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to the union | grisha

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
Messages : 553
Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
to the union | grisha F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
#
Mer 17 Juin - 20:02
Une fois n'est pas coutume — refrain que Debbie se répète un peu trop souvent pour qu'il soit vrai — la comédienne décide de profiter un peu de Manhattan et de prendre quelques heures de bon temps avant de rentrer. C'est un simple petit apéro, elle sera très sage. Et en soit, elle a initié ce petit temps de convivialité par pur pédagogie. Après tout, il est important pour un groupe de comédiens d'être solidaires et d'apprendre à se connaître. Qu'importe que les jeunes (et un peu moins jeunes) gens qui assistent à ses ateliers de théâtre au LGBT Center n'ai rien d'une troupe. C'est un groupe de gens qui se rassemblent pour faire des exercices de respiration, commenter des textes de théâtre queer et faire des jeux d'improvisation pour gagner en confiance en eux. Il n'empêche, en se voyant ainsi en dehors de leur petit créneau attitré, tout le monde sera plus à l'aise et se donnera avec plus d'aisance dans leur salle de répétition.

Aussi, Debbie a entraîné tous les volontaires pour un petit verre après l'atelier, ayant informé un bar de Greenwich Village de leur arrivée. Moins de dix minutes de marche plus tard, la joyeuse bande est installée à une large table ronde et, en tant que prof cool par excellence, la blonde offre sa tournée. Elle se contente d'un verre de rosé, boisson de la fille qui ne boira pas plus de deux verres par excellence. Et en vérité, elle n'a pas absolument pas envie d'enchaîner les whiskeys avec un groupe pour qui elle est sensée être dans une posture d'expertise.

Chacun·e semble s'amuser et papoter joyeusement, toutefois, le petit brun à sa gauche semble plutôt silencieux. Il n'est pas des plus bavards — ce n'est pas le garçon qui va se lever pour faire l'exercice en premier — mais il ne faudrait pas qu'il se sente exclu. Cela va à l'encontre de tout ce que représente le centre et de l'atmosphère que Debbie souhaite créer pour ses séances. Elle se tourne donc tout sourire vers le jeune homme, essayant de ne pas parler aussi fort que d'habitude, histoire de ne pas le mettre en porte à faux devant le groupe « Ca va Grisha? Tu as aimé la séance d'aujourd'hui? Je ne t'ai pas beaucoup entendu, du coup, je ne sais même pas ce que tu penses du débat sur la bisexualité de Shakespeare. » Un petit fun fact qui finit toujours par émerger pendant ses ateliers. Pour elle, il n'y a pas l'ombre d'un doute, mais il est intéressant de se poser la question des biais avec lesquels on regarde l'histoire et les arts. Histoire de rester légère, elle lui tend une autre perche. « Mais tu fais quoi dans la vie sinon, quand tu ne te poses pas de grandes questions philosophiques avec nous le lundi soir? » Elle rit légèrement, tâchant de le mettre à l'aise et de l'inviter à s'ouvrir un peu. C'est tout ce que Debbie désire après tout, encourager les gens à être eux-mêmes et avoir un espace bienveillant pour parler de tout et de rien. Le théâtre n'est qu'un prétexte pour un peu d'empathie et de camaraderie.

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#
Dim 16 Aoû - 15:30

Debbie & Grisha #LeavingTheBuble @Elsewhere



La vie le ballotte un peu partout. Voilà l'explication qu'il aime à se fournir mentalement. Un peu comme s'il n'était responsable de rien, qu'il ne prenait pas des décisions qui enfreignaient les règles construites pour sa sécurité depuis une décade. Son éditeur lui a conseillé pour apprendre à mieux communiquer avec les autres, de tenter l'expérience du théâtre. Et il a bien entendu dans le ton de la voix de ce dernier, qu'il ne s'agissait pas d'une simple invitation. Malheureusement comme son porte-monnaie en dépend un peu, et qu'il n'a certainement pas le désir de retourner dormir sous les ponts, Grisha a très vite compris qu'il ne s'agissait pas de faire semblant.

Il s'est aussi rappelé de ses cours qui dépendant du centre, et ça l'a immédiatement soulagé. Parce qu'il n'a aucune envie de tenter de se faire accepter dans un autre lieu. Pour lui ce serait prendre des risques. Il en est persuadé le brun, légèrement déconnecté de la réalitéde  par le fait qu'il s'isole volontairement des autres. Qu'il s'empêche de créer des liens avec qui que ce soit. Même si son armure parait devenir un peu spongieuse ces derniers temps. Bref il s'y est inscrit, il s'y est rendu, il a choisi un coin un peu sombre afin qu'on ne le remarque pas trop, puis il à attendu que le temps passe ...

Pas que l'exercice fut ennuyeux, Pour Grisha c'est devenu comme une seconde peau, celle de la méfiance... Même quand il n'y a pas lieu de l'être. Pourtant cette armure elle s'effrite malgré lui, sans son consentement - ou avec -, car il a accepté de suivre toute la troupe pour boire un petit verre. Et il s'est retrouvé avec un truc alcoolisé, il ne sait pas trop comment, à part qu'on a du mal comprendre ce qu'il demandait, et il tapote le verre du bout des doigts. Sachant très bien qu'il perdra le contrôle si jamais il y trempe ses lèvres. L'alcool ça n'a jamais été fait pour lui.

Les bavardages vont bon train jusqu'à ce qu'il s'aperçoive que la blonde qui prend en charge cet atelier de théâtre s'adresse à lui. Sur l'instant il a l'impression que tout le monde se tait pour l'écouter. Alors qu'en vérité la plupart sont dans leurs propres conversations. Étonnamment il n'a pas véritablement d'avis. Grisha il ne s'est jamais véritablement posé la question, sa sexualité ne l'a pas tourmenté même si sa famille la décriait. Car pour lui ce n'était qu'une chose de plus qu'ils lui reprochaient. Évidement il sait qu'à son époque ça pose toujours des problèmes. Mais lui il passe à travers comme un poisson à travers la mer agitée, ses inquiétudes se transposent dans un autre domaine. Alors la problématique chez les autres ... - même l'autre en question se trouvait un écrivain reconnu - « Je ... »

Sa réponse reste en suspend un petit moment alors que son cerveau articule silencieusement la phrase qui lui semblerait la plus correcte, tandis qu'elle lui offre une porte de sortie. Ceci dit, Grisha il hésite entre avancer et reculer, parce que ça implique de parler de sa vie. Pourtant il saute à pieds joint dans la deuxième proposition « Et bien .... J'explore beaucoup, je suis passionné d'urbex et je me déplace quasiment toujours en roller ou en skate .... En fait ... Pas juste pour me déplacer, je le vois aussi comme un sport un loisir, il y a un chouette parc pour pratiquer... » Il ne l'a pas remarqué mais il s'est animé en parlant, et un peu de rouge monte à ses joues parfois un peu trop pâles. Et ceci parce qu'il circule plus la nuit que la journée.

Il ne lui apparait qu'il révèle des faits capitaux, et puis surtout Debbie elle n'a vraiment pas l'air d'une espionne. Cependant le sujet ne l'intéresse peut-être pas ...  « Ça ça a peut-être pas l'air très intéressant comme ça, mais c'est plus chouette quand on le voit ... Si jamais je pourrais vous montrer une fois ... » Bon c'est possible qu'il vienne de se ridiculiser mais il s'en fout un peu, là tout de suite il respire un peu mieux comme s'il venait de se tirer d'un piège invisible.


@Debbie Sinclair to the union | grisha 3095230557

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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 13 Sep - 17:15
La question de la sexualité du Barde a clairement perturbé le jeune homme, ce qui n'était nullement l'intention de la blonde. Elle se sent donc obligée de faire une jolie pirouette pour lui donner l'opportunité de parler d'autre chose. Mais la gêne du jeune homme n'est pas passée inaperçu et Debbie prend note de mettre quelques exercices de prise de confiance et d'élocution au programme de ses prochaines séances. Elle n'est pas du genre à tirer des conclusions hâtives — ou alors, juste un peu et purement basé sur son sens de l'observation et ses années d'expérience au sein des milieux queer — mais quelque chose lui dit que le petit Grisha n'est pas 100% à l'aise avec son identité. Ou avec sa présence dans ce groupe clairement haut en couleurs, affilié à une institution clairement libellée LGBTQ+. Ce peut être lourd à porter, la blonde le comprend. Elle n'a pas exactement fanfaronner avec un drapeau arc-en-ciel dans les rues de sa Caroline du Sud natale. Et en arrivant à NYC, elle n'était certainement pas le mentor, la personne confiante et à l'aise dans ses baskets qu'elle est aujourd'hui. Alors, elle n'en tient pas rigueur au jeune homme, loin de là, et le laisse lui parler de sa passion pour l'urbex.

La comédienne ne vit pas sous un rocher, aussi est-elle familière avec le concept. Mais ayant grandi à l'apogée du film d'horreur se déroulant dans une cabane abandonnée, elle ne peut pas dire qu'elle soit particulièrement attirée par l'exploration de sous-sols condamnés. Mais, elle est ravie de voir le timide garçon sortir de sa réserve, et puis, on est jamais trop vieille pour élargir ses horizons. Alors, Debbie sourit et écoute avec attention. « Non, non, ça a l'air très cool. Beaucoup trop cool pour des geeks de Broadway comme moi! » Elle rit, montrant qu'elle plaisante et s'intéresse sincèrement à la conversation. « Perso, j'ai tenté le skateboard une fois et j'ai pas arrêté de finir sur mon arrière-train, donc je pense que je vais me contenter de la danse. Et l'exploration urbaine, ça, je n'ai jamais testé par contre. »

Son imagination débordante s'empare du semblant de proposition de Grisha et s'emballe très vite. « En vrai, ça pourrait être super classe de faire une séance dans, genre, un entrepôt abandonné. On pourrait travailleur sur la voix ou faire des textes un peu flippants, ce serait sympa, faudra voir si c'est possible. » Il y a des normes de sécurité à respecter après tout et tout le monde ne sera peut-être pas emballé. « Mais, c'est pas, je sais pas, dangereux? Genre, comment tu sais si le toit va pas s'écrouler ou si tu ne réveilles pas des esprits en colère? » Elle esquisse un sourire en coin, mais ne plaisante qu'à moitié. La blonde est bien trop imprégnée de 20 ans de pop-culture et du mantra stranger danger pour ne pas envisager des scénarios catastrophe totalement irrationnels. Ou pas, qui sait.

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#
Ven 23 Oct - 21:12

Debbie & Grisha #LeavingTheBuble @Elsewhere



Évidemment, Grisha pensait s'en être tiré pas trop mal, avoir évité les pièges qui le mèneraient directement à ouvrir une trop grande visibilité sur sa personne. A la fois il demeure méfiant, mais aussi le besoin de socialisation l'empêche de chercher une excuse facile pour se carapater. Et comme Debbie n'insiste pas, une certaine aisance s'installe, surtout qu'il s'autorise à parler de ce qui lui plait. Après pour le skate board, ça ne se révèle pas un secret, la plupart des gens du centre l'ont déjà vu arriver plus d'une fois sur sa planche en bois.

L'écrivain en herbe fronce les sourcils quand elle se traite de Geek, en vrai il n'a aucune idée de ce que ça veut vraiment dire, il suppose juste que c'est une façon de se dévaloriser « Oh ben non ! Je veux dire c'est vraiment pour tout le monde, enfin ceux qui ont envie, on ne regarde pas trop à quoi les autres ressemblent ... » Le brun se mord les lèvres tout en lui adressant un sourire navré, faut dire qu'il n'est pas très doué pour les compliments, il ne possède pas le petit truc de la flatterie dite juste à l'instant parfait. Et il sait pertinemment qu'il vexe rapidement les gens, il arrive même parfois que ce soit voulu. Mais pas maintenant « Je voulais pas du tout insinuer que vous avez l'air bizarre ! »

Il pourrait lui proposer de lui montrer un peu comment mieux s'en sortir sur le skate mais elle ne semble pas trop avoir envie de continuer l'expérience, et il peut très bien le comprendre. Par conte il ne peut s'empêcher d'ouvrir des yeux comme des horloges quand elle aborde le fait de faire une séance de théâtre dans un lieu abandonné. Grisha il n'a pas une seule minute imaginé qu'en l'invitant elle irait croire qu'il s'agissait de toute la classe.

Pour un peu il paniquerait - en fait oui il panique -, et sa respiration devient de plus en plus rapide alors que des tas d'images catastrophique traversent son cerveau. Ses longs doigts se resserrent sur son verre, puis il toussote pour tenter de récupérer une certaine contenance. C'est fou ça, il à de plus en plus l'impression de devenir transparent. Il se rappellera de l'année 2020 comme celle de tous les dangers.

Non sérieux ... Faut qu'il se calme, et il y toujours moyen de trouver un endroit parfait pour ce qu'elle proposait. Après tous les murs ne racontent pas ce qui passe à côté d'eux. De plus il à l'impression qu'il faut qu'il se rachète un peu pour sa maladresse « Vraiment ? Je veux dire ... Oui, on pourrait le faire, il y à plein d'endroits géniaux à découvrir » Il suffit de bien les choisir.

Ce qui correspondait aux inquiétudes de Debbie. L'idée des esprits en colère éclaira son visage qui devint presque radieux « Je n'ai jamais eu de soucis avec les esprits, Ce qu'il faut surtout faire c'est respecter les lieux, ne pas déranger ou abîmer ce qui s'y trouve ... Enfin pour l'urbex » Parce que quand on peignait les murs on changeait malgré tout un peu la donne « Il y a encore des places ou il y à aucun danger, faut juste bien choisir ... Oui je pourrais vous en proposer quelques-unes ... »

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Dim 25 Oct - 17:42
Debbie hausse un sourcil quand le jeune homme affirme "ne pas regarder à quoi les autres ressemblent." Doit-elle le prendre comme une pique sur son physique et se vexer? Vu comment le pauvre Grisha s'embourbe dans son discours, il lui semble plutôt qu'il essaie d'être inclusif et de promouvoir son sport de prédilection comme une discipline ouverte à tous. Mais il ne s'y prend vraiment pas bien. La blonde sourit tout de même et pose une main rassurante sur le bras de son élève, qui s'agite de plus. « Ne t'en fais pas, j'ai compris ce que tu voulais dire. Et puis, en toute honnêteté, je pense qu'on est forcément un peu bizarre aux yeux des autres, à un moment ou un autre. » Elle lui adresse un petit clin d'oeil, faisant clairement comprendre que le ton est léger et qu'elle n'est absolument pas vexée. D'autant qu'elle a sans doute raison: la bande de joyeux comédiens amateurs en plein milieu d'un exercice aurait sûrement l'air étrange aux yeux d'un groupe de s8er bois, comme dirait Avril Lavigne. Et vice-versa.

La blonde ne s'attarde donc pas davantage sur ce moment gênant et préfère faire montre de curiosité pour les centres d'intérêts du timide Grisha. Ce qui n'a pas vraiment l'effet escompté, puisqu'il semble au bord de la crise de panique. Debbie hésite à demander un sachet en papier au serveur quand le jeune homme parvient finalement à respirer un grand coup et répondre de manière intelligible. « Je voulais pas te mettre au pied du mur ou quoique ce soit, c'est juste une idée et on est pas obligés d'en reparler après cette conversation si ça te branches pas. » Plus elle discute avec lui, plus Deb est confortée dans l'idée que ce garçon n'est pas le champion de l'interaction sociale fluide et chaleureuse. Elle ne lui en tient pas rigueur d'ailleurs, il est extrêmement compliqué de naviguer les différents groupes et les attentes de chacun. Et ça a quelque chose d'attendrissant, une telle honnêteté enrobée de maladresse.

Ils discutent alors sécurité, point qui semble important à la blonde, qui n'a plus la fougue irresponsable de la jeunesse. Mais toujours des croyances irrationnelles, on ne peut pas grandir dans une ferme de la Caroline du Sud et prétendre que les fantômes n'existent pas. Ou du moins, y croire, rien qu'un petit peu. Mais ce n'est apparemment pas un problème que Grisha a rencontré et il peut leur montrer des lieux inoccupés, par les vivants ou les morts. La blonde sourit largement, contente de voir qu'il semble s'être remis de son instant de stress. « Ben écoute, si tu te sens de nous montrer un endroit, je pourrais proposer l'idée aux autres et voir si on a assez de monde intéressés pour faire une séance un peu spéciale. Pourquoi pas autour d'Halloween! » Debbie imagine déjà le petit groupe réciter des vers d'Allan Poe ou parodier un film d'horreur dans un vieil immeuble abandonné. « Et si personne n'est chaud, rien ne nous empêche de faire une petite virée après un cours! »

Elle lui donne un petit coup de coude complice et poursuit la conversation. « Mais du coup, tu vis du skate et de l'urbex, genre, en faisant des vidéos ou des compets? Ou tu as un boulot à côté? » Commençant à cerner l'animal, Debbie ajoute rapidement. « T'es pas obligé de me dire, si c'est un sujet sensible ou quoi. On peut aussi parler de nos recettes de cuisine préférées ou de nos animaux de compagnie! » Elle lui sert un petit sourire en coin, qui se veut plus tendre que moqueur et boit une gorgée de rosé.

@ Invité

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#
Jeu 5 Nov - 13:06

Debbie & Grisha #LeavingTheBuble @Elsewhere



Le regard se perd sur la main qui se pose sur son bras. Il n'a pas trop l'habitude des rapprochements avec les gens. Et ce n'est qu'un geste, il ne va pas s'en effaroucher, mais ça le surprend dans l'instant. Il n'a pas sursauté ou retiré son bras comme il pourrait le faire avec un inconnu. Ça ne veut pas dire qu'ils sont copains non plus. Mais il y a de la marge entre les deux, et Grisha considère qu'elle fait partie de ceux qu'il ne rebute pas de son plein gré. Pour différentes raisons, compréhensible de son seul point de vue.

Le brun hoche la tête, rassuré parce qu'elle a un peu décodé ce qui transparaissait à travers ses paroles maladroites « Oui et j'aime bien les gens un peu décalés » Pas forcément pour établir une éventuelle relation d'amitié, mais parfois simplement pour les regarder vivre. Ça l'inspire dans son travail, dans ses dessins et son écriture « Dans la rue quand on se promène on rencontre un tas de gens hors du commun, et je trouve ça vraiment beau ... » Une fois encore il s'est laissé emporter par sa vision du monde qu'il n'a jamais l'occasion de partager avec qui que ce soit. Parce qu'il s'en empêche, mais qu'inconsciemment ça désire probablement sortir de sa tête ...

Jusqu'ici il n'a jamais tenté de ce genre de petite sortie avec un groupe bien précis, il ne se rend dans les cafés, et s'il sort c'est automatique tout seul. A part le centre, et il ne se mêle pas aux autres. Pas par timidité, bien que ses réactions puissent amener ceux qui l'entourent à le croire, mais par pure préservation, suite à des craintes devenues obsolètes. Un peu comme un ancien soldat qui se cacherait encore alors que la guerre est finie.

Donc il a été pris au dépourvu, ce qui a provoqué une panique assez visible. Néanmoins il a fini par se reprendre après avoir fait le tour de la question, et même s'il demeure légèrement pâlot, le brun se maîtrise un peu mieux « Non non on peut en parler j'ai juste été surpris que vous ayez rebondit dessus » Proteste-t-il avec sincérité. Et puis il à promis à son éditeur des faire des efforts, d'apprendre à être plus sociable. Évidement dans la limite ou il se permet de l'être... Et selon la manière ou il l'envisage il ne croit pas que ça lui créera de problèmes.

Halloween ? Il n'y aurait pas pensé, il ne célèbre aucune fête, une de ses fameuses règles qui l'isolent de la vie bruyante, joyeuse et parfois dramatique de la ville « Pourquoi pas ? Je pourrais prendre quelques lieux en photos et si la réponse est positive je vous les montrerais, comme on pourrait visiter celui qui vous botterais le plus »

Une petite virée ... Ça le fit sourire, spontanément, pour la première fois, car il se demandait ce qui ça pouvait signifier dans la tête de la jeune femme « Genre ça ne vous fait pas peur de grimper ? » Et si oui, il existait des explorations beaucoup moins risquées. Elle sauta soudainement sur la façon dont il gagnait sa vie, est-ce que l'embêtait d'en parler, pas complétement « Ça serait bien, je suis un peu trop vieux maintenant pour commencer, mais si j'avais su avant ... Non je suis écrivain, rien d'extraordinaire mais ça me permet de vivre correctement. Et vous vous faites autre chose en dehors des cours de théâtre ? » Parce que ça l'intriguait quand même un peu ...


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Ven 13 Nov - 22:03
S'il aime bien les gens décalés, le pauvre garçon va être servi et ne sait pas dans quoi il s'aventure. Il ne faut pas perpétuer les clichés, certes, mais on a tout de même plus de chance de rencontrer une personnalité haute en couleurs parmi la communauté LGBT ou sur les planches de Broadway. Et en combinant les deux, on double ses chances de réussite. On s'ennuie moins de ce côté de Manhattan que sur le district financier, dirons-nous. « C'est qu'on est poète! » s'amuse alors Debbie, quand le jeune homme explique qu'il trouve beau de voir tous ces gens différents dans les rues new-yorkaises. Et il n'a sans doute pas tort, mais la blonde ne peut jamais vraiment s'empêcher un trait d'humour. « Ecoute, je ne sais pas si tu prends souvent le métro, mais si tu as envie de voir des énergumènes, je te conseille de prendre le L de temps en temps. Ou le F. » Ou vraiment, n'importe quelle ligne, mais certaines ont l'avantage d'être plus peuplées ou de passer devant des écoles d'art.

Alors que la conversation se poursuit, Grisha rassure la comédienne, qui commence sérieusement à se demander si mettre les pieds dans le plat est une discipline olympique à laquelle elle pourrait s'essayer. Mais elle n'a pas trop malmené le petit semble-t-il et il a l'air de prendre goût à leur discussion et les petites idées loufoques qui en émergent. Deb sourit donc largement en le voyant s'investir dans sa proposition et tapote légèrement des mains pour manifester son enthousiasme. « Super! Quand tu auras fait ta sélection, on prendra un temps pour en discuter en atelier. Préviens-moi juste la semaine d'avant, que je m'organise. » Elle n'est pas pas la plus structurée des enseignantes - ce n'est après tout pas son métier - mais elle fait un minimum d'efforts pour que ses séances s'enchaînent et savoir ce qu'elle fera d'un lundi à l'autre.

Quand elle suggère qu'il lui montre quelques lieux à explorer malgré tout, le skateur lui pose une question des plus incongrues. « Grimper? Grimper où exactement? » Elle rit, prenant une nouvelle gorgée de vin. « Mais sur le principe, ça ne me fait pas peur non, j'ai passé une bonne partie de mon enfance à grimper aux arbres après tout! » Debbie n'en a pas vraiment l'air, avec ses pulls vintage et son allure toute citadine, mais c'est une country girl, pure souche. Et encore aujourd'hui, elle prend un plaisir certain à prendre un bus upstate, pour profiter de la forêt ou d'une écurie. Il faudrait qu'elle y retourne, d'ailleurs, ça fait longtemps.

La blonde sort de sa rêverie pour reporter son attention sur Grisha, qui est écrivain. « Oh, mais c'est cool ça. Tu écris quel genre de bouquins, je peux en trouver un quelque part? » Elle ne promet pas d'en acheter une copie, mais si elle y pense en passant devant la bibliothèque de son quartier, elle y jettera peut-être un oeil. Poliment, il lui retourne la question. Deb est à peu près certaine de s'être présentée au début des ateliers et d'avoir évoqué son métier plusieurs fois, mais le groupe n'est pas toujours exactement le même et elle ne se rappelle pas exactement de quand le brun est arrivé. Et, il lui en faut plus que ça pour se vexer, de toute manière. « Haha oui, je suis comédienne à Broadway, j'ai été à la Tisch et je joue professionnellement depuis... 2008, à peu près? En ce moment je suis la doublure de Cosette, dans Les Misérables. Enfin, plus pour très longtemps! » Elle hausse les sourcils d'un air entendu mais ne dit rien, son nouveau projet n'étant pas finalisé et son contrat actuel même pas terminé.

Aussi, elle fait vite avancer la conversation « Dis-moi, tu avais fait du théâtre avant de venir à l'atelier? Fin, c'est pas ton truc de base, si? » Sentant un possible malentendu survenir, Debbie ajoute rapidement « Je dis pas ça parce que tu me connais pas hein, personne me connaît! Mais... Je sais pas, je te t'imagine pas comme le gamin qui auditionnait pour la production de West Side Story du lycée? » Encore une fois, la jeune femme frôle la limite entre franche curiosité et impolitesse, mais elle espère que l'écrivain saura percevoir la différence.

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Dim 24 Jan - 19:06

Debbie & Grisha #LeavingTheBuble @Elsewhere


La tête légèrement penchée, il la dévisage quelques instants avant de se décider à répondre. Elle ne peut pas savoir qu'il est écrivain, c'est un secret qu'il ne révèle à personne. A part son éditeur et ceux qui entourent ce travail, c'est un fait bien enterré. Et au cas où elle aurait secrètement deviné, rien de ce qu'il met sur papier ne ressemble à des poèmes. Il voudrait bien mais on lui refuse d'aller dans une autre direction. Aussi finalement  le chemin que le brun emprunte pour réfléchir débouche sur les individus bizarres du métro... Et il n'est pas très certain qu'elle ait capté ce qu'il a voulu exprimer.

Parfois il prend un peu les paroles au premier degré. Non qu'il ne comprenne pas l'humour. Mais c'est surtout cette manière d'être régulièrement décalé par rapport aux autres, à cause de cette manie de tout dissimuler, puis de vivre persuadé qu'il y a des détectives à ses trousses « Oh je ne sais pas, je me déplace surtout avec mon skate » Ou ses rollers. C'est plus rapide que les pieds, et on sait bien se faufiler quand il y a trop de trafic. Mais il ne voudrait pas la désappointer, si c'est un avis qu'elle vient de lui proposer « Parfois je prends le bus, mais je trouve ça vraiment trop bondé ... Je pourrais y faire un tour un de ces jours » D'ailleurs il s'est déjà bien souvent dit qu'il devait y avoir de beaux murs à embellir par là.

Sans le voir venir, avec elle, il s'est laissé entrainer sur des chemins de traverses qu'il n'a encore jamais parcourus auparavant. Çà devrait faire naître de la peur en lui, et s'il ne sait pas vraiment sur quel pied danser, ça l'intrigue et il ressent une furieuse envie de se lancer dans cette expérience. Un peu comme quand on est perché sur une falaise au borde du vide, que celui-ci tend les bras afin qu'on se jette dedans. Bon ça parait un peu dramatique, mais les réflexions de Grisha face aux autres frôlent parfois l'apocalyptique.

Néanmoins il parvient à se tenir correctement, à ne pas envoyer une remarque désagréable qui va refroidir tout le monde, pour finir par s'enfuir comme un voleur. Évidemment il s'est forcé au début, et il n'a pas intégré les cours pas simple envie. Faut dire qu'on l'a pousser dans le dos. Il a été obligé d'accepter pour ne pas se faire congédier de son travail. Et le voilà maintenant à discuter de sorties dans des lieux qui sont ses jardins secrets. L'idée ne vient pas entièrement de sa caboche, mais il y adhère plutôt bien « Oui je vais prendre des photos, et ... Je pourrais avoir votre numéro, je vous les enverrais alors, enfin si c'est possible... »

Il se dit que ce sera plus facile, sinon il viendra la trouver directement.... Il évite le plus possible de trop rencontrer les mêmes personnes. Ceci si elle doit venir examiner les ruines qui lui plaisent avec lui pour choisir. Faudra bien qu'il la côtoie un peu plus. Grisha ne va pas pouvoir se cacher toute sa vie.

Et peut-être parce que ça envahit bien trop ses pensées, il se vend à la première occasion venue, et plutôt que d'éprouver de la crainte, ce n'est que du soulagement qui l'envahit « Oh oui, il y en a la bibliothèque » Sauf qu'ils ne sont pas sous son vrai nom. Mais il ne le mentionne pas, laissant cet éventuel détail pour plus tard.

Alors il a vite dévié vers ce qui occupait Debbie dans sa vie. Elle l'a peut-être évoqué, mais il ne s'en rappelle pas, bien trop nerveux de se retrouver parmi des inconnus, et l'idée de passer devant les autres l'a un peu coupé du monde sur l'instant « Oh j'aurais dû deviner, ma question était un peu bête. je serais bien aller vous voir mais ... Ça va être compliqué, je suppose que quand on est doublure on ne sait jamais vraiment quand le jour où on a besoin de vous » En attendant il se rend compte qu'il n'a pas répondu à une de ces demandes précédentes alors sautant du coq à l'âne « Grimper ... Escalader des murs, jouer un peu à l'alpiniste, mais en toute sécurité je ne vous emmènerais pas ou c'est dangereux » Sur le coup il se veut rassurant, il n'ira pas choisir des bâtiments avec des planchers mangés par la pourriture et les bestioles qui s'écrouleraient au moindre pied qui se poserait dessus.

Ensuite il éclaira sans rechigner Debbie à propos de l'expérience de son jeu d'acteur « Non je n'en ai jamais fait » Cependant il demeurait une hésitation dans son intonation, puisqu'il ne savait plus vraiment qui il était, à force de se cacher des autres, mais il continua avec un léger sourire « Ça se voit très fort je suppose ? » S'il possède des illusions, et dieu sait qu'il y en a dans sa petite tête lunaire, elles ne se cantonnent pas de ce côté-là « Qu'est-ce qui m'a trahi ? Je suis vraiment mauvais ? Vous me donneriez quoi comme conseils ? »


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@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
to the union | grisha F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Mar 2 Fév - 18:37
Il semblerait que le jeune homme n'ai pas exactement le même type d'humour que la blonde, ce qui est parfaitement compréhensible, puisqu'elle fait des blagues de tout et n'importe quoi et que ça ne fonctionne pas toujours. Il lui explique donc tout à fait sérieusement qu'il ne prend guère le métro, préférant le grand air pollué sur sa planche à roulettes. Debbie sourit doucement, se demandant où ce garçon peut bien vivre pour que tout ce dont il a besoin soit accessible sans transports en commun. Mais c'est toute la beauté d'une ville comme New-York, si on choisit bien, on peut passer sa vie entre les mêmes blocs. Sinon, c'est que Grisha doit avoir du temps devant lui, pour s'amuser à traverser la ville en skate. Ayant fini par comprendre que le jeune homme n'est pas des plus sociables, elle ne pose pas de questions indiscrètes et se contente donc de répondre avec un sourire. « Tu me diras si tu fais de belles rencontres! Fais attention aux pickpockets cela dit. » Avec ses bouclettes et son petit air rêveur, il est la cible parfaite d'un voyou du dimanche. Mais, il ne risque sans doute pas grand chose. Sans doute.

La conversation autour de l'excursion d'urbex se poursuit, au plus grand plaisir de l'aventurière demoiselle. Elle est loin des expéditions autour du lac de son enfance, mais l'idée de découvrir un nouvel endroit dans cette immense terrain de jeu tout de béton et de secrets l'enchante. Parfois, l'arrogance la guette et Debbie s'imagine presque tout savoir sur sa ville d'adoption. Puis elle vient la remettre à sa place. Toutefois, la jeune femme a rencontré suffisamment de mecs a l'air gentil à cause desquels elle a dû changer de numéro pour prendre ses précautions. Elle doute fort que Grisha soit de cette trempe, mais mieux vaut ne pas tenter le diable. « Ce serait top! Je vais te laisser mon mail pro par contre, si ça ne t'ennuie pas. » Un sourire chaleureux pour faire passer la pilule et la comédienne fouille son sac, à la recherche d'un stylo. Finalement, elle griffonne l'adresse sur une serviette en papier et la tend au brun. « Voilà! Je le consulte régulièrement, ne t'en fais pas, je verrais ton message vite. » Après tout, c'est là qu'arrive les opportunités que lui envoie son agent, elle ne peut pas se permettre de ne pas le regarder tous les jours.

Lorsque Debbie l'interroge ensuite sur son activité professionnel, il se montre évasif, au mieux. Alors, elle n'insiste pas et glisse doucement. « Cool, je chercherai ça à l'occasion. » Adorablement, il affirme alors qu'il serait venue la voir jouer avec plaisir, élargissant le sourire de la blonde. « En effet, c'est imprévisible, je sais juste que je jouerai dans quinze jours car l'actrice principale est en vacances. » La comédienne rit un peu et se dépêche d'ajouter. « Mais, ça ne veut pas dire qu'il faut que tu viennes hein, c'est pas donné. » Toute sorte de gens viennent au LGBT Center et beaucoup n'ont pas les moyens de s'offrir une place à Broadway. Elle-même ne va pas voir tant de shows que ça et pas seulement parce qu'elle joue en même temps que ses collègues.

Le garçon lui parle alors de grimper et la blonde fronce les sourcils, confuse. Finalement, elle se souvient de ce qu'elle a dit un peu plus tôt et raccroche les wagons. « Aaah! Et bien écoute, j'espère bien que tu prendras soin de nous. D'ailleurs, tu peux me tutoyer hein, je ne suis pas très branchée formalités. » Elle attendait qu'il prenne la décision lui-même, mais cela ne venant pas, elle préfère accélérer le processus. Et enchaîne évidemment sur une boulette, dont il ne semble pas se vexer, fort heureusement. Toutefois, Deb essaie maladroitement de se rattraper. « Oh, non, non, ce n'est absolument pas ce que je voulais dire! » Ce qui est vrai, mais elle conçoit tout à fait comment on pourrait ne pas la croire. « C'est absolument pas une question d'être bon ou mauvais, c'est juste que les theatre kids ont une certaine énergie, une intensité dramatique. On les repère à 100 km, surtout que j'en ai fréquenté toute ma vie. » D'un geste de la tête, l'informelle prof désigne une grande rousse qui rit à gorge déployée en bout de table. « Lex par exemple. C'est l'incarnation de ce que je t'explique. Elle parle trois fois plus fort que tout le monde, a des idées très arrêtés sur les blagues de cul chez Shakespeare et m'a déjà informé trois fois qu'elle a été joué Velma dans Chicago au lycée, ce qui est un choix osé de la part du corps enseignant d'ailleurs. »

Elle rit, aussi discrètement que possible puis retrouve un peu de sérieux pour ajouter. « Mais si tu veux vraiment quelques conseils, maintenant que j'en sais un peu plus sur toi, je dirais qu'il faut que tu utilises ce que aimes et fais déjà. Par exemple, il y a une certaine corporalité quand on joue, donc utilises les compétences que tu as gagné avec le skateboard, ton sens de l'espace et de l'équilibre. Et pour le travail émotionnel, imagine que tu incarnes un personnage de roman et joues ce que tu écrirais. Tu vois ce que je veux dire? » Debbie a conscience de dégager cette fameuse intensité dont elle parlait à l'instant, portée par son enthousiasme et son envie de mettre Grisha plus à l'aise lors de la prochaine séance. Il n'est pas certain qu'elle prenne la meilleure approche, mais peut-être que cela portera ses fruits.

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