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Alcohol doesn't taste good anymore ○ Ariadne & Frank

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Jeu 5 Mar - 0:50
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alcohol doesn't taste good anymore  ;
Charlie & Ariadne


La journée a été longue, interminable, difficile. Assez pour donner à Charlie l’envie d’aller se perdre dans un bar. Mais n’importe quelle raison peut lui sembler valable pour aller échouer dans ce genre d’endroits : les moments de joie, de peine, les maux de tête après une journée trop bruyante, les journées ennuyeuses ou divertissantes. Bref, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas avoir à s’infliger la solitude de son appartement trop vide, trop grand pour lui tout seul, mais qui l’oppresse malgré tout. Dans un bar, il peut oublier que sa vie dégringole chaque jour toujours plus, grâce à l’alcool, ce breuvage aux vertus magiques qui rend tout moins gris, moins morose. Il traîne dans son bar habituel jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce qu’il ne soit plus capable de garder les yeux ouverts ou de tenir droit sur son tabouret. Il quitte alors cet établissement, trop bruyant, qui n’a généralement fait qu’empirer son mal de tête latent. Euphorique, les yeux trop brillants, le sourire un peu effacé et un peu faux, il s’avance dans la rue en titubant et lève la main en l’air, jusqu’à ce que son épaule devienne douloureuse, jusqu’à ce qu’il ressente des picotements dans les doigts, jusqu’à ce qu’un taxi arrête. Une voiture jaune se gare devant lui et aussitôt, il monte à l’arrière. À grande peine, il parvient à donner son adresse complète au chauffeur qui se met en route. Il n’y a que quand il est dans des états pareils qu’il parvient encore à monter dans une bagnole sans faire des crises d’angoisse. Il finit par s’affaler sur la banquette arrière, le crâne appuyé contre la vitre, grognant dès que la voiture roule sur un nid de poule, faisant cogner brutalement son crâne contre la paroi de verre. C’est finalement la voix rauque du chauffeur de taxi qui extirpe Charlie de son semi-sommeil. Il sursaute, sort du véhicule en oubliant de payer et se fait insulter par le type derrière le volant. Il fait finalement demi-tour en maugréant qu’il est inutile de râler, donne plus de billets qu’il n’en faudrait au chauffeur et et reprend son chemin comme si de rien n’était. Il ne lui reste que quelques mètres à parcourir avant d’arriver chez lui, mais il doit encore retrouver son trousseau de clef dans ses poches et parcourir la distance qui le sépare encore de son appartement. Il se met à tituber, fouillant sa veste tant bien que mal, jusqu’à ce qu’une voix le surprenne dans l’obscurité presque totale de la rue, éclairée seulement par quelques lampadaires. Il se retourne vivement et remarque l’uniforme de la femme qui se tient face à lui. Son rythme cardiaque commence aussitôt à s'accélérer. « Bonsoir. » bafouille-t-il en faisant un pas vers elle. « J’peux vous aider ? » demande-t-il d’une voix incertaine, essayant d’avoir l’air le plus innocent possible, pour ne pas risquer de se faire emmerder alors qu’il est déjà plus de trois heures du matin et qu'il a juste envie de retrouver son lit.
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Ven 13 Mar - 2:25



Une soirée de patrouille tranquille. Rien de trop grave. Quelques interventions tranquilles. Pas de grabuge. Pas d’arrestation. Nan, juste de la patrouille tranquille. Très calme. D’un ennui presque déprimant. Oui, parce que ça lui permet de réfléchir. Ouais, c’est bien le problème, de trop réfléchir. Elle aimerait bien que son coéquipier bavarde, et bavarde, jusqu’à l’étourdir pour qu’elle évite de réfléchir. Mais de toute évidence, son habitude peu bavarde ne semble pas aider à la conversation banale avec son coéquipier du soir. Enfin, depuis quelques temps. Elle évite la plupart des conversations, se contentant de répondre par oui ou par non. Elle n'est pas vraiment une bavarde.

Heureusement, ils sont interrompus par un taxi. Oui, oui, un taxi. Garé, le chauffeur vient de sortir de son véhicule et invective un homme. Les deux flics observent la scène et Ariadne baisse la vitre de sa portière pour mieux entendre. De toute évidence, le client a oublié de payer et heureusement, il fait demi tour et paie sans autres problèmes. Le taxi repart et le client du taxi se remet en route. Il chancelle et vacille pas mal. Pas besoin de faire un gros effort de concentration pour deviner qu'il est complètement saoul. En espérant qu'il n’habite pas trop loin. Il marche très lentement et ça n’a pas vraiment l’air très aisé.

- Non, repars pas tout de suite.
- Pourquoi ?
- Bah parce qu’il peine à avancer.
- Et ? Il est saoul, ça va être long.
- T’as quelque chose de mieux à faire ? On va au moins attendre qu'il rentre chez lui. S’il est dans la bonne rue, quoi.
- Mais on va quand même pas attendre que tous les ivrognes rentrent chez eux !
- Mais les températures vont frôler le 0° cette nuit… et… rah, ok, ok, je sors.
- Nan, mais.. non, je… c’est pas ce que je voulais dire !

Trop tard, elle ne l’écoute pas. Elle remet son manteau et sort de la voiture de police. Elle prend son temps pour rejoindre l’homme, question d’évaluer visuellement son état. Somme toute, ça semble être fastidieux, mais sans plus. Mais quand même, avec la température glaciale de ce soir, même s'il est potentiellement trop ivre pour s’en rendre trop compte, elle n’est pas très à l’aise avec l'idée de le laisser se débrouiller tout seul. Alors elle s’approche, appuyant ses pas pour les faire bien entendre, pour ne pas le faire sursauter, puisqu’elle est derrière lui. Alors elle s’assure de se faire remarquer. C’est facile avec sont son attirail et ses bottes sur l’asphalte.

- Est-ce que tout va bien monsieur ? demande-t-elle d’une voix assez forte pour qu’il ne se demande pas d'où ça vient.

L’homme se retourne, semble hésiter. Eh oui, mon bonhomme, c’est à toi que je parle. Il n’y a personne d’autre. Enfin, si, son coéquipier du soir, mais on ne le voit pas d’ici, dans la voiture de patrouille. Est-ce qu’il peut l’aider ? Si ! Bien sûr ! En lui faisant perdre du temps, ce serait bien. Son shift se termine dans une heure et elle aimerait bien être occupée jusque là. Elle doute qu'il puisse tenir encore une heure, mais s’il peut lui faire perdre quelques minutes, eh bien ce sera ça de fait ! S’il fait quelques pas dans sa direction, elle s’arrête à une distance respectable pour être assez loin s’il tente quoi que ce soit, mais assez proche si c’est lui qui a besoin de soutien. Et vu son équilibre, c’est très possible.

- Non. En fait, c’est moi qui venait voir si vous aviez besoin d’aide, plutôt. Elle sourit, mais elle n’est pas certaine qu'il la voit, dans cette pénombre. À ce que je vois, vous avez bien fêté ce soir. À ce qu’elle sent aussi. Je vous ai vu sortir du taxi. C’est votre… conversation qui nous a attiré. Est-ce que vous habitez loin d’ici ? Elle montre patte blanche. Je veux seulement m’assurer que vous rentriez bien chez vous. Il fait froid ce soir.

Et perdre du temps. Mais bon, Il n’y a pas d’urgence, sinon son coéquipier l’appellera, c’est tout.



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Dim 22 Mar - 18:02
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Charlie & Ariadne


Deux phares éblouissants braqués sur lui dessinent un halo de lumière autour de son ombre, projetée sur le trottoir. D’abord, Charlie n’y prête pas vraiment attention mais une portière finit par claquer dans le silence, et d’épaisses bottes frappent le bitume, en se rapprochant de plus en plus de lui. Là, Charlie se met à flipper et prend la peine de se retourner. S’il se fait agresser ce soir, il vaut mieux qu’il fasse face à son agresseur, histoire d’être en mesure de fournir une description fidèle à la police au moment où il portera plainte. Mais c’est une femme en uniforme qui s’approche de lui, et bizarrement, être en présence d’un membre des forces de l’ordre ne lui permet pas d’être rassuré. Bien au contraire, ça le rend nerveux. Il se dit qu’il a forcément fait quelque chose de mal. D’ailleurs, déambuler ivre sur la voie publique, ce n’est pas une infraction ? Il lui semble que si, et nul n’est censé ignorer la loi. Génial. Il est allé boire pour essayer d’aller mieux, espérer oublier un peu sa peine et maintenant, il va se faire embarquer par les flics et finir en cellule de dégrisement pour avoir tout le temps de réfléchir à son chagrin. Pour éviter l’isolement, il essaye d’adopter l’attitude la plus normale et la plus sobre possible, même si ça ne lui semble pas très crédible. « Euh… Oui, oui, je vais très bien, merci… Et vous ? » qu’il demande avec un grand sourire et cet air ahuri, comme s’il ne comprenait pas pourquoi cette policière prenait la peine de l’interpeller, comme s’il n’avait pas l’air complètement ivre et que sa question était… Étrange. « Oh euh… Non, merci, ça ira, je ne pense pas avoir besoin d’aide, rassurez-vous. » Il est juste complètement pété, déchiré, à deux doigts de s’effondrer sur le sol tellement sa tête tourne, mais ça, il va le garder pour lui. Non, vraiment, il n’a pas envie que cette flic lui ordonne de grimper dans sa voiture pour le conduire jusqu’au commissariat. D’ailleurs, il se demande si elle n’a rien de mieux à faire que de suivre un type bourré dans la rue, ou de lui coller une prune. Ces derniers mois ont été trop douloureux pour qu’il ait la poisse à ce point-là. Il lâche un faible rire nerveux quand elle lui fait comprendre qu’elle l’a grillé et qu’il n’est pas aussi bon acteur qu’il aurait aimé le croire. « Fêté ? Pas vraiment. J’avais rien à fêter, j’avais juste besoin de décompresser un peu. Mais oui, en effet, je vais pas essayer de vous le cacher, ce serait peine perdue. J’ai peut-être un peu exagéré. » confesse-t-il avec un air vraiment trop désolé pour qu’elle ait envie de lui faire la morale. A-t-il l’air suffisamment convaincant ? Il l’espère et il scrute ses moindres faits et gestes, en espérant qu’elle ne finisse pas par sortir une paire de menottes de derrière son dos. « C’est très aimable de votre part. Mais oui, j’habite juste dans cet immeuble. » dit-il en se tournant pour pointer du doigt l’un des bâtiments se trouvant à quelques mètres à peine. « Je vais rentrer et aller me coucher directement, je crois alors… Désolé de vous avoir inquiétée inutilement. » assure-t-il avant de se remettre en route sans attendre, espérant qu’elle n’insiste pas davantage. Il lui tourne le dos et tente d’avancer tant bien que mal vers son immeuble, mais le parcours s’avère bien plus éprouvant qu’il ne l’aurait pensé. Il essaye de poser ses pieds l’un devant l’autre mais il tangue de plus en plus, à tel point qu’il manque de se casser la figure et se rattrape de justesse au mur. Son coeur s’est emballé d’un seul coup mais heureusement, il ne s’est pas fracassé la tronche sur le bitume froid. Préférant la prudence à un séjour à l’hôpital, Charlie décide de se cramponner au mur pour poursuivre son trajet. Il regrette déjà d’avoir autant bu.
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Mar 31 Mar - 3:38



Tout va bien ? Ouais, tout à l’air de bien aller, il a failli ne pas payer le taxi et il tangue plutôt pas mal. En tout cas il ne marche pas droit. Et il marche hyper lentement, sans doute pour rester debout. Bref, il n’est pas en péril, mais bon, il ne va pas très bien, mais il a l’air de le croire. Eh ben. Elle en doute. Tout comme elle doute qu'il n’ait pas besoin d’un petit peu d’aide. Au moins pour réussir à entrer dans son immeuble. Ouais, non, ça n’a rien de rassurant. Il l’affirme toutefois avec tant d’assurance que peut-être qu’elle se trompe. Mais après qu’elle lui ait avoué qu’elle avait surprise son altercation avec le chauffeur de taxi, il finit par convenir qu’il a peut-être « un peu » exagéré. Elle se retient de ne pas en mettre d’avantage, mais elle a un hochement de tête significatif. Ouais, c’est ça, pas mal exagéré plutôt.

Tout de même, elle s’étonne de la facilité avec laquelle il suit la conversation. Elle a déjà dû faire avec une conversation bien plus décousue. Elle suit du regard la direction qu’il pointe, pour voir effectivement un immeuble. Au moins, elle n’aura pas à l’embarquer pour ivresse sur la voie publique. elle ne peut quand même pas le faire quand le pauvre type rentre chez lui entre le taxi et son immeuble, quoi. Même les ivrognes doivent rentrer chez eux. Au moins il est rentré en taxi, c’est au minimum responsable.  Elle espère que c’est le bon immeuble, toutefois. Mais bon, elle ne va quand même pas l’escorter jusqu’à son appartement. Mais elle va au moins regarder s’il trouve sa clé ou le moyen d’entrer. En espérant qu’elle n’ait pas à venir le cueillir dans dix minutes parce qu'il s’est trompé d’appart.

- Parfait, dans ce cas je vous laisse y aller. Prenez un grand verre d’eau et dormez sur le côté. Bonne nuit.

Bah ouais, il ne faut pas être avare de bons conseils. On est jamais trop prudent et il semble assez imbibé pour mériter le droit de recevoir ce genre de conseils. Ouais, bon, après Ariadne est un peu le genre de personne qui offre de bons conseils même si on a rien demander. Contrairement à lui, elle ne se détourne pas tout de suite. Non, elle l’observe et attends qu’il soit entré dans l'immeuble. Elle secoue la tête en le voyant trébucher. Il se rattrappe tout de même bien, mais il n’y avait pourtant rien pour le faire trébucher. Est-ce qu’elle le laisse aller comme ça ? Si elle fait son boulot, c’est bon, c’est fait. Mais Ariadne en fait souvent un peu trop. Sans exagérer. Rien d’illégale. Juste un peu trop. C’est pas pour rien que ses collègues ne l’apprécie pas tant que ça. Elle les pousse toujours à un peu plus que leur boulot, mais genre pas les trucs cool, selon eux. Comme faire les quelques pas qui la sépare de l’homme ivre pour le retenir avant qu’il s’étale dans les quelques buissons le long du mur. Elle entend sans l’entendre, son partenaire soupirer dans la voiture. Elle l’entend penser que si au moins c’était une meuf. Quoique d’une manière ou d’une autre, c’est elle qui ferait tout le boulot, lui il se contenterait de mater au cas où il verrait sa petits culotte sous la robe trop remontée. Elle sait de quoi elle parle avec ce p’tit con. Pas méchant, mais un peu con, faut l’avouer.

- Oulà, mieux vaut éviter ce chemin, passons plutôt par ici. Allez, voilà, vous avez votre clé pour entrer où la porte est déverrouillée à cette heure ? Elle jette un rapide coup d’oeil au nombre d’étages. Vous êtes à quel étage ? Il y a un ascenseur ?

Quelques questions en rafales, pour voir s’il a encore toute sa tête. Et elle se dit que s’il n’arrive pas à répondre, ni à entrer chez lui, c’est qu'il est pas chez lui.



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Lun 6 Avr - 21:04
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Charlie & Ariadne


Charlie est peut-être bourré, mais il perd pas encore complètement la tête. L’équilibre, certes, mais pas la tête. Il aimerait convaincre cette policière qu’il a bien trop l’habitude de boire pour être déboussolé au point de ne pas retrouver le chemin de son appartement. Au pire, ça lui prendra un moment, une heure tout au plus. Mais à bien y réfléchir, il n’a pas le sentiment que ce serait une très bonne idée de dire ça à cette femme. Néanmoins, vu que son discours n’est pas si incohérent que ça - alors que son allure est complètement titubante et hasardeuse -, elle semble enfin se résigner à l’abandonner là. Elle lui dit bonne nuit et Charlie pousse un soupir de soulagement, parce que ça aurait vraiment été gênant de se faire border par une flic. Ou pire : de se faire embarquer à quelques mètres à peine de son lit. « Merci, j’en prends bonne note ! » lui lance-t-il en lui adressant un petit signe de la main sans même se retourner vers elle, convaincue qu’elle doit être en train de retourner vers sa voiture pour reprendre sa patrouille. Évidemment, c’est à ce moment-là que son corps le lâche, lui joue un mauvais tour. Il trébuche, manque de se vautrer lamentablement sur le bitume et se rattrape de justesse, avant d’aller s’exploser les dents sur le macadam. La policière vole aussitôt à sa rescousse, revient à la charge, sans doute prête à balancer l’un de ses bras sur ses épaules musclées pour le hisser au sommet des étages, jusqu’à son appartement. Mais non, elle garde ses distances. Probablement pour éviter de respirer les vapeurs d’alcool qui émanerait de l’haleine de Charlie. « Oui, oui, bien sûr, j’ai mes clefs… Si je les avais pas, je serais obligé de dormir dans un carton, cette nuit. Pas moyen d’entrer dans cet immeuble en se contentant de crocheter la serrure ou en soulevant une fenêtre. Tout est bien sécurisé. » dit-il sans se rendre compte que balancer des détails pareils, ça lui donne juste des airs de cambrioleur du dimanche. « Enfin, allez pas croire que j’ai essayé de rentrer par une fenêtre ou de crocheter la serrure… C’était… Une façon de parler. » Il tente de changer de sujet en fouillant les poches de sa veste à la recherche de ses clefs, mais elles se sont bien planquées, les coquines. Il parvient finalement à mettre la main dessus mais les fait tomber sur le sol, bien évidemment. « Quatrième étage. Ascenseur en panne depuis une semaine. » soupire-t-il sur un ton plaintif alors qu’il tente de se pencher pour ramasser ses clefs. Son estomac se contracte et le vieux sentiment de nausée qui l’assaille lui rappelle que c’est une mauvaise idée. Il se redresse d’un coup, plaque la paume de sa main contre sa bouche et retient les fluides gastriques qui sont en train de remonter le long de son oesophage. Heureusement pour lui, il parvient à les contenir et cette sensation désagréable finit par passer. « Vous savez, j’imagine très bien que vous avez mieux à faire que de vous occuper d’un pauvre type bourré… » marmonne-t-il en étudiant toutes les possibilités qui pourraient lui permettre de récupérer ses clefs sans vomir, mais c’est là que le grincement d’une porte attire son attention. Quelqu’un est en train de sortir de son immeuble et la porte, très ancienne, met toujours un temps fou à se refermer complètement, en émettant un grincement sinistre dans la nuit. Ni une ni deux, Charlie décide de s’élancer pour arrêter la porte avant qu’elle ne se referme, geste complètement débile puisqu’il lui aurait suffi de demander à la policière de ramasser ses clefs et de lui ouvrir pour qu’il puisse entrer sans s’adonner à une telle gymnastique. Mais allez comprendre la logique d’un cerveau imbibé d’alcool. Une véritable éponge insensée puant l’éthanol. « C’est bon, j’l’ai eu ! » lance-t-il tout fièr à la jeune femme, alors qu’il perd à nouveau l’équilibre et se met à pencher dangereusement vers le sol. Il n’a pas le temps d’arrêter sa chute et déjà, il se retrouve complètement étalé sur le sol, dans l’entrée de l’immeuble, son corps frêle empêchant l’épaisse porte de se refermer. « Et merde… » soupire-t-il en réalisant que le simple fait de se remettre debout va lui demander des efforts démesurés.
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Lun 20 Avr - 4:36



Alors ouais, la soirée a été excellente. Rien à fêter en particulier, il n’y est pourtant pas allé de main morte avec les verres. Elle a bien fait de rester pour l’observer un moment, parce qu’il a bien failli se péter la gueule dans les plates-bandes. Elle vient toutefois à son secours et lui pose des questions en rafale, pour voir s’il suit bien. D’accord, c’est un petit marrant, lui. Elle aimerait bien que tout ceux qui sont saoul qu’elle doit interpeller soit aussi divertissant et quand même agréable. Aucun mot déplacé, il ne semble même pas contrarié, ou si peu. Il a plutôt l’air de se demander pourquoi elle perd son temps avec lui. Il raconte qu’il a bien ses clés, sinon il devrait entrer par effraction. Elle aurait pus avoir des doutes, ce dont il se rend compte d’ailleurs et se reprend maladroitement, mais il a l’air si candide qu’elle laisse couler, parce que bon, selon lui, c’est pas du tout ce qu’il avait en tête de faire. Et parce qu’il cherche ses clés avec conviction. Personne ne les cherche aussi longtemps ses clés si ce sont des mensonges.

- Bien, c’est mieux comme ça, les entrées par effractions sont illégales, informe-t-elle avec patience.

Et quand finalement il retrouve ses clés, il les échappe au sol. Elle se retient de rire et oscille sur ses pieds pour se contenir. Ok, c’était beau, ça. Ah ouais, l’ascenseur en panne… eh ben… ça risque d’être amusant de monter les quatre étages par l’escalier. D’autant plus que même l’effort de se pencher pour récupérer ses clés semble… hum… l’incommoder. Elle a pas trop envie de le voir vomir dans l’escalier… mais elle a pas trop envie non plus de devoir revenir dans 20 minutes et de devoir intervenir à nouveau pour tapage nocturne ou pire, un accident dans l’escalier.

- À vrai dire, mon service se termine dans environ une heure. Alors ouais, j’ai que ça à faire, annonce-t-elle comme si c’était une excellente nouvelle.

Toutefois, son expression se change en une surprise, parce que bon, il vient de se mettre à courir vers l’entrée du bâtiment. Elle se dit deux choses pendant ce court laps de temps. De un, comment il arrive à courir quand même relativement droit, quand il ne tient pas du tout la ligne droite en marchant. De deux, les clés sont toujours à ses pieds à elle. Ah, d’accord, se dit-elle quand il s’étale lamentablement entre les deux portes. Il n’a pas l’air blessé, il peste, mais ça l’air d’aller. Elle hésite une seconde ou deux de plus avant de récupérer les clés sur le sol et de marcher avec l’aisance des flics à se diriger sans se presser, mais avec assurance d’un point à un autre. Une fois sur place, elle se contente de pousser la porte pour le dégager.

- Et maintenant, dirigez-vous vers le mur le plus proche s’il-vous-plaît, dit-elle en pointant le mur qu’elle a sélectionné.

Oh non, elle ne va pas lui tendre la main pour l’aider à se relever tout en essayant de tenir la porte. Non, chaque choses en son temps. Dégager la porte tout d’abord.

- N’essayez pas de vous relever tout de suite, prenez appui sur le mur, ce sera moins difficile.

Parce que bon, ça ne sera pas plus facile, quoi. Et il est hors de question qu’elle lui tende la main pour l’aider à se relever. Il est beaucoup trop instable et… comment dire… mou ? Ouais, mou, pour qu’elle risque qu’il l'entraîne avec lui dans sa chute. Elle est quand même pas Wonder Woman.



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Mar 21 Avr - 4:37
3ham. Le quart se termine dans 1h plus 1h pour le rapport. Frank ne se charge jamais du rapport. Il se fait vieux pour le quart de nuit mais c’est un moment privilégier entre un père et sa fille. Il est heureux d’être avec elle. Et puis à titre de binôme de patrouille, elle est forcée de partager son espace et son temps avec lui. Oh il finira bien par l’amadouer!

La dispute entre le poivrot et le chauffeur de taxi, attire son attention en même temps qu’Ari mais pas pour la même raison… Il se redresse, affalé comme il l’était contre la portière.

- Non, Ari. On n’embarque pas n’importe quel gars saoul qui rentre chez lui… Seulement s’il dérange… Il s’en tire très bien, regarde… Ariii!

Eh merde! Frank se calla dans son siège en grognant avec mauvaise humeur…

- Et voilà! Mère Theresa qui part à la rescousse!
Commente le flic resté dans la voiture.

Il fallait qu’elle arrête ça… C’est un coup à se faire vomir sur les chaussures…

- Ari, bon sang, il ne dérange personne!
Rechigna le flic, C’est même pas un cas de cellule de dégrisement!

Frank baissa sa vitre pour entendre la conversation…

- Et 2 aspirines… murmure-t-il pour lui-même…

Bon sang, elle n’y connaissait rien… Et cette dernière réflexion le fit sourire… Ouais, et c’est bien comme ça. Mais qu’est-ce qu’elle fait putain??? Elle va pas entrer! Pas toute seule avec ce type!

Frank descendit rapidement de la voiture, la contourna et vient rapidement épauler sa partenaire…

- Bon ça va… allez, contrôle d’identité…
Frank se pencha pour lui palper les poches et tirer son portefeuille… On ignore s’il habite vraiment ici et avoir la clef ne prouve rien. Il chercha à voir si les cartes indiquent toutes la même identité et s’il est bien domicilié à cet endroit. Votre nom monsieur? demanda-t-il en évitant de le mettre sur la piste...

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Dim 26 Avr - 23:58
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Charlie & Ariadne


Charlie, il peut dire un sacré paquet de conneries quand il est bourré. Déjà quand il est sobre, c’est pas tous les jours folichon, mais alors quand il a vidé plusieurs shots sur la même soirée, son état devient déplorable. D’ailleurs, c’est pas son jour de chance aujourd’hui, parce qu’une flic a décidé de le suivre telle une ombre. Il sait pas vraiment si c’est de la bienveillance, ou si elle attend juste qu’il commette un faux pas pour pouvoir le coffrer et rendre sa soirée un peu moins ennuyeuse. Et à chaque fois que Charlie ouvre la bouche, il y a un risque qu’elle finisse par lui passer les menottes, surtout quand il se met à parler de forcer des serrures. « Vous en faites pas, j’suis parfaitement au courant que c’est illégal ! J’connais la loi, rassurez-vous ! » Il lui précise ça en levant son index vers le ciel. Il a presque envie de la rassurer en lui précisant qu’il est prof, et qu’il fait donc partie de son devoir de rappeler la loi à ses élèves, ainsi que leurs droits. Mais finalement, il s’abstient de fournir cette information parce que là, tout de suite, avec son taux élevé d’alcool dans le sang, il fait absolument pas honneur au système éducatif américain. « Ah merde… J’suis vraiment désolé de vous infliger ça pour clôturer une longue journée de boulot. » Et il est sincèrement désolé, Charlie. Il ose même pas imaginer à quel point ça doit être pénible pour un agent de police de devoir jouer aux baby-sitters pour type bourré. Même lui, ça le gêne en fait. Lui qui pensait naïvement pouvoir se vautrer dans ses escaliers et gerber dans son salon en toute intimité, c’est mal parti là quand même.

D’ailleurs, les moments gênants, il les cumule, en faisant tomber ses clefs, en manquant de vomir quand il tente de les ramasser, et en s’élançant dans un geste désespéré vers la porte pour tenter de la retenir alors que quelqu’un vient tout juste de sortir de l’immeuble. Tout ce qu’il arrive à faire, c’est s’étendre de tout son long dans l’entrée. Il se sent tellement minable, et il a toujours envie de vomir, mais personne ne semble avoir envie de l’attraper fermement par le col pour le relever. Tout ce qu’il entend d’où il est, à part le bourdonnement qui prend de plus en plus de place dans sa boîte crânienne, c’est la voix de la policière, qui lui conseille de prendre appui sur le mur. Il soupire, maudit cette foutue soirée et tente de ramper jusqu’au mur le plus proche, se tortillant tel un asticot sur ce sol poisseux. Quand le haut de son crâne percute une surface plâtreuse, il suppose qu’il a atteint son but : le mur. Il roule sur le côté, place ses mains de part et d’autre de son corps et se redresse doucement, jusqu’à se retrouver assis sur le sol. « Est-ce que ça vous embêterait d’me rendre mes clefs, s’il vous plaît ? » Parce que, ouai, il est encore convaincu qu’il pourra gravir les quatre étages tout seul, et se contenter de remercier l’agent pour son aide précieuse - ou pas. Mais soudainement, un type déboule de nulle part, sans qu’il s’y attende. Il évoque vaguement un contrôle d’identité avant de se pencher sur lui pour vider ses poches. Charlie se dandine comme il peut pour tenter de protester, mais il est surtout outré que l’agent laisse ce type lui voler son portefeuille sans ciller. « Non mais hey ! Ca va pas ou quoi ?! Qu’est-ce que vous faites ?! » Il agite ses pieds dans le vide pour tenter de donner des coups, mais à part faire glisser son propre corps le long du mur, ça n’a pas grand effet. Il se retrouve presque entièrement couché sur le sol, le menton enfoncé dans les clavicules. Mais l’homme ne prend pas la fuite, il se contente de lui demander son nom. Charlie comprend alors qu’il ne s’agit pas d’un voyou. Il plisse un peu les yeux pour mieux le regarder et remarque enfin son uniforme. « Et vous, vous êtes qui d’abord ? » qu’il répond de sa voix sourde avant de lâcher prise. Il pousse un long soupir agacé en levant les yeux au ciel. « J’avoue tout, m’sieur l’agent. C’est Pablo Escobar qui se tient en personne devant vous. » Mais comme sa blague n’a pas l’air de faire l’unanimité, il se résigne à répondre sérieusement à la question, avec un air un peu boudeur : « Charlie Moreno. » Il espère que cet interrogatoire ne va pas durer trop longtemps, parce qu’il bosse demain et idéalement, il aimerait avoir quelques heures de sommeil pour récupérer de cette cuite mémorable.
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Mer 29 Avr - 0:21


Bien. Très bien, il sait que les entrées par effractions sont illégales. C’est tout ce qu’elle voulait savoir à ce sujet. Elle n’essaie pas de le prendre en défaut sur quoique ce soit. Non, au contraire, elle s’assure que tout se passe bien comme il le faut. Enfin, du mieux possible.

- Ne vous en faites pas, pour le moment, ça n’a rien d’une torture, dit-elle, souriante.

Et puis il se rue vers la porte. Eh ben. Elle récupère ses clés et le rejoint pour lui dire de s’appuyer contre le mur pour se relever. En fait, la situation est plutôt marrante. Elle se demande s’il y a des caméras dans le hall. Il rampe jusqu'à ce qu’il se heurte la tête au mur. Bon sang, il est vraiment imbibé. Il en a moins l’air quand il parle. Elle l’observe attentivement. Enfin, veille attentivement serait plus adéquat. elle lui sourit, se voulant rassurante lorsqu'il demande à récupérer ses clés.

- Oui, bien sûr, dès que vous serez debout, je vous les rend, affirme-t-elle avec empathie.

Mais elle ne fait rien pour lui venir en aide. Pas tout de suite, les escaliers ce sera déjà bien assez épique comme ça. Mais pourquoi ce fichu ascenseur ne fonctionne pas ? Elle aimerait bien savoir pourquoi il n’est pas réparé. Et brusquement, Frank fait son entrée. Une entrée brusque et contrariée. Il en a tout l’air. Mais pourquoi il est ici, hein ? Elle avait la situation parfaitement en main. Et en plus, il vient faire peur à ce pauvre homme.

- Ça va, ça va, dit-elle en se rapprochant, c’est le lieutenant Wilcox, qui devait m’attendre dans la voiture, en haussant un peu le ton sur la fin de sa phrase.

Elle est nettement plus contrariée par l’intervention de Wilcox que de la blague, pas très bonne, d’ailleurs, de l’homme ivre. Une blague d’ivrogne, d’ailleurs.

- Bien, monsieur Moreno, svp, je vous demanderais de vous relever maintenant.

Et non, elle n’ira toujours pas l’aider. S’il est trop saoul pour se relever debout, ça va être beau dans l’escalier. Elle a un bref soupire contrarié à l’égard de Frank.

- Satisfait ?




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Jeu 7 Mai - 4:29
Ouais, Frank, il a pas l’air d’un flic… Il n’est même pas en bleu de patrouille, il n’a pas l’air armé et sa plaque, à sa ceinture, est dissimulée par sa veste. Sauf que c’est bien un flic. Et ce flic là, il a une aura de vice de procédure qui pourrait bien se transformer en brutalité policière si l’humeur lui en prend.

- Ah ouais, Pablo escobar? Tiens donc…

Wilcox eut un sourire carnassier de très mauvaise augure…

Il n’avait pas fait l’école de police. Frank n’avait aucun diplôme. C’était un indic qui avait évolué jusqu’au jour ou il avait été exfiltré. On avait alors jugé que 10ans de formation sur le terrain était une forme d’équivalence adéquate.

- Vous avez entendu ça, agent Pickford? Cet homme vient de s’identifier comme un dangereux trafiquant! Avec les honneurs! C’est pas malin, non?


Le vieux flic s’accroupit, se tenant en équilibre sur le bout des pieds juste hors de portée du saoulons.

- Parce qu’on pourrait bien vous embarquer… Ce serait une prise magnifique! De quoi lancer sa carrière!


Sauf que Frank n’a aucune envie d’en arriver là…

- Et t’as consommé quoi dans ta soirée Pablo? Est-ce que je devrais te fouiller? Hein? Hein?!? Non non, ne la regarde pas, pas l’agent Pickford… lui confia-t-il d’un ton bas. Tu pourrais aimer ça, sale pervers… Moi? Est-ce que je devrais faire le tour de tes poches, Pablo?

Il lui jeta négligemment son portefeuille avant de le saisir par la ceinture et par le revers de sa veste afin de le repositionner en position assise.

- Tiens-toi bien Moreno, il y a une dame. Et regardant par-dessus son épaule, il avisa sa binôme. On a de la veine, ce gus habite vraiment ici. J’imagine que tu ne seras pas satisfaite de le savoir en sécurité dans le portique de son immeuble hein?

Wilcox lui jeta un regard écœuré.

- Tu fais quoi? Un bon 70kg? Va falloir y mettre du tient mon vieux… Allez, debout! Fit-il en lui tendant la main.

Ouais, non… Pickford ne tenait pas de sa mère sur ce point de sa personnalité. Wilcox avait d’avantage d’expérience et il taisait habituellement ses élans philanthropes, mais il n’était pas du genre à enfoncer ceux qui ont besoin d’un coup de pouce… Tant que sa précieuse partenaire n’était pas exposée, évidemment.

- Tu me couvre Ari?

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Ven 8 Mai - 21:35
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Charlie & Ariadne & Frank


Étalé de tout son long dans le hall d’entrée de l’immeuble, Charlie se demande quand ce moment gênant prendra fin. La policière lui assure que cette espèce de baby-sitting improvisé est encore largement supportable et l’italien ignore si cette information devrait le rassurer ou lui donner encore plus envie de pleurer. Maintenant qu’il a perdu l’équilibre et que son corps est parallèle au sol, il a l’impression que son esprit s’embrume de plus en plus, comme si son cerveau s’était complètement retourné dans la chute. C’est avec beaucoup de peine qu’il parvient tout de même à rejoindre le mur, l’arrière du crâne appuyé contre le carrelage froid, les yeux rivés sur la jeune femme qui tient absolument à le suivre jusqu’à son lit visiblement. Les policiers sont vachement consciencieux ici, c’est fou. L’italien se lance dans une vaine tentative afin de se redresser mais c’est là qu’un homme sort de nulle part, lui fait les poches et s’adresse à lui sur un ton extrêmement autoritaire. Au début, Charlie panique, râle. C’est que d’où il est, il voit qu’une grande silhouette sombre auréolée de la lumière jaunâtre d’un réverbère. Pas franchement rassurant. Quand il comprend qu’il s’agit du collègue de la policière, il se calme un peu mais il est toujours un peu contrarié quand même. Alors il fait de l’humour. De l’humour de merde. De l’humour grognon pour marquer sa contrariété. Mais il a l’impression qu’il aurait pas dû. Il a le sentiment que le Wilcox, il apprécie pas vraiment sa blague de mauvais goût. Quand il s’accroupit, les traits de son visage deviennent soudainement plus précis. Charlie pousse sur ses mains pour se redresser un peu et pouvoir affronter le regard de ce vieux flic qui semble aigri. Est-ce qu’il va lui foutre un coup de poing pour le punir de lui avoir fait perdre cinq secondes de son précieux temps ? « M’embarquer ? Pourquoi ? J’suis juste bourré… » qu’il soupire en passant ses deux mains sur son visage. Il espère que l’agent fait autant d’excès de zèle quand un connard frappe sa femme. Mais maintenant, il rigole plus Charlie. Il a envie de pleurer. Il a juste envie d’aller dormir et de laisser cette mauvaise soirée derrière lui.

Wilcox, il le bombarde de questions, il le ménage pas. Il comprend pas trop ce qu’il lui veut, Charlie. Il a l’esprit trop embrouillé pour savoir s’il blague, s’il se moque de lui ou s’il est réellement agressif. Le seul mot qu’il retient, c’est pervers. « J’suis pas un putain de sale pervers ! » qu’il s’écrie d’une voix brisée, les yeux soudainement tout humides. Il peut pas supporter qu’on le taxe de pervers, parce qu’il est pas comme son oncle, Charlie. Lui, ça lui viendrait jamais à l’esprit de tripoter des gens sans leur consentement. Déjà, il tripote pas grand monde de base. Puis, réalisant l’excessivité de sa réaction, il se calme un peu, renfonce le menton dans ses clavicules. « J’ai juste bu de l’alcool. J’touche pas à la drogue, si c’était ça votre question… » Il pousse un soupir et détourne le regard. Son portefeuille vient heurter son estomac et réveille la nausée qui avait fini par s’apaiser un peu. Deux mains vigoureuses le saisissent alors et le redressent complètement. C’est là qu’il se rend compte que la position était pas confortable, et qu’il a drôlement mal au cul maintenant. Il pique du nez et il entend à peine la remarque que l’agent formule à son égard. « Mh… » qu’il grogne d’une voix rauque et sombre, à deux doigts de s’endormir sur place. Mais il risque pas de piquer un somme là, tout de suite, Charlie, parce que déjà, Wilcox le ramène à la dure réalité, bien loin de son matelas moelleux. Son poids ? Qu’est-ce qu’il en sait ? Ca doit faire un demi-siècle au moins qu’il s’est pas pesé. L’agent lui tend la main et Charlie jette aussitôt un regard inquiet dans la direction de Pickford, comme un enfant regarderait sa mère afin d’obtenir une approbation silencieuse. Mais il sent bien qu’il doit se presser, se magner les fesses alors il attrape cette main qu’on lui tend et en moins de deux secondes, il est debout, un peu chancelant mais debout. « J’préfère l’agent Pickford… Elle me fait moins peur. » qu’il marmonne en faisant un pas vers elle pour récupérer ses clefs, et enfin pouvoir rentrer chez lui - du moins, il l’espère. « Bon, j’vous remercie pour votre aide et votre sens du devoir mais j’crois que j’vais aller dormir. Sur ce, j’vous souhaite une excellente soirée. » Il se retourne et fait quelques pas vers l’escalier mais il tangue toujours autant. Il a l’impression que tous les verres qu’il s’est enfilé il y a une heure sont juste en train de lui tomber sur la gueule. Il place un pied sur la première marche et, après avoir manqué de tomber en arrière au moins six fois, il se résout à gravir les escaliers à quatre pattes. Ce sera nettement plus prudent. Quatre étages comme ça, ça va être terriblement long.
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Mer 10 Juin - 3:21


L’arrivée de Frank est gênante et… intimidante. Pas pour Elle, ou du moins pour la partie intimidante, mais pour ce pauvre monsieur Moreno, il n’y a pas de doute là-dessus. Elle hésite franchement à invectiver Wilcox et de le faire sortir. C’est un lieutenant, est-ce qu’elle peut concrètement le faire ? C’est pas la première fois qu'il la place dans une situation délicate, voir pas très agréable. Elle n’apprécie pas vraiment de se retrouver à devoir avoir l’air d’accepter tous ses caprices et des humeurs. Non, mais elle n’était pas en problèmes, si ? Non. Tout allait bien avant qu’il se pointe, elle avait la situation bien en main. Mais bon, elle doit tout de même concéder que s’identifier comme Pablo Escobar, c’était vraiment pas malin.

- Non, c’était pas malin.

Mais bon, après, c’est une mauvaise blague de gars saoul. Elle a rencontré pire et ça c’était mieux passé. Et le lieutenant qui n’arrête pas de le provoquer… et de l’insulter. Elle n’apprécie pas trop cette manière de faire les choses. Pourquoi insinuer ce genre de choses ? Elle ne saisit pas vraiment ce que Wilcox essaie de faire, mais elle n’est pas certaine de de pouvoir le laisser agir ainsi encore très longtemps. Elle sait bien que ce ne serait pas de très bonne presse de le contredire en face de d’un… interpellé, si elle peut qualifier monsieur Moreno ainsi, mais il y a une limite à insinuer des trucs sur quelqu’un. Le qualifier de pervers est nettement poussé trop loin et l'objection de Moreno est tout à fait légitime.

- Bien sûr que non, Monsieur Moreno, personne ne croit que vous êtes un pervers, affirme-t-elle en jetant un regard appuyé à Wilcox.

Non, mais c’est pas la peine d’insulter qui que ce soit. De la veine ? Elle n’en a jamais douté, à vrai dire. Elle n’a pas vraiment eu de doutes à savoir s’il vivait ici ou non. Tout ce qu’elle veut, c’est qu'il rentre chez lui sain et sauf, bien que complètement déchiré et qu’il n’attire pas l’attention pour qu’elle doive faire des heures supp. Sérieusement, elle est crevée et elle n’en a pas envie. Pas cette nuit. elle veut juste que ce type rentre chez lui, qu’elle rentre au poste, qu’elle termine la paperasse de Wilcox et rentrer chez elle… ouais, parce que Wilcox sera chez lui depuis longtemps lorsqu’elle aura finit sa paperasse.

- Je vous remet vos clés seulement si vos poches on une fermeture éclair, dit-elle avec un sourire. Ce serait dommage de les échapper en bas lorsque vous serez rendu au troisième étage.

Il a de la chance, ils en ont. Elle lui remet donc ses clés. Mais elle n’est pas prête à quitter l’endroit. Pas tant qu’il ne sera pas chez lui. Alors monsieur Moreno se dirige vers l’escalier et évidemment, les deux flics le suivent à la trace. Ariadne accepte de couvrir Frank et reste donc soigneusement derrière eux.

- Alors, Monsieur moreno, qu’est-ce que vous faites dans la vie ? Outre être un trafiquant de drogue et être mort depuis 1993 ?  demande-t-elle avec un sourire dans la voix.




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Sam 20 Juin - 22:17
Ouais, Wilcox il aboi, il grogne, il montre les dents, il mors quand c’est nécessaire, mais c’est quand même le meilleur ami de l’homme, vous voyez? Il se glissa sous l’épaule de Moreno, lui passa le bras autour en travers des épaules pour lui agripper le poignet, et se ménagea une bonne prise sur sa ceinture, quitte à le faire chanter clair.

- Allez, en avant, on n’a pas toute la nuit hein!


Oui quoi, il ne l’aide pas pour être sympa, voyons! Le temps est compté, ils ont certainement des trucs plus important à faire… Faire des rapports, choisir des donuts, appréhender des criminels.

- Vous savez, la mort d'Escobar, c'est un mythe à la Elvis...
fit-il en continuant la conversation. Plein de gens font croire à leur mort... Il en savait un rayon sur ce sujet. De tout temps, c'est une des meilleures manières de nettoyer son ardoise... Et la CIA excelle à ce genre de mise en scène...

Wilcox lui fit rapidement franchir les 4 étages, debout, dans la dignité, rétablissant son équilibre d’une façon tout à fait salutaire.

- Vous n’avez jamais pensé vous loger au rez-de-chaussée? Non? Je vous le recommande… fit le vieux flic d’un ton un peu essoufflé. Allez, quel numéro d’appartement?

Raffermissant sa prise, Wilcox se dirigea vers la porte indiquée et proposa :

- Nous autorisez-vous à entrer chez vous M. Moreno? Peut-être que l’agent Pickford pourrait vous aider à aligner votre clef dans la serrure? Ouais? Mais avant tout, une question cruciale : il y a quelqu’un qui vous attend là dedans? Parce que c'est certain que vous aurez des problèmes si deux flics vous ramène à la maison, mais croyez-moi sur parole, ce sera pire si on surprend votre femme à moitié nue avec des bigoudis sur la tête... Il réfléchit un instant en grimaçant : C'est encore à la mode les bigoudis, Pickford? demanda-t-il avant de la dévisager... Ouais... t'es peut-être pas au courant...

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Mar 30 Juin - 0:50
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Charlie & Ariadne & Frank


Il se fait secouer dans tous les sens par cet espèce d’ours mal léché qui semble avoir passé une très mauvaise journée et qui a clairement envie de passer ses nerfs sur le premier abruti venu. En l'occurrence, ce premier abruti venu, c’est Charlie. Pas de bol. Mais de toute façon, il a jamais été très chanceux à la loterie de la vie, alors c’est pas cette soirée qui va venir démentir la légende. Heureusement que Pickford est là pour mettre un peu de baume sur le coeur de l’italien, qui est à deux doigts d’imploser quand l’autre frustré se met à le traiter de pervers, sans même réaliser qu’il tire sur une corde sensible. Il a même pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’il se fait arracher du sol d’un seul coup, se retrouve sur ses deux pieds et n’a d’autres choix que d’avancer vers la cage d’escaliers, escorté de très près par deux agents de police. Il se demande s’ils mettent toujours autant de rigueur dans chacune de leur intervention mais il s’abstient de faire la moindre remarque, se contentant de tourner la tête vers Pickford en lui adressant son air le plus bennet : « Vous êtes drôle ! Vous irez loin ! » Il se met à rire bêtement en récupérant ses clefs, prenant soin de bien les enfoncer dans le fond de sa poche en marmonnant : « Une fermeture éclair… Elle est bonne celle-là ! » Il se tourne alors vers l’escalier et entreprend de gravir les marches à quatre pattes, puisque la gravité semble l’attirer vers le sol bien plus que d’habitude ce soir. « Ah bon ? Donc Elvis serait pas mort ? » qu’il demande en tournant la tête vers ce vieux flic aigri, en train de le bombarder d’anecdotes qu’il trouve particulièrement farfelues, alors qu’il se fait une fois de plus soulever au-dessus du sol pour arriver au sommet des quatre étages plus rapidement. « J’suis prof de littérature. Et d’italien. Dans un lycée. Bon, vous m’excuserez de pas vous retourner la question, mais j’connais déjà la réponse ! » qu’il lance à l’adresse de Pickford en beuglant, comme si elle se trouvait de l’autre côté d’un mur, ou comme si elle était complètement sourde et incapable de l’entendre. Si les voisins n’avaient pas encore entendu tout le grabuge dans la cage d’escaliers, ils sont désormais officiellement au courant du retour de Charlie Moreno au sein de l’immeuble. « Parce que vous croyez vraiment que les petites gens, comme moi, ont le luxe de choisir à quel étage va se trouver leur appartement ? » qu’il demande en essayant de remettre un peu d’ordre dans ses vêtements tout chiffonnés. Sentant bien que le flic aigri s’impatiente, il pointe sa porte du doigt quand il lui demande de désigner son appartement, avant de s’avancer vers celle-ci en titubant toujours autant qu’en bas des marches. « J’vous sortirais bien un Vous ne passerez pas à la Gandalf mais pas sûr d’avoir vraiment le choix… » D’une main tremblante, il approche son trousseau à deux centimètres à peine de son visage. C’est que tout est flou dans son esprit. Craignant de voir deux grands points d’interrogation apparaître dans les yeux du vieux flic, il tourne la tête vers lui : « Gandalf… Le seigneur des anneaux… Rassurez-moi, votre culture cinématographique s’arrête pas aux années 30 hein ? Si c’est le cas, ‘faudra vraiment demander à l’agent Pickford de vous remettre à jour... » Il devrait peut-être arrêter de jouer avec le feu, Charlie. Il a pas l’air commode cette espèce de vieux Columbo défraîchi. Allez savoir ce qu’il serait capable de faire s’il était vraiment contrarié. Il trouve enfin la bonne clef - enfin, il croit - et, après trois tentatives infructueuses, l’enfonce dans la serrure. Les paroles du vieux flic résonnent alors dans sa tête et, alors qu’il avait retrouvé un semblant de bonne humeur, il se rappelle pourquoi il a autant bu, pourquoi il boit autant à longueur de soirée. « Non, non, y a personne, j’vis seul… Ma p’tite amie est morte y a presque deux ans… » qu’il soupire avec un air triste en reniflant un peu, à deux doigts de se morver dessus alors que la porte cède enfin sous les tours de clefs. Il balance son trousseau sur un meuble au hasard et avance dans la pénombre, sans prendre la peine d’allumer une lampe au passage. Le chemin vers le minibar, il le connaît par coeur de toute façon, pas besoin de lumière pour le trouver. « J’crois que j’ai besoin d’un autre verre… » qu’il soupire en ouvrant la porte de la boîte au trésor, vieux meuble planqué dans un coin du salon où se trouve une dizaine de bouteilles d’alcool fort, du genre à vous assommer en quelques gorgées à peine, même si ça ne va clairement pas arranger son cas en présence de deux flics.
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Jeu 23 Juil - 4:45


Elle doit avouer qu'il a de la répartie ce monsieur Moreno. Il essaie d’être marrant et étonnamment, ça marche un peu. Impressionné et sans doute un peu inquiet de se retrouver aux prises avec eux flics. Ça explique sa maladresse, mais Ariadne a déjà déterminé qu’il est pratiquement inoffensif. Du moins ce soir. Il ne semble avoir aucune malice et aucune agressivité. Peut-être un rien d’insolence envers Frank, mais ça c’est généralement l’effet que le vieux flic fait à tout le monde. Elle comprise, bien qu’elle essaie de se retenir le plus possible de lui répliquer vertement. Elle réfléchit toujours beaucoup avant de répondre à Frank. C’est plus prudent si on ne veut pas se retrouver avec une comparaison totalement éclatée, mais totalement dans le contexte.

Ah bon, elle ira loin ? Elle espère bien. Bon, peut-être pas dans le comique, mais dans son boulot, dans ses projets de vie. Oui, aller loin, c’est bien, du moins jusqu’à ce qu'on désire atteindre, quoi. Elle se contente de lui sourire et de lui céder ses clés. Elle espère de tout coeur que les clés ne tomberont pas. Elle n’ira pas les chercher… c’est faux, elle ira… mais ça risque de la contrarier. Et pis bon. Frank y va de sa théorie sur la mort d’Escobar… et d’Elvis également. C’est intéressant comme croyance. Mais bon, c’est pas son truc de croire aux complots et tout ça. Du moins plus maintenant. Avant, peut-être, quand les gens étaient ignorants… quoique…

Ah, alors Moreno est un prof. De littérature. Et d’italien. Intéressant. Oh est mardi, non ? C’est une journée pédagogique demain ? Pas qu’elle sache. Elle se demande si ses cadets ont Monsieur Moreno en littérature. Ce serait marrant. En tout cas, s’il a des cours demain, ça va être difficile. Ce serait préférable qu'il donne une période de lecture et du travail en solitaire, parce que franchement, ça va être un réveil douloureux. En effet, il n’a pas à demander leur métier. Frank et elle travaillent tous les deux en ce moment et de toute évidence, l’homme ivre est parfaitement au courant. Effectivement, quatre étages avec un homme saoul, sans ascenseur, c’est pas la joie. C’est quand même long, quoi.

- Parce que vous croyez que les policiers gagnent beaucoup plus cher que les profs de lycée ?

En même temps, elle est un peu un cas à part. Personnellement. Mais bon, elle aurait préféré rester avec son petit salaire de flics et habiter chez Alyson plutôt que d’hériter de l’appartement et de la fortune de sa meilleure amie. Mais elle n’en rajoute pas. A son avis, c’est plus le choix du quartier qui y fait quelque chose. Et le hasard. En fait, c’est pas tant le choix de l’étage qui fait la différence ce soir, mais l’entretien de l’ascenseur. Mais pourquoi ce truc est en panne ce soir ? En fait, elle se doute bien qu’il est en panne pas mal souvent. Mais bon, un prof, c’est quand même pas si pauvre que ça, si ? elle n’en sait rien, à vrai dire.

Elle sourit en entendant le professeur citer Gandalf, mais elle pouffe carrément de rire, et elle ne s’en cache pas, lorsqu’il précise qui est Gandalf et qu’elle devra peut-être le mettre à jour sur le cinéma post années 30. Frank n’est pas si vieux que ça, il n’a pas soixante ans, elle en est certaine. Elle n’a jamais demandé, mais il parle de temps en temps des années 90, alors il devait être tout jeune flic à l’époque. Quand elle est née, quoi. Frank pose ensuite une excellente question. Est-ce que Moreno sera seul chez lui. Enfin, chez lui, sans doute, mais quelques portes se sont ouvertes à leur passage, parce que franchement, le professeur est loin d’être discret. Elle toise Frank qui vient de lui demander si elle sait si les bigoudis sont encore à la mode. Ouais, non, elle n’est pas très adepte des bigoudis. Alors non, le professeur enivré n’habite avec personne, bien que tous ses voisins savent maintenant qu'il a été escorté chez lui par deux agents.

- J’en suis navrée dit-elle, sincère, lorsqu'il informe que sa petite amie est morte il y a deux ans.

elle le fell très bien, quoique bon, alyson n’était probablement pas sa petite amie, mais c’était certainement sa meilleure amie. Elle comprend ce que c’est de rentrer seule et de ne pas trouver celle qu'on voudrait tellement revoir. Mais c’est impossible. De quelque manière que ce soit, c’est impossible. Alors, il laisse l’appartement plongé dans la pénombre. Il y disparaît et annonce qu'il a besoin d’un verre. Elle hésite, parce que bon, est-ce que c’est prudent de le laisser boire comme ça ? Elle ne voudrait pas que demain, elle apprenne que les collègues sont intervenus sur les lieux parce que Moreno est mort pendant son sommeil.

- Vous avez surtout besoin d’un verre d’eau, de deux cachets et de dormir… sur le côté de préférence, monsieur Moreno.

C’est sans doute son côté trop impliqué et trop attentif, mais elle a des scrupules à le laisser tout seul dans cet état. Évidemment, elle ne pourra pas passer la nuit ici à la surveiller, mais quand même. Si au moins elle arrive à le diriger vers son lit et l’inciter à se coucher, ou peut-être à désaouler un peu avant, elle sera plus sereine à partir. Mais elle sait très bien que c’est dangereux quand on s’implique trop comme ça.




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Dim 26 Juil - 22:14
- Mon bon monsieur, dans l’immobilier, les apparts du rez de chaussé sont les moins onéreux… Plus on s’élève, plus on doit claquer… Et il ajouta à l’adresse d’Ari : Tout dépend du prof et du collège…

À l’âge qu’il a, Frank avait certainement atteint le sommet de l’échelle salariale… Et le costume bon marché qu’il porte indique hors de tout doute que c’est bel et bien un fonctionnaire. Sauf si ça fait partie du personnage, évidemment. Et puis Moreno ne travaille certainement pas à l’enseignement public… Les programmes qui incluent des trucs exotiques tels que des cours d’italien sont privés.

Avec un patience incongrue de sa part, le flic le laisse chercher ses clefs laborieusement et déverrouiller. Cette bienveillance s’étiola lorsque le type cita Tolkien.

- Attendez, vous êtes un prof de littérature et vous faites référence à ma culture cinématographique?? C’est une blague! Fit Frank d’un ton rogue. J’ai lu cette épopée alors que t’étais même pas né, morveux! Et ça été publié dans les années 50 alors t’as 25ans de retard dans le meilleur des cas, sale imposteur…

Non mais tu parles d’un guignol! Frank avait pour habitude de nier toute trace d’alphabétisation… Il n’aimait pas écrire les rapports. Compiler et analyser des données, ça lui allait, mais écrire ce qu’il savait déjà, pour les autres, où est l’intérêt?

Chacun à sa manière ils sont affectés par les propos du saoulons… Personne… Parce que Frank, lui, il est toujours rentré chez lui seul. Canard ne compte pas. Et si Frank avale de travers, c’est parce que lui, il s’est infligé ça à lui-même… Et parce que s’il est là cette nuit, c’est à cause de la jeune femme qui se tient à ses côtés. Et c’est pour cette raison qu’il va rentrer seul ce soir aussi.

- Non. Fit Wilcox en refermant la porte du mini bar après avoir remis la bouteille que le gus avait à la main. Si l’ascension vous a donné soif, c’est un verre d’eau et 2 aspirines qu’il vous faut, elle a raison.

D’une main ferme, Frank poussa Moreno dans la direction de ce qui devait être sa chambre.

- Allez, enlevez la veste, les chaussures, desserrez la cravate et la ceinture, et couchez-vous… Une nuit à la fois, ça ira mieux demain…

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Mer 12 Aoû - 12:32
Spoiler:

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Charlie & Ariadne & Frank


L’ascension est lente, interminable, épique. Quelle idée de boire autant quand on habite pas au rez-de-chaussée de son immeuble ? Charlie est en train de se le demander alors qu’il gravit difficilement les marches, escorté par deux flics trop bienveillants, qui n’ont peut-être absolument rien de mieux à faire. Tous les habitants du voisinage doivent d’ailleurs être au courant de ce qui est en train de se dérouler de l’autre côté de leur porte, vu le boucan engendré par le retour de Charlie dans son appartement. Ils ne doivent nourrir qu’un seul désir pour retrouver la paix à cette heure : celui de le voir enfin s’effondrer dans son lit. Désir sans doute partagé par les deux policiers qui le suivent et qui doivent probablement regretter d’avoir voulu se montrer aussi dévoués, et qui se retrouvent désormais empêtrés dans une situation qui ne semble plus finir.

- J’en ai aucune foutue idée, agent Pickford. qu’il lance en tournant la tête vers elle, haussant vaguement les épaules pour prouver son ignorance.

C’est vrai, ça. Qu’est-ce que ça gagne, un flic ? Est-ce que ça fait partie des boulots ingrats qui impliquent plein d’inconvénients et qui, en plus de ça, sont excessivement mal payés ?

- Merci pour vos précieux conseils en matière d’immobilier ! Quand je quitterai cet endroit infâme, j’irai m’installer dans une cave !

Charlie en fait des tonnes, exagère complètement mais l’alcool, c’est quelque chose qui ne lui a jamais vraiment réussi. Maddie lui répétait tout le temps qu’après deux bières un peu fortes, il se retrouvait dans un état trop lamentable pour qu’elle soit en mesure de le laisser aller s’enivrer sans garder un oeil sur lui. Elle avait cruellement raison. Et maintenant qu’elle n’est plus là pour veiller sur lui, qui sait ce qu’il aurait pu faire comme conneries si les deux policiers n’avaient pas été là pour le chaperonner ?

- Imposteur ?! Carrément ? Je vous fais une petite blague et vous sortez tout de suite les grands mots ? Vous devriez péter un coup, Wilcox. Il paraît que ça ralentit le vieillissement naturel de la peau !

Qui aurait pu croire qu’un flic bougon, incapable de laisser sa coéquipière se débrouiller seule, connaîtrait Tolkien sur le bout des doigts ? Mais ça amuse beaucoup Charlie de le voir dans cet état, lui qui ne cesse d’user d’insolence, encore et toujours, comme s’il souhaitait aggraver son cas.

En pénétrant dans l’appartement, ses deux anges gardiens ont la présence d’esprit de lui demander s’il vit seul ici, sans doute pour pouvoir enfin passer le relai à quelqu’un, et ne pas avoir à le suivre jusque dans son lit pour le border. Mais Charlie vit seul. Depuis un moment déjà. Depuis que Maddie est partie, en fait. Elle n’a pas eu le temps de s’installer avec lui qu’elle lui a été arrachée violemment. Elle avait pourtant laissé quelques affaires chez lui, qu’il n’a jamais eu le courage de jeter d’ailleurs. Même après deux ans, sa brosse à cheveux trône toujours dans une boîte dans la salle de bain, alors qu’il n’y a plus personne pour s’en servir. Ce constat terrifiant donne à Charlie l’envie d’étancher sa soif à nouveau, comme s’il n’était pas suffisamment saoul comme ça.

- Vous êtes vraiment pas drôles, vous deux… qu’il grommelle avec des airs d’enfant boudeur, alors qu’il se fait confisquer sa bouteille, sans avoir la possibilité d’ajouter une autre protestation.

Wilcox le pousse vers la porte de sa chambre, par un hasard fortuit. Charlie s’y avance doucement en tanguant de gauche à droite, se cramponnant aux murs afin de ne pas tomber sur le sol, sur une fois de plus. Appuyé contre l’encadrement de la porte, il tourne tout de même la tête une dernière fois en direction des deux policiers.

- Au fait, merci et… Désolé pour… Tout ça.

Il pousse un soupir avant de disparaître derrière la porte qu’il referme et se laisse tomber sur le lit. Il tente vaguement de retirer les vêtements qu’il a sur le dos, mais le sommeil l’emporte avant même qu’il n’ait pu se défaire de ses chaussures.
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Mer 26 Aoû - 1:46


Elle a bien fait d’insister pour prêter assistance à cet homme. C’est très divertissant pour une fin de quart de travail ! D’autant plus que toute cette situation semble agacer Frank au plus haut point. Une pierre deux coups. Il aime bien jouer le mauvais flic après tout. Alors la situation doit lui plaire également, non ? Il fait semblant de trouver tout ça agaçant, mais ça doit lui plaire au fond. Il a tout le loisir d’être irascible. Elle glousse en imaginant Monsieur morena dans l’état actuel habiter dans une cave.

- Je doute que dans l’état où vous vous trouvez, monsieur Moreno, monter un escalier est moins dangereux que le descendre, mais je dois vous l’accorder, ce serait plus rapide, mais plus douloureux, ricane-t-elle.

Elle se moque, mais gentiment, en rigolant sans mesquinerie. Gentiment charrier quelqu'un qui a de toute évidence exagérer sur l’alcool, c’est toujours marrant. Et quand Monsieur moreno conseille à Wilcox de péter un peu, Ariadne a du mal à cacher son éclat de rire, même qu’elle le transforme en toussotement pour tenter d’atténuer l‘impact sur Frank, parce que bon, resterait plus qu’il soit fâché contre elle. Mais bon, c’est vrai que tout ça c’est sa faute, c’est elle qui a voulu ramener cet homme chez lui. Il va surement être désagréable, mais pas grave, le shift est terminé. Elle va ramener Frank au poste, ou chez lui, il décidera, elle va rentrer au poste, remplir les rapports et ensuite rentrer chez elle aussi.

Une fois rentré, il se dirige tout de suite vers sa réserve et prend une bouteille. Évidemment Ariadne proteste, mais c’est Frank qui va lui retirer la bouteille et teste les portes pour trouver celle de la chambre. Ariadne, inspecte un peu les lieux, quand il se retourne vers eux et les remercie. Elle, elle va à la cuisine, à la recherche d’un verre d’eau. Elle fouine, certes, mais elle ne craint pas vraiment que Monsieur moreno l’accuse d’intrusion. Elle passe aussi par la salle de bain, question de voir s’il y a des cachets. Elle trouve ce dont elle a besoin et revient chercher le verre d’eau. elle retourne à la chambre et frappe quelques coups léger.

- Monsieur Moreno ? demande-t-elle sans parler trop fort ?

Aucune réponse. Elle frappe un autre coup et réitère sa question. Toujours aucune réponse. Alors elle entre, sans trop regarder, au cas où. Mais il est allongé et il ronfle… il a encore ses chaussures… alors bon, elle va pas le laisser comme ça. Elle pose le verre d'eau et le flacon d'aspirines sur la table de nuit et lui retire sa cravate, puis ses chaussures, qu’elle place sur le bord du mur. Elle prend la peine de le tourner sur le côté, puis le laisse dormir. Elle ne referme pas la porte de la chambre. Parce que bon, c’est plus prudent de la laisser ouverte. Elle sort de la chambre et rejoint Frank.

- Il dort. Elle semble réfléchir. Tu crois que sa porte se verrouille de l'intérieur ? Sinon, on peut partir sans verrouiller le porte ? demande-t-elle en testant la porte. Ah, oui ! annonce-t-elle, toute fière. Elle laisse sortir Frank, puis verrouille la porte avant de la fermer soigneusement.

Du travail bien fait, à son avis.






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