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(nalfy) - Love will save the day

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Mar 28 Déc - 18:28
Love will save the day
'What you need's a little change of heart. Forget this fear and frustration. Love will always play the greater part, when your battles wear you down.'
@Nicola Schubert
Un jeu spécialement créé pour moi. Cap ou Pas. Plus souvent le second que le premier. Mais parfois le gain anime. Et on se lance la tête la première. Et on verra bien ou on atterrira, on trouvera bien un point d'impact. On le marquera d'une croix. Propriété privée, don't disturb. On est dans ce chalet que j'ai, un grand nombre de fois, imaginé. Pas touche à notre royaume. I'm a king in my empire. With my queen. Un voyage, La passion, la folie, la découverte. L'épanouissement d'une vie, parce que de toute façon on l'a bien compris qu'on ne changera pas le monde. Alors on a qu'à construire le notre. Et j'ai toujours autant de mal à décrire ce bonheur. Alors je me tais. Et je souris. Mon libre ouvert n'a plus aucune attention. J'ai les yeux aimantés sur ton corps recouvert de ce plaid. Frileuse, malgré le feu de cheminée qui réchauffe cette pièce alors que dehors il fait blanc de froid. Un dépaysement, mais un manque de mon compagnon de vie qui est resté à New-York chez une amie. Après tout, ce séjour, c'est toi et moi. Je ne sais même pas si tu sens comme je t'observe, et comme je te trouve belle. On ne veut pas brûler les étapes, mais j'aimerais te convaincre que tu n'auras jamais la moindre concurrence. Mais tout ça là, ça ne s'explique pas. Comment dépeindre cette éclosion de papillons qui se fait dans mon estomac dès que t'es proche de moi, détailler l'armée de fourmis qui se balade dans mon épiderme et ce tambour qui s'acharne dans ma poitrine? Comment pourrais-je parler de ces choses alors que je ne pensais plus les ressentir une nouvelle fois? L'amour. De façon inattendue, si vraie, si intensément, aussi beau et effrayant qu'il puisse être, l'amour ne s'explique pas, il se vit. Quand il y a cette attraction, tu sais que c'est indéniable, tu sais que ce chamboulement dont tu ne croyais pas est en train d'arriver. Tu sais que tu ne pourras pas y échapper. Quand il y a cette 'chose', celle que jamais tu n'as connu, mais qui est si forte à t'en retourner le coeur, tu sais que c'est le reste de ta vie qui s'apprête à changer. Le bonheur ne venait pas à moi, car il attendait que je recroise ta route. Maintenant, tu es là. Ma main qui vient se poser sur ta jambe qui domine les miennes. Elle, toujours sous sa couette, alors que mes doigts caressent par dessus. J'espère ne pas te déranger dans une activité qui ne méritait pas d'être coupée. Regarde moi. "Ça te dirait de m'emmener voir les fées?" Que je prononce, brisant ce silence pourtant, agréable. "Si elles veulent bien se montrer bien sur." Autrement dit, est-ce que tu serais tentée par une promenade enneigée en ma compagnie? Promis, si tu commences à te glacer, mon corps chaud viendra te sauver. Mon bouquin fermé, je le pose sur le mobilier à coté de ce canapé où nous sommes bien installés. Mon corps quant à lui, vient surplomber le tien en quelques mouvements soignés. Mes bras tendus, mes lèvres s'étirent pendant que mon bassin se colle au tien pour avoir du contact. "Et après... On prendra un bon bain, puis je te préparerais un repas." Tu auras tout le loisir de m'admirer dans ce domaine ou j'excelle. Oh comme j'ai envie de t'embrasser, mais j'ai peur que si je commence, je ne sois plus capable de m'arrêter. Comme un drogué avec une dope illimité.     

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Mar 28 Déc - 21:54
J’ai toujours été douée pour les cadeaux. Anniversaire, noël, premières, départs de l’un des membres du cast. C’est toujours moi qui m’en chargeait - respectant plus ou moins le budget - mais tout était toujours commercial. Rien d’unique. Et avec toi, pour toi, je voulais quelque chose d’unique. Parce que tu l’es - il n’y a pas deux Alfred Forbes sur terre - mais aussi parce que notre relation est unique. Calme et posée, on avance à notre rythme - plus au mien qu’au tien, on ne va pas se mentir - mais c’est tout cela qui fait que cette relation est unique, que tu es mon unique charmeur, l’unique qui arrive à me faire rire et vivre, l’unique qui me donne envie de me dépasser et de te prouver que l’attache, que l’accroche, que l’amour n’est pas que physique. Alors, celle application, j’y ai passé des heures dessus, les graphismes sont minimalistes mais l’histoire est simple. Deux personnes qui se retrouvent après des années. Un gros changement et une crainte de faire des conneries. C’est notre histoire à nous. Et il se peut même que je travaille sur des extensions. Celle qui raconterait comment je suis tombée sous ton charme quand j’avais six ans, tout au plus, à quel point j’avais hâte de venir manger chez tes parents pour te voir. Et alors que je dessine vulgairement tout cela sur mon carnet à croquis, cachée sous la couette, complètement avachie sur toi, ta voix me sort de mes dessins et je ne peux m’empêcher de sourire. Je ferme le carnet et me redresse légèrement, ce qui créait un très léger courant d’air entre nous. J’en grimace et resserre la couverture autour de mes épaules chétives. Après Noël, elles font surement du sport dans la forêt ! Que je lance en te laissant mouver à mes côtés et te rapprocher de moi. Ok, tu viens de me faire rêver en deux phrases. Que je souffle en embrassant tendrement tes lèvres. Mes mains fraîches sortent de dessous la couverture et je les glisse sur tes joues puis dans ton cou. Imagine manger des cookies tout chaud dans un bain tout aussi chaud ! J’en gémirais presque de bonheur, de plaisir, d’excitation et d’appréhension ! Je ris légèrement et saute en bas du canapé. J’ôte la couverture qui me réchauffait clairement le corps jusque là et te regarde Allez, vite, il faut s’habiller ! Nos copines les fées nous attendent ! Et telle une enfant, je quitte l’immense salon et monte vers la chambre où j’enfile ma tenue de ski rose pâle par dessus mon leggings et mon pull léger que j’avais jusque là. J’ai vraiment très hâte de tout cela. J’espère aussi que ça ne lui fera pas de mauvais effets. Allez j’ai hâte de ton repas, dépêche toi ! J’en glousse, depuis la mezzanine, mon regard surplombant le salon où tu te trouves toujours. Est-ce que tu t’attendais à tellement de hâte et d’entrain ? On dirait une enfant de douze ans et, promis, je n’ai rien pris. Quand tu es à mes côtés, je souffle, ensaucissonée dans ma combinaison T’es sûre que tu veux essayer ? Parce que je ne le forcerais pas s’il n’en a pas réellement envie. Et je ne jugerai pas s’il se rétracte à la dernière minute.

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Mer 29 Déc - 16:24
Love will save the day
'What you need's a little change of heart. Forget this fear and frustration. Love will always play the greater part, when your battles wear you down.'
@Nicola Schubert
Je ne suis pas homme qui t'écrira des poèmes chaque jour, mais ma manière de t'aimer vaudra mille mots. Mon amour se ressentira à travers mes regards, mes gestes, mes étreintes, mes sourires et mes rires. Je serais parfois un peu maladroit mais je prendrais soin de toi sans relâche. Je veillerai sur tes pas et te protègerai au mieux de la violence inexorable de ce monde. Je vais te créer un monde dans lequel tu n'auras jamais froid, jamais peur, jamais mal. Tu auras toujours mes bras comme refuge. Je suis loin d'être parfait mais je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour être à ta hauteur. J'apprécie tellement tout les instants passés à tes cotés, je veux te rendre au centuple toute la tendresse que tu me donnes sans le faire exprès. Je vais être attentif à la moindre de tes paroles mais je vais surtout entendre tes silences. Tout comme j'ai bien capté la cadence à laquelle tu souhaites avancer. C'est pour cela que je me prive de t'exprimer parfois ce que j'ai au fond, mais ce n'est que partie remise non? J'en suis persuadé. Que viendra ce jour, où je vais pouvoir te conter comme tu me rends fou. Je laisse tout se manifester dans mes yeux qui s'accrochent à ton visage concentré dans je ne sais quoi. Et si cette vue m'enchante, j'ai bien envie de partager une activité spécifique. Tu es informée, et je ne peux me retenir plus longtemps. Cette distance, je viens la rompre. Et mon rire, tu peux l'entendre et le voir de si près. Je pourrais répondre avec autant d'humour, mais j'ai peur de ne pas t'égaler. Puis, ce que tu poursuis me faire sourire en coin, fier de t'animer ainsi. "Imagine une fois que tu les odeurs vont émaner jusqu'a ton nez,... Puis, quand tu vas goûter..." Oui, j'ai bien envie d'élargir ton fantasme. Le froid de tes mains sur ma peau me fait frissonner, que ça en est confortable. "Commande enregistrée." Tu auras aussi des cookies, que je vais m'empresser de préparer une fois revenus de chez les fées. Si l'instant est tendre, je n'étais pas paré à ce que tu sautes d'un coup, pour quitter le canapé. Un mouvement de recul pour ne pas m'opposer, je recommence à rigoler. Je reste immobile face à tant d'excitation, pendant que ton corps quitte le salon. J'ignore si le temps passé se compte en secondes ou en minutes, mais ton visage réapparait avec une vague d'enfance. "Oui j'arrive, j'arrive!" Amusé, c'est en courant que je monte l'escalier pour me retrouver face à toi. Juste le temps de te faire un baiser furtif et j'avance vers ma valise. La tenue enfilée, la température extérieure ne pourra rien contre le chauffage ambulant que je suis. "Certain." Le pas aussi assuré que ma voix. "Je me sens en sécurité avec toi." En quête de sensation nouvelle. T'es ma bouffée d'air frais. Mon vent nouveau, mon envie de liberté tout en étant enchainé à tes poignets.  

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Ven 31 Déc - 16:45
Psht, psht, psst, tu vas me mettre l’eau à la bouche ! Que je rétorque aussi vite, alors que tu cherches à me faire penser au repas que tu vas nous cuisiner ce soir. J’en ai tellement hâte et je ne sais même pas pourquoi je suis aussi surexcitée. On dirait un enfant de huit ans le matin de Noël. Manque de bol, j’en ai trente et nous ne sommes plus à Noël. Pourtant… Je saute du canapé avec une vitesse folle. Usain Bolt n’a qu’à bien se tenir parce que la concurrence est là ! Et je ne sais même pas ce qui m’anime à ce point. Les fées ou bien la fin de soirée qui nous attend… Le choix est difficile, très difficile et je n’ai même pas envie d’en faire un. J’ai juste envie de vivre, envie de profiter et de voir ce qui est le mien. Ce sont deux plans bien différents et peut-être que mes papilles auront un développement plus important à cause de la drogue que nous aurons ingurgité un peu plus tôt dans la forêt. Les effets ont pour habitude de trainer un peu, de tirer en longueur mais ça ne m’a jamais porté préjudice. En tout cas, je crois que j’ai hâte de ça aussi, de ce moment en forêt où toi et moi, on va pouvoir rire, jouer, crier des choses à la montagne et écouter les échos de nos mots dans ce merveilleux paysage. Cette cabine, je l’ai trouvé un peu par hasard et je ne peux nier que c’est ma plus belle découverte de l’année. Toi, t’es la plus belle redécouverte de l’année. J’en glousse rien qu’à y penser et rapidement dans la chambre, je te regarde de là haut et ne peux m’empêcher de laisser un rire s’échapper de mes lèvre quand tu dis que t’arrives par deux fois. Plus vite que ça Forbes ! Je te pousse un peu pour pouvoir te retrouver encore plus vite. C’est une façon de faire, je ne peux le nier. On aurait pu prendre notre temps mais l’idée de te présenter mes copines les fées me semble carrément intéressante. Et puis, tu cours vers moi, ce qui me réchauffe le coeur. Je ne peux pas dire qu’il y a deux Nicky différente mais on va dire que jusque là, tu as essentiellement fait face à celle qui veut séduire, qui veut créer le désir. Alors là, cette facette enfantine de ma personnalité, ça pourrait te rebuter. Mais t’es un homme, un vrai Alfred. Tu m’apprécies à ma juste valeur, avec toutes mes facettes, mes rires incessants, mes moments de concentration et mes délires complètement dingues. Raaaah, ça m’excite trop que tu me dises ça ! Je ne peux m’empêcher de pincer mes lèvres et embrasser rapidement les tiennes. Je glisse les yeux sur l’horloge et souffle Il est treize heure trente. Ça te va qu’on fasse une petite marche quand même avant de manger nos petits bonbons ? Que je demande rapidement. Je ne pense pas que tu refuseras quoi que ce soit mais les effets sont rapides et j’ai quand même très envie de passer du temps avec toi. Engoncée dans ma combinaison rose pâle, j’enfile mon bonnet, glisse mon téléphone dans ma poche - ainsi que mes gants et la boite de bonbons - et tends ma main dans ta direction Prêt à murmurer à l’oreille des fées ? J’en souris et lorsque ta main se glisse dans la mienne, je nous tire jusqu’à la sortie - une fois les chaussures mises. Tu sais… La neige tombe sur nous mais le calme de la forêt est presque perturbant. On entend les flocons craquer sous nos pas. Je crois que ce dont tu me parlais il y a plusieurs mois, c’est en train d’arriver. Et je me demande s’il voit de quoi je parle…

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Dim 2 Jan - 18:59
Love will save the day
'What you need's a little change of heart. Forget this fear and frustration. Love will always play the greater part, when your battles wear you down.'
@Nicola Schubert
Le pouce et l'index pincés pour mimer la fermeture de mes lèvres, juste un instant avant que tu ne m'échappes et que tu t'éclipses à une vitesse folle. Content de constater que mes propositions te plaisent. Et si je traine, c'est que je prends le temps pour contempler à quel point je suis bien, ici, avec toi. Je me dis que la vie n'est qu'une succession de sons et de bruits, mais que je viens de trouver ma chanson préférée. Tu es la radio de mon coeur, ma bonne fréquence, ma plus belle audience, mes bonnes ondes, mes sentiments t'écoutent tous les jours. Je n'ai pas le courage de te dire que je suis entrain de tomber amoureux de toi, de dégringoler même. Parce que ce sont des mots forts, qui peuvent t'apeurer. Alors je vais me contenter de te dire que tu me rends heureux, comme personne n'a jamais su le faire auparavant. Je t'aime déjà si fort que tu métamorphoses le temps. Tous mes 'jamais' deviennent des 'peut-être, et tous mes 'peut-être' des 'maintenant'. Comme quand tu me demandes d'accélérer le mouvement pour me retrouver à tes cotés. Il ne me faut que quelques secondes pour enfiler ce qui me tiendra au chaud et pour avouer que si je souhaite vivre cette expérience, c'est parce que j'ai confiance en toi. Que je me sens en sécurité quand tu es là. Ta réponse, elle me fait sourire en coin. Si tu ne m'avais pas embrassé je l'aurais fait. Bien que furtif, j'en apprécie cet échange et je me sens paré pour la première étape de ce que l'on a programmé. "Ah oui. Dans ma tête on faisait comme ça.. Histoire de profiter un peu avant d'êtres défoncés." Après, c'est toi l'experte. Du moins plus que moi. Outre du cannabis pendant mes années d'études, je n'ai jamais touché à ce genre de choses. Pourtant, dans le milieu dans lequel évolue ma famille, j'en ai vu défilé des substances. Jamais réellement attiré, jamais trop tenté pour céder. Là, c'est différent. Que personne ne parle de mauvaise influence, c'est juste que tu m'apaises suffisamment pour que vienne la tentation de perdre le contrôle. Nos doigts s'accrochent "Prêt!" Et c'est ainsi que nous sortons de ce chalet pour se retrouver à côtoyer la neige. Ce bruit sous nos pas, mon regard qui se perd déjà sur tout ce qui se trouve autour de moi, et se stoppe sur toi quand tu viens m'accrocher par deux mots. Tu as ce réel pouvoir sur moi, celui de monopoliser toute mon attention. Toujours plus hypnotisé par ce visage que je photographie à chaque battements de mes paupières. Tu soulèves un questionnement, faisant s'activer mon disque dur interne pour chercher dans les données de nos conversations passées. "Ce dont je parlais?" Que je répète tout haut, comme pour me donner matière à la réflexion. Il y en a eu des discussions depuis notre re-rencontre. Et je crois que je vais opter pour la facilité, te demander directement de quoi il s'agit pour éviter de me tromper. "C'est à dire?" Loin de me douter ce que tu es entrain d'essayer de m'annoncer. Parce que je n'ai pas assez confiance en moi pour prétendre que ça peut arriver. La réponse à la devinette ne viendra donc pas effleurer mon esprit. Ma tête toujours orientée vers toi, nos habiles toujours liées, cette fumée qui s'échappe de nos lippes à chaque expiration. Le silence s'impose, se faisant troublant. Dis moi ce qui se présente à toi, ce qui rapplique. Qu'on le rencontre, ensemble.    

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Mar 4 Jan - 21:36
C’est surexcitée que je suis. Une vraie gamine qui a hâte de retrouver ses petites fées dans la forêt. Et de passer un moment avec toi aussi, bien entendu. Je n’arrive pas à croire que je suis vraiment entrain de vivre ces moments. Du bonheur à l’état pur et c’est aussi effrayant qu’agréable, je ne peux pas le nier. J’ai peur que tout finisse, que tout fasse mal et, en même temps, je n’attends que ça : souffrir de ce manque que tu créais sans le vouloir. Quand tu n’es pas là, à mes côtés, je me retrouve à me poser des questions auxquelles je n’avais jamais pensé. Est-ce que c’est ça, l’amour ? Est-ce que c’est ça, la tendresse, l’envie d’être la meilleure version de soi même ? Est-ce que ce que je ressens dans le bas ventre fait de moi une femme amoureuse ou juste une femme qui a besoin de sa dose de sexe ? Tellement de questions et si peu de réponses, n’ayant aucun point de comparaison. Il n’y a que mon esprit qui peut m’aider à combler les trous. Et les réponses que je lui donne me plaisent. Toutes. Absolument toutes. Il faut le temps que ça arrive aussi. Que je lance, gloussant doucement tout en me rapprochant de toi. Il y a des tas de choses que l’on peut faire défoncés aussi ! Certaines bien moins catholiques et qui demanderaient un peu plus de chaleurs et moins de vêtements. Je me demande ce que ça ferait mais pour le moment, c’est la ballade en forêt que j’ai envie de tester avec toi. Filons alors ! Pas besoin de perdre du temps à parler de ce qu’il va se passer, autant aller le vivre, n’est-ce pas ? Je te souris, main dans la main - je n’ai de gants que sur la main qui est à l’air libre - et nous commençons à nous balader doucement. C’est tellement calme dans la forêt. Un peu comme je me sens quand je suis seule la nuit, un coup dans le nez. Ça ne bourdonne pas mais j’ai la même réaction qu’à la maison : je parle pour combler le vide et masquer toutes mes pensées. Enfin, en quelque sorte. Parce que là, je me lance dans une conversation qui risque de nous ouvrir le coeur et nous obliger à les exposer sur la neige immaculée de la forêt. Je te regarde quand tu me demandes de quoi tu parlais et fronce les sourcils. Tu te moques de moi, c’est ça ? C’est plus fort que moi, il faut que je demande. Ce sont tes mots. As-tu déjà oublié les sujets de nos nombreuses discussions ? Je ne l’espère pas, vraiment mais alors vraiment pas. Je te donne un petit coup d’épaule et dis Tu vas quand même pas me le faire dire à voix haute ? J’en glousse et rentre légèrement la tête dans mes épaules. Je suis sure que toi, tu vois une tortue qui essaye de se cacher. Mais c’est bizarre tout ça. Ça me met doucement mal à l’aise. Je ne te quitte pas du regard pour que tu réfléchisses et quand ça ne vient pas - oubli volontaire ? - je tourne le visage vers les arbres, les pins blancs dans mon champ de vision. Tu sais, tu m’as demandé si j’avais déjà connu le grand amour tout ça… Je t’ai toujours dis que non. Parce que c’est le cas. Enfin, c’était le cas. Je n’ai jamais connu homme qui a réussi à me faire fondre, craquer et aimer comme tu le fais. Peut-être que c’est la simplicité de notre lien qui fait que ça m’arrive. Je n’en sais trop rien. La seule chose dont je suis sûre, c’est que je ne changerai cela pour rien au monde. Mais si tu me reposais la question aujourd’hui, ma réponse changerait. Je crois bien que je commence à comprendre ce que l’on ressent… Et wow, c’est perturbant. Assez pour que je me la joue timide, ce qui ne me correspond absolument pas !

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Mer 12 Jan - 19:07
Love will save the day
'What you need's a little change of heart. Forget this fear and frustration. Love will always play the greater part, when your battles wear you down.'
@Nicola Schubert
Tu es ma personne. Et même si je dois le taire pour ne pas te faire partir en courant, à l'intérieur de moi ça résonne comme une évidence. Tu as changé ma vie de la plus belle des façons, et j'ai l'espoir de changer la tienne. De te dire combien je suis fière de la personne que tu es, combien tu fais vibrer tous mes sens rien qu'avec ta présence, combien tu me fais briller plus fort que le soleil quand tu es à mes cotés. Et j'ai envie de te protéger, te répéter sans cesse que je crois en toi, que tant que tu me tiens la main je ne pourrais jamais m'éteindre. Et si par malheur, ça arrive, je sais que ma lune sera là pour me filer un peu de sa lumière, me permettant de me rallumer d'avantage. Je suis ton soleil, tu es ma lune. Et c'est bien connu, ils se croisent toutes les nuits pour permettre de vivre leur plus belle histoire. Et aujourd'hui, t'es la mienne. Je le sens, tu es ma plus belle histoire, ma plus belle personne. Et je serais toujours là pour toi, pour te sauver quand il le faudra, pour te soulever quand tu tomberas, pour t'illuminais quand tu sombreras. Tout simplement, pour t'aimer comme il se doit. J'ignore si tu ressens la chaleur de mes sentiments aussi fort que celle qui s'échappe de ma main qui tient la tienne. Ma protection commence contre le froid, qui me semble si doux. Est-ce là encore un effet que tu as sur moi? Nos yeux qui s'accrochent, tu as la sensation que je plaisante, alors que je suis seulement en manque de confiance. Mon visage bouge de droite à gauche, un mouvement limite visible mais une tête qui affiche que je ne suis pas dans la plaisanterie. "Euh... Si?" Le sourire qui se dessine sous ton coup, pour détendre mon visage précédemment crispé de ne pas savoir de quoi tu veux parler. Et si je continue de réfléchir, je ne manque pas ta tentative t'éclipser ta tête entre tes épaules. Tu es si mignonne. Tu peux passer de l'air de femme fatale à celui d'une bouille qu'on a envie de parsemer de baisers. En tout cas, c'est mon regard que tu fuis pour délivrer ce que je ne parviens pas à remémorer. Et tu me frapperais une nouvelle fois si tu pouvais lire ce que mon esprit pense en premier lieu. Est-ce que tu m'aurais menti? Est-ce que tu as déjà connue une relation amoureuse? "Oui... Et?" Mes pupilles bien ancrées sur ce que tu me laisses admirer. Et si mon organe battant commençait à se serrer, il se remet à palpiter de bonds plus brutaux. Oh... Il est là, un moment bien trop important pour que je sois maladroit ou trop lent à la réaction. Je tire tendrement sur ton bras de nos habiles liées pour t'arrêter dans la marche. Et je me place devant toi, sans te lâcher pour que tu cesses de m'évader, timidement. Mes lèvres qui se déploient, s'allongent sensiblement. Touché par ce que tu viens de m'exhiber. Plus fort qu'un corps dénudé. "Nicola... Est-ce que tu as déjà connue l'amour? Es-tu déjà tombée amoureuse?" C'est ce qu'il fallait faire non? Reposer les questions, et en obtenir la nouvelle version. Et je veux te faire transmettre que cela n'engagera à rien. Que ce n'est pas une obligation de bousculer notre quotidien. Qu'on peut continuer ainsi, à ton rythme. Et qu'un jour arrivera mon moment de régner sur ton empire, une nuit sans fin où la seule noirceur à apprivoiser sera celle de tes yeux.   

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Jeu 13 Jan - 14:27
Un moment avec Alfred. Un moment à rire, à passer du bon temps - à manger des petits plats - mais aussi à travailler. Voilà tout ce que je voulais pour clôturer cette année haute en surprise et en couleurs. Je n’arrive toujours pas à croire que c’est dans ses bras que je me retrouve, tellement d’années après. Il m’arrive de me pincer pour voir si je ne rêve pas et les bleus que j’ai sur le corps le prouvent : je ne suis pas dans un rêve. Pourtant, ça en a tout, du rêve. Sourire aux lèvres, ma main dans la sienne, nos pieds qui font craquer la neige, je profite du paysage afin de me donner le courage de me lancer. Et bien entendu, tu ne rends vraiment pas les choses faciles. Je ne peux m’empêcher de me pincer les lèvres et de fuir ton regard à plusieurs occasions histoire de ne pas te voir, justement. J’ai peur que face à ton visage, je me dégonfle comme un ballon de baudruche. Il n’y a pas de raison mais on ne sait jamais. Il n’y a qu’à voir comme je me décompose quand tu me fais comprendre que tu ne vois pas du tout de quoi je parle. J’en sentirai presque mes mains trembler mais heureusement, l’une d’entre elles et dans la tienne alors tout va bien. Après tout, on a parlé de beaucoup de choses et si pour, ça me parait plus que logique, c’est normal que ce ne soit pas la même chose pour toi. En tout cas, je crois qu’on ne pouvait pas choisir meilleur endroit pour cette petite discussion. Pourquoi ? Parce qu’il faut tellement faire attention aux branches qui pendent et flanchent sous le poids de la neige qu’on ne peut pas se regarder dans le blanc des yeux. J’aime pourtant cela mais pas là. Là, je me sens bien trop faible et fébrile pour le faire. J’aurais peut-être du prendre ma dose de courage plus tôt afin de te balancer tout ce que j’ai sur le coeur. Une pression sur mon bras, mon corps s’arrête et je relève mes yeux sur ton visage. Un sourire timide sur le mien, je t’écoute et ne sais pas vraiment comment le dire, pas vraiment quoi dire. Bah non. Je t’ai déjà dis que non. J’ai jamais connu l’amour. Que je souffle doucement. Enfin, au passé. On parle au passé hein. Parce que je crois que je suis en train de m’emballer et je ne sais pas si c’est vraiment l’idée du siècle que de parler de ça au milieu de la forêt. Alors du coup, si ta question c’est est-ce que je suis déjà tombée amoureuse dans le passé, c’est toujours non là réponse. Par contre, si la question est est-ce que je suis en train de tomber amoureuse, la réponse est oui. Et je ne sais pas trop ce que j’attends en disant cela. Peut-être une réaction de ta part, une autre de la mienne. Est-ce que cela veut dire que tout doit changer ? Je ne sais pas, je ne crois pas. Je veux y aller à mon rythme, à notre rythme. C’est vraiment très effrayant ! Je ne sais pas si je suis fan de l’idée. Je ne peux m’empêcher de rire en passant une main dans mes cheveux, remettant mon couvre chef en place. Je ne sais pas quel sort tu m’as jeté mais ça marche ! J’en ris, j’en glousse et je sens mes joues rougir. Et dire que je ne pensais jamais pouvoir l’intéresser… Nous voilà attachés l’un à l’autre et moi qui tombe doucement amoureuse de lui. C’est de la folie, de la sorcellerie, voilà tout ! Dis quelque chose ! Sinon je vais me mettre à pleurer. Juste que t’es là, que c’est réciproque, que t’es content. Je ne sais pas. Quelque chose quoi !

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Jeu 13 Jan - 18:19
Love will save the day
'What you need's a little change of heart. Forget this fear and frustration. Love will always play the greater part, when your battles wear you down.'
@Nicola Schubert
Peut-être que ce n'est que ça l'amour, une question de savoir. Savoir pour qui on pleure, ou savoir pour qui on espère pleurer. Savoir qui a le pouvoir de nous détruire, et qui peut nous reconstituer. Savoir à qui on rêve lorsque la nuit tombe, et savoir à qui on pense lorsque le jour se lève. Puis, soudain, savoir que c'est elle, elle et pas une autre. Elle avec ses cheveux éblouissants comme une claque dans la claque... Ses cheveux ébènes qui déambulent avec mélancolie autour de son visage, une partie au chaud sous son bonnet. Bref, c'est ça l'amour ; savoir qu'on s'emporte en pensant à elle. Savoir qu'on ne sait pas ce que ça veut dire aimer, mais savoir qu'on le sent. Je le sens. L'amour, magnifique ignorance qui sait tout sans rien comprendre. Fait pour moi, toujours adroit dans ma maladresse. La question est mal posée, je plaide coupable parce que je suis perturbé par ton regard différent des fois d'avant. Il est moins assuré, moins brûlant mais toujours irrésistiblement charmant. Si difficile de parler, parce que t'es entrain de déballer parole sur parole. Et quand vient l'instant où tu délivres que tu tombes amoureuse, j'en ai le souffle coupé. Incapable de respirer, juste bon à regarder chacune de tes mimiques sans manquer de les apprécier. Muet, je pratique le mimétisme quand ton rire résonne pour t'accompagner du mien. Ne me rendant pas compte de la torture que c'est pour toi de faire face à ce silence que j'impose, tellement je suis content. Et que je ne réalise pas qu'une femme comme toi puisse tomber amoureuse d'un homme comme moi. "Oh non non tu n'as pas le droit de pleurer." Que je prononce, en retrouvant ma voix, mes doigts toujours accrochés aux tiens. J'en racle ma gorge, l'émotion trop grande dans cette dernière. Est-ce que je dois commencer par préciser que ma question était bien à entendre au présent? Ou arracher le pansement d'un coup en t'informant que c'est réciproque et que je ne le dis pas simplement parce que tu l'as fait la première. J'attendais simplement que tu te sentes prête, prenant soin de ne pas te faire paniquer... Ce qui semble raté quand je vois tes joues rosées, et ta façon de te mouver. Au moins, ne me traverse pas l'idée de demander si c'est bien de moi. "Peu importe ce qui te fait peur, je te promets que tout ira bien." La deuxième habile qui vient envelopper ta joue, la caressant tendrement du pouce. J'ai opté pour te rassurer en premier, avant de continuer en avouant que "Je n'ai rien jeté, je n'ai payé aucun marabout... J'ai, seulement, souvent prié pour que ça arrive." Petit moue malicieuse, lèvres pincées brièvement "Parce que même si je ne voulais plus revivre ça,... Avec toi je veux réessayer." Une dernière fois. Mais ça je le garde pour moi afin que ton organe ne cesse pas de battre sous la panique. Mon corps se rapproche du tien, descendant ma paume de ton visage à ton dos. "Qu'est ce qui peut t'aider à en apprécier l'idée?... On peut y aller à ton propre tempo, je ne suis pas pressé, je ne compte pas bouger. T'abandonner n'est pas dans mes plans." Et vient mon sourire, apaisant je le souhaite, qui se demande lequel de nous deux embrassera l'autre en premier. Je l'ai dit, je ne suis pas pris par le temps qui, j'ai l'impression, s'est arrêté quand tu as frappé mon âme de tes mots.  

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Mar 18 Jan - 16:50
Je suis peut-être très bien protégée par ma combinaison mais je me sens complètement nue à ce moment précis. C’est difficile de mettre du sens sur tout ce que je ressens mais aussi de savoir exactement ce dont il s’agit. Est-ce que j’hallucine, est-ce que j’extrapole ? Je n’en ai aucune idée. La seule chose dont je suis sûre est que mes sentiments à ton égard grandissent chaque jour et je ne sais pas à cent pour cent ce qu’ils sont mais… C’est ainsi. À vrai dire, je sais ce qu’ils sont mais je n’arrive pas à me l’avouer. Le faire reviendrait à rendre la chose officielle et je ne suis définitivement pas prête à cela pour le moment. Alors quand on s’arrête au milieu de la forêt, que tu me confrontes un peu sur ce que je ressens, je comprends. Vraiment. Je crois que je deviendrais folle si t’étais celui qui danse aussi maladroitement que je le fais à ce moment mais… Impossible de faire autrement ! Et aucune de mes phrases n’est pensées, réfléchies, calculées ou je ne sais quoi. Je crois bien que c’est parce que tout sort de manière si… ‘moche’ que ça rend le moment beau. Enfin je crois. Tout ce que je sais maintenant, c’est que je suis terrorisée. J’ai peur d’avoir vu des gestes, des signes et des mots où il n’y en avait pas. Après tout, c’est moi qui ait passé toute mon adolescence à rêver de toi et pas l’inverse. C’est moi qui ait eu peur de te décevoir un peu plus tôt l’année dernière et pas l’inverse. Je me suis foutue une pression monstre pour te plaire en étant moi même et je me la fous encore aujourd’hui. Pourtant je le sais. T’es parfait, t’es clair, t’es tout ce que j’ai toujours voulu chez un homme. Et s’en rendre compte est fou, perturbant et fort. Le plus fort là dedans, c’est que j’ai passé des années à m’imaginer ton idéal, celui que j’aimerais que tu sois. L’Alfred de mes rêves, en quelque sorte. Et t’as éclaté toutes les catégories, vraiment. Te voir avec mon père à Noël a été le point culminant. Mes yeux dans les tiens, nos mains toujours liées, j’ai l’impression de respirer à nouveau lorsque tu reprends la parole. Vraiment ? Que je souffle lorsque je t’entends dire que tu as envie de revivre cela avec moi. Je sais que l’amour peut faire du mal. Je vois mon père souffrir depuis la nuit des temps et encore, je ne l’ai pas vu souffrir les premières années de ma vie. Enfin si, mais je n’en garde aucun souvenir. T’as pas peur de te relancer dans une histoire ? Que je demande rapidement. Je ne connais pas grand monde qui le font alors que, visiblement, ils s’étaient promis autre chose. Briséis est avec Victor maintenant mais elle était avec un monstre avant alors, ce n’est pas pareil. Je veux… Juste prendre mon temps, notre temps. Parce que je ne crois pas que de se dépêcher arrangera quelque chose, rendra la chose encore plus belle ou je ne sais trop quoi. Ce n’est que mon avis mais je ne pense pas qu’il soit infondé. J’ai jamais réellement appris à composer avec qui que ce soit alors je veux que l’on fasse ça, si ça te dit. Se voit, s’organiser l’un avec l’autre mais toujours avoir cette petite liberté que l’on peut manier comme on le sent. Rien de bien précis, de posé dans le marbre. Je veux me trouver, te trouver et surtout que l’on se trouve. Les couples qui vont trop vites se perdent facilement - de ce que l’art m’en a appris - et je ne veux pas que cela nous arrive. Est-ce que ça te tente ? Rien de conventionnel du tout entre nous mais ça nous correspond bien, n’est-ce pas ? Je souris timidement, ne quittant pas tes yeux, espérant que tu acceptes toutes ces étapes que je traverse petit à petit. J'aimerais aller plus vite mais ça pourrait nous vouer à l'échec et ça, hors ! de ! questions !

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Mer 19 Jan - 18:23
Love will save the day
'What you need's a little change of heart. Forget this fear and frustration. Love will always play the greater part, when your battles wear you down.'
@Nicola Schubert
On m'a appris que l'amour est un dû, quelque chose que l'on doit mériter. On m'a appris que l'amour est matériel et que je devais donner pour recevoir. Pour ça, j'ai appris à entrer dans absolument toutes les cases jusqu'à me perdre complètement dans tout le bazar que ça créait. Je ne devais pas me plaindre et tout refouler. Je devais accepter et ne jamais attendre en retour, donner sans espérer recevoir. On m'a appris que l'immatériel en amour n'était que futile, que ce n'était pas ce qui le définissait. On m'a façonné comme ça. Seulement, je sais que tout ça n'est que mensonges, l'amour n'est pas matériel, et ne l'a jamais été. Ils m'ont appris à ressentir une chose qu'ils ne connaissaient pas eux-mêmes, dont leur définition leur était inconnue. Je ne peux pas leur en vouloir, ils ne t'ont jamais eu en face d'eux, alors ils ne pouvaient pas comprendre. Il a suffit que je te croise pour que mon palpitant te reconnaisse. Tu es celle que je désire, celle que je veux dans ma vie. Je m'en moques si ça parait trop romantique ou un peu trop tout court. Je suis amoureux et j'ai envie de vivre, de te consumer jusqu'à en crever. Parce que depuis que je me suis rendu compte que tu étais la seule que je voulais, je vais bien et ma vie est devenue si tranquille. Tu m'as permise de comprendre qu'il en fallait vraiment peu pour être heureux - sans vouloir dire que tu n'es pas grand chose, loin de là - Le bonheur ne vient pas tout seul, quand il se présente à nous il faut encore avoir le courage de l'attraper, saisir la chance de le capturer. Tu es mon soupçon d'espoir qui arrive quand je pense que tout est fichu. L'oxygène qui me manquait pour que je ne sois plus sous assistance respiratoire. Ce remède à cette maladie dont je me pensais en phase terminale. Merci de me sauver la vie. "Oui vraiment." Sur et certain de ce que j'avance. "Je ne vais pas mentir, j'ai peur. Parce que ça compte, parce que se lancer dans une histoire c'est prendre des risques." Comme celui de te perdre. Impensable alors que je viens de te -re-trouver. "Mais tu as ce pouvoir d'apaiser mes angoisses..." Mes lèvres s'étirent pendant que mes mains maintiennent ton corps proche du mien. Une sur ta hanche, l'autre dans ton dos. J'écoute ce qui peut soulager ton anxiété, ton flippe de l'inconnu. Est-ce que ça me tente? Ma langue humidifie une lippe avant de laisser entendre le verdict. "Toi, nouvelle aventure. Tu es ma dernière chance d'éprouver l'amour. Alors s'il te plait, ne me brise pas." Autrement dit "On avancera à notre rythme. Personne ne viendra gêner nos pas." Parce c'est comme ça que ça doit se passer, uniquement toi et moi comme décisionnaires. Dansant notre propre tango, ou plutôt slow. Doucement mais surement, c'est comme ça que l'on dit non? "Et je vais souder cette entente par un baiser, parce que j'ai terriblement envie de t'embrasser.." Mes yeux ancrés dans les tiens, j'avance mon visage pour que ma bouche puisse atteindre la tienne. Tendrement, en harmonie avec ce que l'on vient de se dire. Et j'apprécie ça avec toi, la complicité, la simplicité et cette facilité à se comprendre. Des bases solides pour un début d'histoire prometteuse. Quelque chose de sain, quelque chose qui va durer dans le temps. Tu vas me montrer qu'avec toi, tout peut être différent. "Nous allons voir les fées maintenant?" Que je murmure, mêlant nos souffles chaud.

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Dim 23 Jan - 16:00
Je ne sais pas pourquoi j’ai aussi peur, pourquoi je doute autant de ce que tu pourrais me dire. Tu me fais comprendre les choses depuis plusieurs jours, plusieurs semaines déjà mais moi, je n’y crois qu’à moitié. Pourquoi ? Tout simplement parce que le peu de personne avec qui j’ai pu réellement m’entendre ont fini par me blesser et que j’ai peur que ça recommence ici. Pourtant, tu n’as rien en commun avec ces personnes, vraiment. Je ne sais pas comment le dire mais tu m’apportes tellement et nos soirées ne se résument pas à boire, boire, boire encore et s’envoyer en l’air. Tu as introduit une certaine stabilité dans ma vie, une perspective que je n’avais jamais eu et voulu, je crois. Aujourd’hui, c’est tout ce que je veux et recherche et cela se voit avec cette virée au Canada. On pourrait en profiter pour faire les cons, se balader complètement nus dans le chalet, boire, fumer, consommer et s’envoyer en l’air mais cette marche, en plus de me permettre de t’ouvrir mon coeur me permet aussi de voir qu’une relation, ce n’est pas que de la folie, que marcher sur un fil, s’ennuyant facilement parce que le peu ne convient pas. Mes yeux dans les tiens, nos mains liées, je t’écoute. Ça compte. C’est fou comme ces deux mots me font un effet de fou ! Il y a cette grosse boule de chaleur dans mon coeur qui grandit, qui s’autorise à s’étendre à tout mon corps, à tous mes organes. C’est comme si avec ça, tu m’avais touché de ta lumière. Arrête je vais craquer ! Que je dis en sentant déjà mes joues rougir. Si j’ai ce pouvoir alors… Je n’ose même pas te dire celui que tu as sur moi. Parce que cette envie de se poser un peu, de prendre le temps, de voir où cela peut nous mener, je ne l’ai jamais eu avant toi. Peut-être que c’est parce que j’ai réellement confiance et que je sais comme tu es. Si tu avais le même profil type que mes exs, je ne pense pas qu’on aurait cette conversation à ce moment-là. Et même si tu me rassures, je ne peux empêcher les petits cafards de faire le bordel dans mon estomac. Tu me mets un petit peu la pression là Alfy tu sais… J’en ris mais c’est réel. Sa dernière chance à l’amour. C’est fort quand même. Je m’en sens capable, je crois que je peux le faire et y arriver sans trop de difficulté mais j’ai quand même un poids qui s’installe sur mes épaules. Ce n’est pas dans mes plans, je te le promets. Que je lance timidement, comme pour te prouver que je ne compte pas te briser. Si c’était ce que je souhaitais faire, notre week-end serait bien différent. Ce n’est pas avec un bouquin et un calepin que l’on nous retrouverait dans le chalet. Il y a quelque chose de sain entre nous, de posé, de recherché et je veux que l’on continue sur cette lignée. D’accord, j’accepte. Que je souffle quand tu me préviens clairement que tu vas m’embrasser. Nos lèvres se retrouvent rapidement et ce baiser, il a un goût différent de ceux que l’on a pu échanger jusque-là. Il me dit que tout va bien se passer, il est beaucoup plus sucré, plus tendre. C’est une signature de contrat, celle de vivre ensemble et de ne pas se faire de mal. C’est la preuve que toi et moi, c’était fait pour arriver et avec cette temporalité. Il y a un an ou deux, je ne sais pas si nous aurions eu la même alchimie, les mêmes envies, la même dynamique. Tout vient à point à qui sait attendre, n’est-ce pas ? Et ta question, lorsque l’on se détache, en est la preuve. Je ris légèrement et sors la petite boite de ma poche. Il va falloir attendre un peu que ça fasse effet une fois qu’on les aura pris. J’ouvre la boite et te la tends pour que tu prennes l’un des bonbons. Après toi, je fais de même, le place sur ma langue et le croque puisqu’il s’agit de bonbons en forme d’ourson, un peu comme les Haribo. Ça peut mettre jusqu’à deux heures pour faire effet. Avec moi, c’est assez rapide. Alors il va falloir être patient et communiquer. Je saurais quand ce sera le moment pour moi mais lui ? Aucune idée. Je le regarde faire et range la boite dans ma poche. Et surtout, on augmente pas la dose même si c’est long à venir. Parce qu’au moment où ça fait effet, c’est direct. Et flippant pour pas mal de gens. On continue notre balade jusqu’à ce qu’on les trouve ? Je te tends la main et quand tu la glisses, je l’embrasse du bout des lèvres avant de dire Mon père a un repas avec tes parents ce soir. C’est vraiment très bizarre. Nos familles se connaissent depuis si longtemps ! Au moins nous n’avons pas ce stress de les faire se rencontrer. Je me demande bien comment cela va se passer. Vraiment…

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Lun 24 Jan - 16:49
Love will save the day
'What you need's a little change of heart. Forget this fear and frustration. Love will always play the greater part, when your battles wear you down.'
@Nicola Schubert
Tu es apparue dans ma vie comme le soleil réapparait après une averse. La tempête faisait rage depuis longtemps dans ma tête et dans mon coeur. Je croyais que ma vie était vide d'amour et de sens, que j'étais désormais contraint à survivre aux battements de cet organe qui n'avait et qui n'aurait plus personne à aimer. Que d'ailleurs, ce dernier n'avait plus beaucoup de raison de battre. Mais tu es arrivée et j'ai compris que les fleurs peuvent renaître après avoir fanées. Tes mots ont pansés des plaies que je pensais inguérissables. Tes yeux m'ont prouvés que la réalité était merveilleuse, surtout à tes cotés. Tu as su réveiller l'envie en moi de vivre pleinement, profondément et amoureusement. Tu m'apportes tout ce dont j'ai besoin tout en étant toi. Maintenant, je ne demande qu'à ce que mon corps brûle constamment de tes baisers, que mon âme danse encore et encore avec la tienne. Que ta main ne s'éloigne jamais de la mienne. "C'est censé me stopper?" Te voir rougir à mes mots c'est motivant pour continuer à te dire à quel point tu as de l'impact. "Anh non... Enlèves ça tout de suite. Je ne veux pas que ça change ton attitude où je ne sais quoi..." Car ça peut arriver en te sentant comme missionner afin de ne jamais me briser le coeur. Rien n'est parfait et je pense que l'on sera amenés à ce heurter à un moment de notre histoire qui, je l'espère, sera longue. Même moi, je ne suis pas parfait, mais je serais bon, sincère, bienveillant et vrai. Je ne lirais pas dans tes pensées, mais je serais attentif à ce que tu traverses, je ferais tout pour te comprendre, t'écouter sans te juger. Je ne pourrais pas t'éviter toutes les difficultés, mais je te soutiendrais quand tu seras entrain de les surmonter. Je serais là pour t'épauler peu importe le combat. "Merci." De faire cette promesse. D'oser gouter à quelque chose que tu ne connais pas. Et de plonger tête première avec moi. Tu ne le sais pas mais tu viens de m'aider dans ma confiance personnelle, celle qui me fait souvent défaut. Elle se gonfle quand nos lèvres se rejoignent comme pour sceller nos mots. C'est différent, serait-ce encore plus beau? Pour une fois je me sens artiste, j'ignore de quoi, mais je le suis. L'érudit, si expressif et charismatique, que tous regardent, sous les projecteurs, ne voyant plus les artifices de la scène. Toi, tu es cette âme simple et pure qui me fait le cadeau sublime et totalement inattendu, de me montrer combien elle me perçoit et me reçoit en son cœur, exactement tel que je ne l'aurais jamais cru possible. Notre complicité est vraie. D'une authenticité à faire pâlir les scientifiques. Et on se sourit alors que je m'étonne moins même de l'homme que je suis quand tu te tiens face à moi. Je n'ai plus peur, habité par cette intrépidité qui me semblait disparue avec les années qui passent. "Oui comme des space cakes..." Parce que je ne suis pas non plus un total ignorant. Je n'ai pas expérimenté de nombreuses choses illicites, mais je suis un curieux. Alors quand quelqu'un autour de moi teste des choses que je ne connais pas, je pose des questions pour alimenter mes connaissances. L'ourson dans mes phalanges, on pourrait vraiment croire que c'est un bonbon inoffensif. Pas le genre de plaisir qui fait complètement vriller l'esprit. "Oui, ça dépend de l'état mental, de la fatigue, de ce qu'on a mangé avant et tout.. C'est ça?" Voulant assurer que je ne dis pas de conneries. "Je ne me fais aucun souci sur notre capacité à communiquer." Le sourire qui s'élargit. Et si je le tiens encore entre mes doigts, c'était pour pouvoir observer ta façon de le prendre. Je le place à mon tour sur ma langue, avant de mâcher doucement. "C'est toi la spécialiste." La tête qui se penche quelques secondes. Mes yeux qui restent plongés dans les tiens. "J'espère qu'elles vont m'apprécier." Ma main qui vient se glisser dans la tienne, pour se souder dans la future route que l'on va emprunter. Ton geste affectueux pourrait me faire fondre malgré le froid. La marche reprend à un rythme lent. "C'est ce soir?" court silence avant de poursuivre "Mes parents m'ont parlés de ce dîner mais je n'ai pas réalisé qu'il avait lieu aujourd'hui." Parce qu'avec toi j'oublie quel jour on est? "Pourquoi tu trouves ça bizarre?" Intéressé par la ou les raisons. Peut-être que c'est parce que ton père est au courant? Ma famille sait que je fréquente quelqu'un mais j'ai décidé de garder ton identité secrète. Parce que je les connais, ils vont être emballés et vont surement un peu trop s'en mêler. Ce qui n'est pas du tout en diapason avec ce que nous avons décidés. Toi et moi, à notre rythme.   

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Mar 1 Fév - 0:12
Peut-être ? Que je souffle en laissant un large sourire prendre possession sur mes lèvres. On pourrait presque me comparer au Joker avec cette tête ! Je fais peur, je n’ai aucun doute là dessus mais toi, ça ne te fait pas fuir et c’est l’important. Nous voilà à discuter de ce que ça me provoque et je ne peux m’empêcher de t’embrasser tendrement quand tu souffles que tu ne veux pas que ça change mon attitude. Mon papa m’a trop bien élevé pour que les jolis mots d’un homme me changent. J’en souris à nouveau. Mon père, ce héros. Je pourrais le répéter cent mille fois s’il le fallait. Mais tu nous as bien vu interagir ensemble lors de notre petit Noël et entre lui et moi, c’est fusionnel et il y a cette force qui ferait peur à bien des hommes. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’avis de mon père, je le prendrais en compte. Je lui ai tellement arraché que je ne voudrais pas le décevoir sur quelque plan que ce soit. Seulement, chanceux sommes nous, il t’adore et ne cesse de me vanter tes qualités, tes exploits et tes meilleurs moments professionnels. Il a toujours écouté les discussions chez les Forbes et je crois qu’il pourrait écrire un livre sur chacun de tes frères et soeurs mais toi, t’es différent, t’es un peu comme moi mais pas du tout par la même occasion. Je crois que tu l’as aidé - par ton parcours atypique pour un Forbes - à accepter mes différences professionnelles que je cache un peu moins maintenant. Oh Alfred, te rends-tu compte de tout ce que tu provoques pour moi, chez moi, dans ma vie et à quel point tu la facilites ? Nous reprenons notre marche et bientôt, les bonbons sont en notre possession. Ils vont aussi nous faciliter la vie ceux-ci mais pour autre chose. Je souris et me la joue surprise quand tu compares cela aux space cakes. T’en as déjà goûté ? C’est ma curiosité qui est piquée à ce moment précis. Je ne te pensais pas si ouvert d’esprit ni connaisseur. Mais c’est bien, ça m’évitera de trop parler des effets négatifs, des stresses qui peuvent se faire ressentir quand on sent un peu plus tout ce qui nous entoure. Je sais que la première fois, ça m’a fait bizarre de sentir à ce point le vent… Et alors les bruits, tout était décuplé. C’est ça, t’as tout compris. Que je dis avec un sourire sur le visage. Niveau fatigue, ça devrait le faire, nous avons fait une grasse matinée ce matin et n’avons pas trop profité du corps l’un de l’autre jusqu’ici. Nous n’avons tout simplement pas besoin d’arracher nos vêtements pour passer de bons moments et c’est aussi pour cela que tout se passe si bien, je crois. Aucun doute. Je leur ai déjà beaucoup parler de toi alors tu pars gagnant. Un clin d’oeil dans ta direction, nos bonbons consommés, nous reprenons notre chemin. Je connais bien cette forêt mais pas sur le bout des doigts non plus alors j’espère que nous n’allons pas nous perdre. Ce serait le pire je crois. Je tâte ma poche et lorsque je sens mon téléphone, je redescends doucement. Tout va bien se passer. À ta demande quant à la temporalité de leur dîner, j’acquiesce et me justifie rapidement. Je sais pas mais c’est plus dans le sens où, tu vois, normalement le moment où les parents se rencontrent c’est un peu plus tard dans la relation. Quand elle est officielle, posée, cadrée, délimitée et tout ce qui va avec. Là, on en est bien loin. Alors, je ne sais pas, ça m’angoisse un peu. ​Mais en même temps, ils sont amis et font ces dîners depuis aussi longtemps que je m’en souviens, ce serait bizarre de demander à mon père de trouver des excuses pour ne pas y aller alors qu’il y est toujours allé. Même lorsque moi j’ai décidé d’arrêter de m’y rendre. Il ne dira rien volontaire, je le sais mais j’espère juste qu’il ne fera pas de bourde en disant que tu es venu pour Noël manger avec nous. Je ne sais pas ce que tu as dis toi, à tes parents pour ça. Est-ce qu’ils t’avaient invité le 26 au soir ? Je ne t’ai même pas demandé… Tu crois qu’ils m’en veulent d’avoir arrêté de venir ? Que je souffle doucement, fronçant les sourcils, tentant de ne pas trop réfléchir, de ne pas trop y réfléchir. Je sais qu’ils m’auraient accepté comme je suis mais… J’avais pas le courage. Ni l’envie de m’habiller comme un garçon. Je crois que c’est aussi pour mon père que je l’ai fait à l’époque. À la maison, j’étais celle que je voulais mais dehors, pour éviter les moqueries et méchancetés, j’étais à nouveau celui que je détestais. Aucun doute que ta famille complète m’aurait accepté mais je crois que je n’avais pas envie d’être “la personne transgenre” que l’on connaît, qui explique les choses à tout va. Parce qu’au final, on a toujours des tas de questions, surtout à l’époque - du haut de mes douze ans. Moins de retenues, plus d’indiscrétions. On ne peut rien changer, je ne veux rien changer mais je me demande. C’est normal ?

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Mer 2 Fév - 18:49
Love will save the day
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@Nicola Schubert
Tu as ce sourire qui ne fait pas équipe avec ce que tu dictes. D'un coté, ce n'est pas un oui bien affirmé, mais un peut-être qui laisse penser que t'as plutôt envie de me voir continuer. Le truc, c'est que je peux facilement m'emballer. Tout ce que je vais dire sera sincère, mais tu ne manques pas de me faire remarquer que c'est quelque chose qui peut effrayer. Comme devant un panneau danger, je positionne métaphoriquement parlant, mon pied devant la pédale de frein pour ne pas te brusquer, ou provoquer un changement dans ton comportement. "Il a eu raison, certains garçons ne sont pas aussi bons qu'ils le prétendent." Ce qui n'est absolument pas mon cas. Je suis un vrai gentil, celui dont l'aura inspire de l'aisance et de la confiance. Ouh la attention! Je ne suis pas un ange ni un enfant de choeur. J'ai moi aussi mon lot d'erreurs, ainsi que mes expériences pas toujours décentes. "Une fois. Pendant mon tour du monde, quand je suis passé par l'Europe." Une soirée avec des locaux, c'était une ambiance posée à se raconter des anecdotes sur nos vies, et un gâteau a été proposé. Je n'ignorais pas ce qui le composait, mais j'avais voulu tenter, voir ce que ça faisait. J'en garde un bon souvenir, et je crois que je suis impatient de retrouver cet effet grâce à tes bonbons. Qui, avouons le nous, auront un peu plus de puissance. Ce n'est pas que pour l'euphorie que ça peut provoquer, mais surtout pour partager l'instant en ta compagnie. C'est avec toi que je veux écrire les nouvelles pages du livre de ma vie. Je me garde de le dire à haute voix, mais j'ignore pour combien de temps je vais réussir à contenir ces quelques mots au fond de moi. Quelques heures, quelques jours, ou quelques mois... A tes cotés, je perds tellement la notion du temps qu'il serait difficile de parier. "Et je peux savoir ce que tu as dit à mon sujet?" Une demande légitime, vu que je suis le principal concerné. Oui, c'est aussi une tentative pour continuer à t'ouvrir l'âme. Chose que tu fais en amenant un thème que je n'aurais pas pensé soulever. Je n'en suis pas dérangé, mais interloqué. "Oui, c'est vrai..." Que je prononce dans un souffle, pensif à ce que je ressens réellement vis à vis de tout ça. "Nous avons au moins un avantage. Nos proches s'entendent à merveille." Et crois moi que ce n'est pas partout pareil. "Oui non, c'est certain que tu ne peux pas lui demander ça. Ca ne ferait que créer des discordes, des fausses idées,..." Des bricoles que je préférerais éviter. Notamment avec l'avancée de notre relation. "Si il gaffe, on aura deux choix qui s'offriront à nous. Inventer un mensonge ou dire la vérité. Et si ça arrive, on décidera ensemble, en équipe." Car c'est ce que nous sommes. Il n'est plus question de jouer en solo pour des choses qui nous concerne. Et voilà que tu éprouves le besoin d'obtenir une certaine réponse. Dans la plus totale des compréhension, je tourne mon regard pour capter ton visage et te donner le plus d'informations possible. "Tes absences ont soulevées pas mal d'interrogations les premières fois." Mon pouce qui s'actionne pour caresser le tien, tendrement "Mais ton père à toujours donné des explications qui ont évitées que mes parents se vexent. Il a toujours pensé à ton interêt avant le sien. Pendant que tu faisais la même chose de ton coté."   Je trouve ça beau, comment vous vous protégez. "Aucun Forbes n'a de rancoeur envers toi. Aucun ne te jugera, jamais. Tout ce que tu as provoqué en arrêtant de venir à ces diners, c'est le manque de toi." De la pure honnêteté. Tu as toujours été considérée comme un membre de notre meute. Savoir que tu es appréciée par ma famille est une chose rassurante. Je ne sais pas si j'aurais eu la force de me retrouver au milieu d'un heurt entre mon sang et la fille que j'aime. Bon, je ne sais pas si Gaby affectionnera d'avoir été mise de coté dans le secret, mais je pense qu'elle finira par comprendre pourquoi.  

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Mer 2 Fév - 21:59
Tu sais aussi ce qu’il disait ? Les méchants garçons mentent pour se glisser dans tes draps et les gens dans ton coeur. Et je sais d’où il tenait cette citation, cette manière de dire que tout le monde ment et qu’il faut faire attention. Bon, il tient ça de la série les Frères Scott. C’est Brooke Davis qui le dit à un moment. Que je souffle pour ne pas te faire languir trop longtemps et je doute que vous preniez le temps de regarder ce genre de choses avec tes parents et tes frères et soeurs en 2004. Mon père, lui, était toujours à la maison pour les épisodes et quand j’avais des questions, il prenait le temps de m’expliquer ou de se renseigner et d’y revenir avant l’épisode de la semaine suivante. Notre moment à nous, entre les heures à bosser pour lui, l’école et les horreurs que j’y vivais pour moi. Il faudrait que l’on se trouve un nouveau show tous les deux mais nos goûts ont beaucoup changé depuis. Cette année, nous y remédierons ! La conversation vire sur la prise de drogue et je dois dire que je suis surprise d’apprendre qu’il en a déjà pris par le passé. Ce n’est pas que je ne l’imaginais pas comme cela mais juste qu’il avait l’air un peu choqué quand je lui en ai parlé la dernière fois. Mais je dois avouer que cela me rassure complètement. Au moins, il sait un peu ce que l’on ressent et ce que l’on peut rencontrer comme drôles d’effets. Bien entendu, chaque drogue a ses effets différents et il y a tellement d’éléments à prendre en compte. Curieuse, je souffle Amsterdam ? Parce que c’est la ville la plus connue d’Europe pour sa consommation de weed, enfin pour nous. Si New York est connu pour ses taxi jaune, Miami pour ses Everglades et Chicago pour ses températures négatives, c’est pour la weed qu’Amsterdam est mondialement connue. En tout cas, je me demande s’il a profité de chaque spécialité des pays qu’il a visité. A-t-il fait une tournée des bars en Angleterre, bu de la Guinness en Irlande, mangé des macarons en France et goûté de la paella en Espagne ? J’aimerais te poser des dizaines de questions sur tous ces voyages mais nous discutons de mon voyage au pays des fées. Alors, je leur ai dit que t’étais plutôt beau gosse… Je te glisse un coup d'œil et continue, souriant comme jamais. Si le soleil venait à se réverbérer sur mes dents, elles sont tellement de sorties que nous serions éblouies ! Et que t’étais sacrément doué au lit. Que je souffle, mordillant ma lèvre inférieure. Elles m’ont cru sur parole. Et cela relève plus ou moins du mensonge. Pas ce que je viens de dire mais que je leur ai dit. Mais je me suis beaucoup posé de questions sur l’effet que tu me procurais et ce que cela pourrait engendrer pour moi, pour nous. Il y a tellement de choses qui risquent de changer pour nous dans les jours et semaines à venir et j’ai hâte de les voir, de les découvrir. J’espère secrètement que tu ne te lasseras pas, que tu ne seras pas frustré d’attendre, de devoir conjuguer avec l’enfant qu’il m’arrive d’être. Un peu anxieuse, un peu lente à la détente mais surtout très curieuse. Pourquoi - la voilà ma question préférée. Le sujet passe des fées à mon père qui dîne avec tes parents ce soir et je t’expose mon point de vue, attendant patiemment le tien. Ils s’entendent à merveille, il n’y a pas à dire. Aussi longtemps que je me souvienne, ils se connaissent, se côtoient régulièrement malgré leurs emplois du temps chargés. Ils ont toujours trouvé de quoi maintenir et faire fonctionner leur amitié et je trouve ça beau. Tu préfèrerais quoi toi ? Un mensonge ou la vérité ? Que je demande rapidement. Je crois que moi, j’ai déjà ma réponse aussi. Je ne sais pas si ce serait la meilleure mais l’idée de pouvoir en discuter avec toi si ça venait à arriver me plait. Nous avons du temps devant nous pour réfléchir à tout et agir en conséquence. Nous sommes deux adultes réfléchis - à moitié drogués, ok - et je n’ai pas peur de recevoir un appel de mon père me disant qu’autour d’un verre de vin, il a gaffé. Il y a pire dans la vie et pire serait que tes parents m’en veulent et ne m’acceptent pas pour ces années à éviter les repas où j’étais invitée. Je sais que mon père a toujours parlé de moi comme de sa fille et qu’il n’a jamais eu de questions. C’est l’ouverture d’esprit de tes parents qui l’a aidé à se positionner pour m’aider, m’accepter, m’aimer, je le sais. Il n’a jamais eu de problèmes mais pouvoir être lui sans expliquer lui a provoqué la même liberté et paix que celle que j’ai connu quand j’ai arrêté de faire ce coming out que je n’avais pas à faire. Je suis heureuse de l’entendre. Il ne manquerait plus que ça… Qu’il gaffe et que tes parents me détestent. J’en joue clairement, l’esprit plus léger et les psychotropes commencent - je crois - à faire leur effet. Si ça te rassure, je ne me suis jamais demandée ce que les parents de mes partenaires pouvaient penser de moi. Je souris et m’arrête pour te faire aller un peu sur la droite, très légèrement en dehors des sentiers. Je t’attire contre moi et t’embrasse passionnément. Même tes lèvres sont chaudes alors que les miennes doivent être bleues ! S’il ne faisait pas si froid, je te dirais de me faire l’amour là. Mais je n’ai aucune envie d’avoir des brûlures de froid. Je ris contre tes lèvres, mes yeux croisant ton regard et dis. C’est là qu’elles habitent, mes copines les fées. Enfin, je crois. Il y en a partout. Il faut juste se poser, attendre un peu et bien regarder entre les hautes herbes, entre les amas de neige, entre les arbres. Ces lumières, ce sont elles. J’espère qu’elles vont venir te rencontrer, pour de vrai.

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Ven 4 Fév - 18:38
Love will save the day
'What you need's a little change of heart. Forget this fear and frustration. Love will always play the greater part, when your battles wear you down.'
@Nicola Schubert
Petit mouvement de tête qui montre que j'accorde raison à ton père sur cette citation, avant d'apprendre qu'elle n'est pas de lui et d'en sourire. Tu me donnes la source, je retourne dans une courte réflexion et je finis par avouer que "Je ne connais pas trop cette série. Seulement de nom. Mais, merci d'avoir été honnête sur la provenance." Histoire que je n'aille pas conseiller quelqu'un avec, en affirmant que c'est ton paternel l'auteur alors qu'on pourrait facilement me prouver que non. J'aurais l'air vachement con. Tu prouves que je peux compter sur ta protection, aussi anodine soit-elle, mais ça me chatouille le coeur. A la maison, si ce genre de programme était adopté, on était plus sur du 'un, dos, tres' ou même 'glee'. Ma famille favorise ce qui fait mention des arts de la scène. Avec les années, les préférences varient, les miennes aussi. Je ne me souviens juste pas de la dernière fois où j'ai pu terminer une série en entière. C'est bien souvent quelques épisodes par ci par là, en alternant d'une à l'autre. Mon rythme de vie n'est pas le seul responsable par ce manque de temps, je choisis aussi d'être autant investi. Et encore, je me suis calmé depuis que j'ai accueilli Asgard, depuis que je suis devenu un pseudo papa. Bon père, je ne pensais pas avoir un jour, l'occasion de reprendre un équivalent du space cake en un peu -beaucoup- plus puissant. "Exact. Et d'autres villes des Pays-bas. Mais principalement celle là." Car si la capitale est la plus connue pour ça, c'est un pays tout entier qui approuve la consommation contrôlée. Toi et moi, nous avons encore tellement à se raconter sur nos années éloignées. Tu veux une bonne nouvelle? Nous avons encore toute une vie pour se conter nos exploits, nos ratés, nos peines, nos joies. Je veux te savoir et t'avoir sur le bout des doigts. Et aussi, avoir connaissance de ce que tu peux raconter sur moi à tes petites fées qu'il me tarde de rencontrer. Fier comme un paon quand tu cites ma potentielle beauté. Si j'étais chiant, je relèverais le 'plutôt', mais comme je suis d'un naturel à manquer de confiance en moi, je reçois ce compliment comme si tu venais de me comparer à un Dieu. Tu es éblouissante, je continue d'en étirer les lèvres en passant plus de temps à te regarder qu'a surveiller où je fous les pieds. Et voilà que tu fais dresser mes sourcils, la moue enchantée, impossible une nouvelle fois de faire une notation. En cause, je suis réellement toucher par ce que mes oreilles reçoivent. "Encore heureux!..." Que je souffle avant de laisser un petit rire s'échapper pour poursuivre "Elles ne vont pas douter de la vérité, ce serait vraiment pas sympa." Je continue de m'arroser avec l'eau du vase que tu m'as lancé. Parce que si je doute de moi, je ne veux pas t'en responsabiliser. Rien n'est plus culpabilisant que de faire subir à ceux qui nous respectent, les séquelles que nous ont laissées ceux qui ont fait semblant de nous aimer. Vient une question compliquée. On vient de se dire que l'on voulait prendre notre temps, aller à notre rythme. Si ton père venait à commettre une bourde, notre cadence pourrait en être impacté. Je réfléchis pour donner la réponse que je juge la plus sincère, et non pas là plus adaptée pour éviter de te froisser. "Je répondrais par ce que l'on aura convenu ensemble. Si tu juges qu'il faut mentir en m'expliquant les raisons, je le respecterais." Parce que c'est surtout ton envie d'y aller doucement. Désir avec lequel je suis en accord évidemment. Toi c'est débarquer dans un monde inconnu qui te fait y aller à tâtons, moi, les blessures des expériences passées. "Mais ce que je préfère c'est la franchise. Que le lien soit familial, amoureux, amical ou professionnel, je chéris l'honnêteté." Car quoi qu'il arrive, c'est en restant entier que l'on va pouvoir l'affronter. Je ne suis pas pour avoir des torts, des choses que l'on peut me reprocher. J'ignore ce que tu vas en penser, j'ai un peu peur que tu ne te sentes pas en sécurité dans notre bulle que je pourrais percer si nous sommes balancés. "Ils ne te détesteront jamais." J'appuie pour que ce soit bien ancré dans ton esprit. Leur bonté n'a pas de limite. Quoi que... Si jamais tu en venais à littéralement me briser, te jouer de moi ou quelque chose comme ça, je pense qu'ils pourraient baisser un peu l'estime qu'ils ont de toi. Mais ça n'arrivera pas. Je ne sais pas pourquoi je le sens aussi fort, mais cette certitude ruisselle en moi. Ta confession me fait plaisir, j'ai toujours cette risette pour le prouver. "Ca n'aurait été que des choses bien..." Enfin je n'en sais rien, mais j'avais envie d'être celui qui flatte. Ce qui fonctionne car tu t'en stoppes, provoquant mon arrêt immédiat. Sans un mot tu réussies à me dirigier en dehors de la piste établie, et tu en profites pour nous coller. On s'embrasse, c'est passionné. Ca me fait penser à Game Of Thrones, à ce titre la rencontre tant attendue entre le feu et la glace. Ce que tu me souffles, c'est un début d'incendie en moi. Ca chauffe dans la poitrine, dans le bas ventre puis plus bas. Nos lippes qui continuent de se frôler "Méfies toi, je serais capable de me démener pour trouver de quoi faire un feu...." Si cela me permet de te prendre, ici et maintenant. Mes bras enroulés autour de ton bassin, mon regard dans le tien. "Et il faut rester debout ou il faut que l'on s'assoie? C'est quoi le mieux?" A mon interrogation, j'ai comme la vision qui se modifie. Je vois des faisceaux lumineux autour de nous. Je crois que l'effet est entrain de grimper.    

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Dim 6 Fév - 19:18
Si les soirées d’hiver sont trop difficiles pour que l’on sorte, je te ferai découvrir cette série ! J’ai toujours eu envie de la regarder avec mes yeux de trentenaire. Je me dis qu’il y a des trucs qui me touchent maintenant et qui ne l’ont pas fait à l’époque… J’en ai vécu des choses, j’ai grandi, j’ai changé, j’ai évolué, j’ai gagné en maturité et puis, je ne me bats plus face aux mêmes démons qu’à l’époque, on ne va pas se voiler la face. Tout a changé mais les séries, l’art visuel en général en fait, sont immobilisées dans le temps. Surtout ce qui est sur support visuel je trouve. Pour avoir revu Glee il y a une année ou deux de cela, la plupart des plots qui s’y trouvent ne passeraient pas du tout en 2022. Cela peut-être perturbant mais c’est surtout agréable de voir que les mentalités ont évolué et que la société en général aussi. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire mais nous sommes, je le crois, sur la bonne voie. Tout comme nous le sommes nous deux vers une relation des plus saines et douces. Mais aussi sur le chemin pour retrouver nos amies les fées. Et j’aime le fait que l’on apprend aussi à se connaître un peu plus. Moi qui te pensais vierge de toute illégalité ! Bien que dans le pays où tu en as goûté, c’est légal il me semble? C’est joli les Pays-Bas ? Tu le sais déjà mais moi, je n’ai jamais quitté le continent Nord Américain. J’ai des envies d’ailleurs mais je dois aussi avouer que je suis sûre que ce continent a encore des merveilles à m’offrir et à me faire voir. Les vacances n’ont jamais été quelque chose de très important chez les Schubert et je n’ai jamais cherché à y aller de moi-même. Peut-être par peur de ne pas pouvoir communiquer, de me retrouver toute seule dans un autre pays et trop loin de la maison. Je suis une fille à papa et l’appelle dès que j’ai un souci. Sans compter que… Je vis toujours avec lui et ça, je crois que ça veut dire beaucoup sur notre relation et le fait que je ne veux pas que ça change de si tôt. Après, je suis à peine prête à accepter ce que je ressens pour toi alors d’ici à ce que notre toit soit commun, je crois qu’il va nous falloir du temps. Et plutôt que de penser au futur, je te parle de mes conversations passées avec les fées, ne pouvant retenir un éclat de rire quand tu dis qu’elles ne peuvent pas douter de la vérité sinon ce ne serait vraiment pas sympa. Non mais elles auraient pu le faire pour qu’on leur montre la vérité ! Ce sont peut-être des fées coquines… Je suis comme une enfant, à retenir le rire qui démarre au fond de ma gorge. Je t’embrasse rapidement et pour ne pas nous mettre trop d’idées dans la tête, après le passé, c’est le rendez-vous de ce soir entre nos parents, alors que nous sommes en escapade, qui est mis sur le tapis de discussion par mes soins. Je te regarde, t’écoute et souris. On t’a déjà dis que tu es parfait ? Peut-être un peu trop conciliant mais ce n’est pas quelque chose qui me déplaît, loin de là même. J’aime l’idée d’avoir le choix, la possibilité de discuter, de réfléchir, de peser le pour du contre mais pas trop non plus. Alors si mon père gaffe, on leur dira la vérité. Parce que moi aussi, c’est l’honnêteté que je chéris. J’ai assez passé de moment dans ma vie à devoir mentir, me cacher, me déguiser et j’ai détesté chaque minute passé à le faire. Alors, maintenant, ce sera honnêteté, réalité et les mensonges sont à oublier. Et je crois que c’est quand même une sacré preuve de ce que je veux et vois pour nous dans le futur. Comme quoi, quand les trois temps s’accordent, c’est la plus belle des relations. J’ai un petit doute là dessus quand même mais… je m’en fiche. Que je souffle en haussant les épaules. L’avis des parents de mes exs ? Loin d’être mon sujet de crainte principal. Le mien, je viens de te le confier et tu l’as effacé aussitôt que je l’ai énoncé. Tu n’as pas hésité une seconde, même pas un centième de seconde et cela me fait plaisir. Je pense que je devrai avoir une conversation avec eux quand ça sera le moment de le faire. Non pas pour leur expliquer mes choix mais juste les mettre au courant et corroborer les récits - sûrement glorieux - de mon père. Et je dois avouer que tes mots ont leur effet sur moi, c’est comme si une boule de chaleur venait à grandir dans mon ventre. Je ne mets absolument pas cela sur le compte de la prise de drogue mais bien sur l’effet que tu me fais et mes mots ne sont qu’un prolongement de ma pensée. Nos regards accrochés, je resserre mon étreinte et souffle Et faire fuir les fées ? Tu rêves. Je t’adresse un clin d'œil et embrasse tes lèvres du bout des miennes. J’aime beaucoup ces doux baisers de quelques secondes, ceux qui te donnent envie de revenir mais qui sont aussi là pour dire “on va y aller doucement, se découvrir, ne rien faire de trop sauvage”. Il est hors de question que je mette mes fesses sur la neige. Que je dis rapidement, tournant doucement le visage de droite à gauche, comme pour les chercher, les observer. Je lâche ton cou et me tourne dans tes bras, collant mon dos a ton torse, plaçant ma tête à la gauche de la tienne. Mes mains se glissent sous les tiennes et je fronce les sourcils. Tu vois quelqu’un ? Plus que quelque chose, elles sont des entités vivantes. Alors si on respecte tous les êtres vivants, elles en font partie. Oh. Là ! Je crois. Et les petits faisceaux, les amas de lumières, je crois que je les vois de plus en plus nombreux, de plus en plus lumineux. J’en souris, plus que largement. Ça me fascine. Je regrette tellement qu’on ne puisse pas les trouver autrement qu’en assomant une autre partie de notre cerveau. Pourquoi ? Parce que j’aimerais tellement pouvoir voir et discuter - ou aider - avec celles qui se trouvent à New York. Alors ? Je tourne le visage vers toi, toujours aussi souriante, le bout du nez gelé mais heureuse d’être là, de partager cela avec toi.

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Sam 12 Fév - 19:53
Love will save the day
'What you need's a little change of heart. Forget this fear and frustration. Love will always play the greater part, when your battles wear you down.'
@Nicola Schubert

"Elle a combien de saisons?" Parce qu'avec nos agendas, cette série risque de couvrir plus que nos soirées d'hiver. "J'ai très envie de la découvrir. De voir à coté de quoi je suis passé." Ou tout le contraire si je me retrouve à ne pas en apprécier l'univers et les intrigues. C'est un peu comme celle avec le flic et les zombies. Un beau potentiel, mais tellement d'incohérences que c'est rapidement devenue une corvée de regarder. Ce qui fait que je n'ai jamais terminé l'histoire. Mais le pire dans ce domaine, c'est parfois les reboots. J'ignore pourquoi, mais ils s'entêtent à en refaire de tout les feuilletons. Je suis trop conservateur pour oser m'aventurer à la vision, mais peut-être que j'ai tort. Je penserais à demander ton avis, tu arriveras possiblement à faire changer le mien. "Très. Je trouve que les raisons pour lequel ce pays est connu ne sont pas avantageuses. Je suis heureux d'avoir pu le visiter, apprendre l'histoire et connaitre son patrimoine actuel." C'est avant tout une puissance agricole, touristique, économique,... Je pourrais continuer de citer la grandeur de ce pays. Même sur le coté éducatif, ca regorge d'universités de renoms. Malheureusement, pas aussi reconnue que celle en Amérique, mais tout de même. Nombreux sont les pays qui ont su émerveiller mon palpitant, sur tout les continents. "Je t'ai déjà demandé si tu avais un pays que tu rêverais d'explorer?" Toi qui n'a jamais voyagé hors de tes terres. Je sais que l'on peut trouver des coins sympathique autour de chez nous - la preuve où l'on se trouve - mais ce n'est jamais aussi dépaysant qu'en parcourant l'opposé du globe. Il va falloir te préparer à l'idée de bourlinguer dans le futur si notre chemin perdure. Ce dont je ne doute pas. "C'est vrai... Je regrette presque qu'elles ne l'aient pas fait." L'air taquin, j'ai ce sourire avec toi qui ne s'arrête pas. D'autant plus quand on se retrouve plantés là, collés, à s'embrasser et prévoir si ton père s'emmêlait les pinceaux pendant le diner. Comblé de constater que nous sommes sur la même longueur d'onde. En bonus, d'entendre que tu te fiches des avis venant des parents d'ancienne 'relations'. Est-ce qu'il existe plus parfait que toi? Je ne crois pas. Depuis que tu es de retour dans ma vie, tu m'as fait comprendre que depuis tout ce temps, ce n'était pas moi le problème. Réaliser que je suis bien, ça me fait prendre un élan, une pulsion que je ne peux me retenir de partager. Tu sais y résister, et ça me plait. Incapable de savoir si je préfère ça au fait de te voir craquer. "Mais... T'as dit qu'elles étaient peut-être coquines..." Pourquoi fuiraient-elles devant nos corps en harmonie? Mes lèvres retroussées pour mimer la moue d'un enfant à qui l'on vient de refuser un caprice, sont vites retrouvées par le bout des tiennes. Baiser expéditif mais toujours aussi jouissif. "Je peux toujours y mettre les miennes et te servir de siège." Pour toi, je suis capable de beaucoup. La neige n'effraie pas mon corps qui surchauffe. Mais tu prends l'initiative d'une nouvelle posture que j'affectionne particulièrement. Nos têtes scellées, mes doigts viennent s'entrelacer pour cadenasser ton buste aux creux de mes bras. Là que mes yeux ne sont plus sur ton minois, aucun doute quant à la présence des effets de cette drogue ingurgitée. "Non pas pour le moment..." L'inconvénient, c'est que j'ignore ce que je cherche. Jusqu'à ce que je soulève l'hypothèse que je n'ai pas à inspecter, que les fées viennent d'elles mêmes. Ta chasse est plus fructueuse à en entendre ton émerveillement. Pas une seconde de perdue pour que mes pupilles visent ce que tu me demandes de regarder. Les paupières plissées, j'ignore quelle tête d'imbécile je suis entrain de tirer, mais je m'applique malgré la défonce. Putain, tu disais vrai. "Elles sont beaucoup..." Loin d'être en capacité de te surprendre entrain de m'observer, tellement captivé par ce que la beauté du monde est entrain de m'offrir. Je ne veux pas que tu me jalouses. Tu sais, l'éclat de la première fois que l'on ne récupèrera pas... Si étrange et fabuleux. Enigmatique et stupéfiant. J'ai la bouche entre-ouverte d'assister à cette expérience unique. "Regarde, je crois qu'elles s'approchent..." Les faisceaux bougent de manière à donner l'illusion que ça s'aventure dans notre direction. Ou alors c'est réel? Je ne suis plus en mesure de distinguer le faux du vrai.

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Sam 19 Fév - 20:49
Neuf. Que je souffle, répondant du tac au tac, une légère grimace sur mon visage. Ça risque de nous prendre du temps mais on est parti pour en passer ensemble, non ? C’est vraiment ce que je souhaite et espère alors je me dis que ça va le faire. Au pire des cas, on s’arrangera pour être au même endroit lors de nos visionnages communs. Je sais que l’on trouvera notre place et notre façon de fonctionner tout en apprenant à se connaître, je n’ai aucun doute là dessus. Sourire sur les lèvres, je l’écoute me parler des Pays-Bas et cela m’apprend aussi qu’Alfred est du genre passionné. Aucun doute que l’on va bien s’entendre tous les deux, que tout ça n’est pas une erreur. Non, tu ne m’as jamais demandé. Il sait déjà que je n’ai jamais mis les pieds en Europe et n’ai jamais quitté le continent américain mais pour le reste… Le Mexique, pour visiter le pays d’origine de ma maman. Que je souffle rapidement, n’hésitant pas une seule seconde sur la réponse. Mon père n’a jamais pris le temps de m’y emmener et c’est quelque chose que je regrette. Bon, je n’ai jamais pris le temps d’y aller non plus et pourtant, j’ai passé l’âge pour voyager toute seule. Mais sinon, je rêve d’aller en Europe et plus précisément à Londres. Même pas Paris. Mais bien à Londres pour pouvoir voir ce que le West End propose, ce qui est différent de Broadway. Ce serait purement pour comparer ces deux institutions du monde de la comédie musicale. Un jour peut-être. Parce que pour le moment, c’est un tout autre voyage qui nous attend. Quelque chose d’un peu plus controversé. Un sourire sur le visage, je ne peux que lever les yeux au ciel et laisser un léger rire quitter mes lèvres. T’en loupes pas une hein… Et je sais qu’on pourrait leur offrir un spectacle de feu mais je n’ai pas envie de finir avec des brûlures dû au froid qu’il fait ici, en plein milieu de la forêt. Je n’ai aucun doute qu’on saura s’occuper de retour au chalet et j’ai déjà hâte du bain et du bon petit plat que tu m’as prévu. Je ne peux pas dire jusqu’où nous irons tous les deux mais jusqu’à ce soir, ça c’est déjà sûr. Et jusqu’à la saint Valentin, ça aussi je le souhaite. Je vais devoir réfléchir au cadeau que je vais lui offrir mais pour le moment, je n’y réfléchis pas trop, préférant profiter du moment présent. Nos mains liées, mon regard sur la forêt, j’attends que tout se passe, que mes neurotransmetteurs arrêtent de faire leur travail afin de voyager. Et ça ne tarde pas à arriver, ce qui me rend joyeuse. C’est parce qu’elles viennent te voir ça ! J’en souris, tournant le visage pour embrasser ta joue de manière furtive. Pas touche les filles, c’est mon chéri. Que je dis rapidement. Il y a peut-être des fétauds mais je ne saurais pas trop dire. Les petites boules d'énergie devant les yeux, je suis comme une gamine de douze ans. Mes mains resserrent leur pression sur celles d’Alfred et je souffle, tout bas C’est beau hein… Moi qui ne croyais pas trop à ce genre de créatures, quand je les ai vues pour la première fois, je n’ai pu qu’y croire. Il n’y avait plus aucun doute. Je pourrais rester des heures à les regarder comme ça… Elles dansent, elles virevoltent de partout. C’est merveilleux. Je suis tellement heureuse de partager ça avec toi. Que je finis par dire, me tournant afin de me retrouver face au visage du jeune homme. Mes mains se glissent jusqu’à sa nuque et je l’embrasse avec fougue et passion. Ce qui fait son chemin dans mon système digestif est agréable et me pousse un peu plus dans mes folles envies de lui.

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Jeu 24 Fév - 18:23
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@Nicola Schubert

Il n'y a maintenant plus aucun doute, l'hiver ne sera jamais assez long. Mais j'aime penser que nous sommes entrain de prévoir une chose qui va durer dans le temps. C'est un peu comme se promettre la longévité à notre histoire. Et le secret pour que ça marche, c'est de savoir s'écouter. Peu importe le sujet, c'est important d'avoir une oreille attentive. La on aborde un sujet qui me passionne, certainement celui qui vient juste après ce qui englobe mon métier. Tu me questionnes sur un pays que j'affectionne et moi je m'interroge sur celui que tu aimerais visiter. Ton choix semble évident et bien réfléchi. Il n'a pas fallut longtemps pour te faire entendre, signe que tu cogites sur ce rêve depuis pas mal de mois, voir pas mal d'années. "Le Mexique n'est pas si loin en plus..." Comme premier voyage en dehors de ton pays, c'est aussi une bonne idée en plus d'être une destination à l'accroche sentimentale. "Ah oui? C'est une magnifique ville. Un peu comme une impression de débarquer dans un tout autre monde." Une sensation complexe à expliquer. Quand celle au fond de ma poitrine. Parce que je me mets à rêver d'une possibilité de voyager à deux. Opter pour tes destinations en premier temps, puis pour la seconde fois, tirer avec des fléchettes sur une carte du monde pour laisser parler le hasard. En ta compagnie, il m'aurait fallut deux essais pour faire le tour du monde. Parce que le premier, je ne t'aurais pas quitté des yeux. Comme là, j'aurais été dans l'incapacité de le faire si tu ne m'avais pas tourné le dos afin de le coller à mon torse. Une posture qui me permet de t'entourer de mes bras, de caler ma tête contre la tienne et respirer ton parfum. Mes sens sont tous entrain de s'intensifier. Les fées font leurs arrivées, attendues comme des stars. Je fais une remarque sur le nombre, et tu ne manques pas tourner ça dans un compliment. Comme si l'attraction c'était moi, et non elles. Coupé dans mon élan par ton furtif baiser, je tourne le visage, légèrement, vers le tien. "Tu peux le redire, je n'ai pas bien entendu..." Cet article de possession et ce joli petit surnom affectif. Notre complicité se prouver dans diverses situations. Comme la tendresse qui règne dans le moindre de nos geste. "Je n'en reviens pas." Soufflé à mon tour. Ebloui par la beauté, par l'existence de ces créatures et par l'endroit magique autour de nos corps collés. "Rien ne nous en empêche." De rester des heures comme ça. Bon, le froid est peut-être un frein à l'envie mais on peut quand même faire perdurer l'instant. Je suis touché par ce que tu révèles, certain de l'immense sincérité. Tu es retournée, j'ai le bonheur de pouvoir remettre mes yeux dans les tiens. "Merci de m'avoir choisi." D'avoir fait de moi, celui qui vit ça avec toi. Tes habiles dans ma nuque, les miennes dans ton dos, nos lèvres se retrouvent. Le contact est chaud, comme la virulence de ce baiser. La drogue à ce pouvoir de tout quadrupler, notamment le désir qui était déjà bien présent. Si nos langues dansent en harmonie, je me permets un léger écart, juste ce qu'il suffit pour te glisser que "Je reviens sur ce que j'ai dit... Si tu continues, il existera donc une raison qui nous empêche de s'éterniser ici." Une pause, comme pour te laisser deviner de quoi il s'agit. Mais pas trop de temps pour ne pas faire retomber le soufflet "Mon envie de toi." De toi, d'être en toi, de te sentir contre moi.  

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Lun 28 Fév - 23:09
C’est pas si loin mais ça reste loin quand même. Que je souffle rapidement. Au final, entre les deux destinations, il n’y a que deux heures et demi de différence sur le temps de vol. Ça paraît long dit comme ça mais je n’ai aucun doute que ça ira plutôt rapidement. Oui. Quand on regarde Londres il y a de tout mais surtout la mode et les comédies musicales et bon… C’est un peu toute ma vie. J’en ris mais c’est la réalité. J’adore la mode, me fais inviter sur de nombreux fashions shows et les comédies musicales… Je suis la fille de Mr Schubert, c’est un peu comme être la fille de Kobe Bryant - paix à son âme. Je sais que j’irai un jour mais quand, là est toute la question. J’ai la vie devant moi et peut-être que si j’avais un partenaire pour faire ce genre de choses, on serait deux à se motiver. Je me dis aussi que ça ferait du bien à mon père de bouger un peu, de quitter cette ville qu’il n’a jamais trop quitté depuis que je suis venue au monde et qu’il a pris la décision de m’élever seule, sans l’aide de nourrice ou au-pair. Je sais qu’il a tant abandonné pour moi et c’est bien pour cela que je veux lui rendre un maximum de choses. Alors peut-être qu’avec lui et toi, j’en verrais de belles choses. Pour le moment, c’est avec toi que je partage un joli moment alors je reste calée là-dessus. C’est tout ce qu’il me faut. Grande admiratrice du moment présent, je me sers contre toi, m’encercle de tes bras, comme si j’avais besoin d’une protection. Rien ne peut m’arriver ici et je le sais. Tout est fluide entre nous et c’est étrange. Mais agréable. Je ne changerai cela pour rien au monde. C’est mon bonheur, mon rêve, ma joie. Pouvoir évoluer avec quelqu’un qui est prêt à tenter de nouvelles choses sans me pousser, sans me brusquer. Quand tu me demandes de répéter je glousse, pinçant mes lèvres et dit Que dalle. Je te souris largement et attrape tes lèvres pour un doux baiser avant de profiter encore un peu plus de la vue, de ces lumières qui dansent sous mes yeux, de ces points de lumières qui me fascinent tant. Je n’ai jamais voulu croire en ces choses mais là, il n’y a plus aucun doute. Le froid nous en empêche, je suis gelée. Que je réponds rapidement. Un sourire sur le visage, le coeur léger, le moment parfait. Voilà comment je pourrais décrire ce moment tous les deux. Un heureux choix. Une douce décision et l’absence totale de regret ou de remise en question. Est-ce que t’es le bon pour ce moment ? Je n’ai pas besoin de me le dire parce que je le sais. C’est indéniable, il n’y a pas besoin de réfléchir pendant des heures. Mon sourire qui ne disparaît pas, nos lèvres qui se trouvent pour ne plus se quitter. Mes tempes qui tambourinent, mon coeur qui bat un peu plus vite et mes joues qui rougissent. Arrêteeeeee. Que je grogne doucement, me poussant sur la pointe des pieds pour t’embrasser un peu mieux, pour me coller encore plus à toi. Elles vont vraiment être jalouses. Que je bafouille contre tes lèvres, mes mains qui parcourent ton corps, qui sont en manque d’une chose : le contact de ta peau. Stop stop stop. Que je souffle, plaquant mes mains sur ton torse et te poussant afin que je puisse me décoller de toi. C’est difficile, l’envie est si forte, les besoins encore plus primitifs. Tu ne me touches plus avant qu’on soit à la maison. Que je dis, un index pointé dans ta direction, le rire qui se fait entendre dans la forêt. Et joyeuse, les bras ouverts, je me mets à danser. La tête qui dodeline, je me mets à fredonner la chanson la plus populaire du film A star is born. Shalalala, shala-la-la-laaaaa. Am I happy in this modern world ? Absolutely. Yes. Three thousand time yes.

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Ven 4 Mar - 19:22
Love will save the day
'What you need's a little change of heart. Forget this fear and frustration. Love will always play the greater part, when your battles wear you down.'
@Nicola Schubert

"Ca dépend qui tu choisis comme compagnon de voyage!" Ce n'est pas une perche pour que tu me prennes moi, mais si tu me le demandais, je m'arrangerais pour t'accompagner. Car je mesure l'importance que ça aurait pour toi et il serait hors de question que je refuse. "Ouais, ce n'est pas exactement ce que je recherches quand je visite d'autres pays." Prononcé dans un petit rire. C'est d'ailleurs plutôt ce que je fuis. J'ai grandi dans ce monde musical ou tout se fait en danse ou en chanson. Peut-être un peu caricaturé mais pas si loin de la vérité. Quand j'ai décidé de découvrir le monde, c'était pour me retrouver dans mes passions, dans mes propres aspirations. C'est aussi un peu de moi que j'ai pu dénicher, que ce soit dans mes moments de solitude ou entouré par des locaux. Arrivera un jour où je te montrerais les souvenirs de tout ça, les photos, les vidéos, les objets que j'ai pu embarquer avec moi. Certains que je faisais expédier pour ne pas m'encombrer pour la durée qu'il me restait. Même si tu ne veux pas de moi pour te chaperonner dans ta première expédition, rien ne m'empêche de te donner les conseils qu'il te faudra pour veiller à ce que tout se passe bien. Parce que c'est ce que je veux, ton bien. Moi je ne pourrais pas être plus heureux que là à te tenir dans mes bras, à t'entendre dire que je suis tien. Gourmand, j'ai envie que tu le redises, parfaitement conscient que tu me diras non. Pas loupé, ça me fait sourire plus que bouder. La susceptibilité n'a pas sa place dans cet instant passionné. "Je peux te réchauffer..." Je ne veux pas être insistant, seulement me plonger dans ce jeu de séduction. A celui qui va le plus allumer l'autre. Je ne me savais pas aussi doué, mais faut dire que je suis aidé par la plus jolie femme que ce monde ait pu créer. Le désir que j'arrive à te montrer, c'est celui que tu me procures, celui que tu viens faire évoluer. Même quand tes mains se plaquent contre mon torse pour aider à nous écarter. J'ai cette mine radieuse, un sourire qui pourrait concurrencer la brillance des fées. "Dans ce cas, direction la maison!" Mais au lieu de se précipiter, tu te mets à danser, à tournoyer sur toi même les bras comme des ailes déployées. Je ne peux pas chanter et faire fuir l'ensemble de la forêt, et je ne peux pas non plus te prévenir verbalement. Je ne suis pas doué dans las arts de la scène mais j'ai les bases, alors je m'avance confiant. Même prêt à me ridiculiser si il le faut. Venant poser mes habiles sur tes hanches, pivotant harmonieusement. Et, te faisant comprendre par mes genoux qui se plient, qu'il faut que tu prennes une légère impulsion. Mes yeux dans les tiens, je te soulève, tes pieds quittent le sol. C'est comme te faire voler dans les airs. Oh et puis merde, j'ai envie de t'emmener vers un certain moment de la chanson. Alors ma bouche s'ouvre, et laisse échapper le "Oh, ha-ah-ah..." Les membres toujours contractés pour te garder en hauteur. Dirty Dancing n'a qu'a bien se tenir!    

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Dim 13 Mar - 19:00
Le choix de compagnon de voyage est important, c’est vrai. Mais il est assez facile. Il n’y a pas grand monde avec qui j’aurais envie de visiter un pays ou l’autre. Mon père est très haut dans la liste mais je crois que le fait que tu sois si aventurier et débrouillard te fait monter rapidement vers le haut de la liste. Cela dépend aussi du type de voyage que je souhaite avoir. Tu viens de le dire toi-même, les théâtres et la mode n’est pas ce que tu recherches alors que je crois que moi, ça fait partie de mes recherches. Ce ne serait pas la seule chose mais une grande partie. Après tout, comment peut-on aller à Londres sans passer par le West End ? Par Milan sans faire les boutiques de la Galleria Vittorio Emanuele II ? C’est impensable et ça reviendrait à un crime à mes yeux. T’es plus trekk, visites historiques et compagnie alors ? Que je demande avec un sourire sur le visage. Du coup… Je choisirai bien mon compagnon de voyage en conséquence. Et j’en ris, comme une enfant. Parce que c’est ce que je suis, une grande enfant, une adulte à l’âme si pure que je me vois bien faire faux bon à Alfred s’il venait à vouloir me faire marcher des centaines de kilomètres tous les jours. Est-ce au moins possible ? Je n’en sais rien, c’est pour dire à quel point ce n’est pas mon rythme de vie. Pourtant, je sais que je verrais des choses merveilleuses mais il y en a d’autres que je n’ai pas envie de faire. Enfin, nous n’en sommes pas là. Pour le moment, on est surtout à notre première aventure dont je suis l’instigatrice et je dois dire que j’en suis plus que ravie et heureuse. Tout se passe si bien et je n’ai aucune envie de brusquer la chose. Nos lèvres qui se cherchent et qui s’accrochent, les mots soufflés et échangés, je ne peux m’empêcher de continuer de sourire à tes mots. Tu as la réponse à tout, c’est fou ça. Un gloussement et nos gestes en deviennent un peu plus forts, un peu plus charnels. La prise de ces bonbons n’aide en rien mon état, mes envies et les films qui se tournent tout seuls dans mon esprit. Et puisque j’ai bien compris que tu es réactif, je ne te laisse pas le temps de m’embarquer pour filer vers la maison. Je t’échappe et ça me fait encore plus rire. Ça me met dans un mood taquin, une envie de rigolade, de détente et me donne réellement l’envie de profiter de tout cela encore un peu plus longtemps. Je sais que ma libido ne va pas mettre trop de temps à réellement se réveiller, à venir te chercher encore plus et à t’embrasser de manière sauvage et passionnée alors, je profite de ce temps pour vivre, pour créer, pour profiter. Je dois avouer que lorsque tu viens me rejoindre, c’est un peu le plus beau moment de cette journée, de ce séjour. Je sais à quel point la musique et la danse ne sont pas tes points forts - ni même tes centres d’intérêts - mais pourtant… Dans tes bras, mes gestes sont encore plus fluides et on est dans une synchronisation beaucoup trop belle. Nos yeux ne se lâchent pas et quand tu me fais comprendre que tu veux me soulever - et pas comme tu peux le faire depuis des semaines - je me laisse faire et te suis. ​​Moi aussi je vole ! Que je dis, tournant le visage vers les petites fées. J’en ris et lorsque je perds l’équilibre, je fais mon maximum pour contrôler ma chute. Mes jambes contre ton torse, ma perte des sens te fait basculer en arrière et nous sommes bientôt l’un sur l’autre, dans la neige - cette dernière ayant amortie la chute au ralenti que nous venons de vivre. J’en ris, mes mains plantées dans la neige de chaque côté de ton visage et souffle T’as l’air angélique comme ça. Ma main droite glisse autour de ta tête pour dessiner une auréole. Je bouge légèrement pour poser mes mains sur les tiennes, croiser mes jambes avec les tiennes et dis Viens on fait un ange. Un seul, de toi et moi. D’où mes membres sur les tiens et alors que je bouge légèrement nos bras, quand tu bouges les jambes, je me pince les lèvres. Une photo et on rentre. Parce que tout est plus ou moins au même endroit et ce que je sens quand mes cuisses bougent est plus qu’agréable. Je t’embrasse tendrement puis avec un peu plus de fougue, ce qui m’empêche de trop bouger les bras. Mes mains se rabattent sur ton visage et le baiser est bien plus fougueux, presque sauvage. La respiration haletante je souffle Ou tu veux qu’on reste un peu ? Mais faut que je m’écarte de toi, que je reste loin. Parce que mon bassin bouge déjà tout contre le tien. Cet effet bordel.

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