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until we meet again (grisha)

@ Invité

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Sam 20 Juin - 21:04


until we meet again
@Grisha Kerouac & @Delilah Eisenhower

Bien que tu sois depuis presque cinq ans dans la ville qui ne dort jamais, tu avais du mal à t'acclimater à la façon de vie moderne. Toi, qui sortait d'une communauté connue pour vivre une vie austère, n'acceptant pas le progrès et les influences du monde extérieur. Vos familles n'avaient jamais eu accès à l'électricité. Quand tu faisais la cuisine avec ta mère, vous utilisez des moyens artisanaux pour faire les plats pour les hommes de la famille. Pour cette communauté, c'était le rôle de la femme. Toi tu refuses cette idée. Quand ton père t'as dit “Maria, nous avons trouvé un homme convenable que tu vas épouser pour fonder une famille”, tu as cherché à trouver un moyen de t’échapper. Tu restes un moment les genoux contre ton torse dans la chambre que tu partages avec deux de tes sœurs. Elles finiront par connaître le même sort que toi. Finalement, quelques mois plus tard, tu trouves une échappatoire. Après ton rumspringa, tu commences à prendre la route. Tu ne reviendras jamais sur tes pas, laissant ta famille sans nouvelles de toi. Tu vas d’abord dans la ville voisine, t’es seule, sans emploi, rien du tout. Tu galères à trouver un hébergement. Certaines nuits, tu les passes dehors, heureusement qu’il ne faisait pas encore tellement froid. Tu survis malgré le manque de ressources. Bien sûr, tu fais confiance aux mauvaises personnes qui profitent de ton jeune âge et ton immaturité, et tu finis rapidement par être escort. Ton jeune âge attire les hommes à qui tu tiens compagnie. Heureusement que cela n’a pas duré. Tu fuis cette ville, ce métier, cette vie. Sur ta route, tu rencontres du monde avec qui tu échanges. Tu découvres enfin que l’humanité n’est pas perdue. Il y avait cet homme, qui ne ressemblait pas à ceux que tu avais déjà côtoyé. Grisha était gentil. Malgré cela, tu ne te sens pas assez à l’aise pour lui dire qui tu étais réellement. Tu te construis une identité pour te protéger. Par hasard, tu connais un peu l’endroit où il vit. Tu as eu du mal à te décider à aller le voir, dans ta tête, quelque chose n’allait pas et te paraissait bizarre. Allait-il simplement se souvenir de toi? Bonne question. Après l’aval de ta patronne, tu pars un peu plus tôt de la pâtisserie, les choses étant beaucoup plus calme en fin de semaine. Le point serré, tu frappes à sa porte. Sur le coup, tu as l’air un peu bête d’attendre comme ça, mais tu restes quand même, sans savoir s’il était là.

(c) Vesna.

@ Invité

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Sam 27 Juin - 17:51



Les boucles rebelles chatouillent son nez, aujourd'hui il ne s'est pas battu pour essayer d'y mettre un ordre quelconque. Il ne dort pas, ni ne s'est allongé sur lit, car souvent la journée quand il n'a pas d'obligation particulière, il aime se reposer. Avec ses activités artistiques et légèrement illégales il a pris l'habitude d'une vie nocturne. Cependant il y à eut quelques chocs dans qui ont secoués son existence depuis quelques semaines. Alors il a eu besoin d'hiberner, de faire la marmotte, et il se relève à peine du tour de l'horloge. Vingt-quatre heures pour recharger son énergie, peut-être réfléchir et se pencher sur ce qui déraille en ce moment.

Mais avant tout, il se doit de livrer son dernier roman à son éditeur, sinon ça va barder. Et ce serait le pire de tout s'il se faisait virer. Plus de ressources. Non pas que son compte en banque soit vide, loin de là, mais si rien ne rentre il ne pourra pas non plus continuer comme ça une éternité. Alors il passe ses doigts fins sur la page blanche sachant qu'il va devoir se faire violence. Avant de commencer il va se préparer un petit café, ça aura le mérite de lui fournir un bon coup de fouet, et probablement de remettre son imagination en branle.  

Tandis qu'il mélange le lait avec une petite cuillère, des coups retentissent à sa porte. Dans ce cas-là il aimait bien de faire le mort, malheureusement la dernière fois le concierge avait fourni sa clef à un réparateur qui avait donc pénétré  dans son studio bordélique. Non qu'il fût gêné de son désordre, parce qu'il estimait avoir le droit d'en faire ce qu'il voulait tant qu'il payait. Mais cela entraîna diverses et ennuyeuses complications qu'il ne souhaitait pas affronter une nouvelle fois.

Alors ce fut à contre-cœur qu'il s'en alla vérifier qui se tenait au seuil de sa porte « Oh ! » S'exclama-t-il n'essayant même pas de cacher sa surprise. Il aurait très bien pu feinter de ne pas savoir qui se trouvait là, surtout parce qu'il ne se rappelait absolument pas lui avoir fourni ses coordonnées, mais il n'en eut pas le désir. Ou l'envie.

Les souvenirs de ses road trip, Grisha refusait de les salir. Et elle « Delilah » en faisait partie intégrante. Parce que le brun se nourrissait de ses aventures pour entretenir cet optimisme si volatile. Ceux avec qui il partageait des moments volés mais joyeux, et parfois épiques, il s'en faisait une famille imaginaire. Celle qui n'existait pas mais qu'il se choisissait « Comment .... Tu ? »


@Delilah Eisenhower until we meet again (grisha) 3095230557

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