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Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla

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@ Invité

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Sam 16 Avr - 23:28
Ni le dernier. Et toi comme moi sommes lucides sur ce point. Nous savons que tu ne fais pas l'unanimité dans mon entourage. Le passé a laissé des cicatrices visibles depuis la Lune mais il n’y a que moi qui peut décider de les couvrir ou, mieux encore, décider de vivre avec. Je ne suis pas obligée de rester bloquée dessus, de les montrer à qui veut les voir, de les regarder à longueur de journée. Je ne souhaite pas me faire plaindre mais je ne veux pas non plus oublier. Ce serait la solution la plus facile mais ce n’est pas ce que je veux. Je veux que cette histoire me serve de leçon, qu’elle me permette de voir ce qu’il s’est passé, comment et pourquoi nous en sommes arrivés ici. Je ne veux jamais oublier ce que j’ai ressenti, la manière dont mon cœur se tord de douleur dès que j’y repense. C’est du sadomasochisme, je le sais, mais c’est quelque chose dont j’ai besoin. C’est comme ça que je vais réussir à guérir, en regardant droit dans les yeux toutes mes souffrances, tout ce qui m’a rendu vulnérable afin que plus jamais cela n’arrive. Je grandis ainsi, je me blinderais ainsi et tout ira très bien. La discussion dévie sur Eden et je ne peux que sourire à tes mots. Bien sûr que tu le sais. La complicité qu’il y a entre notre filleul et moi est connue de tous et pas du goût de tous. On me juge trop maternelle avec lui, trop proche et dans un rôle qui n’est pas le mien. Je n’en ai rien à foutre - pour être gentille - et je ne compte pas changer quoi que ce soit, loin de là même. Eden, c’est ce petit être qui m’a permis de garder la tête hors de l’eau, celui qui m’a rendu heureuse quand je pensais que je n’y avais plus le droit, celui qui m’a obligé à me lever parce que la vie continue, même quand on est à genoux. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans lui et je ne veux même pas l’imaginer. S’il venait à lui arriver quelque chose, j’en deviendrais folle. Et puisque ce soir, nous avons plus ou moins décidé de la jouer cartes sur table, c’est un nouveau sujet épineux qui est abordé. Les rencontres, les dates et tout ce qui va avec. Je ne veux rien savoir de ce qu’il se passe de ton côté mais du mien, je ne me gêne pas pour mêler laisser un léger doute planer. Je crois que ça me plairait de voir à quel point ça t’agace, à quel point ça te fait serrer ton verre. Ce n’est pas bien, ce n’est pas sain, mais je n’en ai rien à foutre à l’heure actuelle. Je veux juste te voir réagir. Voir si tout a changé avec cette année et demie qui s'est écoulée. A-t-on toujours une once de futur ou tout est dans le passé ? La soirée du nouvel an me ferait choisir la première option mais je veux en être sûre. Et je me rends compte que tu t’en sors parfaitement, ne laissant trop rien s’échapper. C’est sûr. Mais lorsque les demandes dépassent le cadre professionnel, je n’ai aucun droit. Le consentement, tout ça. Je ne peux pas m’attendre à ce que mes employés se plient en quatre pour toutes mes demandes. Avec Karl, c’était différent - de même avec Greg - mais ici, la relation est purement professionnelle alors le refus serait compréhensible et accepté. En espérant que ça ne mette personne mal à l’aise. Pas moi, il m’en faut plus que cela. Il n’y a qu’à nous voir tous les deux. Avec ce que l’on a vécu, j’aurais dû te demander de quitter le penthouse et profiter de toutes tes surprises toute seule. J’aurais pu boire la bouteille de vin toute seule, me sentant forte et puissante ou bien, pire encore, profiter du tout avec mon chauffeur qui m’a attendu quelques minutes pour rien. Je crois que ça, ça t’aurait rendu encore plus fou que les quelques phrases que je pose, que les quelques questions que je te pose. J’attrape mon verre de vin et lorsque mon prénom quitte tes lèvres, je t’écoute, dégustant le nectar que tu as choisi. Je t’écoute et repose mon verre sur la table, croisant mes jambes et posant les coudes sur la table. Mes mains jointes, je pose mon menton dessus et je réfléchis à tes mots. Tu aurais voulu être à ma place mais je ne t’aurais jamais fait cela. Absolument jamais. Pourquoi ? Tout simplement parce que je t’aimais bien trop pour te faire ce mal, pour avoir envie de voir ce que le passé pourrait m’apporter dans le futur, foutant en l’air mon présent. Trois temps. Trois actions. Et le passé ne devrait jamais revenir dans le futur. Pourquoi ? Tout simplement parce que s’il n’est pas dans le présent, c’est qu’il y a une raison, une bonne raison. T’as jamais été franchement irrationnel comme type en ce qui concerne les relations sentimentales alors… Voilà. Je te le souhaite pas. Que je souffle plus pour moi qu’autre chose. Je ne suis même pas sûre que tu ais entendu puisque tu continues rapidement, me prouvant en quelque sorte que tu as envie de venir ici pour essayer de me conquérir à nouveau. Ça me touche mais je crois que tu n’es pas vraiment prêt pour cela. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce ne serait plus un projet mais une réalité si c’était le cas. Et je ne peux pas t’en vouloir. Eden est trop important pour l’abandonner. On s’est juré de ne jamais le laisser et c’est plus ou moins ce que j’ai fait. Je ne peux plus passer pour l’embrasser, lui faire un câlin, jouer avec lui une heure et m’éclipser avant que tu rentres du boulot. Plus rien de cela n’est possible pour moi et plus rien de cela ne le sera pour toi si tu viens ici. Tes derniers mots me font rire. C’est même sûr oui. Will ne s’est jamais senti à sa place à Boston. Quitter la ville pour l’Italie a été sa plus belle décision et le retour peut-être un peu moins facile que ce qu’il n’aurait pensé. Si tu me rapproches d’Eden, je ne pourrai qu’accepter de discuter avec toi. Que je souffle, ne quittant pas ton regard. Tu comprends ce que je te dis, tu vois ce que j’insinue ? Et alors que Lenny apporte la suite du repas, je me redresse, enlevant mes coudes de la table et passe ma serviette de table sur mes genoux et te regarde. Tu es prêt pour ça alors ? Je vais devoir partager mon air de jeu avec toi, une seconde fois ? J’attrape ma fourchette et ma cuillère, maniant parfaitement les deux ustensils. Ça s’enroule très bien et je mets ma première fourchette en bouche. Buon appetito. Que je lance dans un italien parfait. Toutes les saveurs explosent en bouche, c’est délicieux et je ferme les yeux quelques secondes. Le visage paisible, le délice de ce plat sur mon palais. Je finis par rouvrir les yeux et lorsque j’avale ma bouchée, je te regarde droit dans les yeux et dis Je suis partante. Pour partager. Et t’y comprendras ce que tu veux. Mais je souhaitais que tu le saches. Plus besoin de se cacher, c’est bien ce que l’on s’est dit, non ? Au moins, je sais que je ne regretterai rien ce soir, lorsque je retrouverai le calme de ma chambre, la solitude de mes draps. Les mots auront été prononcés et tout ira bien. Tout va bien. Le coeur qui bat fort, je profite de ce moment. J'ai sauté et je sais qu'il y a un filet en bas, celui que j'ai moi-même placé là et ça, c'est une bonne chose.

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Ven 17 Juin - 19:12

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla - Page 2 2764
@Daniella Walton-Rossi

J'en ai longtemps voulu à l'amour tu sais, pour la souffrance qu'il m'infligeait. Pendant longtemps, j'ai assimilé l'amour à la douleur. Je pensais que souffrir était normal, que c'était le prix à payer quand on aimait. Je mesurais la grandeur de l'amour à l'intensité de la souffrance. Je pensais qu'aimer c'était subir, encaisser, pardonner sans cesse, s'accrocher, rester coûte que coûte. Un jour j'ai compris qu'il n'y était pour rien lui, qu'il n'était en aucun cas responsable de mes blessures. Au contraire, si j'avais mal c'est parce que je ne savais pas aimer correctement. Tout comme ce n'est pas l'amour qui t'a brisé le coeur, c'est ce que j'en faisais. Là où l'amour aurait dû t'apporter la paix, j'ai semé le chaos. Parce que quand il est sain, c'est la plus belle chose qu'on puisse vivre et expérimenter. Il nous rend parfois vulnérable oui, mais cette vulnérabilité est belle et douce. Il n'en reste pas inévitablement une source de blessures, de plaies, de contusions. L'amour est une guérison. L'amour, le vrai, ne consume pas. Ouais, j'avoue peut-être que ce que j'ai pu te donner était tout le contraire de ce que je prétendais. Mais je t'aime, ça transpire par tout mes pores, ça circule dans chacune de mes veines. Tu es mon soleil, mes étoiles, mon aurore, mon crépuscule, mes orages et même mes accalmies. Avec toi j'ai appris à vivre, a assumer d'avoir mal, ainsi que la rédemption. Sans toi je crois mourir, j'ai vu mon sourire disparaitre, mes rires s'éteindre et mon coeur se geler insidieusement. Putain, j'ai même cherché un peu de toi dans chaque regard, chaque intonation de voix, chaque visage. J'ai espéré te retrouver à travers ça. Si un détail chez un autre me rappelait ta personne, ça me réconfortait et insufflait un peu de chaleur à ce coeur givré. Je t'ai longtemps cherché en autrui mais je ne t'ai jamais retrouvé. Ils n'étaient pas toi, elles non plus, personne ne sera jamais toi. C'est en acceptant cette réalité que j'ai refusé de te voir partir pour toujours. On ne perd pas ce qu'on ne peut -et ne veut- pas remplacer. J'ai compris Daniella, que celui qui dit je te quitte n'est pas toujours celui qui a décidé de rompre... Le silence, la passivité et l'ignorance sont parfois les véritables déclarations d'une rupture. C'est de la séparation par lâcheté que d'attendre que l'autre craque, jusqu'à devoir prendre toute la responsabilité de la fin. Pardonne ma bassesse, elle n'arrivera plus jamais. Malheureusement, je ne peux pas en dire autant de ma jalousie que tu sais parfaitement attiser. Ma gorge qui se racle "Des demandes qui dépassent le cadre professionnel? Incapable de retenir la curiosité qui pourrait me piquer. La serviette qui essuie cette bouche que je devrais parfois fermer. Pas ce soir, pas quand il faut que je te délivre tout ce qui se trouve au centre de ma poitrine, dans ce truc qui n'a jamais battu que pour toi. Terminé le temps où mon égo était plus grand que ma capacité à aimer. Que ma fierté dominait tout pour m'empêcher de crier que je suis amoureux. Que tu peux m'aimer sans avoir peur de voir comment je te le rendrais. J'ai échoué à être quelqu'un de bien, aujourd'hui je suis quelqu'un de mieux. Mes yeux dans les tiens, mon organe au bord des lèvres. Coupé par Lenny qui ne fait que ce que je lui ai demandé, je m'apprête à plonger ma fourchette quand tu tiens à vérifier que je suis prêt à tout quitter. Ne sais-tu pas que sans toi, je n'ai rien à perdre? "Oui je suis prêt. Je ne veux plus me réveiller chaque matin à Boston en me demandant ce que je fous là quand toi tu n'y es pas." Si ça engage qu'on joue sur le même territoire, on le fera. On a su s'en accommoder une fois, on peut le refaire une seconde fois. Mais pour celle-ci, entourés par ceux qui soutiennent mon ambition de te reconquérir. "Merci, à toi aussi." Le sourire qui se dessine de t'entendre parler dans ta langue natale. Envoûtant et sensuel, provoquant ce frisson qui me parcours comme un courant électrique. Recentré par la bouchée qui explose en bouche, par les saveurs folles d'un plat qui en apparence, était simple. Dans l'ignorance que mon coeur, dans quelques secondes, va à son tour, détoner dans ma cage thoracique. De manière positive, envahi de cet espoir et cette détermination. J'en arrête un instant de manger, mon image mise sur arrêt, je te fixe. Si mon expression semble livide, ce n'est que le temps de la réalisation. Mes lèvres finissent par s'étirer, mes iris brillent et mon visage s'attendrit "Tu ne le regretteras pas." A deux doigts de demander si c'est bien vrai, mais apeuré que tu reviennes sur ta décision, je préfère l'acter. Pour pouvoir reprendre le repas que je vais certainement avaler rapidement. Pourtant pas si pressé de l'après, car ce sera le moment que j'ai choisi pour t'offrir mon cadeau. Et quand je vois la fin de mon assiette arriver, je te demande de "Prends ton temps pour terminer..." L'air de malice que tu connais, je ne pense plus être un livre à déchiffrer pour toi. Tu me sais sur le bout des doigts. Moi, le feu beau à regarder mais dangereux à manipuler.

EXORDIUM.

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Lun 25 Juil - 21:43
Les sujets de conversation se suivent mais ne se ressemblent pas. Ils sont doux pour certains, un peu plus épineux pour d’autres et quand on aborde nos vies sentimentales et personnelles, je prends un plaisir fou à jouer avec le feu. Tu sais de quoi je suis capable avec mes employés - tu as rencontré Greg - et c’est délectable d’entendre ce léger raclement de gorge, celui qui montre que tu t’imagines le pire alors que ce n’est pas forcément nécessaire. Ça ne l’est pas du tout même, mais ça, je me garde de te le dire tout de suite. Je préfère te voir galérer, te voir suer et ça me fait rire. Intérieurement, t’as pas idée de ce que ça fait, à quel point ça me délecte. Eh bien oui. Que je souffle, scrutant tes réactions. Tes mains sur la serviette, tes doigts qui serrent un peu trop le tissu et mon sourire qui grandit. Demander à Pierre de boire un verre avec moi par exemple. Ça dépasse le cadre professionnel puisque le jeune homme est mon chauffeur ici et pas mon drinking buddy. Mais ne t’inquiète pas, les propositions ne sont jamais indécentes. Dans une autre vie peut-être mais ici, tous les yeux sont sur moi. Aujourd’hui, les tiens me fixent carrément mais il y a aussi ma famille qui scrute le moindre de mes faits et gestes. Et puis la Gotha que je dois honorer. Je refuse cordialement de m'empêtrer dans une histoire de pouvoir et sans intérêt. Le goût du risque, oui. Mais tout n’a pas ce goût. Il y a trop de goût en plus dans cette vie pour ne s’en contenter que d’un seul. Et dis moi voir Wesley, tu risques pas d’avoir le goût du regret en bouche si tu quittes ton bassin Massachussettiens pour New-York ? T’as pas peur de ce qu’il pourrait arriver mais aussi, ne pas arriver. Et si je décidais de te déraciner pour mieux t’enterrer ? T’en sais quoi de mes intentions ? Qui ne dit pas qu’elles sont mauvaises ? Je te regarde et t’écoutes. Je veux voir s’il y a un quelconque doute sur ton visage, une quelconque hésitation ou bien même une retenue. Je te veux pas à cent pour cent là-dedans mais bien à deux cent pour cent. Je ne te dis rien parce que je ne suis pas là à devoir te donner des ordres et consignes mais j’espère que tu le sais. J’espère que tu me connais assez pour savoir que ces quelques minutes à te regarder, à t’examiner, ont une saveur et une valeur toute particulière. Elles me trahissent ces minutes mais je ne m'en offusque pas. Je suis prête à me faire déceler avant même que les mots sortent de ma bouche. Parce qu’il faut qu’ils sortent. C’est vital à ce moment de le dire, que je suis prête à partager et à voir ce que ça pourrait donner. Je ne dis pas que je viderai mon emploi du temps pour toi ni même que je passerai des heures à discuter avec toi sur le balcon qui surplombe la ville. Peut-être que nous ne ferons que de nous croiser, peut-être que nous ne nous verrons qu’à peine. Mais cette ville, je te l’ouvre désormais. Mes yeux dans les tiens, je souffle Ne me le fais pas regretter. Et c’est un peu comme si je posais tous mes espoirs là-dedans, dans cette relation que - je l’espère - nous retrouverons. Je ne sais même plus ce que j’espère. Une intensité folle et avoir l’impression de prendre les montagnes russes à longueur de journée ? Ou peut-être bien de se balader sur Main Street à Disney ? Je ne sais pas. La vie nous le dira et je n’ai pas envie de fabuler. La peur de tomber me paralyse alors je préfère vivre au jour le jour. Et aujourd’hui, c’est quelque chose que je me promets : carpe diem. Pas mon mode de vie mais en ce qui nous concerne, c’est ce qu’il y a de mieux pour moi et mes angoisses. Mes yeux sur toi, j’enroule une fourchette de pâtes et te dévisage. Sérieusement Wesley ? Je te connais par coeur et sais que tu as toujours un tour dans ta manche. Surtout que ce soir, c’est pour m’impressionner que tu es là, pour te livrer. Forcément, j’attends la suite avec impatience. J’enfourche les pâtes dans ma bouche, les déguste et après cela, pose les couverts dans l’assiette que je pousse du bout de l’index droit. Et si je veux savoir ce qui m’attend ? Je veux le savoir et tu le sais. T’as piqué mon intérêt à vif et c’est pas prêt de changer. Mes yeux sur toi, je souris doucement et dis J’exige la suite. Un claquement de doigts, des lèvres essuyées d’un mouvement rapide sur mes lèvres. Je prends mon verre de vin et bois une gorgée. Cette soirée n’est pas loin de ce que j’appelle la soirée de l’année. Un petit effort Patterson, tu peux y arriver.

@ Invité

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Sam 20 Aoû - 19:43

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla - Page 2 2764
@Daniella Walton-Rossi

Quand tu affirmes par la positive, j'ai comme mon coeur qui s'est arrêté. Si tu es la seule qui peut teindre en rose mes idées noires, tu es aussi la seule à pouvoir faire monter ma jalousie en une seconde et demie. Grâce à toi, je peux battre des records de possessivité bien que je tente de dissimuler ces émotions quitte à en être rongé. Que je suis mauvais comédien quand il s'agit de cacher comme je peux t'aimer. Si ton aveu pourrait me soulager, mon émulation face à ton employé me pousse à laisser échapper "Boire plusieurs verres peut guider jusqu'à l'indécence." Mots prononcés que j'aimerais ravaler avec cette gorgée que j'avale pour hydrater cette gorge trop raclée. Je préférerais encore parler de comment je t'ai aimé trois fois. La première, le premier amour, celui qui se définit par les messages au réveil, les sourires timides. Celui qui vient avec les papillons dans le ventre et des regards lumineux. Celui où l'on rit sans raison et où l'organe ne cesse de faire des bonds. Un amour doux, honnête et pur. Et puis, la deuxième fois. Celui qui se trouve dans les appels à deux heures du matin avec les larmes sur l'oreiller. Celui qui se traduit par une guerre entre le cerveau et le coeur. Le genre d'amour où rien ne rend heureux. Tout rend un peu triste. Un amour passionné, écrasant, intense et audacieux. Sauf que quand tout s'écroule, on s'écroule aussi. Et c'est là que vient le troisième. Il nait avec le regret d'avoir brisé le seul coeur qui nous a sincèrement aimé. T'aimer, je vais le faire à t'en inspirer une musique que tu vas me chanter, me fredonner. Je vais marquer à l'encre de mon âme, les futurs pages de nos souvenirs. De ce qu'ensemble, on va écrire face à ce monde qui n'est toujours pas prêt. Je te le promets, tu seras en paix et plus jamais en peine. Tu me l'ordonnes et j'aimerais te dire de ne pas t'inquiéter. Je ne le fais pas, parce que je te le prouverais. Tu l'as attendu si longtemps ce moment, je le sais et le voilà. Mes promesses ne seront plus des mensonges déguisés. Terminé toutes ces voix qui te crient de partir loin de moi. Je vais redorer ta dignité que j'ai piétiné. J'ai conscience, d'être la pire chose qui te soit arrivée. Je t'ai déchiré en lambeaux, brisé en un milliard de morceaux en te faisant douter sur la possibilité que le problème vienne de toi. Te faisant devenir une autre personne à cause de la souffrance que je t'ai infligé. J'ignore si j'arriverais un jour à me le pardonner. On m'a dit qu'il n'y avait pas plus douloureux que d'attendre quelqu'un qui ne reviendra probablement jamais. D'autres m'ont dit qu'il n'y avait rien de plus difficile que de vouloir oublier quelqu'un que l'on veut garder dans sa vie. Et d'autres encore m'ont dit que ce qui torturait le plus, c'était de ne pas savoir si on l'aimait encore ou si on détestait cette personne pour le mal qu'elle nous avait fait. De quel coté tu es? A l'opposé de moi sur cette table. Ton interrogation me fait hausser un sourcil, la malice toujours imprégnée sur mon visage. "Quoi?" Le moins innocent du monde. La fourchette qui apporte une bouchée dans ma bouche, aux lèvres étirées. "Hm, il te suffit de le demander." Et c'est ce que tu fais, avec les doigts que tu fais claquer. Surprenant et excitant. J'essuie le surplus de sauce qui aurait pu s'égarer et recule ma chaise. "Bien." Le corps redressé, mes yeux dans les tiens "Tu vas même pouvoir continuer de manger.. Si ça ne te coupe pas l'appétit." Un clin d'oeil totalement dédié, je te tourne le dos pour me diriger vers ton plus gros cadeau de la soirée. Quoi que, je suis peut-être entrain de le doubler. Le postérieur sur le siège, je n'ose même plus te regarder. Si je suis bon danseur, je n'ai jamais excellé avec un instrument. Mais avant que Ayma ne me fasse regretter l'amitié que je lui porté, elle a su m'apprendre à jouer du piano. Apprentissage que j'ai ensuite poursuivi avec plus doué. Les vêtements ajustés, le thorax dégonflé après une immense inspiration, les phalanges caressent les touchent sans les activer. Je me sens anxieux mais déterminé. Cet instant je l'ai répété des centaines de fois, j'espère qu'il te plaira. Le doigté appuyé, les première notes se font entendre sans faux accord. Si la mélodie est harmonieuse, je n'ai pas fini de t'épater. Il y a autre chose que j'ai préparé. Les yeux se ferment pour trouver l'élan de courage et je saute dans le vide. Je commence à chanter les paroles qui vont avec ce son "I've been so many places in my life and time..." De cette chanson qui est : «A Song For You» par Donny Hathaway. Et si je ne chante pas aussi bien que tu le fais, j'y mets tout ce que j'ai pour ne rien gâcher.

EXORDIUM.

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Dim 23 Oct - 19:12
Face à ta répartie, je ne peux m’empêcher de sourire. C’est petit, c’est mesquin mais par ce sourire, j’essaye de te faire comprendre qu’effectivement, tu as raison. Je n’essaye pas une seule seconde de dissiper le doute qui règne parce que ça me fait rire mais surtout, ça me fait vivre. C’est toxique, c’est malsain et je le sais. Tout le monde le sait. Nous n’avons jamais trop fait preuve d’équilibre tous les deux. C’était une haine viscérale qui nous liait avant de devenir un amour destructeur. Je tiens quand même à espérer que si nous recommençons tout cela, ce sera sur un point bien plus positif, moins destructeur et surtout bien plus doux. J’ai besoin de douceur, j’ai besoin de construire quelque chose de fort et de sain et non pas me lancer dans une guerre sans fin. J’en ai assez de tout cela. Ce soir j’en ris parce que tu as joué de tes talents et de ma curiosité pour m’attirer jusqu’ici mais c’est bientôt fini tout ça. À nus, voilà comment je nous veux pour discuter et avancer. À nus et non tout nu. La confusion serait rapide et facile, je le sais, surtout avec nous. Et pendant que le repas se passe, je me trouve à apprécier le moment, à en profiter. Je ne pensais pas que cela serait possible - loin de là même - mais comme quoi, tout peut arriver dans une vie. Être tombée amoureuse de toi a été l’une des plus belles choses de ma vie mais aussi la plus difficile. Ça l’est toujours parce que je sens mon coeur se ranimer et je déteste cela. Je déteste la peur qui me prend de parts en parts, cet effroi qui circule en moi. Si je laisse mon coeur vivre sa vie, il y a un risque. Ce risque que je refusais de prendre avant que tout commence entre nous. On m’a souvent dit qu’aimer c’était prendre le risque de souffrir et c’est pour cela que je ne l’ai jamais fait, jusqu’à toi, jusqu’à nous. Alors, même si je joue avec le feu, si je me montre cheffe d’orchestre, personne n’est dupe pour savoir que c’est toi qui a tout en mains à ce moment précis. Mes yeux sur toi, les jambes croisées, le dos droit, je te regarde bouger et prendre place au piano, mon piano. Qui t’a autorisé ? Je ne t’ai pas entendu me demander le droit d’y glisser tes doigts. Je pourrais me la jouer possessive, territoriale mais j’ai bien envie de voir quelle est ma surprise suivante. On vient nous débarrasser de nos assiettes et j’écoute les premières notes de la musique. Ce n’est que lorsque tu te mets à chanter que j’arque un sourcil. Je ne te connaissais pas chanteur. C’est toujours moi qui poussait la chansonnette, rarement toi. Doucement, je décroise mes jambes et écoute les paroles de cette chanson que je ne connais pas. I’m singing this song to you. En fait, tu la chantes au piano et à ma baie vitrée mais en aucun cas à moi. Alors, je me lève et me dirige vers le piano. Mes fesses se posent à côté des tiennes, sur le siège de piano et tourne le visage pour te regarder, pour pouvoir te voir. Et pendant un pont, je souffle Regardes moi et chantes le moi vraiment. Je sais que ça va être dur mais la vulnérabilité sera là et c’est ce que je veux voir. Ta vulnérabilité et ta sincérité. À nus, nous y voilà.

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Ven 11 Nov - 17:59

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla - Page 2 2764
@Daniella Walton-Rossi

Mais peut-être que c'était écrit comme ça, peut-être qu'on devait se perdre pour mieux se voir. Peut-être qu'on devait avoir un avant goût d'une vie loin de l'autre pour se rendre compte que ça n'est pas envisageable. Et peut-être qu'on devait essayer de s'oublier pour s'apercevoir qu'on s'aime encore plus fort. C'est ce en quoi j'ai envie de croire de toutes mes forces. Je ne sais pas si j'ai encore le droit d'espérer mais je le fais. Parce que mes erreurs ont permissent que j'en comprenne les fondamentaux de l'amour. On me dira que c'est surement trop tard, ce à quoi je répondrais que pour le savoir il faut essayer. Tu mérites quelqu'un qui t'aime. T'aimer signifie être là. Te désirer. Te parler. Te soutenir. Te tirer vers le haut. L'amour ça se fait à deux, pas tout seul. Tu mérites quelqu'un qui te choisir. Qui te fait rentrer dans sa vie, et qui prend la place dans la tienne. Les gens confondent toujours tout. Il y a "être amoureux" et "aimer". L'un est un état, l'autre une action. L'un est facile, on se laisse porter ; l'autre est un effort continu. TU mérites quelqu'un qui t'aime. Du verbe aimer. Quelqu'un qui se bat, qui cherche et pour qui tu es et resteras une priorité. L'amour ça rend les choses plus légères. Pas plus compliquées. Peu importe le décor, même en enfer, on est deux alors ça va. Si le plus simple des quotidiens est devenu un problème, alors c'est la relation qui en est un. L'amour n'est pas un attachement. Les rêves et les souvenirs sont de mauvais conseillers. Attarde-toi sur les faits. Demande-toi si tu es heureuse. Qu'est ce que la relation t'apporte ou peut t'apporter. Où tout cela t'emmène? Les gens ne re-deviennent pas ce qu'ils ont été. Nous sommes tous en perpétuelle évolution. Ainsi, les personnes qu'on aime peuvent avoir disparues en étant toujours à nos cotés. C'est le risque de la vie. Mais c'est aussi cela qui fait entrer les nouvelles rencontres. L'amour n'est pas réussi parce qu'on le fait durer. L'amour doit être vrai et libre. Une relation se compte en bonheur pas en année. On fait souvent croire l'inverse mais c'est faux. Il y a des histoires d'amour d'une semaine. De 3 ans. D'une vie. Ou d'une nuit. Ce qui compte, c'est qu'elles soient vraies. Parfois quand on décompte les disputes, les mensonges, les trahisons, les silences, et les absences... Des histoires de 16 ans durent moins longtemps qu'un amour d'été. Je ne te laisserais plus croire que tu n'es pas suffisante. Restes entière. Juges toi sur ce que tu donnes, jamais sur ce que l'autre perçoit. Basiquement, si l'étoile ne rentre pas dans le carré, le carré pensera que l'étoile ne suffit pas à le combler. Je ne te blesserais plus, je ne veux plus t'humilier. L'amour ne justifie aucun mauvais comportement. Partager des doutes, des peurs et des appréhensions est normal. Il existe plusieurs manières de témoigner son amour. Essie de définir le langage du tien, et de définir le mien. Laissons le temps faire les choses, allons au bon rythme. Aimons le passé, c'est lui qui nous mène à là. Les erreurs, les faux pas, les anciennes histoires. Tout fait partis de nous et nous construit. Aucune vérité ne blessera plus qu'un mensonge. Et enfin, le plus important... Il n'y a pas de règle en amour. Tout est toujours un nouvel univers, à chaque fois. Avec ses propres lois. Ce qui compte le plus c'est ton bonheur, ne concède jamais ça. C'est tout. J'ai tiré des leçons, et c'est en chanson que je veux t'exprimer les sentiments qui demeurent en moi depuis toujours. Ton corps qui s'installe à coté du mien, mon regard abandonne les touches du piano que je parviens toujours à apprivoiser. Pendant un court instant de silence, tu me demandes quelque chose de particulier mais de tellement... Toi. Je hoche le visage, et je reprends doucement. Je me combats, intérieurement, pour briser les chaines. Les laisser tomber et parvenir à me libérer pour t'apparaitre dans mon intégralité. Les yeux parfois obligés de revenir sur mes doigts, ils sont plus humides qu'au départ. Ils viennent agripper les tiens, et soudain, plus rien ne me retient. "I know your image of me is what I hope to be..." La voix qui semble elle aussi, un peu modifiée. Comme si un léger tremblement tentait de s'immiscer. "'ve treated you unkindly but darlin' can't you see... There's no one more important to me." Te fixer avec tant d'intensité me fait ressentir les paroles par dix. Et le tremblement est rapidement maitriser par la sincérité qui domine. Je ne fais que chanter mais c'est comme si je te hurlais mon amour "Darlin' can't you please see through me?... Cause we're alone now and I'm singing this song for you." Toujours pour toi.  

EXORDIUM.

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Mer 14 Déc - 18:15
J’aime que l’attention tourne autour de moi même si cela a commencé comme un peu de manipulation et presque un peu pervers. T’avais aucune raison de savoir que j’allais tout suivre au doigt et à l’oeil. Je ne suis pas comme ça en temps normal mais tu sais aussi comment je suis quand j’ai un peu d’attention : j’adore ça. Quand le monde tourne autour de moi, c’est mon moment préféré, mon monde préféré même, pour être transparente. Alors, ce moment à faire les boutiques, cet autre temps à déguster les plats de ce célèbre cuisinier italien, c’est beau. Ça montre beaucoup de chose mais je sais aussi que tu as plus dans ta manche. Tu es connu pour avoir un coup d’avance sur tout mais je crois que là, assis à ce piano, alors que tu chantes ces mots, il y a autre chose qui s’infiltre, qui s’immisce. C’est mon moment, c’est pour moi, mais ta fierté est en train d’enlever de la splendeur au moment, elle vole un peu de l’intérêt qui m’est porté et je n’aime pas cela. D’où ma demande. Tu veux te mettre à nu Wesley, tu veux me convaincre de tes attentions ? Il faut mettre le paquet. T’as rien à perdre, tout à y gagner, enfin c’est ce que je crois. Mais surtout, si tu veux me montrer que je peux te faire confiance à nouveau - et tu sais à quel point je ne suis pas de celles qui aiment les secondes chances - il faut mettre le paquet. Pas 99%. Il faut y aller à 110%. Et ce que je te demande, c’est ça. Sur ton visage, je la vois la bataille intérieure, le combat qui se passe mais le grand gagnant, c’est la sincérité et ça, ça m’arrache un sourire en coin. Je te regarde. Toi tout entier. Pas que tes lèvres, pas tes lèvres, pas tes yeux mais bien toi dans son entièreté. Pourquoi ? Tout simplement parce que tu peux pas mentir aussi simplement. T’es dans un moment de vulnérabilité immense et tes yeux ne pourront pas dire ce que ton cœur ne dit pas. Pour la première fois depuis notre séparation il y a plus d’un an et demi, je vois ce qu’il en est réellement. Il n’y a pas d’artifice. Je ne dis pas que tu ne l’étais pas avant mais j’avais mes doutes, mes craintes et mes retenues. Et ce soir, elles s’évaporent toutes autant qu’elles sont. Je les vois s’envoler, je me sens libérée, allégée et c’est effrayant, terrorisant, presque paralysant. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’étais enfermée là-dedans depuis si longtemps que ça avait une sensation de protection, de quotidien, d’après-toi. La dernière note se fait entendre et j’attends qu’il n’y ait plus un seul écho, un seul son pour me pencher et poser mes lèvres sur les tiennes. Un léger baiser. Un doux baiser qui fait réveiller chaque parcelle de mon cœur - et de mon corps - qui se sont mises en mode hibernation en août 2020. Max se met à grogner et fonce vers nous en aboyant. Je ne peux m’empêcher de rire et de me décaler légèrement. Toi aussi tu veux un gros bisou ? Que je souffle en attrapant Max et embrassant son poil soyeux. Je caresse son dos et souffle C’était très beau. J’ai mes yeux sur toi et quand je souffle ces mots, je crois que le message passe. Je te laisse tenter ta chance, je te laisse me montrer que je peux te faire confiance. Mais rien de plus. Bien que ce soit déjà énorme, quand on y pense. T’as réussi à te glisser sous l’épiderme et ça, je ne l’aurais pas parié il y a encore une heure et demi / deux heures. Alors Wesley, t’es prêt à faire avec ce que je suis capable de donner et à l’allure à laquelle je suis capable d’avancer ?

@ Invité

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Sam 18 Fév - 0:10

      14 février 2022
Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart  Cupid grabs the pistol and shoots straight for your heart - Wesla - Page 2 2764
@Daniella Walton-Rossi

L'amour n'est pas facile. Il ne l'a jamais été. De toute façon, si tout était toujours beau, on s'ennuierait vite, tu ne penses pas? L'amour fait mal, parfois. Pas tout le temps, mais des fois. L'amour nous rend heureux, parfois. Pas tout le temps, mais souvent. Et quand l'amour nous échappe, alors c'est un mélange d'émotions qui nous dévore. La culpabilité, la colère et la rancoeur dominent. Le pire n'est pas de perdre l'amour ; non. Le pire c'est de perdre la personne qui nous faisait vivre l'amour. Parce qu'il est beau que quand il est partagé avec la bonne personne. Et c'est dernière s'en va, alors l'amour devient destructeur. J'aime t'aimer. Je pense qu'il n'y a pas meilleur sentiment que celui-là. Mais j'ai aussi aimé te perdre. Non pas parce que c'était agréable, loin de là, c'était douloureux. Mais te perdre a fait naître des sentiments qui m'étaient méconnaissables. C'est en te perdant que j'ai réalisé combien un coeur pouvait porter le nom d'une seule personne. Le mien porte le tien. C'est quand je me suis retourné et que tu n'étais plus là, à Boston, que j'ai capté combien le manque pouvait s'apparenter à un océan vidé de son eau. Le néant, une profondeur sans fin. Une profondeur qui m'a rongé. C'est quand je t'ai cherché que j'ai compris que l'univers était comme un désert. Tu n'étais nulle part, comme si tu n'avais jamais existé. C'est quand j'ai regretté que j'ai compris que, qu'importe les efforts fournis, quand le temps à filé il ne se rattrape pas. J'aime t'aimer parce que c'est beau, c'est nous. T'aimer fait naitre toute la beauté du monde. Mais j'ai aimé te perdre parce que ça a fait naitre la beauté de mon coeur. Celui qui est à nu depuis la première note et ça, jusqu'à la dernière. L'écho disparu, mes lèvres s'étirent d'une manière qu'on ne m'associe pas vraiment, timidement. Si bien que quand tu t'approches, je ne bouge pas. L'immobilité présente pour que ça vienne de toi, pour ne pas provoquer quelque chose contre ton gré. Je te laisse l'entier contrôle de ce moment, de cette décision de poser tes lèvres contre les miennes tendrement. Court instant mais suffisant pour que tout s'éveille là-dedans. C'est relatif le temps. Trois secondes dit comme ça c'est vite passé. Mais trois secondes avant de recevoir son baiser, c'est une putain d'éternité. Non, ça fait pas l'effet du premier échangé.. C'est plutôt un cocktail de tout ceux qu'on à vécus. Un film que mon esprit repasse mais qui se voit coupé par le grognement de ce petit démon. Ma tête qui fait un mouvement de droite à gauche avant de pouffer de rire. Je te laisse consoler l'animal sans te quitter des yeux, recevant alors tes mots. Ma poitrine qui se gonfle comme pour montrer que la pression est passée "J'ai cru que jamais je n'y arriverais.. Mais il n'y a rien que je ne ferais pas pour toi." Malgré l'envie, on ne se dit pas je t'aime. Mais lors de ce silence, on se regarde fixement, et un sourire vient illuminer nos visages. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais c'est un équivalent. La phrase que je viens de te dire, c'est pour te faire comprendre que je suis prêt à tout. Attendre, y aller à la vitesse une, donner sans recevoir.. Je ne perds jamais à tout te donner.

EXORDIUM.

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