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A découvrir need to find my place (kiara)
@ Invité
need to find my place
@kiara nowinski & hope fawkes
Pourquoi est-ce que tu as proposé de l’accompagner ? C’est la question qui t’a traversé la tête lorsque tu es arrivée au LGBT Center pour une activité. Maintenant que l’atelier est terminé, ta question ne raisonne que plus fort dans ton esprit. C’était une mauvaise idée et t’en a plus que conscience à présent. T’étais déjà bien peu à l’aise avec l’idée d’aller voir ce dont l’association a l’air de peur que ça voudrait peut-être dire quelque chose pour toi, mais là ? Là tu voudrais mourir dans un trou, disparaitre six pieds sous terre. À croire que l’idée de prendre confiance par le corps n’est pas fait pour toi. Ce n’est pas étonnant, n’importe qui te connaissant moindrement aurait pu te le dire, toi la première. Alors pourquoi est-ce que tu es venue en fait ? Ton excuse a été de vouloir être une bonne amie, de soutenir Kiara dans ce projet. C’est bien plus beau que dire que tu as besoin d’une couverture pour découvrir le LGBT Center. Maintenant, si tu y retournes, ça pourra être sous le couvert de "j’ai rencontré des gens sympa" ou encore "j’ai beaucoup aimé ton atelier" - quoi que vu ta tête, ce serait sans doute peu crédible, pas que l’atelier n’était pas bien, c’est juste… pas pour toi. Mais voilà, si tu devais revenir par envie, t’aurais une excuse, quelque chose de tangible et certainement pas le fait que ce genre de lieu était peut-être pour toi, parce que t’es peut-être pas aussi hétérosexuelle que tu ne l’aurais cru, ou le voudrais d’ailleurs.
Peut-être que tu ne l’es pas du tout même.
Oh, c’est n’importe quoi. Tes pensées ne sont pas claires ou même logiques. C’était une mauvaise idée, voilà ce que tu te répètes intérieurement alors que tes pas te mènent vers Kiara. « C’était… génial comme atelier. » Sans doute n’étais-tu pas bien convaincante, mais l’intention est là, c’est évident qu’elle est là. T’as ton plus beau sourire sur tes lèvres. Parce que si tu ne peux pas dire que tu as apprécié la chose, tu y vois un problème avec ta personne plutôt que dans ce que ton amie a fait. C’est peut-être pour ça que tu ressens le besoin d’ajouter : « T’es une naturelle semblerait-il. » Et avec un petit coup de coude amical pour ponctuer ta phrase, juste pour qu’elle voit que tu le penses. Vaut mieux que tu te concentres là-dessus, sur la présence de Kiara plutôt que sur les milles et une pensées qui se bousculent dans ton esprit. Autant te rattacher à des certitudes plutôt qu’essayer de considérer les interrogations qui t’habitent.
Tu attrapes ton sac avant de te diriger vers la sortie avec ton amie. « Que dirais-tu d’un café pour célébrer un premier atelier réussi ? » Voilà, ce n’était pas si compliqué que ça. T’as tout de suite l’air plus naturelle alors que tu esquisses un énième sourire et que tu tends ton bras pour qu’elle y passe le sien. C’est simple être avec Kiara, plus simple que l’idée d’être au LGBT Center. Oh tu l’as suivi et ça peut soulever des questions, mais elles attendront. Pour l’heure, tu veux juste chasser le malaise qui t’habite pour des pensées plus heureuses. Et un café serait une bonne première étape, quelque chose à manger aussi.
Peut-être que tu ne l’es pas du tout même.
Oh, c’est n’importe quoi. Tes pensées ne sont pas claires ou même logiques. C’était une mauvaise idée, voilà ce que tu te répètes intérieurement alors que tes pas te mènent vers Kiara. « C’était… génial comme atelier. » Sans doute n’étais-tu pas bien convaincante, mais l’intention est là, c’est évident qu’elle est là. T’as ton plus beau sourire sur tes lèvres. Parce que si tu ne peux pas dire que tu as apprécié la chose, tu y vois un problème avec ta personne plutôt que dans ce que ton amie a fait. C’est peut-être pour ça que tu ressens le besoin d’ajouter : « T’es une naturelle semblerait-il. » Et avec un petit coup de coude amical pour ponctuer ta phrase, juste pour qu’elle voit que tu le penses. Vaut mieux que tu te concentres là-dessus, sur la présence de Kiara plutôt que sur les milles et une pensées qui se bousculent dans ton esprit. Autant te rattacher à des certitudes plutôt qu’essayer de considérer les interrogations qui t’habitent.
Tu attrapes ton sac avant de te diriger vers la sortie avec ton amie. « Que dirais-tu d’un café pour célébrer un premier atelier réussi ? » Voilà, ce n’était pas si compliqué que ça. T’as tout de suite l’air plus naturelle alors que tu esquisses un énième sourire et que tu tends ton bras pour qu’elle y passe le sien. C’est simple être avec Kiara, plus simple que l’idée d’être au LGBT Center. Oh tu l’as suivi et ça peut soulever des questions, mais elles attendront. Pour l’heure, tu veux juste chasser le malaise qui t’habite pour des pensées plus heureuses. Et un café serait une bonne première étape, quelque chose à manger aussi.
(c) DΛNDELION
@ Invité
need to find my place
« I'll be there for you. (When the rain starts to pour) I'll be there for you. (Like I've been there before). I'll be there for you. ('Cause you're there for me too) »
Le jour J, c’est un peu une consécration. L’aboutissement d’un projet qu’elle a l’impression d’avoir porté longtemps, alors que ça n’a duré que quelques semaines, à peine plus d’un mois peut-être. Mais c’est un projet qu’elle a réfléchit, partagé et c’est avec une nervosité pleine d’excitation qu’elle a entraîné Hope avec elle. Parce que Hope s’était proposée et parce qu’il y a ce quelque chose de rassurant, d’avoir quelqu’un qu’on sait de son côté, si les choses se passent mal. Mais c’est la bienveillance qui règne dans la salle, de la part de tous les participants – des plus exubérants aux plus timides comme Hope. Les mots viennent facilement et si les gestes sont plus difficiles, parce qu’assumer son corps, ce n’est facile pour personne, elle est là pour encourager chaque tentative. Pour féliciter le moindre petit pas, pour prendre dans ses bras ceux qui en ressentent le besoin et pour écouter les blagues, pour montrer l’exemple pour s’assumer elle aussi, devant eux. Elle est là, présence rassurante, guide, et elle sera là pour tous les ateliers suivants. La salle se vide petit à petit et Kiara se laisse tomber sur une chaise. Heureuse, fière, elle n’a pas de mot pour décrire cette sensation qui se propage de ses pieds à sa tête. Elle est fatiguée, peut-être un peu vidée de toutes les émotions traversées dans l’heure, mais elle se sent vivante et c’est tout ce qui lui importe. Même si Hope ment comme elle respire, son amie a la meilleure des intentions et Kiara le sait suffisamment pour ne pas relever. Elle rougit, gênée du compliment, parce que Hope et elle, c’est récent et qu’il est parfois difficile de réaliser que certaines personnes qu’elle ne connaît pas encore beaucoup puissent être fières, contentes pour elle. Sensation étrange qui se mélange à toute l’excitation qu’elle ressent pour la rendre guillerette – c’est le mot.
« Merci. » Sincère, empli de sous-entendus qu’elle ne peut pas dire, mais qui s’expriment dans son regard, Kiara s’admet touchée, rassurée, soutenue. Et depuis qu’elle a quitté sa clique, cette famille qu’elle s’est construite avec les années, ce n’était pas encore arrivé. « Et merci d’avoir joué le jeu, même si ce n’est pas ta tasse de thé. » Dans son accent so british, cette expression trouve un autre sens ici, alors que le monde tourne à l’américaine. Parle vite. Marche vite. Pense vite. Outre la différence de vocabulaire, même l’usage des expressions devient particulier. Qui l’eût cru.
« Un premier atelier réussi et le courage que tu as eu de participer. » Parce que ça se souligne tout autant. Ce n’est pas parce que Hope est venue pour la soutenir qu’elle n’a pas droit au discours partagé avec les autres participants. Tu as été très courageux.se. Merci pour ce moment de partage. Un sourire tendre sur les lèvres, Kiara se saisit de son sac avant de prendre le bras que Hope lui tend et de quitter le Centre. L’avantage c’est qu’elles n’ont pas à marcher longtemps pour arriver au Think Coffee. Une vingtaine de pas, tout au plus, le temps de sortir pour rerentrer. Le deuxième avantage, c’est qu’il reste des tables de libres et qu’elles n’auront pas à se battre pour en obtenir une.
Son latte en main – il n’est pas question qu’elle commande le moindre thé ici. Le thé, c’est précieux et mieux préparé chez elle – elle n’hésite pas à s’assoir, dos à la baie vitrée pour pouvoir donner toute son attention à Hope. « Tu sais ce que j’aime le plus à propos du Centre ? » Question rhétorique. « La liberté qu’on y ressent. Le fait que, ceux qui se posent des questions puissent passer la porte et les poser en toute sécurité. Et que même ceux qui n’en ont pas forcément puissent trouver des réponses auxquelles ils ne s’attendaient pas forcément. » Vision idéaliste peut-être, parce qu’elle sait d’expérience que tout le monde vit les choses différemment. Mais elle est comme ça, optimiste, positive et peut-être que cela la fera courir à sa perte. « C’est peut-être bête, mais avec toute cette lutte pour l’inclusion qui se fait de plus en plus vocale, je trouve que c’est le genre de lieu qui devient de plus en plus important. » Elle hausse les épaules, son sourire toujours accroché à ses lèvres. « Je sais que c’était ta première fois et que c’était pour un atelier spécifique, mais tu en as pensé quoi ? Ta première impression ? Et sois honnête ! »
(c) DΛNDELION
@ Invité
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@kiara nowinski & hope fawkes
Un hochement de tête entendu, voilà tout ce que tu réponds aux émotions qui traversent le regard de Kiara. Vous ne vous connaissez pas depuis si longtemps que ça, mais il est évident que vous vous compreniez à bien des niveaux. Elle n’a pas besoin de le dire, pas plus que tu n’aurais eu besoin de le faire dans d’autres circonstances. Tu n’as qu’à sourire pour accepter ses remerciements que tu ne penses pas mériter. T’as peut-être pas été complètement honnête quand à ton appréciation de l’activité, mais ça ne veut rien dire au fond. Ton amie le fait bien remarquer, ce n’était pas exactement ta tasse de thé. « C’est normal voyons, je n’allais quand même pas manquer ton premier atelier. » Et peut-être que tu ferais même l’effort d’encourager les prochains, juste pour être une amie digne de ce nom. Ça ne pourrait pas te faire de mal après tout, sauf peut-être à ton égo, peut-être que t’en ressortirais même avec une meilleure confiance, une meilleure compréhension de ton corps, qui sait. Rien de nuisible, alors si en prime ça peut te donner une couverture… pourquoi pas.
Enfin, pas que ce soit la question pour le moment, il te faut déjà digérer la première séance. C’est ce que tu comptes faire autour d’une bonne tasse de café. C’est ce qu’il te faut pour bien débuter une journée en temps normal, tu supposes que ce sera parfait pour chasser toute la gêne qui peut t’habiter après l’activité en question. Puis bon, rien de mieux qu’une boisson chaude (même en été) pour trouver un peu de réconfort et ça t’en as constamment besoin. Tu te permets de rire doucement aux mots de Kiara. « Je ne sais pas si on peut appeler ça du courage. » Après tout, s’il n’en avait tenu qu’à toi, tu te serais cachée dans un coin de la pièce et n’en serais sortie. Ça n’avait pas été une option malheureusement (ou heureusement ?) et tu avais donc participé à l’atelier au mieux. Peut-être que tu mérites les encouragements en fait, peut-être. « Mais pourquoi pas. » Si ça se trouve, c’est de ça dont t’as besoin, un peu plus de courage. Pas pour passer plus de temps avec Kiara, non ça c’est facile, mais pour le reste de ta vie un peu trop chaotique à ton goût en ce moment. Un peu de courage et du café, voilà qui serait un excellent début.
Il ne vous faut que quelques minutes pour vous retrouvez sur l’une des places libres du Think Coffee. T’as un moka entre les mains, une boisson que tu comptes bien déguster pendant que vous discutiez. Du moins, ça c’est si tu ne la recraches pas en entendant Kiara se lancer sur le sujet du Centre. T’aurais du prévoir que ça tomberait, franchement, mais t’es quand même prise de court et pas forcément très à l’aise avec l’idée d’en discuter plus longuement. Tu ne dis rien pour autant, haussant les épaules pour l’encourager à continuer. Ce n’est pas comme si elle attendait vraiment une réponse de ta part - du moins tu ne crois pas. Tu l’écoutes avec attention, curieuse d’entendre la réponse qu’elle donnerait à sa propre question. T’as beau ne pas être à l’aise avec l’idée d’être associée au Centre ouvertement, tu restes intriguée. Peut-être parce que t’as besoin de l’aide qu’ils offrent, même si t’es loin de l’admettre. « Ce n’est pas bête, c’est génial pour ceux qui ont besoin d’aide. » Toi donc, mais bien sur, ce que tu ajoutes est tout autre : « Je n’ai pas vraiment d’avis arrêté, je ne pense pas être assez familière pour ça. » Et surtout tu ne veux pas risquer de t’échapper du même coup. « Mais tout le monde me semble très accueillant et bienveillant. En plus si n’importe qui peut venir et poser ses questions ça donne presque envie d’y retourner. » Toi qui ne voulait pas t’échapper, tu fais exactement ça, ce qui te force à ajouter non sans une pointe de gêne. « Enfin tu vois ce que je veux dire, pour ceux qui en ont besoin. » Et vraiment, on pourrait presque dire que c’est bien rattraper si ce n’était du fait que tu baisses le regard vers ton moka dont tu reprend une gorgée.
Enfin, pas que ce soit la question pour le moment, il te faut déjà digérer la première séance. C’est ce que tu comptes faire autour d’une bonne tasse de café. C’est ce qu’il te faut pour bien débuter une journée en temps normal, tu supposes que ce sera parfait pour chasser toute la gêne qui peut t’habiter après l’activité en question. Puis bon, rien de mieux qu’une boisson chaude (même en été) pour trouver un peu de réconfort et ça t’en as constamment besoin. Tu te permets de rire doucement aux mots de Kiara. « Je ne sais pas si on peut appeler ça du courage. » Après tout, s’il n’en avait tenu qu’à toi, tu te serais cachée dans un coin de la pièce et n’en serais sortie. Ça n’avait pas été une option malheureusement (ou heureusement ?) et tu avais donc participé à l’atelier au mieux. Peut-être que tu mérites les encouragements en fait, peut-être. « Mais pourquoi pas. » Si ça se trouve, c’est de ça dont t’as besoin, un peu plus de courage. Pas pour passer plus de temps avec Kiara, non ça c’est facile, mais pour le reste de ta vie un peu trop chaotique à ton goût en ce moment. Un peu de courage et du café, voilà qui serait un excellent début.
Il ne vous faut que quelques minutes pour vous retrouvez sur l’une des places libres du Think Coffee. T’as un moka entre les mains, une boisson que tu comptes bien déguster pendant que vous discutiez. Du moins, ça c’est si tu ne la recraches pas en entendant Kiara se lancer sur le sujet du Centre. T’aurais du prévoir que ça tomberait, franchement, mais t’es quand même prise de court et pas forcément très à l’aise avec l’idée d’en discuter plus longuement. Tu ne dis rien pour autant, haussant les épaules pour l’encourager à continuer. Ce n’est pas comme si elle attendait vraiment une réponse de ta part - du moins tu ne crois pas. Tu l’écoutes avec attention, curieuse d’entendre la réponse qu’elle donnerait à sa propre question. T’as beau ne pas être à l’aise avec l’idée d’être associée au Centre ouvertement, tu restes intriguée. Peut-être parce que t’as besoin de l’aide qu’ils offrent, même si t’es loin de l’admettre. « Ce n’est pas bête, c’est génial pour ceux qui ont besoin d’aide. » Toi donc, mais bien sur, ce que tu ajoutes est tout autre : « Je n’ai pas vraiment d’avis arrêté, je ne pense pas être assez familière pour ça. » Et surtout tu ne veux pas risquer de t’échapper du même coup. « Mais tout le monde me semble très accueillant et bienveillant. En plus si n’importe qui peut venir et poser ses questions ça donne presque envie d’y retourner. » Toi qui ne voulait pas t’échapper, tu fais exactement ça, ce qui te force à ajouter non sans une pointe de gêne. « Enfin tu vois ce que je veux dire, pour ceux qui en ont besoin. » Et vraiment, on pourrait presque dire que c’est bien rattraper si ce n’était du fait que tu baisses le regard vers ton moka dont tu reprend une gorgée.
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@ Invité
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« I'll be there for you. (When the rain starts to pour) I'll be there for you. (Like I've been there before). I'll be there for you. ('Cause you're there for me too) »
Là, posée au milieu d’une jungle urbain, résonne en elle un semblant de paix qu’elle n’a pas ressenti depuis longtemps. Une sensation devenue si étrange qu’elle ne parvient pas à comprendre d’où ça vient. Peut-être que cela vient d’un travail bien fait. Peut-être que c’est la descente de l’adrénaline – née d’anticipation et d’appréhension. Peut-être que c’est le fait de se poser, réellement, pour la première fois depuis son arrivée. Peut-être que c’est la compagnie de Hope, calme et apaisante et si familière malgré une rencontre récente. Peut-être que c’est un mélange de tout. Quoi qu’il en soit, elle compte en profiter. La vie New Yorkaise n’a pas été tendre jusqu’ici. Trop rapide, trop rythmée, sans repères pour se rappeler de se poser et de profiter de l’instant. C’est ce qu’elle aime depuis l’accident, mais elle est tout de même capable d’admettre que trop, c’est trop. Elle est capable d’admettre qu’elle a aussi besoin de s’arrêter, de respirer, d’écouter. Et depuis le début, Hope a cet effet sur elle, de lui rappeler de penser à elle, de penser aux autres avant de penser à ce besoin de vivre qui brûle un peu trop fort en elle.
Ses paroles ont le même effet que sa présence. Elles rassurent, calment et pourtant Kiara ne peut s’empêcher d’hésiter quelques secondes. « C’est l’objectif. Pour certains ça reste difficile de pousser la porte et d’oser parler. » L’accueil, la bienveillance et le non-jugement ne suffisent pas quand l’amas de question et de peur handicape plus qu’il ne pousse à chercher des réponses. Et quand bien même ils parviennent à pousser la porte une fois, rien n’assure qu’ils parviendront à s’exprimer ou à revenir. Kiara elle-même, ne peut que se souvenir de ses raisons à elle, de se taire. Elle ne peut oublier que la sécurité reste la préoccupation première pour tout LGBT.
« En tant que de safe space, j’ai l’impression que le centre fonctionne bien. Mais j’aimerais que ceux qui n’osent pas sachent. Peu importe les questions et les situations, la seule chose qu’on veut, ou en tout cas que je veux, c’est apporter une oreille et dire que, même si pour le moment les choses sont difficiles et paraissent insurmontables, ça s’arrange avec le temps et les rencontres. » Ce n’est pas toujours le cas, c’est vrai, mais où est l’espoir là-dedans ? En bonne optimiste, elle ne peut s’empêcher de croire que même pour ceux qui ne s’en sont toujours pas sortis, les choses changeront pour le meilleur. « La liberté et le choix d’en discuter c’est super important et en même temps, j’aimerais pouvoir aider tout le monde. Je crois que c’est mon côté utopiste. » Elle conclut avec un sourire avant de se saisir de son gobelet pour boire. Pas aussi satisfaisant qu’un thé, mais ça fera l’affaire. « En tout cas, sache que si un jour tu veux participer à l’atelier, tu seras la bienvenue. »
De sa place, elle à la vue impeccable sur le monde qui entre et sort du café, et son regard ne cesse d’être attiré par le flux, mais elle finit toujours par revenir sur son amie. Elle voit que Hope n’est pas à l’aise et elle n’arrive pas à savoir si c’est à cause de l’atelier ou du sujet de conversation, ou les deux. La presser pour en savoir plus serait contre-productif et à l’opposé complet de son discours. Alors elle change le sujet dans l’espoir de la voir se détendre. « Si on oublie tout ce qui s’est passé aujourd’hui, comment tu vas ? Le travail ? Owen ? Vous en êtes où des préparatifs ? »
(c) DΛNDELION
@ Invité
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@kiara nowinski & hope fawkes
Pour certains ça reste difficile de pousser la porte et d’oser parler... Tu voudrais presque rire tellement tu te sens visée par ces quelques mots. C'est con, à quelque part, parce que t'y es allée au centre, pour l'atelier d'une amie, certes, mais t'y es allée quand même. Et pourtant, on ne peut pas dire que tu as vraiment profité des services qui y sont offerts, pas plus des oreilles attentives que t'aurais pu trouver. Enfin, tu sais bien que ce n'est pas de la faute du centre ou de qui que ce soit si ce n'est que toi-même. « J'imagine qu'un safe space ne suffit pas toujours à passer outre la peur qu'on ressent. » Oh c'est beau comment tu parles d'une hypothèse comme si elle ne s'appliquait pas à ta situation alors que c'est tout l'inverse. C'est peut-être pour ça que les paroles de Kiara te touchent encore plus que tu ne l'aurais cru. Tu hoches la tête par moment, comme pour dire que t'es d'accord avec elle alors que t'en sais trop rien en réalité. Ça se devine surement dans ton comportement non-verbal, ce léger malaise que tu ressens. C'est peut-être pour ça que tu rebondis sur ce qui est le plus simple, ce qui ne touche pas le sujet en tant que tel. « Ça te va bien le côté utopiste. » C'est tout ce que tu trouves à dire au final mais tu le penses vraiment en fait. C'est un trait que vous partagez en fait même si tu penses que ça lui sied mieux qu'à toi. Pour ce qui est de l'atelier... « Pourquoi pas, ça me fera pas de mal. » Ça te causerait surement plus de gêne, mais au final, il est vrai que ça pourrait te faire du bien, ne serait-ce que si ça peut t'apprendre à t'assurer un peu plus.
T'en as grandement besoin après tout, parce que t'es bien contente lorsque Kiara change de sujet de conversation. Tu lui adresses un sourire reconnaissant même si le sujet qu'elle choisit pour remplacer votre conversation initiale est sans doute ce qui te cause le plus grand stress. Le mariage est un sujet sensible à présent, un sujet que tout le monde aborde encore et encore sans jamais que tu sois pleinement confiante dans tes réponses. Et c'est idiot, tu le sais parce que ton mariage avec Owen a toujours été une évidence... toujours jusqu'à ce que ce ne le soit plus soudainement. « Tout va bien. Le travail c'est génial, on a été renouvelé pour une autre saison et j'aime toujours autant ce qu'on fait. » Il est facile de voir à quel point ton travail te passionne, c'est après tout, la seule chose de presque simple dans ta vie en ce moment. C'est aussi la seule façon que tu as trouvé pour vivre ton rêve de devenir actrice. Ce serait plus simple sans cette histoire de ship entre ton personnage et celui de ta costar, mais bon tu peux ignorer ça. Le mariage en revanche... « On avance bien. Je pense qu'on a enfin réussi à finaliser la liste des invités, c'était plus compliqué que je ne l'aurais cru. » Et tu rigoles un peu jaune à ses mots parce que c'était effectivement plus compliqué que t'aurais pu le croire. « Enfin ne t'inquiètes pas, t'as échappé aux différentes coupures. » Elle ne faisait pas partie des gens que tu voulais voir disparaitre de la liste par magie. Cela dit, tu ne sais même pas si elle voulait venir au mariage, tu sais que toi ça te ferait plaisir qu'elle y soit mais bon... elle pourra toujours refuser l'invitation en soit.
T'en as grandement besoin après tout, parce que t'es bien contente lorsque Kiara change de sujet de conversation. Tu lui adresses un sourire reconnaissant même si le sujet qu'elle choisit pour remplacer votre conversation initiale est sans doute ce qui te cause le plus grand stress. Le mariage est un sujet sensible à présent, un sujet que tout le monde aborde encore et encore sans jamais que tu sois pleinement confiante dans tes réponses. Et c'est idiot, tu le sais parce que ton mariage avec Owen a toujours été une évidence... toujours jusqu'à ce que ce ne le soit plus soudainement. « Tout va bien. Le travail c'est génial, on a été renouvelé pour une autre saison et j'aime toujours autant ce qu'on fait. » Il est facile de voir à quel point ton travail te passionne, c'est après tout, la seule chose de presque simple dans ta vie en ce moment. C'est aussi la seule façon que tu as trouvé pour vivre ton rêve de devenir actrice. Ce serait plus simple sans cette histoire de ship entre ton personnage et celui de ta costar, mais bon tu peux ignorer ça. Le mariage en revanche... « On avance bien. Je pense qu'on a enfin réussi à finaliser la liste des invités, c'était plus compliqué que je ne l'aurais cru. » Et tu rigoles un peu jaune à ses mots parce que c'était effectivement plus compliqué que t'aurais pu le croire. « Enfin ne t'inquiètes pas, t'as échappé aux différentes coupures. » Elle ne faisait pas partie des gens que tu voulais voir disparaitre de la liste par magie. Cela dit, tu ne sais même pas si elle voulait venir au mariage, tu sais que toi ça te ferait plaisir qu'elle y soit mais bon... elle pourra toujours refuser l'invitation en soit.
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