La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

like a fish out of water ((samia))

@ Invité

avatar
   
#
Dim 4 Avr - 15:03
Avec Adrian au travail toute la journée, j’ai pris la douce décision d’enfiler un des bikinis dans lesquels je vis depuis mon retour de Bahreïn et d’aller à la piscine pour faire un peu de sport. Mon coach sportif ne peut malheureusement pas me glisser entre deux de ses sessions alors je dois m’occuper toute seule et ça, ça ne m’arrive pas souvent. Dans ma belle voiture de sport rouge, je peste contre les feux qui mettent un temps fou à passer au vert et encore plus lorsque deux ou trois voitures passent. Pourquoi y a-t-il autant de bouchons à New York ? Tout simplement parce que les gens ne savent pas conduire. Dieu que j’aimerais leur donner des cours à Drive Safe. Mais je n’ai pas le droit - je suis pilote alors je doute que mes attentes en matière de conduite soient toutes légales - et n’aurais pas trop de temps à leur consacrer avec la saison de Formule Un qui vient de commencer. D’ici une semaine, je serai à Imola, en Italie, pour faire rugir le moteur de ma voiture. Je dois avouer que ces quelques jours à New York me font un bien fou mais mon métier me manque terriblement. Et c’est dans ces moments que je me rends compte que je ne pourrais jamais raccrocher mon casque volontairement. Quand je pense aux deux options qui m’attendent, je secoue le visage et ne laisse pas ces pensées s’immiscer dans mon esprit. L’une d’entre elles me semblent impossible - mon père qui ne me donne pas de place pour l’année suivante - et la seconde fait froid dans le dos. Arrivée à la piscine, les frais d’entrée payer, un petit tour par les cabines et c’est dans mon bikini bordeau que je quitte ces lieux. Les pieds dans le pédiluve, un haut le coeur me prend de court et je file hors de ce bain à bactéries obligatoires lorsque l’on entre dans une piscine municipale. Mes cheveux attachés en un chignon serré, j’entre petit à petit dans la piscine. L’eau n’est pas mauvaise en température, il fait assez calme - nous sommes en pleine journée après tout - mais il me faut quand même quelques minutes pour me laisser glisser sous l’eau. Les yeux fermés, je nage jusqu’à ce que mes poumons me crient de sortir la tête de l’eau parce que je ne peux pas respirer ici. Et je commence donc à faire quelques longueurs, poussant au maximum, allongeant mon corps afin de gagner quelques millimètres à chaque mouvement de bras ou de pieds. Et au bout d’un petit moment, je m’approche du bord du bassin. Les bras croisés sur ce dernier, je profite du rayon de soleil qui réchauffe ma peau. Un sourire béat sur mon visage, en pleine osmose avec le lieu, je manque de noyer l’enfant qui me demande de me pousser parce qu’il fait le tour du grand bassin sans lâcher la pierre. Et plutôt que de me pousser, je me soulève et sors gracieusement de la piscine. L’eau qui dégouline sur ma peau, je balaye les lieux des yeux et me dirige vers un lieu où il n’y a qu’une demoiselle. Je m’en approche et quand je croise son visage, je souris largement. Je n’arrive pas à y croire. Des années après notre rencontre en Italie. À quelques jours de repartir là haut. Le destin, ce doux destin. Bonjour Samia. Et je n’ai aucun doute que c’est elle, son corps toujours gravé dans ma mémoire, la tâche de naissance sur son corps qui la grille. Ça fait… Longtemps. Que je dis en m’asseyant pas très loin d’elle, les fesses humides sur le carrelage chaud. Escale new yorkaise ? Que je demande, curieuse. Elle a du en croiser des Elizabeth dans les pays qu’elle a visité.

@Samia Lakhani

@ Invité

avatar
   
#
Sam 10 Avr - 18:37
Reprendre possession de son corps. Un conseil qui revenait régulièrement, que ce soit chez les médecins ou, plus encore, sur les forums dédiés. Que la grossesse ait atteint son terme ou non, une femme qui a été enceinte a besoin de retrouver les sensations de son corps. Pendant ces quelques mois, Samia a régulièrement eu l’impression que son corps avait fait une erreur, qu’il n’avait pas su être assez fort. Elle l’a toujours un peu, si elle est tout à fait honnête. Mais elle veut sortir de cette spirale, elle veut aller mieux. Et elle sait parfaitement que pour cela, elle doit agir. Rester dans sa maison à se morfondre ne résoudra rien. Alors reprendre possession de son corps semble une étape importante. Une bien belle tournure de mots, mais difficile de savoir comment faire. Heureusement, les forums sont remplis de conseils pour réussir à le faire. Cela va fonctionner différemment pour chacun. Mais ce que Samia a retenu comme idée, c’est le sport. Choisir un sport qu’on aimait faire, pour retrouver des sensations dans ce corps un peu mis de côté. Certaines disent que ce qui a fonctionné, c’est le sexe. Mais ça, Samia ne se sent pas encore prête. La natation, en revanche, parait une solution adaptée. Elle avait trouvé l’adresse d’une piscine recommandée par les utilisateurs et avait pris un maillot de bain noir une pièce pour cacher les cicatrices sur son ventre redevenu plat. L’occasion de sortir de chez elle, de sortir de son quartier parfois trop calme pour rejoindre le bruit de Manhattan. Et une fois dans l’eau, elle n’avait plus pensé à rien, tout simplement. Et les longueurs qu’elle avait fini par ne plus compter avaient détendu ses muscles jusqu’à ce qu’ils deviennent douloureux. Elle continue encore un peu, pour le plaisir, et finit par sortir de l’eau. Dégoulinante, elle s’essuie un peu et s’installe sur une chaise longue mise à disposition. Elle a un livre dans son sac, mais pour l’instant, elle se contente d’observer les autres occupants de la piscine, en continuant de ne penser à rien. Ce qui lui fait un bien fou. Elle regarde deux adolescents plonger dans la piscine, quand elle est tirée de ses pensées par une voix qui prononce son prénom. Elle secoue un peu la tête, surprise de croiser quelqu’un qu’elle connait. Le visage sur lequel elle pose les yeux lui est familier, c’est certain, mais il lui faut quelques secondes avant de se souvenir. Et une question rajoutée par la brune en maillot de bain. « Oh, Elizabeth ! » Elle se redresse de sa chaise et sourit. « En effet, ça fait vraiment longtemps. » Cela parait même être une autre vie. C’en est sans doute une. Elles ne se sont rencontrées qu’une seule fois, mais ce fut une fois assez mémorable. « Et non, je ne fais plus d’escales maintenant. J’ai arrêté l’année dernière, et je me suis installée ici. » Elle n’entre pas dans les détails. Pourquoi le ferait-elle ? Si elles ont été intimes, on ne peut pas non plus dire qu’elles se connaissent vraiment. « Qu’est-ce que tu deviens ? Toujours pilote ? » Elle est plutôt fière de s’en souvenir. Il faut dire qu’elle n’en a pas souvent connu, des pilotes automobiles.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 18 Avr - 22:48
Je profite de mes quelques derniers jours à New York pour voir du monde, voir les gens que j’aime mais aussi réfléchir à tout ce qu’il se passe dans ma vie à l’heure actuelle. Ce n’est pas une fois que je serai à Imola, lancée à 300 kilomètres par heure dans une voiture qu’il faudra que je pense à tout cela. Alors la piscine, c’est un bon moyen de se fatiguer, de s’occuper mais aussi d’être tranquille et seule pour réfléchir. Sous l’eau, je n’ai que cela à faire, penser, réfléchir, mettre en ordre mes pensées qui sont sans dessus dessous. Je pensais que je savais où j’allais, j’en étais même sûre et les retrouvailles avec Adrian ont joliment mis un gros coup de pied dans le château dans lequel je vivais sans trop de soucis jusqu’à ce moment précis. Cet homme a été le seul avec qui j’ai eu une relation sérieuse et de le retrouver un peu comme avant - mais sans les impératifs liés à un couple - me fait tellement de bien mais tellement bizarre aussi, je ne peux le nier. Et c’est à tout cela que je pense quand on me dérange dans ma contemplation de l’édifice dans lequel on se trouve. Sortie de l’eau, emballée dans ma serviette, mon corps qui avance vers les chaises longues, je décide de m’asseoir sur l’une d’entre elles après avoir reconnu la douce demoiselle à mes côtés. Je souris et installe ma serviette pour qu’elle sèche doucement, laissant mon corps à l’air libre, ne craignant pas le frais des courants d’air. Ravie de voir qu’elle me remet si facilement, je me redresse un peu, faisant remonter le dossier de ma chaise pour ne pas devoir trop utiliser mes petits abdominaux qui souffrent. Vraiment ? Voyager autant de lieux... Et avoir le temps - même minime - de visiter, le rêve quoi. Moi aussi, je voyage énormément mais je n’ai jamais le luxe de pouvoir visiter. On passe d’une ville à l’autre, de l’hôtel au centre d'entraînement et on recommence. Aujourd’hui, je prends un peu plus de liberté mais il y a cinq ou six ans, on était bien loin de l’idéal que je vis aujourd’hui. Enfin, de mon idéal de vie. Toujours pilote, je ne changerai ça pour rien au monde, j’ai trop sacrifié pour arrêter. Je compte rester aussi longtemps que l’on me le permettra. J’ai passé toute mon enfance et toute ma vie à rêver de ce rôle que j’ai aujourd’hui en Formule Un. Je suis toujours la seule femme dans le domaine, ce n’est pas le moment de lâcher le bout. Que je lance en riant légèrement. Comment vas-tu depuis l’Italie ? Que je demande rapidement, les yeux qui glissent sur son corps. Elle n’a pas changé. Toujours aussi belle. Si ce n’est plus.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 23 Avr - 15:54
En sortant de son cocon pour aller à la piscine, Samia ne pensait pas rencontrer quelqu’un qu’elle connaissait ou même entamer la conversation avec un inconnu. Elle voulait juste se détendre et faire travailler ses muscles. C’était l’objectif de cette journée, parce qu’elle trouve que c’est bon pour elle de se fixer des buts, de trouver des façons d’aller mieux. Mais tomber sur Elizabeth ne la dérange pas pour autant. Il y a des années qu’elles ne se sont pas vues, et tomber ainsi sur elle, dans une piscine en plein New York est une sacrée surprise. Elizabeth semble étonnée que Samia ne soit plus hôtesse de l’air. A raison, sans doute. Samia n’a jamais émis l’idée d’arrêter avant de le décider un peu comme ça. Elle n’a pas l’impression que ça lui manque spécialement. Comme si elle en avait fait le tour finalement. « Oui, j’aimais bien, c’est vrai… Mais j’aime bien avoir les pieds sur terre aussi. » Avoir une vie plus stable. Cette vie aurait dû tourner autour du bébé qu’elle portait, mais finalement, les choses ont changées sans qu’elle ait son mot à dire. Ça ne veut pas dire qu’il lui est impossible de se plaire dans cette vie. Il lui faudra juste s’y habituer. En tout cas, elle n’est pas étonnée de la réponse d’Elizabeth sur le métier qu’elle exerce toujours. Pour elle, c’est une passion, un rêve. Samia n’en a jamais vraiment eu professionnellement. Mais ça ne l’a jamais dérangée. « Il faut continuer tant que tu pourras alors. Et peut-être qu’un jour, tu ne seras plus la seule femme. » Samia ne suit pas vraiment la F1 – ou le sport en général – mais il lui est déjà arrivé de voir le nom d’Elizabeth apparaitre dans un journal télé, et elle trouve ça super pour elle. Pour toutes les femmes aussi. Elle croise, puis décroise les jambes, sans trop savoir comment s’installer sur sa chaise longue pour parler avec Elizabeth. Et il lui semble remarquer qu’elle la regarde, tout en lui posant une question. Elle a dû rêver, n’est-ce pas ? Dans tous les cas, elle décide de ne pas relever. « Ça va, je vais bien. J’habite dans une petite maison sur Staten Island avec mon fiancé. Et je cherche du travail, sans trop savoir dans quel domaine exactement. Rien d’aussi palpitant que la vie d’une pilote de rang mondial. » Elle se rabaisse un peu, alors qu’au fond, ça ne la dérange pas d’avoir une vie un peu plus posée que palpitante. Il faut juste trouver le juste milieu. Ce qu’elle n’a pas encore réussi à faire.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 28 Avr - 13:11
Le sport est une part plus que prenante de ma vie. J’en fais presque tous les jours, m’autorisant quelques rares repos pour que mes muscles ne craquent pas sous la pression. Les gens sont souvent férus de sport pour diverses raisons mais ce n’est que très rarement pour leur job. Et puisque je n’ai pas rendez-vous avec mon coach sportif aujourd’hui et aucune envie de passer deux heures à courir sur un tapis - dans les parcs, ce serait bien mais entre la pollution et les enfants qui jouent et courent partout, ce serait contre productif - c’est vers la piscine que je me dirige. Nager, pouvoir souffler sous l’eau, pousser mes limites en termes de respiration et voir de quoi je suis réellement capable. Une journée chargée mais que j’ai déjà hâte d’entamer. Le pédiluve passé, les longueurs qui me tirent dans les bras et les retrouvailles avec Samia. Je me concentre sur son visage, interdisant mon regard de profiter de son corps, ne souhaitant pas la mettre mal à l’aise ou je ne sais trop quoi. Et puis, la discussion est de mise et je ne suis pas là pour répéter le passé. Je la regarde et souris. Aimer avec les pieds sur terre, c’est une bonne raison, je ne peux le nier. Tant que tu y trouves ton compte. Que je lance en haussant les épaules. Je ne suis personne pour juger les choix de la demoiselle. Elle a fait ce qui lui semblait lui convenir au moment du choix et qui serais-je pour critiquer, juger ou minimiser l’impact que cela a dû avoir sur sa vie ? À voyager comme elle le faisait - et comme je le fais toujours - les relations sociales deviennent complexes et les relations amoureuses… N’en parlons pas. Un jour ici, le lendemain en Europe et une petite escale avant de filer vers l’Asie. Un mode de vie qui convient souvent pendant les premières années d’une vie d’adulte et qui devient vite dérangeant. Je l’ai vécu à l’époque et je sens que l’histoire risque de se répéter. Je me dis qu’avec des années de plus dans la tête, ça sera passera mieux. Mais qui sait ? Peut-être oui... Que je souffle à voix mi-basse, un peu rêveuse. J’ai hâte de voir certains de mes collègues disparaître du champ de vision pour laisser leur place à des femmes mais je dois avouer que j’aime assez être la seule femme sur la grille de départ. Inspirer des petites filles à de grandes choses, c’est toujours sympa. Que je lance en riant, préférant tout mettre sur le ton de la rigolade et la blague que de trop y penser. La piscine, c’est aussi fait pour m’épuiser, pour me rappeler de respirer et de vivre. Je l’écoute et tique sur une partie de sa réponse. Oh, fiancée. Félicitations. Que je dis presque à contre-cœur, ne m’attendant vraiment pas à cela. En même temps, une femme comme elle, célibataire ? Oh tu sais, j’ai trouvé ma voie dans le boulot mais alors le reste, on frôle l’inexistence de toute situation. Que je souffle. Bien sûr, il y a Adrian, celui qui aurait pu être mon fiancé si je n’avais pas dit non, montant dans un avion pour l’Europe et ma carrière. Il y a un temps pour tout. Pour la folie, pour les rêveries. Il n’y a que la vie qui n’est pas un ‘temps’. Tu as donc définitivement raccroché les chaussures de la vie super active pour la tranquillité. Un simple constat mais pour aller se perdre sur Staten Island, c’est que l’on cherche la vie de famille, l’amour, le calme à côté du tumulte de New York. Enfin, tout n’a pas changé. Un murmure, presque des mots lancés dans ma barbe imaginaire, mon regard cherchant le sien.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum