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didn't think we'd ever come to this (wes & elior)

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Jeu 5 Aoû - 14:27
Wes dit de moi que je suis quelqu'un de "solaire". Je suis toujours le premier à voir le bon côté des choses, le verre à moitié plein. Quand quelque chose se passe, je vois toujours les positives outcomes, avant de prendre en compte les négatives. Je n'aime pas me concentrer sur les problèmes, les mauvaises choses. Le résultat de ce genre de mentalité ? Je ne m'énerve jamais. Je fais le mec susceptible et agacé par pleins de choses, qui chipote un peu trop dans certaines situations, mais je ne suis jamais vraiment en colère. Le problème étant quand quand je le suis, je deviens directement méchant. Je bouillonne longtemps, la laisse monter, jusqu'à ce qu'elle déborde et que j'ai besoin de la faire sortir. Quand c'est le cas, je la crache ma colère, comme un serpent qui attaque quelqu'un avec son venin.

Cela faisait des années que je n'avais pas ressenti ça. Le besoin d'hurler sur quelqu'un - sans compter la crise de nerf que j'ai tapé sur mon Google Home le jour du retour de Jay. Le plus étonnant, c'est la personne contre qui je m'apprête à déverser toute la colère qui s'est accumulée en moi ces dernier temps. Je n'aurais jamais cru toquer à la porte de chez Wes comme je le fais aujourd'hui. La mâchoire serrée, je ne peux plus attendre, je dois lui dire ce que je pense de ce qu'il a fait. Par chance, ce n'est pas sa colocataire qui ouvre la porte, mais lui directement, et tant mieux, ça me laisse l'occasion de rentrer dans l'appartement sans lui demander son avis, mon épaule bouscule la sienne, et je n'attends pas de me retourner face à lui pour commencer. « Tu lui as dit quoi ?! » Un ton sec, mais qui se veut encore calme. Pas de bonjour, pas de sourire, même mes pas sont lourds. « Je sais que vous vous êtes vu, et elle ne me dira jamais ce que tu lui as dit. Je veux savoir, Wes. Tu lui as dit quoi. » Je n'ai jamais parlé comme ça à mon ami d'enfance, parce que j'ai toujours été admiratif de Wesley. Il a toujours été celui qui m'aidait, me soutenait. Mais il a dépassé les bornes. Il a été voir Jay dans mon dos, et vu comme il parlait d'elle alors qu'elle n'était plus là, je me doute bien qu'il n'a pas été tendre avec elle. Et encore, je sais qu'avec moi, il se filtrait. « Putain Wes, de quoi tu te mêles ? C'est quoi ton problème ? Tu te fais aussi chier que ça dans ta vie ? » Quant à moi, je ne compte pas filtrer mes propos face à lui. Il a dépassé les limites en s'immisçant comme il l'a fait dans mon couple, sans même me consulter avant.

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Dim 8 Aoû - 18:06
Wes entendit toquer et s’achemina jusqu’à la porte, persuadé qu’il s'agissait de sa coloc ayant oublié ses clés. Il ouvrit, prêt à se moquer d’elle. Mais à la place du sourire contrit d’Anneke, c’est un Elior fou furieux qui fit irruption dans l’appartement. « El.. » Il n’eut même pas le temps de prononcer toutes les lettres de son prénom, le jeune homme l’avait déjà bousculé pour passer. Le musicien ne mit pas longtemps à comprendre ce qui plongeait Elior dans un tel état : Janet, encore elle. Il retint un soupir. Elle a cafté, évidemment. À quoi tu t’attendais, mon vieux ?

Wes referma la porte et s’y adossa. Il croisa ses bras contre son torse, en une position fermée qu’il voulait aussi calme que possible. « Je lui ai dit ce que tout le monde pense tout bas : se repointer dans ta vie avec autant de confiance et d’impunité, c’est le truc le plus indécent qu’on ait jamais vu. » Indécent, révoltant, égoïste, il avait tout un tas d’autres adjectifs avec lesquels qualifier le comportement de Janet. « Mon problème, si tu veux tout savoir, c’est qu’elle t’a rendu malheureux comme jamais je t’ai vu malheureux. Et ça me rend fou que tu lui retombes dans les bras comme si de rien n’était. » Pour une fois, il ne chercha pas à fuir le conflit, parce qu’il était persuadé d’avoir raison. Il planta ses yeux dans ceux de son ami. « Je ne veux pas te récupérer en miettes dans deux mois quand elle se sera encore tirée. Parce que rien ne te prouve qu’elle va rester, cette fois-ci. » Wes n’avait pas pris de pincettes. Il s’entendit parler et ne réalisa qu’après que ses mots étaient aussi sincères que violents. Cependant, il ne revint pas sur ses paroles : il aurait peut-être dû.

La petite pique finale blessa légèrement son ego : Elior savait que sa vie n’avait rien de palpitant ces derniers temps. L’attaquer là-dessus était vraiment bas. Dans sa barbe, suffisamment fort pour que son ami l’entende, il grommela : « Ça te va bien de dire ça, tu te mêles jamais de ce qui te regarde pas toi... » Après tout, c’était Elior qui lui faisait du chantage pour qu’il remette un pied dans le dating game… Tout en sachant pertinemment qu’il était trop à la ramasse pour envisager quoi que ce soit, et que le seul exploit auquel il pouvait prétendre, c’était déprimer son date en lui parlant de la vacuité de son existence. C’était aussi 一 je vous le donne en mille 一 Elior, l’instigateur de ce faux rendez-vous galant avec sa meilleure amie. Et si Wes l’avait pris à la rigolade (histoire de ne pas passer pour un con devant Ann), ça l’avait quand même passablement agacé. Alors que le jeune homme lui reproche de s’immiscer dans sa vie, ça, c’était carrément se foutre de la gueule du monde.

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Mer 8 Sep - 15:30
Les mots de Wes viennent se frayer un chemin vers mon coeur pour le planter avec violence. Un léger rire s'échappe d'entre mes lèvres, un rire qui n'a rien de sincère, un rire jaune, un rire à travers lequel Takagi peut deviner la douleur que je ressens face à ce qu'il vient de me dire. C'est donc ça qu'il pense depuis tout ce temps ? Que de toute façon, je ne suis pas capable de garder ma vie stable ? « Alors je saurai à l'avenir que ce n'est pas vers toi que j'irai quand j'aurai besoin qu'on me console, si tu ne veux pas me récupérer en miettes. Parce que personne t'a forcé à venir m'aider la fois dernière. Mais je te rassure, t'auras plus besoin de le faire à présent. » Mes yeux sont transformés en fusils, prêts à tirer à la moindre attaque. Un second rire jaune, plus fort, parce que la colère a monté en moi. « Ca n'a rien à voir. Quand je me mêle de ta vie, moi, ça part d'une bonne intention. C'est pour t'aider à aller mieux. Te sortir de ta putain de routine à deux balles qui te déprime plus qu'autre chose. Et toi, tu fais quoi ? Tu vas dans mon dos, dis des horreurs à ma femme en la regardant droit dans les yeux. » Je fais un pas vers lui, sans le décrocher du regard, mon coeur s'emballe dans ma poitrine, je sentirais presque mon sang faire des allers et retours dans mes artères. « C'était quoi ton but au juste ? La faire fuir encore ? Ou bien justement, ça t'a peut-être plu de jouer au grand frère qui protège le petit ? C'était ton moyen de te distraire de ta misérable vie c'est ça ? Guess what, t'es pas mon frère et tu le seras jamais. Alors tu vas pouvoir dire adieu à ce jeu auquel t'as essayé de jouer jusque là. » Qui aurait cru que je me serais retrouvé un jour là, en face de Wes, à cracher mon venin et lui dire de telles choses. Qui aurait cru qu'on finirait dans cette situation, alors que quinze ans en arrière, il m'aidait à prendre confiance en moi et à oublier les personnes qui tentaient de me faire du mal. Pourtant nous y voilà, et je ne me rends même pas compte de l'agressivité de mes propos, de mon attitude. Mes mains dans les poches de ma veste, je serre les poings à en craquer mes doigts. Il ne vaut mieux pas que je les sorte, sinon, je risque de casser quelque chose.

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Dim 19 Sep - 18:17
La violence des reproches d’Elior lui coupa le souffle. Il n’arrivait pas à faire autre chose que l’écouter, immobile, les bras ballants, glacé des pieds à la tête. C'était comme une douche froide, au sens le plus strict du terme. Avait-il commis une grave erreur en donnant rendez-vous à Jay ? Peut-être. Sans doute. Mais ça ne justifiait pas les propos d’Elior, le portrait qu’il faisait de lui était injuste. Wes ne se considérait pas comme le salaud que son ami décrivait. Alors il rétorqua et, abandonnant sa couverture de type détendu, attaqua à son tour. « Ah ouais, une bonne intention ? Tu te fous de moi ? Aie au moins l’honnêteté de reconnaître que ça t’a amusé, de pituler des coups foireux sur mon dos. Pourquoi t’avais besoin de mêler Ann à tout ça, sérieux ? Heureusement qu’elle l’a bien pris, t’as conscience que t’aurais pu foutre en l’air la seule amitié qui me maintient à peu près à flot ? » Il insista sur le mot « seule ». Même si c’était mesquin et entièrement faux, ça lui fit du bien de le cracher. Mais le sentiment de satisfaction n’était qu’illusoire, car aussitôt, il se sentit minable.

Comme un animal blessé qui se défend inutilement, il batailla encore, sans vraiment réfléchir à ce qu’il disait, déversant sans filtre ce qui lui passait par la tête. « Et puis très amusant, le dîner de con avec Moira. Ça aussi c’était pour m’aider ? Je suis quoi pour toi, un bouffon ou un boulet, je comprends pas bien ? » Soudain, sans prévenir, la pression retomba. Il réalisa à quel point il était ridicule, à quel point il mettait en danger cette précieuse amitié pour une bête histoire de fierté. Il était à deux doigts de faire machine arrière, de supplier Elior de se calmer et d'implorer son pardon, tant pis pour sa dignité… Mais les mots « misérable vie » le coupèrent dans son élan. Ça le blessa au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer. Wes oublia instantanément sa fulgurance de bon sens. La poitrine comprimée par l’angoisse, les dents serrées, il siffla : « Tu sais quoi, je t’emmerde. » Finalement, il y était parvenu, il avait réussi à saboter cette amitié qui durait depuis des années. Même ça, même ce lien a priori indéfectible, il l’avait fait foirer. Wes détourna le visage, incapable d’affronter le regard d’Elior quelques secondes supplémentaires. « Finalement, vous allez bien ensemble, Janet et toi. Je vous souhaite bien du bonheur. »

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Lun 8 Nov - 19:48
tw: harcèlement scolaire

Personne n'avait jamais réussi à me blesser autant avec un seul mot avant ce jour-là. La seule amitié qui le maintient à peu près à flot ? De la colère, mon visage change du tout au tout pour dévoiler une profonde tristesse. Je ne réponds même pas à cette question, et il peut être sûr que ces mots-là, je ne suis pas prêt de les lui pardonner. Un pas en arrière, mais je fais de mon mieux pour garder la tête haute. Avez-vous d'ailleurs une idée de comment j'ai appris à faire ça ? Comment j'ai appris à montrer à la personne en face de moi que ses mots ne m'atteignent pas ? Et bien c'est Wesley qui m'a apprit, quand j'étais adolescent et que je finissais mes journées racketté, injurié, voire même frappé. C'est lui qui m'a apprit à faire face à mes harceleurs et à garder le menton relevé pour qu'ils me laissent tranquille. Ah, comme la vie peut être ironique.

« Cette blague était peut-être stupide, mais au moins tu elle a servi à quelque chose : tu as arrêté de nous faire chier. J'avais beau te répéter que la seule personne qui comptait c'était Janet, tu n'as ne m'écoutais pas. Alors ouais, on a voulu te faire comprendre que tu nous soulais. » Je parle un peu moins fort, toujours sous le choc des mots qu'il a employé auparavant, mais je tente de rester ferme. Mon expression reste fermée, et j'observe celui qui ressemble à l'homme que je considérais comme mon frère mais qui, décidément, n'était pas celui que je pensais qu'il était. Il détourne le regard, ce qui ne l'empêche pas de me lancer un ultime pique en plein dans le coeur. Prenant d'ailleurs soin d'attaquer ma femme en passant. Quant à moi, je ne lâche pas des yeux, et chasse rapidement les larmes qui essayent d'embrumer mon regard. « Pourquoi tu as tout gâché, comme ça ? » Ma voix se casse, mais mes épaules et mon dos restent droits. Il y a quelques secondes de latence avant que je tourne les talons pour me diriger vers la porte d'entrée, je ne peux pas supporter de m'engueuler avec Wesley plus longtemps. Il y a tant de choses que j'aimerais lui dire, à ce moment-là. De choses que j'aimerais crier, également. Et God knows à quel point j'aimerais pouvoir balancer des assiettes contre le mur pour exprimer ma rage. Une colère accumulée depuis des mois mais jamais exprimée, une colère contre Wes qui a agit derrière mon dos, mais aussi contre Jay qui a osé nous abandonner, et surtout contre le monde entier qui semble prendre un malin plaisir à s'acharner contre moi depuis ma naissance.

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Dim 21 Nov - 0:14
Wes observa Elior se renfermer et il eut l’impression de revoir ce gamin qu’il traînait partout quand il était ado, ce gamin blessé qui luttait pour garder la face. Sauf que cette fois-ci, l’abruti qui lui faisait du mal, c’était lui. Ça lui fit un choc. Il ne voulait pas être la cause du malheur d’Elior. Tout mais pas ça. Le musicien rassembla le peu de calme qu’il lui restait pour tenter de s’expliquer, une fois de plus, espérant que ça ne soit pas vain. « Elle était partie, Elior. Je voulais pas que tu sois seul. Ça me rassurait d’imaginer que tu puisses refaire ta vie sainement avec une fille qui te ressemble. » Mais c’était déjà trop tard, l’heure n’était plus à la justification.

Elior ne se priva pas d’en rajouter une couche, l’accusant d’avoir tout gâché. Ça suffit pour raviver la colère de Wes. C’était injuste. Il avait voulu bien faire, rien de plus. Secouer Janet, jouer les chiens de garde, lui rappeler qu’il les gardait à l'œil, elle et ses airs de grande dame. Était-ce vraiment un crime ? Enfonçant ses mains dans les manches de son sweat comme un ado en colère, il railla : « Mais oui c’est ça, c’est moi qui ai tout gâché, tout est de ma faute, t’as rien à te reprocher, ô toi la blanche colombe. » Il ironisait, pourtant le brun savait à quel point il était fort pour se saboter. Et pour saboter ses amitiés. Il n’en était pas à son coup d’essai, pourtant, naïvement, il n’aurait jamais pensé en être capable avec Elior.

Les piques du jeune homme s'additionnaient dans son esprit, accentuant le brouillard dans son cerveau et la douleur sourde dans sa poitrine. « C’est marrant, je n’avais jamais perçu à quel point tu me méprisais. » Sa vie misérable, le fait qu’il les saoule. Ces mots, Wes allait les tourner et les retourner dans tous les sens jusqu’à des heures avancées de la nuit, incapable de les oublier ne serait-ce qu’une seconde. Lui qui commençait à recouvrer des bribes de self esteem risquait de voir tout dégringoler comme un château de cartes. Elior tourna les talons mais Wes n’esquissa pas un geste pour le retenir, comme paralysé. Il se sentit soudain épuisé. Finalement, peut-être qu’Elior avait raison. Peut-être que tout ça, il le méritait.

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