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Jade & Bloom

@ Invité

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Lun 15 Juin - 11:33
Les personnes riches ont deux problèmes qui sont étroitement liés et dont l’un est la conséquence de l’autre. Le premier est qu’elles doivent assister à un tas de soirées, à la fois celles pour les œuvres caritatives, et celles pour la vie sociale qu’il faut entretenir. Le deuxième est que pour ces dites soirées, il faut toujours paraitre au meilleur de sa forme, à la dernière mode pour ne surtout pas faire tâche ; et vous aurez beau avoir un dressing plein à craquer comme celui de Bloom Walton, l’envie et le besoin de courir les magasins sera toujours présent. Surconsommation diront les adeptes du non-gaspillage et les écologistes mais elle, qu’est-ce qu’elle en a à faire de tout ça ? Certes, elle aide dans pas mal d’associations et elle croit vraiment changer les choses en se faisant, mais soyons honnête, c’est surtout pour se donner bonne conscience et avoir l’impression d’être quelqu’un de bien. Pire, elle en est persuadée au fond d’elle qu’elle n’est pas comme les autres de son monde, qu’elle est plus humaine, moins « cliché ». Elle se pose des questions sur la cohérence de son monde, et c’est peut-être un premier pas, mais prendra-t-elle conscience que ceci n’est pas assez ? En tout cas, pas aujourd’hui !

Parce que oui, Bloom a décidé d’aller courir les magasins une fois de plus, et de dépenser sans compter si l’envie lui en dit l’argent de papa Walton si durement gagné. Après ce qu’elle a appris sur les activités de son père, elle n’a plus aucun scrupule à dilapider la fortune familiale – enfin, dans le sens où ça pourrait faire mal à son père car d’un autre côté, ça la bousille au fond d’elle, d’avoir à se demander à chaque minute d’où proviennent ces fonds, et si des personnes n’ont pas dû en souffrir pour qu’elle puisse s’offrir sa paire d’escarpins… Monde cruel.

« Jade ! Viens voir celle-ci. » Elle appelle sa cousine qu’elle a abandonné quelques minutes plus tôt dans un autre rayon et elle sort une robe avant de la fixer devant elle, le bras tendu pour mieux pouvoir l’examiner. Peut-être un peu trop longue ? « J’ai l’impression d’avoir déjà tout vu et tout essayé. » dit-elle d’un ton las, comme si c’était la fin du monde. « C’est comme si les créateurs n’avaient plus d’imagination pour inventer des choses vraiment nouvelles et originales. » Elle est un peu mauvaise, l’étudiante, à ce moment-là, mais dans le fond, elle ne pense même pas à mal puisqu’elle serait bien incapable de dessiner le moindre vêtement, ou de savoir ce qu’elle pourrait rechercher. C’est juste qu’elle ne trouve rien qui lui convienne, et ça l’agace un peu.

@ Invité

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Lun 22 Juin - 21:00
Une cousine, c'est à mi-chemin entre une amie et une sœur. -- @Bloom Walton & @Jade Monroe



Les opales rivées sur l’écran de son Smartphone plus que sur les créations sublimes offertes à sa vue, l’auto-entrepreneuse est plongée dans la lecture de l’un des nombreux mails qu’elle a reçus ces vingt dernières minutes. Il suffit qu’elle lâche prise, juste quelques instants, pour être submergée par tout le travail qui ne l’attend pas. Pour autant, en cette journée ensoleillée, la belle Orientale n’est pas censée bosser. Une journée en off, loin de ses bureaux, loin des séances photos, loin de tous les projets en cours… c’est bien un petit miracle qu’elle vient d’accorder. Mais elle le fait, indéniablement, pour sa cousine préférée. Elle ne sait pas refuser beaucoup de choses à Bloom qu’elle considère, davantage, comme la petite sœur qu’elle n’a jamais pu avoir. Fusionnelle autant que conflictuelle, leur relation est l’une des choses qui compte le plus dans la vie de Jade. Ce n’est pas pour autant qu’elle sait lâcher prise mais… elle essaie, en tout cas, elle y met toute sa meilleure volonté. Et quand elle entend la voix cristalline de sa cadette l’appeler, la femme d’affaires relève instantanément son ébène de l’écran de son téléphone pour s’approcher. Ses noisettes contemplent la robe désignée par Bloom, l’air peu convaincu. – Hum, elle est jolie. Jolie. C’est un compliment, c’est censé l’être mais pas dans cette famille. Pas dans ce milieu riche, mais, si difficile. Jolie, c’est loin d’être suffisant ; c’est loin d’être à la hauteur de leurs attentes. Jolie, ça veut dire qu’elle est simple, banale, rien d’attrayant, ni d’impressionnant. Joli, c’est insuffisant. Et Bloom semble le réaliser d’elle-même puisqu’elle commence bien vite à râler. Son aînée ne tarde pas à esquisser un sourire amusé. – Hé, tu n’as que vingt-et-un ans, tu es trop jeune pour avoir tout vu. elle lui rappelle, davantage pour la taquiner, que pour réellement la réconforter. Jade, elle ne vaut sans doute pas mieux qu’elle. Car elle connaît toutes ces robes, tous ces tissus, toutes ces paillettes par cœur, elle aussi, elle n’avait que seize ans quand elle a décidé de créer sa première ligne de vêtements. L’argent de ses parents, bien plus que son talent, l’a aidée à promouvoir des créations qui seraient restées dans l’ombre… mais les soirées mondaines méritent les couturiers les plus renommés, les plus adulés, les plus jalousés. – Quand j’ai dit ça à mon père pour la première fois, il m’a dit que je n’avais qu’à faire mieux. Alors je te renvoie sa réponse. elle déclare en haussant ses épaules avec délicatesse. La princesse finit par ranger son portable dans son sac à mains hors de prix avant de laisser ses prunelles balayer la pièce. Elle finit par avancer jusqu’à l’une des robes qui trônent fièrement un peu plus loin. – Et celle-ci ? Les motifs sont plutôt originaux, touche comme le tissu est agréable. conclue-t-elle pour tenter de lui faire retrouver le sourire. Elle n’a pas pris une journée de retard au travail pour voir cette moue boudeuse sur le minois de sa chère cousine.

(c) calaveras.

@ Invité

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Sam 27 Juin - 16:06
Jolie. C’est bien ce que Bloom craignait. Elle veut quelque chose d’époustouflant, pas une simple robe jolie, un vêtement dans lequel on ne l’oubliera pas et dans lequel elle sera remarqué. La princesse Walton aime rester graver dans les esprits, aussi futile cela puisse sembler à d’autres. Elle n’est pas connue pour ses talents de mode et contrairement à bon nombre des camarades de son âge, elle ne cherche pas à être la nouvelle influenceuse en vogue qui veut absolument augmenter son nombre de followers. Elle n’a pas besoin d’en faire des caisses pour qu’on ait envie de la suivre de toute façon. Suffit de s’appeler Walton pour avoir de la notoriété, pas besoin de plus. La jeune femme grimace à l’adjectif prononcé par son ainée et repose presque aussitôt la robe à sa place. Il va falloir trouver autre chose, ça semble plus qu’évident. « Ou bien je vais tout simplement à trop de soirées et les créateurs ne suivent pas le rythme. » Elle hausse les épaules dans un petit sourire. Manquerait plus que ce soit de sa faute si elle ne trouve pas son bonheur. Suffirait pourtant de fouiller dans son dressing XXL mais quel guindé digne de ce nom porte deux fois la même tenue à une soirée caritative ? « La différence entre toi et moi, c’est que je n’ai aucun talent avec des crayons et une feuille. » rétorque-t-elle à sa cousine, bien consciente que celle-ci a mille fois plus d’habilité qu’elle dans tout ce qui est artistique de manière générale. Bloom a des talents, certes, mais pas ceux-là, et Jade la dépasse également largement dans tout ce qui est qualité entrepreneuriale. « Si je n’ai pas déjà un empire à gérer à mon âge, c’est pour certaines raisons. » En même temps, ça ne l’a jamais vraiment intéressée. Elle sait pertinemment que ses parents ont investi dans l’immobilier à son nom depuis qu’elle est toute petite et ces simples revenus suffiraient largement à ce qu’elle mène un train de vie plus que confortable jusqu’à sa mort, sans compter qu’elle héritera bien de la fortune familiale un jour ou l’autre. Du coup, elle s’était lancée dans des études de journalisme, un domaine qui lui plait, sans se soucier de l’aspect financier. Bloom observe avec attention la robe que lui montre Jade et après un long instant de réflexion, les yeux rivés sur le tissu, elle finit par hausser les épaules. « Mmmm… J’sais pas. » C’est pas elle, ça ne lui ressemble pas, même si effectivement, le tissu est super agréable, mais ça elle s’en fiche un peu car les gens ne se précipiteront pas pour toucher la texture. Ils ne jugeront qu’avec les yeux. Le Gotha, tout un monde d’apparence. « Être confortable n’est pas ma priorité dans ce genre d’événements. » Elle tourne sur elle-même et continue d’arpenter les rayons. « Tu n’avais pas prévu de ressortir une nouvelle ligne de vêtements prochainement ? » tente-t-elle de faire la conversation alors qu’elle continue de chercher.

@ Invité

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Jeu 2 Juil - 13:56
Une cousine, c'est à mi-chemin entre une amie et une sœur. -- @Bloom Walton & @Jade Monroe


La pauvre jolie robe est vite délaissée, abandonnée comme un vulgaire déchet par les deux cousines sans pitié. Sans pitié, elles le sont, c’est certainement dans leur sang. Ou, peut-être, dans cet univers empli de faux-semblants. Plus que la plupart des gens, elles savent l’une comme l’autre qu’elles sont jugées à la moindre de leur apparition. C’est un inconvénient qui n’en est plus un depuis longtemps dans la vie de l’héritière Monroe. Elle a embrassé cette vie-là, et tous ses avantages, alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. C’est plus vrai encore depuis qu’elle a créé son propre empire car, aux jugements habituels, se sont ajoutées les comparaisons inévitables avec la réussite de ses propres parents. Mais elle ne s’en soucie guère, la princesse, elle évolue dans cette sphère avec tous ses travers. Même les pénuries de vêtements pour ses futures soirées mondaines. – Ça, c’est une hypothèse tout à fait plausible. confirme-t-elle à sa cousine, un petit sourire au bord des lippes. Le compliment détourné de Bloom la plonge quelques secondes dans ses pensées. Ces derniers temps, plus encore qu’auparavant, chaque fois qu’elle tient un crayon entre les mains, la créatrice finit souvent par réaliser tout autre chose que des esquisses de vêtements. Elle tarde, même, à offrir une nouvelle ligne comme si son inspiration était ailleurs, plus… artistique. – Ce n’est pas si compliqué de dessiner des vêtements… ce qui compte, c’est d’imaginer ce qui te plairait et… essayer de le retranscrire. Ce n’est pas réellement de l’art. Jade, elle ne le voit pas comme ça. À se dénigrer l’air de rien, ce n’est pas dans le tempérament de celle qui déborde d’assurance. Mais elle n’ose véritablement croire qu’elle a un quelconque talent. Non, seulement un compte en banques tellement rempli qu’elle peut réaliser la moindre de ses envies. Et l’on dit que l’argent ne fait pas le bonheur mais il comble bien souvent le plus petit de ses désirs. – Exact, c’est parce que tu vas devenir la journaliste de référence du pays, à la fois intelligente et super sexy. elle clame, non sans le penser. Désignant finalement une robe élégante à Bloom, l’auto-entrepreneuse essuie après quelques instant un rejet. Sa cadette est décidément difficile mais elle range ladite robe sans protester. Avançant dans les rayons, les prunelles noires se posent sur les vêtements offerts à leurs regards critiques alors qu’elle entend sa demande. – Je devrais, oui… avoue-t-elle, l’air un brin songeur. Elle laisse échapper un soupir devant une tenue affligeante, sans que l’on puisse réellement déterminer si c’est pour la laideur du vêtement ou pour ses pensées incertaines. – Mon agent me met la pression pour que j’en sorte une pour la Fashion Week de cet automne. Elle désigne du regard la robe qu’elle a trouvée si horrible alors qu’elle poursuit. – Il préférerait que je me précipite pour créer des trucs pareils plutôt que j’y réfléchisse deux minutes. elle se plaint de son agent, ce qui n’arrive pas si rarement. Mais c’est moins souvent que la femme d’affaires rechigne à travailler. Et ce n’est pas vraiment travailler qui l’embête, mais c’est d’avoir l’impression de dessiner des choses qui se ressemblent. Elle a des envies d’ailleurs, Jade.

(c) calaveras.

@ Invité

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Ven 7 Aoû - 11:39
C’est triste d’en arriver là. Triste de se dire qu’on fait trop de soirées. Pourtant, c’est la vie que la plupart des mondains de son âge vivent. « Mouais… Enfin, quand t’en es au point d’encore dessiner des bonhommes en bâtons… Crois-moi, t’es pas capable de lui ajouter la plus belle des robes, peu importe ce que tu as en tête. » Elle se met à rire, se moquant d’elle-même. Elle le fait peu, en général, seulement quand elle est en bonne compagnie, qu’elle sait qu’elle n’a rien à craindre de son interlocuteur de par la confiance qui règne entre eux. Sa cousine ne la dévalorisera pas, même si elle en vient à rire avec elle de cette moquerie. Et c’est là tout ce qui compte.

Un sourire se prolonge sur ses fines lèvres quand Jade évoque une journaliste intelligente et sexy. La beauté peut s’évanouir avec le temps, mais l’intelligence non. Et en soit, le botox et autres chirurgies esthétiques existent, donc… « J’ai pas choisi cette voix dans l’espoir que tous les papas bavent sur moi aux infos de 20 heures, mais… l’idée d’être adulée n’est pas pour être déplaisante. » Elle prend un air sûr d’elle, tout en jetant un œil dans une glace juste à côté d’elle. Oui, elle est belle, magnifique, et elle le sait. C’est encore dû à sa jeunesse mais il est indéniable qu’elle a eu de la chance dans la vie de ce point de vue là. Il faut dire que sa mère est une vraie beauté et son père, bien que plus insignifiant et quelconque, ne présente aucun défaut physique majeur.

Quitte à rester sur le sujet professionnel, la blonde demande bientôt à Jade si elle compte sortir une nouvelle ligne de vêtements. La réponse la laisse perplexe. Elle connait assez sa cousine pour déceler ce petit quelque chose dans son ton. « Tu n’avais pas créé la première en seulement quelques mois ? » La subtilité, elle ne sait pas vraiment faire. Peut-être qu’elle se trompe, que ses souvenirs sont faussés. C’est probable en fait. « C’est vraiment le temps le problème ? » Elle fait une grimace en regardant à son tour l’horreur vestimentaire qui se dresse devant ses yeux. « Parce qu’on sait toutes les deux que quand tu veux quelque chose, tu es capable de déplacer des montagnes alors excuse-moi si je me trompe, mais j’ai du mal à croire que ça ne soit que ça. »

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Mar 1 Sep - 17:21
Une cousine, c'est à mi-chemin entre une amie et une sœur. -- @Bloom Walton & @Jade Monroe


Un rire rare, spontané, s’échappe des lèvres de la princesse quand elle entend la remarque de sa cadette. L’espace d’un instant, elle imagine les tenues que pourrait réaliser Bloom autour d’un bonhomme en bâtons. La belle blonde, du haut de son jeune âge, a une idée précise de ce qu’elle vaut à tous niveaux. Il n’est pas si fréquent de la voir rire d’elle-même, un peu comme sa cousine qui préfère véhiculer une image bien plus exemplaire.
Mais, entre elles, c’est différent.
Comme c’est le cas, seulement, avec les membres proches d’une même famille. Avec de rares exceptions aussi chez certains amis. Cela reste toutefois particulier car, avec Bloom, le contrat est tacitement inscrit dès la naissance. Il y a un climat de confiance.
Aucune trahison n’est envisageable,
entre deux alliées indissociables.

La moquerie, elle aussi, est proscrite. Et si elle s’est mise à rire devant une Bloom qui avoue son manque artistique, son aînée ne tarde pas à mettre en lumière ses talents journalistiques. Le sourire amusé sur les lippes, Jade ne peut qu’approuver ses dires. Parce qu’au même titre qu’elle, l’auto-entrepreneuse ne fait pas ce métier pour être adulée. Mais il y a une part d’elle, à peine avouée, qui a trop fini par s’accrocher à ce sentiment de compter. – C’est vrai que tu ne connais encore pas du tout cette sensation. elle taquine sa cousine, trop belle, trop célèbre, pour ne pas susciter les regards admiratifs. Source de plaisir plutôt agréable mais non moins préjudiciable. Ça les pousse, dans la famille, à se montrer responsables.
Jade, toute sa vie, a écouté sa raison,
même quand son instinct lui dicte autre chose.

C’est sans chercher à maîtriser le fil de ses pensées, (une fois n’est pas coutume : elle peut avec Bloom) qu’elle commence à laisser entrevoir une lassitude qu’elle tente à tout prix d’étouffer. Un air plus embarrassé apparaît brièvement sur le minois de la créatrice. Elle la connaît trop bien, sa cousine. – Hum, c’est gentil ça. elle élude un instant les questionnements, car il lui est plus facile de se focaliser sur son compliment. C’est vrai, Jade, elle a l’habitude de se jeter corps et âme dans chacun de ses projets. Elle a pu créer des collections en l’espace de quelques mois, elle a même pu en dessiner les croquis en quelques nuits insomniaques. Mais il y a quelque chose de différent cette fois. – C’est idiot… chaque fois que je commence à dessiner, c’est tout sauf des vêtements qui apparaissent sur les feuilles. Parce qu’elle a toujours laissé agir son instinct, celui-ci semble lui jouer des tours. Elle doit avoir du mal à se concentrer, ou bien, c’est ce que la belle Orientale vient à imaginer, sans tilter sur la réalité. – Mais ça va venir, ce n’est rien… je suppose que je dois me détendre et apprendre à faire le vide. Une remarque aussitôt suivie d’un sourire complice.
Parce qu’elles savent toutes les deux que ça, c’est impossible.


(c) calaveras.


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@ Invité

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Jeu 24 Sep - 18:40
Le sujet est loin d’être drôle et pourtant, Bloom se met à exploser de rire, ce qui ne manque pas d’attirer le regard de plusieurs clientes et des vendeuses sur sa personne. Il faut dire qu’elle sait être bruyante, l’étudiante, chose qu’on lui fait régulièrement remarquer mais qui ne change rien au problème, tellement elle s’en contrefiche. « Comme si c’était quelque chose que tu savais faire. Tu en es tout bonnement incapable. » Une belle pile électrique, dont le cerveau fourmille de mille idées à la fois. Les deux femmes ne sont pas cousines pour rien. La blonde ne sait que trop bien à quel point il peut être impossible de se poser dans un lit – ou tout autre lieu – et de tenter de faire le vide. Rien que quand elle regarde Netflix, elle a systématiquement son téléphone dans les mains afin de jouer à un jeu, son cerveau ayant du mal à se concentrer sur du vide ou des choses insignifiantes.

« Plus sérieusement, pourquoi est-ce que tu te prends autant la tête ? Tu réussis tout ce que tu entreprends. Ce n’est peut-être juste pas le bon moment pour une deuxième ligne de vêtements, mais le bon moment pour te lancer dans un autre projet ? » L’avantage, quand on a un cerveau artistique plein d’imagination, c’est qu’on n’a pas besoin de le brider. « Tu reprendras ça plus tard et en attendant, tu te focalises sur autre chose. Qui sait, ça te débloquera peut-être même complétement ? » Ce n’est pas comme si Jade avait encore besoin de faire ses preuves, étant donné l’empire sur lequel elle règne du haut de ses vingt-huit ans. Elle peut se permettre de se lancer dans tout ce qu’elle a envie sans craindre les conséquences, selon Bloom.

« Et qu’est-ce que tu dessines, du coup ? » Car il semblerait d’après ses paroles que le dessin ne soit pas le problème, mais le dessin de vêtements seulement. La curiosité de la blondinette s’éveille. En attendant la réponse, elle se plonge encore davantage dans les rayons, et au fond d’une étale, elle finit par trouver un modèle qui sort du lot. C’est alors que son sourire se ravive et elle ne tarde pas à positionner le vêtement devant elle afin de voir en termes de taille, si à première vue ça pourrait coller. Il s’agit d’une combipantalon avec un bustier sans bretelle ni manche aux couleurs cuivrés et dorés. La ceinture présentée sur le mannequin parfait idéalement la tenue. « Tu en penses quoi ? » demande-t-elle les yeux pétillants.

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Jeu 15 Oct - 22:41
Une cousine, c'est à mi-chemin entre une amie et une sœur. -- @Bloom Walton & @Jade Monroe


Le rire tonitruant et ô combien éclatant de la princesse aux cheveux d’or attire tout de suite les regards curieux sur elles. Mais aussi celui, un peu plus incendiaire, de la femme d’affaires. Elle n’a aucune envie d’être reconnue, ici, dans une boutique qui afflue de monde. Il n’empêche que sa cousine a totalement raison. Il y a bien des choses qu’elle sait faire, Jade. Mais rester calme n’en a absolument jamais fait partie. Elle ne sait pas faire, elle n’y arrive pas. Toute petite, déjà, elle ne tenait pas en place. Un trait de caractère familial, incontestablement. Probablement que leur éducation n’y est pas pour rien. Aussi loin qu’elle se souvienne, la princesse a toujours vu ses parents tout aussi dynamiques,
sûrement un peu trop, quitte à mettre de côté leur propre fille.
Le sourire qui revient sur ses lèvres pourpres, l’influenceuse laisse entrevoir son amusement quant aux paroles de Bloom. Elle est touchée, indéniablement, mais elle n’est pas sûre de mériter autant de compliments. Pour autant, sa cadette n’a pas tout à fait tort quand elle lui propose de se focaliser sur autre chose… si seulement son agent était d’accord. – J’aimerais beaucoup faire une chose pareille. Mais on me met la pression, tu le sais. Il y a tout une équipe derrière moi qui veille sur tout… elle affiche une petite moue boudeuse, davantage par culpabilité, que par agacement. Parce qu’elle s’en veut de se plaindre d’une équipe qui a toujours veillé sur elle. Mais peut-être qu’elle voudrait pouvoir voler de ses propres ailes. Elle a l’impression de beaucoup trop se plaindre car elle détient une indépendance professionnelle assez importante alors qu’elle n’est pas encore trentenaire. Mais il faut dire qu’elle se met elle-même sûrement trop de pression. Volontairement, elle fait abstraction de la question. – J’ai l’impression d’être une gamine qui fait un caprice. avoue-t-elle à la place.
et peut-être que c’est exactement ce qu’elle est.
Peut-être que, à force d’avoir su toucher à tout, elle croit que tout lui est accessible… alors qu’elle n’a sûrement pas suffisamment de talent artistique. L’héritière laisse échapper un soupir avant de se concentrer plutôt sur sa cousine. Elle vient enfin de tomber sur une tenue qui semble la ravir. Et la créatrice, elle aussi, doit bien admettre qu’elle est sublime. – Elle est superbe ! elle s’exclame en s’approchant pour voir le vêtement de plus près. Elle laisse sa main caresser l’étoffe avant que ses prunelles ne remontent vers son acolyte. – Elle est élégante, très glamour mais à la fois… percutante. Tout pour une femme fatale. elle ajoute en souriant avant de l’entraîner déjà vers les cabines d’essayage avant qu’elle ne change d’avis. – Allez, tu l’essaies tout de suite ! elle exige, impatiente de la voir dans cette tenue qui, elle l’espère, va lui plaire. Bloom, elle est sans doute aussi exigeante qu’elle.
Car, après tout, elles ont le même sang dans les veines.

(c) calaveras.

@ Invité

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Ven 30 Oct - 23:41
Bloom soupire quand elle entend parler de pression. Ce n’est pas qu’elle ne connait pas ça, car elle doit par exemple avoir de bonnes notes, obtenir un bon stage, faire bonne figure constamment dans la société gotha-ienne… Mais pour autant, ça n’a sans doute rien de comparable à ce que peut vivre Jade. Elle ne se met pas la pression avec tout ça, Bloom. Elle n’a que son père qu’elle n’a pas le droit de décevoir, et encore… Surtout elle-même en fait, mais elle se donne des moyens d’être satisfaite de sa petite personne, la plupart du temps. « Tu vires tout le monde avec une belle prime en guise d’au revoir, et on n’en parle plus. » balaie-t-elle de la main, tout de même consciente que ce n’est pas si facile que ça. Mais tout se monnaye dans leur monde, non ? « Ou bien, mieux encore, tu les assignes à de nouvelles tâches sur ton nouveau projet… » En voici une superbe idée. Personne ne perd son emploi, de simples réaffectations. Peut-être qu’ils n’en seront pas ravis mais rien n’empêche qu’ils cherchent un autre emploi dans ce cas, non ?

Nouveau soupir quand Jade parle d’un caprice, mais l’attention de Bloom est rapidement captée par le combipantalon, laissant tout le reste de côté. Un brin égocentrique, parfois, il ne faut pas lui en vouloir. Et parfait, ça semble convenir à sa cousine également. Direction la cabine d’essayage, où la jeune femme s’empresse d’enfiler le vêtement, avant de s’admirer littéralement dans les miroirs autour d’elle, sous tous les angles. Oui, parfait. Et pendant ce temps, elle en remet une couche auprès de Jade. « Tu es une Monroe. Ce nom, c’est comme celui des Walton, il signifie qu’on peut faire autant de caprice que l’on veut, peu importe l’âge que l’on a. Je sais bien que tu veux te faire un nom par toi-même mais… Merde, on n’a qu’une vie… Alors arrête de penser aux autres et pense un peu à toi… Si tu sens que c’est le moment de te lancer dans autre chose, fais-le… » Et sur ces belles paroles, elle tire le rideau de la cabine d’essayage pour enfin faire face à Jade, vêtue de sa tenue. Une pose de princesse, comme si les journalistes étaient déjà là pour la prendre en photo. « Avec ça, je suis certaine de faire fureur ! » Un large sourire carnassier aux lèvres qui la caractérise bien. Il n’y a pas besoin de se demander de quoi la soirée sera faite. On viendra lui croquer dans la main et elle obtiendra tout ce qu’elle voudra – et pas spécialement en termes sexuels !

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Mar 17 Nov - 16:58
Une cousine, c'est à mi-chemin entre une amie et une sœur. -- @Bloom Walton & @Jade Monroe


Quelque part, Bloom, elle l’envie. Elle se laisse aller sans réfléchir, elle ne suit que ses désirs. Elle lui rappelle Jules, aussi. Comme si l’auto-entrepreneuse avait le chic pour être attirée par les personnes qui sont, à vrai dire, tout son contraire.
Jade, elle ne sait pas suivre ses envies.
Jade, elle fait ce qu’on lui a toujours dit.
Alors elle est partagée, quelque part entre l’agacement et la fascination, pour l’âme libre qui lui prône de faire précisément ce que son cœur lui dicte. Dans les mauvais jours, elle pourrait considérer les paroles de Bloom comme immatures, loin de la réalité à laquelle elle doit se confronter. Dans les jours plus agréables, comme aujourd’hui, où sa seule préoccupation concerne le shopping, elle laisse plus facilement échapper un rire. – Tu ferais une excellente chef d’entreprise. elle rétorque avec un sourire en coin ; son petit sourire mutin. Ses envies d’ailleurs sont écourtées le temps d’une éclipse, sous la forme d’une tenue sublime que sa cousine s’empresse d’aller essayer dans la cabine. Aussitôt, l’héritière en profite pour jeter un coup d’œil à son téléphone – et s’assurer que le monde continue de tourner sans elle dans ses bureaux -  avant d’entendre la voix cristalline de Bloom surenchérir à travers le rideau. Son interlocutrice, pas si juvénile, lui fait part plus en détail de son ressenti. Elle lui affirme, surtout, qu’elle devrait écouter sa propre intuition plutôt qu’autrui. Seulement Jade, elle n’a pas aussi confiance en elle qu’elle veut le laisser paraître. Tout ce qu’elle l’a fait, elle l’a réussi, parce qu’on lui a dit qu’elle y arriverait. Elle a été poussée à croire en ses capacités dans la mode, l’esthétisme de manière générale, ou même dans tous les autres projets auxquels elle a pris part. Mais personne, jamais, ne lui a prêté une âme d’artiste passionnée ; elle qui n’esquisse que des bouts de tissus si variés soient-ils. Attentive néanmoins aux dires de sa cadette, elle ne peut en vouloir de son implication à celle qui veut bien faire. – Seulement si je me ramasse un échec, je serais la première à devoir l’encaisser Bloom. et là elle avoue, sans doute, les intentions moins louables ; une vérité plus lâche.
Elle a peur, Jade, d’essayer, puis d’échouer.
Peur de tout perdre à cause d’un mauvais coup de poker.
Elle laisse tomber son smartphone dernier cri dans son sac à main quand elle entend le rideau s’ouvrir. Et elle apparaît, Bloom, magnifique. L’aînée des deux cousines lui adresse un sourire amusé en la regardant faire tout en confirmant. – Hum, tu vas faire tourner des têtes, c’est certain. et elle se demande, une fraction de seconde, ce qu’il en est de la vie amoureuse de sa cousine. Elles sont si occupées à parler d’elles, quand elles se retrouvent, que les hommes passent au second plan. – Je te propose de l’acheter, puis je t’offre un truc à boire et tu me raconteras auprès de qui tu veux faire fureur. elle suggère finalement, prête à poursuivre ce petit échange un peu plus tranquillement.
(c) calaveras.

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Dim 29 Nov - 10:20
Jade n’a pas tort, certes, mais la peur de l’échec n’est pas envisageable dans leur famille. Enfin, c’est ainsi que Bloom le perçoit, tout du moins. « N’est-ce pas toujours le cas ? » argue-t-elle, déterminée. « Tu vas pas me dire que tu flippes à ce point ?! » Ces mots sont plus une envie de faire un électrochoc qu’une réelle question posée à sa cousine. L’étudiante n’a jamais trop aimé les gens faibles, et elle ne manque pas de le faire savoir. Bien sûr, il y a aussi une part d’elle qui est plus humaine, heureusement.

Dans la cabine, elle enfile la tenue qu’elle a trouvé et sortant de sa cachette pour se montrer, resplendissante à celle qui la connait depuis son enfance, elle est satisfaite de la réaction de cette dernière. Elle se tourne vers l’immense miroir, afin de s’admirer à la lumière du jour ; se regarde sous toutes les coutures et en vient à la même conclusion. Elle hoche alors la tête, dans un immense sourire avant de retourner se changer.

« Comme s’il y avait besoin d’une personne en particulier. » lâche-t-elle, amusée. Elles se dirigent alors vers la caisse, Bloom se demandant si elle va laisser échapper quelques détails concernant l’homme qu’elle convoite réellement à celle qui n’approuverait sans aucun doute pas son choix. A voir si le breuvage du bar fait effet, et si les confidences viennent naturellement. En attendant, elle paye sa tenue, et sort de la boutique, un air victorieux sur le visage. « C’est bon, on peut y aller ! »

@ Invité

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Dim 20 Déc - 1:02
Une cousine, c'est à mi-chemin entre une amie et une sœur. -- @Bloom Walton & @Jade Monroe


Elle est, comme, frappée de plein fouet par les mots de sa cousine. Plus que ses paroles, il y a la manière dont elle les dit. Elle décèle, sans aucun mal, le jugement perceptible dans la voix de Bloom. Celui qu’elle aurait deviné sans même l’entendre de la part de quelqu’un de sa famille ; quelqu’un de leur famille. L’échec n’a jamais été une chose acceptable. Moins encore quand il s’agit d’une ambition entrepreneuriale. Jade, elle en est l’exemple parfait. Tout ce qu’elle a eu envie d’essayer, elle l’a osé. Les projets se sont multipliés, parfois sous le coup d’une simple impulsion, un désir immédiatement assouvi. Mais c’est différent cette fois. C’est différent, sans doute, parce que c’est important. Pour la première fois de sa vie, elle éprouve l’envie de se lancer dans quelque chose sans se penser capable de réussir. Alors, devant la remarque de sa cousine, elle est prise d’une certaine gêne qu’elle tente de contenir. – Je me passerai de ton jugement, Bloom. vexée ? Non, plutôt touchée. Embarrassée d’être ainsi confrontée à cette frayeur qui ne lui ressemble pas ; mais qu’elle ne contrôle pas. Dans un soupir, elle préfère évacuer ce ressenti pour se focaliser sur la belle nymphe. Dans cette combinaison, elle a tout d’une princesse. Et, surtout, Bloom semble elle aussi satisfaite. Le sourire amusé sur les lippes, l’influenceuse la contemple avec un soupçon de malice, curieuse de connaître ce qui se trame dans sa vie. Sur cette proposition de sa part, une fois l’achat effectuée, les deux cousines quittent la boutique. – Je croyais que tu ne trouverais jamais ! elle la taquine juste avant de rejoindre le premier bar à leur portée, prête à entendre tout ce qu’elle a manqué de la vie de Bloom Walton, de sa vie effrénée, des ses aventures cachées. Bloom, plus impétueuse, plus vivante qu’elle ne le sera jamais. Qu’elle vive par procuration, quelques secondes, à ses côtés.

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