Ton plus gros problème à l’heure actuelle ?
Pourquoi faut-il absolument vouloir trouver des problèmes ? Je préfère ne pas me prendre la tête et prendre les choses comme elles viennent. La seule chose que je pourrai éventuellement considérer comme un problème serait peut-être de ne pas avoir assez d'heures dans la semaine pour faire tout ce que je veux, entre mon travail, les sorties, les activités que j'aime, et avoir du temps pour ne rien faire de temps à autres aussi. Ou alors le fait de ne pas voir ma famille autant que je le voudrais depuis que j'ai quitté Londres pour New York il y a cinq ans.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes).
Le thé. Je suis certaine qu'il y a un gène responsable de l'addiction des Britanniques à ce breuvage, je ne vois pas d'autres solutions. À part le matin ou j'y fais une infidélité en allant chercher un café juste en face de chez moi, le reste de la journée le thé est mon carburant principal. Je ne suis pas une sainte pour autant, mes nombreuses sorties en témoignent. Hmmm ça aussi ça peut être considéré comme une addiction sans doute, sortir, profiter de la vie, faire la fête. Vivre au jour le jour. Est-ce que la vie est considérée comme une drogue ?

Comment s’est terminé ta dernière relation ?
Trois relations de un ou deux ans c'est les plus longues que j'ai eu, entre ces relations-là, je profite de la vie, je papillonne, j'aime les gens mais je me lasse vite aussi. La dernière histoire sérieuse a duré un an, et c'était il y a quelques années maintenant. On s'était rencontrés lors d'un séminaire, on avait vite accroché et c'était l'amour fou même s'il était souvent en déplacement, jusqu'à ce que je découvre qu'il menait une double vie. Enfin j'ai surtout réalisé que j'étais l'autre femme, celle qu'il cachait parce qu'il était marié. Je me suis trouvée bête de n'avoir rien vu mais il avait bien caché son jeu, et même si je l'aimais profondément, j'ai mis un terme à notre histoire dès que j'ai découvert la vérité. Depuis, comme je l'ai dit, je m'amuse je n'ai pas vraiment d'attache, il y a des personnes qui sont dans ma vie que pour une nuit, d'autres pour quelques mois, certaines autres qui sont là occasionnellement, pourquoi devoir toujours mettre des étiquettes aux relations tant que cela convient à tout le monde ?

Le dernier texto que tu as envoyé ?
Tu arrives vers quelle heure ?
J'ai hâte qu'on débrief notre semaine, j'ai pas mal de choses à te raconter !

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ?
Une famille tout ce qu'il y a de plus normal, mes parents se sont rencontrés lorsqu'ils étaient adolescents, il se sont mariés rapidement et mon grand frère est né quand ma mère avait tout juste dix-neuf ans, et je suis arrivée deux ans plus tard. Une petite famille anglaise, vivant dans un petit village à mi-chemin entre Londres et Brighton. Bonne famille, bonne éducation, nous n'avons jamais manqué de rien, ni d'amour, ni d'argent. Un déménagement dans le superbe quartier de Knigtsbridge à Londres lorsque j'avais dix ans et un an plus tard mes deux petites sœurs jumelles sont arrivées. En grandissant j'ai toujours été plus proche de mon frère avec qui nous n'avions que deux ans de différence et avec ma cousine qui avait juste quelques années de moins que moi. Avec elle on a fait les quatre cents coups, à en faire devenir chèvres nos mères. Depuis cinq ans je ne les vois plus autant depuis que je me suis installée à New York, je rentre généralement en Angleterre pour Noël, les anniversaires importants et je suis ravie quand ils viennent passer quelques jours ici.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ?
Autant quand je vivais à Londres que depuis que je suis à New York, j'aime sortir boire des verres, faire la fête et m'amuser, mais aussi aller au cinéma ou regarder des séries, j'aime beaucoup de choses j'ai des goûts assez éclectiques tant que cela me procure des émotions positives, ça me plait ! J'aime énormément mon travail même si pour beaucoup de monde je fais un job étrange, morbide et glauque, mais moi j'aime ce que je fais, je me sens utile, j'ai l'impression de pouvoir rendre service et faire du bien aux gens. Alors ou mon travail touche à la mort mais voyons le côté positif, tant qu'il y aura des humains, je n'ai pas à craindre le chômage.

Un fait peu glorieux à nous raconter ?
Ça a commencé lorsque j'étais encore en Angleterre, avec ma cousine on sortait souvent ensemble, on parlait de tout, et surtout de nos aventures respectives, jusqu'au jour où sans le savoir eu une conquête commune. Comme ça nous a amusées de comparer notre expérience c'est devenu un jeu, un challenge de séduire de temps à autres les mêmes personne et de se raconter ensuite notre expérience respective. Bien sûr eux ne le savent pas, enfin, en règle générale. Depuis qu'elle s'est installée à New York je suis ravie d'avoir pu reprendre cette habitude avec elle, surtout en étant célibataire et n'ayant de comptes à rendre à personne.