La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

High hopes | ft. Alix

@ Invité

avatar
   
#
Mer 22 Juil - 22:19

High Hopes

Pour des raisons évidemment financières, Erwin avait ouvert son appartement à une recherche de colocataire. L’endroit était trop grand pour un homme seul, et le coût de revient mensuel l’étranglait littéralement depuis qu’il avait mis ses billes dans son projet d’Escape Game futuriste. Il aurait certes pu chercher ailleurs, trouver un coin moins côté comme le faisaient Amber et Lukas, mais avec les années, il avait fini par s’attacher à cet endroit ; aussi n’envisageait-il de déménager qu’en dernier recours. Il avait pris l’appartement lorsque sa précédente aventure d’entreprenariat avait commencé à rapporter, bien avant que la société ne s’effondre, aussi ce lieu était le réceptacle de nombreux souvenirs pour lui.

Parmi la dizaine de dossiers reçus, l’agence immobilière lui avait donné un droit de regard quant à qui donner la priorité. Ce n’était pas chose courante, mais le directeur de l’agence était un vieil ami des parents d’Erwin, et s’il était bien une chose que le trentenaire avait appris depuis qu’il était dans le monde du travail, c’est qu’il fallait toujours savoir faire jouer ses relations. De fait, Erwin avait passé une après-midi entière à éplucher les dossiers des différents candidats et à les classer dans un ordre préférentiel.
Mais il avait joué de malchance : après plusieurs jours, l’agence lui avait signifié que seule la candidate qu’il avait placé en dernière position souhaitait encore prendre l’appartement. Il avait tergiversé entre remettre sa recherche de colocataire à plus tard, ou bien accepter la personne en question : une femme de son âge, photographe freelance. A ce simple descriptif, le quidam curieux chercherait à comprendre ce qui avait poussé Erwin à donner une basse priorité à ce dossier ; car ce n’était pas tant elle que le petit bout qui s’accrochait à ses jupes : elle avait un enfant. L’idée lui inspirait les plus grandes craintes : il se voyait déjà réveillé en pleine nuit, ou bien découvrir en rentrant son appartement abîmé pour une quelconque bêtise faite par le bambin. Mais en vérité, ce qui l’effrayait c’était surtout ce que lui renverrait l’image de l’enfant, qui lui rappelerait inévitablement qu’il était encore célibataire à presque trente ans et qu’il n’avait toujours pas trouvé chaussure à son pied, et que ses parents n’avaient de cesse de lui demander quand est-ce qu’il s’attelerait à trouver une femme, la marier, et obtenir un héritier.

Bien que cela le contrariait, Erwin avait tout de même convenu qu’il serait suicidaire de continuer à payer son loyer seul, et il avait donc convenu d’accepter le dossier de la femme. Il en relisait présentement les premières lignes, sachant qu’elle devait arriver à tout moment ici. « Alix Westmore… » murmura t-il pour lui-même, l’ordinateur calé sur les genoux, assis dans son canapé. Il l’avait eue au téléphone pour lui confirmer personnellement qu’elle était l’heureuse élue, sans oser lui avouer qu’il aurait préféré qu’un autre prenne sa place.

@ Invité

avatar
   
#
Mar 18 Aoû - 10:51
Quand elle avait eu le mot d’Ian, Alix n’en avait pas cru ses yeux. Alors lui aussi prenait le large, après tout ce qu’ils avaient vécus. Encore heureux qu’il ne l’ait pas fait avant l’opération mais bien après, histoire que Victoria se remette, histoire qu’elle se sente mieux. De rage, Alix avait balancé la lettre manuscrite à la poubelle et elle n’avait même pas pleurer. En avait-elle le droit de toutes façons ? Le retour du boomerang en pleine figure, la vitre que l’on se prend avec une telle violence qu’elle déstabilise. Alix, l’électron libre allait devoir vivre en adéquation avec sa fille. Elle qui ne la voyait que quelques soirs par semaine, maintenant tout cela allait devenir son quotidien. Et ça la faisait flipper. Si bien qu’elle avait trouvé une annonce d’appartement pour pouvoir se rapprocher de l’école de sa fille, et son dossier avait été accepté. Encore fallait-il que son colocataire accepte Vicky, encore fallait-il que son colocataire accepte que la brune arrive avec une enfant dans ses bagages. Une enfant de bientôt huit ans. Une enfant extraordinaire aux yeux de la mère mais pas forcément aux yeux du monde. Elle laisse Vicky chez Charlie, déglutit et fait un câlin à sa fille avant de se diriger jusqu’à l’adresse que lui avait procurer l’agence. Elle soufflait un peu, essayait une fois encore de contacter Ian mais c’était la messagerie. Une fois de plus, elle lui demandait de la rappeler, peut-être la fois de trop. Elle s’enfonçait dans la bouche de métro, les yeux dans le vide, anesthésiée par la douleur que lui procure le coeur. Elle craquera plus tard, là, elle a autre chose à faire. Un message de Charlie pour lui assurer que Vicky allait bien, Alix prenait le temps de souffler un instant avant de sortir du métro, assommée par la chaleur écrasante du moment. Ses talons en seul guise de bruit, elle arrivait à l’adresse indiquée, étonnée que les portes soient ouvertes, elle s’engouffrait dans le petit espace crée par l’encadrement de la porte et elle montait à l’étage indiqué. Lorsqu’elle toquait, il n’y avait aucune réponse, elle patientait, vérifiant le nom indiqué à côté de la porte et fronçait les sourcils, c’était bien ici. Une nouvelle fois. Elle attendait, peut-être qu’elle n’avait pas frappé assez fort.  Alors elle se décidait à pousser la porte. Et elle s’avançait précautionneusement dans l’endroit, ses yeux qui se déposait un peu partout. Puis arrivée dans le salon, elle aperçut son colocataire de dos, souriant un instant et elle s’annonçait « Bonjour, excusez moi. J’ai toqué deux fois et je n’ai pas entendu de réponses, alors je me suis permise d’entrer. » Elle s’avançait après avoir souffler et elle tendait une main devant elle « Enchantée, Alix Westmore. » Et un sourire plus tard, elle espérait ne pas le faire fuir. Elle s’humidifiait les lèvres « J’ai laissé Victoria, ma fille, chez un ami. Je préférais voir avec vous les conditions et les possibilités d’emménagement. Puis je voulais aussi voir les différentes pièces de la maison. Enfin un pré-emménagement habituel donc. »

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 17 Sep - 19:04

High Hopes


A moitié assoupi, à moitié perdu dans ses réflexions, il avait omis les coups frappés à la porte d’entrée.  Aussi sursauta-t-il lorsque une voix féminine surgit dans son dos, s’excusant d’être entrée ainsi. Il se retourna d’un bloc, sourcils froncés, aussi déconcerté d’avoir été pris de court par sa future colocataire que d’avoir oublié de fermer à clé l’appartement. Il posa un regard courroucé sur elle, et la dévisagea un peu sauvagement malgré lui. Se rendant compte de la rudesse de son accueil - duquel elle n’était par ailleurs aucunement responsable, Erwin se morigéna intérieurement et se reprit. Ses traits se firent soudain plus légers et il adressa à Alix un vague sourire qui se voulait le plus chaleureux possible.  « Non… non. Vous avez bien fait, je suppose. » Il déposa l’ordinateur sur la table basse et se leva pour aller à sa rencontre. Il tendit une main vers elle, et se présenta comme elle l’avait fait, quand bien même ils savaient tous deux leur noms respectifs. « Erwin Sullivan, enchanté, Alix. » Et comme elle lui annonçait avoir fait garder sa fille pour faciliter leur première rencontre, il hocha la tête avec approbation tout en lui serrant doucement la main. Elle lui avait tout l’air d’une femme sérieuse. Elle marquait déjà un bon point, adoucissant quelque peu ses réticences à partager son logement avec une mère célibataire. Il se frappa les mains. « Bien. Alors commençons par une visite, si vous... ? Vous permettez que je vous tutoie ? Ce sera plus simple ainsi.  » Cette familiarité jurait quelque peu avec son ton sérieux, mais après tout l’homme n’avait jamais aimé les protocoles, et l’excès de déférence. Il côtoyait certes chacun avec la même dose de respect et de bonté, mais les formes l’ennuyait au plus haut point. Comme elle acquiesçait, il poursuivit. « Donc je disais, on visite d’abord, si cela te convient ?  » Il marqua une pause, et ses traits s’illuminèrent soudain. « Oh ! J’ai tant été pris de court que j’en oublie presque mes devoirs d’hôte. Tu souhaites boire quelque chose ?  » Il espérait ne pas l’avoir effrayée avec son accueil, car il avait vraiment besoin de l’argent que représentait une colocation. Et Alix représentait son seul espoir actuellement.

@ Invité

avatar
   
#
Lun 5 Oct - 20:41
Elle a vraiment besoin de se rapprocher de l'école de Victoria, Alix. Même si elle se persuadait que non, maintenant que Ian est parti, elle est certaine que c’est la meilleure des solutions. Parce que plutôt que de faire changer sa fille d’école, lui faire perdre ses repères qu’elle a depuis qu’elle est malade. Elle ne veut pas lui imposer cela, alors c’est elle qui s’adaptera. Parce qu’elle doit le faire, pour Victoria. Alors c’est sûrement pour cela qu’elle se retrouvait dans le salon d’un parfait inconnu qui allait devenir son colocataire, dans un appartement qui allait partiellement devenir le sien. Alix ne peut s’empêcher d’avoir un rictus amusé quand il lui fait part de ses suppositions « Je n’allais pas décemment rester sur le palier, je suis persuadée que vous avez des tonnes de choses à faire dans votre journée, et je ne voulais pas que vous pensiez que j’avais simplement décommander sans vous prévenir ! » Même si, elle, elle aurait jeté un oeil à la porte au bout d’un moment. Mais tout le monde n’était pas comme elle. Elle lui serrait à la main à la suite et hochait un peu la tête « Enchantée, Erwin Sullivan. » Un poil moqueuse, elle ne pouvait s’empêcher de le regarder avec les yeux rieurs. Parce qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer et leur sérieux, ou du moins son sérieux, dénotait avec sa personnalité. Elle pouvait être sérieuse dans le travail mais dans la vie de tout les jours, elle tentait de ne pas l’être. Alix regardait tout autour d’elle et elle appréciait l’appartement, elle espérait qu’il plaise aussi à victoria, elle qui n’avait pas vu beaucoup de logements depuis qu’elle était petite. « Oui bien sûr, on peut se tutoyer, j’aurais moins l’impression d’être une grand-mère de quatre-vingt dix ans. » Le vouvoiement, très peu pour elle. Quand il s’agit d’un contrat, il n’était pas rare qu’elle soit assez friendly, sauf quand, justement, c’était une personne plus âgée qu’elle qui demandait ses services, là, elle attendait la demande ou ne l’attendait même pas, se contenter d’user et d’abuser de politesse pour ne pas passer pour une malpolie. Elle acquiesçait une nouvelle fois « Oui, on peut visiter. Je ne pense pas que je dormirais dans le canapé… Je plaisante, bien évidemment. » Peut-être qu’il n’appréciait pas l’humour, elle préférait se dédouaner de tout humour douteux dont elle faisait preuve. Alix secoue négativement la tête, et elle continue à regarder autour d’elle « Non, merci. » Elle n’a pas soif, parce qu’elle a envie de visiter l’appartement. Elle sort un dossier de son sac et elle le dépose sur la table basse « Je vous ai ramené tout les papiers que l’agence m’ont demandé. » Et elle a eu du mal à tout récupérer mais pourtant, elle y est parvenue. Signe qu’elle est motivée pour emménager ici. « Et, je sais que ça doit être compliqué d’accepter le dossier d’une mère célibataire, mais Victoria est adorable. Je sais bien que tu penses que je dis ça parce que c’est ma fille. Mais, elle est vraiment adorable, elle fait des grasses matinées le week-end, elle aime faire des gâteaux… Le seul truc qui pourrait vous embêter c’est qu’elle a besoin d’un tiroir entier pour ses médicaments, mais promis. Elle est géniale. Mais trève de discussions, on fait cette visite ? »

@ Invité

avatar
   
#
Lun 26 Oct - 16:31

High Hopes

L’entrepreneur se frotta les yeux, émergeant encore de sa sieste écourtée par l’arrivée d’Alix. Il n’avait guère le goût de l’aléa, et préferait de loin lorsque tout se déroulait comme prévu. Il laissait volontiers à son amie Amber son attrait pour les fantaisies. Il espérait se rattraper par la suite et faire preuve d’un meilleur accueil, aussi s’appliquait-il à se montrer sous son meilleur jour. De son côté, Alix ne semblait guère intriguée par l’homme, et Erwin découvrait la fraîcheur de sa personnalité lorsqu’elle lui serrait la main. « Enchantée, Erwin Sullivan. » Il lut un soupçon de malice dans le ton de la femme, et lorsqu’il la dévisagea pour en avoir la confirmation, il vit que ses yeux riaient. Il sourit malgré lui, comprenant qu’elle s’amusait de son formalisme soudain. Il appréciait cette spontanéité, même si c’était ici à ses dépens, et il ajouta ce trait de personnalité à sa liste mentale des raisons d’accepter la colocation avec la mère célibataire. C’était un peu injuste, cette façon de peser le pour et le contre alors que son seul défaut avéré était d’avoir eu un enfant, et avec du recul il se serait certainement trouvé détestable de procéder ainsi. Il reporta son attention sur sa - probable - future colocataire, lorsqu’elle sortit soudain tout un dossier de son sac.
« Je vous ai ramené tout les papiers que l’agence m’ont demandé. » Erwin fronça les sourcils. Vous? La femme dut apercevoir son étonnement, car elle repassa au tutoiement dans la foulée lorsqu’elle se mit à défendre son cas. Le trentenaire se demanda s’il était si simple de deviner chez lui l’appréhension d’accepter la colocation avec une enfant en bas âge, ou bien si Alix Westmore n’en était tout simplement pas à son premier essai, et qu’elle avait désormais l’habitude d’être refusée pour ce simple motif. Il s’empressa de la rassurer, ne souhaitant nullement passer pour une personne plus horrible qu’il ne l’était. « Merci pour les documents ! … Eh bien... j’ai hâte de déguster lesdits gâteaux alors !  » Il sourit légèrement, notant pour plus tard que la mère avait parlé d’un tiroir de médicaments, ce qui suggérait que sa fille était malade. Il ne souhaitait pas lui poser cette question délicate directement. Il hocha la tête et l’entraîna à sa suite, lui faisant découvrir tour à tour les différentes pièces de l’appartement.
Ils démarrèrent par la cuisine - Erwin ouvrit certains tiroirs, lui présenta quelques accessoires électroménagers récents, dont son favori, la tireuse à bière -  puis passèrent à la salle d’eau, et le balcon, qui offrait une vue sur la cour intérieure de la résidence. « Je ne sais pas si c’est suffisamment sécurisé pour ton enfant, mais on pourra toujours voir le cas échéant. » s’excusa t-il en refermant la porte vitrée.  Ils gravirent ensuite les marches qui menaient à l’étage du duplex, qui contenait les deux chambres séparées par une salle de bains.  De l’index, l’homme désigna le bout du couloir. « Au fond, c’est ma chambre. » Il allait sans dire qu’ils ne la visiteraient pas, c’était déplacé. « Et là…  » il pointa vers la première porte, juste sur leur droite. « La tienne. » Il poussa la poignée vers le bas et ouvrit grand la porte, laissant Alix passer avant lui. C’était vide, pour l’instant ; il avait tout démeublé le week-end précédent, pour que les potentiels locataires se fassent une meilleure idée de l’espace disponible, sans a priori vis à vis de sa décoration personnelle.
Enfin… personnelle… Auparavant, il y avait une femme ici, qui avait tout amenagé avec goût, il devait l’admettre.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 1 Nov - 18:43

Elle comptait réellement sur lui, Alix, pour pouvoir déménager du complex et se rapprocher de l'école de Victoria. Non pas qu'elle avait une flemme incommensurable de devoir emmener sa fille à l'école, mais du Queens à Manhattan il y a beaucoup trop de temps de transports -et ne parlons pas de voiture- et elle voulait fatiguer sa fille le moins possible, alors elle avait cherché une colocation dans son budget et c'est cet appartement qui lui avait tapé dans l'oeil. Et pas un autre. Elle n'en avait pas parlé à Vicky parce qu'elle avait peur de la décevoir si jamais ça ne se faisait pas et heureusement pour elle, ne pas en parler a fait tourner la chance et la voilà, dans le salon avec son -futur-colocataire. « Merci pour les documents ! … Eh bien... j’ai hâte de déguster lesdits gâteaux alors !  » Alix ne peut s'empêcher de sourire et elle hausse les épaules en rétorquant « je pense que quelques jours après notre emménagement, tu en auras. On en fait surtout le week-end pour tout avouer. Ou quand elle quitte tôt l'école et qu'Alix n'est pas obligé de la laisser à la garderie. Elle s'en veut quand elle le fait, mais elle ne peut pas toujours s'adapter à un emploi du temps de maman célibataire, et pourtant, elle essaie. Elle suit alors Erwin et regarde tout autour d'elle, remarque le matériel récent, sourit à la vue de la tireuse à bière, imprime dans sa tête toutes les pièces, regarde le balcon, s'imagine déjà mettre des plantes. Elle s'imagine déjà y vivre en réalité. « Je ne sais pas si c’est suffisamment sécurisé pour ton enfant, mais on pourra toujours voir le cas échéant. » Alix secoue la tête positivement « Ne t'en fais pas, elle a huit ans en février, je pense que ça ira » elle ricane un peu parce qu'il ne pouvait pas savoir mais elle trouve ça presque adorable qu'il s'inquiète de savoir si ce sera assez sécurisé. Elle continue de suivre Erwin et écoute attentivement « Au fond, c’est ma chambre. » Elle imprime alors que la porte noire du fond c'est une pièce interdite où il ne faut pas entrer. Elle l'expliquera à Victoria aussi. « Et là… La tienne. » Alix entre dans la pièce et tourne en plein milieu, c'est vrai qu'elle n'avait pas pensé à la possibilité qu'il allait falloir qu'elle fasse chambre commune avec sa fille, mais elle trouverait bien une solution. Elle devrait peut-être voir avec Erwin au fur et à mesure du temps si elle peut faire des aménagements et des petits travaux à sa façon. Histoire de conserver un minimum d'intimité si jamais. « C'est vraiment sympathique ce petit appartement. » acquiesce t-elle, après avoir rangé son téléphone et prit des photos. « Du coup, tu es propriétaire de ce bijou ?» demande t-elle, curieuse. « Du coup, je vais peut-être te paraître pressée, mais tu penses que je peux emménager quand ? Avant la rentrée scolaire, ce serait possible ? » Parce que tout ce qui lui importe, c'est la santé et le bonheur de Victoria et elle ne veut pas la perturber plus que de raisons. Déjà que sa vie a changé, elle ne veut pas en infliger plus à sa fille. « Si c'est toujours d'accord pour toi, bien évidemment. Et si je ne t'ai pas trop effrayé. »

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 7 Jan - 14:56

High Hopes

Réminiscences de souvenirs divers qui le traversaient lorsqu’il posait ses yeux sur les objets décorant son appartement, des fragments de Thalia qui l’éclaboussaient sans prévenir à chaque nouveau détail qui s’imposait à lui, dans le couleur des rideaux, le cadre moderne ornant le mur, le service de vaisselle raffinée qu’ils réservaient aux invités... et tant d’autres choses encore. Là, l’ombre fugace des vêtements qu’elle avait l’habitude de jeter négligemment sur la chaise, ici l’image rémanente de ses produits de beauté multiples… A vivre seul depuis qu’elle était partie, il s’était plongé plus encore dans son travail et avait fermé les yeux sur sa douleur. Ce n’était que maintenant qu’une autre personne s’apprêtait à partager l’espace avec lui qu’il se rendait compte à quel point sa séparation avec Thalia avait laissé un vide béant dans son existence. L’appartement manquait de vie, et comme son propriétaire, semblait tourné vers le passé. Sans même qu’il n’y ait songé, la présence d’Alix et de sa fille allait bousculer le sablier, remettre en route le temps qui s’était ici figé.

Reprenant ses esprits et chassant ses démons, il poussa la porte de la chambre inoccupée qu’il désigna comme étant celle d’Alix. La femme jeta un regard calculateur et appréciateur sur l’espace, pris quelques photos avec son téléphone, puis se retourna vers Erwin, enjouée. Son ton dénotait avec la nostalgie soudaine qui s’était emparée du propriétaire. « Oui, c’est à moi. » acquiesça t-il d’une voix laconique. Puis il dut rire doucement ; la franchise d’Alix le prenait au dépourvu et avait chassé ses idées sombres. « Tu peux emménager quand tu le souhaites. » s’empressa t-il de répondre. Il eut un léger sourire engageant. Le plus vite serait le mieux pour lui aussi ; pour des raisons financières dans un premier temps, et aussi pour redonner vie au grand duplex comme il s’en rendait compte maintenant. « Une fois que tout sera en ordre avec l’agence et que tu auras signé, bien évidemment. » Il ne voulait pas non plus donner la sensation d’être hâtif. C’est un comportement qui rendait parfois les autres méfiants, il avait eu de multiples occasions de le comprendre au cours de négociations pour son entreprise.  Et il ne devait pas laisser filer Alix : elle avait l’air sympathique, il avait besoin d’un colocataire.

Un léger silence gênant s’installa. Erwin ne savait trop quoi ajouter d’autre. Finalement, le tour du duplex était rapidement fait, et il n’était pas spécialement doué pour faire la conversation avec un(e) inconnu(e). L’homme joua avec ses mains un instant avant d’ajouter précipitamment : « As-tu d’autres questions ? »

@ Invité

avatar
   
#
Sam 16 Jan - 9:43

Alix était déjà pleine d’imagination quant à l’aménagement de sa future chambre. Elle avait déjà en tête les photos qu’elle pourrait afficher fièrement contre le mur, des photos de sa fille principalement. Elle voulait se renseigner quand même pour savoir si elle allait devoir passer par des tonnes d’email pour le propriétaire avant de pouvoir faire ce quelle désire dans la chambre, même si, à première vue, elle ne ferait pas de travaux énormes, juste certainement quelques ajouts de meubles et de rangement sur le mur, mais rien de bien transcendant. « Je dois voir avec mon propriétaire dans mon immeuble actuel, mais je pense que je pourrais emménager rapidement » sourit-elle avant de ranger son téléphone. Elle secouait la tête positivement quand il lui parlait de l’agence, bien évidemment. Elle n’allait pas mettre la charrue avant les boeufs Alix. « Oui, je contacterais l’agence une fois que je serais sortie d’ici. Je t’enverrais un message pour te prévenir de l’avancée, si tu veux. » propose t-elle, sans vraiment attendre de réponse, parce qu’elle sait bien que l’agence le préviendra sûrement plus rapidement qu’elle. Elle réfléchissait aux possibles questions qu’elle pourrait avoir quand il le lui demande et elle fait non de la tête en souriant « Aucune question, après tout si j’en ai, je sais où te contacter. Mais je n’en ai pas pour l’instant. » Elle regarde l’heure sur sa montre et soupire, elle doit se presser maintenant parce qu’elle doit aller récupérer Vicky pour l’emmener à son play date « Je dois y aller, je dois récupérer Victoria et l’emmener à un play date. » Elle dit ça avec un ton si naturel qu’elle a l’impression qu’il sait ce que tout ce qui a un rapport avec un enfant veut dire et elle se pince l’intérieur de la joue en se rendant compte qu’elle doit lui imposer sa fille sans qu’il ne soit au courant. Mais la gêne disparaît bien vite. « Je te dis à bientôt alors ! » Et elle file comme elle est arrivée, avec rapidité pour reprendre son rôle de Maman à coeur. Pour retrouver Vicky et lui annoncer qu’elles vont déménager. Plus près de son école et de ses copains.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum