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Une poule sur un mur & deux couillons sur un toit [Grisha]

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Jeu 21 Mai - 22:54

Une poule sur un mur
& deux couillons sur un toit


Grisha - Howard


Avant les nuits passaient sans même qu'Howard y prête vraiment attention. Son existence se déroulait comme une mécanique bien huilée où rien n'était en trop ou pas assez. Du moins c'était ainsi qu'il l'avait toujours perçu, comme une sorte d'équilibre suffisamment confortable pour ne pas le remettre en cause. Retrouver l'appartement qu'il avait partagé avec Nana durant des années sonnait comme un retour à la normale. En vérité, qu'il l'admette ou non, la petite vie tranquille qu'il s'était bâtie était bel et bien derrière lui jusqu'à nouvel ordre.

23h et 26 minutes... Encore quelques heures avant que Raph ne rentre du travail, encore quelques heures donc avant qu'Howard ne parvienne à fermer véritablement l'oeil. On était quel jour au juste ? Ça n'avait pas vraiment d'importance. Si ce n'était pas un cours de cuisine, c'était peut-être le théâtre... Nana avait un emploi du temps bien trop chargé pour suivre. Ou sans doute Howard avait-il simplement laissé tombé le compte des jours de la semaine tandis qu'il apprenait à fusionner avec le canapé. Chaton ronronnait en boule sur son torse puisque le jeune homme devenait par la même un coussin idéal : chaud,  qui ne bougeait pas trop et faisait aussi des caresses.

A ce rythme là il aurait relu le programme de 5 années de fac avant la fin de la semaine. Howard c'était souvent imaginé qu'être en sécurité chez lui pourrait suffire à son bonheur. L'ennui s'avérait finalement pesant. Parcourir les rayons vides des articles de sport et faire un goûter au rayon chaussures pour dame lui manquait un peu... beaucoup... totalement. Les cours en amphi aussi, en un sens. Et les rues... et aller au cinéma. Et... et... plein de petites choses tellement banales et idiotes.

Aujourd'hui son occupation principale se résumait à trouver des excuses et des cachettes pour fuir les séances de rééducation. Sincèrement, ces derniers temps il n'y avait pas beaucoup d'améliorations. Sa carcasse se déplaçait encore et toujours avec peine, comme s'il avait 90 ans et des rhumatismes jusqu'à la plus petites phalanges. L'esprit était vide, le corps transpercé par une douleur diffuse. Un soupir envahi la pièce vaguement éclairé. Il allait dire quelque chose mais son bras était retombé mollement le long de son corps. Voilà... point de non retour, rien à dire.

Il fallait qu'il sorte de cet appart avant de devenir fou. Fou pour de vrai. Personne n'était là pour le surveiller après tout. Vu l'heure et le silence manifeste dans la cage d'escalier croiser quelqu'un semblait peu probable. Le kiné avait dit que de l'exercice était un bon moyen de retrouver ses facultés motrices... Avait-il vraiment besoin de se convaincre ? Oh que oui. On en était même à la mise ne place d'un plan mental en 3D avec le nombres de marches exact entre cet étage et le toit. Il fallait aussi prévoir un manteau, et à manger.

3/4 d'heure plus tard, et un périple de plusieurs interminables minutes d'ascension, Howard réussi enfin à atteindre sa destination. Premier constat : une ambulance passait dans la rue apparement et il y avait un peu d'air. C'était con mais ça avait le mérite de lui faire particulièrement plaisir, presque autant que quand Raph lui parlait de ses soupçons à propos de... de n'importe qui en fait. Sa doudoune n'était pas de trop selon lui, pas vraiment de saison si on en croyait le reste du monde.

Il bloqua la porte avec une petite cale en bois avant de chercher un spot où se poser. Heureusement quelqu'un avait laissé de vielles chaises en plastique qui feraient parfaitement l'affaire. Second constat : il en avait certes un peu bavé pour monter les escaliers mais il pouvait toujours convaincre sa soeur que la rééducation ne servait plus à rien du coup. Rien de tel pour remonter le moral que de profiter d'un paysage urbain nocturne avec des bons vieux twinkies. "22 marches. sirène serpente entre les ilots lumineux." clic.

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Dim 24 Mai - 0:35

Howie & Grisha #AloneInTheDark @WhoAreYou


Allonge sur son lit, les yeux fermés, il tentait d'ignorer la sueur qui dégoulinait de son front. Grisha étouffait dans son studio. Oh !  il comprenait bien que le printemps ramenait le soleil, mais une telle température lui semblait un peu précoce. Il venait de se battre avec sa fenêtre et pour une raison qu'il ignorait elle refusait de s'ouvrir. Et le conditionneur d'air lui tirait la gueule en ne réagissant pas quand il appuyait sur le bouton. Il se releva d'un bond, pour aller se servir un verre d'eau du robinet mais elle ne le désaltéra absolument pas. Bon la dernière solution demeurait les deux ou trois bières dans le frigo qui datait de Mathusalem. Pourquoi les avoir achetés, alors qu'il savait pertinemment que son organisme réagissait très mal à l'alcool ? Le brun ne s'en souvenait plus, et pour l'instant ça n'avait aucune espèce d'importance.

La priorité demeurait de se rafraîchir, alors quand on manquait de solutions on prenait ce qu'on avait sous la main. Adjugé, il se dirigea vers le frigo, il en attrapa une, il la décapsula, et la bu d'un seul trait. Certes il aurait dû se montrer plus prudent, mais le gout lui plut, et il se sentait un petit peu mieux, alors pourquoi ne pas entamer la deuxième ? Après il s'écroulerait sans aucun doute sur son matelas et on ne penserait plus à ce petit écart de conduite. Seul dans son mini espace qu'est-ce qui aurait pu mal tourner ?

La chaleur stagnait telle une bête aux aguets prêt à lui sauter à la gorge. La nécessité de prendre le large, de s'enfuir de ce lieu malfaisant pour une durée plus ou moins indéterminée, l'obligea à mettre les écouteurs de son MP3 afin de lui fixer l'esprit sur autre chose. Aussitôt la musique lui donna des fourmis dans les jambes, alors il saisit une chemise qu'il boutonna à moitié dans l'impétuosité de l'instant.

Sortir. S'oxygéner. Danser. Fraîcheur. Tout se mêlait dans son esprit, comme une cavalcade incontrôlée. Comme à chaque fois qu'il osait toucher à l'alcool.

Mais ça désormais ne troublait plus du tout ses pensées. Il claqua la porte et monta les marches une à une, en esquissant des légers mouvements de ... Son cru. Grisha n'empruntait jamais l'ascenseur, on s'y trouvait toujours coincée avec des gens patibulaires. Piètre excuse pour ne pas les fréquenter. Comme il habitait au second, ça lui faisait quelques étages à gravir, mais malgré cet exercice il ne transpirait plus autant. La preuve que le problème résidait chez lui, et qu'il allait devoir joindre le propriétaire pour régler ses problèmes. A moins qu'il ne décidât d'aller dormir sur le toit régulièrement. Tiens, finalement pas une si mauvaise option que ça. Maintenant que ce corps refroidissait, son cerveau commençait à s'échauffer tandis qu'il se laissait capter entièrement par le son qui résonnait dans ses oreilles.

Grisha ouvrit la porte d'un coup de hanche bien placé, qui accompagnait la chorégraphie qu'il exécutait sur cette tonalité particulièrement entraînante. Par la même occasion son pied balaya la cale qui retenait la porte tandis qu'il avançait sur le sol de la charpente de son immeuble. Légèrement grisé le brun gesticulait dans tous les sens, et s'il avait un don artistique ce n'était manifestement pas le cas pour les cabrioles qu'il enchainait frénétiquement. Cet élan fou l'emmena à rencontrer le chemin d'une vieille chaise, avec laquelle ses jambes se disputèrent. A la limite de se retrouver le cul par terre, il atterri sur des genoux humains. Ce qui freina aussitôt l'enthousiasme qui l'habitait sans l'éteindre non plus.

Grisha se releva, non pas que ce siège inattendu fut désagréable, il souhaitait surtout voir à qui il appartenait « Salut, toi aussi tu avais trooop chaud ? » Le questionna-t-il en s'installant sur la traîtresse juste en face du jeune homme. Le visage de ce dernier, sur lequel il ne pouvait pas mettre un prénom, ne lui était pas complétement inconnu, sans pour autant qu'il puisse le situer. D'ailleurs il n'essaya absolument pas, libéré de ces entraves passagères par ce qu'il venait d'ingurgiter quelques minutes auparavant. Ses inquiétudes habituelles venaient de se faire la malle. Ses jambes continuaient à danser sur place alors qu'il observait son vis-à-vis avec une grande curiosité « C'est marrant tes cheveux ont la couleur des étoiles »


@Howard Kaddiks pompom Une poule sur un mur & deux couillons sur un toit [Grisha] 2881807329

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Lun 25 Mai - 23:17

Une poule sur un mur
& deux couillons sur un toit


Grisha - Howard


Savez-vous ce qui est aussi désespérant que de chercher la bonne clé dans un trousseau de 70 congénères identiques ? Espérer qu'on pourra profiter de plus de 10 minutes de tranquillité dès qu'on mets le pied hors de chez soi. En théorie c'était totalement sans danger. Tout avait bien été calculé pourtant. Il se trouve que la théorie ça foirait souvent avec la pratique, surtout quand le plan avait été confié aux bons soins de Howard Kaddiks. Voilà comment on se retrouvait à 5h36 du mat pieds nus sur le bord de l'autoroute. Ce n'est pas l'histoire qui nous préoccupe ici, passons. Quand le vacarme avait brisé le faux silence d'une nuit urbaine Howard avait une fois de plus sursauté comme un chien dont on vient de marcher sur la queue. Vacarme est un bien grand mot sans doute, je vous l'accorde, mais il en fallait peu à un Howie qui divaguait pour être surpris pas une maudite porte qui se referme en claquant. Et ça, il avait lui avait fallu moins d'un demi quart de micro seconde pour l'analyser et comprendre ce que ça signifiait.

Pendant que son esprit cédait clairement à la panique son corps, lui, avait décidé d'adopter la même tactique de survie qu'un opossum : faire le mort. Seuls ses iris bougeaient dans ses orbites et quadrillaient l'espace pour appréhender la situation et un danger potentiel. Ce danger s'avérait être un des voisins de 2ème. (Quand on partageait quatre murs avec monsieur Truman on savait qui était qui, question de vie ou de mort, enfin pas loin.) l'énergumène effectuait ce que Howard aurait qualifié de danse de la pluie façon jazz post moderne... C'était donc assez bizarre et pas très harmonieux. Pour ce qu'il y connaissait à la danse de toute façon. Non, ce qui l'inquiétait surtout pour l'instant était les circonvolutions du derviche tourneur fou s'approchant un peu trop de lui.

Et zut ! Actuellement sa solution de replis était bêtement inexistante. Il respira un grand coup malgré sa crispation incontrôlable. Se préparer mentalement ne rendait pas ça moins désagréable mais ça évitait les retours de flamme façon chat sauvage enragé. Les corps médicaux de hôpitaux au quatre coin de la ville en savait quelque chose. Il y avait des progrès cela dit, si on en croyait sa soeur. Le contact fut bref mais son rythme cardiaque atteignait déjà des sommets. Sans vraiment s'en rendre compte il avait machinalement fermé les yeux en retenant son souffle. Définitivement non, lui ne voyait aucun progrès. L'autre parlait, ce qu'il disait en revanche n'était que du charabia pour sur l'instant... Il entendait seulement le sang battre contre ses tempes, la sueur froide délaisser finalement sa carcasse recroquevillé sur la chaise. Puis il rouvrit les paupières pour fixer l'autre longuement, partagé entre une forme colère ténue et pas mal de désappointement. "Ne recommencez pas ça" souffla-t-il finalement "Juste ne faites pas ça, ok ?"

Ça semblait parfaitement échapper à son voisin, semblait-il un peu éméché, mais avec ses bêtises ils risquaient de passer un bon moment ici. Autant fixer les règles des maintenant. Les gens alcoolisés étaient rarement facile à gérer... Il n'y avait qu'à espérer que celui-là se tienne tranquille. Etrangement, sauter du toit ne semblait clairement pas une bonne idée quand qu'Howard était sobre. S'il paraissait assez calme en apparence le jeune homme était loin de l'être, tout son corps était tendu et sa respiration chaotique parvenait difficilement à atteindre ses poumons. Se retrouver coincé avec un inconnu se rapprochait clairement d'un cauchemar éveillé. Pour l'instant il était loin d'être rassuré par l'énergumène qui gigotait en racontant des âneries... Ça demandait quand même vérification. Le blond releva furtivement le regard vers le ciel, noir d'encre. C'était difficile de comparer, les étoiles n'étaient pas vraiment au rendez-vous.

"Heu... Reculez. Trop près." Ça ne se voulait pas méchant, mais les gens se vexaient si facilement quand il tentait de leur faire comprendre que son espace vital était menacé. La communication n'était pas vraiment son truc, d'autant plus lorsqu'il se sentait acculé. Ça rendait son débit verbal un peu abrupt. "s'il vous plait..." ajouta-t-il tout de même après une pause nécessaire pour déglutir bruyamment. "j'aime pas ça". Il voulait bien croire que ses congénères n'étaient pas des monstres mais on ne savait jamais quelle mouche pouvait les piquer. Souvent ce n'était même pas fait exprès...

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Lun 1 Juin - 23:56


Howie & Grisha #AloneInTheDark @WhoAreYou


La plus petite dose d'alcool provoquait le maximum de libération dans l'esprit de Grisha. Ce qui eut été relativement bénin si celui ne désirait se cramponner à un anonymat illusoire. Évidement il savait ce que ça provoquait chez lui. Évidement il demeurait persuadé qu'il ne sortirait pas de son studio. Bien entendu que ça ne se passait jamais comme il aurait cru. Et pourtant le brun ne retenait jamais la leçon assez longtemps.

Et à partir de l'instant où il posa le pied sur le toit, n'importe quoi pouvait se produire. En tout autre circonstance il aurait déjà disparu. Ni vu, ni connu. Mais échappé à la chaleur étouffante de son chez lui l'avait amené ici, à cet exact moment. Et il fallait le dire, il adorait danser, sauf que les discothèques, les sorties, tout ça il ne connaissait pas. Inconsciemment Grisha désirait s'éclater, mais il se l'interdisait, et restait convaincu lorsque ses pensées ne s'embrumaient pas qu'il détestait ce genre d'amusement. Alors quand les seuls témoins se trouvaient être des étoiles il ne se privait pas de s'agiter dans tous les sens. Malheureusement ... Ou heureusement, il serait bien incapable de le dire, le voilà qui découvre de manière un peu brouillonne que non ... Finalement, un autre être humain respire sur la charpente de Miranda Heights. Cependant aux yeux de Grisha, celui-là n'a pas l'air de très bien se porter.  

Assit sur cette chaise un peu bancale, le brun observe le blond avec un grand intérêt. Il ne possède pas le don de lire dans les pensées, mais là tout de suite il le souhaiterait. Il ne se souvient plus Grisha, que tout petit il adorait les câlins, il ne pouvait pas vivre sans compagnie. Alors quand les barrières tombent il recommence à s'intéresser à l'être humain. Pourtant il n'en connait plus les codes, et celui-ci lui parait un peu difficile à cerner dans l'obscurité. Pas certain que la lumière lui en révélerait davantage. En plus ce serait dommage car avec la clarté de la lune, Grisha à presque l'impression de voir une auréole au-dessus de cette tignasse.

« Pardon je t'ai fait mal ? » La tout de suite, il n'a pas noté que l'autre est un peu cassé. Son esprit ne parvient pas à s'attacher aux détails qu'il ne loupe jamais usuellement. Surtout il a bien remarqué que le jeune homme n'a pas répondu à sa question initiale. Mais passons, ça n'a pas une grande importance. Parce qu'il s'inquiète un peu de lui avoir froissé un muscle ou dieu sait quoi. Peut-être même qu'il frôle la colère sans oser le dire, ou parce que la douleur l'empêche de s'exprimer correctement ? Au fond une multitudes de possibilité émergent dans l'esprit particulièrement productif de Grisha. Attentif il attendait les prochaines paroles du blond, s'il allait lui demander de s'en aller, ça le décevrait quand même.  

La tonalité de la voix de son interlocuteur à une résonance oppressée. Grisha s'attarde beaucoup plus sur cet élément que ce que contient la phrase du jeune homme. D'ailleurs il ne proteste pas trop, il se relève, empoigne son siège et s'éloigne de plusieurs pas. Grisha ne cherche même pas à comprendre le pourquoi du comment, après tout, les gens de la planète ne désirent pas tous se coller les unes aux autres. Lui il trouve ça plutôt compréhensible.

Ce qui le perturbe - Un tout petit peu - serait de le sentir inquiet. Alors il se dit que s'il changeait de conversation - qui n'en est absolument pas une en réalité - ça apaiserait l'atmosphère « Moi en tout cas j'avais chaud » Oui il tient à cet aspect des choses, d'après lui ça explique l'effet domino - lequel ? - qu'il soupçonne ici « Je ne savais pas qu'il y aurait quelqu'un, d'habitude, il n'y a personne. je viens ici pour trouver l'inspiration » Grisha il ne croit pas être la raison de l'attitude du blond.

De plus en plus il se persuade qu'un truc turlupine l'inconnu, une idée pas très catholique que son entrée à empêché de réaliser. Et s'il vivait une véritable dépression, avec l'idée d'en finir et de se jeter dans le vide « Dis ... Tu ne voulais pas faire une connerie quand même ? »



@Howard Kaddiks Une poule sur un mur & deux couillons sur un toit [Grisha] 78743003

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Mer 3 Juin - 14:51

Une poule sur un mur
& deux couillons sur un toit


Grisha - Howard


Mal, c'était juste un mot générique qui englobait beaucoup trop de concepts divers et variés. Sans doute que oui en un sens, sans que non si on prenait le sens commun de mal dans cette situation. Ou du moins celui que le blond supposait que son voisin avait mis dans son interrogation sur son état. En fait c'était tout sauf simple et Howard ne savait pas trop quoi répondre à la question, probablement légitime, de son congénère. Oui, non, peut-être, la barrière se situait où au juste ? Il avait le temps de se lancer dans cette explication et pourtant rien ne sortait. Sa propre bizarrerie lui sautait au yeux parfois et l'exprimer semblait bien vain. Alors Howard nia juste ce fait d'un signe de tête vaguement négatif.

Au moins son vis-à-vis n'avait-il pas été dur à convaincre à sa surprise. Du moment que la distance était respectée, c'était tout ce qui lui importait pour l'instant. On ne pouvait pas prévoir aisément le comportement des autres, l'alcool rendait cela encore plus difficile et d'autant plus angoissant. Dans l'ordre des priorités la mission suivante était de se sortir de là rapidement. Howard avait bien laissé un post-it mais personne ne le verrait avant de rentrer à la maison. Quant à son téléphone... Celui-ci dormait depuis longtemps sur la table basse dans le salon. Howard n'avait jamais d'appels ou de textos de toute façon, ou si peu, certainement pas à cette heure là d'ailleurs.

Le moins qu'on puisse dire c'est que seul Howard semblait avoir conscience du fait que la porte ne s'ouvrait que de l'intérieur. Il leva un oeil sur le jeune homme éméché... trop éméché pour se rappeler de ce détail technique. Lui non, il n'avait pas chaud. Ça se voyait d'ailleurs, non ? Son manteau n'était pas du tout de saison. "ah" acquiesçât-il. Oui, la conversation du cadet des Kaddiks ; tout comme le contenu sommaire de ses sms ; se résumait souvent en cette onomatopée à l'interprétation multiple. Un comble pour quelqu'un qui étudiait les lettres depuis plusieurs années dans une prestigieuse université. Les paradoxes et Howard formaient un couple indestructible apparement.

La panne d'inspiration en revanche ça lui semblait plus proche de son domaine d'expertise. Ne cherchait-il pas quelque chose de similaire quelques minutes plus tôt ? A vrai dire le garçon n'était jamais venu sur le toit au milieu de la nuit jusqu'ici. Ses choix plus que limités l'avait fatalement contraint à voler le spot de quelqu'un d'autre. Cette révélation le rendit plus que confus. Un chose était sure, il ne recommencerait pas, promis. "désolé" déclara-t-il timidement en abaissant la tête.

Alors oui, Howard était un habitué des situations qui dégénèrent et finissent aux urgences, ou par un séjour dans une structure spécialisé... Mr Torrance avait bien insisté pourtant sans jamais parvenir à lui faire cracher le morceau, et Mr Torrance savait se montrer persuasif. On pouvait regarder dans tous les sens Howard n'avait strictement aucune intention de mentir là dessus : mettre volontairement à ses jours était à dix milles lieux de ses projets. C'est donc avec la plus grande incrédulité que l'étudiant resta des longues à fixer son voisin en cherchant quoi dire pour ne pas le perturber d'avantage. Ce pauvre jeune homme allait-il faire un coma éthylique ? Combien de bouteille avait-il bu ? Pourtant il n'avait pas l'air d'être bourré à ce point là ? Si ? "NON. Heu.. Je faisais pareil. Sauf pour la chaleur. Evidement. J'ai pas chaud. Pour l'inspiration." De toute évidence le seul adulte responsable de ce toit s'avérait être un incompétent parfait. Il fallait tout de même prendre les choses à main un peu plus sérieusement. "Vous avez un téléphone ?" Et puis, c'était quoi les premiers gestes de secours déjà ?

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Mar 9 Juin - 14:13

Howie & Grisha #AloneInTheDark @WhoAreYou


La question atterrie dans la nuit, résonnant de manière un peu sinistre, ce qui effraya Grisha lui-même, à la perspective d'un tel acte. Le silence s'ensuivit, alors qu'il ouvrait tout grand ses oreilles pour ne pas manquer l'éventuelle réponse du blond étoilé. Le brun s'interrogea d'ailleurs, si le fait de de formuler cette supposition tout haut ne la rendait pas si réelle que son interlocuteur - Façon de parler - n'était pas entrain de se rendre compte de sa bêtise. Enfin ... Non, il ne voulait surtout pas juger les tenants et les aboutissants qui l'obligerait à prendre cette décision. Cependant s'il parvenait à l'en empêcher il estimerait avoir eu chaud d'une toute autre façon.

Bref le jeune homme ne pipait pas un mot, et L'écrivain s'apprêtait à lui sauter dessus s'il exécutait un seul mouvement un peu suspicieux. En attendant il paraissait submerger par des tas de pensées qui modulaient intensément son visage. Ou alors il avait un peu la berlue, donc il se frotta frénétiquement les yeux pour vérifier si le problème ne venait pas de sa propre personne. En tout cas pour le moment, il ne lui reprochait toujours pas de lui avoir infligé quelque douleur en le heurtant. Faute à la chaise sur laquelle il se tenait, et honnêtement après vérification, elle possédait des pieds vraiment tordus, Grisha ignorait pourquoi elle ne s'effondrait pas sous lui, et encore moins pourquoi lui-même n'en décollait pas.  

« OK » suit l'insaisissable "ha" du blond. Grisha ne comprend pas très bien à quoi il rime, mais il veut bien être d'accord avec cette assertion. Si ça empêche le petit gars - genre il est tellement plus jeune que lui - de sauter du toit, ça fait drôlement son affaire. Parce qu'en vérité il à pas très envie d'effectuer un vol plané, et, qu'il se verra obligé de le poursuivre pour le rattraper par un bout de tissu. Non il ne bénéficie d'aucun pouvoir extraordinaire, néanmoins il se refuserait de le laisser plonger tout seul.

Grisha s’inquiète du pourquoi la conversation - oui - lui semble si compliquée à suivre, en perdait-il des bouts ? N'était-il donc pas assez concentré sur son vis-à-vis ? Le front plissé il se canalise sur la raison  qui pousserait le blond à être désolé. Devait-il rembobiner toutes leurs paroles pour dégotter une phrase perdue ? La faute à la chaise assurément, avec ses pattes bousillées. Il se releva sans crier gare et examina cette dernière avec précaution. De peur de la réduire en miette avec un geste un peu trop rude. Mais après tout si elle ne convenait pas, autant en utiliser une autre, même si elles lui paraissaient toutes dans un état assez lamentable. Celle-là, par exemple avait un dossier troué, mais le reste plutôt décent, il n'aurait qu'à pas s'y adosser. Adjugé. Grisha se remet en place tout en gardant la distance de sécurité. Imaginez-s'il allait faire un pas de trop et que ça précipiterait son acolyte dans le vide !

Le blond ne souffre finalement pas de la chaleur, aussi, quand il s'y attarde à présent, Grisha découvre que désormais il fait beaucoup plus frais. Donc il a eu bien raison de venir par ici, et il ne compte pas s'en déloger pour le moment. Cependant, le plus important demeure à la fin de la plus longue phrase que l'autre vient de moduler. Inspiration ! « Ah toi aussi ! C'est que l'endroit doit regorger d'imagination alors. A la fois pour écrire, et ... » Il se penche le plus vers l'avant qu'il soit possible de faire sans faire basculer le siège « Je peux te révéler un secret ? » Car le lieu parait propice pour se confesser. Et quoi qu'il dise, il ne s'en souviendra pas demain. Dans l'instant il n'en à pas la moindre idée, et pour tout dire il s'en contrebalance. Ce qui pèse sur le cœur se débat avec allégresse pour se révéler dans la lumière nocturne.

Tandis que le garçon s'inquiète à propos de détails secondaires « Un téléphone ? Non pourquoi ? Le tien ne fonctionne plus ? » Au pire il pourra proposer d'aller chercher le sien, resté dans la jungle exotique de son studio. Évidement qu'il n'a aucune idée du drame qui se joue dans la tête du blond sinon il n'insisterait pas « Je ne l'utilise quasiment jamais, je ne sais même pas s'il est chargé ou si je me rappellerais de mon code »


@Howard Kaddiks Une poule sur un mur & deux couillons sur un toit [Grisha] 928930545 Une poule sur un mur & deux couillons sur un toit [Grisha] 4151121450

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Dim 21 Juin - 22:26

Une poule sur un mur
& deux couillons sur un toit


Grisha - Howard


Il existe probablement une loi tacite, un peu similaire à celle de Murphy. Un peu comme une petite soeur en quelque sorte. Disons que cette loi, nous l'appelleront Irma, voulait que la vie soit aussi absurde et imprévisible qu'un épisode des Simpson. Ça commençait de façon presque banale puis à un moment ça dérapait, ça dérapait encore plus, ça traversait une apocalypse de grenouilles zombies, ça finissait par une glace à la fraise avec l'équipe de Curling Thaïlandaise. Peut-être pas ce soir sur ce toit, peut-être pas. Néanmoins, au train où ça allait Howard n'excluait pas de finir ses jours à casser des cailloux comme bagnard sur Mars. Pour faire des connections fumeuses son cerveau allait bon train. La question suivante était : il y aurait-il de la tarte au citron sur Mars ? Certains mettraient ça sur le compte d'un effet secondaire de son appétit singulier pour les films de série Z et... ils n'auraient pas totalement tort.

Donc, c'est finalement avec assez de légitimité que recevoir la confession d'un voisin bourré ne lui disait franchement rien qui soit de bon augure. Howard se sentait suffisamment désolé d'empiéter sur les platebandes d'un autre humain sans devoir s'introduire dans ses pensés secrètes en prime. Au mieux son congénère en viendrait simplement à regretter dès le lendemain l'aveu d'une farce de jeunesse qui avait mal tournée. Au pire on se retrouvait embarqué dans un complot d'envergure internationale et ça allait encore finir... sur Mars à casser des cailloux pour échapper à un tueur à gage sous stéroïde originaire de l'ex URSS. Ok, peut-être pas jusque là. Le blondinet avait surtout l'air un peu nerveux à tripoter machinalement le cordon de sa capuche alors que les idées farfelues se bousculaient dans sa tête. "heu... ok. si vous voulez", acquiesça-t-il timidement. Une chose était sure, il ne voulait pas vraiment contrarier une personne qui n'avait pas toutes ses facultés mentales. Il ne voulait contrarier personne en vérité.

Tout son espoir résidait à présent dans un téléphone pour échapper à la gêne ou au bagne. C'était vraiment là que la loi Irma montrait toute la renardise de son principe. 99,96% des personnes qui vivaient à NY avait leur téléphone greffé en permanence à leur personne. Et sur c'est 0,04% qui restait deux d'entre eux avaient décidé de partager, par un concours de circonstances pas si hasardeuses (mais ça, c'était encore une autre théorie) un toit en cette heure tardive. Un "ah" sorti de nouveau de sa bouche, son cerveau déclara merde, son corps se laissa finalement aller à soupir de désespoir discret. Howard hésita un instant avant de révéler l'abominable vérité comme on arrache un pansement, d'un seul coup : "On est coincé. Ici. Sur le toit."  

Crier et/ou tambouriner à la porte était-ce une option viable à présent ? Réveiller ces pauvres voisins qui devaient probablement se lever tôt demain matin pour gagner leur vie ce n'était pas vraiment dans les plans de l'étudiant. Non, non, c'était vraiment méchant de faire ça s'il n'y avait pas d'urgence. Raph allait bien voir le mot sur le frigo à un moment ou un autre de toute façon. Un seul problème à la fois, et le problème principal était... l'autre. Il tenait encore sur une chaise et gardait la distance de sécurité. "Vous allez... bien ?" Demanda-t-il tout de même pour s'assurer que quelques heures d'attentes n'étaient pas insurmontables. Peut-être qu'il y avait un boitier d'alarme incendie si jamais son camarade de cellule finissait par faire effectivement un malaise.

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Mer 1 Juil - 23:19

Howie & Grisha #AloneInTheDark @WhoAreYou


Les fesses en équilibre sur sa chaise bancale - ou pas, selon la perspective de chacun -, le corps penché dans la direction du blond, Grisha se sentait en vaine de confession. Ou de bavardages, puisque sous l'effet de l'alcool il perdait complétement ses inhibitions à révéler des vérités sur lui-même. Évidement il ne se posait aucunement la question si on voulait les entendre ou les connaître. On ne va de toute façon pas chercher la logique dans un cerveau qui danse la polka sur un air de blues.

Au brun, il ne lui suffisait que d'une approbation pour qu'il avoua ce fabuleux secret qu'il évoquait. Ses yeux s'illuminèrent et il posa un doigt sur ses lèvres pour indiquer de faire attention à une éventuelle fuite. Ensuite il se retourna pour vérifier si personne ne trônait derrière lui. Parce que même si on ne sait pas garder ses révélations pour soi, on choisit quand même l'oreille dans laquelle on les dépose. Rassurer il murmura - de manière particulièrement audible - en direction de son interlocuteur « Je dessine sur les murs, mais je ne dois pas me faire prendre, alors ça se passe la nuit » Il s'arrêta là quelques instants pour réfléchir comment il tournerait le restant de sa confession, et demeura silencieux pendant un moment le visage extrêmement concentré.

« Tu vois celui qu'il y a sur le mur de notre immeuble ... Et ben c'est moi ! Et depuis celui-là ... Il y a un mystérieux inconnu qui me laisse des messages » Alors qu'il entendait sa voix résonner dans l'atmosphère - si si Grisha aurait pu jurer qu'il percevait un écho -, il s'interrogea sur la possibilité qu'il puisse transmettre ses paroles un peu trop loin, un peu comme une radio portative. Aussi valait-il mieux ne pas trop offrir de détails. Grisha se redressa pour couper court à son éclaircissement pensant bon d'ajouter « Je voudrais bien savoir qui c'est ... Surtout que j'ai plus trop entendu parler de lui pendant un moment et ça m'inquiète » Il suffisait de le dire tout haut pour que les émotions refassent surface.

Que devenait-il(elle) ce ou cette mystérieuse personne qui avait réussi ce tour de force : Se faire une place dans la vie de l'écrivain sans jamais l'avoir rencontré. Peut-être que c'était ça la recette pour se faire des amis ? Ou alors un plan complétement foireux ! le brun replongeait dans ses pensées un peu - beaucoup (tendrement) - chaotiques, dérivant loin de lieu où il se tenait quand une remarque du blond le fit réintégrer la terre - à défaut de la réalité - bien plus vite que prévu « Coincé ? Non je ne pense pas ... »

Et pour le prouver il se lève puis s'en va en naviguant dangereusement en le sol et le ciel jusqu'à la porte close. Grisha le sait pourtant - l'autre celui qui n'a pas bu - qu'il s'agit de toujours faire attention à ne se faire piéger sur le toit. La clinche dans sa main, il tourne, il tire, il pousse ... Il recommence pour finir par chercher une sonnette quelconque sur le côté... Mais non. Puis il revient les mains dans les poches en effectuant quelques figures bizarres avant de reprendre place sur son siège « Ben oui tu as raison ! Tu n'as pas un tournevis sur toi ? S'il y a des vis on pourrait essayer non ? » Mais bon c'est rare que qui que ce soit se trimballe avec une boîte à outil pour aller prendre l'air.

La situation n'apparait pas désespérée au brun, des solutions en en trouve toujours et ça n'empêche pas de profiter encore du lieu où ils sont piégés. Grisha il ne panique absolument pas, et d'ailleurs il s'interroge sur le fait que le blond s'inquiète pour lui « Oh si je vais bien ! Pourquoi ? » Le brun pourrait lui renvoyer la question mais il se rappelle l'avoir déjà fait ... Ou non ? Ça mérite réflexion mais une autre idée jaillit dans son cerveau « Y'a peut'être une échelle de secours si on explorait un peu ... »


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Mer 8 Juil - 20:28

Une poule sur un mur
& deux couillons sur un toit


Grisha - Howard


Howard s'attendait probablement à plus retentissant comme révélation, surtout avec toute les hypothèses farfelues que son cerveau avait eu le temps d'échafauder. En quoi était-ce un si grand secret ? Les neurones étaient définitivement partis trop loin pour analyser correctement des données simples en direct. Un peu dubitatif le blond réfléchissait tout autant que son interlocuteur à cette histoire de dessins sur les murs. Un "ah !" de plus brisa momentanément le silence, à la différence que celui-ci s'avérait bien plus expressif et à propos. Son voisin était donc un vandale. Howard n'avait rien contre ces gens là de façon générale. Il y avait même des artistes dont il appréciait beaucoup les fresques sauvages. Tout cela semblait appartenir à un autre temps cependant. Un soupir timide trouva refuge entre les mots du graffeur.

Celui là Howard le connaissait très bien... trop bien. Beaucoup trop pour que la suite du discourt ne lui échappe un tant soit peu. Interloqué son regard s'agrippa à son voisin avec autant de curiosité que d'appréhension. Si l'étudiant s'était donné du mal pour entretenir cette correspondance un peu étrange avec un inconnu il n'avait jamais cherché à franchir le cap d'une rencontre formelle. Une amitié à distance, faites d'énigmes, de prose poétique et d'images avait tout pour le satisfaire sans l'inquiéter. Alors le jeune homme ne s'était concrètement jamais imaginé faire face à son correspondant anonyme. Encore moins à l'heure actuelle...

Pratiquement tétanisé le garçon resta aussi immobile que silencieux, bien incapable de savoir quoi faire ou répondre tant son esprit s'emmêlait dans ses propres contradictions. C'était bien le visage d'un étranger que ses yeux parcouraient, si proche et pourtant en décalage avec le flou réconfortant auquel le street artiste été associé qu'il en aurait presque eu le vertige. Ça n'allait pas... pas du tout. Une bouffée d'angoisse lui écrasait déjà la poitrine et il détourna le regard brusquement en proie à une gêne palpable. Durant cette intermède, encore profondément choqué de découvrir l'identité secrète de son voisin, Howard avait même oublié la situation dans laquelle ils se trouvaient.

Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire maintenant ? Ce fut presque un soulagement que le brun tangue jusqu'à la porte du toit pour prouver ses dires, lui laissant par là même le temps de reprendre une once de contenance. Il avait espéré qu'un peu de persévérance fasse céder la porte... hélas il n'y avait rien à faire si ce n'était se montrer patient. Sauf que Howard n'était plus du tout calme à présent. "Non. pourquoi j'aurai un tournevis." grogna-t-il pratiquement. Une manifestation verbale irrépressible dont il regretta immédiatement l'agressivité. Il se sentait inexplicablement en colère, anormalement trahis par cette confession dont il n'avait pas voulu. Non, il n'avait jamais voulu savoir, jamais, jamais. Parce que ça gâchait tout sous une chape de peurs difficilement définissables qu'Howard n'était pas vraiment prêt à affronter, encore moins de façon si frontale.

Une échelle de secours c'était peut-être ça la solution, il s'agrippa à cette idée tant bien que mal. C'était parfaitement inconscient dans son état mais Howard était parfois un peu trop téméraire lorsque qu'il se retrouvait en situation de stress intense. Il se leva maladroitement de la chaise avec l'aide de sa béquille avant de se trainer jusqu'au rebord du toit de sa démarche de grand-mère arthritique. Il n'y avait rien d'autre que le vide, les rebords des fenêtres qu'on entre-apercevait d'ici, encore plus bas le bitume lui-même. De toute façon échelle ou non l'estropié ne pouvait même pas se hisser par dessus la rambarde pour l'atteindre. "rien ici" soupira-t-il en longeant pourtant le garde-corps pour s'assurer de n'avoir rien loupé.

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Lun 28 Sep - 13:04

Howie & Grisha #AloneInTheDark @WhoAreYou


Dans l'état ou il se découvrait - au blond plutôt qu'à lui-même -, Grisha n'estimait pas du tout être un vandale, d'ailleurs il ne l'avait jamais cru, selon lui, la plupart des gens ne comprenaient rien à l'art. Et c'est pour ça que s'élevait des tas d'immeubles moroses au milieu de la ville. Après il fallait l'avouer ça faisait plutôt son affaire, car il se serait senti bien désœuvré s'il n'avait pu vadrouiller la nuit tombée afin de colorer les ombres de la bruyante cité. Donc le Ah qui résonna à ses oreilles lui parut plutôt encourageant, un peu comme si son interlocuteur lui offrait un zeste de considération ou d'acceptation.

Pas qu'il attendit quoi que ce soit, parce que oui, il n'allait pas se mettre à copiner avec tout le monde. D'ailleurs ce n'était pas du tout ce qui se passait pour l'instant. Néanmoins, il supposait que s'octroyer le droit de juger sympathique sa rencontre de hasard ne lui apporterait aucun désagrément. Certainement ils allaient se dire aurevoir cordialement, et puis ils ne se recroiseraient sans doute jamais. Non ça ne l'effleurait pas un seul instant, que pour se risquer jusqu'au toit il existait une très grosse possibilité que ce blond fut une de ses voisins.

Cependant il avait attiré son attention sur le fait qu'ils se retrouvaient coincés, et il n'en fut convaincu qu'après avoir tenté d'ouvrir la porte en se battant maladroitement avec elle. En attendant il ne fit pas attention à l'étrange silence qui s'installait dans l'atmosphère ni à l'air inquiet du blond, sans doute perturbé par le Fait que leur moyen de sortie se refusait à eux pour l'instant « Bah ... » Bredouilla-t-il un peu intrigué par la soudaine vigueur de l'autre « Tu sais, je me promène un peu avec n'importe quoi dans mes poches, des pinceaux, des bombes ... des couteaux alors on sait jamais. Sauf que là, ben pour une fois je n'ai rien. Un petit couteau aurait pu faire l'affaire, t'as pas des ciseaux ? »

Grisha lançait la question sans grand espoir puisqu'il s'était mis à investiguer sur une partie du toit pour trouver une échelle pendant que le blond s'occupait d'une autre partie. Visiblement de son côté il en revint bredouille, quant à lui il crut apercevoir un truc qui dépassait du mur, et il se pencha dangereusement pour vérifier « Hummm .... Ho ! » Il venait de se rattraper après s'être senti glissé, une simple impression peut-être ? « Est-ce que tu es sujet au vertige ? Parce qu'il y a un truc là ... »

Enfin ... Ça doit plutôt être emprunté par ... Des inconscients, mais ça lui est déjà arrivé de monter dans des lieux par des chemins non recommandés. Sauf que ... Grisha se retourne dans la direction du blond, puis avance vers lui en chaloupant. Pas trop prêt. Parce qu'il à cru entendre que l'autre ne souhaitait pas qu'il l'aborde. Et il respecte cela l'artiste qui vit dans son petit monde à lui tout seul « Tu peux venir voir si tu veux mais avec ta jambe ça risque d'être compliqué » Grisha le prononce naturellement, alors qu'il vient juste de remarquer que son acolyte à un véritable problème. Et sur le coup il ne s'imagine pas trop comment le contourner « Je pourrais essayer de te porter sur mes épaules, mais ça risque d'être très inconfortable »

Et dans la condition précaire ou il se trouve s'il va faire un pas de travers il lâchera le blond qui finira écraser sur le sol « Mais si tu veux vraiment essayé, je te promet de pas te laisser glisser si tu ne révèles pas mon secret » Oui ça sonne un peu comme du chantage, il s'en aperçoit, et il ne s'agissait pas la signification qu'il voulait donner à cette phrase « Euh je plaisantais hein ... Je t'aime bien »


@Howard Kaddiks quooi cutie hug

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Dim 8 Nov - 21:17

Une poule sur un mur
& deux couillons sur un toit


Grisha - Howard


Howard désespérait de trouver une issue mais il s'attarda tout de même, scrutant la rue avec l'idée de faire passer le temps plus vite. Plus il trainassait plus il se dégageait de secondes de tranquillité dans un isolement tout relatif. C'était clairement bon à prendre pour faire taire son irritation et descendre son stress. Après tout...  l'étudiant pouvait juste nier avoir entendu la confession de l'autre. Nier férocement, avec autant d'ardeur qu'il mettait à contrarier sa soeur lorsqu'elle voulait lui couper les cheveux. La preuve, sa coupe avait de toute évidence besoin d'un bon rafraîchissement. Tout ça pour dire que sa conclusion était fréquemment que le déni et l'auto-aveuglement étaient des réponses évidentes pour affronter l'adversité, ou plutôt la non-affronter.

Un truc là... C'est bien l'unique phrase qu'Howard retint et celle-ci lui donna presque un sursaut de vigueur. Il claudiqua avec un certain empressement jusqu'au "simple" voisin, veillant à garder la distance nécessaire à son confort. Le vertige était très secondaire. "Où ça ?" Lui, il ne voyait rien du tout même en s'appuyant sur la rambarde. En même temps le blond avait la souplesse d'un IPN. La remarque de son homologue sur sa jambe acheva de lui garder les deux pieds vissés à la dalle de béton. Etre déjà handicapé était sa chance de ne pas finir pour de bon sur un lit d'hôpital jusqu'à son dernier souffle.

"Mauvaise idée" coupa pratiquement Howard dans sa hardiesse récusatrice. Ce n'était pas la peur de tomber qui le rebutait. Non, non, il était parfaitement hors de question de toucher un autre humain sans y être contraint par une force supérieure, impérieuse, mystique, extraterrestre, voire médicale. Dû t-on retrouver son corps en état de décomposition avancé dans quelques jours qu'Howard n'aurait pas changé d'avis. Oui, oui, même s'il devait se faire grignoter les globes oculaires par des rats. Quand on disait que ce gamin pouvait être une incorrigible tête de mule...

Voilà que le graffeur en profitait pour rajouter une couche avec son satané secret qui mettait Howard déjà suffisamment mal à l'aise comme ça. Le blond avait presque envie de répondre que lui non, il ne l'aimait pas bien du tout et qu'il était légèrement remonté. Ce dont il s'abstint... même si son regard longuement greffé sur son voisin n'en disait pas vraiment moins. "Vas-y tout seul. Tu viendras m'ouvrir." Enfin... sauf s'il décédait malencontreusement dans l'affaire. L'étudiant regretta presque instantanément d'avoir évoqué cette idée dangereuse. Ce qu'il pouvait être stupide parfois. "Vaut mieux que tu..." décuve "...reste ici. En fait." se précipita-t-il de corriger. Le jeune homme était bien éméché et Howard ne souhaitait pas qu'il lui arrive malheur, quand bien même il se sentait un peu (trop) trahis. Sa conscience restait encore ce qu'il avait de plus raisonnable en lui.

"Mon colloc va ouvrir quand il rentrera." Howard espérait que ce serait suffisant pour convaincre son camarade d'infortune. Au moins s'était-il radouci en envisageant que sa propre bêtise pouvait causer un tord irréversible à une personne qu'il appréciait. Du moins, à la base, dans l'absolu, jusqu'à ce petit accro inattendu. "Peut-être que cet inconnu préfère le rester" déclara-t-il finalement en boitillant jusqu'à la chaise délaissée quelques minutes plus tôt pour s'y laisser choir. "Il va probablement bien." Bien était sans doute un peu exagéré si on reprenait l'histoire depuis de début, mais disons qu'il aurait pu être six pieds dessous, alors. Ce serait fatalement dommage d'avoir survécu à tout ça et de faire autant de torture de rééducation pour ne plus pouvoir profiter de ce qui jadis avait émerveillé ses yeux lors de ses virées nocturnes. Howard avait hâte de retrouver sa vie, son boulot et ses passes temps bizarres.

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Mer 18 Nov - 15:27

Howie & Grisha #AloneInTheDark @WhoAreYou


Forcément, le blond il ne peut pas vraiment "voir" ce que lui a aperçu en se penchant un peu trop. Si son GSM se trouvait dans sa poche, Grisha pourrait tenter de prendre une photo. Mais bien sûr, la moitié du temps - les trois quarts pour dire vrai -, le brun opte pour le laisser chez lui. Parce qu'il n'a pas envie d'être dérange dans ses activités. Puis ça l'embête de parler comme ça à distance, il devient très vite distrait, il oublie de répondre, et parfois il éteint avec que la conversation soit terminée. Mais aujourd'hui, oui, ça aurait pu se révéler utile. Ceci dit ils sont deux, et chacun dans le même cas, alors il ne va pas trop prendre la responsabilité de tout ça sur ses épaules. Même si c'est bien lui qui a fermé cette putain de porte.

« C'est comme un genre d'échelle accrochée au mur ... Sauf que pour y arriver faut être drôlement agile, on dirait qu'ils ont posés ça là pour les trapézistes ou les artistes de cirque » Qui bien entendu ne se promènent jamais dans la rue avec l'espoir d'apercevoir des marches qui les aideront à grimper sur les toits des buildings. Grisha fit une proposition si hasardeuse que même son congénère ne mit pas trente secondes à la déclarer comme une très mauvaise idée.

Puis lui suggéra de tenter la manœuvre tout seul, alors il grimpa sur le petit rebord qui protégeait de la chute. Pourquoi pas ? Ce n'est pas comme s'il ne se faufilait pas déjà dans des bâtisses abandonnés - ou pas - par des chemins souvent très périlleux. En plus, Grisha avait beau être un peu à l'ouest, il commençait à ressentir un certain énervement de la part du blond. Il en ignorait la cause, n'imaginant pas un seul instant que ça puisse être lui, mais s'il pouvait aider à ce qu'elle disparaisse, le voilà prêt à descendre sur ce bout de métal pas très stable « Ok d'accord »

Et le voilà qui se penchait pour examiner la meilleure manière d'aborder cette descente. Parce qu'il fallait malgré tout qu'il mette toutes les chances de son côté. S'il venait à glisser, se casser la figure pour finir par être transporter à l'hôpital ça ne l'arrangerait pas vraiment. D'autre part son compagnon serait à ce moment complétement seul et livré à lui-même. Néanmoins .... Le brun fut interrompu dans ses pensées abracadabrantes par la voix du blond. Cette fois il lui déconseillait de se lancer dans une telle entreprise. Grisha se retourna vers lui « Vraiment ? ... Tu sais je fais ça sans arrêt et je serais revenu très vite ! »

Pourtant il ne met pas sa phrase en pratique, un léger vertige s'empare de lui, alors il redescend directement de là où il était perché. Ensuite il s'appuie pour garder son équilibre, tandis que le blond lui assure que son colocataire viendra les libérer « Oh ... Ok » Grisha ne fouilla pas plus loin, si son interlocuteur le disait c'est que ça devrait être vrai. Pourquoi et comment il serait au courant ça lui paraissait trop complexe à aborder pour l'instant.

Et tout à trac le blond reparle de ce fameux inconnu pour déclarer un fait plutôt sensé « Oui ... Je le comprends, c'est ce que je fais moi-même. Je veux dire je m'inquiétais surtout pour lui ... J'aurais juste voulu savoir s'il allait bien » Mais au nom de quoi après tout ? Lui il sautait sur l'occasion pour insulter ceux qui tentaient d'en apprendre plus sur lui. Et quand on renversait l'histoire, il se comportait finalement pareil « Tu as l'air de le savoir mieux que moi » Remarqua-t-il sans mauvaise intention parce que la voix du blond dénotait dans cette affirmation une certaine assurance ...


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