7 résultats trouvés pour netflix-and-chill
maintenant t'es dans l'grand bain, devine comment on nage (daisy)
dans présentations
DAISY O'HARE
i need help
ID CARD
{@=848}Daisy O'Hare{/@} 23 ans - employée du meow parlour FEAT : zoe wees « Grande ado fade, sans passion, sans envies et sans ambitions. » C'est comme ça que Daisy se décrirait si on lui demandait de le faire. Du haut de ses vingt-trois ans, elle n'a pas fait les grandes études que son père aurait voulu qu'elle fasse, elle n'a pas suivit non plus une voie menée par une passion quelconque, elle enchaîne les petits boulots depuis sa sortie du lycée. Daisy n'a jamais eu de vraie relation amoureuse sérieuse, elle vous dira même que l'homme de sa vie, c'est sa tortue "Roquette". Employée au meow parlour depuis quelques mois, elle tente de renouer des liens avec sa soeur, de neuf ans son aînée, qu'elle a toujours admiré en secret. | QUICK AND DIRTY Nationalité : américaine, même jamais sortie du pays. pas parce qu'elle n'en a jamais eu envie, non, simplement parce qu'elle n'y pense même pas.Ethnie/origines : inconnues, et elle dirait que c'est bien malheureux. s'il y a bien une chose qu'elle aimerait savoir c'est d'où elle vient, pourquoi on l'a abandonnée, de quel pays elle est originaire. Orientation : elle n'y réfléchie pas vraiment, elle s'identifie aux définitions de "pansexuelle/panromantique", sans jamais réellement utiliser ces termes. Situation : elle marche seule. (dans les rues qui se donnent) Occupation : employée au meow parlour. Quartier : the oak appartment complex, appartement n°1, sunflower building (queens). and what else ? Qualités : discrète, débrouillarde, solitaire, polie, patiente, gentille.Défauts : secrète, introvertie (ni une qualité ou un défaut mais je le mets là ), timide, indifférente, hésitante, nonchalante, passive. Passions :{#}cigarette{/#} {#}netflix-and-chill{/#} {#}rock{/#} Communautés : orphans and their angels, the overkill, meow parlour. |
that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? « Viens avec moi à la salle de sport Daisy, tu en as besoin. » « Tu ne devrais pas manger ça Daisy, tu vas finir obèse. » « Tu ne devrais pas t'habiller comme ça... on va voir tes grosses cuisses. » « Il faut vraiment que tu adoptes une alimentation plus seine, Daisy. »
La grossophobie est partout, et elle est normalisée. Des remarques grossophobes, je m'en suis prise plein la gueule tous les jours, depuis que je suis enfant. Des remarques qui m'ont fait culpabiliser sur pleins de choses, sur ce que je mangeais, sur ma manière de m'habiller. Elles ont même influencées ma façon de me regarder dans un miroir, de regarder les autres filles de ma classe, et même ma sœur qui n'a pas les mêmes formes que moi. Je la jalousais un peu étant plus jeune, elle est si belle, Eryn. Je comprends petit à petit que moi aussi, je suis belle, et que je n'ai pas besoin de faire baisser le nombre que la balance indique pour en être fière.
Ce n'est pas mon plus gros problème en ce moment, c'est un des plus gros problèmes de la société en général, que tant de monde ont à faire face. Un problème dont on ne parle pas assez.
Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). C'est vrai que je fume beaucoup. Au travail, je m'abstiens un peu, parce que pour une fois, je me plais bien au Meow Parlour. Mais dans mes anciens boulots, mes patrons me répétaient souvent qu'ils ne me payaient pas à fumer des paquets de cigarettes aussi rapidement. J'ai commencé si jeune, j'avais seulement seize ans quand j'ai pris ma première bouffée de tabac, et depuis, c'est presque de pire en pire. Oh, je ne compte pas arrêter de si tôt, si l'envie n'y est pas, ça ne serait que de me faire souffrir pour rien. Je sais que je ne tiendrais pas deux jours.
Comment s’est terminé ta dernière relation ? Je n'ai eu qu'une relation sérieuse en date, qui s'est terminée comme d'un accord. Je n'ai pas envie de me prendre la tête, de penser aux contrariétés qu'être en couple peuvent amener. Depuis, je n'ai même pas eu beaucoup de dates, parce que je trouvais souvent la personne en face n'avait rien d'assez spécial pour que je risque ma tranquillité.
Le dernier texto que tu as envoyé ? J'peux venir chez toi avec des pizzas ?, envoyé récemment à ma sœur, avec qui je tente désespérément de renouer des liens.
Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? On va déjà commencer par quelque chose qui montre bien le caractère atypique de la situation dans laquelle j'ai grandi, j'ai été adoptée par un père célibataire. Je ne suis pas son premier enfant, ni sa première adoption. Il prévoyait de grandes choses, et j'ai voulu tenter, et faire une fac de psycho. Bon, ça ne m'intéressait pas tant que ça et j'ai arrêté. Il a été dépité. Je sais qu'il ne s'attendait pas à ce que je devienne une fille fade, sans ambition, sans trop de passions ni d'envie. Mais je l'aime hein, et je ne me cache pas pour le lui dire ou lui montrer. C'est juste que c'est toujours compliqué d'avoir une personne si différente que soi pour nous élever. Enfin, ça c'est ma relation avec mon père.
Je me pose beaucoup de questions sur mes géniteurs. Où sont-ils ? De quel pays suis-je originaire ? Selon mon père, je suis certainement née aux états unis, mais c'est vraiment tout ce qu'on sait sur ceux qui m'ont mit au monde. La véritable question qui me hante depuis toujours et qui m'empêche d'avancer, la première que j'ai posé à ma psy comme si elle aurait été capable d'y répondre, pourquoi m'ont-ils abandonnée ? Qu'est-ce que j'ai bien pu leur faire de mal pour qu'ils ne veuillent pas de moi ?
En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Quand je ne bosse pas, vous pourrez me retrouver dans mon salon, à squatter le catalogue Netflix ou Prime Video. Je suis aussi souvent à l'overkill, à piquer une frite par-ci, par-là dans les assiettes des clients. Mais je n'ai pas vraiment de passion qui guide ma vie, à part peut-être mon lit et mes peluches.
Un fait peu glorieux à nous raconter ? Quand j'étais un peu plus jeune, j'avais une passion secrète, mais qu'il a fallu que j'arrête.
Si tu t'es un touriste qui s'est déjà baladé dans New York, et rendu compte aux alentours de la cinquième avenue que tu avais perdu ton portefeuille, il y a de grandes chances que tu te le sois fais voler par un pick-pocket. Et si c'est le cas, et que ça s'est passé entre 2011 et 2016, y'a moyen que ce soit moi et mes amis de l'époque, qui ont exercé nos talents sur toi. A l'époque, j'arrivais vraiment à voler des trucs aux gens sans qu'ils ne s'en rendent compte. C'était pas une question d'argent, puisque je suis née dans une famille où on avait les moyens d'avoir ce qu'on voulait. Mais plutôt une question d'adrénaline.
Bon, ça c'était avant. J'arrêté de voler les portefeuilles des gens, je ne le faispresque plus.
Invité 16 r ; 519 v.Ven 17 Juil - 21:42
Invité 23 r ; 862 v.Sam 4 Juil - 19:20
Invité 20 r ; 673 v.Lun 15 Juin - 4:55
La grossophobie est partout, et elle est normalisée. Des remarques grossophobes, je m'en suis prise plein la gueule tous les jours, depuis que je suis enfant. Des remarques qui m'ont fait culpabiliser sur pleins de choses, sur ce que je mangeais, sur ma manière de m'habiller. Elles ont même influencées ma façon de me regarder dans un miroir, de regarder les autres filles de ma classe, et même ma sœur qui n'a pas les mêmes formes que moi. Je la jalousais un peu étant plus jeune, elle est si belle, Eryn. Je comprends petit à petit que moi aussi, je suis belle, et que je n'ai pas besoin de faire baisser le nombre que la balance indique pour en être fière.
Ce n'est pas mon plus gros problème en ce moment, c'est un des plus gros problèmes de la société en général, que tant de monde ont à faire face. Un problème dont on ne parle pas assez.
Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). C'est vrai que je fume beaucoup. Au travail, je m'abstiens un peu, parce que pour une fois, je me plais bien au Meow Parlour. Mais dans mes anciens boulots, mes patrons me répétaient souvent qu'ils ne me payaient pas à fumer des paquets de cigarettes aussi rapidement. J'ai commencé si jeune, j'avais seulement seize ans quand j'ai pris ma première bouffée de tabac, et depuis, c'est presque de pire en pire. Oh, je ne compte pas arrêter de si tôt, si l'envie n'y est pas, ça ne serait que de me faire souffrir pour rien. Je sais que je ne tiendrais pas deux jours.
Comment s’est terminé ta dernière relation ? Je n'ai eu qu'une relation sérieuse en date, qui s'est terminée comme d'un accord. Je n'ai pas envie de me prendre la tête, de penser aux contrariétés qu'être en couple peuvent amener. Depuis, je n'ai même pas eu beaucoup de dates, parce que je trouvais souvent la personne en face n'avait rien d'assez spécial pour que je risque ma tranquillité.
Le dernier texto que tu as envoyé ? J'peux venir chez toi avec des pizzas ?, envoyé récemment à ma sœur, avec qui je tente désespérément de renouer des liens.
Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? On va déjà commencer par quelque chose qui montre bien le caractère atypique de la situation dans laquelle j'ai grandi, j'ai été adoptée par un père célibataire. Je ne suis pas son premier enfant, ni sa première adoption. Il prévoyait de grandes choses, et j'ai voulu tenter, et faire une fac de psycho. Bon, ça ne m'intéressait pas tant que ça et j'ai arrêté. Il a été dépité. Je sais qu'il ne s'attendait pas à ce que je devienne une fille fade, sans ambition, sans trop de passions ni d'envie. Mais je l'aime hein, et je ne me cache pas pour le lui dire ou lui montrer. C'est juste que c'est toujours compliqué d'avoir une personne si différente que soi pour nous élever. Enfin, ça c'est ma relation avec mon père.
Je me pose beaucoup de questions sur mes géniteurs. Où sont-ils ? De quel pays suis-je originaire ? Selon mon père, je suis certainement née aux états unis, mais c'est vraiment tout ce qu'on sait sur ceux qui m'ont mit au monde. La véritable question qui me hante depuis toujours et qui m'empêche d'avancer, la première que j'ai posé à ma psy comme si elle aurait été capable d'y répondre, pourquoi m'ont-ils abandonnée ? Qu'est-ce que j'ai bien pu leur faire de mal pour qu'ils ne veuillent pas de moi ?
En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Quand je ne bosse pas, vous pourrez me retrouver dans mon salon, à squatter le catalogue Netflix ou Prime Video. Je suis aussi souvent à l'overkill, à piquer une frite par-ci, par-là dans les assiettes des clients. Mais je n'ai pas vraiment de passion qui guide ma vie, à part peut-être mon lit et mes peluches.
Un fait peu glorieux à nous raconter ? Quand j'étais un peu plus jeune, j'avais une passion secrète, mais qu'il a fallu que j'arrête.
Si tu t'es un touriste qui s'est déjà baladé dans New York, et rendu compte aux alentours de la cinquième avenue que tu avais perdu ton portefeuille, il y a de grandes chances que tu te le sois fais voler par un pick-pocket. Et si c'est le cas, et que ça s'est passé entre 2011 et 2016, y'a moyen que ce soit moi et mes amis de l'époque, qui ont exercé nos talents sur toi. A l'époque, j'arrivais vraiment à voler des trucs aux gens sans qu'ils ne s'en rendent compte. C'était pas une question d'argent, puisque je suis née dans une famille où on avait les moyens d'avoir ce qu'on voulait. Mais plutôt une question d'adrénaline.
Bon, ça c'était avant. J'arrêté de voler les portefeuilles des gens, je ne le fais
this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : dark unicorn (maureen)
Age: vingt trois ans maintenant
Avez-vous des triggers personnels ? l'inceste romantisé et les exorcismes détaillés.
Avatar à réserver : zoe wees
Crédit avatar utilisé dans la fiche: valtrashen
Souhaitez-vous un mp d'intégration non merci
Age: vingt trois ans maintenant
Avez-vous des triggers personnels ? l'inceste romantisé et les exorcismes détaillés.
Avatar à réserver : zoe wees
Crédit avatar utilisé dans la fiche: valtrashen
Souhaitez-vous un mp d'intégration non merci
the butt of the joke (daniel)
dans présentations
daniel sun 37 years old - SNL comedian FEAT : hyun bin Habitué à faire rire la galerie plutôt que de l’épater, Daniel est le produit de l’immigration, mais surtout de deux cultures qui ne s’associent pas aussi bien qu’il l’aurait souhaité. Il a pourtant toujours su sur quel pied danser : celui qui le mène jusqu’aux pistes de l’humour bedonnant, et serti tous les visages d’un sourire. C’est un pitre, un vilain garnement qui n’a jamais vraiment grandi, seulement vieilli. Trop familier, à peine sérieux et pas assez studieux depuis toujours, il a grandi entre New York et Séoul, entre le jargon improper de l’anglais et la rigidité polie du coréen. Piète exemple pour les frangins qui ont suivi – deux frères, et une sœur aussi espiègle que lui, Dani a préféré se détourner de sa famille juste le temps qu’il faut pour briller. Le succès l’auréole, et il se retrouve propulsé bien trop vite sur les plateaux du Saturday Night Live après y avoir été invité. Une idylle ratée s’ensuit, et dix ans de mariage qui tournent au vinaigre – Sally le trompe une fois, deux fois, trois fois et plus encore avant que le divorce les réclame. Et Dani, il tourne l’adultère en dérision, et les je te l’avais bien dis de son père aussi. Il profite à nouveau de la vie de bachelor et de tous les avantages qu’elle lui procure – des one-night stands jusqu’au temps de se consacrer pleinement à ses projets professionnels qui s’additionnent par paquets de dix. | who am I ꕥ âge : Trente-sept ans et déjà trop de rides aux coins de la bouche et des yeux. C’est qu’il rigole trop, Daniel ; aux blagues des autres mais aussi aux siennes.ꕥ orientation sexuelle : Autant de flings d’un côté que de l’autre. Daniel est bisexuel et s’assume bien plus aujourd’hui qu’hier. Une faute qu’il incombe à une éducation rigide, et des parents encore plus exigeants. ꕥ situation : Il savoure un célibat mérité. Ça lui va au teint, car Dani n’a plu besoin de feindre l’idylle. Celui qui s’est étiolé comme un tournesol à l’ombre. À peine divorcé, mais déjà à batifoler de tous les côtés. C’est sa façon de se venger de l’adultère qu’elle lui a caché. ꕥ occupation : Le comique au bord des lippes, mais aussi au bout des doigts lorsque la situation se présente. Il joue dans la cour, puis les bars, les salles improvisées et enfin sur les plateaux du Saturday Night Live. La consécration, l’apothéose d’une carrière qu’il a rêvé. Dan, c’est un humoriste aux blagues vaseuses qu’il raconte tous les samedis soirs de la semaine. C’est un petit rigolo à la confiance qui déborde, et le chouchou de Netflix et des talk shows. La passion s’en mêle, et les heures se perdent. ꕥ quartier : Manhattan, 21 Street, Chealsea. ꕥ qualités : Créatif, sociable, ouvert, spontané. ꕥ défauts : Perfectionniste, insolent, charmeur, jaloux. ꕥ passions : {#}cigarette{/#}, {#}gaming{/#}, {#}netflix-and-chill{/#}. ꕥ groupe : just small daddy issues. ꕥ communautés : The Outpost, The Lost Planet, The Lift. ꕥ scénario/pré-lien : pré-lien de {@=16}Reagan Schuyler{/@}. all about my player ꕥ petite présentation perso : j'suis une nana de vingt-deux ans qui se projette dans le métier de prof. j'aime les jeux vidéos (des fps en ligne bien bourrins aux rpgs qui le sont tout autant), les chats (tous autant qu'ils sont), et la lecture et l'écriture in english please. je regarde aussi bcp de fims et de séries sans me limiter à un genre, ou à un pays : j'aime les belles histoires, peu importe d'où elles viennent et quel format elles prennent. a bit nerdy. petit portrait chinois ꕥ un livre : frankenstein, de mary shelley. ꕥ un film : howl's moving castle. ꕥ une série : peaky blinders. ꕥ une chanson : london calling, de the clash. ꕥ un animal : une panthère nébuleuse. ꕥ un plat/dessert : un chili con carne. ꕥ une boisson : un sirop de pamplemousse rose. ꕥ un pouvoir magique : respirer sous l'eau. pour finir en beauté ꕥ un trigger : l'inceste, le viol, la pédophilie, la violence sur les animaux. |
that's my story / self diagnosis
Le silence est un poison qu’il exècre.
Dan s’enveloppe dans un cocon bruyant, perpétuellement.
Il aime entendre les éclats de rire poindre à droite et à gauche, mais aussi la musique. Celles qui sifflent contre ses tympans alors qu’il ajuste son casque sur les oreilles. Il déverrouille la porte d’entrée de son appartement seulement pour l’ouvrir d’un coup d’épaule. Les mains pleines, de la paperasse et un take out se balancent entre ses bras et au bout de ses doigts.
Daniel rentre à la fois en retard, et avant l’heure.
Il grignote une frite alors qu’il claque la porte dans son dos d’un coup de pied.
Et à l’orée de sa perception, il perçoit la voix de sa femme.
Pressée de l’accueillir, s’imagine-t-il.
Heureuse de le voir, espère-t-il.
Il abandonne son casque sur l’îlot qui trône au milieu de la cuisine et se faufile jusqu’à la chambre à coucher, un sourire concupiscent sur les lèvres.
Une idée fixe au fond du crâne. Une envie, plutôt.
Qui s’étiole aussi vite qu’elle est apparue.
Car c’est si cliché qu’il se demande s’il n’hallucine pas un sketch. Si la scène toute entière n’est pas qu’une vaste mascarade aux contours vulgaires, comme ceux de Sally dont les formes s’étirent dans leur lit. Elle sourit, elle aussi ; ses lèvres pulpeuses se teintent d’un peu de rouge alors que ses cils batifolent sur le rythme d’une envie folle. Sa plus belle nuisette en satin s’enjolive de porte-jarretelles et ses jambes s’étendent sur les draps déjà défaits. Des effluves âpres titillent les narines de Daniel, qui se plissent. L’arôme du sexe, l’odeur de l’alcool et de la clope s’emmêlent dans un méli-mélo sirupeux.
Dan n’aura eu besoin que de se frotter les yeux avant d’enfiler sa paire de lunettes pour déchanter. Il se pince pour s’assurer qu’il ne rêve pas dans un réflexe inconscient.
Pour se persuader qu’il n’hallucine pas non plus.
Pour réaliser qu’il s’agit bel et bien du présent.
Son sang ne fait qu’un tour dans ses veines, et ses poings se serrent.
What kind of sick joke is this, Sally? siffle-t-il alors qu’il s’efforce de garder son calme.
Ça ne dure pas.
Le peu qu’il lui en reste s’esquinte déjà sur les affres de la colère.
À l’orée de son champ de vision, la silhouette de la co-star du prochain film de sa femme se découpe dans l’embrasure de la porte de la salle de bain. Et tout ce qui l’habille, c’est une serviette autour des reins.
Sa question flotte encore dans l’air, et à l’instar du silence qui pèse de plus en plus sur ses épaules, il s’y distille comme un poison dans ses artères.
Il rit toujours si vite, Dan. Si facilement, jusqu’à en dévoiler ses dents.
Il rit si bien, si joliment.
Mais cette fois-ci son hilarité tinte au rythme de l’amertume et secoue ses épaules d’un spasme hargneux.
Il ne veut pas entendre d’excuses, et encore moins l’ébauche d’une raison.
Sally ouvre la bouche,
et l’autre homme aussi.
I can explain, darling souffle sa femme, mais Dan l’arrête en secouant la tête. Les mots grincent. Les mots claquent, cognent et frappent. Don’t you dare. Mais sont si tranquilles à la fois. Daniel ne hausse pas le ton.
Il murmure à peine.
C’est un souffle las, car il se résigne déjà à l’inévitable.
There is nothing to explain ajoute-t-il en quittant la pièce.
Et ils se séparent à l’amiable.
Ils divorcent sans chamaille.
Ils s’abandonnent sans regrets.
Ça n’empêche pas Dan d’être amer.
Après tout,
c’est lui l’objet de toutes les blagues.
Des bonnes, mais des mauvaises aussi.
Dan s’enveloppe dans un cocon bruyant, perpétuellement.
Il aime entendre les éclats de rire poindre à droite et à gauche, mais aussi la musique. Celles qui sifflent contre ses tympans alors qu’il ajuste son casque sur les oreilles. Il déverrouille la porte d’entrée de son appartement seulement pour l’ouvrir d’un coup d’épaule. Les mains pleines, de la paperasse et un take out se balancent entre ses bras et au bout de ses doigts.
Daniel rentre à la fois en retard, et avant l’heure.
Il grignote une frite alors qu’il claque la porte dans son dos d’un coup de pied.
Et à l’orée de sa perception, il perçoit la voix de sa femme.
Pressée de l’accueillir, s’imagine-t-il.
Heureuse de le voir, espère-t-il.
Il abandonne son casque sur l’îlot qui trône au milieu de la cuisine et se faufile jusqu’à la chambre à coucher, un sourire concupiscent sur les lèvres.
Une idée fixe au fond du crâne. Une envie, plutôt.
Qui s’étiole aussi vite qu’elle est apparue.
Car c’est si cliché qu’il se demande s’il n’hallucine pas un sketch. Si la scène toute entière n’est pas qu’une vaste mascarade aux contours vulgaires, comme ceux de Sally dont les formes s’étirent dans leur lit. Elle sourit, elle aussi ; ses lèvres pulpeuses se teintent d’un peu de rouge alors que ses cils batifolent sur le rythme d’une envie folle. Sa plus belle nuisette en satin s’enjolive de porte-jarretelles et ses jambes s’étendent sur les draps déjà défaits. Des effluves âpres titillent les narines de Daniel, qui se plissent. L’arôme du sexe, l’odeur de l’alcool et de la clope s’emmêlent dans un méli-mélo sirupeux.
Dan n’aura eu besoin que de se frotter les yeux avant d’enfiler sa paire de lunettes pour déchanter. Il se pince pour s’assurer qu’il ne rêve pas dans un réflexe inconscient.
Pour se persuader qu’il n’hallucine pas non plus.
Pour réaliser qu’il s’agit bel et bien du présent.
Son sang ne fait qu’un tour dans ses veines, et ses poings se serrent.
What kind of sick joke is this, Sally? siffle-t-il alors qu’il s’efforce de garder son calme.
Ça ne dure pas.
Le peu qu’il lui en reste s’esquinte déjà sur les affres de la colère.
À l’orée de son champ de vision, la silhouette de la co-star du prochain film de sa femme se découpe dans l’embrasure de la porte de la salle de bain. Et tout ce qui l’habille, c’est une serviette autour des reins.
Sa question flotte encore dans l’air, et à l’instar du silence qui pèse de plus en plus sur ses épaules, il s’y distille comme un poison dans ses artères.
Il rit toujours si vite, Dan. Si facilement, jusqu’à en dévoiler ses dents.
Il rit si bien, si joliment.
Mais cette fois-ci son hilarité tinte au rythme de l’amertume et secoue ses épaules d’un spasme hargneux.
Il ne veut pas entendre d’excuses, et encore moins l’ébauche d’une raison.
Sally ouvre la bouche,
et l’autre homme aussi.
I can explain, darling souffle sa femme, mais Dan l’arrête en secouant la tête. Les mots grincent. Les mots claquent, cognent et frappent. Don’t you dare. Mais sont si tranquilles à la fois. Daniel ne hausse pas le ton.
Il murmure à peine.
C’est un souffle las, car il se résigne déjà à l’inévitable.
There is nothing to explain ajoute-t-il en quittant la pièce.
Et ils se séparent à l’amiable.
Ils divorcent sans chamaille.
Ils s’abandonnent sans regrets.
Ça n’empêche pas Dan d’être amer.
Après tout,
c’est lui l’objet de toutes les blagues.
Des bonnes, mais des mauvaises aussi.
this session is gonna be different
moe ꕥ vingt-deux ans fréquence de rp : hors absence, un rp/semaine au minimum. ϟ fréquence de connexion : plusieurs fois par semaine. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? entre 300 et 1000 mots et rarement au-delà.ϟ avatar à réserver : hyun bin. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : vert, l'une de mes couleurs préférées. ϟ comment avez-vous connu 99 ? via bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? "moi aussi j'étais un aventurier autrefois, et puis j'ai pris une flèche dans le genou." |
tumblr (gif) solsken (avatar)
Algo Mágico | Lukas Miller
dans présentations
Lukas Miller 27 ans - développeur jeux vidéo FEAT : Brandon Flynn A cause du divorce de ses parents quand il était à peine âgé de 8 ans, Lukas s'est plongé dans le virtuel et n'a jamais réellement décroché. Autodidacte confirmé en terme de développement, il a néanmoins rejoint une école pour se former et obtenir une qualification "pour la forme". Lukas s'est toujours considéré comme étant en marge de la société à cause de sa manière de penser. C'est un garçon qui a rencontré une période d'isolement intense durant son adolescence, mais qui désormais veut utiliser son expérience pour sortir les "âmes torturées" de leur silence. Il souhaiter créer des univers dans lesquels tout le monde peut se retrouver et se sentir accepter sans avoir à se soucier du jugement de son prochain. Colocataire d'Amber Moore, Lukas est également le développeur du jeux virtuel en VR pour l'Escape Game géré par Erwin. Une équipe de choc que Charlie a rejoint tout récemment. | who am I ꕥ âge : 27 ans | Né le 27 juillet 1993 à Richmond, USAꕥ orientation sexuelle : Lukas n'aime pas mettre d'étiquettes, mais il se considère comme Bisexuel avec la particularité d'être polyamoureux ꕥ situation : célibataire jusqu'au prochain coup de foudre ꕥ occupation : ꕥ quartier : Bronx ꕥ qualités : Ouvert d’esprit, Modeste, Jovial, Curieux, Attentif, Aventurier. ꕥ défauts : Têtu, Casse-cou, Bordélique, Nonchalant, Naïf. ꕥ passions : {#}URBEX{/#} | {#}GAMING{/#} | {#}CIGARETTE{/#} | {#}FILMS-D-HORREUR{/#} | {#}COMICS{/#} | {#}NERD{/#} & {#}GEEK{/#} | {#}INFORMATIQUE{/#} | {#}YOUTUBE{/#} | {#}NETFLIX-AND-CHILL{/#} | {#}FESTIVAL{/#} ꕥ groupe : JUST SMALL DADDY ISSUES ꕥ communautés : # THE ESCAPE GAME REVOLUTION | # THE LOST PLANET | # LES HABITANTS DU MIRANDA HEIGHT | # THE SABERIST ACADEMY ꕥ scénario/pré-lien : pré-lien ꕥ parrain : I am curious ! YES, pretty please. all about my player ꕥ petite présentation perso : Hello ! Je RP depuis que j'ai 10 ans, j'ai connu toutes les époques et phases, notamment quand les RP étaient sur ACEBOARD avant de se développer sur Forumactif.... Et tout comme Jojo (oui j'ai lu la présentation des admins lol), j'ai connu les rp avec un simple mot entre ** dans des posts. Mon rythme varie selon les facteurs internes comme externes, donc... Ça peut être l'inspiration, la fatigue du taff, une série et/ou un webtoon que j'veux dévorer ou bien... Les jeux ! Car oui, je joue aux jeux vidéo (comme Lukas au final ) et je travaille quand j'ai du temps libre Juste petit warning, je suis ogre et un troll, je peux paraître souvent aigri, n'y prenez rien de personnel. La sociabilisation prend du temps avec moi. Mais je suis gentil petit portrait chinois ꕥ un livre : Malevil, Robert Merle ꕥ un film : J'en ai tellement. ꕥ une série : Elite ꕥ une chanson : ROSALÍA, Ozuna - Yo x Ti, Tu x Mi ꕥ un animal : Loup ꕥ un plat/dessert : Tomates farcies ꕥ une boisson : Mojito ꕥ une célébrité : Omar Ayuso ꕥ un pouvoir magique : Voyager dans le temps et l'espace {#}Number5{/#} {#}UmbrellaAcademy{/#} {#}FanBoy{/#} pour finir en beauté ꕥ un trigger : Je suis très bon public, donc pas de problème quelconque, quel que soit le degré de "trashitude",... En revanche, je ne supporte pas la violence animal {#}amidesbêtes{/#}, mais je doute en trouver ici |
that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Depuis que le monde s’est ouvert à toi, t’as appris à aimer ce monde qui est d’apparence si hostile. Ton histoire n’en est pas réellement une avant tes 8 ans.
T’es né le 27 juillet 1993 à Richmond. Comme tout petit garçon lambda, t’as grandi dans un foyer aimant, avec ta mère et ton père. Tous deux de fervents passionnés de science-fiction et d’informatique. Et pour cause : maman travaillait dans une maison d’édition avec les auteurs de BD que tu dévores encore aujourd’hui, et papa travaille dans une grande boiter d’informatique. Une famille sans background quelconque en somme. Vous êtes arrivé à New York t’avais 5 ans.
Mais comme dit plus tôt, ton histoire elle commence vraiment à tes 8 ans. Quand papa et maman divorcent. De tes yeux d’enfant, t’as rien vu venir. Il s’en est allé, ton père, toujours dans la même ville mais pourtant si loin. Un foyer lambda voudrait que ta mère pleure et le haïsse. Qu’ils se déchirent et se battent pour t’avoir. Mais personne n’a haussé le ton. Tout était déjà prêt quand ils ont signé les papiers du divorce. On t’a dit qu’il partait bosser quelque temps à Los Angeles. Qu’il reviendrait à Noël, à tes anniversaires. T’as gobé ça quelques années, jusqu’à ce que tu réalises qu’au final c’était qu’un prétexte pour prendre ses distances avec la maison. C’est ça, tu crois ce qu’on te dit et tu fais confiance aveuglément sans poser de questions.
Entre l’amour que tu lui portes et ce sentiment d’abandon qui pèse, ton seul exutoire en plus des BD, c’est les jeux vidéo. Et tu t’es plongé dedans, encore plus, sans que ta mère puisse avoir un quelconque contrôle sur cette échappatoire qui allait se transformer en addiction. Toi qui sortais pas mal, sportif au collège, t’as tout laissé tomber pour vivre une vie virtuelle dans un monde idyllique, sans que quiconque puisse réellement comprendre ce qu’il s’était réellement passé. La crise d’ado selon les adultes, mais en réalité ce n’était que la manifestation de ton mal-être.
Est-ce que les adultes culpabilisaient ? Fortement. Mais c’était leur choix de te cacher la vérité. T’as évolué au fil des année. Visuellement, c’est les kilos qui t’avaient valu un certain nombre de surnoms de la part de tes anciens potes. Ces amis qui s’inquiétaient sans vraiment trop se l’avouer. T’as évoluer avec une toute autre communauté, en ligne via IRC, avec ces enfants déchirés, détruits, en quête d’eux-mêmes. T’as plus écouté que parlé. T’étais un peu l’éponge du groupe, celui qui n’avait aucun problème comparé aux autres gamins. Ça t’a permis de t’ouvrir et d’être tolérant envers ton prochain. Et petit à petit, vous avez trouvé votre place sur la toile. Tu t’es intéressé plus en détail à ces lignes de codes, et de fil en aiguille, ça t’a permis d’arriver là ou t’en es aujourd’hui.
Tu les comptes sur les doigts de la main, ceux qui t’ont sorti de ta caverne. Il y a eu Charlie, que t’avais rencontré par l’intermédiaire de papa. La fille du PDG de sa boite, qui t’as emmené découvrir des lieux inédits. Elle t’a remis dans l’action, t’as redonné goût à l’aventure et l’exploration via l’Urbex, ce qui t’a permis de te reprendre en main… L’amour aussi. L’amour que t’avais pour cette fille de lycée, à peine plus vieille que toi. Elle te plaisait, Rose. Tout le monde le savait. Ton groupe d’amis éparpillé aux quatre coins des US le savait également. Dans tes mondes virtuels, c’était limite si t’allais pas créer un avatar à son effigie pour te marier avec. Mais y’avait aussi Steve, un de tes ami virtuel qui ne te laissait pas indifférent. Et c’est là que t’as compris que t’étais déjà en marge de la société. Sans oublier Amber, cette petite sur qui tu veillais depuis le collège, avec qui tu partageais des bons moments. Amber, que personne ne voyait réellement d'un bon œil, sauf toi, à cause de son passé et de sa "réputation" dont tu faisais abstraction... Elle avait sa place également dans ton cœur, bien au chaud, jusqu'à ce qu'elle déménage... Une fois de plus... Une fois de trop. Les réseaux n'ont pas suffit pour vous permettre de rester en contact constant.
Bien plus tard, alors que rejoignais Charlie au bureau pour lui parler de ton projet d’orientation professionnelle, t’as croisé ton père qui mangeait à une terrasse avec son compagnon. Ce même type que t’avais vu au fond de la foule à la remise des diplômes, quelques mois plus tôt. Et tout a pris son sens. Toute ta vie, tous ces mensonges. T’avais déjà tilté un peu ce jour-là. Papa n’était pas parti pour une minette plus jeune, loin de là, chose dont t’étais persuadé à 11 ans. L’aigreur de maman et sa volonté de t’inculquer des valeurs pour t’ouvrir au monde justifiaient tout ce mystère autour de ton père.
Il était parti pour un homme.
Et ils s’étaient arrangés pour te le cacher à cause de ta famille loin d’être tolérante. Ou du moins, c’était comme ça que maman l’a justifié. Ton histoire s’est construite sur des mensonges et un manque de confiance flagrant envers ton jugement… Et pourtant. Pourtant, s’ils s’étaient un peu intéressés à toi plutôt qu’en leurs rancœurs respectives, ils auraient vu l’homme que t’es devenu.
Aujourd’hui, la relation que tu entretiens avec tes parents va mieux. Au fil du temps, t’as appris à leurs pardonner. Après tout, en devenant adulte, tu t’es rendu compte que ceux que tu considérais comme « adulte » étant gamin, … Bah ils avaient les mêmes problèmes que toi.
En levant le rideau de ces illusions, t’as mis fin ce voile de faux semblants et t’as commencé réellement à être heureux. A t’épanouir. Ces univers que tu créés ne sont plus des exutoires mais une manière de t’exprimer sur ce monde encore trop hostile pour certaines âmes fragilisées. Ce sont des espaces variés, retranscrites à travers des lignes de codes qui se matérialisent grâce à tes explorations. Ce sont des histoires que tu façonnes à ta manière via ces bandes dessinées variées que tu dévores ou même ces jeux qui tu ponces sur la console lorsque tu décides de faire un marathon… Mais c’est aussi une manière de raconter et d’embellir le passé de ceux qui n’ont pas eu la même chance que toi.
Tu ne t’es jamais réellement senti à ta place dans cette société, mais tu t’en fiche ; avec le temps et l’expérience, et surtout avec tes connaissances et ton savoir-faire, tu sais pertinemment qu’il existe une autre forme de société en ligne où tout est permis. Tu te décris comme un super héro des temps moderne, car après l'ombre vient toujours la lumière.
Cela fait un peu plus de trois ans que tu as retrouvé Amber. Trois ans que tu vis avec elle, ou plutôt qu'elle vit avec toi ? Tu ne sais pas vraiment, ni même ne cherche à savoir. Vous avez tous les deux évolués tout en gardant cette complicité passé... La maturité en plus. Tu l'accompagnes dans ses projets, notamment avec Erwin, concernant ce projet d'Escape Game Virtuel qui te hype depuis le premier meeting. T'es comme un lapin sous coke quand il est question de ce projet que tu portes volontiers... En le présentant indirectement à Charlie, car c'est toi qui l'a présentée au big boss pour qu'elle rejoigne la team.
Depuis que le monde s’est ouvert à toi, t’as appris à aimer ce monde qui est d’apparence si hostile. Ton histoire n’en est pas réellement une avant tes 8 ans.
T’es né le 27 juillet 1993 à Richmond. Comme tout petit garçon lambda, t’as grandi dans un foyer aimant, avec ta mère et ton père. Tous deux de fervents passionnés de science-fiction et d’informatique. Et pour cause : maman travaillait dans une maison d’édition avec les auteurs de BD que tu dévores encore aujourd’hui, et papa travaille dans une grande boiter d’informatique. Une famille sans background quelconque en somme. Vous êtes arrivé à New York t’avais 5 ans.
Mais comme dit plus tôt, ton histoire elle commence vraiment à tes 8 ans. Quand papa et maman divorcent. De tes yeux d’enfant, t’as rien vu venir. Il s’en est allé, ton père, toujours dans la même ville mais pourtant si loin. Un foyer lambda voudrait que ta mère pleure et le haïsse. Qu’ils se déchirent et se battent pour t’avoir. Mais personne n’a haussé le ton. Tout était déjà prêt quand ils ont signé les papiers du divorce. On t’a dit qu’il partait bosser quelque temps à Los Angeles. Qu’il reviendrait à Noël, à tes anniversaires. T’as gobé ça quelques années, jusqu’à ce que tu réalises qu’au final c’était qu’un prétexte pour prendre ses distances avec la maison. C’est ça, tu crois ce qu’on te dit et tu fais confiance aveuglément sans poser de questions.
Entre l’amour que tu lui portes et ce sentiment d’abandon qui pèse, ton seul exutoire en plus des BD, c’est les jeux vidéo. Et tu t’es plongé dedans, encore plus, sans que ta mère puisse avoir un quelconque contrôle sur cette échappatoire qui allait se transformer en addiction. Toi qui sortais pas mal, sportif au collège, t’as tout laissé tomber pour vivre une vie virtuelle dans un monde idyllique, sans que quiconque puisse réellement comprendre ce qu’il s’était réellement passé. La crise d’ado selon les adultes, mais en réalité ce n’était que la manifestation de ton mal-être.
Est-ce que les adultes culpabilisaient ? Fortement. Mais c’était leur choix de te cacher la vérité. T’as évolué au fil des année. Visuellement, c’est les kilos qui t’avaient valu un certain nombre de surnoms de la part de tes anciens potes. Ces amis qui s’inquiétaient sans vraiment trop se l’avouer. T’as évoluer avec une toute autre communauté, en ligne via IRC, avec ces enfants déchirés, détruits, en quête d’eux-mêmes. T’as plus écouté que parlé. T’étais un peu l’éponge du groupe, celui qui n’avait aucun problème comparé aux autres gamins. Ça t’a permis de t’ouvrir et d’être tolérant envers ton prochain. Et petit à petit, vous avez trouvé votre place sur la toile. Tu t’es intéressé plus en détail à ces lignes de codes, et de fil en aiguille, ça t’a permis d’arriver là ou t’en es aujourd’hui.
Tu les comptes sur les doigts de la main, ceux qui t’ont sorti de ta caverne. Il y a eu Charlie, que t’avais rencontré par l’intermédiaire de papa. La fille du PDG de sa boite, qui t’as emmené découvrir des lieux inédits. Elle t’a remis dans l’action, t’as redonné goût à l’aventure et l’exploration via l’Urbex, ce qui t’a permis de te reprendre en main… L’amour aussi. L’amour que t’avais pour cette fille de lycée, à peine plus vieille que toi. Elle te plaisait, Rose. Tout le monde le savait. Ton groupe d’amis éparpillé aux quatre coins des US le savait également. Dans tes mondes virtuels, c’était limite si t’allais pas créer un avatar à son effigie pour te marier avec. Mais y’avait aussi Steve, un de tes ami virtuel qui ne te laissait pas indifférent. Et c’est là que t’as compris que t’étais déjà en marge de la société. Sans oublier Amber, cette petite sur qui tu veillais depuis le collège, avec qui tu partageais des bons moments. Amber, que personne ne voyait réellement d'un bon œil, sauf toi, à cause de son passé et de sa "réputation" dont tu faisais abstraction... Elle avait sa place également dans ton cœur, bien au chaud, jusqu'à ce qu'elle déménage... Une fois de plus... Une fois de trop. Les réseaux n'ont pas suffit pour vous permettre de rester en contact constant.
Bien plus tard, alors que rejoignais Charlie au bureau pour lui parler de ton projet d’orientation professionnelle, t’as croisé ton père qui mangeait à une terrasse avec son compagnon. Ce même type que t’avais vu au fond de la foule à la remise des diplômes, quelques mois plus tôt. Et tout a pris son sens. Toute ta vie, tous ces mensonges. T’avais déjà tilté un peu ce jour-là. Papa n’était pas parti pour une minette plus jeune, loin de là, chose dont t’étais persuadé à 11 ans. L’aigreur de maman et sa volonté de t’inculquer des valeurs pour t’ouvrir au monde justifiaient tout ce mystère autour de ton père.
Il était parti pour un homme.
Et ils s’étaient arrangés pour te le cacher à cause de ta famille loin d’être tolérante. Ou du moins, c’était comme ça que maman l’a justifié. Ton histoire s’est construite sur des mensonges et un manque de confiance flagrant envers ton jugement… Et pourtant. Pourtant, s’ils s’étaient un peu intéressés à toi plutôt qu’en leurs rancœurs respectives, ils auraient vu l’homme que t’es devenu.
Aujourd’hui, la relation que tu entretiens avec tes parents va mieux. Au fil du temps, t’as appris à leurs pardonner. Après tout, en devenant adulte, tu t’es rendu compte que ceux que tu considérais comme « adulte » étant gamin, … Bah ils avaient les mêmes problèmes que toi.
En levant le rideau de ces illusions, t’as mis fin ce voile de faux semblants et t’as commencé réellement à être heureux. A t’épanouir. Ces univers que tu créés ne sont plus des exutoires mais une manière de t’exprimer sur ce monde encore trop hostile pour certaines âmes fragilisées. Ce sont des espaces variés, retranscrites à travers des lignes de codes qui se matérialisent grâce à tes explorations. Ce sont des histoires que tu façonnes à ta manière via ces bandes dessinées variées que tu dévores ou même ces jeux qui tu ponces sur la console lorsque tu décides de faire un marathon… Mais c’est aussi une manière de raconter et d’embellir le passé de ceux qui n’ont pas eu la même chance que toi.
Tu ne t’es jamais réellement senti à ta place dans cette société, mais tu t’en fiche ; avec le temps et l’expérience, et surtout avec tes connaissances et ton savoir-faire, tu sais pertinemment qu’il existe une autre forme de société en ligne où tout est permis. Tu te décris comme un super héro des temps moderne, car après l'ombre vient toujours la lumière.
Cela fait un peu plus de trois ans que tu as retrouvé Amber. Trois ans que tu vis avec elle, ou plutôt qu'elle vit avec toi ? Tu ne sais pas vraiment, ni même ne cherche à savoir. Vous avez tous les deux évolués tout en gardant cette complicité passé... La maturité en plus. Tu l'accompagnes dans ses projets, notamment avec Erwin, concernant ce projet d'Escape Game Virtuel qui te hype depuis le premier meeting. T'es comme un lapin sous coke quand il est question de ce projet que tu portes volontiers... En le présentant indirectement à Charlie, car c'est toi qui l'a présentée au big boss pour qu'elle rejoigne la team.
this session is gonna be different
KSVETL ꕥ 28 ans fréquence de rp : Selon l'inspiration et le temps libre ϟ fréquence de connexion : 6/7 en temps normal ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? de 1 mot à l'infini, sans problème pour moi. ϟ avatar à réserver : Brandon Flynn ϟ de quelle couleur sont les petits pois : Jaune ϟ comment avez-vous connu 99 ? sur bazzart, ça fait longtemps que je lorgne dessus et on s'est finalement engrainés avec Charlie pour sauter le pas et s'inscrire . ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? vous me régalez déjà, j'ai hâte de découvrir d'avantage. |
tumblr (gif) solsken (avatar)
- live fast, die young
dans présentations
kiara holmes 27 ans - avocate pour la défense FEAT : ella balinska Née en Allemagne d'un père Sud Africain et d'une mère Anglaise lors d'un voyage d'affaire de ceux-ci, Kiara a pourtant grandit en Angleterre. Enfant unique, toutes les aspirations de ses parents furent posés sur elle. Parents avocats, elle n'avait aucun choix que de suivre dans leur pas, c'était l'enfant parfaite. Celle que tout le monde adorait et voulait que leurs propres enfants copient. C'était celle qui mettait un sourire pour faire plaisir à tout le monde, celle qui n'écoutait jamais ce qu'elle ressentait et à la place mettait tout au fond d'elle-même. Avocate sans répugne, elle défend et fait son argent comme ses parents l'ont toujours dit de faire, travaillant sans arrêt, sans regrets. Sa vie c'est le boulot pour le plus long temps, jusqu'à ce que sa vie s'écroule. Après un autre cas de défendre quelqu'un qui ne devrait pas être défendu, elle se retrouve avec du sang sur ses mains qu'elle ne veut pas. Elle s'écroule alors et quand personne n'est la pour l'attraper, quand ses parents continuent de ne penser qu'à l'argent, et elle prend donc tout ce qu'elle a et part pour New York prête à se réinventer et oublier sa vie à Londres. | who am I ꕥ âge : C'est le sept juin 1993 qu'elle voit le jour, un journée ensoleillé en Allemagne. Elle vient tout juste d'atteindre ses vingt-sept ans, la trentaine qu'elle redoute tant arrivant si rapidement à son plus grand désespoir.ꕥ orientation sexuelle : Toute sa vie elle a été attirée par les hommes et les femmes, mais toute sa vie elle a mit ses sentiments au plus profond d'elle-même et n'est qu'avec des hommes jusqu'à il y a un mois. Pour la première fois, elle se laisse sentir, laisse ses émotions prendre le dessus. Depuis, elle est ouvertement bisexuelle et fière de l'être. ꕥ situation : Un solitude éternelle, une demoiselle sans aucun attachement réelle, incapable de donner son coeur par simple nécessité de survivre. Toujours certaine qu'un jour son père trouvera l'homme parfait pour elle, celui qu'il allait approuver de, aujourd'hui trop libre, incapable de poser ses ailes, trop de possibilité, une jeunesse à rattraper. ꕥ occupation : Jamais il n'y a eu de discussion. C'était tout mit en place pour elle, sa destination finale allait être la même que ses parents. Continuer leur héritage, prendre leur nom et compagnie et l'apporter plus haut. Avocate, toute sa vie a été de faire plaisir à ses parents, travaillant dans leur compagnie, suivant les pas qu'ils voulaient. Jusqu'à ce que tout explosent. Aujourd'hui, pour la première fois, elle défend ceux qu'elle veut, travaillant surtout pro-bono et aidant le plus de gens qu'elle peut. ꕥ quartier : Depuis un mois et demi maintenant, elle a prit position dans un appartement à Manhattan. Au 21 Street dans Chealsea. Pas aussi luxueux qu'elle a l'habitude depuis sa jeunesse, elle est pourtant plus séreinne dans ce petit bout de chez elle. ꕥ qualités : Travaillante, ambitieuse, optimiste, curieuse, sociable, tenace, persévérante, efficace, méticuleuse, (...). ꕥ défauts : Perfectioniste, superficielle, sarcastique, orgeuilleuse, dépendante, naive, (...). ꕥ passions : the life and death of kiara madelaine holmes ] [ juin 1993] naissance de kiara madelaine holmes à berlin en allemagne. [ septembre 1993 ] relocalisation des holmes de berlin à londres. [ mai 1995 ] fondation de holmes & associate law firm par friedrich holmes et diana holmes. [ septembre 1999 ] début de première année primaire. [ juin 1997 ] premier voyage familiale en afrique du sud. [ juin 2006 ] fin des études primaires. [ septembre 2006 ] début des études secondaires. [ septembre 2006 ] rejoint le club des débats de l'école. [ septembre 2008 ] promotion comme capitaine du club des débats. [ mars 2009 ] début d'internat non payer à la firme familliale. [ juillet 2010 ] premier voyage seul pour l'afrique du sud. [ mars 2011 ] acceptance à oxford, cambridge et UCL en droit. [ juin 2011 ] graduation avec honneur et étant valédictorienne. [ septembre 2011 ] début des études en droit à oxford. [ juin 2014 ] graduation summa cum laude à oxford. [ juillet 2014 ] dernier voyage récent en afrique du sud. [ septembre 2014 ] début de travail à holmes and associate law firm. [ février 2020 ] découverte du corps de june lessange après l'aquittation de jordan morgan représenter par kiara. [ février 2020 ] reniment des parents holmes après l'annoncement du départ pour l'amérique. [ mars 2020 ] arrivé de kiara à new york city. [ mars 2020 ] rencontre de hope. [ mai 2020 ] obtention de son premier appartement sans l'aide familiale. [ mai 2020 ] rencontre de theodora. [ juin 2020 ] retrouvaille avec shae. [ en vrac ] [ ◁ ] elle fume trop, le vice le plus cruelle qu'elle obtient de ses parentales. [ ◁ ] à new york, elle essaye de se réinventer. [ ◁ ] elle n'a jamais eu de relation sérieuse. [ ◁ ] cela fait trois mois qu'elle n'a eu aucun message de sa famille. [ ◁ ] elle parle quatre langues. le français, l'anglais, l'espagnole ainsi que l'allemand. [ ◁ ] elle a une double nationalité, anglaise et allemande. [ ◁ ] elle n'est jamais retourner en allemagne depuis son départ quand elle a quatre mois. [ ◁ ] elle parle beaucoup trop rapidement quand elle est nerveuse. [ ◁ ] elle a toujours eu un don de convaincre les gens de faire ce qu'elle voulait. [ ◁ ] elle a toujours été populaire malgré le fait qu'elle détestait l'attention. [ ◁ ] elle a eu la manie de se ronger les ongles jusqu'à ses dix-sept ans. [ ◁ ] elle est végétarienne depuis qu'elle a dix ans. [ ◁ ] elle fait une course chaque jour. [ ◁ ] elle a participé à trois marathon. [ ◁ ] elle magasine trop, surtout quand elle a besoin de se distraire. [ ◁ ] elle n'a jamais pensé à faire une autre carrière qu'avocate. [ ◁ ] elle n'est jamais sans son téléphone cellulaire. [ ◁ ] elle n'a jamais appris à conduire. [ ◁ ] sa favorite spice girls a toujours été mel b. [ ◁ ] elle connaissait la dance we're all in this together d'high school musical par coeur quand elle était adolescente. [ ◁ ] elle est incapable de dormir avec une fenêtre ouverte. [ ◁ ] elle n'a jamais eu d'animal de compagnie. [ ◁ ] elle adore être seul. [ ◁ ] elle ne tient pas son alcool. [ ◁ ] elle déteste avoir la batterie de son téléphone en bas de 50%. [ ◁ ] ne lui parler jamais avant son premier café. [ ◁ ] elle boit autant du thé que du café. [ ◁ ] elle faisait de la gynastique jeune. this session is gonna be different
tumblr (gif) solsken (avatar) straight hair, straight a's, straight forward (hope)dans
that's my story / self diagnosis Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Sans aucun doute, les drôles d'idées qui te passent par la tête depuis que tu as commencé à travailler sur la nouvelle émission. Faut croire que t'étais complètement à l'ouest, comme si l'idée que deux femmes puissent s'aimer ne t'a jamais traversé l'esprit (parce que c'est le cas). En soit, cette réalisation n'est pas un problème, non, le problème, c'est plutôt que ça explique certaines choses que tu as enfoui au plus profond de ta personne (des regards dérobés vers la capitaine de l'équipe de cheer au lycée par exemple ou encore des papillons dans ton ventre dès que t'étais seule avec ta meilleure amie). Ça a aussi réveillé des sentiments que tu n'aurais pas cru possibles, jamais. Ça implique donc beaucoup de rougissements lorsqu'on te demande de lire certaines lignes d'une façon romantique, surtout quand ta co-star est dans les partages. Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Le café, tu ne peux pas bien commencer une journée sans en avoir une bonne tasse (plus souvent deux). Comme bien des gens de ta génération, tu as une certaine addiction à ton téléphone, mais plus exactement à la capacité que ça te donne de rester en contact avec les gens. Ça implique beaucoup de temps passé à éplucher les réseaux sociaux, mais aussi à envoyer un nombre impressionnants de messages. Autrement, sans que ce soit réellement une addiction dans le sens littéral du terme, tu es très attachée à ta routine : commencer ta journée avec un café, suivi d'un jogging et d'un autre café. Bref les petites choses qui te donnent l'impression d'avoir un contrôle sur ta vie. Comment s’est terminé ta dernière relation ? Il a demandé quelqu'un d'autre en mariage. Ça a complètement brisé ton coeur lorsque tu l'as vu tendre une bague en bonbon à une autre fille. Pour sa défense, vous aviez sept ans et la petite nouvelle était particulièrement jolie (quoi ?). Plus sérieusement, tu es toujours dans la même relation depuis des années, presque dix ans. Tu n'as rien eu de sérieux avant celle-ci, donc aucune (réelle) rupture à signaler. Autant dire que tu n'as pas beaucoup d'expérience dans les relations. T'en as qu'une véritable, mais au moins, tu peux te vanter d'avoir la relation parfaite (ou presque). Le dernier texto que tu as envoyé ? "Okay" en fin de conversation. Tu demandais à ton fiancé s'il voulait que tu récupères du poulet en rentrant du travail et il a dit oui. Donc t'as répondu okay, c'est rien de bien glamour, mais vous avez demandé le dernier texto. T'aurais quand même pu mettre un coeur, mais bon, personne n'est parfait. Au moins t'as pas écrit "k.". Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Tu dirais automatiquement qu'elle est bonne, tu t'efforces pour qu'elle le soit. La vérité, c'est que ta relation avec tes parents est plutôt tendue. T'en veux à ta mère d'avoir quitté ton père et tes rapports avec elle sont donc plus faux qu'autre chose. C'est un peu mieux avec avec ton père justement, même si tu dois avouer que tu ressens un certain malaise vis-à-vis de cette nouvelle famille qu'il vous a un peu imposé. Tu n'as jamais rien dit, essayant simplement de bien t'entendre avec tout le monde. Bon il y a aussi une petite gêne (honte ?) de ton côté quand aux drôles d'idées qui te passent par la tête depuis quelques temps, mais tu te vois difficilement leur en parler. En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Un peu comme lorsque tu étais au lycée, tu t'occupes avec mille et une choses, touchant à peu près à tout. Tu fais du sport pour essayer de te maintenir en forme. Tu joues du piano, par habitude surtout, ça parvient toujours à te détendre. Tu cuisine, aussi, surtout les weekends et surtout des desserts. Sinon, t'aimes bien t'installer devant la télévision ou devant un film avec ton fiancé. T'es pas quelqu'un de compliqué au fond, il faut juste quelque chose pour occuper ton esprit et empêcher que tes pensées moins plaisantes t'envahissent. Un fait peu glorieux à nous raconter ? T'as volé des livres à la bibliothèque quand tu étais plus jeune. T'y as pas vraiment réfléchi, on t'a juste dit que tu ne pouvais pas l'emprunter tout de suite parce que tu avais déjà trop d'emprunts en cours. T'as attendu que la bibliothécaire soit occupée avec autre chose pour passer le livre sur le démagnétiseur et le mettre dans ton sac. T'as encore le livre à ce jour, avec les autocollants de la bibliothèque. Il est juste caché au plus profond d'une armoire, comme pour cacher cette honte que tu ressens encore (eh oui). this session is gonna be different
fireladyazula (gif) isleys (avatar) Anything more than whispersdans
that's my story / self diagnosis Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? J'ai l'impression de courir après un temps dont je ne dispose pas. Tout ce que je prenais pour acquis dans ma vie s'est envolé du jour au lendemain, et je dois tout reconstruire en un temps record, pour rassurer mes parents qui sont de plus en plus circonspects face à mes choix de vie. Enfin, dire que je leur ment serait plus honnête. Je gagne du temps, pour repousser le temps de la conversation gênante que nous allons avoir. Il faudra leur expliquer pour mon mariage avorté, pour mon déménagement brusque, pour la bouteille de rosé que ma mère a trouvé dans le frigo. Toutes des questions qu'ils me poseront auxquelles je n'ai pas de réponse à apporter. Quelqu'un aurait un tuto pour expliquer à ses parents qu'on est peut-être pas la fille qu'ils ont cru avoir pendant des années ? Alors que j'en était moi-même persuadée... Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Pour ce qui est des addictions habituelles (de celles dont on voir les flyers partout dans les infirmeries scolaires et dont les mômes se foutent royalement), rien à signaler. Mais mes amis de fac m'ont toujours dit à quel point j'étais une "workaholic", toujours à bosser, même quand c'était inutile. Mais depuis quand on peut bosser pour rien ? Et puis je dois bien travailler pour pouvoir me payer toutes les fringues qui me font envie, une bien belle obsession de l'apparence que m'a refilée ma fashion-victim de mère. C'est plus fort que moi, je peux difficilement passer devant une vitrine sans sortir avec le dernier blazer a la mode ou ne pas passer des heures devant des magazines de mode. Mais je me soigne, j'essaie d'aller un peu plus en friperie. Comme je suis difficile, je fais des économies. Comment s’est terminé ta dernière relation ? Une fin bizarre pour une relation très bizarre. Ce sont mes parents qui m'ont présenté ce type pendant que je faisais mes études. Leur objectif était bien entendu qu'on se marie, comme ils l'appelaient de tous les vœux. Lui et moi on s'entendait bien, on a même emménagé ensemble mais… je ne saurai même pas dire ce qui a foiré. On était sur la même longueur d'onde, on aimait les mêmes choses, on avait tous les deux la même horreur de la foule. Du coup je ne sais pas pourquoi je n'ai pas voulu aller plus loin. Je lui disais sans cesse d'attendre. Alors on a attendu et je n'ai jamais été prête, même si nous avons annoncé notre mariage dans l'espoir que ça change quelque chose. J'ai laissé notre relation mourir avant d'y mettre un terme par honte il y a à peu près un an. J'ai ramassé mes affaires au milieu de la nuit et je suis partie. Je ne lui ai plus jamais parlé. Personne ne sait ce qui m'a pris, même pas moi. J'avais juste cette étrange certitude que je devais partir avant d'étouffer. Le dernier texto que tu as envoyé ? A Ryan Newman : L'Overkill, t'es sure ? tu connais pas un endroit plus calme ??? Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? J'ai toujours été proche de mes parents, étant leur unique fille sur laquelle ils ont fondé leurs espoirs. Aucun frère ou aucune sœur pour me décharger un peu. J'ai l'impression pourtant que nous vivons dans deux dimension parallèle mais difficilement conciliables. Chez eux, on parle Rajasthani et Hindi, on brûle de l'encens sur l'autel de Vishnu, on ne mange pas de viande et surtout on ne boit pas d'alcool. Tout ça dans un joli pavillon de banlieue de Staten Island… J'ai grandi là dedans, et ça me convenait bien jusqu'à ce que je sois une ado bien plus intéressée par les dernières séries, les dernières fringues à la mode et son téléphone portable. J'ai commencé à transgresser les règles à cette époque, et ça continue aujourd'hui. Et ils commencent à peine à s'en rendre compte. Nous sommes vraiment proches, et c'est peut-être ce qui rend douloureux le sentiment que nous avons de vivre sur deux planètes différentes et que nous avons de plus en plus de mal à nous comprendre. En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Je passe principalement mon temps chez moi, à trainer en chemise de nuit ou en robe de chambre. Enfin, trainer c'est un bien grand mot. Disons que je sort assez peu car je déteste les endroits bondés. Je lis pas mal, j'apprend de nouvelles partitions au piano, et surtout, je regarde pas mal Netflix les soir après m'être commandé une Ropa Vieja chez le traiteur cubain du coin (ne le dites pas à ma mère). Je suis un peu trop tranquille diraient certains. Récemment, sur un coup de folie sans doute, j'ai décidé de m'inscrire aux cours de salsa que Ricardo Diaz organise après qu'il ait affiché un prospectus au lycée. Je suis terrorisée à l'idée de me ridiculiser devant des inconnus, mais quelque part, j'ai toujours rêvé de savoir danser. Un fait peu glorieux à nous raconter ? Il y en pas mal, surtout ces derniers temps. Que voulez-vous savoir ? La façon dont j'ai trahi les préceptes de ma caste Agrawal en consommant à foison alcool et viande sans demander pardon pour mes actions ? La façon dont je mens continuellement à mes parents sur mes habitudes soi-disant religieuses et la raison pour laquelle je ne suis pas mariée aujourd'hui ? La façon dont j'explique à des lycéens que l'abstinence est un moyen sûr de se protéger du VIH car c'est une consigne obligatoire ? Ou encore la façon dont j'ai laissé mon couple s'étioler, tout ça parce que je n'avais pas envie de coucher avec mon fiancé ? J'en parle peu, peut-être que je devrai… this session is gonna be different
tumblr (gif) solsken (avatar) shockwavedans
that's my story / self diagnosis 2013 - richmond medical center, à staten island. Elle ne sait pas ce qu'elle fout là, assise sur un muret qui sépare la verdure de l'allée où viennent de se succéder une dizaine de voitures en l'espace de quelques minutes. Des taxis. Des familles, dans des grosses voitures. Et le bruit des ambulances en fond, qui se servent sûrement d'une autre entrée. Enfin c'est ce qu'elle imagine, parce qu'elle n'a pas suffisamment souvent mis les pieds au Richmond Medical Center pour connaître leur manière de fonctionner. Ni pour savoir ce qu'il faut faire quand on veut se faire soigner, ou intercepter un cousin thérapeute à qui on n'a pas parlé depuis des mois, peut-être des années. Pas vraiment, en tout cas. Un geste de la main quand ils se croisent dans la ville et quelques rires forcés durant les repas de famille qu'elle n'arrive jamais à esquiver. Parce qu'il paraît qu'elle ne ment pas bien, que ses excuses ne sont pas suffisamment recherchées, mais comment tromper le regard d'une femme qui a passé un peu plus de huit mois à façonner le sien. Ça ne marche pas. Jamais. Donc mère et fille finissent par se crier dessus, et c'est la frustration qu'elles partagent qui gagne à tous les coups. Sûrement parce que c'est la dernière chose qu'elles ont en commun. Le dernier fragment similaire qu'elles ont conservé des quinze premières années de leur relation. Reste bien un brin d'incompréhension aussi, mais quand l'une ressent de la honte, l'autre est rongée par le mépris. Et chaque fois que le regard de sa mère marque sa nuque au fer chaud quand elles se retrouvent entourées d'autres personnes, elle ne pense qu'à la manière de se venger de ces brides qu'on lui impose. Pensait, du moins. Elle ne serait pas là sinon, en train de cracher un nuage de nicotine au milieu de panneaux qui interdisent de fumer dans l'enceinte de l'hôpital. Et d'un coup ces grandes lettres sur fond gris l'oppressent, à moins que ce ne soit cette vieille dame aux lèvres pincées qui secoue la tête de droite à gauche lorsqu'elle passe juste à côté de cette gamine aux paupières trop peinturlurés. Elle voudrait s'excuser, et cache machinalement sa clope dans son dos comme si ça changeait quelque chose, mais ses lèvres ne forment rien d'autre qu'un sourire maladroit et sa jambe droite commence à se prendre pour un marteau piqueur. Donc elle se lève et regarde ailleurs. Tire trois longues taffes sur sa cigarette et fait rouler le filtre entre ses doigts pour laisser tomber le reste de tabac dans l'herbe, avant de marcher dessus et de balancer le mégot jaunâtre dans la poubelle près de l'entrée. C'est comme ça qu'elle se retrouve devant les portes automatiques de l'hôpital. Grâce à ce reportage sur la pollution que provoquent les fumeurs qu'elle a vu l'année dernière avec Kit, son ex enfin, le gars qu'elle fréquentait encore la semaine dernière. Il cuvait pendant qu'elle tentait de fatiguer devant la télévision. Résultat, elle n'avait pas réussit à fermer l'œil de la nuit à cause de bruits qui n'existaient sûrement que dans sa tête et elle s'était découvert une espèce de sensibilité à l'écologie. Depuis elle ne jette plus rien par terre. Elle est même devenue végétarienne, et même pas pour faire chier sa mère - bien qu'elle a patienté jusqu'à novembre dernier pour le lui annoncer, devant la fameuse dinde qu'elle se charge tous les ans de cuisiner pour Thanksgiving. Maman s'est contenté de rire et de parler des jeunes et de leurs lubies avec le reste de la famille. Pendant une heure, durant laquelle sa fille a échangé quelques textos avec l'un de ses cousins qui a la chance de ne plus être invité, pour lui confirmer que les réunions familiales des wiley étaient toujours aussi merdiques. J'ai rendez-vous avec le docteur Wiley, si vous pouviez m'dire où est-ce qu'il faut que j'me rende s'il vous plaît ? Elle pose ses avant-bras sur le comptoir de l'accueil, avant de les retirer en se disant que ça ne se fait peut-être pas. Et de réaliser que par contre, c'est sûrement blindé de microbes. Sur sa droite des gens prennent des tickets, elle les observe vaguement en foutant ses mains dans ses poches, mais ne se demande pas si elle était censée faire pareil ou pas puisque de toute façon elle ne cherche qu'un renseignement sous un faux prétexte. Alors qu'importe le résultat. Il est thérapeute, j'sais pas vraiment comment vous dites du coup, enfin si c'est vraiment un docteur ou si j'suis juste censée l'appeler Monsieur Wiley. La femme a le combiné du téléphone coincé entre sa joue trop rose et son épaule. Elle doit avoir une cinquantaine d'années, peut-être un peu plus. Et elle se contente de lever sa main pour lui signifier de se taire, avant de reprendre sa discussion et de la laisser faire le poireau. Ça la démange de se barrer sur-le-champs et l'envie de nicotine se pointe de nouveau. Elle a l'impression que ses jambes vont se dérober et que sa vision devient floue. Enfin, elle voit vraiment flou. Mais ce n'est que le stress. Ouais, ce n'est que ça. Laissez tomber. Trop de gens s'amassent derrière. Elle décampe de la file et respire de la manière qu'ils expliquent sur internet quand on tape comment calmer une crise angoisse et qu'on se retrouve sur des forums qui vous prédisent une mort lente et douloureuse pour le courant de la semaine prochaine. Mais ça marche. La plupart du temps. Pas vraiment maintenant, mais elle se concentre sur les écriteaux ça et là qui indiquent les directions à prendre. Et après avoir parcouru de long en large une dizaine de couloirs et être revenu sur ses pas trois fois, elle pousse enfin les portes battantes du pôle cancers féminins et santé des femmes. Rien que le nom pousse son palpitant à vouloir s'extirper de son thorax. Elle sourit de façon floue aux soignants qu'elle croise. Aux femmes, aussi. La plupart la regardent traverser l'aile d'un pas mal assuré et doivent faire le parallèle avec leur situation, quelle qu'elle soit. Du moins c'est ce qu'elle fait, en se disant qu'elle doit bien être la seule à n'avoir rien à foutre là. Elle hésite encore à repartir d'ailleurs. Surtout une fois assise dans la salle d'attente. Seule. C'est déjà ça. Attendre dans un endroit clos avec d'autres personnes est quelque chose qui la tend depuis quelques mois. C'est pour ça qu'elle ne prend plus les ascenseurs. En fait elle évite au maximum toutes les situations desquelles elle ne peut pas s'échapper à sa guise. Dont les rendez-vous. Administratifs. Médicaux. Galants aussi, quand ils risquent d'être trop formels. Elle a arrêté ses études l'année dernière juste avant l'obtention de son high school graduation, ne raffolant pas de ça et endurant difficilement les huit heures journalières de confinement que ça exigeait. Depuis elle vit aux crochets de ses parents qui ne supportent pas son train de vie complètement dénué de sens, et de la voir délaisser le lit de sa chambre d'adolescente pour d'autres lieux dont ils n'ont pas connaissance. Maman l'imagine sûrement en train de se droguer dans un endroit craignos. Papa doit se dire qu'elle squatte chez une copine et qu'il faut que jeunesse se passe. Les deux ont raison. J'aurais dû t'appeler, mais j'y arrivais pas et - et j'me suis dit que si je venais là ça serait plus compliqué de te tourner le dos que de raccrocher au bout de la deuxième sonnerie. Et spoiler alert, ça l'est. Il est toujours sur le pas de la porte de son cabinet, ou son bureau peu importe comment il l'appelle, et elle se met à rire amèrement devant la gueule de six pieds de long que tire son cousin. Un peu à sa propre vanne aussi, et parce que ses yeux commencent à devenir vitreux. Et elle veut rajouter quelque chose. Dire qu'elle a discuté avec ses parents la veille au soir et que malgré ses excuses pour son comportement de ces dernières années sa mère ne s'est pas jetée dans ses bras. Que le gars avec lequel elle froisse des draps depuis quatre ans la harcèle depuis des jours et qu'elle meurt d'envie de lui répondre autant que de ne plus jamais le revoir. Qu'elle a un peu de shit dans sa poche qu'elle s'est fait pression pour ne pas mélanger au tabac de la dernière clope qu'elle a fumé, parce que ça lui file des putains de vertiges et que ça n'a plus rien de l'effet relaxant que ça avait quand elle a commencé. Elle veut aussi lui dire qu'elle est désolée. De foutre en l'air son planning de la journée et de ce regard de chien battu qu'il ne maîtrise pas, mais elle se contente de remonter ses pieds sur le rebord de la chaise de laquelle elle ne s'est pas levée et de se mettre à chialer dans ses genoux. this session is gonna be different
tumblr (gif) solsken (avatar)
|