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in the shadows ☾ briséïs

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Mar 9 Nov - 17:23

(in the shadows)
A star falls from the sky and into your hands. Then it seeps through your veins and swims inside your blood and becomes every part of you. And then you have to put it back into the sky. And it's the most painful thing you'll ever have to do and that you've ever done. But what's yours is yours. Whether it’s up in the sky or here in your hands. And one day, it'll fall from the sky and hit you in the head real hard and that time, you won't have to put it back in the sky again. @Briséïs McFaden ☾ gif tumblr.


Rester positif, voir les choses du bon côté. C’est ce qu’il n’avait de cesse d’essayer de faire, depuis son retour à New-York. Mais William, malheureusement, avait un peu trop tendance à broyer du noir. Être de retour dans cette ville qu’il avait quitté dans l’unique but d’aller de l’avant, ne lui faisait pas toujours du bien. Cette ville, elle était emplie de souvenirs. De souvenirs qu’il partageait avec elle. Il avait été idiot de penser un instant, un seul, qu’il pourrait remettre les pieds dans la grosse pomme sans que le souvenir de sa chère et tendre ne revienne le persécuter en permanence. Il ignorait ce qu’il devait faire, William. Parce qu’il n’était pas prêt à renoncer à elle. Il ne l’avait jamais été. Elle avait beau lui avoir laissé les papiers du divorce, signe on ne peut plus clair que pour elle tout était terminé, il était incapable de la laisser partir. À ce jour, Jezabel était toujours la seule et l’unique femme qui avait été capable de faire fondre véritablement son cœur. Avant ça, il n’était rien d’autre qu’un homme opportuniste, un carriériste. Comble de l’ironie, il avait pensé lui offrir une belle vie, en acceptant ce poste à Londres, mais il l’avait privé de tous, de tout ce qu’elle aimait et il l’avait rendu malheureuse. William avait parfaitement conscience de ses erreurs. Il avait parfaitement conscience d’avoir commis des impairs. Mais il détestait l’idée de passer pour l’homme sans cœur qui avait privé sa dulcinée de tout ce qui la rendait heureuse. Il n’était pas un homme mauvais, simplement un homme incapable de savoir prendre les bonnes décisions. Et ça le rendait grognon. Il était contrarié de se retrouver si prêt de sa femme, sans savoir quoi faire, quoi dire pour arranger les choses. Il ne pouvait décemment pas débarquer dans sa vie comme si de rien n’était. En fait, tout le rendait grognon. Son travail, qu’il n’exerçait plus comme il le voulait, qu’il tentait désespérément de retrouver. Sa jambe, qui ne cessait de se réveiller, chaque jour un peu plus douloureuse. La thérapeute qu’il était obligé d’aller voir pour ne pas complètement perdre son travail était d’avis qu’il somatisait, que tout était dans sa tête. Il devait se retenir de lui répondre parfois, de lui expliquer que de se prendre une balle dans la jambe n’était pas exactement la chose la moins douloureuse qui puisse exister. Le temps n’arrangeait pas son humeur, non plus. Le ciel affichait la même couleur morose que son humeur. Il était contrarié, Will et peu de choses réussissaient à lui arracher un sourire ces derniers temps. Sauf sa sœur, peut-être. Briséïs avait toujours été le rayon de soleil de son existence. Alors il était heureux qu’elle ait demandé si elle pouvait passer le voir. Il était ravi, à l’idée de passer un peu de temps avec elle. Il se réjouissait de la retrouver. C’était bien elle, la plus belle chose qu’il avait retrouvé, en revenant à New-York. En sortant du bureau, lassé de la paperasse qu’il était maintenant chargé de traiter – comme si son temps ne pouvait pas être mieux occupé – il était passé chez un traiteur, pour leur prendre à manger. Une bouteille de vin trônait sur la table du salon de son appartement qui manquait cruellement d’âme, de décoration, de vie. Il avait fait un effort pour ranger sa garçonnière, pour ne pas l’inquiéter. Il ne voulait pas donner du souci à Briséïs. Il ne voulait pas reporter sa frustration sur elle. Occupé à allumer le four, il fut interrompu par la sonnerie de l’entrée qui retentit. Son premier sourire sincère depuis une éternité – lui semblait-il – apparu sur son visage, tandis qu’il découvrait le visage de sa sœur derrière la porte. « Salut, la naine », fit-il, un brin provocateur. Il avait toujours été ainsi, avec elle. Taquin. On ne changeait pas une équipe gagnante. « Entre, je t’en prie. Comment tu vas ? », demanda-t-il, sincèrement soucieux de connaître la réponse. Il n’avait pas été un frère très présent dans la vie de sa petite sœur. Encore une chose, qu’on pouvait lui reprocher. Comme si la liste n’était pas déjà assez longue.

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Jeu 11 Nov - 9:19
La famille. Il n’y avait rien de plus important pour Briséïs. La jeune femme n’avait connu que cela après tout. Elle avait toujours été entourée de ses pères ainsi que son frère. Elle n’avait jamais eu à se plaindre. Elle leur en était reconnaissante parce que tout le monde n’était pas ainsi. Elle a été adoptée très jeune, ses parents étant décédés quand elle n’avait qu’un an. Elle ne se souvenait de rien, quand bien même on lui avait fourni des photos. Elle aurait aimé se souvenir mais elle ne se plaignait pas. Elle n’avait jamais manqué de rien dans sa vie. Alors, lorsqu’elle avait été obligée de leur mentir elle s’était sentie mal en point. Elle n’aimait pas faire cela mais en même temps, elle n’avait pas pu leur dire ce qui se passait dans sa vie. Elle aurait été aidée, elle n’en doutait pas une seconde. Elle voulait juste se débrouiller mais surtout, elle avait honte. Honte des violences. Elle continuerait de ne rien leur dire pour cela. Néanmoins, il fallait qu’elle parle de ce mariage qui n’aurait pas lieu.

Son frère lui manquait et elle ne l’avait pas vu depuis quelques temps. Elle ne l’évitait pas vraiment mais disons qu’en l’évitant, elle ne lui parlait pas de ces problèmes. Elle ne pouvait l’éviter davantage de temps. La brunette lui avait demandé si elle pouvait venir le voir et manger un morceau avec lui, s’il était toujours disponible. Elle ne travaillait pas aujourd’hui donc elle le rejoignit à son appartement à l’heure convenue. Ils ne vivent plus aussi près tous les deux. Elle sonne à la porte mais elle n’attend pas bien longtemps. Elle lui adresse un sourire à ses mots avant de s’approcher de lui pour le prendre dans ses bras. « Eh.. avec des talons je serai aussi grand que toi. » Le truc c’est qu’elle n’était pas totalement à l’aise avec cela. Elle préférait ses converses ou autres et elle en gardait toujours une paire quand elle devait porter des talons. Elle entre à l’intérieur puis elle se tourne vers William. « Je vais bien, et toi ? » Elle lui demande avant de le suivre dans le salon. « Ca a l’air bon, qu’est-ce que tu prépares ? » Elle lui demande alors. « Je suis contente de te voir.. tu me manquais. »

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Ven 19 Nov - 12:43

(in the shadows)
A star falls from the sky and into your hands. Then it seeps through your veins and swims inside your blood and becomes every part of you. And then you have to put it back into the sky. And it's the most painful thing you'll ever have to do and that you've ever done. But what's yours is yours. Whether it’s up in the sky or here in your hands. And one day, it'll fall from the sky and hit you in the head real hard and that time, you won't have to put it back in the sky again. @Briséïs McFaden ☾ gif tumblr.


Il était heureux de passer la soirée avec sa petite sœur. Elle était ce qui lui avait le plus manqué, quand il vivait à Londres. Briséïs et lui avaient beau ne pas partager le même sang, cela n’avait jamais eu vraiment d’importance pour lui. Il avait un passé difficile, William, mais il avait tant bien que mal choisi de le laisser derrière lui, de l’enfouir. Il avait été adopté par deux hommes à qui il devait tout, absolument tout ce qu’il avait. Pour une fois dans sa vie, il avait compté pour quelqu’un grâce à eux. Il avait été jaloux, colérique même, d’apprendre qu’il allait avoir une sœur. Parce qu’il avait peur d’être à nouveau le laissé pour compte, parce qu’il craignait qu’une fois de plus, on se désintéresse de lui. Mais ça n’était pas arrivé, bien au contraire. Will avait fini par être le garçon le plus heureux du monde, à l’idée d’avoir une sœur. Et elle lui avait manqué, pendant tout ce temps, où il avait été loin d’elle. Il avait l’impression qu’il y avait bien trop de choses, qu’il avait manqué. Qu’elle avait manqué aussi, indirectement. Il devrait sans doute prendre le temps de lui dire la vérité sur toutes les choses qu’il avait traversé. Il devait s’entourer de personnes positives, ne cessait de lui répéter sa thérapeute. Quoi qu’il en soit, il allait pouvoir passer du temps en sa compagnie ce soir, et cette perspective le rendait un peu moins morose. Depuis qu’il devait se cantonner à un travail de bureaucrate, il était plutôt grognon, le policier. Incapable de tirer un trait ferme te définitif sur son ancienne position. Mais l’heure n’était pas aux regrets, ni aux crises de conscience. Il voulait passer une soirée agréable avec sa sœur, rattraper le temps perdu. A l’heure actuelle, rien d’autre n’avait d’importance à ses yeux. « Avec des talons ou avec des échasses ? », la taquinait-il. C’était ça, qui lui avait manqué pendant tout ce temps. Cette complicité qu’il y avait toujours eu entre eux. Maintenant qu’il était de retour à New-York, il regrettait d’avoir laissé leur relation s’effriter. Non pas qu’ils ne s’entendaient plus, mais William avait l’impression d’avoir manqué toute une partie de sa vie. « Mieux, maintenant que tu es là. Je crois que si j’avais dû rédiger encore le moindre rapport de plainte, je me serais tiré dessus avec mon arme de service », rétorqua-t-il, levant les yeux au ciel. Il souriait, mais en vérité, il ne plaisantait qu’à moitié. En homme ambitieux qu’il avait toujours été, se retrouver à nouveau tout en bas de l’échelle, ça l’énervait au plus haut point. Oui, il l’avait mérité. Oui c’était de sa faute s’il en était arrivé là. Mais ça ne rendait pas les choses plus faciles pour autant. « Oh, un repas très compliqué … De l’asiatique. Si, je t’assure, c’est très dur. J’ai dû passer chez le traiteur chinois sur le chemin, un vrai cauchemar », répondit-il, un brin pince-sans-rire. Briséïs était bien placée pour connaître son absence de talent culinaire. Mieux valait qu’il soit passé chercher à manger. Ça leur éviterait une intoxication alimentaire. « Toi aussi tu m’as manqué. J’ai l’impression de t’avoir encore moins parlé depuis mon retour à New-York que quand je vivais à Londres », rétorqua-t-il, une pointe de déception dans la voix. C’était égoïste et il le savait, mais dans le fond, il avait espéré que tout le monde lui déroulerait le tapis rouge, pour son retour en ville. Or, et c’était bien normal, ils avaient tous une vie et ils avaient continué d’avancer sans lui. « Je te serre un verre de vin ? », proposa-t-il, la bouteille dans une main, le tire bouchon dans la deuxième.

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Jeu 9 Déc - 21:42
William lui avait manqué à Briséïs. Cela faisait un moment qu’elle ne l’avait pas vu et puis, même s’il y avait les messages, les vidéos et autre, ce n’était pas pareil. Cela ne remplaçait pas sa personne physique et puis il y avait des choses dont elle ne se sentait pas capable de lui en parler à travers un écran. Il y avait des choses qui ne se faisaient pas ainsi. Elle ne pouvait pas lui dire que son mariage n’aurait pas lieu comme ça. Il y avait tant de choses à lui dire et elle suppose que son frère aussi. Ce serait une bonne occasion pour se retrouver pour un bon repas en plus de cela. La jeune femme le tape doucement sur l’épaule. « N’importe quoi je suis dans la normale, c’est toi qui est au dessus. » Bon, pas vraiment mais elle assumait ne pas être très grande et puis elle suppose que ça avait aussi quelques avantages. Etre grand, ça n’apportait pas que de bonnes choses. De toute façon, il y avait toujours des bons et des mauvais côtés à chaque fois et pour tout. La jeune femme prend des nouvelles de son frère, c’était pour cela qu’elle était venue. Elle fronce les sourcils à ses mots. Elle sait bien qu’il plaisante mais elle n’aimait pas pour autant l’entendre dire ce genre de choses. Il était son frère et elle l’aimait. Elle ne voudrait jamais le perdre. « Oui bien sûr, parce que tu penses que c’est pire que de m’avoir à te hanter tous les jours pour avoir fait ça ? Puis t’as pas le droit d’abandonner ta petite sœur, c’est inscrit dans la constitution des frères. Un truc du genre. » Elle inventait tout cela bien sûr mais en même temps, elle était sérieuse parce qu’elle l’empêcherait toujours de faire ce genre de choses. Ces pensées lui avaient déjà effleurées l’esprit quand c’était trop douloureux mais elle n’avait jamais rien fait. Elle se met à rire aux paroles de Will, la cuisine c’était tout de même un meilleur sujet de conversation. Elle connaissait ses talents peu approfondis pour cela. Elle n’était pas la plus douée non plus d’ailleurs, elle cuisinait moins que Victor. « Mais tu sais il faut un effort pour aller chercher le repas et le chauffer donc c’est pas mal. Sérieusement, il y a rien de mieux que le restau asiatique. » Elle adorait cela mais elle ne connaissait pas grand monde qui n’aimait pas. Elle n’était pas très difficile au niveau culinaire. « C’est vrai mais c’est quelque chose que l’on va arranger, je n’en doute pas. » En tout cas, elle savait qu’elle ferait tout pour cela. Elle avait besoin de son frère et elle savait que c’était la même chose inversement. « Avec plaisir pour le vin, merci. » Elle lui souffle avec un sourire. « Et si tu me racontais maintenant ce qu’il y a de nouveau dans ta vie. Et n’oublies rien bien sûr. » Parce qu’elle voulait tout savoir.

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Mar 25 Jan - 16:04

(in the shadows)
A star falls from the sky and into your hands. Then it seeps through your veins and swims inside your blood and becomes every part of you. And then you have to put it back into the sky. And it's the most painful thing you'll ever have to do and that you've ever done. But what's yours is yours. Whether it’s up in the sky or here in your hands. And one day, it'll fall from the sky and hit you in the head real hard and that time, you won't have to put it back in the sky again. @Briséïs McFaden ☾ gif tumblr.


L’arrivée de Briséïs dans son existence avait été, dans un premier temps, un défi difficile à relever, pour le petit garçon qu’il avait été. Naît dans une famille qui n’avait pas su réaliser à quel point ils avaient de la chance de vivre cette vie à trois, il avait été brutalisé, tant et si bien qu’il avait été difficile pour lui, de prime abord, de se faire à l’idée qu’il puisse exister des gens doux et délicats dans ce bas monde. Il avait donc d’abord vu en l’arrivée de la petite fille une concurrence qu’il avait eu du mal à tolérer. Mais petit à petit, elle était parvenue à se créer une place dans son univers, à remplir son cœur progressivement, jusqu’à ce qu’elle finisse par devenir la chose la plus importante dans son existence. Il n’imaginait pas sa vie sans elle. Sans cette petite sœur, bavarde et parfois casse-pieds. Ils formaient une famille, grâce aux McFaden. Une famille certes originale et parfois compliquée à suivre, mais une famille quand même. C’était peut-être ce qui lui avait le plus manqué, quand il était loin des siens. Eloigné de ses proches, il n’avait eu de cesse de penser à eux, à ceux qui avaient embellis son quotidien chaque jour, depuis qu’il avait été confié à leurs bons soins. La vie à Londres, loin d’eux, avait parfois manqué de couleur et de saveur. C’était donc tout naturellement qu’il était heureux de pouvoir passer du temps en leur compagnie, maintenant qu’il était de retour dans cette grande ville où son passé était rattaché. Il n’avait pas imaginé son retour dans la grosse pomme de cette façon, mais il demeurait une constante : il était ravi de retrouver sa famille, à commencer par sa petite sœur, de qui il avait hâte d’avoir des nouvelles, comme s’il cherchait à tout prix à rattraper le temps perdu. Déjà, William était ravi de pouvoir à nouveau plaisanter avec la petite brune. Face à sa tentative de se défendre de sa petite taille en accusant sa hauteur à lui, il se contenta d’émettre un rire sarcastique. Il avait toujours aimé la taquiné et ce n’était pas aujourd’hui que ça risquait de changer. Pourtant, son ton taquin n’était pas toujours le bienvenue. Mais il préférait largement tourner ses malheureux à la dérision, plutôt que d’avouer qu’il commençait à devenir dingue, à rédiger des rapports de plainte, comme un policier de bas étage. « La constitution des frères ? Carrément ? Je donnerais très très cher pour pouvoir la lire. Je suis certain qu’il est écrit dedans qu’une petite sœur n’a pas le droit de voler toute l’eau chaude par exemple. Ça m’aurait bien servi, quand on vivait encore à la maison », rétorqua-t-il, sourire aux lèvres. Il ne gardait que de bons souvenirs de cette partie de sa vie, dans le fond. Quand bien même certaines disputes étaient inévitables, ils avaient vécu de bons moments. « Mais n’aies pas peur, je te hanterais jusqu’à la fin des temps », ajouta-t-il avec sérieux. Maintenant qu’il avait gâché l’intégralité de sa carrière, voir même peut-être de sa vie, tant il avait foiré sa vie privée, il n’y avait plus qu’une constante à son univers. Il devrait remettre sa vie sur les rails avant toute chose, s’il ne voulait pas finir par se taper la tête contre les murs jusqu’à la fin des temps. « Je suis ravie de t’entendre complimenter mes talents pour réchauffer les repas, parce que c’est à peu près tout ce que j’aurais été capable de faire », fit-il, amusé. Vu la quantité de nourriture avalée sur le pouce qu’il consommait et la quantité de fast food qu’il engloutissait, heureusement qu’il faisait beaucoup de sport, sinon sa silhouette en aurait prit un sacré coup. Occupé à ouvrir la bouteille de vin, le jeune homme se raidit face aux questions de sa sœur. Bien sûr, elles étaient inévitables. Elles devaient bien venir à un moment ou à un autre. Mais il ne savait pas par où commencer. « J’ai merdé, Briséïs. Vraiment », finit-il par dire après un long moment de silence. C’était résumer la situation de manière extrême, mais c’était pourtant étrangement exact. « J’ai commis des erreurs, à Londres. Maintenant j’ai perdu mon boulot, ma femme me déteste … J’ai vraiment l’impression que tout part en vrille et je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire pour arranger les choses », lâcha-t-il, le ton plus dramatique qu’il ne l’aurait voulu. Maintenant, il regrettait le verre de vin. Peut-être qu’il aurait mieux fait de passer tout de suite à la bonne bouteille de whisky.

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Sam 5 Mar - 8:37
Briséïs ne se souvenait plus vraiment de son arrivée dans la famille. Elle n’était qu’une petite fille après tout à ce moment-là. Néanmoins, la jeune femme savait qu’elle n’avait jamais manqué de rien. Elle avait toujours vécu entouré d’amour de par son frère et ses deux pères. Elle se disait donc chanceuse d’avoir vécu cela et auprès d’eux. Ils se voyaient moins maintenant parce qu’elle était partie de la maison familiale pour prendre son envol. Son frère vivait également sa vie. Cela ne les empêchait pas d’être proches mais parfois son frère lui manquait. Les fois où les choses n’allaient pas réellement, quand bien même elle n’avait pas voulu lui en parler. Elle était heureuse de passer un moment avec lui. Il fallait qu’elle lui parle de toute façon et il y avait des choses qu’elle ne pouvait plus repousser. « Mais je te l’offrirai à ton prochain anniversaire si tu veux. Et en même temps je suis une femme, c’est normal que je prenne du temps dans la salle de bain. » Elle lui dit en rigolant. Il n’y avait pas photos, de toute la famille, c’était elle qui prenait le plus de temps. On lui pardonnait en même temps, c’était la plus petite de la famille. « Je préfère que tu me hantes en étant vivant tu vois. » Parce que sinon, ce serait elle qui trouverait le moyen de le hanter comme elle le pourrait. Elle n’était pas certaine qu’il apprécierait cela d’ailleurs. Qui aimerait se faire hanter après tout. Elle ne serait pas vraiment gentille en plus de cela. Heureusement, il était là et ils allaient pouvoir profiter d’un repas ensemble. « Toujours voir le bon côté des choses. » Elle lui dit en rigolant. Alors oui, réchauffer un plat c’était déjà un bon début. Peu importe dans le fond, tout ce qu’elle voulait c’était être avec lui. Le repas elle s’en moquait. Elle pousse un soupir à ses mots. Elle se doutait que les conversations ne seraient pas joyeuses de toute façon, à commencer par ce qu’elle devait lui avouer. Elle se rapprochait de lui, une main qui se pose sur son épaule. « Ne dit pas de bêtises, je suis sûre qu’il y a forcément un moyen de pouvoir arranger les choses. » Il fallait essayer du moins parce que si on ne faisait rien, on risquait de regretter toute sa vie. « Petit à petit, vous vous êtes reparlés avec Jezabel ? » Elle lui demande alors. Briséïs était sûre qu’elle ne la détestait pas mais qu’elle avait été blessée par la situation. Elle suppose que l’amour était toujours présent entre les deux. « Tu sais.. tu n’es pas le seul à avoir commis des erreurs. » Elle baisse la tête à ses mots, mordillant sa lèvre. « Je ne vais plus me marier, je ne suis plus avec Ezra. » Elle lui souffle alors.

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