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This life is Juste A Game - I Keep you Under Cover - ( ☼ Erin )

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Dim 17 Mai - 23:16

Erin & Grisha #StoriesFromAnotherWorld @Don'tFuckWithMe



Assit sur un banc, les yeux dirigés vers le ciel, Grisha sifflote tranquillement. Son regard redescend pour se fixer sur le bâtiment dressé en face de lui. Le complexe médical. Une fois de plus il faut qu'il prenne le taureau par les cornes, et aille prendre un autre rendez-vous chez le sexologue. Ça ne l'enchante pas trop, mais cette tâche continue à s'agrandir, et ce serait dommage de se retrouver dans une situation dramatique parce qu'il s'y serait attaqué bien trop tard.

Évidement ça lui demande l'effort de quitter son petit monde, ses rêves, ses écrits... Pour affronter la réalité et prendre ses responsabilités envers lui-même. Donc s'il est venu jusqu'ici ce n'est pas pour faire demi-tour, de plus il n'obtiendra jamais la visite pour aujourd'hui. Donc ça lui laisse un peu de marge pour s'y préparer. Allez, il quitte le banc, il traverse la rue sans trop se préoccuper des voitures qui klaxonnent, puis il pousse la porte comme il l'a déjà fait un bon nombre de fois. Oui il sait directement ou se rendre, d'ailleurs il ne doute pas que tout se passera très rapidement. Ici ils sont efficaces mais parfois un peu procédurier. Bon pas trop, parce qu'il n’a jamais véritablement rencontré de problèmes, mais par moment ça chipote quand même.  

De toute façon, il trouvera bien une excuse si on lui fait une remarque, Grisha n'est jamais vraiment à court de ce côté-là. Par contre les gens se sont donnés le mot, car on dirait bien qu'il va devoir faire la file. Le brun laisse échapper un soupir assez bruyant, car il n'apprécie pas d'être retenu. Puis il y a trop de monde pour lui, mais s'il s'en va, ça risque de s'éterniser encore, et lui Grisha il a très envie d'en finir une bonne fois pour toute. Enfin voilà ce qu'il se dit dans sa caboche, en se promettant de résister à l'envie sournoise d'oublier la date fatidique.

Alors qu'il rêvasse pour éviter l'impression d'étouffer parmi la foule, un impatient le pousse dans dos pour qu'il avance plus vite. Ah oui ... C'est son tour. D'accord. Super, finalement la demi-heure a dû se transformer en minute, comme quoi être un adepte de la lune aide à la patience. Il reconnait la demoiselle qui se charge de toute cette paperasse, il a dû lui adresser la parole régulièrement. Peut-être pas à chaque fois, il l'ignore, il ne tient pas un agenda des horaires du personnel en ces lieux. ll fait en sorte de lui offrir son plus beau sourire, parce que ça met généralement les gens de bonne humeur, au contraire de ceux qui tirent la gueule.  

"Salut" Grisha s'appuie sur le comptoir, tentant d'apercevoir ce qu'elle fabrique, pour que ça ait pu créer une si longue attente. le brun se penche légèrement vers elle "J'aurais besoin de prendre un rendez-vous avec la sexologue" Sa langue n'a pas fourchée, ni même le ton de sa voix. Tandis qu'il a l'impression que l'haleine trop chaude de celui qui se tient derrière lui envahit sa nuque. Maintenant elle va certainement s'enquérir de son nom, prénom etc. ... "Je m'appelle Grisha Kerouac si ça peut vous aidez à aller plus vite"

Well. Dit comme ça, sous-entendrait presque qu'il estime qu'elle possède la vitesse d'une tortue. Certes, il ne souhaitait pas insinuer une telle comparaison. Peut-être qu'il devrait se rattraper pour arrondir les angles "Je veux dire comme ça vous pourriez faire ça directement" Non. Dans sa tête ça sonne juste, mais tout haut ça ressemble à un piano désaccordé. Finalement il va probablement se taire, et la laisser prendre l'initiative. Ou simplement terminer ce début d'accroche à sa mode. De toutes les manières d'ici dix minutes il sera dehors avec les détails de sa future entrevue dans les poches.


@Erin Myers

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Jeu 21 Mai - 23:23
THIS LIFE IS JUSTE A GAME
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Le cabinet était une véritable ruche aujourd'hui, jonglant entre les dossiers, les téléphones et les patients venant s'annoncer à l'accueil, je dirigeais chaque personne là où elle devait se rendre, montrant à quel point je savais gérer cet endroit. Dès le moment où j'avais pris mes marques j'en avait fait mon royaume, ce comptoir était mon fief et le dirigeant à ma manière, avec mes règles, tout était bien organisé, il y avait juste parfois un peu d'attente avant que je puisse m'occuper de chaque personne. Me penchant sur le cas d'une jeune femme venant voir l'une des praticiennes à l'improviste, je lui expliquais avec toute la diplomatie possible que sans rendez-vous il n'allait pas être possible de la voir sans devoir renvoyer d'autres patients qui eux avaient pris soin de s'annoncer et respectaient leur horaire de visite.

Lorsqu'elle fut partie, je relevais le visage vers le prochain visiteur qui me lança un salut avant de m'annoncer qu'il souhait prendre un rendez-vous avec notre sexologue. Je l'avais déjà eu au téléphone j'en était certaine, sa voix m'était familière, son visage par contre m'était inconnu, mais avant que je ne puisse lui poser la question il me donna son nom et là … je savais qui il était. Pianotant sur mon clavier quelques secondes je relevais à nouveau le visage vers lui et avec mon plus grand sourire je lui lançais à mon tour. "Monsieur Kerouac, quel honneur vous nous faites de vous être déplacé, d'habitude vous n'appelez même pas pour les annuler." Reposant le regard sur mon écran je continuais non sans sarcasme "Grâce à vous le Docteur Wells a pu partir plus tôt plus d'une fois, j'espère qu'elle pensera à vous remercier quand elle vous verra." Et en plus il était pressé, j'avais envie de m'amuser un peu avec ce jeune homme qui pensais pouvoir prendre des rendez-vous et les annuler à répétition, ou ne même pas se présenter comme j'avais pu voir sur son dossier parmi les notes que mes prédécesseurs avaient laissé. "Laissez-moi une minute." Je composais le numéro enregistré du bureau de Malina, Sachant pertinemment qu'elle avait pris son après-midi, moi je le savais, mais pas lui. "Oui c'est Erin, j'ai un de vos patients qui souhaiterai prendre rendez-vous, je sais que vous m'aviez dit que les ceux qui annulaient leur rendez-vous plus de deux fois de suite devaient être exclus de nos fichiers, mais je voulais voir si vous vouliez tout de même faire une exception ?" Je fis mine d'attendre sa réponse, hochant de la tête comme si elle était en train de m'expliquer ses conditions, me réglant de la réaction du dit patient qui était en face de moi. "Très bien je vais le lui dire." Je reposais le téléphone, m'adossais à mon siège et croisais les bras sur ma poitrine, lui souriant toujours. "Elle n'était pas là … mais c'est ce que je lui aurais dit si elle n'avait pas congé cet après-midi, je vais devoir vous demander de patienter un peu avant de voir quand je peux vous trouver un nouveau rendez-vous, cela ne vous dérange pas de vous installer quelques minutes pendant que je m'occupe de ceux qui sont derrière vous ?"
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PIVETTE

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Mar 26 Mai - 0:03

Erin & Grisha #StoriesFromAnotherWorld @Don'tFuckWithMe



Parfois - souvent - Grisha abordait les relations avec les autres personnes comme un jeu. Un jeu où ils auraient été de simples pions. Non pas que le brun se prit pour un marionnettiste, en réalité il les déshumanisait comme des personnages non joueurs qui ne servaient qu'à recevoir et exécuter sa demande. Cette habitude prise, tout au long des années, après sa fuite, n'avait probablement plus aucun lieu d'être. Mais lui, l'écrivain en herbe, il n'en prenait pas conscience parce que ça déraillait rarement. Parce que la plupart des gens derrière un bureau ou un comptoir ont très souvent une envie folle d'en finir très vite. Ou alors ils n'approfondissent pas le fond du problème s'il y en à un. Parce qu'ils sont déjà bien trop préoccupés par leur but, leur vie qui s'en va à vau l'eau, ou un futur rendez-vous très important.

A vrai dire, ça tenait du miracle la manière dont Grisha était passé à travers les mailles du filet jusqu'à présent. Fallait bien qu'il se coince la patte un jour au moment le moins opportun qui soit, ou le plus inattendu, ou encore l'instant précis où il ne ressentait que le seul désir de se barrer - Oui comme chaque fois qu'il supputait la venue d'un hic -. Donc, le brun nota cette expression qui étincela dans le regard de la femme, et il sut que les emmerdes allaient se pointer !

Le sourire qu'elle lui accorda n'annonçait rien de bien éblouissant, elle l'attaque directement, frontalement. Trop. Néanmoins il continua à tapoter sur le comptoir pour garder une certaine contenance. Ses pensées se chevauchant à tout vitesse pour lui offrir la plus belle des raisons à ses accusations. D'ailleurs il s'empressa de la donner alors qu'elle tentait de joindre la fameuse sexologue "Et bien ce n'est pas possible ! je n'ai pas ... PLUS de téléphone, je l'ai malencontreusement lâché dans la rue et une voiture à rouler dessus" Après ça aurait sans doute été plus judicieux de ne pas trop en rajouter, mais son besoin viscéral de tout enrober d'une aura brouillardeuse prit le dessus.

"Et pour le moment j’ai pas assez d'économies pour en racheter un. Mais je suis bien content si j'ai pu l'aider à avoir un peu plus de liberté. Les gens ne prennent plus le temps de décompresser. D'ailleurs ça vous ferait du bien de prendre une petite pause" Non mais elle avait l'air drôlement sous pression. La faute à tous ces gens qui piétinaient derrière lui, ils semblaient s'être donner le mot pour s'agglutiner exactement maintenant. Quelle poisse, ça le démangeait de raccrocher le téléphone afin qu'elle ne prît pas cette peine. Putain ce n'était quand même pas chinois de regarder dans son agendât pour un simple rendez-vous.

Mais le voilà concentré sur l'échange qu'elle a avec la  Wells. Certain, tout va s'arranger, le profit passait toujours par-dessus tout. Du moins c'est ce qu'il rencontrait depuis sa plus tendre jeunesse, alors pourquoi en aurait-il était autrement cette fois ? Ça avait eu l'air de déraper un peu, mais tout se remettrait dans le droit chemin. Une exception, c'est tout ce qui en découlerait ... Grisha se pencha plus fort dans l'espoir d'entendre lui-même la réponse. Hum ...

D'abord il fut légèrement perplexe, il ne saisissait pas complétement la suite logique de cette conversation. Ah oui ... D'accord, elle voulait être la reine plutôt qu'un pion. Elle se révoltait, le jeu lançait une révolution contre lui "Oh ... Mais c'est un peu vous la fautive à perdre du temps avec des faux coup de fil non ?" Lui aussi il pouvait se révolter et perdre toute notion de réalité. Et en plus elle souhaitait qu'il aille s'assoir et poireauter tout le reste de la journée ? Parce que forcément elle s'amuserait à le laisser là au moins une heure, si pas deux "Bah oui ça me dérange, il y quelqu'un qui m'attends, c'est super important, c'est UNE QUESTION de vie ou de mort, vous ne voulez pas avoir ça sur la confiance ?" La culpabilité ça fonctionnait toujours, et lui Grisha, il n'offrirait sa place à personne. Absolument pas !


@Erin Myers This life is Juste A Game - I Keep you Under Cover - ( ☼ Erin  ) 2537584314 This life is Juste A Game - I Keep you Under Cover - ( ☼ Erin  ) 3095230557

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Mer 5 Aoû - 23:23
THIS LIFE IS JUSTE A GAME
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Je savais bien que ma réponse remarque n'allait pas plaire mais les patients qui se décommandent à la dernière minute ou ne préviennent même pas de leur absence cela embête tout le monde, les praticiens qui perdent leur temps, les autres patients que l'on a dû refuser, et moi qui doit me casser à tête à refaire les plannings un nombre incalculable de fois. Gentille oui, patiente certainement, mais naïve sûrement pas ! Je du me retenir de rire lorsqu'il me servit son excuse de ne plus avoir de téléphone, j'aurai pu le croire s'il n'avait pas ajouté le fait qu'il l'avait lâché dans la rue avant que celui-ci ne se fasse exploser par une voiture. Un peu plus et je lui répondais que moi mon poisson rouge avait mangé mes clés et que j'avais dû descendre en rappel depuis le toit pour venir travailler. Pour qui est-ce qu'il me prenait ? L'une de ses professeurs pour qui il devait absolument trouer une excuse bidon pour expliquer la raison pour laquelle il n'avait pas pu rendre son devoir ? Il est grand, adulte, majeur et vacciné il n'y a aucune honte à dire qu'il a changé d'avis ou qu'il a oublié son rendez-vous.

Après le téléphone je ne peux que sourire lorsqu'il essaye de retourner la situation à son avantage, grand prince qu'il puisse être d'avoir offert son après-midi à Malina, arguant que c'était pour son bien vu que, selon lui le commun des mortels ne prenait plus le temps de se détendre. "Je m'assurerai qu'elle vous remercie dans ce cas !" Lorsqu'il suggère que moi aussi je devrais faire une pause je l'interroge à nouveau. "Vous trouvez que j'ai besoin de décompresser ? C'est gentil de vous soucier de mon bien être Monsieur Kerouac, cela dit si je fais une pause, vous aurez à attendre encore plus longtemps non ?" Et perdre du temps ça il ne le souhaite pas, il me le fait bien comprendre en me reprochant le faux coup de téléphone que j'ai prétendu passer à Malina quelques secondes plus tôt.

"Il n'y a pas plus parlant qu'un exemple, c'est simplement ce que je voulais vous faire comprendre, vous ne voulez pas perdre votre temps je peux le comprendre, d'un autre côté vous m'accorderez que votre thérapeute et moi le perdons tout de même un peu dans un cas comme le vôtre." Ma voix reste douce et posée, je ne souhaite pas avoir à me prendre la tête avec lui après tout il a l'air de quelqu'un de bien, mais je ne me suis pas faite engagée ici pour que je me laisse marcher sur les pieds, sinon c'est la porte ouverte à tous les excès dès qu'un patient hausse un peu le ton ou tente de trouver une excuse ou un autre. Lorsqu'il me dit désormais que c'est une question de vie ou de mort je le regarde fixement. Sincèrement un rendez-vous chez une sexologue, je veux bien croire que cela puisse avoir parfois un caractère urgent mais une question de vie ou de mort, il y a des hôpitaux pour ça.

"Si vous me donner son numéro je l'appelle et lui explique à cette personne que vous aurez du retard, je vous ferai même un mot si vous le souhaitez ! Si non je vous demande juste une dizaine de minutes de patience, vous allez survivre dix minutes ?"

J'avais reconnu les deux personnes qui attendaient derrière lui et je savais que je ne m'avançais pas trop en lui donnait cette durée, je lui offrais un large sourire attendant de voir s'il allait aller prendre place sur les sièges disposés plus loin ou s'il allait me donner le numéro de la personne qu'il allait devoir faire attendre.
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@Grisha Kerouac

PIVETTE

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Sam 31 Oct - 18:56

Erin & Grisha #StoriesFromAnotherWorld @Don'tFuckWithMe



Quelque part, cette jeune femme là, lui rappelait un roc, elle ne se décomposait pas complétement, même s'il voyait bien qu'elle n'appréciait pas son insistance. Qu'elle crût ses élucubrations ou non, Grisha s'en contrefichait un peu. La plupart du temps indifférent à ce qu'on pensait de lui, ce qui lui permettait de se ridiculiser sans même s'en apercevoir. Il la regarda avec un léger pétillement dans le regard quand elle l'assura qu'elle ferait savoir à la dite Malina Wells combien il se préoccupait pour elle.

D'ailleurs l'esprit dont son interlocutrice faisait preuve, il n'allait pas le laisser le démonter "Bah je vous propose un deal, vous faites une pause après moi, et je vous paye un café, ou tout ce que vous voulez tant que c'est dans mes moyens" Pas qu'il fut pauvre mais il ne transportait jamais beaucoup de monnaie avec lui. Ça se cambriolait trop vite une poche un peu trop rebondie. Et quand on aimait voyager léger comme lui, sur roller ou skate, on ne s'encombrait pas de tout et de rien. Bref il trouvait sa proposition honnête, et le voilà prêt à l'honorer si elle l'acceptait, mais il doutait réellement qu'elle puisse faire preuve d'une telle spontanéité !

Tout ça après qu'elle ait raccroché de son prétendu coup de fil. Toujours appuyé contre le comptoir il écoutait les petites remontrances qu'elle lui fait comme un enfant à qui on expliquerait comment fonctionne un jouet. Et lui il à bien envie de répliquer *Et si vous m'aviez dit oui tout de suite ...* Mais il se contient parce qu'il suppose qu'elle arrivera à broder autour de cette réplique puisqu'elle semble très en forme pour le faire.

Et puis elle garde une certaine courtoisie, et comme Grisha n'a que l'apparence d'une personne sans gêne, mais qu'au fond de son cœur, bien qu'il s'en défende, se cache un gros nounours, il se contente de hocher la tête comme s'il lui offrait la victoire. Néanmoins il n'a pas réellement cédé, il ne partira pas tant qu'il n'obtiendra ce pourquoi il réclame aussi ardemment. Il sait maintenant que crier ou faire un scandalisé n'avancera pas beaucoup son cas.

Il entend les chuchotements de ceux qui s'impatientent derrière lui. Alors une fois de plus elle rebondit sur ses propres paroles, elle est la maligne la donzelle. Elle ne tombe pas dans les pièges, bon d'accord il sont aussi large que des météorites mais quand même ... Et lui il hausse les épaules avec désespoir !

"Je viens juste de dire que mon téléphone à rendu l'âme" Si elle va lui intimer de vider ses poches elle ne trouvera rien, parce que tout simplement il ne prend jamais son gsm avec lui. Grisha il n'aime pas cet accessoire "Et je ne retiens pas les numéros de tout le monde !" Pas comme s'il en avait des tas sur sa liste de contact, mais ça elle n'en a aucune idée.

Alors il se pousse un peu de côté "Mais ok je veux bien attendre que vous vous occupiez des deux suivants, sauf que je reste là, je ne bouge pas, et je mettrais mes mains sur mes oreilles s'il faut" Faut pas non plus le comparer à une cruche, s'il s'éloigne elle ira lui dire qu'il a perdu sa place dans la file, et il refuse de la faire une seconde fois ...

@Erin Myers sisisi This life is Juste A Game - I Keep you Under Cover - ( ☼ Erin  ) 3974363061

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Dim 1 Nov - 23:19
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Une nouvelle fois il revint avec sa proposition de prendre une pause après que ce ne soit son tour et en contre partie j'aurais droit à un café de sa part. Levant les yeux au ciel je le regardais ensuite en fronçant un peu les sourcils.
"Monsieur Kerouac, si vous insistez à vouloir me forcer à prendre une pause, je vais être vexée de savoir que j'ai l'air aussi fatiguée que ça." Je le laissais parler ensuite sans répondre lorsqu'il m'expliqua suite à ma proposition d'appeler son ami qu'il n'était pas du genre à retenir tous les numéros de téléphones, ça ce n'était pas de mon ressort je n'avais pas de solution miracle pour l'aider à augmenter ses capacités de mémorisation.

Ce n'est de loin pas la première fois que je dois composer avec quelqu'un d'impatient ou de nerveux, mais un énergumène de la trempe de ce patient-là, cela faisait un moment que je n'en avais pas eu. Au moins je devais lui reconnaitre une chose, il restait poli et calme, il n'était pas ce genre de personne à faire un scandale et à tout ravager sur son passage. Des tornades de ce type j'avais eu affaire à eux dans mon précédant emploi et il faut croire que rester calme et souriant est plus désarmant pour les personnes qui s'énervent que de s'énerver à notre tour aussi.

Il acceptait enfin ma proposition que je m'occupe des autres patients avant de revenir à lui, arguant tout de même qu'il ne voulait pas s'en aller. Je voyais pas mal de patients différents mais des bornés comme lui, ce n'était pas tous les jours.
"Très bien mais mettez vous un peu sur le côté tout de même …" Faisant signe à l'homme qui attendait derrière lui d'avancer ce fut régler en quelques secondes, je le dirigeais vers le cabinet du kinésithérapeute qui s'occupait de lui et ce fut ensuite au tour de la jeune femme suivante d'avancer. Elle rechigna un peu à vouloir exposer ce qui l'amenait ici aujourd'hui en présence de Mr Kerouac.
"Ne vous inquiétez pas Mademoiselle, vous m'aviez déjà dit le principal au téléphone, je vais avertir votre praticien, que vous êtes là, il vient de terminer avec le patient précédant, je vous demande juste quelques minutes, je vous ferai signe dès que vous pourrez y aller, je vous remercie pour votre patience." Elle alla s'installer et me tournant vers l'agitateur du jour je lui offris mon pus grand sourire.
"À nous Monsieur Kerouac, dites-moi tout, cette question de vie ou de mort … "
J'avoue j'étais curieuse de savoir quel problème il pouvait avoir ou s'inventer pour prétendre devoir voir la sexologue le plus rapidement possible. Une question de vie ou de mort, j'avais hâte de découvrir ce qui pouvait bien lui trotter dans la tête. Lorsque je vis le signal lumineux sur mon bureau je fis un signe à la jeune femme pour lui indiquer qu'elle pouvait rejoindre le cabinet de son praticien Lorsque je vis le signal lumineux sur mon bureau je fis un signe à la jeune femme pour lui indiquer qu'elle pouvait rejoindre le cabinet de son praticien.

⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝

@Grisha Kerouac

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Ven 13 Nov - 15:38

Erin & Grisha #StoriesFromAnotherWorld @Don'tFuckWithMe



Oh si elle avait accepté le café, Grisha lui aurait offert sans problèmes. S'il ne se promenait pas avec des gros billets dans les poches, il emportait toujours assez de monnaie, au cas où il aurait un petit creux. Parce qu'il aimait bien passer dans l'épicerie du coin et dévaliser tous ses bonbons. Bref, elle ne dit pas vraiment non, elle ignora simplement sa proposition avec un tournure subtile et ironique. Comme quoi elle allait finir par croire que sa mine possédait une couleur un peu inquiétante. Et lui il aurait très bien pu lui recommander des vacances au soleil pour continuer dans la même veine.

Mais il ne le fit pas, et préféra la rassurer, bien qu'il fût certain qu'elle n'éprouva aucune angoisse à ce sujet "Certainement pas, c'est vous qui parliez de pause, moi je vous encourageais juste un peu, et si jamais vous êtes vraiment fatiguée ça n'apparait pas du tout sur votre visage. Bien qu'il ait une expression un peu contrariée ..." Grisha ajouta la dernière remarque car il n'avait pas l'intention de lui donner l'impression de lui conter fleurette en la complimentant un peu trop. En vérité s'il la perturbait dans son travail elle le cachait très bien !

Une fois qu'ils eurent accordés leurs violons, enfin une toute petite partie, le brun se poussa doucement sur le côté. Pas trop loin, au cas ou qui que ce soit essayerait de dérober sa place. Pas que ce que les suivants pouvaient avoir à dévoiler l'intéressa aucunement. Dans son royaume il n'existait que lui, et parfois il s'autorisait à ouvrir une fenêtre - ou même un porte - pour s'adresser à ceux qui se tenaient dans le pays voisin. Pas parce qu'il possédait un ego surdimensionné, bien que certains eussent pu en être persuadé facilement, mais il s'agissait de son sas de sécurité.

Alors oui il s'occupait avec la demoiselle mais tous ceux qui suivaient il n'en avait cure. Sans pour autant leur souhaiter aucun mal. Celle avec qui il débattait depuis quelques instants s'absenta pour conduire un client à son rendez-vous, son regard se porta alors sur la dernière qui passerait avant lui. Juste comme ça, parce que l'autre venait de s'éclipser, sans véritable curiosité. Il tomba sur un regard aussi noir que la nuit bien que la couleur de ses yeux fussent d'un très joli bleu. Il lui fit un petit signe,ce qui n'apaisa absolument pas la dame !

Cependant il ne prit pas ses distances quand elle manifesta un certain dédain à expliquer la raison de sa venue. Et lui il ne s'impliqua pas à leur conversation, parce que ça ne le regardait pas. Tout ce qu'il espérait c'était qu'on ne lui chipe son tour, qu'il estimait mérité. Chacun ayant fait ses concessions. Qui arriva parce que tout à une fin - ou un commencement -, aussi il vint se remettre à sa position d'origine "Euh moi tout ce que je veux ce que je veux c'est un rendez-vous, j'aurais pu téléphoner mais je passais justement dans le coin ... Voilà"

Puis il se pencha un peu plus vers elle pour lui faire une confidence "A Propos de mon problème je ne peux en parler qu'à elle, parce que ... Humm c'est très privé" Puis il se recula doucement en lui offrant un sourire désarmant.



@Erin Myers cutie This life is Juste A Game - I Keep you Under Cover - ( ☼ Erin  ) 928930545

@ Invité

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Ven 27 Nov - 14:41
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Désormais il n'y avait plus qu'eux deux à l'accueil, jetant un bref regard au planning je savais que d'ici une quinzaine de minute arriverait l'un des patients qui se pointait toujours avec une grande marge d'avance, je savais qu'il venait de l'autre bout de la ville et qu'il préférait toujours prendre ses précautions pour ne jamais arriver en retard. J'avais pris la peine de discuter avec lui et de lui poser quelques questions et nous avions sympathiser, j'avais appris qu'il avait été horloger par le passé et que sa ponctualité était aussi une sorte de déformation professionnelle. Il y avait quelques patients qui étaient plus bavards que d'autres, certains rien qu'en venant s'annoncer à l'accueil avaient besoin de se confier et ma bonne mémoire était un atout pour construire un lien de confiance avec eux.

Il y avait aussi ces patients qui étaient froids, distants, qui se contentaient du minimum de politesse d'usage, un bonjour et un au revoir et qui étaient clairement là plus ou moins contre leur gré. Avec ceux-là je restais moi aussi distante tout en étant polie et souriante.

Et puis il y avait la catégorie de ceux qui en bien ou en mal vous surprennent, ce qui malgré eux vous laissent une impression de monde parallèle ou qui, selon leur questions ou réflexions vous désarçonnent et que vous ne pouvez pas oublier. Il semblait clair que ce Kerouac allait se retrouver dans cette catégorie de mon esprit. Il était déterminé à obtenir ce qu'il voulait sans pour autant être méchant ou agressif, il y avait un certain humour ou dérision chez lui qui me faisait réagir de la même manière. Bien sûr d'autres auraient pu le rembarrer ou se montrer agressif en retour mais je n'étais pas comme ça. On m'avait toujours appris que la meilleure manière de gérer les choses était de garder son calme et ses bonnes manières. À quoi bon se montrer agressif avec une personne qui est sur le point de s'énerver, à part mettre le feu aux poudres et envenimer les choses. Au cours de mes études ou de mon précédent emploie j'avais acquis une certaine maitrise de ce genre de contact, et préférer jouer sur l'ironie ou la sympathie en réponse à de la colère avait toujours était la meilleure manière de désamorcée des situations.

"Vous auriez pu téléphoner … mais comme votre téléphone a rendu l'âme effectivement ça aurait été compliqué effectivement." Souriant en lui répondant, je pianotais sur mon clavier en regardant le planning des prochains rendez-vous de Malina pour trouver des créneaux possibles à lui proposer. "Dites-moi, quelles sont vos disponibilités ces prochaines semaines que je puisse voir quand je pourrais vous trouver un nouveau rendez-vous avec le Dr Wells ?" En même temps j'écoutais sa réponse par rapport à cette fameuse question de vie ou de mort selon lui, il se penchait un peu, comme pour être certain que personne ne l'écoutait alors que désormais la salle d'attente était vide, mis à part notre présence.  Répondant en chuchotant presque, entrant plus ou moins dans son jeu. "Dans ce cas je ne vous demanderai rien de plus, je ne veux pas m'immiscer dans votre vie privée de manière intrusive." Me redressant, j'attendais donc qu'il me donne ses disponibilités et malgré moi je ne pouvais que m'imaginer qu'il devait vraiment avoir besoin de parler à Malina pour agir de la sorte.

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PIVETTE

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