situation avec Chrissy. Elle a le droit de savoir mais c’est aussi mon rôle de la protéger, alors… Elle a toujours eu beaucoup d’admiration pour son père, je ne veux pas lui retirer ça. »

Alors qu’elle s’abandonnait à ses émotions, Lizzie la berça, la rassura, et sa présence presque maternelle fit un bien fou à Olivia. Un rire ténu s’échappa de ses lèvres tandis que son amie lui parlait d’hippopotames, de danse classique et de boxe. Puis, tout en séchant ses larmes, Olivia l’écouta parler de sa peur de s’engager à nouveau. Doucement, elle souffla : « Tu sais que l’amour n’est pas une quantité finie, pas vrai ? » Même si ses joues étaient encore humides, un sourire tendre flottait sur son visage. « Te retrouver dans ma situation est un risque et tu es une femme intelligente Lizbeth, alors forcément, tu évalues les risques. Mais Roxanne commence à être grande, à comprendre les choses, et il serait temps que tu penses aussi à toi. »

Mettant fin à la conversation, Lizzie décida de l’entraîner à l’extérieur. Olivia ne broncha pas et la suivit, intriguée. La soirée était fraîche : aussitôt qu’elle eut mis un pied dehors, l’épouse déchue resserra les pans de son gilet autour de sa taille. Et lorsque sa voisine lui proposa de se défouler, Olivia eut un vieux réflexe de retenue. « Oh, je ne sais pas si… » Et puis non, au diable la pudeur, au diable l’élégante discrétion, elle en avait plus que marre de ces simagrés. Désormais, Olivia avait seulement envie de hurler. Elle attrapa un caillou dans la main de Lizbeth et le lança, avec tant de force qu’il faillit percuter le portail à l’autre bout de l’allée. « Putain de lâche, infoutu de porter ses couilles devant sa femme ! » Ouf, c’était libérateur. Elle pivota vers Lizbeth avec un sourire rieur qu’elle n’avait pas pu retenir. « À ton tour. »

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Summary : Lizbeth est issue d'une famille de trois enfants, une soeur un peu plus âgé et un frère plus jeune qu'elle. La famille s'est étendue avec la fille de Lizbeth âgée de quatre ans, qu'elle a eu alors qu'elle était tout juste séparée du père de la petite. Cheffe étoilée dans le restaurant du Plaza Hotel, elle évolue dans un monde où le machisme est très présent et où elle compte bien remettre à leurs places les hommes qui pensent qu'elle n'a pas sa place dans "leur" cuisine. Très proche de sa famille elle ne supporte cependant pas réellement les crises existentielles de sa mère et la pression que ses parents mettent à son petit frère. Elle tente tant bien que mal de leur faire comprendre qu'il peut bien faire ce qu'il veut, tant qu'il est heureux, elle n'hésite pas à leur dire ce qu'elle pense. Et elle refuse catégoriquement que sa mère puisse garder sa fille de peur qu'elle ne veuille lui offrir une éducation à sa façon et Lizbeth préfère encore que son frère la garde, ou avoir recours à une nounou plutôt que de la laisser à sa mère ou même à son père.
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Jeu 14 Juil - 10:12
Lizzie avait longtemps douter d’elle et quelques nuits par-ci, par-là, elle doutait encore. De la façon qu’elle avait d’élever sa fille, de la façon qu’elle avait de lui inculquer ce qu’elle pensait être ses valeurs et qui n’étaient en rien commune aux autres personnes. Elle essayait de l’élever avec toute l’inclusivité du monde, et tentait de lui faire comprendre du haut de ses six ans, que tout le monde a le droit d’être égaux, même si ça lui valait de se disputer avec certaines personnes peu ouverte d’esprit quand Roxanne expliquait que le rose ce n’était pas que pour les filles dans les magasins et que des personnes pensaient qu’elles pouvaient émettre un avis sur l’opinion de sa fille. Machinalement, elle ferma les yeux quand Liv replaça une mèche de cheveux derrière son oreille « Pour l’instant, elle veut devenir astronaute. Et j’espère que si ça ne change pas, elle sera capable de devenir astronaute, je l’aiderais pour ça en tout cas, même si ça me vaut des nuits blanches à stresser pour elle quand elle sera à l’université. » Et de n’avoir personne sur qui comptait pour rassurer, apaiser et calmer. Lizzie avait besoin d’être réconfortée, beaucoup trop de fois pour que ce soit normal, mais quand on l’admettait dans sa vie, on la prenait avec ses insécurités, ses doutes et ses envies soudaines. C’était un pack entier et pas quelques options par ci-par là.

Il fallait aussi la prendre avec sa colère et son agacement qui avait tendance à poindre assez facilement. Si bien que lorsqu’elle apprit pour Benjamin Hampton et le fait qu’il n’était pas capable de la garder dans son pantalon, elle n’eut qu’une envie c’était de la lui couper avec ses couteaux de cuisine, mais elle n’en fit rien, ne dit rien non plus parce qu’elle ne voulait pas faire de peine à son amie, ni même lui faire peur, là n’était absolument pas le but. « Chrissy pourra comprendre certainement, je sais qu’elle n’a plus six ans comme Roxanne mais peut-être que tu pourras lui expliquer avec tes mots à toi, je sais qu’ils seront certainement triste, mélancolique et que tu ne pourras sûrement pas lui cacher ce que tu ressens, mais essaie. C’est mieux de lui dire ce qui te passe par la tête, plutôt que de lui mentir et de lui faire du mal inconsciemment parce qu’elle pensera que tu n’as pas confiance en elle. » Et puis, la conversation prit un tournant qu’elle n’avait pas vu venir Lizzie, parler de sa peur de s’engager de nouveau, parler du fait qu’elle ne se sentait pas d’attaque, qu’elle ne se voyait pas aimer quelqu’un d’autre que sa fille, sa fille qu’elle aimait d’un amour presque insensé, trop insensé pour que quelqu’un vienne mettre son nez dedans. « J’y penserais alors, mais quand je serais sûre que Roxanne est prête, je ne peux pas lui imposer quelqu’un si… » Elle grimaça un instant et la regarda « Je verrais quand le moment viendra » Et, intérieurement, pour ne pas blesser Liv, elle espérait que ce moment n’arriverait pas maintenant, pour ne pas avoir à partager sa fille.

La jeune cheffe prit le pli de proposer à Liv une façon qu’elle avait de faire passer l’aigreur et l’agacement avec ses cailloux. Quand Liv commença à être dans la retenue, Lizzie haussa les sourcils en faisant la moue et elle se mit à rire si fort qu’elle posa une main sur sa bouche pour se calmer en entendant Liv qui crachait toute sa haine envers Benjamin. Elle attrapa alors le caillou que Liv lui tendait et elle balança l’objet avec moins de véhémence et de force que son amie mais avec tout autant de colère en elle « Putain de connard qui a pas assumé quand je lui ai dit que j’étais enceinte et qui se permet de revenir la queue entre les jambes pour rencontrer ma fille » Et elle ouvrit la bouche quand elle eut terminé sa phrase, consciente qu’elle venait d’énoncer tout haut ce qui se tramait dans son esprit. Elle ne posa pas son regard sur Liv et fixa plutôt l’horizon, passant une main dans ses cheveux avant de fermer les yeux « Tu veux qu’on rentre et qu’on se fasse un plateau fromage avec du vin ? » s’enquit Lizbeth, avec des trémolos dans la voix, grimaçant parce qu’elle avait l’impression que le silence était accusateur, que le silence était malaisant et tout ça, c’était de sa faute. Parce qu’elle n’avait pas su tenir sa bouche et contrôler ses pensées.

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Mer 3 Aoû - 16:02
Astronaute ? Voilà qui plaisait à Liv. Elle sourit, attendrie. Les métiers scientifiques manquaient de représentation féminine, elle-même avait fait partie d’une promotion majoritairement masculine lorsqu’elle fréquentait encore Harvard. Elle espérait que la génération de Roxanne inverserait la vapeur. Quoi qu’il en soit, avec une maman comme Lizbeth, Roxanne était bien lotie : elle n’avait qu’à observer sa mère pour comprendre comment s’imposer dans un monde d’hommes. Lorsque Lizzie s’imagina à quel point elle se tourmenterait si sa fille allait à l’université, Olivia secoua vivement la tête en riant : « Ah ça ! Je crois que je stresse plus pour les examens de Chrissy que Chrissy elle-même. » À chaque fois, la brune réalisait qu’elle se faisait du souci pour rien, Chrissy rentrait couronnée de succès et surtout – le plus important – bien dans ses baskets.

Le sourire d’Olivia se voila légèrement tandis qu’elle pensait à sa propre fille. Elle ne s’inquiétait pas pour elle, enfin si, mais pas davantage que n’importe quelle maman : Chrissy menait sa barque avec intelligence et droiture, Olivia ne pouvait rien lui souhaiter de mieux. Ce qui la tracassait, c’était le poids des secrets au sein de la famille. Chrissy ignorait tout de la trahison de son père et Liv ne pouvait se résoudre à tout lui déballer. Elle craignait que ça fragilise la construction de sa fille, elle qui, tout au long de sa vie, n’avait cessé d’ériger Benjamin en héros. C’est pourquoi les conseils de sa voisine lui arrachèrent une grimace. Au fond d’elle, Olivia savait que la jeune femme avait raison, qu’il lui fallait tout avouer, mais ça n’était pas la réponse qu’elle aurait préféré entendre. Comme en écho aux paroles de Lizbeth, elle songea : Je verrai quand le moment viendra.

Exorciser physiquement sa colère envers son mari soulagea Olivia, comme un genre d’expérience cathartique. Toute à son malheur, elle ne s’attendait certainement pas à la révélation de Lizbeth. Cette dernière, inattendue, fit presque l’effet d’une bombe dans le silence de la nuit. Les yeux de la brune s’écarquillèrent sous l’effet de la surprise. Le géniteur de Roxanne avait le culot de se pointer après des années de silence radio ? Décidément, les hommes avaient décidé de se montrer infernaux. Attrapant Lizzie par le bras pour manifester son soutien, Olivia souffla doucement : « Je veux bien. Je crois qu’il nous faut au moins ça pour oublier ces salauds. » Ce soir, il n’y avait personne de mieux placé qu’elle pour comprendre ce que traversait Lizzie. Le fait de partager sa douleur permettait à Olivia de sécher ses larmes, de chasser la tristesse pour laisser place à la rage. Délicatement, elle reconduit son amie à l’intérieur. Pour l’heure, avant de trouver comment gérer la colère, elles avaient seulement besoin de se tenir compagnie.

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