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Des loups dans la bergerie - Ann, Debbie & Elior

@ Invité

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Mer 24 Nov - 22:46
Après plusieurs mois de colocation, Wes commençait à prendre de sérieuses libertés dans l’appartement d’East Village. Ce jour-là, par exemple, il avait pris l’initiative d’inviter Debbie alors que, rappelons-le, ça n’était pas vraiment chez lui. Heureusement, Ann n’avait pas émis d’objection, sans doute parce qu’il avait fait comprendre que ça lui tenait à cœur. Et pour cause : Wes s’était juré d’être un meilleur ami pour Debbie. Il avait trop longtemps joué les fantômes. Son accrochage avec la blonde au Blossom vegan lui avait remis les pendules à l’heure et désormais, il était empli de bonnes résolutions.

Chose promise, chose due. Voilà comment ils se retrouvaient tous les trois devant la télévision, à regarder une émission que Wes comprenait à moitié, en mettant en pause toutes les dix minutes pour que Debbie puisse lui expliquer de quoi il retournait. Même si son ex n’était pas arrivée depuis longtemps et qu’elles n’avaient pas eu le temps d’échanger beaucoup, Ann et elle semblaient à peu près sur la même longueur d’onde. Le musicien s’en trouvait extrêmement satisfait. Ç’aurait été vraiment embarrassant si elles s’étaient détestées au premier regard. Pris d’une inspiration soudaine devant le saladier vide sur la table basse, Wes lâcha : « Je vais faire un autre sachet de popcorn. Deb, fais pause steuplaît, je vais être perdu sinon. » 一 Une excellente idée de les laisser seules toutes les deux, Wes, bravo, vraiment.

Quelques instants après, il attendait devant le micro-onde tandis que les grains de maïs explosaient dans leur sachet. Dans son infinie naïveté, Wes passait un excellent moment. Être entouré de présences amicales lui faisait du bien, d’autant plus que sa dispute avec Elior l’avait franchement secoué. S’en était suivi un passage à vide de quelques jours, durant lesquels son moral avait subi une sacrée rechute. Mais cette soirée avec ses amies lui mettait du baume au cœur et c’était bien là tout ce qui comptait. Du popcorn, de la bière et une compagnie sympathique, il ne demandait rien de plus et ne voyait clairement pas comment ça pourrait au vinaigre.

@ Invité

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Jeu 25 Nov - 18:50
Trois mois. Trois mois sans voir ni parler à Wes. Cette histoire m'a miné, c'est le moins qu'on puisse dire. Aussi loin que je me souvienne (ou que je veuille me souvenir), Wes a toujours fait partie de ma vie. C'est celui qui m'a aidé, conseillé et remotivé dans les moments les plus difficiles. Je n'extrapole pas lorsque je dis que je dois tout à Takagi. Sans lui, je ne serais pas la personne que je suis aujourd'hui. Il m'a apprit à me relever, m'a revalorisé, m'a montré que je pouvais être accepté à ma juste valeur, et pour qui j'étais vraiment.

Je suis quelqu'un de fier, je n'accepte pas mes erreurs et même quand je le fais, j'ai tendance à le masquer, et plutôt à faire semblant que je ne les vois pas. Je veux toujours avoir raison, et pourtant.
Et pourtant me voilà, sortant d'un taxi qui m'a amené dans le Lower East Side. A l'appartement d'Anneke, où je sais pertinemment que Wesley se trouve. En m'approchant de la porte d'entrée, je n'ai qu'une idée en tête. Enterrer la hache de guerre. Quelques semaines sans Wes et je me rends compte que tout semble partir en lambeau. Alors je vais, pour une fois, la ravaler ma fierté. Quelque part, je sais que j'ai surréagi en août et que, bien sûr que non, Wes n'est pas une mauvaise personne. Il avait agit avec de bonnes intentions, même si sa manière de faire avait été plus que maladroite. Une partie de moi avait besoin d'exploser, toute cette colère, ces angoisses et cette tristesse que j'avais accumulé depuis le départ de Jay, je les avais un peu trop enfoui. C'en était devenu malsain. Malheureusement, c'est tombé sur Wes.

Je toque à la porte de l'appartement avant de replacer mes mains dans les poches de mon pantalon. J'ai la tête baissée quand une jolie brune m'ouvre la porte. Pas besoin de chercher trop loin pour la reconnaître. Anneke, je l'ai déjà vue en photo, et de toute façon, faut pas être une Lumière pour se dire que c'est bien elle qui ouvre la porte d'entrée. C'est encore son appart' après tout. « Ah, bonjour Anneke ! C'est moi Elior, je suis venu voir Wes. » A part se parler par textos rapidement une fois, on n'a jamais vraiment conversé, avec la brune. Je ne suis pas contre apprendre à la connaître, au contraire, mais là, tout de suite, je suis déterminé à mettre les choses à plat avec mon ami d'enfance.

@ Invité

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Jeu 25 Nov - 21:15
Que Wes ait demandé la permission d’inviter son amie – et, accessoirement, ex – à l’appartement a fait plaisir à Ann. Ca veut dire qu’il se sent chez lui, et à ce propos, elle n’a pas manqué de lui rappeler qu’il n’a aucunement besoin d’une autorisation pour agir comme tel. Après tout, cela fait presque un an déjà qu’il a assez officieusement emménagé chez elle, il est largement temps qu’il se sente suffisamment à l’aise pour ce genre de soirées. Et puis, quitte à se planter devant une émission stupide comme ils le font déjà régulièrement, autant varier les plaisirs en invitant du monde.

Inviter Debbie, en plus d’avoir fait un carton, était une sacrée bonne idée. Avec Ann, il semblerait que ça a tout de suite cliqué, probablement parce que la brune va beaucoup mieux, est donc bien plus disposée à la rencontre, et que l’invitée d’un soir est suffisamment solaire pour l’avoir mise à l’aise rapidement. L’ambiance est donc sympathique, le popcorn est mangé plus vite que l’éclair, l’apéro bu avec entrain également et le choix du programme est parfait. Tellement qu’il est bientôt nécessaire de renflouer un peu les stocks et c’est Wes qui s’y colle assez spontanément.

Si Ann s’apprête à faire un petit commentaire, c’est la sonnette de l’appartement qui la coupe en plein élan. « Qui de vous deux a commandé des pizzas ? », ricane-t-elle en se levant pour aller ouvrir « Parce que clairement, c’est la meilleure nouvelle de la soirée, you’re the best !! ». Et si elle s’attendait à beaucoup de choses, ou du moins qu’elle ne s’attendait à rien, elle n'imaginait certainement pas la visite Elior. Ann le reconnaît de photos qu’elle a vues, et puis peut-être parce qu’Elior est un concept à lui seul et qu’il n’y en a pas deux comme lui. La brune grimace légèrement. « Hey, Elior, contente de te rencontrer enfin. » Sa grimace se mute en sourire, faiblard mais bel et bien présent. Pour la suite de son discours, elle baisse la voix. « Je ne sais pas si… » tu tombes au bon moment, elle pense mais se tait. Honnêtement, il y a plusieurs mois qu’Anneke n’a plus entendu parler de lui, plus depuis que Wes était rentré troublé après s’être disputé avec lui. Elle n’avait pas demandé les détails, estimant que si son coloc ne lui en parlait pas, c’est que ça ne la regardait pas non plus, mais elle sait qu’il s’est passé quelque chose et elle ne voudrait pas interférer. « Entre, Debbie est là, tu… connais Debbie, j’imagine ? » La brune se décale pour laisser entrer l’invité surprise et lui désigner la direction à prendre vers le salon, où la pauvre Debbie a été laissée seule. « Wes arrive. Il est à la cuisine. » Elle ne devrait pas le dire, mais la soirée vient de prendre un tournant qu’Ann a hâte de découvrir. Ce nouveau sachet de popcorn que Wesley prépare en ce moment même risque en effet de se révéler très utile…

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
Des loups dans la bergerie - Ann, Debbie & Elior F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Jeu 25 Nov - 22:10
Debbie passe une excellente soirée. Elle a quelques jours de repos, histoire que les gens ne paient pas pour venir la voir perdre sa voix au bout milieu d'un solo et elle compte bien profiter de chaque instant en maximisant les sorties et minimisant le sommeil. Sauf le dernier soir bien sûr, pour retourner en répétition en pleine forme. D'autant que son agent lui fait miroiter la possibilité d'une nomination individuelle aux Tonys et la simple idée d'effleurer du doigt ce rêve d'une vie lui donne une énergie folle.

Aussi, elle est d'humeur particulièrement joyeuse depuis qu'elle est arrivée dans l'appartement que Wes partage avec la très jolie et très charmante Anneke. C'est donc tout naturellement que la petite blonde s'est glissée entre les deux amis sur le canapé, jouant avec ses cheveux et riant en posant la main sur le bras d'Ann. La jeune femme a l'air réceptive - ou du moins, pas récalcitrante - et la comédienne se fait donc un plaisir de lui servir son flirt le moins subtil et le plus enthousiaste. Tout en expliquant régulièrement à un Wesley perdu qui sont les personnalités du Snatch Game ou en lui répétant en boucle le nom des candidates. Ce n'est pas si difficile, c'est à se demander comment ce garçon a pu un jour mémoriser les paroles d'une discographie complète. Après, le métal comprend-t-il des paroles? Elle n'est pas sûre, ce n'est pas tout à fait son domaine d'expertise.

Quand Wes lui demande de poser pour renflouer le stock de popcorn, elle s'exécute et soupire d'un air faussement agacé « Ne m'oblige pas à te réexpliquer le jeu de mots du nom d'Ella Vaday quand tu reviens! » Elle se tourne vers Ann en riant et ajoute « J'te jure, on dirait qu'on regarde un Lars Von Trier. » Tristement, elle n'a pas le temps de poursuivre ce petit tête à tête avec la jolie brune car la sonnette retentit. Tiens, Wes a-t-il invité une autre ex-devenue-amie-lâchement-perdue-de-vue-redevenue-amie? And she thought she was special.

Une pizza paraît plus vraisemblable et Debbie hausse les épaules, non sans un rien de théâtralité. « C'est pas moi en tout cas, mais je ne vais pas cracher dessus! » Sauf que la personne derrière la porte a les mains bien vides. Il compense toutefois en étant la forme humaine d'un arc-en-ciel étincelant sous un rayon de soleil. La blonde laisse à peine le temps à Anneke de finir sa phrase qu'elle est déjà debout, à serrer son ami dans ses bras. « Elioooooooor! » Le cri est digne d'une vraie soprano et résonne sans doute dans tout l'étage. « Je suis trop contente de te voir, je ne savais pas que tu venais! » Elle n'a pas idée des événements qui vont se déclencher quand Wes ressurgira de la cuisine et du tournant que va prendre cette soirée au calme. Pour le pire, puis le meilleur, espérons-le.

@ Invité

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Sam 27 Nov - 0:08
L’appartement avait beau être vaste, Debbie possédait une voix qui portait et il put profiter de ses petites moqueries depuis la cuisine. Ça le fit sourire malgré lui, ce qu'il tenta de masquer en répliquant : « Je t’entends complètement, Deb, en fait ! »

C’est en remplissant consciencieusement le saladier de popcorn que Wes fut traversé par une fulgurance. Debbie entortillant ses mèches autour de son index, Debbie effleurant innoncement le bras d’Ann, Debbie sortant ses meilleures plaisanteries… Oh. Son ex était en train de draguer sa coloc. Mais genre, draguer, draguer quoi. Maintenant, ça lui paraissait évident. Il reconnaissait les techniques de la blonde pour la simple et bonne raison qu’elle les avait utilisées sur lui il fut un temps. Le pire étant que ça avait carrément fonctionné. Et dire qu’il craignait que le courant ne passe pas entre ses deux amies… Pour le coup, il passait un peu trop bien. Wes se sentit soudain très agacé, sans comprendre pourquoi, du moins pas encore.

Il ressurgit de la cuisine, le visage un peu plus fermé que lorsqu’il y était entré. Incapable d’expliquer son propre changement d’humeur, il tâcha de se convaincre qu’il se faisait des films. Que ça n’allait pas l’empêcher de passer une bonne soirée. C’est vrai, Ann et Debbie faisaient bien ce qu’il leur plaisait, alors pourquoi ça l’empêcherait de quoi que ce soit, au juste ?

Mais Wes n’eut pas le temps de se poser plus de questions. Il déposa le saladier sur la table, avant que le cri strident de Debbie ne lui indique la présence d’un nouvel invité. Et quel invité. Debbie relâcha l’être humain qu’elle étouffait dans ses bras et le musicien tomba des nues. Il s’attendait à tout, sauf à Elior. Il resta planté quelques millisecondes face à lui, les bras ballants. Son regard croisa celui d’Ann et il lut dans ses yeux qu’elle non plus n’avait aucune idée de ce que le jeune homme trafiquait ici. Tant mieux : il commençait à en avoir marre qu’on pitule des plans foireux dans son dos, alors si les filles avaient été derrière tout ça, il aurait été capable de se barrer en claquant la porte. « Hey, Elior. » Un accueil nettement plus froid que celui de Debbie. Froid, ou plutôt farouche : il redoutait de se prendre à nouveau la tête avec Elior. Leur précédente dispute lui avait amplement suffi.

@ Invité

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Dim 5 Déc - 14:33
En entrant dans l'appartement d'Anneke, j'ai la nette impression d'interrompre quelque chose. La présence de Debbie me surprend, et bien que je ne suis jamais contre une rencontre surprise avec ma blondie préférée, je ne peux empêcher un regard confus de faire son apparition sur mon visage. Honnêtement, je ne savais même pas que Debbie et Wes se parlaient encore, mais pourquoi pas. « Je ne savais pas que tu étais là non plus. » Je réponds à mon amie en la prenant brièvement dans mes bras. Faut bien dire que je ne suis pas dans le meilleur des moods qu'il soit, et puisque je ne sais ni mentir ni jouer la comédie, ça doit être placardé sur mon visage.
La salutation dont j'ai droit de la part de Wes me fait un glacial frisson. Je n'ai que très rarement entendu la voix de Wesley parler sur un ton aussi froid. Et encore moins à moi. « Hey, Wes. » J'ai l'impression d'être un enfant de cinq ans qui cherche à regagner le coeur de ses parents après avoir fait une bêtise. « J'peux te parler deux minutes ? Désolé les filles, mais j'ai vraiment besoin de discuter un peu avec Wes. » Et je m'écarte un peu de l'entrée, sans trop savoir où aller dans cet appartement que je ne connais pas tant que ça.

Je suis Wes dans la pièce d'à côté, laissant les filles à leurs occupations. Je ne parle pas tout de suite, grave erreur, car cela engendre un blanc qui dure quelques longues secondes. « Ca ne peut plus durer, là. Je suis désolé pour la dernière fois. » Je ne sais pas trop quoi lui dire de plus, et n'ose même pas le regarder dans les yeux. Un véritable enfant. Mais je fais de mon mieux, faut avouer que je n'ai pas l'habitude d'avoir à m'excuser, puisque je n'ai jamais de dispute comme celle-ci avec des personnes qui me sont chères.

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Dim 12 Déc - 18:36
Ann ne s’attendait pas à un revirement de situation comme celui-là. Si elle n’a toujours pas la moindre idée de ce qui a pu se passer entre Elior et Wes, le regard noir que lui offre ce dernier lorsqu’il revient de la cuisine suffit à confirmer ce qu’elle pensait : il y a bien eu grosse dispute entre ces deux-là. Les yeux de la brune se plissent dans une moue interrogatrice, indiquant silencieusement à son ami qu’elle n’a aucune idée de ce qu’Elior fait là, qu’elle n’est au courant de rien, et surtout – mais un regard peut-il suffire à traduire cette émotion ? – qu’elle déplore le fait que Wes ait pu croire la moindre seconde qu’elle ait été capable de manigancer une chose pareille. Beaucoup de choses, donc. Un peu trop peut-être. L’important est que le message principal soit passé : elle n’a invité personne ce soir, point.

Lorsqu’Elior demande à discuter seul à seul avec Wesley, la brune recule précipitamment. Elle se place juste à côté de Debbie et hoche la tête. « Bien sûr, bien sûr. On va… well, retourner au salon. », dit-elle en désignant la pièce d’un mouvement de pouce. « Et puis, vous laisser tranquille, hein Debbie ? » Son regard croise celui de la blonde à la recherche d’approbation, puis celui de Wes, traduisant plutôt son appréhension, un ça va aller ? muet qu’elle ne maintient qu’une demi-seconde à peine. Après tout, c’est un grand garçon. Parfaitement capable de s’occuper de lui-même sans que sa coloc ne lui tienne la main. Et pourtant, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour lui – et c’est normal, voyons, parfaitement normal de s’inquiéter pour ses amis.

Elle recule donc rapidement, accompagnée de Debbie, vers le salon. Et puisqu’on parle de se voiler la face, la brune n’a jusqu’à présent absolument rien compris au petit jeu de séduction de son invitée, prenant ses avances pour une extraversion au pire un peu déconcertante, au mieux agréable. « Dis-moi que tu sais ce qui s’est passé entre ces deux-là ? », elle demande en baissant le ton. « Je meurs d’envie d’écouter aux portes ! »

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Dim 9 Jan - 17:43
L'étonnement d'Elior et le ton froid sur lequel l'accueille Wes font froncer les sourcils à la blonde, qui ne comprend absolument pas pourquoi l'ambiance s'est soudain faite plus glaciale que sur la banquise. Elle pensait évidemment que c'était Wesley qui avait invité son ami à les rejoindre, après tout, il n'y a qu'elle qui fait une meilleure partenaire pour une Drag Race watch party. Force est de constater que ce n'est pas le cas et qu'il y a clairement de l'eau dans le gaz entre les deux garçons. Ce que l'un, comme l'autre, s'est bien gardé de lui dire.

Elle les regarde tous les deux d'un air suspicieux, se retenant tout juste de leur demander de lui expliquer ce qu'il s'est passé sous l'arche de la porte. Mais Elior demande un peu d'intimité pour une discussion privée et la comédienne n'a aucune bonne raison de protester. Et Anneke, étant visiblement plus polie qu'elle, propose déjà une retraite dans le salon, à laquelle elle ne peut qu'acquiescer. « Oui, bien sûr, on vous laisse discuter. » Ne manquant jamais l'occasion de voir le bon côté des choses, elle glisse son bras sous celui de la jolie brune alors qu'elle regagne le canapé et lance à ses amis, avec un sourire lumineux. « Anneke et moi on va faire plus ample connaissance, prenez votre temps! »

Les deux jeunes femmes s'installent à nouveau, Debbie libérant à regret son interlocutrice, qui semble intriguée par ce qui se passe dans la cuisine. Oubliant son petit jeu de séduction, la blonde hausse les sourcils et repose son verre de vin. « Oh, je pensais justement que tu savais, comme tu vis avec Wes et tout. » Adoptant le ton cachotier d'Ann, elle poursuit. « Ah punaise, moi aussi j'ai envie d'écouter maintenant. Mais ça doit être important, si ça avait été une broutille, je suis sûre qu'Elior m'aurait raconté, en exagérant et en rejetant la faute sur Wes bien sûr. Je ne sais pas si tu le connais bien, il est un poil dramatique. » En riant, elle porte une main à son front, telle une star du cinéma des années 40. Se rappelant que la belle brune ne la connaît pas si bien, elle ajoute. « Après, je me permets de dire ça uniquement parce que je suis pareille. » Certains diraient même, pire, mais la comédienne ne va pas partager cette information avec sa nouvelle amie.

« Bon, puisqu'on ne risque pas d'élucider ce mystère tout de suite, parle-moi un peu de toi. Ca fait longtemps que tu vis avec Wes, c'est pas trop dur de le supporter au quotidien? » Avec un sourire en coin et des yeux rieurs, elle prend une gorgée de vin, se disant que ce n'est pas si mal comme retournement de situation. Si les deux imbéciles peuvent se réconcilier pendant qu'elle fait un peu de charme à Anneke, elle n'aura certainement pas perdu sa soirée.

@ Invité

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Jeu 13 Jan - 18:30
La situation commençait à échapper à Wes, ce qui ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Son ami qui débarquait à l’improviste après trois mois de silence, puis cette sombre histoire de flirt comme si c’était le moment et l’endroit... Wes étouffa un soupir. Bon, il fallait hiérarchiser, un problème après l’autre. D’abord, Elior. Il n’était pas certain de ce que ce dernier lui voulait, il s’imaginait même les pires scénarios (en tête de liste, il y avait Elior lui annonçant sa rupture avec Janet, le tout par sa faute). A la fois docile et nerveux, il répondit : « Ouais, bien sûr qu’on peut parler. » En pivotant vers les filles, le musicien capta le regard inquiet d’Ann. Il lui adressa un demi-sourire qui signifiait tranquille, je gère, alors que bien entendu, il ne gérait rien du tout.

En fait, ça l’arrangeait qu’Elior veuille lui parler en privé. Il n’était franchement pas fier de sa petite intervention auprès de Janet et il ne tenait pas à ce que les filles l'apprennent. Debbie l’aurait étouffé pour s’être montré aussi stupide, à coup sûr. Quant à Ann… Il préférait garder une place dans son estime, voilà tout. Il conduisit Elior jusqu’à la cuisine et lui fit face, se préparant silencieusement à prendre la soufflante de sa vie.

Heureusement, c’est l’inverse qui se produisit. Wes faillit éclater de rire tellement son soulagement était grand, mais l’air malheureux de son ami l’en empêcha. Il secoua la tête. « J’ai tellement plus merdé que toi, mec. » Il s’adossa au plan de travail et ce fut à son tour de parler sans réussir à regarder son interlocuteur dans les yeux. « J’ai oublié un peu vite que ce que je pense de Janet n’a aucune importance. Ce qui compte, ce que tu la kiffes. T’es suffisamment malin pour savoir ce qui est bon pour toi sans avoir besoin de l’avis de qui que ce soit. Et encore moins du mien. C’est moi qui suis désolé, j’ai dépassé les bornes. » Dérangé par la tournure solennelle que prenaient ses excuses, Wes ne put s’empêcher d’ajouter : « En plus, je te jure, ta femme m’a plié. Elle a carrément plus de répartie que moi. » Il émit un ricanement, osant à nouveau un coup d'œil timide vers Elior.

@ Invité

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Dim 23 Jan - 17:25
Heureusement, les filles acceptent de nous laisser Wes et moi en privé pour discuter de nos histoires. Debout dans la cuisine, les mains dans les poches et les yeux rivés vers le sol, j'ai l'impression d'être un enfant qui vient s'excuser auprès de ses parents d'une grosse bêtise qu'il a fait. Même si pour le coup, je refuse de prendre l'entièreté des responsabilités de ce qu'il s'est passé. Il n'avait pas à agir comme il l'a fait, mais God knows le nombre de choses que j'ai fait et que je regrette aujourd'hui. Ou dans le dos de Wes, quand on pense au fameux fake date que j'ai arrangé entre lui et Ann. Tout ça pour dire qu'on a tous les deux torts, et qu'aucun de nous deux n'aurait du se comporter comme on l'a fait. « Dis pas n'importe quoi. » Je relève enfin la tête vers lui, et je vois qu'il a l'air aussi mal que moi suite à cette dispute. « C'est pas un concours du plus débile, on a tous les deux merdés je crois. » Plus je repense aux mots que j'ai utilisé cette journée là, plus je sens mes yeux s'humidifier. Les larmes me montent sans même que je tente de les contrôler. « J'aurais jamais dû dire que t'étais pas mon frère et insinuer que t'étais manipulateur. J'le pense pas hein, je l'ai jamais pensé... tu le sais ça ? » que je lui demande, sans même essayer de cacher ma voix tremblante. I mean, c'est Wes qui se trouve en face de moi. LA personne avec qui j'ai le plus de facilité à être vulnérable. C'est lui qui a toujours été là pour moi, m'a toujours soutenu dans tout ce que j'entreprenais et a toujours séché mes larmes quand quelque chose n'allait pas. C'est grâce à Wes que j'ai confiance en moi et que je sais être moi-même aujourd'hui, et je ne supportais plus du tout d'être en froid avec lui. « Dis moi qu'on ne s'engueulera plus comme ça, c'est trop dur sans toi. » Je lui avoue après m'être raclé la gorge, pour essayer au moins de ne pas pleurer alors que les filles sont dans la pièce d'à côté.

@ Invité

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Lun 24 Jan - 13:36
Debbie est incapable d’éclairer les lanternes d’Anneke et la perspective l’angoisse un peu. Elle ne se permettrait pas de se croire digne de toutes les confidences pour la simple raison qu’ils partagent un toit, mais si Wes ne lui a parlé de rien, c’est qu’il a dû se passer quelque chose de grave. La blonde semble partager cette opinion et en conséquence, le visage d’Ann se ferme furtivement, l’espace de quelques secondes où son regard se durcit par l’inquiétude. Son ami semblait aller tellement mieux récemment… Elle connaît peu Elior mais elle serait capable de lui mettre la misère si elle apprenait qu’il est responsable d’une rechute - sans penser la moindre seconde que Wes puisse lui aussi être instigateur d’une quelconque querelle, évidemment. Elle se reprend cependant rapidement, recentrant sa concentration sur sa nouvelle amie et non sur ce qui pouvait bien se passer dans la pièce d’à côté, et secoue la tête. « Je le connais peu, mais j’ai cru comprendre le personnage le jour où il m’a embarquée dans une sombre histoire de faux date façon Friends. » La brune rit en repensant à cet épisode, puis rassure Debbie : « Après, y’a pas de mal à être un peu dramatique, au contraire, moi j’aime bien ! »

La conversation vire petit à petit vers Ann elle-même, ou plutôt sur la manière dont elle supporte leur ami commun au quotidien. Son regard s’illumine de malice et elle ricane dans son verre de vin, adressant un sourire complice vers Debbie à côté de qui elle s’installe. « C’est terrible, vraiment, une plaie. » Impossible de garder son sérieux, elle éclate de rire et secoue la tête. « Non, je rigole. Je vais être très honnête, on a tous les deux traversé une très mauvaise passe. Tu sais, après Spleen Code, enfin, je t’apprends rien. Il l'a mal vécu, moi aussi. Ça m’a fait du bien d’avoir quelqu’un avec qui partager les murs. Alors vraiment, je vais pas me plaindre. » Parler de mauvaise passe est un euphémisme et Ann n’a pas forcément envie de plomber l’ambiance étalant ses malheurs à sa nouvelle amie. Alors, elle secoue la tête, s’installe en tailleur dans le canapé, et recentre la conversation sur la blonde : « Mais bon, c’est une autre histoire dont on n’a pas envie d’entendre parler ce soir. Tu bosses à Broadway, du coup ? C’est une des facettes du monde du spectacle que je ne connais que trop peu, j’ai l’habitude des salles de concerts qui changent tous les soirs, de monter et démonter sans arrêt. Bref, je suis fascinée. » Ann boit une gorgée de vin, se disant quand même qu’elle doit avoir l’air bien nunuche à s’extasier sur ce genre de détails. Mais elle n’a jamais été très douée en small talk et elle préfère écouter les gens parler d’eux. « Enfin, hésite pas à me le dire si c’est relou ou que t’as pas envie de parler de travail ce soir. Je serai pas vexée. C’est que ça m’intéresse, mais on peut juste boire du vin et bitcher sur ce que tu veux, je sais faire aussi. »

@ Debbie Sinclair

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Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
Des loups dans la bergerie - Ann, Debbie & Elior F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Jeu 27 Jan - 20:22
Les garçons sont à la cuisine en train de régler leurs mystérieux comptes et les deux filles font tout leur possible pour résister à la tentation d'écouter aux portes. Fort heureusement, elles sont en très bonne compagnie et peuvent donc passer le temps en riant et en buvant, probablement une des meilleures manières de s'occuper, définitivement dans le top 3.

Quand Anneke lui explique comment sa route a croisé celle du fabuleux Elior, la blonde ne peut qu'éclater de rire, le son résonnant sans doute dans tout l'appartement. « Alors okay, à l'occasion, faudra qu'on aille déjeuner et que tu me racontes ça, en détail! Non parce que Wes en date, c'est déjà toute une affaire, mais un faux date, j'ai besoin de savoir ce qu'il s'est passé! » Elle continue à glousser dans son verre de vin, n'imaginant que trop bien le ton râleur et la mine mal à l'aise de son ami, se tortillant sur sa chaise dans un restaurant fancy ou un cinéma art et essai.

Wes étant d'ailleurs ce qui lie les demoiselles, la conversation se poursuit naturellement sur ce thème, Debbie ricanant un peu devant la faible tentative de la jolie brune de faire croire qu'elle n'appréciait pas sa vie en coloc. Clairement, ce n'est pas une actrice. Elle croit savoir qu'Ann travaillait avec Wes à l'époque du groupe, ce qu'elle lui confirme d'ailleurs dans la phrase suivante. Elles ont sans doute dû déjà se croiser, ce qui étonne un peu Deb. Après tout, un si charmant visage, elle n'a pas pu l'oublier comme ça!

Cette fois sans arrière pensée, la comédienne pose une main réconfortante sur celle de sa nouvelle amie, esquissant un sourire. Elle ne se souvient que trop bien de l'état de Wes il y a quelques mois en arrière, alors elle se doute que ça n'a pas toujours été facile de plonger dans cette ambiance au quotidien, surtout si Ann traversait elle aussi une mauvaise passe. « C'est chouette que vous ayez pu vous soutenir alors, c'est toujours mieux de pas être seule dans ces moments là. » Elle aurait pu ajouter qu'elle-même n'avait pas été la meilleure de amies pour le musicien, peinant à le voir se morfondre de la sorte et ne sachant pas quoi faire pour l'aider. Mais ça aurait été plomber l'ambiance relativement joyeuse, alors elle préfère demander. « Mais du coup, tu travaillais avec Spleen Code c'est ça? Je pense qu'on a dû se croiser, à l'époque où je sortais avec Wes, mais on a jamais été officiellement présenté, je m'en serais rappelée! » Avec un sourire espiègle, elle reprend alors une gorgée de vin.

C'est au tour d'Ann de l'interroger sur son métier, un juste retour des choses et une manière parfaitement normale de faire la conversation. Elle rit un peu devant la prévenance de la brune et répond avec bon cœur. « Non, non, ça ne me dérange pas du tout et puis, je t'ai demandée d'abord ! J'adore mon métier donc je peux en parler des heures, c'est toi qui va devoir m'arrêter je pense. » La blonde rit, légèrement, comme une ponctuation, puis poursuit. « Du coup je suis comédienne, mais tu sais, dans certaines pièces, il y a d'énormes décors et ça bouge tout le temps, il faut monter, démonter, tout calculer pour que tel effet se passe au bon moment… Un show comme Phantom ou Wicked, c'est des machines incroyables. » Se sentant partir dans une diatribe, Debbie s'interrompt puis plante ses yeux rieurs dans ceux d'Anneke. « Tu vois, je parle trop! »

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Jeu 3 Fév - 22:59
Touché, il acquiesça, la gorge nouée : « Bien sûr que je le sais. » Il fut pris de l’envie de lui ébouriffer les cheveux mais il retint son geste. Elior n’avait plus 10 ans, lui n’en avait plus 17, pourtant il repensait avec nostalgie à leur adolescence à Chicago. Malgré les années, il ne s’était jamais lassé de la dynamique entre lui, le grand ado flemmard, et Elior, ce garçon pétillant et imprévisible. Wes n’avait pas vraiment conscience du rôle qu’il avait joué dans la vie du jeune homme. Par contre, il savait que la présence de son ami était nécessaire à son propre équilibre. Il le considérait comme un véritable anti-dépresseur sur pattes et il plaignait les gens moroses qui ne possédaient pas un Elior dans leur entourage. Wes passa une main sur son visage. Son nez le piquait. Pour lui aussi, ces quelques mois de froid avaient été douloureux. « Ah, t’es con, tu vas me faire pleurer. » Il ronchonna pour la forme mais laissa tout de même échapper quelques larmes sans chercher à les retenir. « Allez, viens-là. » L’espace de quelques minutes, son côté affectueux prit le dessus tandis qu’il serrait son ami dans ses bras.

Des rires leur parvinrent depuis le salon et Wes se tendit ostensiblement. Fini les embrassades, il parut soudain très, très, pressé de retourner dans la pièce d’à côté. La réconciliation s’éternisait et Dieu sait quels sortilèges diaboliques Debbie avait eu le temps de répandre. Pourquoi était-il aussi dérangé par sa présence alors qu’il l’avait lui-même invitée ? Il l’ignorait. Ou voulait l’ignorer. De toute façon, ça n’était pas le moment de réfléchir à la question. Il relâcha Elior et entreprit de fouiller dans les placards pour mettre la main sur les serviettes en papier. Il lui en tendit une et s’épongea les yeux avec une autre. Ils étaient déjà un peu plus présentables. Sa contenance retrouvée, le musicien lâcha, sur un ton qu’il voulait flegmatique : « On ne va quand même pas laisser les filles s’ennuyer, pas vrai ? » A en croire les éclats de voix, elles étaient très loin de s’ennuyer mais pas le temps pour Elior de se poser plus de questions : Wes l’entraînait déjà vers le salon, à deux doigts de le tirer par la manche pour qu’il accélère.

N’en déplaise à la curiosité de ses amies, il ne comptait pas donner plus d'explications sur la dispute. Peut-être que plus tard, il se confierait, mais pour l’heure, il avait d’autres chats à fouetter. Qu’Elior s’invite aux festivités semblait naturel, mais le musicien interrogea quand même sa coloc du regard pour s’assurer que l’invasion de ses proches ne la dérangeait pas. Une fois son approbation obtenue, il désigna à Elior le canapé et se mit à prier très fort pour qu’il choisisse de s’installer entre Ann et Debbie. Juste histoire de préserver sa tranquillité d’esprit.

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Lun 21 Fév - 18:38
On se serre dans les bras l'un de l'autre, et je sens mon coeur se réchauffer. La tornade est calmée, le froid est passé, et je fais de mon mieux pour ne pas avoir le coeur brisé par les larmes que je vois rouler sur les joues de mon ami d'enfance. J'ai beau essayer, je ne peux pas faire barrage aux miennes, qui semblent vouloir s'échapper de mes paupières. Mais je n'ai pas vraiment le temps de me remettre de mes émotions que Wes m'a l'air bien pressé de rejoindre les filles. Je connais le musicien, et je sais pertinemment que ce n'est pas parce qu'il est mal à l'aise avec la réconciliation, ou du moins, il n'y a pas que ça. Il va juste falloir que je comprenne ce qu'il peut bien se passer dans sa tête, et pour l'instant, je n'en ai aucune idée.

Pour une fois, c'est moi qui ai du mal à suivre mon ami, je suis un peu à la ramasse derrière lui parce que je n'ai pas encore pu répondre qu'il sort déjà de la cuisine, pour rejoindre le salon. Après avoir tapoté mes joues avec mon majeur et mon annulaire pour effacer toute trace d'humidité sur mon visage, je le suis vers la pièce d'à côté pour finir par m'asseoir sur le canapé après qu'on m'y ai invité. Je ne choisis pas vraiment ma place, et m'assois entre Debbie... et l'accoudoir. (déso wes) « Aloooors, où en sommes nous ? » Que je lance en croisant les jambes. « Oh yeeeesss, Snaaatch Gaaame babbyyyy ! » Et je place mes mains derrière ma tête, comme un enfant content de regarder son film préféré. « Les filles, si j'avais su un jour que quelqu'un d'autre que moi ferait regarder Drag Race à Takagi, j'l'aurais pas cru. » Pas que Wes ai l'esprit fermé ou quoi que ce soit, au contraire. Wes est justement celui qui m'a apprit que je pouvais être moi-même sans avoir besoin de m'atténuer. « J'espère qu'on interrompt rien, » je déclare, accompagné d'un clin d'oeil peu nécessaire, « de quoi on parlait ? » Et hop, voilà ma technique pour s'immiscer très peu smoothly dans la conversation de deux personnes.

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Jeu 3 Mar - 22:09
Ann est très fière d’être capable de faire rire sa nouvelle amie aux éclats, un talent qu’elle se découvre à peine. Si elle doit être très honnête, la situation en elle-même suffit à amuser la galerie, rien à voir avec ses talents de comédienne, mais donnons-lui ce crédit puisqu’il lui fait plaisir. « Mais oui, il faudra bien un dîner pour expliquer tout ça ! Un sketch, je te jure. Le tout payé par Elior, c’était génial. » En dehors du moment où elle s’était bien ridiculisée au nom de la solidarité en dévoilant ses maigres techniques de drague, mais bon, ça faisait partie du fun.

La conversation chavire petit à petit et Ann acquiesce. Heureusement qu’il était là. A bien des égards, il avait réussi à la tirer vers le haut. La brune a conscience qu’il lui est arrivé plus d’une fois de se complaire dans leur malheur, cela dit, trop soulagée de n’être pas la seule à galérer pour essayer de s’en sortir. Mais aujourd’hui, elle pense qu’elle en avait besoin. Et que tout est arrivé au bon moment. « C’est ça », elle commence à énoncer avant de réaliser que Debbie n’a pas fini de parler. Elle se tait donc, hoche la tête pour signaler que oui, elle a bien travaillé pour Spleen Code, en profite pour boire une gorgée de vin… qu’elle manque de recracher en pouffant presque aussitôt. « Wait, t’es sortie avec Wes ? » Ann lève son verre afin de trinquer. C’est beaucoup trop beau. Et un peu bizarre dans le fin fond de son estomac, mais c’est probablement juste le vin qui commence à taper. « Meuf, j’ai jamais rencontré la moindre de ses conquêtes en plus d’un an de coloc’, je commençais à me poser des questions sur le personnage. » La brune éclate de rire. Cette soirée ne fait que gagner en qualité de minute en minute, vraiment, c’était une très bonne idée.

Debbie lui explique alors les tenants et aboutissants de son métier et Ann s’apprête à la rassurer : non, elle ne parle pas trop, c’est très agréable d’apprendre de nouvelles choses et puis c’est elle qui a demandé, fais-toi plaisir, tell me more. Mais non. Lorsqu’elle ouvre la bouche, c’est la porte de la cuisine qui l'interrompt suivie de la voix d’Elior qui s’installe en grandes pompes, puis de Wes à qui elle adresse un sourire rassurant. « Vous n’interrompez rien du tout, Debbie et moi faisions simplement connaissance. » Ann échange un regard complice avec la blonde dans un gloussement ridicule, son jugement de plus en plus altéré par le vin. Sa main se pose innocemment sur son avant-bras. « Et Wes, laisse-moi te dire, il faut que tu l’invites plus souvent. She’s amazing ! » Une sorte de coup de cœur amical, disons. Revoir Debbie régulièrement lui plairait beaucoup.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 20 Mar - 20:31
« Va pour un dîner alors! » s'exclame Debbie avec un large sourire. Evidemment, elle aimerait connaître tous les détails immédiatement, sa curiosité naturelle étant partie en roue libre au moment où sa nouvelle amie avait évoqué l'implication d'Elior dans toutes ces machinations. Mais, cela lui ferait une excellente excuse de revoir la jolie brune, même si ce n'est que pour discuter et se moquer gentiment de Wes. Il lui semble en effet que les signaux pas si subtils qu'elle envoie à Ann depuis le début de la soirée lui passe largement aussi de la tête et la comédienne est beaucoup trop âgée et sécure dans sa vie pour tenter de séduire des filles hétéro. Ou des filles qui ne sont pas attirées par elle, elle ne connaît pas encore assez bien la jeune femme pour émettre un jugement définitif.

Elles discutent ensuite de leur ami commun et Debbie, fidèle à elle-même, met les pieds dans le plat. Si elle avait été un peu plus internet savvy, elle aurait sans doute entendu une voix lointaine lui dire: it was in this moment she knew she fucked up. La surprise d'Anneke est telle que la blonde se demande un instant si elle n'a pas créé un incident diplomatique. A sa connaissance, il ne se passe rien entre Wes et sa coloc et il ne s'est rien passé. Mais, il n'est pas entièrement impossible que le musicien ne lui ai pas partagé son crush ou que la brune s'intéresse à lui. Toutefois, elle est vite rassurée en voyant Ann rire et lui tendre son verre pour trinquer, ce qu'elle s'empresse de faire. Ajoutant son rire au sien, Debbie réplique. « Oh ça fait longtemps tu sais, mais on s'est vite rendus compte qu'on avait pas des personnalités compatibles pour une relation. En amitié, ça marche que je lui botte un peu les fesses, mais dans un couple moins. » Réalisant que ses propos peuvent porter à confusion elle ajoute. « Métaphoriquement, entendons nous. »

Elles continuent à papoter, la comédienne monologuant allégrement sur son métier, attendant le retour de la jolie brune. Malheureusement - ou non, c'est plutôt bon signe tout compte fait - les deux garçons réapparaissent de la cuisine, les yeux clairement brillants. Ne connaissant que trop bien les aléas de la masculinité fragile, de Wes en particulier, Deb ne relève pas, se contentant d'un sourire doux pour les deux compères. Elior s'installe à ses côtés et elle glisse son bras sous le sien, sa main trouvant naturellement celle de son ami et sa tête se reposant sur son épaule. Elle rit un peu devant son commentaire et répond doucement. « On pourra regarder tous ensemble, ça sera drôle! »

Elle espère en effet que la dispute est résolue, car l'idée de passer plus de temps avec ce fabuleux quatuor l'enchante. Elle échange un sourire complice avec Ann, et un petit clin d'oeil pour la forme. En l'entendant chanter ses louanges, la comédienne se redresse un peu et jette sa chevelure blonde par dessus son épaule dans un geste exagéré. « Arrête, tu me flattes! Mais n'arrête pas, j'apprécie beaucoup. » Elle éclate de rire, puis poursuit sur sa lancée. « Anneke est géniale aussi, tu voulais la garder pour toi je présume Wes? Je ne vois pas d'autre bonne raison de ne pas me l'avoir présentée avant! » Elle se tourne vers Elior, sachant trouvant en lui un allié pour ses élans dramatiques et ajoute, dans un chuchotement purement théâtral que tout le monde entend très bien. « Imagine, vouloir me priver d'une si belle amitié, un scandale! »

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Jeu 24 Mar - 20:24
La réconciliation avec Elior le rendait profondément heureux. Sa vie rentrait dans l’ordre. Maintenant que son ami faisait à nouveau partie de son harmonie, Wes en était certain : tout irait bien. C’est fort de cette conviction qu’il regagna le salon. Hélas, son apaisement ne dura pas longtemps. À peine eut-il remis les pieds dans la pièce principale que tout se compliqua dans son esprit.

Il faut dire qu’Elior ne l’aida pas beaucoup en prenant place au bout du canapé. Wes se résigna donc à choisir l’autre bout. La mort dans l’âme, il se retrouva aux premières loges pour assister aux gloussements intempestifs et autres mains effleurant des bras. La soirée avait pourtant si bien commencé… Pourquoi la complicité naissante entre ses amies le tourmentait-elle autant ? Peut-être parce qu’il était habitué à leur dynamique, à Ann et lui. Ils avaient passé beaucoup de temps tous les deux sans jamais voir personne d’autre. De fait, accueillir d’un coup autant de nouvelles têtes à l’appart (chez eux) le déstabilisait. Maintenant, il lui fallait trouver sa place dans ce qui n’était plus un duo, mais un quatuor. Voilà la seule explication que Wes arrivait à formuler pour justifier son malaise, et pour être honnête, elle se tenait. Toute cette énergie qu’il mettait dans le déni était quand même impressionnante.

Pendant que le cerveau de Wes était occupé à lui inventer des excuses, les filles se jetaient mutuellement des fleurs. Le musicien fut surpris du pincement que ça provoqua en lui. Tu voulais la garder pour toi je présume Wes ? La plaisanterie de Debbie fut celle de trop. Elle ne le fit pas rire, mais alors pas rire du tout. Non pas parce qu’elle n’était pas drôle, ça ne le gênait pas qu’on le charrie gentiment, d’ailleurs il ne doutait pas des bonnes intentions de Debbie. Mais allez savoir pourquoi, ça le toucha. Il protesta avec beaucoup de premier degré, comme s’il se sentait accusé : « Non, bien sûr que non ! » Conscient que son ton était plus sec que prévu, gêné d’avoir créé un léger blanc, il tenta de tempérer : « J’suis pas comme ça. Mais c’est cool que vous vous entendiez bien, en tout cas. J’avais peur que ça matche pas, au début. » Wes la boucla avant d’en faire trop et se mit à prier tous les saints du paradis pour que personne ne relève son mini-esclandre.

@ Invité

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Lun 25 Avr - 18:53
De retour dans le salon, Wes et moi retrouvons les filles, et en réalité, je n'attends pas que Debbie propose que l'on regarde Drag Race ensemble pour me joindre à elles dans le canapé. Par contre, quand Ann complimente Debbie, je hoche vivement la tête, et ne peux m'empêcher d'appuyer ses propos. « She's an angel ! » C'est tout ce que je réussi à glisser parce que Sinclair renchérie, lançant des fleurs à la colocataire de Wes à son tour. Ca me fait sourire, surtout quand je remarque le jeu auquel la blonde semble jouer. Je ne pense pas me tromper, je ne me trompe jamais sur ce genre de choses, d'ailleurs, et je suis certain de ce que je vois. Anneke aurait-elle tapé dans l'oeil de Debbie ? Tout ce que je sais, c'est que la comédienne semble user de ses charmes à côté de la brune, alors je tente de ne pas interrompre plus les éloges qu'elles se font.

En revanche, c'est la réaction de Wesley qui me fait sourciller. La réponse qu'il donne à Debbie quand elle l'accuse faussement d'avoir voulu garder Ann pour lui est bien trop premier degré, et il a l'air beaucoup trop offensé. Le ton qu'il emploie me rappellerait presque Calimero, ou un enfant qui se fait chopper pour une connerie qu'il a fait. Je me penche brièvement pour jeter un oeil à mon ami d'enfance, et son regard fuyeur me fait hausser un sourcil. « D'ailleurs ! pour une fois que je vous ai tous les deux en face de moi, » mes yeux alternent entre Ann et Wes, je veux essayer un truc. Juste pour confirmer mes soupçons. « Ce date, comment ça s'est passé ? » J'insiste un chouilla sur le mot "date", et fais exprès d'oublier son préfixe, qui aurait été très important si je n'avais pas l'intention que j'ai en réalité. « Le date a eu l'effet escompté ? » Moi, poser une question qui pourrait être comprise de plusieurs façons ? Non, jamais je ne ferais ça. C'est pas mon genre. Je déteste mettre les gens mal à l'aise.

@ Invité

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Dim 1 Mai - 17:52
Les capacités d’Ann à se voiler la face sont suffisamment incroyables pour réussir à détourner l’attention de sa surprise, faisant passer le tout pour un amusement peut-être un peu surjoué par l’alcool. En vérité, la révélation de Debbie pourrait bien renvoyer Ann vers toutes les insécurités qu’elle a réussi à évincer non sans mal depuis l’incident de l’Overkill. Wes n’aurait pas été cruel au point de la narguer avec d’anciennes conquêtes, tout de même ? Elle le connaît. Elle croit le connaître, du moins. Et puis, si elle n’a pas reparlé de leur petit accrochage, lui non plus, si bien qu’Anneke penserait presque que son coloc avait tant bu ce soir-là qu’il a oublié. Ou qu'il s'en fiche. Bref, son cœur se met à battre un peu trop vite dans sa poitrine et si elle réussit à cacher son jeu, elle l’a échappée belle. Heureusement, la blonde la rassure – sans le vouloir, bless her – très rapidement et les signaux de panique dans son cerveau s’éteignent petit à petit, lui permettant de ramener sa concentration vers son invitée et garder sa bonne humeur de la partie.

La conversation se poursuit et Elior et Wes rejoignent la petite assemblée. Pourtant, et elle ne saurait dire pourquoi, il y a quelque chose dans l’attitude de Wesley qui a changé. Son visage s’est fermé tout d’un coup, les petites plaisanteries de ses deux amis ne prennent pas non plus – au contraire. Ann aurait pourtant juré qu’il avait l’air presque apaisé à son retour. Et si Elior s’était permis de prendre place avec eux, de toute façon, c’est que tout s’était bien passé lors de leur petit aparté. La brune contient un froncement de sourcils lorsqu’il répond sur la défensive à la petite question si innocente de Debbie. « Pourquoi ça n’aurait pas matché ? », elle demande cependant, sans réussir à dissimuler la petite pointe d’inquiétude dans sa voix. Elle s’abstiendra par contre d’autres commentaires, trop inquiète à l’idée de créer un incident lié, à tout hasard, à la petite déconvenue qu’ils traversent tous les deux.

C’est le moment que choisit Elior pour venir à la rescousse et changer de sujet. Avant d’entendre de quoi cet ange tombé des cieux veut parler, d’ailleurs, Anneke est à deux doigts de lui sauter au cou pour le remercier de sa bonté. C’est sans compter sur le sujet qu’il amène sur le tapis avec sa paire de sabots d’une discrétion la plus absolue. Autant la brune a abordé le sujet moins de cinq minutes auparavant avec Debbie, tournant la situation à son avantage et hors de la présence du principal concerné, ici, c’est tout à fait différent. Son regard se fige dans une expression entre un amusement aussi feint que grotesque et la surprise, et pendant quelques secondes, le temps s’arrête. Ann n’ose même pas regarder Wes qui, de toute évidence, n’a pas dû s’arrêter de tirer une tête jusque par terre. Ou se peut-il qu’il ait parlé à Elior de la veille ? Non. Elle connaît peu ce dernier, a eu vent de sa réputation pour y avoir été mêlée de bien des manières, mais elle ose espérer qu’il ne mettrait pas à ce point les pieds dans le plat. Et puis, Wes ne se rappelle de rien de toute façon, remember ? Right. It’s been five seconds of an awkward silence Ann, say something, quick.

Soudain, l’illumination. Ou du moins, une dernière tentative destinée à se voiler la face en espérant entraîner le reste de l’audience avec elle. « Ahhhhh mais oui ! », s’exclame-t-elle en se frappant doucement le front de sa paume ouverte. « Tu parles du faux date, Elior, pardon, je me demandais de quoi tu parlais, you lost me for a sec here. » Secouée d’un rire nerveux, Ann prend conscience de son talent piètre en comédie… et de la présence d’une véritable comédienne à ses côtés. « Comme je te disais au moment où tu l’as planifié, je suis la pire personne à qui demander d’éduquer quelqu’un en termes de séduction donc », elle hausse les épaules, « de toute évidence, je n’ai pas appris grand-chose à… Wes. » Etrange comme son nom a eu du mal à sortir, cette fois. Pourtant, toujours sans le regarder, elle fait mine que tout va bien et s’adresse au concerné : « Pas vrai ? C’était fun, cela dit, hehe, le champagne était pas mal, merci. »

Quel malaise. Someone help them poor souls.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Mar 3 Mai - 22:26
Cette soirée prend décidément un tournant pour le bizarre. Et pas le bizarre sympa genre, soirée d'Halloween ou arrière-salle kinky d'un club gay. Non, bizarre genre gênant, genre tiens, tiens, ne serait-ce pas l'heure de rentrer dis donc. Comme de par hasard, c'est Wes qui fait descendre l'ambiance de quelques degrés en bondissant quasiment du fauteuil devant les accusations - pourtant si clairement taquines et second degré - de la comédienne. Cette dernière a tout juste le temps d'échanger un regard confus avec Elior que c'est Ann qui répond, sa voix grimpant un peu, comme si elle était nerveuse. Très louche tout ça. Il y baleine sous rocher. Debbie se permet tout de même d'en rajouter une couche, plantant son regard inquisiteur dans les yeux de Wes. « Oui, c'est une très bonne question Ann, j'aimerais bien savoir aussi. »

C'est alors qu'Elior, bon pote ou pire des instigateurs, opère un changement de sujet brutal, interrogeant les deux colocs sur le fameux faux date qu'Anneke évoquait un peu plus tôt. La blonde retient à grand peine un petit gloussement digne d'un teen movie et elle fait bien visiblement. Sa nouvelle amie, qui tout à l'heure semblait prête à lui raconter toute l'affaire en rigolant bien autour d'un verre de vin et d'un petit plat, semble partir en vrille. Son visage s'étire dans une expression exagérée, digne d'un masque de commedia dell'arte et son jeu d'actrice ferait presque trembler la professionnelle qu'elle est. Que se passe-t-il? A-t-elle soudain basculer dans une réalité alternative? Ann est-elle en réalité un robot façon Stepford Wives qui a besoin d'être rebooté? Plus elle parle, plus la tension se fait palpable dans l'air, on pourrait le trancher à la petite cuillère.

Aussi discrètement que possible, Debbie se tourne vers Elior et mime un what the fuck très explicite, avant de reporter son attention sur le duo du malaise. Un sourire aussi chaleureux que possible aux lèvres, elle pose une main compatissante sur le bras de la brune. « Okaaaay! Ca a l'air très fun en effet votre petite affaire, mais on a convenu que tu me raconterai autour d'un dîner Ann et j'y tiens! Puis je suis sûre que ces deux là auront tout le temps de se faire les ongles et se raconter leurs aventures plus tard. » Ses yeux clairs ont un rapide ping-pong d'un garçon à l'autre, les défiant presque de répliquer. Mais, assurer ses arrières, elle enchaîne trop vite pour qu'ils en aient l'opportunité. « How about we watch some Drag Race? Je suis venue pour ça quand même, avant votre soap opera ! » Humour et télévision pour enfouir ses émotions et éviter le malaise. Une solution d'une efficacité prouvée par des années de sitcoms. Pas vrai?

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Ven 6 Mai - 11:59
Si l'instant d'avant toute cette histoire ne faisait que l'agacer, Wes réalisa tout à coup qu'il se sentait sérieusement blessé. Pire, il avait comme un nœud dans la gorge. Il détourna le regard d'Ann et Debbie pour le river sur le mur d'en face qui, lui au moins, ne risquait pas de le trahir en draguant sa colocataire. Le musicien ne parvenait pas à s'empêcher de tomber dans le piège de la comparaison. Car si Debbie était l'être solaire, lui tenait plus de l'individu rabougri et ronchon, façon Daffy Duck. Ajoutez à cela une bonne louche de ses insécurités personnelles et vous obtenez un cocktail capable d'exploser à tout instant. Bref, Wes était jaloux comme un pou. Et il détestait ça, ça ne lui ressemblait pas, ou en tout cas, ça ne ressemblait pas à celui qu'il essayait d'être. Pourtant, il n'arrivait pas à se débarrasser de cette idée lancinante : s'il avait été à la place d'Ann, lui aussi aurait préféré la compagnie de Debbie à celle de Daffy Duck... Wait, what ?

Seule une armée d'informaticiens aurait pu faire face au bug stratosphérique qui se produisit dans le cerveau de Wes. Ann n'avait certainement pas choisir entre Debbie et lui… Alors pourquoi diable imaginait-il le contraire ? La réponse s'imposa à lui, évidente. Le brun eut un vertige et sa gorge se serra un peu plus. Il entendit à peine la question d'Ann, y répondit très vaguement, manifestement sur la défensive : « J'en sais rien moi, je contrôle pas les atomes crochus. » Wes s'appliqua à éviter le regard perçant de Debbie. Il esquiva aussi celui d'Elior, car il savait qu'au moindre contact visuel, son ami d'enfance était capable de tout deviner. Mais celui qu'il redoutait le plus appartenait à Ann. Ses yeux passèrent du mur à la manche de son hoodie, pour laquelle il fut pris d'un intérêt aussi soudain qu'intense.

Par pitié que tout ça se termine. Wes commençait à se sentir vraiment, vraiment mal. C'était sans compter sur Elior qui, non content de remuer le couteau dans la plaie, se fit un malin plaisir de verser sur ladite plaie l'équivalent d'un litre de vinaigre. La dernière chose dont Wes voulait entendre parler, c'était bien de ce date. Car ça amenait automatiquement dans son esprit une autre image, une image que le brun s'efforçait de réprimer depuis la veille : celle du baiser de l'Overkill. Il n'en avait pas fermé l'oeil de la nuit, effrayé par la puissance de ce qu'il avait ressenti, incapable de comprendre pourquoi Ann avait fui et terrorisé à l'idée de lui avoir fait du mal, d'une façon ou d'une autre.

Tandis qu'Anneke s'adonnait à la prestation d'actrice de sa vie et que le malaise grandissait en lui, il acquiesça du bout des lèvres : « Ouais c'était fun. » En désespoir de cause, Wes se rabattit sur son téléphone, qu'il pouvait fixer sans se mettre instantanément à rougir comme un collégien. Il scrolla sans réfléchir, alternant entre les différents volets de l'écran d'accueil, juste pour avoir l'air occupé et éviter les questions supplémentaires. Et puis Debbie évoqua un hypothétique dîner avec Ann. Ce fut la goutte d'eau qui suffit à faire déborder un vase déjà rempli à ras bord d'angoisses. Wes se leva d'un coup et lâcha : « Continuez sans moi, faut que j'aille prendre l'air. » Il lui fallait sortir, se casser d'ici, il y avait trop de brouillard dans sa tête et de pression sur sa poitrine. Alors, toujours sans un regard, Wes tourna les talons et claqua la porte d'entrée de l'appartement derrière lui.

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